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: Caractéristiques
DÉFINITIONS PROBLÉMATIQUE GÉNÉTIQUE
définitions de l'espèce : Génétique mendélienne
Def-1 : Ensemble d'individus de mêmes caractères héréditaires ( morphologie, femelle Mâle
physiologie, comportement, biologie [chromosomes, gènes]) interféconds, dont
la descendance est viable et féconde. A//a A//a
Def-2 : Groupe de populations naturelles, effectivement ou potentiellement
interfécondes, qui sont génétiquement isolées d'autres groupes similaires. ¼ A//A ½ A//a ¼ a//a
Définition de la population :
Ensemble d’individus de la même espèce qui occupent le même Génétique des populations
espace géographique et qui sont capable de se reproduire entre eux
femelles
de manière effective ou potentielle.. Mâles
La population est une structure dynamique dont le patrimoine A//a A//a
A//a a//a A//a
génétique (=pool génétique) varie continuellement. A//A a//a A//A
A//a A//A
Exemple : Moineaux de la même ville, sardines de la même mer, A//A a//a a//a
cèdres de la même montagne.
Définition du pool génétique : ? A//A ? A//a ? a//a
Le pool génétique (= génome collectif = patrimoine génétique) est la
somme des génotypes (allèles) de tous les individus de la population Caractéristiques de la population soumise à la loi HW
capables de se transmettre et de varier à travers les générations. = théorique = idéale = modèle
Loi de Hardy-Weinberg : 1- Population d'individus diploïdes (2n) ;
la fréquence des allèles et des génotype reste constante dans les 2- Reproduction sexuée (méiose + fécondation) ;
générations successives de la même population. La structure génétique 3- Unions aléatoires (Panmixie : hasard entre individus et
de cette population théorique reste donc en équilibre permanent (stable). pangamie : hasard entre gamètes) ;
4- Générations non chevauchantes (pas d'unions entre générations
successives) ;
5- Nombre infini (effectif très important) ;
6- Absence de brassages génétiques ;
7- Fermée génétiquement (pas de migrations : pas de flux
migratoires entrant ou sortant) ;
8- Absence de variations dues aux : mutations et anomalies,
sélection naturelle, dérive génique.
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Calcul des effectifs (nombres) Nt (théoriques) des individus dans la Les effectifs théoriques sont différents de ceux observés :
génération suivante : MM : 202,5 ≠ 400 ; MN : 100≠ 495 ; NN : 500 ≠ 302,5
Nt[A]= Nt(AA) = p2.N => la population n’est pas soumise à la loi de HW => elle n’est pas
Nt[B]= Nt(BB) = q2.N en équilibre !
Nt[AB]= Nt(AB) = 2pq.N
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Tel que p2+ q2+ 2pq = 1 Alors : q = V1/3 = 0,57 => f(Rh-)=q=0,57
Calcul des fréquences des allèles f(A) et f(a) : Et puisque p+q=1 selon la loi HW, alors :
Puisque : 2
p = 1- q = 1-0,57 = 0,43
f(aa)=f([a]=N [a ] / N =q => q= √f([a]= √ N [a ] / N => f(Rh+)= p= 0,43
Soit : f(a) = q et Et puisque : p + q = 1 2- Calcul de l’effectif des hétérozygotes (H):
Donc : p = 1 – q Selon la loi HW , les nombres théoriques Nt des génotypes
Soit : f(A) = p = 1- q hétérozygotes :
Calcul du nombre théorique Nt des individus : Nt (Rh+//Rh-) = f(Rh+//Rh-) .Nombre total
Nt(AA) = p2.N Nt(Aa) = 2pq.N Nt(aa) = q2.N = 2pq.300 = 2.0,43.0,57 . 300 = 147,06
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XA p XAXA [A] p 2
XAXa [A] pq XAY [A] p
Solution
