Fiches enseignement

scientifique

Thème 3 : une histoire du vivant

I. La biodiversité et son évolution
Sur Terre, beaucoup d’espèces mais faible proportion connue

1) Les composantes de la biodiversité

La biodiversité : mesurée par techniques d’échantillonnage → permet d’estimer

le nb d’espèces

Composantes de la biodiversité : décrites par l’abondance d’une pop, espèce,

taxon

2) Mesurer la biodiversité

Faible proportion de vivants connu sur terre

Plusieurs méthodes pour estimer la biodiversité : à partir d’échantillons

→ Échantillonnage par capture-marquage-capture

Si proportion individus marqués pareil que dans échantillon recapturé et dans

pop totale = effectif obtenu par le calcul de la quatrième proportionnelle

Dans un seul échantillon : effectif estimé grace à l’intervalle de confiance

→ Estimation tjrs avec un niveau de confiance inférieur à 100% a cause de

fluctuations d’échantillons. Pour niveau confiance donné, estimation + précise quand
taille échantillon grande.

Exemple : la tortue d’Hermann

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 Sexe déterminé par la température d’incubation → pas autant de males que de
femelles à la naissance

Sur 30 toutes capturées : 18 males et 12 femelles identifiés (60%)

Sureprésentaiton de males pas communes, donc peut de fiabilité

On ne pourra jamais determiner la proportion de males avec un échantillon

Proportion de males entre 42% et 78% : niveau de confiance de 95% (5% de

probabilité que la proportion soit en dehors) = intervalle de confiance

Comment décrire la biodiversité ?

La biodiversité : décrite à l’échelle des écosystèmes, des espèces, des individus

dans une espèce

Décrire la biodiversité : essentiel pour comprendre le fonctionnement des

écosystèmes et leurs evolutions, faire un état des lieux du vivant et des effectif de
populations.

Écosystèmes : abrites millions d’espèces et individus → impossible de tous les

étudier = scientifiques se limitent à des échantillons

→ pour identifier la biodiversité : scientifiques utilisent échantillonnage

On peut quantifier la biodiversité grace a deux grandeurs :

La richesse spécifique : nb d’espèces dans un écosystème

Indice d’abondance : nb d’individus dans une population

Méthode de capture-marquage-recapture : pour espèces mobiles (bague,

coloration.. pour les identifier)

Exemple :

N= nombre total d’individus qu’on cherche connaitre

1 session de capture = M (7) individus

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 2 session de capture = C (10) individus → 4 marqués ont été repris (R)

= N=C*M/R

3) Composition génétique d’une population

Pdt l’évolution biologique : composition génétique d’une espèce change de

génération en génération

a) Le modèle théorique de Hardy-Weinberg :

Théorie des probabilités pour décrire phénomène de transmission des allèles

Assimilation des probabilités à des fréquence pour des effectifs de grande taille
→ prédiction que structure génétique de population stable de generations à
générations (sans mutation, décès…)

Méthode :

Prendre échantillon de population et compter les génotypes : A1, A2, 2 allèles, N

Calcul :

f(A1) = ((effectif (A1//A1))*2 + effectif (A2//A2) / 2*N = p

f(A2) = ((effectif (A2//A2))*2 + effectif (A1//A2) / 2*N = q

Loi de Hardy-Weinberg : f(A//A) = P2, f(A2//A2) = q2 et f(A1//A2) = 2*p*q

avec p2 + q2 + 2PQ = 1

Calculer effectifs théoriques avec la loi : effectif (A//A) = N*p2 , effectif (A2//A2) =
N*q2, effectif (A1//A2) = 2*p*q

Si effectifs identiques alors population l’équilibre

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 Exemple :

chats noirs: 60 génotype (N//N)

chats noirs : 20 génotype (N//b)

chats blancs: 20 génotype ( b//b)

Fréquences alleliques:

f(N) =(( 2×60) + (20) )/ (2×100)= 0,7 = p

f(b) = ((2×20) + (20))/(2×100) = 0.3 = q

Si la population est à l'équilibre, la fréquence des génotypes devrait suivre la loi de

