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Agriculture intensive

modes divers de production agricole qui impliquent de hauts


niveaux d’intrants et de sortie par unité de surface agricole

L'agriculture intensive est un système de production agricole


fondé sur un accroissement de la production agricole optimisé
par rapport à la disponibilité des facteurs de production (moyens
humains, matériels et surfaces cultivées). Ce rapport entre volume
produit et facteur de production est appelé productivité.

Carte mondiale de la dégradation des sols établie en 2017. Selon le rapport de 2015 de la FAO et l'ITPS (en) sur l'« État des ressources du sol dans le monde », un tiers des terres arables de
la planète sont plus ou moins menacées de disparaître. Les principales menaces [1] qui affectent les sols sont leur érosion (par l'eau, le vent ou le labour)[2] , la perte de carbone organique et
les déséquilibres nutritifs liés principalement au changement d'affectation des sols (urbanisation, défrichement), ainsi qu'à l'intensification de l'agriculture et de la déforestation[3] .
e
Au début du  siècle, le charbon puis le pétrole permettent une mécanisation de l'agriculture : ici le labour d'un champ de luzerne cultivée (Medicago sativa) avec une charrue à disques.

Les élevages (ici de volailles) sont aussi concernés par l'intensification et la concentration, non sans risques écoépidémiologiques notamment liés à la promiscuité d'un grand nombre
d'animaux génétiquement non diversifiés

Vue satellitale de zones circulaire irriguées de culture de maïs, blé et sorgho (ici dans le Kansas dans une zone où l'eau est l'un des facteurs limitants, fin juin 2001)

L'intensification de l'agriculture moderne a été permise par la mécanisation associée au remembrement et par l'utilisation d'intrants (semences, engrais, pesticides).
Cultures intensives de cucurbitacés sous serre (ici en Espagne).

L'agriculture intensive existe dans deux systèmes opposés, l'un


traditionnel, l'autre moderne. En système traditionnel, les
ressources humaines sont nombreuses, la force animale est
souvent employée, la biodiversité est élevée et plusieurs espèces
complémentaires sont parfois cultivées ensemble, mais les
moyens matériels (et souvent les disponibilités foncières) sont
rares : l'intensification agricole y est fondée sur l'investissement
humain maximal par rapport aux autres facteurs de production.
Les impacts environnementaux sont faibles (agriculture extensive
au sens large). En système moderne, la situation est inverse : les
moyens humains sont en grande partie remplacés par des
machines ou robots, l'intensification requiert des investissements
importants et une utilisation accrue d'intrants (engrais, produits
phytosanitaires, matériel agricole, énergie). C'est ce deuxième
système qui est habituellement désigné par l'appellation
« agriculture intensive »[4]. Les caractéristiques (mécanisation,
chimisation, standardisation et augmentation de la taille des
parcelles)[5] de l'intensification de l'agriculture à l’échelle des
parcelles et des paysages[6], expliquent que les impacts
environnementaux y sont plus importants[7],[8].

Agriculture et productivité
En fonction des moyens mobilisés on peut avoir une productivité
physique par unité de main-d'œuvre (UTH, pour unité de travail
humain ou unité travailleur humain)[9] ou une productivité physique
par unité physique ou économique exploitée (productivité par
hectare de surface agricole, par unité de surface dans un bâtiment
d'élevage ou dans une serre, par quantité de capital immobilisé).
En fait, la productivité est une notion inhérente au système
technique utilisé, ce qui impose de le définir préalablement. Ainsi,
à rebours de la productivité des systèmes agricoles intensifs
conventionnels, Michel Griffon[10] met en avant une productivité
qui est le résultat de moyens écologiques mis en œuvre, il
développe dans ce sens l'idée d'« agricultures écologiquement
intensives » fondées sur la mobilisation de technologies ayant
globalement un effet positif sur l'environnement. Dans cette
approche, on pourra consulter aussi l'article Micro-agriculture
biointensive.

La productivité physique ne doit pas être confondue avec la


productivité en valeur fondée sur la valeur de la production
rapportée aux moyens économiques engagés même si les deux
se recoupent et encore moins avec la rentabilité.

En fonction des moyens mis en œuvre et surtout de l'importance


de la main d'œuvre engagée, l'agriculture intensive peut se
rencontrer dans deux systèmes opposés :

l'agriculture traditionnelle d'une part,


l'agriculture moderne d'autre part.