Xa q XAXa [A] pq XaXa [a] q2 XaY [a] q 1- Calcul de la fréquence des allèles
Si la population est soumise à la loir de Hardy-Weinberg, alors :
Pour les mâles :
Pour les mâles : Pour les femelles f(XmY) ) = 1/10 000 = f(Xm) = f(m) = q
f(XA//Y) = p = N[A]m/Ntm f(XA//XA) = D = p2 => f(m) = q = 1/10 000 = 0,0001
f(Xa//Y) = q = N[a]m/Ntm f(XA//Xa) = H = 2pq
f(Xa//Xa) = R = f([a]) = q2 Puisque p+q=1 => p = 1-q = 1 – 1/10 000
N[A]m: Nombre (effectif) de mâles [A] => f(N) = p= 0,9999
=> Chez les femelles, les fréquences
N[a]m : Nombre (effectif) de mâles [a] sont égales à celles de la loi HW. 2- Calcul de la fréquence des femelles vectrices (=hétérozygotes)
Ntm : Nombre (effectif) total des mâles Selon la loi HW :
Dans ce cas, si la population est soumise à la loir de Hardy- La fréquences des femelle vectrices:
Weinberg, alors : f(XNXm) = 2pq
Pour les mâles : = 2 . 0,0001 . 0,9999 = 0,000019
f(XaY) = f(Xa) = f(a) = q = N[a]m/Ntm - Calcul de la fréquence des femelles hémophiles (=homozygotes
Et puisque p+q=1 => p = 1-q récessives)
=> f(A) = p= 1-q Selon la loi HW :
NB-1 : On considère: pm = pf = p et qm = qf =q (m: mâle, f: féminin) La fréquence des femelles hémophiles :
f(XmXm) = q2
NB-2 : Si l’allèle de la maladie est récessif, les femelles (q2) seront moins
= (0,0001)2 = 10-8
touchées que les mâles (q) car q>q2 puisque q est un nombre rationnel.
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Deuxième cas: Union entre 2 individus, l’un d’une famille connue et MÉTHODOLOGIE : QUELQUES CONSEILS PRATIQUES
l’autre de la population générale soumise à la loi HW.
Astuce 1: Dans cas où les effectifs théoriques sont égaux aux effectifs
Pour que l'enfant naisse malade, ses parents doivent être hétérozygotes, observés (différence non significative), on peut en conclure que la
soit pour le parent-1 f(A/a) = 2/3 et pour le parent-2 f(A//a) = 2pq population est soumise à la loi de HW donc en équilibre.
Risque = (2/3.1/2).(2pq.1/2)=pq/3 Astuce 2: S'il y a codominance ou s'il y a dominance complète mais dont
Parent-1: [A] A//a : 2/3 on connaît la fréquence des trois génotypes possibles, alors on utilise la
méthode directe de calcul de la fréquence des allèles :
Gamètes A 1/2
a 1/2
f (A)=1. f ( A // A)+½ f (A // B)= p f (B )=½ f ( A // B)+1.f (B // B)=q
1 2 Parent 2: [A] A 1/2
AA [A] Aa [A] Astuce 3: S'il y a dominance complète mais dont on ne connaît pas la
A//a : 2pq fréquence des deux génotypes correspondant au phénotype [A], alors on
? a 1/2
Aa [A} aa [a] fait appel à la loi HW en se basant sur le calcul de f(a)=q comme suit :
f(aa)=f([a]= N [a ] /N =q 2 => q= √ f([a]= √ N [a] /N
Application: L'arbre généalogique suivant montre la transmission d ' où f (a)=q et puisque p +q=1 => p=1−q soit f ( A)= p
d'une maladie génétique. Sachant que cette population est en équilibre Astuce 4: Dans le cas de la liaison au chromosome X, on se base sur la
et que la maladie touche 1/100 000 : fréquence des mâles malades pour trouver la fréquence de l'allèle récessif
1- Déterminez le mode de transmission de la maladie. de la maladie q (f(a)=q) et puisque p+q=1 on peut trouver p (f(A)=p).
2- Calculez le risque de transmission de la maladie à l'enfant né de NB : On ne se base que sur la fréquence q des mâles (pas les femelles)
l'union II-2 et II-3. f (XaY )=f ([ a]mâles )= f (a)=q= N [a] males / N total des mâles
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