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Introduction :
L’oléiculture dans le monde :
L'oléiculture, c'est l'art de cultiver les oliviers et de produire de l'huile d'olive. C'est une
pratique qui remonte à des milliers d'années et qui est répandue dans de nombreux pays à
travers le monde. Les oliviers sont souvent cultivés dans des régions au climat méditerranéen,
comme l'Espagne, l'Italie, la Grèce, mais on les trouve également dans d'autres pays comme la
Tunisie, le Maroc, la Turquie et même aux États-Unis. L'huile d'olive produite à partir des
olives est très appréciée pour sa saveur et ses bienfaits pour la santé. Elle est utilisée dans de
nombreuses cuisines et est un ingrédient clé de la fameuse diète méditerranéenne.
L'oléiculture a donc un impact important sur l'économie, la culture et la gastronomie de ces
régions.
Fig 1 Photo. : Olivier de Laperrine dans l’oued Idikel (Taessa, Ahaggar). (F. Abdoun, 2008).
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Cet arbre présente des propriétés médicinales, son huile est sédative, cholagogue et diminue le
risque de maladies cardio-vasculaires ; quant aux feuilles, elles sont diurétiques, fébrifuges et
sont utilisées contre le diabète et l’hypertension (Pierre & Lis 1992). Dans l’antiquité, l’huile
d’olive avait de nombreux usage : elle servait à l’éclairage, aux soins des corps ; dans la
Grèce homérique, on enduisait d’huile les statues.
L’extension de l’olivier est fortement liée aux migrations humaines. Introduit au nouveau
monde, il est devenu invasif en Australie et en Californie. Pour mieux comprendre l’histoire
de cet arbre, plusieurs disciplines (botanique, génétique, paléoécologie, archéologie) sont
mises à contribution.
Variété :Koroneik,Conservolia,Kalamata,Mastoi
Variété Al-zeiti,Al-sorani,Al-doebly : cultivés en dis. Cultivés en Grèce .
Syrie. Utilisation :huile
+table ,distribution :405000 hectares Distribution :630800 hectar
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Importance de l’oléiculture dans le monde :
L'olivier est aujourd'hui cultivé dans toutes les régions du globe se situant entre les latitudes
30° et 45° des deux hémisphères, des Amériques (Californie, Mexique, Brésil, Argentine,
Chili), en Australie et jusqu'en Chine, en passant par le Japon et l'Afrique du Sud. On compte
actuellement plus de 900 Millionsd'oliviers cultivés à travers le monde mais le bassin
méditerranéen est resté sa terre de prédilection, avec près de 95 % d’oliviers cultivés (COI,
2013).
La culture de l’olivier est répartie sur les cinq continents mais, selon BRETON et
BERVILLE, (2012) cinq pays traditionnellement dominent la culture de l’olivier :
- Espagne : 250 Millions d’arbres
- Italie : 185 Millions d’arbres
- Grèce : 150 Millions d’arbres
- Turquie : 82 Millions d’arbres
- Tunisie : 66 Millions d’arbres
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Production internationale de l’huile d’olive :
En matière de production, les pays membres du COI sont en tête, qui produiront à eux seuls
2 834 000 t, soit 93,4 % du total mondial, au cours de la campagne agricole 2020/21. La
production européenne devrait s'établir à 2 057 000 t, en hausse de 7 % par rapport à l'année
précédente. En tête du groupe de l'UE se trouve l'Espagne, qui devrait enregistrer une
augmentation de 24,4 %, avec une production estimée à 1 400 000 t. Viennent ensuite l'Italie
avec 270 000 t (-26,2 %), la Grèce avec 270 000 t (-1,8 %) et le Portugal avec 100 000 t (-
28,8 %).
La production des autres pays membres devrait s'élever à 777 000 t (-32,4%). En Tunisie, la
production devrait atteindre environ 140 000 t (-68,2%), suivie par la Turquie avec 210 000 t
(-8,7%), le Maroc avec 160 000 t (+10,3%) et l'Algérie avec 90 000 t (-28,7%). %).
