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Production Végétale
L’arboriculture
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
1. Introduction
diverses formes:
Il existe environ 140 variétés mentionnées dans le Catalogue Mondial des variétés.
a double fin, l’huile et la conserve, cependant d’autres variétés plus performantes ont été
développés.
deux clones : la Menara et Haouzia, variétés à double fin au niveau des zones irriguées,
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
3. Cycle végétatif et productif de l'olivier
Au cours de son cycle annuel de développement, l’olivier passe par des phases suivantes:
1. Janvier, Février: induction; initiation et différentiation florale;
2. Courant Mars: croissance et développement des inflorescences à l’aisselle des feuilles que
portent les rameaux de l’année précédente;
3. Avril: pleine floraison;
4. Fin Avril-début Mai: fécondation et nouaison des fruits;
5. Juin: début de développement et grossissement des fruits;
6. Septembre: véraison (début du changement de couleur)
7. Octobre: maturation du fruit et son enrichissement en huile
8. Mi-Novembre à Janvier: récolte des fruits
La période la plus intense du cycle annuel se déroule de Mars à Juin. Au cours de cette phase,
les besoins en eau et en nutriments de l’arbre sont les plus intenses. 5
Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
4. Exigences pédo-climatiques
a. Température, pluviométrie, vent et la lumière
L'olivier résiste jusqu'à -8 à -10°C en repos végétatif hivernal. Mais à 0 à -1°C, les dégâts peuvent
être très importants sur la floraison. A 35-38°C, la croissance végétative s'arrête et à 40°C et plus,
des brûlures endommagent l'appareil foliacé, surtout si l'irrigation est insuffisante.
Avec 600 mm de pluie bien répartis, l'olivier végète et produit normalement. Entre 450 et 600 mm,
la production est possible à condition que les capacités de rétention en eau du sol soient suffisantes
(sol profond argilo-limoneux). Avec une pluviométrie inférieure à 200 mm, l'oléiculture est
économiquement non rentable.
Les vents chauds au cours de la floraison, les brouillards et les fortes hygrométries, la grêle et les
gelées printanières sont autant de facteurs défavorables à la floraison et à la fructification.
L'olivier étant exigeant en lumière, l'insolation est à considérer dans le choix de l'orientation des
arbres, la densité de plantation et les tailles d'éclaircie.
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
4. Exigences pédo-climatiques
b. Le sol
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
5. Les techniques de culture
a. Multiplication, plantation et entretien de la culture
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
5. Les techniques de culture
a. Multiplication, plantation et entretien de la culture
Dans certaines zones où les précipitations sont de 450 à 650 mm/an, les apports
d'eau en gravitaire sont estimés à 6000 à 8500 m³/ha/an entre Mars et Septembre.
volume d'eau apporté est de 3200 m³/ha/an (capillaire d'un débit de 4 l/heure avec 4
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
5. Les techniques de culture
c. Taille
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
5. Les techniques de culture
c. Taille
cette taille aussi, le rapport feuilles/bois est maintenu le plus élevé possible et l'air doit
circuler dans toute la frondaison sans rencontrer de zones à feuillage trop dense.
La taille de régénération : s'applique à des arbres qui ont été abandonnés sans taille ni
soins depuis une longue période. Elle fait apparaître de nouvelles branches et rend la
Mouches de l'olive
(Dacus oleae)
Teigne de l'olivier
(Prays oleae)
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
6. Les maladies
2. Champignons
L'Œil de paon
(Cycloconium oleaginum)
La Verticilliose
(Verticillium dahliae)
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
6. Les maladies
2. Champignons
Fumagine:
noir de l'olivier
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Chapitre IV : L’arboriculture
III. L’olivier
6. Les maladies
3. Bactéries
Xylella fastidiosa
Bactériose:
Pseudomonas savastanoï
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
1. Introduction
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
1. Introduction
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
1. Introduction
naturel, sain et local qui pourrait être utilisé efficacement comme substitut ou
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
1. Introduction
La graine (ou gomme de caroube) est composée de trois éléments structurels distincts :
la cuticule (15-30 %), l’endosperme (42-60 %) et le germe (19-25 %).