Aux origines de l'intensification : systèmes


agricoles traditionnels et intensification
Un trait essentiel des systèmes agricoles traditionnels et intensifs
est l'importance du travail humain (nombre d'UTH engagées par
unité foncière). La ressource rare est le foncier. La main-d'œuvre
est abondante et/ou faiblement rémunérée. Ceci se traduit par une
productivité élevée du foncier et une productivité faible de l'UTH.

Cas de l'agriculture chinoise

Cette section doit être actualisée.


Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des
événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Raison : Les indications du nombre d'exploitations agricoles et du
nombre de personnes par exploitation en 1957 donnent un
nombre total de travailleurs agricoles plus important que la
population chinoise totale de l'époque.

Le système agricole traditionnel chinois est intensif (forte


productivité par unité foncière), son caractère traditionnel
historique s'exprimant dans l'importance de la main d'œuvre
engagée au sein de très petites ou de microexploitations. En 1957,
on comptait 130 millions d'exploitations familiales, avec en
moyenne 6 personnes et 1,7 hectare par famille. En 1958, elles
furent transformées en 26000 communes populaires, puis, 3 ans
après, en 6 millions d'équipes de production. Après les réformes
engagées en 1978, les paysans ont repris le contrôle de leurs
terres. On estimait en 2003 à 250 millions le nombre
d'exploitations familiales employant, en moyenne, 1,4 personne
sur moins d'un demi-hectare[11].

Ce système est aujourd'hui déstabilisé par l'industrialisation et


l'attractivité urbaine qui en résulte comme cela s'est produit dans
le passé dans les pays développés occidentaux. Parallèlement, on
constate le développement à grande vitesse d'une agriculture
moderne intensive, notamment dans le secteur de l'élevage
industriel (porcs et volailles).

On doit à des travaux de recherche d'économistes et historiens


d'avoir montré l'ancienneté et les conditions de l'émergence de ce
système qui a accompagné et permis une expansion
démographique, en particulier le travail réalisé par Li Bozhong sur
la révolution agricole à l'époque des Tang (618-906) rapporté par
Michel Cartier[12]. À l'inverse d'autres systèmes agricoles
traditionnels, le système agricole chinois n'a jamais été autarcique
mais au contraire fortement inclus dans une économie d'échange
et lié à une multiactivité. Tout cela a contribué à faire de la Chine
la première économie mondiale en termes de PNB jusque vers
1850, position qu'elle est en train de retrouver[11].

Rizières en terrasse des Hani de Honghe, avant plantation, exemple de culture intensive traditionnelle (ici dans le Yunnan en Chine)

Les facteurs principaux de cette intensification agricole ont été :

la priorité aux cultures ;


l'utilisation intensive du fumier ;
le recours massif à l'irrigation.

Les réseaux d'irrigation exigeaient une main d'œuvre très


importante tant pour la construction des ouvrages que pour leur
entretien. Cette intensification découle de ce que la Chine ne
compte que 10,1 % de sa surface en terres arables soit 0,08 ha
par habitant alors que ce pourcentage est 27,8 % en Europe avec
intensive

Elle est mise en œuvre en particulier lorsque le coût du foncier est


particulièrement bas, situation qui peut se rencontrer dans
certains pays. On a dans ce cas une productivité par hectare faible
avec une productivité par UTH élevée. Par exemple :

En productions animales

L'élevage bovin à viande sud américain, au Brésil, en Argentine et


en Uruguay, peut être à la fois extensif (utilisation de grands
espaces herbagers avec une faible charge de bétail à l'hectare,
très peu de mécanisation et d'intrants), et moderne en ce sens
qu'il utilise certains outils zootechniques de l'élevage moderne
(traitements antiparasitaires des animaux, prophylaxies,
contention), avec un faible coût relatif de la main d'œuvre, pour
obtenir les coûts de production de viande bovine les plus bas
sur le marché mondial.
L'élevage bovin laitier néo-zélandais est souvent considéré
comme extensif en ce sens qu'il est essentiellement herbager,
avec très peu d'intrants achetés par comparaison avec les
systèmes laitiers européens et nord américains qui pratiquent
l'intensification fourragère (ensilage de maïs) et le recours aux
concentrés alimentaires, tout en étant très moderne par sa
rationalité, avec encore un faible coût relatif de la main d'œuvre.
En fait la production de l'herbe y est intensive (fertilisation et
irrigation). Dans ce système herbager la maîtrise très poussée
de la traite mécanique des grands troupeaux contribue à une
productivité poussée par unité de main d'œuvre. Au bilan, ce
système laitier livre des produits laitiers au prix le plus
compétitif sur le marché mondial[14].
En productions végétales

