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Thème 

: Une histoire du vivant

I] La biodiversité et son évolution


1) Échantillonner
Échantillonner lalabiodiversité
biodiversité

Comment estimer la biodiversité d’un milieu ?


Activité 1 : Déterminer la richesse spécifique et l’abondance relative d’un milieu
–> Manipulation Flageolets
Bilan :

Différentes techniques permettent d’estimer la richesse spécifique d’un milieu ainsi que l’abondance de
chacune des espèces.

Richesse spécifique = Nombre d’espèces présentes dans un milieu


Abondance d’une espèce = Nombre d’individus d’une espèce dans un milieu
Abondance relative = Proportion d’individus d’une espèce par rapport à l’ensemble des individus d’un milieu

Parmi ces techniques, on pourra retenir :

- La méthode de capture-marquage-recapture : technique consistant à capturer un certain nombre


d’individus d’une espèce, les identifier (bagage, coloration, puce GPS), les libérer dans leur environnement,
puis en recapturer un certain nombre.
- Le quadrat et le transect : inventorier un certain nombre d’espèces dans un carré le long d’une ligne
d’intérêt.
- L’éco-acoustique : analyser les sons de l’environnement (chants…) afin d’en identifier les différentes
espèces présentes.
- Le méta barcoding : consiste à analyser l’ADN d’un échantillon et de le comparer à une base de
données (voir activité 2 + doc 4 page 213 pour détails de la technique)

Activité 2 : Identifier des espèces par meta-barcoding


–> Utilisation du logiciel en ligne Blast ; identification de différentes espèces dans des produits
alimentaires, lien avec un traitement médical
–> Corrigé disponible
Comment évolue la biodiversité d’un milieu ?

2) L’évolution génétique des populations


Rappels

Schéma de la
notion de dérive
génétique et de
sélection
naturelle
Activité 3 : Comprendre l’évolution génétique des populations selon différents modèles
–> Utilisation du logiciel Géné’Pop afin de modéliser l’évolution de populations de punaises de chêne
dans différents milieux et différentes conditions.
–> Corrigé disponible

Evolution de la fréquence de l’allèle A selon le modèle 2 dans :

La forêt 2 (200 punaises)


La forêt 1 (4800 punaises)

Commentaire : Dans le modèle 2, on remarque l’effet de la dérive génétique avec un petit effectif.
Plus l’effectif est faible, plus la dérive génétique est marqué. Ce qui signifie qu’au fur et à mesure des
générations, la probabilité qu’un allèle soit sur-représenté par rapport à un autre s’accentue. Cela peut
conduire à la perte de l’un des allèles au fil du temps, et donc à un appauvrissement de la diversité
génétique de la population.

Bilan :

Au cours de l’évolution biologique, la composition génétique des populations d’une espèce change de
génération en génération. Pourtant, le modèle de Hardy Weinberg prévoit qu'à grand effectif, la fréquence
génétique reste constante au fil des générations.
Les écarts entre les fréquences observées sur une population naturelle et les résultats du modèle
s’expliquent notamment par les effets de forces évolutives (mutation, sélection naturelle, dérive
génétique, etc.).

Comment l'Homme influence l'évolution génétique des populations ?

3) L’impact de l’Homme sur la biodiversité

Activité 4 : Comprendre l’impact de l’Homme sur l’évolution génétique des populations
–> Étude de documents (sablines à grande fleurs + corridors écologiques), préparation (30 minutes),
puis passage à l’oral
–> Corrigé disponible

Bilan :

Les activités humaines (pollution, destruction des écosystèmes, combustions et leurs impacts climatiques,
surexploitation d’espèces…) ont des conséquences sur la biodiversité et ses composantes (dont la
variation d’abondance) et conduisent à l’extinction d’espèces.
La fragmentation d’une population en plusieurs échantillons de plus faibles effectifs entraîne par dérive
génétique un appauvrissement de la diversité génétique d’une population. La connaissance et la gestion
d’un écosystème permettent d’y préserver la biodiversité.
Des exemples de fragmentation du territoire

Commentaire :

La fragmentation des territoires induit une séparation des


populations. Ces dernières se retrouvent isolées l’une de
l’autre et évoluent, génétiquement parlant, différemment.
La réduction de l’effectif dans les nouveaux milieux peut
conduire, par dérive génétique, à une disparition de l’une
des populations, voire de chacune des populations, et donc
de l’espèce.