L’endosperme est la fraction de la graine la plus appréciée sur le marché. Après broyage,
il est commercialisé sous forme de “gomme de caroube”. Il est utilisé comme additif
alimentaire naturel, également appelé E-410.
La gomme de caroube est utilisée dans une large gamme de produits alimentaires
comme agent épaississant, liant, gélifiant ou dispersant. Il s’agit d’un produit de base
utilisé par l’industrie alimentaire pour la fabrication d’un grand nombre de produits
(glaces, soupes, sauces, produits de boulangerie, etc.).
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
2. Exigences pédo-climatiques
L'arbre est dit thermophile car il exige un été chaud et sec notamment pour
fructifier mais il peut survivre en climat doux et abrité. Il tolère bien entendu la
sécheresse.
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
3. Les techniques de culture
a. Taille
Le caroubier n’est pas très exigeant en matière de taille, contrairement aux autres arbres
fruitiers, qui nécessitent une taille annuelle. Ceci est principalement dû au fait que sa
fructification a lieu sur du vieux bois, âgé de plus de trois ans.
Une légère taille de formation est toutefois recommandée pendant les premières années, afin
d’avancer l’entrée en production.
Chez certaines variétés peu ramifiées, les pousses terminales doivent être pincées pour induire
la ramification.
Chez les arbres matures, l’élagage (coupe des branches mortes) est généralement effectué tous
les 3-4 ans, en éclaircissant et en supprimant les branches sèches à l’intérieur de la canopée,
favorisant ainsi la pénétration de la lumière et régulant la récolte annuelle.
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
3. Les techniques de culture
b. Sol
système racinaire dans les couches les plus fertiles du sol. Trois ou quatre
mauvaises herbes.
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
3. Les techniques de culture
c. Irrigation
Dans les pays producteurs de caroubier, les nouvelles plantations sont souvent irriguées à l’aide
du système de goutte à goutte.
Dans les jeunes plantations, il est recommandé de faire une irrigation de soutien pour favoriser
la croissance végétative et l’entrée en production.
Pour les arbres adultes les doses doivent tenir compte du volume de leur couronne et de leur
niveau de récolte.
L’irrigation doit se faire de préférence entre les mois d’avril et de juillet.
En effet, deux processus phénologiques importants ont lieu pendant cette période : l’induction
florale et la croissance-maturation des fruits. Une bonne gestion de l’irrigation permettra
d’avoir un développement végétatif important, un rendement accru et un poids de fruit élevé.
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Chapitre IV : L’arboriculture
IV. Caroubier
3. Les techniques de culture
c. Fertilisation
Dans les plantations commerciales avec des rendements moyens d’environ 50-
100 kg/arbre, on recommande des doses approximatives par hectare d’environ 50
kg de N, 20 kg de P2O5 et 50 kg de K2O.
L’azote est épandu principalement entre le printemps et le début de l’automne.
Le potassium doit être appliqué entre fin mai et juin pour améliorer la qualité des
fruits.
Il est aussi important d’effectuer des analyses du sol et du feuillage pour mieux
ajuster le plan de fertilisation.
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
1. Introduction
variétés. 27
Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
1. Introduction
profession dynamique.
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
1. Introduction
- le jus de pomme,
- vinaigre, et autres.
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
2. Variétés de pommier
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
3. Exigences pédo-climatiques
a. Exigences climatiques
Le pommier est une espèce des zones tempérées, il nécessite une longue période de
repos végétatif pour satisfaire ses besoins en froid qui sont de l'ordre de 800 à 1600
heures inférieures à 7,2°C.
L'espèce peut résister jusqu'à -35°C en phase de dormance, mais les zones les plus
favorables à la culture sont celles qui présentent des hivers froids et des étés
modérément chauds et relativement humides.