200 000 t supplémentaires sont attendues en provenance de pays non encore membres, à
savoir la Syrie, l'Australie et le Chili.
IMPORTATION 2020/2021
En maillot jaune pour les importations se
trouvent les États-Unis avec 33 % du
produit total importé au cours de la
campagne 2020/21. Viennent ensuite l'UE
avec 21 %, le Brésil avec 9 %, le Japon avec
6 %, le Canada avec 5 %, la Chine avec 4 %
et l'Australie avec 3 %, le Mexique et la
Russie avec 2 % et d'autres pays avec 15 %.
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L’oléiculture en Algérie :
Réparation géographique :
En Algérie, l’oléiculture occupe la première place, en superficie, par rapport aux autres
cultures fruitières algériennes, avant le figuier, le dattier et les agrumes, soit 33 % des 865 000
hectares de la superficie arboricole nationale (DSA.T-O 2013).
L’olivier (Oleaeuropea L), occupe une superficie de 348 196 hectares (DSA.T-O 2014).
La répartition géographique de ce patrimoine fait ressortir 04 zones oléicoles importantes :
1. La zone de l’Ouest, caractérisée par des terres plaines, irriguées ; représente 19%
du verger oléicole national, répartie en 05 wilayas qui sont : Tlemcen, Ain
Timouchent, Mascara, Sidi Belabes et Relizane.
2. La zone centrale c’est la plus importante, elle représente 56% du verger oléicole
national, répartie entre les wilayas d’Ain Defla, Blida, Boumerdes, TiziOuzou,
Bouira, Bejaia, Bordj Bou Arreridj et Sétif. Bouira, Bejaia et Tizi-ouzou détiennent à
elles seules prés de 44% de la superficie oléicole nationale.
3. La zone de l’Est, représente 23% du verger oléicole national, répartie entre les
wilayas de Jijel, Skikda, Mila et Guelma.
4. La zone du Sud, représente 2% du verger oléicole national, repartie entre Biskra et El
Oued. Actuellement, cette aire de culture a nettement augmenté par la mise en place
d’un programme national pour le développement de l’oléiculture intensive dans les
zones steppiques, présahariennes et sahariennes (Msila, Adrar, Ghardaïa…etc) (figure
02) en vue d’augmenter les productions et de minimiser les importations d’huiles
végétales.(AHMIM 2006 in Bakhouche. et Chehbeur, 2008).
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Tableau 2 :Principales variétés d’olivier cultivées en Algérie(MENDIL, 2009).
L'oléiculture joue un rôle très important en Algérie. Le pays est l'un des plus grands
producteurs d'huile d'olive au monde. Les oliveraies couvrent de vastes étendues de terres, et
la culture de l'olivier a une longue histoire en Algérie. Les olives et l'huile d'olive sont des
éléments essentiels de la cuisine et de la culture algérienne. Elles sont utilisées dans de
nombreux plats traditionnels et sont également exportées vers d'autres pays. L'oléiculture
contribue donc à l'économie et à l'identité culturelle de l'Algérie.
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Chapitre 2 : caractéristiques de l’olivier
1_Système et classification botanique de l’olivier :
L'olivier, connu scientifiquement sous le nom d'Olea europaea, appartient à la famille des
Oleaceae. C'est un arbre à feuilles persistantes qui peut atteindre une hauteur de 10 à 15
mètres. Sur le plan systématique, l'olivier est classé dans le règne des Plantes, la division des
Magnoliophyta, la classe des Magnoliopsida, l'ordre des Lamiales et la famille des Oleaceae.
C'est une plante très appréciée pour ses fruits, les olives, et pour l'huile d'olive qu'on en
extrait.
2_ Caractéristiques d’olivier :
Caractéristiques morphologiques :
Les caractéristiques morphologiques se sont les arbres, les feuilles, les fleurs, les fruits et les
endophytes.
L’olivier est un arbre de taille moyenne, compris entre 4 et 8m de hauteur selon les variétés, il
est qualifié de séculaire, sa longévité et sa productivité dépassant une centaine d’années.
(Villemeur et al., 1997).
