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MR PAPE
1ère partie (200 points, 60 min): Sélection naturelle, modèle de spéciation et Théorie
synthétique de l’évolution
Répondez de façon très précise aux questions posées. Les réponses vagues ou hors‐sujet ne seront pas
notées. Les sous‐parties 1, 2 et 3 sont indépendantes.
b. Retrouvez le raisonnement de R.A. Fisher lorsqu’il propose que wmoyenne= p2 + 2pq + q2
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génotypes (A/A) (A/a) (a/a)
Fréquences alléliques p et q
c. Pourquoi est‐il mentionné sur la représentation graphique que les hétérozygotes sont favorisés ?
Parce que la valeur sélective des hétérozygotes est supérieure à celles des classes de génotypes homozygotes.
Ceci étant dû à une reproduction différentielle en faveur des hétérozygotes.
g. Donnez le nom de ce modèle d’action de la sélection naturelle et précisez si cette situation existe dans les
populations naturelles (un exemple sera le bienvenu).
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Ce modèle d’action de la sélection naturelle est appelé hétérosis et il est rencontré dans les populations
naturelles. (exemple de la phalène du bouleau, voir cours pour d’autres exemples)
2. Voici les données (tableau ci‐dessous) vues en cours concernant les travaux de B. Spassky sur des
populations de drosophiles d’Amérique Centrale.
Niveau I : populations locales (races géographiques), les populations ne présentent pas d’isolement
reproductif et sont identiques sur le plan génétique.
Niveau II : sous‐espèces (étape 1 de la spéciation) mise en place de MIR post‐zygotiques qui induisent une
stérilité « hydride ». La divergence génétique est sensible (23 loci/100.
Niveau III : semi‐espèces, mise en place de quelques MIRs prézygotiques qui ne nécessitent pas une
divergence génétique importante. Au cours de l’étape 1, l’isolement reproductif est un sous‐produit du
changement génétique, alors que pour l’étape 2 ce serait la sélection naturelle qui favoriserait les MIR
prézygotiques. Seuls quelques gènes qui affectent le comportement sexuel auraient besoin d’être modifiés
pour que la mise en place de MIR prézygotiques s’effectue.
Niveau IV : malgré leurs ressemblances morphologiques (espèces jumelles), les espèces continuent à
évoluer génétiquement (58%).
Niveau V : espèces morphologiquement différentes, une fois la spéciation terminée, les espèces continuent
à évoluer génétiquement (plus d’une substitution allélique par locus).
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c. A quel modèle de spéciation ces résultats se rapportent‐t‐ils ? Précisez.
Ces résultats se réfèrent au modèle de spéciation allopatrique par lente différenciation des races
géographiques. Le stade « race géographique » est un préliminaire nécessaire à la spéciation. L’isolement
spatial des populations est une condition essentielle au développement des barrières de reproduction.
Illustration avec le modèle de Mettler et Cregg.
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