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Le dimorphisme sexuel est une différence factuelle de taille physique entre les individus de
sexe mâle et femelle d'une même espèce. Cela peut aller dans un sens comme dans un autre.
Par exemple, chez les gorilles, le male est beaucoup plus grand que la femelle. Chez la mante
religieuse, ou dans de nombreuses espèces d'araignées, c'est la femelle qui est plus grande
que le male.
La polygynie (du grec poly = plusieurs, et gyne = la femme) désigne le fait, pour une femelle
d'avoir plusieurs males. Il existe une différence entre un partenaire "social" et "sexuel", mais
c'est aller dans le détail.
La spécialisation modulaire fait référence à une situation où les sujets sont performants pour
une tâche particulière. Par exemple, dans le cours, on a vu que certaines espèces de geais
étaient particulièrement bonnes dans des tâches de mémoire spatiale mais pas dans des
tâches de mémoire ou la caractéristique des stimuli à retenir était la couleur. Ce qui s'explique
en termes de causes ultimes par les contraintes exercées par la sélection naturelle.
La spécialisation cognitive fait référence aux performances générales en mémoire, quelle que
soit la modalité. On a vu par exemple qu'en termes de mémoire de liste, les performances des
pigeons sont moins bonnes que celles des singes qui sont moins bonnes que celles des
humains, bien qu’elles ne soient pas qualitativement différentes. On observe dans tous les cas
un effet de récence qui évolue vers un effet de primauté.
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Si l'échelle est fixe, tous les comportements opérants seront renforcés tous les n essais (n
étant fixe). Si l'échelle est variable, n est une moyenne, l'animal ne sera donc pas toujours
récompensé après un nombre identique de réponses opérantes.
En général, il faut plus de temps pour apprendre en variable mais l'apprentissage résiste plus
longtemps à l'extinction
On considère donc que les chimpanzés qui cassent des noix comme ayant une "culture
animale" suite à un apprentissage social.
Peut-on donc considérer que c'est une cause phylogénétiques de la même façon que certains
corvidés ce sont également adapté et ont "appris" a casser des noix aussi ? Est-ce qu’on peut
dire que les corvidés ont donc aussi une "culture animale" du coup ?
Et donc par analogie peut-on dire que les corvidés ont également un apprentissage social et
une "culture animale" ?
Par contre, on n'observe pas de groupe particulier d'individus d'une espèce donnée qui va
pratiquer ce comportement et d’un autre groupe qui ne le pratiquerait pas. Ce qui ne cadre
pas avec la définition qu'on donne habituellement à la notion de culture animale. En effet, le
comportement semble associé à l'espèce et serait donc lié à l'hérédité et non à
l'apprentissage.
Dans le cas des comportements observés chez les chimpanzés, on observe des variantes
locales du comportement de cassage de noix, ou de pêche aux termites ou d'utilisation de
feuille pour boire et peut être d'autres encore. Ces comportements semblent présents au sein
d'un groupe particulier mais pas au sein de tous les groupes de l'espèce, ce qui plaide plutôt
pour un phénomène "culturel". Ce qui ne veut pas dire que la notion de culture soit limitée aux
primates. Il y a un exemple célèbre chez les mésanges (voir: James Fisher et Robert Hinde, «
The Opening of Milk Bottles by Birds », British Birds, vol. 42, 1949, p. 347–357).
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6. Dans le cadre de la cognition animale, il nous est présenté une observation sur les
mésanges et leurs oisillons. Cette observation amène Tinbergen à formuler l'hypothèse qu'il
existe la formation d'une "image de recherche".
En lisant l'exemple avec les chenilles vertes et les mésanges, j'avoue ne pas comprendre ce
qu'il nous explique comme phénomène (diminution ? augmentation du nombre de chenilles
(=orugas)?, comment elles réagissent au début de l'été? Et pourquoi cela ne peut s'expliquer
par un accroissement soudain de l'abondance de ces chenilles ?). L'observation m'est peu
compréhensible, pouvez-vous reformuler les explications ? (La partie du texte est jointe en
annexe avec ce message normalement )
Le phénomène est le suivant: la part de chenilles vertes dans le régime des oisillons tend à
augmenter progressivement au cours du temps alors que la quantité de chenilles vertes
disponible est stable. Selon L. Tinbergen, cela est dû au fait que la couleur de ces chenilles les
rend moins détectables (plus cryptiques) sur un fond vert (les feuilles sur lesquelles elles se
trouvent). Au cours de la saison, les mésanges apprendraient à les distinguer du fond et donc
leur capacité à s'en nourrir et à en nourrir les oisillons augmenterait avec le temps.
Pour être honnête avec vous, je ne suis pas certain que cela soit la seule explication. En effet, il
faudrait pouvoir déterminer aussi l'évolution de la couleur du feuillage qui pourrait également
augmenter le contraste entre la chenille et la feuille.