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Affiche présentant l’origine de la résistance des espèces contre lesquels ils luttent, ainsi que

des recommandations qui permettent de limiter le phénomène

*L’origine de la résistance des espèces face aux pesticides et insecticides :


1) qu’est ce qu’un insecticide ou pesticide et à quoi servent ils ?
Un pesticide est une substance utilisée en agriculture généralement, pour affronter, repousser, et
exterminer divers organismes nuisibles aux cultures tels que les espèces indésirables de plantes ou
d’animaux causant des dommages aux aux produits agricoles. Les pesticides ont pour but initial de
protéger les cultures de leurs bio-agresseurs.
En effet, dans la nature, de nombreux organismes nuisibles tel que les maladies, les insectes
ravageurs, les mauvaises herbes, ou encore les champignons, sont susceptibles de  nuire au bon
développement des cultures, mais également d’altérer leur qualité .
Ainsi, les pesticides, font partie des moyens utilisés par les agriculteurs pour la protection de leurs
récoltes contre les espèces indésirables.
S’ils sont utilisés à bon escient, les pesticides contribuent à la production de denrées alimentaires
qualitatives, proposées à des prix abordables pour tous.
S’ils sont mal utilisés d’un point de vue quantitatif , les pesticides peuvent devenir des sources de
problèmes majeur, aussi bien pour la santé que pour l’environnement, c’est le cas de la résistance.
2)Quelles en sont les conséquences ? La résistance, un exemple de conséquence négative de l’usage
de pesticides
Les agriculteurs utilisent souvent les mêmes insecticides pour se débarrasser des insectes nuisibles
dans leurs cultures. Néanmoins, l’utilisation croissante et continue des mêmes insecticides peut
favoriser l’émergence de populations d’insectes tolérantes à ces produits. En effet, au sein d’une
population d’insectes, certains individus peuvent être dotés d’un certain gène qui leur procure une
résistance à l’insecticide utilisé par l’agriculteur. Ainsi, les mutations au hasard dans certains gènes
peuvent entraîner l’apparition d’allèles conférant à l’individu qui le possède une plus grande
résistance à un insecticide. De cette manière, ces derniers vont alors se reproduire (car ils survivent)
et transmettre leurs allèles à la génération suivante qui sera un peu plus résistante. Plus la pression
de sélection est forte (recours massif aux pesticides), plus vite les résistants se répandent dans les
populations. La résistance  pose déjà des problèmes sanitaires et environnementaux préoccupants
qui vont prendre de plus en plus d’ampleur dans les prochaines années si les pratiques ne changent
pas.
Exemple de l’étude de la résistance des espèces face au pesticide BT dans des cultures de mais et
de coton transgéniques  :
Ici, il s’agit de cultures de Maïs et de coton génétiquement modifiés (OGM) qui ont un point
commun : elles produisent du BT, une protéine insecticide, qui confère à la plante une résistance
aux insectes nuisibles. Mais si ces plantes
génétiquement modifiées ont effectivement permis de
réduire l'utilisation de produits chimiques, elles ont
aussi entraîné l'apparition d'insectes résistants. Dans
ce diagramme, on remarque une croissance continue
du nombre d’espèces résistantes au BT à partir de
2006 et de l’importance des surfaces cultivées de
mais et de coton produisant du BT. Plus les surfaces
de cultures (en M hectares) produisant du BT sont
importantes, plus le nombre d’espèces résistantes au BT est important. De cette manière, les
espèces se sont développées avec cette présence continue de pesticides jusqu’à en devenir
résistantes.
*Des solutions et mesures trouvées afin de limiter la résistance des espèces :
La résistance peut être gérée en réduisant l'utilisation d'un pesticide afin de minimiser les
phénomènes de résistance.
-Pour lutter contre les résistances aux insecticides il faut donc… arrêter de les utiliser. Dans ce cas,
les insectes sensibles supplanteront rapidement les résistants par sélection naturelle. Si l'on veut
rester réaliste, pour limiter les résistances, il faudrait encourager un usage raisonné des insecticides,
avec des applications plus précises, plus limitées dans le temps et dans l'espace.

-Ne traiter que quand l’insecte a été clairement identifié : Faire des traitements préventifs ne sert à
rien et contribue à rendre les insectes encore plus résistants.
-Varier les produits :Recourir au même traitement conduit à sélectionner les espèces mutés, qui
résistent au traitement et se développent.
Exemple d’une stratégie mise en place afin de lutter face au développement :d’espèces résistantes
aux pesticides :
Ici, il serait de mettre en place des zones dites
« refuges », situées près de zones traitées par des
insecticides dans des surfaces de cultures afin
d’octroyer toute présence de pesticide. Ainsi, cela
permettrait aux espèces appartenant aux zones
traitées de se reproduire avec des espèces
appartenant aux zones traitées et donc d’avoir une
descendance ayant une certaine sensibilité vis à
vis des pesticides du fait qu’ils aient conservé ce caractère provenant des espèces issues des zones
«  refuges ». De cette manière, les générations futures d’espèces seront sensibles face aux différents
insecticides, et entraînera donc une baisse de la résistance des espèces.

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