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II- L’évolution génétique des populations

Une autre composante de la BV est


la diversité génétique au sein d’une population
d’individus de même espèce.

La reproduction sexuée (méiose et fécondation)


crée 1 gde diversité génétique qui évolue au
cours du tps.

Méiose = division qui fabrique les gamètes

Fécondation= rencontre au hasard des 2 gamètes

Au cours de cette évolution génétique, la composition génétique des


populations d’1 espèce change de génération en génération.

A- Le modèle de Hardy-Weinberg

En 1908, Hardy et Weinberg modélisent la structure génétique d’1


population au fil des générations.
Ils utilisent la théorie des probabilités pour décrire le phénomène aléatoires
de transmission des allèles ds 1 population.

Ils assimilent les probabilités à des fréquences pour des effectifs de gde taille.

Le modèle de HW prédit alors que les fréquences alléliques et génotypiques


ne changent pas au cours du temps.

QQ définitions :
Allèles= différentes versions d’1 même gène

Génotype= ensemble des allèles d’1 gène possédé


par 1 individu

Phénotype= ensemble des caractères observables


et/ou mesurables d’un individu

Fréquence allélique = fréquence d’1 allèle par rapport aux autres allèles
d’un même gène ds 1 population

Fréquence génotypique = fréquence d’1 génotype par rapport aux autres


génotypes d’un même gène ds 1 population.
 Compléter le tableau de croisement des gamètes pour évaluer les probabilité
des génotypes à la génération 1.

 Calculer la fréquence de l’allèle A : f(A) et la fréquence de l’allèle a :


f(a)

Fréquence de l’allèle A = f(A) = f(A//A) + 1/2 f(A//a)

f(A//A) = p2 et f(A//a) = p.q+ p.q= 2pq

f(A) = p2 + 1/2 (2pq)


= p2 + p.q
= p (p + q)

Comme p + q = 1, alors on a f(A) = p

Fréquence de l’allèle a= f(a) = f(a//a) + ½ f(A//a)


= q2 + ½(2pq)
= q2 +pq
= q (q + p)
f(a) = q

mêmes fréquences des génotypes à la génération 2


 Expliquer pourquoi on parle d’équilibre de HW ?
Les 2 fréquences alléliques sont identiques d’une génération à l’autre, le système
est à l’équilibre.

La structure génétique d’1 population de gd effectif est donc stable d’1


génération à l’autre sous certaines conditions.

Il existe 1 stabilité théorique connue sous le nom d’équilibre de HW.

Pour 1 gène à 2 allèles A et a, les fréquences f(A) = p et f(a) = q


restent constantes au cours du temps
p+q =1

la distribution génotypique de la population est stable :

f(A//A) =p2
f(a//a) = q2
f(A//a) = 2pq

Cette stabilité se maintient sous certaines conditions :

- très gd effectif de la population

- mâles et femelles s’associent au hasard (panmixie)

- la population est fermée sur elle-même (pas de migrations)

- absence de forces évolutives (mutations, sélection naturelle…..)

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Doc2 p 170 + qu 2 et 3 a

Dans la réalité :

En théorie
qu 3b. Ces fréquences sont différentes de celles calculées à partir des effectifs
Donc la population ne suit pas le modèle de HW
Une des hypothèses du modèle n’est pas vérifiée : une force évolutive s’exerce.

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