Une moisson dans l’immensité des espaces de monoculture céréalière aux États-Unis

Certains systèmes de production, céréaliers notamment,


australiens, nord américains et sud américains, peuvent être à la
fois modernes et partiellement extensifs ou peu intensifs (peu
d'intrants par hectare par rapport aux systèmes européens, pas
d'irrigation), avec une forte mécanisation donc avec une
productivité par hectare moindre, mais avec très peu de main
d'œuvre.

En Australie (céréaliculture moderne et non intensive ou semi


extensive), on produit du blé à raison de 15 à 20 quintaux par
hectare en moyenne mais sur des exploitations de 4000 à
5 000 hectares. En France, dans le Bassin Parisien (céréaliculture
moderne et intensive), on produit 80 à 100 quintaux par hectare
mais sur des exploitations de 150 à 300 hectares pour le
principal[15].

Agriculture moderne intensive

L'agriculture moderne intensive cumule à la fois une productivité


physique élevée du foncier ou des capitaux fixes immobilisés et
une productivité élevée des UTH. C'est en ce sens qu'elle est
parfois qualifiée de productiviste, terme en vogue lors de l'après-
guerre dans les pays totalitaires et occidentaux, mais à
e
connotation parfois péjorative au début du  siècle.
Elle fait appel :

à des équipements achetés apportés par la technique


moderne : machinisme agricole, robots de traite, matériel
d'irrigation et de drainage des sols, de culture sous serre et de
culture hors-sol, etc.,
à des agrofournitures achetées : semences, engrais de synthèse
ou amendements, produits de traitement des cultures, produits
de l'industrie de l'alimentation du bétail, etc.,
à des techniques très diversifiées développées par
l'enseignement technique agricole, par les organismes
techniques de développement agricole et par la Recherche elle-
même (l'INRA, le CEMAGREF, etc. en France), par les services
commerciaux aussi des firmes industrielles.

En maximisant les rendements, l'agriculture intensive permet de


réduire, à production égale, les surfaces cultivées. À titre
d'exemple, en France entre 1989 et 2005, le rendement moyen
toutes céréales est passée de 60 à 70 q/ha, permettant une
augmentation de la production de 11,3 % et une réduction de 2,7 %
du sol consacré à ces cultures, libérant environ 259 000 hectares
de terre[16]. C'est l'augmentation des rendements qui a permis,
depuis l'après-guerre, d'augmenter sensiblement le taux de
boisement du pays, malgré la stérilisation croissante de surfaces
agricoles urbanisées ou imperméabilisées.

Conséquences humaines

En temps de guerre, les affiches de propagande en faveur de l'effort de guerre incluent l'incitation à une intensification de la production agricole ; Affiche du Bureau de la gestion des
urgences. Bureau de l'information de guerre. Direction des opérations nationales. Bureau des services spéciaux. (utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, du 09/03/1943 au 15/09/1945)

e
L'agriculture intensive a permis, au cours du  siècle,
d'augmenter très fortement les rendements et par voie de
conséquence la production agricole, et de diminuer
corrélativement les coûts de production. Les gains de productivité
réalisés ont autorisé la très forte diminution de la population
agricole dans les pays développés (elle ne représente plus que 2 à
3 % de la population active), en répondant aux besoins
alimentaires et de fibre (coton) de la population agricole et non
agricole et en trouvant de nouveaux marchés via l'exportation
massive d'une partie de la production, contribuant parfois à
corriger, en partie au moins, les déséquilibres alimentaires existant
sur la planète, mais parfois en les accentuant en cassant les
marchés locaux non concurrentiels.