Selon Argenson et al., (1999), l’arbre a un feuillage persistant. L’olivier, présente une cime
arrondie avec des rameaux étalés très nombreux, enchevêtres les uns dans les autres, plus ou
moins épineux ou inermes. Les dimensions et les formes varient avec les conditions
climatiques, l’exposition, la fertilité du sol et les variétés.
● le système racinaire
● le système aérien
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Le tronc : C’est le principal support de l’arbre, reliant les racines aux charpentières. Il est
droit, souvent fissuré, avec une écorce grise et à croissance lente (Chiez, 1982).
Selon Loussert et Brousse (1978), sur les jeunes arbres, le tronc est droit et circulaire, et à
mesure de son vieillissement, il se déforme en donnant naissance à des cordes qui sont des
zones successives de dépressions lui donnant un aspect tourmenté, caractéristique de l’olivier.
La hauteur du tronc varie d’une zone de culture à une autre, selon la conduite adoptée. En
Algérie, les nouveaux vergers sont conduits suivant le système du gobelet, à partir d’un tronc
de 0.40 à 0.60m de haut. Par contre en Kabylie, la variété Chemlal était traditionnellement
conduite sur un tronc élevé à 2 ou 3m de hauteur.
Elles prennent naissance sur le tronc. C’est au moment des premières tailles de formation
qu’elles commencent leur développement (Loussert et Brousse, 1978).
Ce sont des ramifications de second ordre qui se développent sur les branches mères.
Ces branches sous-mères porteront des rameaux feuillés et des rameaux fructifères.
Le port de l’arbre dépend de la croissance de l’ensemble de ces rameaux, c’est un caractère
variétal, qui peut être soit érigé, soit pendant ou pleureur (Loussert et Brousse, 1978).
La frondaison :
C’est l’ensemble du feuillage. De forme oblongue ou ovale lancéolée, la feuille est simple,
entière, dénuée de stipules, avec une durée de vie de trois ans. Le pétiole est court, le limbe
est glabre sur la surface supérieure, lancéolée se terminant par un mucron. Cette dernière est
luisante et coriace, de couleur vert foncée. La face inférieure présente un aspect argenté
consécutif à la présence de poils tecteur.
Les éléments minéraux, essentiellement, les éléments majeurs (N, P, K) sont nécessaires à la
réalisation du cycle de vie du végétal, leurs carences entraînent des symptômes spécifiques
sur les feuilles (Meyer et al., 2004).
Le Potassium (K) revêt une importance majeure chez l’olivier. Son rôle fondamental est de
promouvoir l’accumulation de réserves sous forme d’amidon et améliore l’activité
photosynthétique. Sa déficience débute par une chlorose apicale de la feuille, la décoloration
progresse vers la base et confère au limbe une coloration bronzée (Yakoub-Bougdal, 2005).
(Fig. a).
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Ces manifestations foliaires apparaissent généralement à l’automne ou en hiver.
La chlorose apicale pourrait être confondue avec une carence en Bore (B), (Fig. b), mais
celle-ci n’affecte que l’extrémité de la feuille.
Le phosphore (P) intervient au niveau de la construction des membranes cellulaires, il
participe à la formation des composés intermédiaires du métabolisme, aux
transferts d’énergie, à la synthèse des constituants génétiques du noyau a- Carence en
(ADN et ARN) au développement des tissus méristématiques. La carence potassium.
s’exprime d’abord par une coloration vert sombre et une chlorose du
sommet du limbe qui s’étendra vers le bas à partir des bords de la feuille
(Fig. c) (Yakoub-Bougdal, 2005). b- Carence en bore
L’azote (N) est nécessaire à la formation des protéines intervenant dans la
construction de la plante. Il intervient dans la croissance végétative, et dans
la formation des fleurs et des fruits. Les carences en azote se manifestent par c- Carence en
une chlorose plus ou moins poussée des feuilles qui peuvent chuter, par une phosphore
réduction globale de la croissance, par une diminution de la floraison, de la
fructification et de la récolte (Fig. d) (Yakoub-Bougdal, 2005
d- Carence en azote
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Les rameaux fructifères
Ce sont des rameaux dont la croissance s’est poursuivie tout au long du printemps et de
l’automne de l’année précédente, ils portent les fleurs puis les fruits (Fig. 3 et 4).
