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16/04/2018

LUTTE BIOLOGIQUE

CONTEXTE
Protection agrochimique des cultures efficace mais pas satisfaisante:

 pour la durabilité des écosystèmes (diversité biologique, qualité physico‐chimique


des eaux
et des sols)
 à cause de son efficacité limitée par l’apparition de phénomènes de résistance des
ravageurs aux insecticides et des adventices aux herbicides
 des modifications des spectres parasitaires
 par l’apparition de déséquilibres faunistiques et floristiques
 à cause des pollutions de l’environnement et des aliments et de ses conséquences
sur la santé humaine.
16/04/2018

CONTEXTE
Exemple d’émergence d’un ravageur
Dans les années 1980, un problème de ravageur a émergé dans les grandes cultures
européennes : la limace grise cause d’importants dégâts sur les jeunes cultures.
Pourquoi cette prolifération brusque de ce ravageur ?
Deux facteurs principaux :
• l’utilisation d’insecticides a provoqué la disparition dans les parcelles de deux espèces de
carabes se nourrissant de limaces : Carabus auratus et Carabus monilis.
• les labours profonds, mettant à nu les larves de ces carabes, provoquent une mortalité
notable à ce stade du cycle.

Ces deux facteurs ont contribué à réduire drastiquement les populations de ces deux
carabes qui ne peuvent plus réguler les populations de limaces.

CONTEXTE

Carabus molinis Carabus auratus


16/04/2018

CONTEXTE

Seuil de nuisibilité économique:


La densité de population d’un ravageur (ou degré d’infestation) au delà de laquelle, si
aucune mesure de lutte n’est prise, la culture subira des pertes supérieures aux coûts de
l’intervention envisagée.

CONTEXTE
Ainsi, la protection des cultures est placée actuellement à la croisée des chemins.

LUTTE RAISONNEE
Aménagement progressif de la lutte chimique grâce à l’utilisation du seuil de nuisibilité
économique et à l’emploi raisonné de pesticides spécifique ou peu polyvalents

Evolution positive des modalités de la protection chimique grâce à de nouvelles


molécules plus respectueuses de l’environnement et s’appuyant sur la simplicité
reconnue de la mise en œuvre de la plupart des traitements chimiques
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CONTEXTE
LUTTE GENETIQUE
Résistance variétale
Voie transgénique ex : incorporation du gène « Bt » dans le coton ou le maïs

LUTTE INTEGREE
Mesures préventives et intégrées réduisant le risque de pullulation des populations de
parasites.
Méthodes satisfaisant les exigences à la fois économiques, écologiques et
toxicologiques
Stratégies élaborées en prenant en compte les relations entre l'organisme nuisible et
ses antagonistes, la plante et son environnement (le milieu, les pratiques culturales),
tout en considérant les caractéristiques du contexte socio‐économique
Fait appel d’une façon hiérarchisée, à diverses techniques de gestion du risque
engendré par les ravageurs et les maladies

CONTEXTE

Considérations techniques, réglementaires et économiques plaident toutes en


faveur d’une protection des cultures évoluant vers une approche plus écologique,
comme la lutte intégrée.
Priorité au fonctionnement équilibré et durable des agro‐écosystèmes.
16/04/2018

DEFINITION

Méthode qui consiste à combattre


un ravageur par l’utilisation ou la promotion de ses ennemis naturels
ou une maladie en favorisant ses antagonistes.
La lutte biologique est surtout dirigée contre les ravageurs (insectes, acariens et
nématodes).
Ennemis naturels des ravageurs des cultures = les organismes prédateurs, parasites,
parasitoïdes ou infectieux (champignons entomophages, viroses) limitant la fréquence
et la sévérité des pullulations des ravageurs

DEFINITION

Organisation Internationale de Lutte Biologique (OILB):