La mécanisation et l'intensification de l'agriculture ont fait reculer


la pénibilité du travail des agriculteurs, souvent en augmentant
leurs revenus, mais au prix d'une très forte perte d'emploi agricole.
Dans nombre de situations, cette intensification n'est possible
qu'au travers d'un endettement excessif créant un déséquilibre
financier parfois insurmontable lors d'une baisse des prix de vente
des produits. Il peut en résulter une détérioration profonde, parfois
dramatique, des conditions de vie, dont témoignent les
manifestations récurrentes d'agriculteurs dont certains sont au
bord de la faillite. C'est le cas en particulier dans les filières
d'élevage en 2015 et 2016. Cette situation engendre des
cessations d'activité et donc aussi une réduction de l'emploi
agricole.

L'intensification de l'agriculture datant des années 1960 à 1980 est


aussi connue sous le terme de révolution verte. Elle a assuré la
sécurité alimentaire, tant en quantité qu'en qualité, des pays
développés et a contribué à améliorer l'approvisionnement de
certains pays en voie de développement, notamment l'Inde.

Les pays dits « en voie de développement » n'ont souvent pas pu


bénéficier des avantages ou des richesses espérées permises par
l'agriculture moderne. Les raisons les plus citées en sont des sols
et climat souvent défavorables, l'insuffisance d'eau, de capital
financier, de formation adaptée et dans un certain nombre de pays
de conditions politiques, économiques ou juridiques défavorables,
ou les déséquilibres induits par certaines taxes ou protection de
marchés, ou surtout par les subventions massives données à
l'agriculture industrielle des pays riches.
Agronome procédant à des mesures dans un champ de maïs
Agricultural Research Service, USDA

Conséquences environnementales
Articles connexes : Impact environnemental de l'agriculture et
Surexploitation.

L'agriculture intensive est accusée d'être pratiquée aux dépens des


considérations environnementales et climatiques, d'où son rejet
par un certain nombre de producteurs et de consommateurs, ce à
quoi certains défenseurs de l'intensification arguent que
l'agriculture intensive ne peut atteindre ses objectifs de rendement
qu'en fournissant aux plantes des conditions optimales de
croissance, en compensant la perte de fertilité naturelle du sol par
des intrants remplaçant les éléments exportés. Leurs détracteurs
répondent que le bilan négatif des exportations de matière
organique se traduit par une perte d'humus, que les engrais et les
pesticides contribuent à une dégradation des qualités
pédologiques du sol et que le drainage et l'arrosage ont des
conséquences en amont et en aval (coûts externes) non
compensés.

D'autres enfin notent que certaines agricultures traditionnelles


avaient développé d'autres formes performantes d'intensification,
sans mécanisation ni intrants chimiques, par exemple avec les
rizières traditionnelles, le bocage, l'agrosylviculture ou comme en
Amérique en cultivant de petits champs surélevés dans des zones
inondables (dans la savane guyanaise par exemple[17],[18]), ou en
plantant des haricots grimpants sur les tiges de maïs (double
récolte, la légumineuse enrichissant le sol en azote au profit du
maïs), produisant des récoltes comparables ou dépassant parfois
celles permises par la mécanisation et les intrants chimiques.

Les conséquences de l'intensification de l'agriculture portent


notamment sur de profondes modifications écopaysagères qui
affectent les microclimat et le climat régional et global[19], et en
particulier le cycle et la qualité de l'eau (pollution aux nitrates,
phosphates, antibiotiques,phénomènes d'eutrophisation, de
dystrophisation, pollution par les pesticides), sur la qualité des
sols, en particulier sur la microfaune et la fonge édaphiques et sur
la qualité de l'air (émission de gaz à effets de serre)[20]. Certains
groupes d'espèces-clés ou « espèces ingénieur » (vers de terre par
exemple) influent sur les principaux processus écologiques du sol.
Ils sont considérés par les agronomes comme des éléments
essentiels de la diversité des communautés, laquelle est un
facteur de stabilisation. Beaucoup de groupes-clés trouvés dans
les sol (bactériens et de champignons mycorhiziens notamment)
peuvent se connecter aux plantes (au moins 90 % des familles de
plantes terrestres sont concernées) via des associations
mycorhiziennes à arbuscules et jouer des synergies essentielles
pour la survie et la productivité des plantes, contribuant à former
un réseau écologique essentiellement souterrain étendu dans les
sols, particulièrement riche en forêt, et que certains biologistes
ont nommé le wood-wide web (en référence au « World wide
web »). Beaucoup de champignons mycorhiziens sont
soupçonnées d'avoir une large gamme d'hôtes. Les études faites
sur les sols arables montrent cependant que la diversité en
champignons mycorhiziens y est « extrêmement faible par rapport
aux sols forestiers »[21].
L'association Greenpeace avertit que le système d’élevage intensif
et la surconsommation de viande en Europe provoque la
déforestation de certaines régions d'Amérique du Sud, en
particulier au Brésil et en Argentine, les importations de soja étant
toujours plus importantes[22].