Leur longueur est de l’ordre de quelques centimètres suivant la vigueur de l’arbre et de la
variété Loussert et Brousse, 1978).
Les inflorescences sont constituées par des grappes longues pouvant comporter de 4 à 6
ramifications secondaires (Fig.8).
Le nombre de fleurs est variable en fonction de la position de la grappe sur le rameau.
(Ouksili, 1983). Les fleurs sont régulières, constituées de 4 sépales soudées, 4 pétales
soudées, 2 étamines et 2 carpelles (Fig.9). La fleur d’olivier a été observée par Loussert et
Brousse, 1978 (Fig. 7).
La formule florale est : 4 (S) + 4 (P) + 2E + 2C
Fig. 8. Grappes florales de l’olivier var. Fig.9. Fleurs de l’olivier var. Chemlal
Chemlal. (Original) (Original)
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Le fruit de la Chemlal (l’olive)
Le fruit est une drupe charnue, ellipsoïde, d’abord verts, puis noire en mûrissent, à mésocarpe
charnu et endocarpe ligneux (Chiez, 1982). Sa forme est très variable selon les variétés. Son
diamètre est compris entre 1 et 3cm.
L’épicarpe reste très attaché au mésocarpe (ou pulpe). A maturation l’épicarpe passe de la
couleur vert tendre (olive verte), à la couleur violette ou rouge (olive tournante), puis à la
coloration noirâtre (olive noire).
L’endocarpe est constitué par un noyau fusiforme, très dur, protégeant une seule graine à
albumen cellulaire : l’amandon. Ce noyau est de forme très variable, selon les variétés.
(Loussert et Brousse, 1978) (Fig.11 et 12)
Selon Fontanazza (1988), les différents constituants du fruit par rapport au poids total est la
suivante :
Epicarpe : 1.5 à 2% ;
Mésocarpe : 65 à 83% ;
Endocarpe : 13 à 30% ;
L’huile : 15 à 30% ;
L’eau dans la pulpe : 25 à 60%.
Caractéristiques physiologiques :
Cycle de développement :
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Fig 13: Cycle de développement de l’olivier
Au cours de son cycle annuel de développement, l’olivier passe par les phases suivantes : (Anonyme,
2003) :
La période la plus intense du cycle annuel se déroule de mars à juin. Au cours de cette phase,
les besoins en eau et en nutriments de l’arbre sont les plus intenses.
Le déroulement du cycle végétatif de l’olivier est en étroite relation avec les conditions
climatiques de son aire d’adaptation. Les stades repères de l’olivier sont, selon Loussert et
Brousse (1978), résumés comme suit (Fig.14)
Stade A : stade hivernal, le bourgeon terminal et les axillaires sont au repos végétatif.
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Stade F : début de floraison, les premières fleurs s’épanouissent après que leurs
corolles soient passées du vert au blanc.
Stade F1 : pleine floraison, la majorité des fleurs sont épanouies.
Stade G : chute des pétales ; les pétales brunissent, se séparent du calice. Ils
peuvent subsister un certain temps au sein de la grappe florale.
Stade H : nouaison, les jeunes fruits apparaissent mais dépassent peu la cupule
formée par le calice.
Stade I : grossissement des fruits (1er stade), les fruits grossissent pour atteindre
la taille d’un grain de blé.
Stade I1 : grossissement des fruits (2ème stade), les fruits les plus développés
Atteignent 8 à 10mm de long avec un début de lignification des noyaux.
6- Alternance
L’alternance est un phénomène physiologique très répandu chez les arbres fruitiers. Au sein
d’une même espèce, certains cultivars sont très alternants, d’autres le sont moins ou pas du
tout. De même, on note que cette alternance est le plus souvent bisannuelle, mais pour
certaines espèces, elle peut être pluriannuelle (Loussert et Brousse, 1978).