Utilisation d'organismes vivants (parasites, parasitoïdes, prédateurs, pathogènes,
antagonistes ou compétiteurs) pour prévenir ou réduire les dégâts causés aux cultures
par des ravageurs ou des maladies
A la différence du « biopesticide »: qui désigne aussi bien des organismes vivants que
des substances inertes d’origine biologique, ou encore des produits phytosanitaires dits
« biocompatibles », substances actives vivantes ou inertes d'origine biologique ou non,
qui peuvent être employées en lutte intégrée
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DEFINITION
Parasites et parasitoides
Accomplissent leur développement en partie ou en totalité sur un ou plusieurs hôtes,
au dépend desquels ils se nourrissent obligatoirement et de façon, en général,
spécifique.
Un parasitoïde est un organisme qui se développe sur ou à l'intérieur d'un autre
organisme dit « hôte », mais qui tue inévitablement ce dernier au cours de ce
développement ou à la fin de ce développement, alors que de nombreux parasites ne
tuent pas leur hôte.
parasite : utilise un hôte pour se nourrir mais sans le tuer.
L'hôte ne retire aucun avantage à être parasité
Un parasite peut avoir plusieurs hôtes dans sa vie
Parasitoïde : utilise un hôte pour se nourrir et entraine la mort de l'hôte.
L'ensemble du développement larvaire s'effectue dans le même hôte

DEFINITION

Définition plus large:


Elimination des ravageurs par l’introduction d’autres organismes (prédateurs ou
parasites) ou l’utilisation des molécules de communication chimique.

1. Lutte par entomophages (insectes auxiliaires)


2. Lutte microbiologique (entomopathogènes)
3. Lutte autocide (par mâles stériles)
4. Lutte par confusion (molécules de la communication chimique)
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LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)


PRINCIPES

La lutte biologique contre les ravageurs exploitent les mécanismes de régulation


naturelle des populations des ravageurs
Cette régulation est le résultat d'un équilibre entre le « potentiel biotique » des
organismes vivants (leur dynamique de développement) et la résistance naturelle
opposée à leur développement par leur environnement.

Dans les cultures ( perte de biodiversité), les facteurs naturels de régulation sont
généralement devenus insuffisamment efficaces ou actifs pour faire face à eux seuls
aux situations de pullulation des ravageurs

LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)


PRINCIPES
Les organismes auxiliaires ont des caractéristiques démographiques liées à celles
des populations de leurs « hôtes » : ils sont dépendants de la densité atteinte par les
populations de l'organisme nuisible (ravageur, maladie ou adventice).

Mode d’action:
 Compétition
 Prédation
 Parasitisme
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LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)


PRINCIPES
Quand les populations d’auxiliaires et de ravageurs sont en équilibre, les auxiliaires sont
actifs mais à faible densité.
C’est pourquoi les organismes auxiliaires présentent généralement des effectifs
insuffisants pour assurer une régulation immédiate des populations d’hôtes
connaissant une brutale augmentation suite à une perturbation de l’équilibre initial.

Quand les populations des ravageurs s’accroissent rapidement, l’homme a tendance à


intervenir en employant les moyens les plus efficaces dont il dispose et ceux dont l’effet
sera immédiat : ce sont donc généralement les pesticides.
Cependant, s’il utilise des produits non sélectifs, il risque de détruire les derniers
auxiliaires présents dans la culture et ainsi amplifier encore les attaques (« effet
boomerang »).

LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)


STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

Stratégies complémentaires
1. Préservation et valorisation du rôle des organismes auxiliaires indigènes
Concevoir un aménagement raisonné de la structure parcellaire des exploitations pour
y réserver des zones refuge favorables au maintien des populations d'organismes
auxiliaires (haies, dispositifs enherbés, abris, plantes nectarifères).
Limiter le recours aux pratiques défavorables (ex : arrachage des haies, suppression des
jachères, labours …)
Limiter le recours aux traitements phytosanitaires avec des produits non sélectifs, sur
les zones refuges, au moment de la floraison …
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LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)


STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

2. Introduction volontaire d'auxiliaires exotiques


Pour corriger les « erreurs » d’une introduction accidentelle d'organismes nuisibles aux
cultures sans le cortège parasitaire qui régule normalement leurs pullulations dans leur
biotope d'origine.
Mais de telles introductions volontaires d’auxiliaires peuvent occasionner des effets non
intentionnels par défaut de spécificité.
Bénéfice attendu à long terme de l'acclimatation des organismes auxiliaires introduits.
Limite de cette technique: Grand risque d'occupation des niches écologiques par la
nouvelle espèce colonisatrice et ainsi réduction de la diversité biologique originelle.

LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)


STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE
3. Amplification du rôle des organismes auxiliaires par lâchers inondatifs
Lâcher le ou les organismes auxiliaires en grande quantité, au moment et lieu voulus.
Assimilation de ce traitement biologique aux traitements chimiques traditionnels.
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LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)

Trichogrammes utilisés contre la Pyrale du maïs Ostrinia nubilalis.