Notes et références
1. Ce rapport identifie d'autres menaces : salinisation et
sodification, perte de la biodiversité, contamination,
acidification, compaction, inondations, imperméabilisation des
sols et occupation des terres. Cf (en) Orgiazzi, A., Bardgett, R.D.,
Barrios, E., Behan-Pelletier, V., Briones, M.J.I., et al (eds.). 2016.
Global Soil Biodiversity Atlas. European Commission,
Publications Office of the European Union, Luxembourg
2. L'érosion emporte de 12 à 15 milliards de tonnes de couche
superficielle par hectare et par an, soit 0,8 à 1 mm/an. 11 %
des sols en sont victimes et 80 % des surfaces agricoles
mondiales sont sujettes à une érosion forte : les taux estimés
d'érosion des sols dans les terres arables ou intensivement
pâturées sont 100 à 1 000 fois plus élevés que les taux
d'érosion naturelle et nettement supérieurs aux taux de
formation des sols. Cf (en) Montgomery, D. 2007. Soil erosion
and agricultural sustainability. Proceedings of the National
Academy of Sciences 104: 13268- 13272.
3. [PDF] Rapport Status of the World's Soil Resources (https://www.f
ao.org/3/i5199e/I5199E.pdf)  [archive] publié en décembre
2015 à l'occasion de la clôture de l'Année internationale des
sols  (en)