Des exemples de sauvegarde du territoire


Comment des structures anatomiques complexes peuvent se former ou se « déformer » ?

II] L’évolution comme grille de lecture du monde

1) L’évolution des structures anatomiques

Activité 5 : L’évolution d’un caractère au sein des êtres vivants : l’oeil
–> Voir Correction sur Moodle « Correction_activite_oeil »

Attention, remarque importante : Bien avoir en tête la démarche de rédaction d’un paragraphe
argumenté !!! (intro / développement / conclusion ; voir sur la correction)

Complément / Précisions

En 1 : œil simple


En 8 : œil complexe

Les structures, telles que l’œil, ont évolué et continuent d’évoluer de manière indépendante au sein des
différents êtres vivants. Ces évolutions se font petit pas par petit pas, et nécessitent des milliers de générations
Au sein d’une même famille, toutes les espèces ne possèdent pas nécessairement le même type de structure
(ex : certains mollusques ont des yeux complexes (pieuvre), d’autres seulement des yeux simples (patelle) etc.)

Activité 6 : L’anatomie imparfaite, témoin de l’évolution

Complément / Précisions

Dents de sagesse : La taille du bassin chez la femme


Utiles pour nos ancêtres -Taille du bassin inférieur aux autres
Présence de tétons chez le sexe
(nourritures durs) = présence primates
masculin
certainement sélectionnée par -Taille du volume crânien plus
-Embryon stade indifférencié –> peut importante que les autres primates
sélection naturelle ; être masculin ou féminin
-Actuellement, utilité de moins -Difficulté plus importante lors de
-Développement des crêtes mammaires
en moins avérée, risque l’accouchement
avant différenciation des organes
d’infection, évolution actuelle -Contrainte liée à l’augmentation du
génitaux volume crânien et la bipédie exclusive
liée au hasard (avec + ou – de -Contrainte de construction (liée à la
sélection négative) (maintien des viscères)
génétique et la temporalité lors du
-Exemple de compromis de sélection
développement)

Bilan :

Les structures anatomiques présentent des particularités surprenantes d’un point de vue fonctionnel, pouvant
paraître sans fonction avérée (ex : tétons hommes) ou bien d’une étonnante complexité (ex : œil)
Elles témoignent de l’évolution des espèces, dont la nôtre.
Les caractères anatomiques peuvent être le résultat de la sélection naturelle mais certains sont mieux
expliqués par l’héritage de l’histoire évolutive que par leur fonction (ex : dents de sagesse, nerf laryngé...)
Comment l’évolution des espèces peut impacter les comportements et choix humains ?

2) L’évolution actuelle, des conséquences sur les pratiques humaines


Activité 7 : Comprendre l’impact des pratiques humaines sur l’évolution des espèces non désirées
–> Voir Correction sur Moodle « Correction_activite_evolution_organismes_pratiques_agricoles »

Compléments / Précisions
Evolution de la proportion d’individus résistants
Remarque importante 1 : aux pesticides après utilisation de pesticides

L’utilisation de produits phytopharmaceutiques ne crée pas


les résistances aux produits phytopharmaceutiques

Remarque importante 2 :

Le caractères « résistant aux produits


phytopharmaceutiques » est présent avant l’utilisation des
produits. Il n’est pas sélectionné par sélection naturelle, tant
que la population n’est pas traitée avec des produits
phytopharmaceutiques

Remarque importante 3 :

La présence du caractère « résistant aux produits Individu résistant aux insecticides


phytopharmaceutiques » est le résultats d’une mutation,
survenue au hasard, ayant engendré l’apparition d’une Individu sensible aux insecticides
modification d’un allèle d’un gène, permettant la résistance
aux produits phytopharmaceutiques.