HW et devra étre égale à:

f(N//N) = p^2 = (0,7)^2= 0,49

f(b//b) = p^2 = 0,3^2 = 0,09

f(N//b) = 2pq= 2×0,7×0,3=0,42

Ce qui devrait donner en effectif sur 100:

(N//N)= 49

(b//b)= 9

(N//b)= 42

Or ce n'est pas ce qu on observe. La population n'est pas à l'équilibre.

b) Les forces évolutives :

Écarts entre fréquences observées et résultats du modèle s’expliquent par les

effets évolutives :

Sélection naturelle : caractère donne un avantage à une population dans un

endroit → sera favorisé dans le temps. si le caractère facilite l’accès au

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 partenaire sexuel = dérive sexuelle

Derive génétique : hasard fait évoluer fréquence d’un allèle dans population. un
allèle peut disparaitre ou s’imposer donc la derive conduit à un appauvrissement
génétique de la population. la derive est plus marquée quand la population est
petite

4) Influence humaine sur la biodiversité

La fragmentation d’un habitat : conséquences sur diversité allélique de la

population

→ + habitat fragmenté, - il y aura d’individus, + de risques de pertes de diversité

allélique

= cas de derive génétique

Activités humaines : conséquences sur biodiversité et ses composantes →

extinction d’espèces

Connaissance et gestion écosystèmes : preservation de la biodiversité

5) La gouttière

Permet à l’animal de voir la lumière = avantage pour se défendre et se nourrir

→ Peuvent donner une descendance

Exemple de l’œil :

S'est fermé et il y a de l'eau = la lumière converge et on distingue mieux (nautile)

Chez la seiche = cristallin et corné donc œil qui marche bien

humain = œil à un point aveugle là ou se trouve le nerf optique. On ne le voit pas

car il y une partie qui est vu de l’œil gauche ou droit

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 L'évolution par sélection naturelle peut expliquer des particularités anatomiques :

De nombreuses mutations et sélection : explique la constitution de l'oeil

Mais, certains caractères anatomiques = apportent pas d’avantages n’ont pas de

fonction apparente.

Par exemple, la rétine inversée et la tâche aveugle de l’œil humain montre

qu’adaptation ne signifie pas perfection.

Des caractères anatomiques peuvent être le résultat de la sélection naturelle

mais certains sont mieux expliqués par l’héritage de l’histoire évolutive que par
leur fonction.

Ex : le téton masculin ou le trajet du nerf laryngien.

6) Le téton masculin

Le téton masculin : sert a rien, il allaite pas.

Sont conservés car formation du téton anatomique se forme avant la

différenciation sexuelle.

7) le nerf laryngé

Le nerf laryngé part du cerveau, descend jusqu'à la crosse aortique et remonte

au larynx. Donc le trajet est long et l'information met plus de temps.

Chez les premiers vertébrés, le nerf laryngé passait de la base du cerveau

jusqu'aux branchies : c’était le trajet le + court. On peut expliquer certaines
particularités humaines par l’histoire évolutive.

8) Le bassin féminin

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 Le bassin féminin = taille tête du bébé.

L'accouchement long, douloureux et dangereux.

Donc cela peut ne pas passer, c'est dangereux car il peut rester coincé et la
femme peut mourir.

La largeur du bassin conservée → il faut que les jambes soient bipèdes pour que
l'humain puisse marcher.

9) Évolution de l’oeil chez les mollusques

animal pleurotomariacea nautile seiche patelle

- peu mobile -
- omnivore, -
- charognard - passe son
disparu, - sur la - prédateur. -
mode de vie s’attaque aux temps à brouter
surface des rapide et précis
crustacés algues et
fonds marins
rochers
- oeil avec de - cristallin souple -
-
l’eau : fait pour former photorécepteurs
photorécepteurs
converger les images - à la surface de
pliés donc
vision rayons sur la présence l’épiderme. -
detection de la
rétine = humeur vitrée distingue pas la
provenance de
distingue les pour améliorer provenance de
lumière
formes netteté la lumière

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