4. Jeanne Grosclaude, Sécurité et risques alimentaires, Volumes


856 à 857, Problèmes politiques et sociaux, La Documentation
française, 2001 citation sur le site de la commission de
l'éthique de la science et de la technologie (http://www2.ethiqu
e.gouv.qc.ca/OGM/html/types_agriculture.html)  [archive]
5. Raccourcissement des rotations culturales, monoculture de
variétés à haut rendement qui réduit la diversité des espèces
cultivées, apport croissant d'engrais minéraux et de pesticides,
motorisation et mécanisation à grande échelle, augmentation
des surfaces cultivées en OGM, de la profondeur des labours…
. (en) Teja Tscharntke et al, « Landscape perspectives on
agricultural intensification and biodiversity – ecosystem
service management », Ecology Letters, vol. 8, no 8, 2005,
p. 857–874
(DOI 10.1111/j.1461-0248.2005.00782.x (https://dx.doi.org/10.111
).
7. Matson P.A, Parton W.J, Power A.G & Swift M. (1997)
Agricultural intensification and ecosystem properties. Science
277, 504–509 .
. Wezel A et al. (2014) Agroecological practices for sustainable
agriculture. A review. Agron. Sustain. Dev. 34, 1–2.
9. « Unité standard de travail humain permettant d'évaluer
l'importance de la main-d'œuvre utilisée dans une exploitation
agricole. Une UTH correspond au travail fourni par une
personne à capacité normale de travail, occupée à temps
complet sur l'exploitation pendant une année ». Cf Le mot
juste : 250 termes et expressions pour analyser les résultats
de gestion des exploitations agricoles, Educagri Editions, 1998,
p. 31
10. Michel Griffon, Pour des agricultures écologiquement
intensives des territoires à haute valeur environnementale et
de nouvelles politiques agricoles, La Tour-d'Aigues (Vaucluse,
Éd. de l'Aube, coll. « Monde en cours », 2010, 143 p.
(ISBN 978-2-815-90029-4,
BNF 42171399 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42171399b.p
)
11. Angus Maddison, L'économie chinoise : une perspective
historique, Paris, OCDE, coll. « Études du Centre de
Développement », 2007, 2e éd., 217 p.
(ISBN 978-9-264-03764-9,
OCLC 845521985 (https://worldcat.org/fr/title/845521985) )
12. Michel Cartier : Aux origines de l'agriculture du Bas Yangzi,
Annales, Économie, Sociétés, Civilisation, 1991, 46, 5,
p. 1009-1019 (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescri
pt/article/ahess_0395-
2649_1991_num_46_5_278994)  [archive].
13. Jean Chombart de Lauwe : Nouvelle Gestion des exploitations
agricoles (avec J. Poitevin et J.C. Tirel), Paris, Dunod, 1963
14. Jean-Luc Reuillon (IE) Les coûts de production du lait dans le
monde in Vivre du lait no 6 - Résultats économiques et coûts
de production, 3 février 2010 (http://www.inst-elevage.asso.fr/
html1/spip.php?article18279)  [archive]
15. Jean-Paul Charvet L’agriculture peut-elle nourrir le monde ?
2009 (http://www.cafe-geo.net/article.php3?
id_article=1538)  [archive]
1 . Agreste, statistique agricole annuelle, Céréales, oléagineux,
protéagineux 1989-2005 définitif, 2006 semi-définitif, données
disponibles en ligne
17. [communiqué CNRS intitulé S'inspirer des techniques agricoles
passées : exemple d'un écosystème « durable » en Guyane] ;
Paris, 12 avril 2010
1 . Doyle McKey, Stéphen Rostain, José Iriarte, Bruno Glaser, Jago
Jonathan Birk, Irene Holst & Delphine Renard ; Pre-Columbian
agricultural landscapes, ecosystem engineers, and self-
organized patchiness in Amazonia ; Proceedings of the
National Academy of Sciences of the USA. (Résumé (http://ww
w.pnas.org/content/early/2010/04/07/0908925107.abstract)  
[archive]) 2010.
19. Alter R.E, Douglas H.C, Winter J.M & Eltahir E.A (2018)
Twentieth century regional climate change during the summer
in the central United States attributed to agricultural
intensification (http://eltahir.mit.edu/wp-content/uploads/201
8/02/Alter18.pdf)  [archive]. Geophysical Research Letters,
45(3), 1586-1594.
20. Jérôme Henriques, « Les dégâts environnementaux de
l'agriculture intensive », Médiapart, 21 octobre 2015 (lire en
ligne (https://blogs.mediapart.fr/edition/la-mort-est-dans-le-pr
e/article/211015/les-degats-environnementaux-de-lagriculture
-intensive)  [archive])
21. T. Helgason, T. J. Daniell, R. Husband, A. H. Fitter & J. P. W.
Young, Ploughing up the wood-wide web ?, Nature, Scientific
Correspondence Nature 394, 431 (30 July 1998) ;
Doi:10.1038/28764 (Résumé (http://www.nature.com/nature/j
ournal/v394/n6692/abs/394431a0.html)  [archive])
22. « Déforestation : Greenpeace dénonce une Europe "mordue
de viande" dépendante du soja OGM brésilien » (https://www.l
ci.fr/planete/deforestation-greenpeace-denonce-une-europe-m
ordue-de-viande-dependante-du-soja-ogm-bresilien-pour-l-elev
age-intensif-2123756.html)  [archive], sur LCI (consulté le
13 juin 2019)

Voir aussi

Bibliographie

Marcel Mazoyer et Laurence Roudart, Histoire des agricultures


du monde : du néolithique à la crise contemporaine, Paris,
Éditions du Seuil, coll. « Histoire » (no H307), 2002, 705 p.
(ISBN 2-020-53061-9 et 978-2-020-53061-3,
BNF 38838611 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38838611q.pu
)
Alter, R. E., Douglas, H. C., Winter, J. M., & Eltahir, E. A. (2018).
Twentieth century regional climate change during the summer in
the central United States attributed to agricultural intensification
(http://eltahir.mit.edu/wp-
content/uploads/2018/02/Alter18.pdf)  [archive]. Geophysical
Research Letters, 45(3), 1586-1594.

Articles connexes

Industrie agroalimentaire
Micro-agriculture biointensive
Agriculture paysanne
Élevage intensif
Élevage en batterie
Élevage extensif
Agriculture extensive
Développement agricole
INRA
Impact environnemental de l'agriculture
Surexploitation
Liens externes

The Meatrix : Site critique de l'agriculture industrielle (http://ww


w.themeatrix.com/french)  [archive]

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