Activité 8 : L’importance de la compréhension de l’évolution du monde microbien dans les pratiques médicales

Compléments / Précisions
1. Les mutations qui surviennent de manière
aléatoire peuvent aboutir à l’apparition de
caractères induisant la résistance des bactéries
à un ou plusieurs types d’antibiotiques.
L’utilisation de l’un de ces antibiotiques sur ces
populations favorisent, au fur et à mesure des
générations, la sélection de bactéries
résistantes.

Comme dit dans l’activité 7, ce ne sont pas les


antibiotiques qui créent les résistantes. Ces
résistantes sont déjà présentes, mais non
sélectionnées jusqu’à ce que l’on utilise un
antibiotique pour lesquelles elles sont
résistantes.

2. Les virus, comme la grippe, évoluent très rapidement. Les


vaccins mis en place contre ces derniers doivent être repensés
chaque année afin de lutter au mieux contre ces derniers.

Bilan :

L’évolution permet de comprendre des phénomènes biologiques ayant une importance médicale. L’évolution
rapide des organismes microbiens nécessite d’adapter
les stratégies prophylactiques, les vaccins et les antibiotiques (ex : résistance des bactéries aux antibiotiques,
mise à jour des vaccins contre la grippe...)

Depuis la révolution agricole, la pratique intensive de la monoculture, la domestication et l’utilisation de


produits phytosanitaires ont un impact sur l’évolution de la biodiversité (baisse de la diversité génétique +
sélection d’organismes résistants non souhaités)
Comment évolue, et a évolué la lignée humaine ?

3) L’évolution de la lignée humaine

Activité 9 : L’Homme, un primate

–> Voir méthode pour construire un arbre phylogénétique à partir d’un tableau de caractère (page 2)

Rappel de la méthode Correction partie 1

Chat Lémur Macaque Gibbon Gorille Humain Chimpanzé

Sinus frontal
Coccyx
Nez

Ongles plats
Poils Ancêtre commun
+
Pouces Caractère évolutif
opposables

Correction partie 2
Affirmation à critiquer : « L’Homme descendu du singe »

-dans l’affirmation, la notion « du singe » manque de


précision. L’Homme, d’après l’arbre phylogénétique
construit dans la partie 1 et d’après le document 1, est
un singe. Il fait partie des mammifères ayant des pouces
opposables, ainsi qu’un nez à la place du rhinarium.

-l’Homme descend donc, comme l’ensemble des singes


(Macaque, Gibbon, Gorille, Chimpanzé) d’un singe
ancestral commun présentant ces caractères.

-Important !!! cela ne signifie pas que l’ancêtre de


l’Homme était un macaque, un gibbon, un gorille ou une
autre espèce de singe actuel ; mais que son ancêtre
était un singe, qui n’existe plus actuellement (et
depuis des millions d’années) puisque ces
descendants ont évolué, de manière indépendante, par
sélection naturelle, dérive génétique et mutation au
cours du temps.

-L’Homme partage son plus proche ancêtre commun


avec le chimpanzé (doc 3), taux de ressemblance
génétique la plus élevée ; au cours de l’évolution, une
partie de la descendance de cet ancêtre commun a eu
46 chromosomes, une autre partie a eu 48
chromosomes (scission ou fusion du chromosome 2
chez l’Homme)

Bilan :

L’espèce humaine actuelle (Homo sapiens) fait partie du groupe des primates et est plus
particulièrement apparentée aux grands singes avec lesquels elle partage des caractères
morpho-anatomiques et des similitudes génétiques.

C’est avec le chimpanzé qu’elle partage le plus récent ancêtre commun.

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