Avantage de ces auxiliaires est qu'ils sont oophages: ils détruisent donc la Pyrale dès son
premier stade avant même qu'elle ne commette de dégâts.
La technique repose sur des lâchers inondatifs et saisonniers de 200 000 à 400 000
parasites par hectare.
Pour leur épandage en culture, les trichogrammes sont présentés sous la forme d'œufs
parasités d'Ephestia kuehniella (teigne de la farine), conditionnés dans de petites
capsules en carton biodégradables, paraffinées et percées, qui protègent les prédateurs
contre les intempéries et qui simplifient la manipulation du produit.
L'intervention doit être répétée chaque année au moment de la ponte du ravageur.

LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)

Le parasitoïde Trichogramma spp. La pyrale du maïs Ostrinia nubilalis


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LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)

Trichogrammes adultes parasitant Capsules de Trichogrammes


des oeufs de la Pyrale

LUTTE PAR ENTOMOPHAGES (INSECTES AUXILIAIRES)

Coccinelle (Coléoptère) utilisée pour la lutte contre les pucerons


La "Coccinelle à sept points" Coccinella septempunctata,
auxiliaire commun prédateur de pucerons aux stades larve et imago
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LUTTE MICROBIOLOGIQUE (ENTOMOPATHOGENES)


Les biopesticides sont des composés non synthétiques ou des organismes
(microbiens…) qui peuvent servir à lutter contre un ravageur ou le détruire.

Les biopesticides sont des produits renfermant des organismes naturels ou leurs
gènes ou leurs métabolites qui sont employés pour protéger la végétation contre les
ravageurs nuisibles.

Taux de découverte de nouvelles souches est élevé

Homologation de nouveaux produits est simple, rapide et peu coûteuse

LUTTE MICROBIOLOGIQUE (ENTOMOPATHOGENES)


Bactéries
Ex: Bacillus thuringiensis bactérie Gram + du sol
 Produit des toxines, pro‐toxines commercialisées sous forme de cristaux
 Activées dans l’intestin moyen de l’insecte, elles lysent les cellules épithéliales du
tube digestif et entrainent la mort
 Efficacité plusieurs mois
 Traitement de surface suffisant pour les céréales

 Bio‐pesticides spécifiques : lutte contre la pyrale du maïs


 Le plus utilisé en agriculture biologique (dégradé par la lumière)
 Apparition de résistances
16/04/2018

LUTTE MICROBIOLOGIQUE (ENTOMOPATHOGENES)


Baculovirus: virus spécifiques des Arthropodes :
infectent les larves de Lépidoptères, Coléoptères
Ex: NPV Nuclear Polyhedrosis Virus: virus inclus dans des polyèdres (corps protéiques de
1 a 5 μm) pathogène de Pyralidés (Plodia interpunctella)
Mais difficultés de production et de coûts

Larves de Spodoptera exigua

LUTTE AUTOCIDE (PAR MALES STERILES)

Technique de l’insecte stérile TIS


Sterile Insect Technique SIT

Définition:
La lutte autocide fait appel à des mâles stériles qui sont lâchés en grand nombre
concurrençant ainsi les mâles sauvages et limitent très fortement la descendance des
femelles.
16/04/2018

LUTTE PAR CONFUSION SEXUELLE (MOLECULES DE LA


COMMUNICATION CHIMIQUE)
Objectif: rompre les communications chimiques entre les mâles et les femelles en
inondant complètement l'atmosphère par les phéromones de synthèse ressemblant les
phéromones sexuelles.

Ceci empêche la rencontre des mâles et femelles ce qui entrave toute reproduction et
donc tout développement des populations du ravageurs.

LUTTE PAR CONFUSION SEXUELLE (MOLECULES DE LA


COMMUNICATION CHIMIQUE)
Avantages
Diminue la fréquence des traitements insecticides

Limites
L'efficacité dépend:
 du degré d'infestation: cas où la population du ravageur visé est importante, les
mâles parviennent à trouver les femelles
 de la nécessité d’isolement
 de la nécessité de barrière naturelles
 de l’étendue de la culture
 de l’effet éventuel sur des hôtes secondaires
16/04/2018