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3.Phénomènes de stérilité et d'incompatibilité
Phénomène de stérilité
Parmi les caractéristiques variétales à rechercher, afin d'assurer une production régulière, on
peut citer la bonne fertilité de l’ovaire et l'auto fertilité de la variété (SAOUDI et al., 1981).
Stérilité mâle
C'est un phénomène physiologique qui se traduit par des aberrations ou des déviations dans le
programme qui conduit à la formation des microspores et les rend incapables, en partie ou
dans leur totalité, à jouer leur rôle. C'est le cas des cultivars: Chemlal, Lucques, Olivère et
Picholine (MUSHO, 1981; in BENTTAYER, 1991).
La connaissance des variétés mâles stériles permet de déterminer la nécessité de la présence
de pollinisateurs dans le verger.
Avortement de l'ovaire
L'avortement du pistil chez l'olivier est un mécanisme qui affecte l'organe reproducteur
femelle (pistil) et se traduit par une dégénérescence complète ou partielle de ses différents
compartiments (stigmates, style, ovaire). Ce mécanisme est tellement fréquent chez l'olivier
que cette espèce est considérée comme andro-hermaphrodite par plusieurs chercheurs.
(BENTTAYEB, 1991).OUKSILI (1983) indique que le taux d'avortement est plus élevé chez
les variétés à huile que chez les variétés de table, la période la plus critique pour l'avortement
de l'ovaire coïncide avec la croissance des inflorescences. Dans le même contexte, OUKSILI
(1983) a pu vérifier que les fleurs situées sur les extrémités des axes de l'inflorescence sont
plus fertiles que les autres.
Les températures élevées ont une incidence positive sur le taux d'avortement comme le
signalent BADR et HARTMANN (1971; in FERNANDEZ-ESCOBAR, 1993).
Phénomènes d'incompatibilité
Elle n'est pas causée par le pollen car il est viable, mais par un obstacle qui agit sur les
interactions entre le pistil et le pollen (BENTTAYEB, 1991),
Selon l'origine respective des ovules et des grains de pollen, plusieurs possibilités peuvent
exister.
Variétés auto-compatibles
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Ce sont des variétés chez lesquelles la fécondation des ovules d'une fleur peut être assurée par
le pollen de la même fleur ou par celui de la même variété.
Variétés auto-incompatibles
L'incompatibilité se produit entre le pollen et le stigmate d'une même fleur ou d'une même
variété.
Variétés inter-compatibles
Le pollen d'une variété A est capable de féconder les ovules d'une variété B. D’après
OUKSILI (1983), les variétés Azaradj et Frontoio peuvent être considérées comme de bons
pollinisateurs pour la variété Chemlal
Variété inter-incompatibles:
Le pollen d'une variété A est incapable de féconder les ovules d'une variété B. OUKSILI
(1983) signale que chez l’olivier ,l'Auto-incompatibilité est beaucoup plus fréquente que
Linter-incompatibilité.
4-L'alternance de la production
L'olivier est une espèce fruitière qui est incapable de maintenir régulier de fruits satisfaisants
Il est affecté par un mécanisme complexe dont l'action se traduit par une variation de la
production dans le temps.
D'après POLI (1980, in OUKSILI, 2003), le phénomène d'alternance peut être expliqué
comme suit
Le cycle biologique de l'olivier se déroule sur deux années
La première année est caractérisée par la croissance des rameaux qui restent
entièrement végétatifs. Cette croissance végétative se déroule sur deux vagues
(printemps et automne).
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Par conséquent, au cours de la même année, l'olivier est le siège de deux cycles biologiques
consécutifs qui concernent principalement deux périodes:
Fin d'été et en automne: fin de la croissance des fruits et maturation (fin de cycle n),
deuxième vague de croissance végétative (fin de la première partie de cycle n+1)
Cet examen rapide du cycle biologique montre que l'activité intense est très concentrée dans
le temps.
L'année de l'alternance est considérée d'un point de vue nutritif comme une année de repos
permettant à l'arbre de rétablir son équilibre nutritif (FERNANDEZ, 1959; in BOUKELLAL
et TLILI, 1991)
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