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ATTENTION !!
Lisez attentivement chaque question pour en cerner les limites.
Les éléments A, B, C et D sont indépendants.
Clarté du raisonnement, qualité de la rédaction et orthographe sont notés. (3 points)
Prenons le cas où le gène étudié (2 allèles A1 et A2) est porté par un chromosome sexuel
(le chromosome X), où le sex-ratio de la population est égal à 1, où les fréquences
alléliques à la génération n sont égales dans les deux sexes, p(A1)♂ = p♀ = p.
Cas de l’autofécondation.
Soit, à la génération 0, une population panmictique avec un locus A à deux allèles et p et
q leurs fréquences respectives :
(A/A) (A/a) (a/a)
p 2
2pq q2
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3. Listez les conséquences majeures d’un régime de croisements consanguins sur la
structure génétique d’une population.
Diminution de l’hétérozygotie
Augmentation de la probabilité de rencontre de gamètes semblables
Augmentation de la prévalence de certaines pathologies délétères
1. Exprimez p
p= pn+1 –p = wA1 p/w – p = wA1 p/w – pw/w = p [(wA1 – w)/w]
3. Chez les organismes diploïdes soumis à la sélection naturelle, R. A. Fisher a montré que
p = pq [p (wA1/A1 - wA1/A2) + q (wA1/A2 - wA2/A2)] /w .
Etablissez les caractéristiques de p dans le cas ou p= q= 0,5 ET wA1/A1 > wA1/A2 > wA2/A2.
Listez les conséquences de cette situation sur la structure génétique de la population.
Enfin, rappelez le nom du modèle auquel fait référence cette situation.
Si p = q = 0.5, alors le produit pq à une valeur numérique maximale
Si wA1/A1 > wA1/A2 > wA2/A2, alors p est TOUJOURS positif
Ceci aura pour conséquence que la population va fixer l’allèle A1 . La population sera
donc homozygote pour ce gène et le locus sera monomorphe. C’est une perte de
polymorphisme incontestable et cela été décrit comme le modèle génique d’action de la
sélection naturelle.
1. Donnez la formule de la variance des fréquences alléliques dans une population de taille
finie. Ensuite, évaluez cette variance pour :
une population de faible effectif avec p= q= 0,5
une population d’effectif important avec p= 0,1
variance = √ (pq/2N)
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Cas 1 : avec p=q=0.5, pq est maximum donc la variance sera grande ; avec N petit alors
la variance sera grande. Résultat la variance sera grande
Cas 2 : le contraire
2. La dérive génétique et les croisements consanguins ont-ils les mêmes conséquences sur
la structure génétique d’une population ? (5 lignes de commentaire maximum)
OUI car on observe une diminution de l’hétérozygotie. De plus ce phénomène s’observe à
l’échelle de tout le génôme
NON car la consanguinité n’affecte pas les fréquences allèliques à la différence de la dérive
génétique qui entraine une fluctuation de celles-ci jusqu’à la possible fixation d’un allèle
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