CERATITE

Mouche méditerranéenne des fruits: Medfly


Ceratitis capitata (Dip., Tephritidae)
16/04/2018

Dégâts
 Fruit : petite tâche entourant le point de piqûre de ponte, qui s’agrandit en formant
une dépression du fait de la pourriture des tissus. Chute prématurée des fruits
 Porte d’entrée pour les microorganismes
 Coût de traitement important (15 traitements à plus)

Biologie
 Espèce très polyphage: s’attaque aux fruits de nombreuses plantes : agrumes, pêcher,
poirier, pommier, abricotier, figuier, prunier, fraisier…
 3 stades larvaires
 La femelle attaque les fruits mûrs
 Les femelles pondent leurs œufs (blancs, de 1 mm de long) par groupes de 3 à 7, à
l’intérieur des fruits
 Les larves ou asticots se développent à l’abri des traitements, dans la chair du fruit en
creusant des galeries
16/04/2018

Biologie
 Le développement des larves accélère la maturation du fruit qui se détache et tombe au
sol. Les larves quittent le fruit, et les pupes se forment dans les premiers cm du sol.
L’adulte, après émergence, cherche rapidement à se nourrir afin d’initier une période de
maturation sexuelle, de s’accoupler et de pondre
 Cette mouche peut avoir entre 2 à 8 générations par an. La température idéale pour
son développement est de 32°C (2 semaines pour donner une génération)
16/04/2018

Lutte biologique
Ennemis naturels
‐Pupes de la cératite sont parasitées par
Opius concolor Fopius arisanus (Sonan)

Diachasmimorpha longicaudata (Hymenoptera: Braconidae) est un endoparasitoïde des


larves et des pupes de Ceratitis capitata (Wiedemann), d’Anastrepha suspensa et
d’Anastrepha obliqua

Lutte biologique
Ennemis naturels

Plusieurs difficultés et particulièrement :


 Taux de parasitisme très faible
 Fécondité basse des parasitoïdes comparé à celle des mouches des fruits
 Le refuge des larves des insectes hôtes à l’intérieur des fruits et les pupes entre les
débris au sol
 Certaines espèces de parasitoïdes peuvent passer par des diapauses
 Impacts de parasitoïdes sur les organismes non ravageurs
16/04/2018

Bioinsecticide

Bactéries entomopathogènes: Spinosyne A et le Spinosyne D

Mycopesticides: Metarhizium anisopliae, Beauveria bassiana,

Lutte autocide (Technique de l’insecte stérile SIT)


Consiste à combattre la cératite par les lâchers à grande échelle et d’important effectif de
mâles stériles
Méthode utilisée avec succès dans plusieurs pays.
 Elever en masse plusieurs millions d’œufs
 Eliminer les œufs femelles par une exposition à une source de chaleur
 Elevage des œufs males au stade préimaginal ou pupe
 Irradiation des pupes par une source de rayons gamma avec une dose
préconisée par les standards internationaux pour induire la stérilité des males
 Elevage des pupes stérilisées au stade adulte
 Lâcher dans la nature des millions de males stériles pour entrer en compétition avec les
mâles sauvages pour la fécondation des femelles
 Avant d’effectuer les lâchers, il est nécessaire de s’assurer que la population sauvage est
au plus bas.
 Sinon, aider les premiers males stériles à Investir le terrain par un traitement éventuel
et/ou la sanitation de l’endroit à traiter avant les lâchers.
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MINEUSE

Mineuse des agrumes Phyllocnistis citrella


Leafminer
16/04/2018

Dégât

Ravageur redoutable des citrus (jeunes plantations)

La larve se nourrit en dessous de l’épiderme des feuilles et confectionne des mines:


tâches chlorotiques se transformant en trou: troubles physiologiques

Attaque également les jeunes rameaux

Diminution de la croissance des jeunes plantations.

Biologie

 Espèce polyvoltine (plusieurs générations par an: 5 générations au Maroc)


 Evolution est liée principalement aux conditions climatiques et la présence des
jeunes pousses
 Ponte se fait sur jeunes feuilles (même jeunes rameaux)
 La chenille entre directement dans le tissu végétal et se développe sous
l’épiderme foliaire.
 4 stades larvaires.
16/04/2018

Lutte biologique
Ennemis naturels
Parasitoides indigenes: Cirrospilus pictus, C. vittatus et Pnigalio sp.

Cirrospilus vittatus

Parasitoides exotiques: Semielacher petiolatus, Ageniaspis citricolla, Quadrastichus sp.,


Zaommomen tedon et Citrostichus phyllocnistoides.