Des nuits fraîches et une luminosité intense durant la maturité sont très favorables à
la bonne coloration des fruits. Par contre, des journées brumeuses accompagnées de
précipitations ou de rosées matinales déprécient la couleur des fruits.
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
3. Exigences pédo-climatiques
b. Exigences édaphiques
Cependant, des terrains bien drainés légèrement acides (pH 6,5 à 6,7), argilo-
culture du pommier.
Les sols lourds argileux à forte capacité de rétention en eau doivent être évités
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
4. Les techniques de culture
a. Sol
Potasse = 300-400 U/ha sous forme de sulfate de potasse ou mieux de sulfate double
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
4. Les techniques de culture
c. Irrigation
Le système d'irrigation doit être défini avant la plantation. Il peut être par ruissellement,
hydrique.
pommier sont:
✓ la tavelure,
✓ la moniliose et,
✓ l’oïdium.
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Chapitre IV : L’arboriculture
V. Pommier
5. Les maladies
c. Oïdium
rameaux. 40
Chapitre V :
Culture Agroécologique
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Chapitre V : Culture Agroécologique
I. Généralités
Le terme « écologie » désigne la science qui a pour objet l'étude des relations
des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc.) entre eux ainsi
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Chapitre V : Culture Agroécologique
I. Généralités
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Chapitre V : Culture Agroécologique
I. Généralités
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Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
développement durable:
Ces éléments ont été fondus sur les cinq principes de l’agroécologie d’Altieri
participatifs.
L’agroécologie repose sur des connaissances spécifiques au contexte. Elle n’offre pas
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Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
3. Synergies
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Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
5. Recyclage
production agricole.
Une meilleure résilience des personnes, des communautés et des écosystèmes est
essentielle à des systèmes alimentaires et agricoles durables.
Protéger et améliorer les moyens d’existence ruraux, l’équité et le bien-être social est
essentiel à des systèmes alimentaires et agricoles durables
L’agroécologie met fortement l’accent sur les valeurs humaines et sociales. Elle place
les aspirations et les besoins des producteurs, des distributeurs et des consommateurs
au cœur des systèmes alimentaires.
En renforçant l’autonomie et les capacités d’adaptation qui permettent de gérer les
écosystèmes agricoles, les approches agroécologiques donnent aux individus et aux
populations les moyens de surmonter la pauvreté, la faim et la malnutrition, tout en
favorisant les droits de l’homme, notamment le droit à l’alimentation, et la gestion de
l’environnement. 52
Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
8. Culture et traditions alimentaires
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Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
9. Gouvernance responsable
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Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
10. Économie circulaire et solidaire
L’économie circulaire et solidaire, qui rétablit le lien entre les producteurs et les
consommateurs, fournit des solutions novatrices pour vivre compte tenu des limites
de notre planète, tout en établissant les fondements sociaux d’un développement
inclusif et durable.
L’énergie utilisée pour produire des aliments perdus ou gaspillés représente environ
10 pour cent de la consommation énergétique mondiale
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Chapitre V : Culture Agroécologique
II. Éléments de l’agroécologie
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Chapitre V : Culture Agroécologique
III. Principes de mise en œuvre
environnementale.
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Chapitre V : Culture Agroécologique
III. Principes de mise en œuvre
1. Au niveau des exploitations
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Chapitre V : Culture Agroécologique
III. Principes de mise en œuvre
2. Au niveau des territoires
pollinisateurs) ;
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
encouragées.
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
pauvres.
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
fongiques ou bactériennes).
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
8. L'économie et l'optimisation de la
consommation d'eau et de l'irrigation par
une meilleure compréhension de l’équilibre
terre/eau.
10. L'agroforesterie peut être utilisée pour diversifier les productions, réguler les
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Chapitre V : Culture Agroécologique
IV. Pratiques agroécologiques
qui permet des transferts de fertilité). Les animaux peuvent également fournir