Activité 7 : Notions de caractère héréditaire, gène et allèle

Doc 1 :
1) Caractère héréditaire : est une caractéristique ou particularité qualitative ou quantitative,
morphologique observable comme la forme des yeux ou physiologique non observable d’un
individu tels que l’effet hypoglycémiant de l’insuline, résultant de l’expression de ses gènes et
des éventuelles interactions de l’environnement. Il est transmissible d’une génération à une
autre chez les individus d’une même espèce.
Phénotype : Une des versions d’un caractère héréditaire. Il s’exprime à l’échelle macroscopique
de l’organisme (ex. : couleur de la peau) ou microscopique [cellulaire (ex. : hématies
falciformes) ou bien moléculaire (ex. : hémoglobine HbA / HbS) ].

2) La diversité du caractère chez les différents êtres vivants peut-être due à la modification de
l’information génétique ( ADN).
Doc 2 :
1) Chez les bactéries E.coli, le caractère « comportement vis-à-vis de la streptomycine » se
présente en deux phénotypes (versions) :
- Sensibilité à la streptomycine : Strp S
- Résistance à la streptomycine : Strp R.

D’après l’exploitation des résultats expérimentaux du Doc 2, on observe que dans la boîte de pétri
2 ne contenant pas de streptomycine, plusieurs colonies de bactéries se sont développées au même
emplacement que celui observé dans la boîte 1 (grâce au tampon de velours) et cela après
incubation à 37 °C.
Par contre, dans la boîte de pétri 3 qui comporte l’antibiotique Streptomycine, normalement on s’y
attendait à ce qu’aucune bactérie ne puisse se développer toutefois trois colonies sont apparues.
On peut expliquer ces faits par la présence de trois bactéries à l’origine de ces trois colonies, qui
ont pu s’adapter à ce milieu , ont connu une variation spontanée qui s’est transmise de génération
en génération leur permettant ainsi de se transformer de bactéries sensibles à la streptomycine (
Strp S) en bactéries résistantes à cet antibiotique ( Strp R).
Donc il s’agit bel et bien d’une mutation qui a touché son information génétique et plus
précisément une portion seulement de l’ADN (gène) qui contrôle le caractère étudié
« comportement des bactéries vis-à-vis de la streptomycine ». Cette nouvelle version de ce gène
obtenue est appelée allèle et c’est elle qui a permis l’obtention de ce nouveau phénotype de
résistance à la streptomycine.
2) a- Une mutation est une modification spontanée, rare et aléatoire de l’information génétique
qui touche la séquence nucléotidique de l’ADN.
Ses caractéristiques :

 Elle est provoquée au cours de la réplication de l’ADN.

 Si elle n’est pas corrigée par une enzyme de réparation, elle persiste.
  Elle peut se transmettre aux générations futures si elle touche les cellules germinales mais
si elle affecte les cellules somatiques elle disparaitra lors de la mort de l’individu.
 Elle peut même être induite suite à l’effet d'agents mutagènes physiques (rayons X, UV) ou
chimiques. Dans ce cas, sa fréquence augmente significativement.
b) Gène : est une portion d'ADN (donc une séquence de nucléotides) occupant une position
spécifique sur un chromosome ( locus). Chaque gène contient l'information génétique nécessaire
à la fabrication d'une protéine. Les gènes permettent de déterminer et de contrôler les caractères
héréditaires d'un individu.
Allèle : Chaque gène peut exister sous différentes formes. On appelle allèles les différentes formes
que peut prendre un gène.
Phénotype sauvage : c’est le phénotype initial (original) du caractère héréditaire, qui n’a pas subi
de modification.
Phénotype mutant : c’est le nouveau phénotype du caractère héréditaire qui apparait suite à une
mutation.