Semielacher petiolatus

COCHENILLES
16/04/2018

Aonidiella aurantii, Lepidosaphes beckii, Parlatoria pergandii,


Parlatoria ziziphi

Dégâts
Feuilles: plages chlorotiques.
Fruits: ‐ déformations et traces qui persistent jusqu’à la maturation
‐ non commercialisation des fruits.
Rameaux: dessèchement
16/04/2018

Biologie
Polyvoltine 3 à 4 générations:
• Génération printanière
• Génération estivale
• Génération automnale

Lutte biologique

Aphytis lingnanensis
16/04/2018

Aphytis melinus

Aphytis spp

 Hym. Aphelinidae
 Acclimaté.
 Ectoparasite.
 Femelle pond des œufs ( 1 à 4 œufs microscopiques) sous le bouclier de la cochenille
(entre le bouclier et la partie dorsal).
 Larve se nourrit du pou de Californie et se nymphose sous le bouclier.
 Présence de palettes (méconium) indique le parasitisme.
 Cycle complet 17 jours à 25°C
 2 générations/génération du pou
16/04/2018

Comperiella bifasciata

 Hym. Encyrtidae
 Acclimaté.
 Ectoparasite.
 La femelle pond ses œufs à l’intérieur de la femelle du pou
 Plusieurs œufs peuvent être pondu dans le même hôte

PUCERONS
16/04/2018

Aphis spireacola, Toxoptera aurantii, Aphis gossypii, Myzus persicae


Toxoptera citricidus (menace pour le Maroc), Aphis fabae
(Hom., Aphidiadae)

Dégâts
Ponction de sève,
Enroulement, jaunissement et desséchement des jeunes pousses
affecte croissance des pousses et la diminution la productivité
de l’arbre.
16/04/2018

Dégâts

Phytotoxicité des feuilles


Avortement et la chute des fleurs.
Miellat: développement de la fumagine
L’importance économique des pucerons réside dans le fait
qu’ils peuvent être des vecteurs de virus.
Biologie
Plusieurs générations.

Lutte biologique
Ennemis naturels

Larve de coccinelle La coccinelle se nourrit de pucerons


(jusqu’à 100 dans la même journée)
16/04/2018

Ennemis naturels

La micro‐guèpe Lysiphlebus sp. (Hym. Braconidae) pond ses œufs


dans les larves du puceron.

Biological Control of Aphids Aphidoletes aphidimyza

Aphidius ervi

Chrysoperla carnea

Aphidius colemani
16/04/2018

Aphidius
colemani

• 37 species of beneficial insects and mites


16/04/2018

LES RISQUES DE LA LUTTE BIOLOGIQUE À L’AIDE D’AUXILIAIRES


D’ORIGINE EXOTIQUE
Nombreux exemples d’espèces exotiques, introduites pour différentes raisons
(pisciculture, chasse, horticulture …), se sont révélées par la suite envahissantes et
sources de déséquilibre pour l’environnement.

La lutte biologique, lorsqu’elle est pratiquée avec des espèces exotiques, peut être aussi
à l’origine de ce type d’acclimatation non souhaitée.

LES RISQUES DE LA LUTTE BIOLOGIQUE À L’AIDE D’AUXILIAIRES


D’ORIGINE EXOTIQUE
Coccinelle asiatique multicolore Harmonia axyridis.
Importée en France pour la première fois en 1982, en provenance de Chine, pour lutter
contre plusieurs espèces de pucerons.
Cette espèce, par sélection, a livré une souche baptisée “sédentaire”, incapable de
voler. Cependant, depuis quelques années, on observe, à partir de la Belgique puis du
Nord de la France, une colonisation progressive, vers le sud de la France.
Or, cette espèce particulièrement vorace menace, à la fois par la concurrence
alimentaire et par la prédation sur les larves, les espèces indigènes françaises de
coccinelles.
Cet exemple nous montre que l’utilisation d’espèces exotiques en lutte biologique
nécessite d’importantes études écologiques préalables afin de minimiser ce type de
risque.
16/04/2018

CONCLUSION

En dépit de nombreux succès, le bien‐fondé de la méthode de lutte biologique est


pourtant aujourd'hui discuté, tant en raison d'un taux de réussite jugé insuffisant par
certains, que des risques biologiques encourus par la manipulation des complexes
parasitaires.

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