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Université du Sine Saloum

EL-HADJI IBRAHIMA NIASS

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UFR Sciences Agronomiques et Production Végétale
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Départements d’Agroforesterie et de Foresterie

ARBORICULTURE FRUITIERE
Licence 2: Foresterie et Agroforesterie

Dr. Arfang O.K GOUDIABY


Agroforestier
SOMMAIRE

DÉFINITION ET OBJECTIF
1. TERMINOLOGIES
2. PRINCIPALES ZONES DE PRODUCTION FRUITIERES
3. CYCLE DE VIE DE L’ARBRE FRUITIER
4. LES HORMONES VEGETALES (PHYTOHORMONES)
5. PHYSIOLOGIE DE LA MATURATION DES FRUITS
6. CLASSE DES PLANTES
7. LES DIFFÉRENTES PARTIES DE LA PLANTES ET LEURS FONCTIONS
8. LES ETAPES DE LA FLORAISON
9. REPRODUCTION
10. FACTEURS INFLUENCANT LA DEVELOPPEMENT DE L’ARBRE
11. CREATION D’UN VERGER
12. ARBORICULTURE SPECIALE
Au terme de cette séquence, l’apprenant sera capable de:

 Connaitre la physiologie et la morphologie des arbres fruitiers ;

 Savoir les facteurs qui influencent le développement des arbres fruitiers;

 Savoir comment créer un verger;

 Connaitre la culture de nos arbres fruitiers locaux.


DÉFINITION ET OBJECTIF

L'arboriculture fruitière, ou fruiticulture, est une branche de l'arboriculture


spécialisée dans la culture des arbres fruitiers afin d'en récolter les fruits.

Au Sénégal, on pratique essentiellement l’arboriculture extensive


comprenant surtout les agrumes, manguiers, papayers, anacardiers, ananas,
bananiers… Cette arboriculture n’est pas assez productive pour couvrir les
besoins sans cesse croissant du pays. Une intensification est donc
nécessaire avec les étapes suivantes:
•Production et utilisation des plants
•Fertilisation
•Irrigation
•Protection phytosanitaire
•Taille
1.TERMINOLOGIES
 Jardins poly-spécifiques : plusieurs espèces y sont cultivées ;

 Jardins mono-spécifiques : une seule espèce

 Bourgeons végétatifs ou bourgeons à bois : ils émanent d’un


méristème primaire ayant produit des écailles puis des ébauches de
feuilles. Ils sont insérés à l’aisselle des feuilles (bourgeons
auxiliaires), ou sont formés à l’extrémité d’un rameau (bourgeons
terminaux).

 Bourgeons floraux ou boutons floraux : Ils contiennent des ébauches


de fleurs et donnent naissance uniquement à des fleurs.
1.TERMINOLOGIES (SUITE)

 Pousse de l’année : c’est la pousse issue de l’évolution annuelle


d’un bourgeon végétatif formé précédemment.

 Méristèmes apicaux ou primaires : Ils constituent les sommets ou


apex de toute ramification des tiges et des racines. Ils assurent à
ces parties de l’arbre une croissance en longueur régulière et
hiérarchisée.

 La Cambium ou méristèmes secondaires : Ils forment une assise


cellulaire située entre le bois et l’écorce. Ils assurent
l’accroissement en diamètre des tiges, des racines et de leurs
ramifications.
1.TERMINOLOGIES (SUITE)
 Dominance apicale :

c’est le fait que la croissance des bourgeons latéraux soient


inhibés par la présence d’auxines terminales. Seul le bourgeon
terminal se développe et assure l’allongement du rameau.

Si on le supprime par décapitation, les bourgeons auxiliaires


situés juste au-dessous se développent.

 La nouaison : c’est le développement de l’ovaire à la suite de la


fécondation ou d’une autre stimulation pour les fruits
parthénocarpiques
1.TERMINOLOGIES (SUITE)
près la nouaison initiale, il peut y avoir plusieurs chutes de fruits, après
quoi on observe une nouaison définitive. Ces chutes de fruits sont dues à
une concurrence entre les fruits pour les éléments nutritifs.

1. floraison : tous les ovaires sont sur l’arbre


2. avortement : chute des ovaires non fécondés
3. nouaison initiale
4. chute physiologique des fruits noués suite à la concurrence
nutritive entre fruits sans compter d’autres facteurs comme le vent,
les maladies, les sécheresses, etc…
5. Nouaison définitive
2. PRINCIPALES ZONES DE PRODUCTION FRUITIERES

Les principales zones d’arboriculture fruitières sont essentiellement la

région de Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack, Tambaounda, et la région

naturelle de la Casamance.

3. CYCLE DE VIE DE L’ARBRE FRUITIER


A l’exception de quelques espèces fruitières comme le bananier et le

papayer qui ont un cycle de vie très court, les arbres fruitiers sont des

plantes pérennes dont le développement se déroule sur plusieurs

années (30 à 40 ans voir plus), au cours desquelles il passe par trois (3)

états bien distincts à savoir :


3. CYCLE DE VIE DE L’ARBRE FRUITIER (suite)

a. L’état juvénile : (0 à 4 ans approximativement) caractérisé par


un développement végétatif vigoureux avec une abondante
ramification, mais l’arbre se caractérise par une incapacité à
fleurir et à fructifier.
b. L’état adulte : il commence avec la floraison et la fructification.
Il se caractérise par une période de production croissante qui va
de la 4 ème à la 9 ème année et une période de pleine production qui
va de la 9ème à la 30-40 ème année selon les espèces fruitières.
c. L’état sénescent : c’est l’état de vieillesse qui se manifeste par
une baisse notable de la production de l’arbre. La vigueur générale
de l’arbre diminue par manque de formation des rameaux à bois.
3. CYCLE DE VIE DE L’ARBRE FRUITIER (suite)

Phases de développement de la plante


4. LES HORMONES VEGETALES (PHYTOHORMONES)

a. Les auxines : l’auxine naturelle est l’Acide Indole Acétique (AIA). Les
auxines de synthèse sont l’AIB (acide indole 3-butyrique) et l’ANA (acide
2-naphthalène acétique).

b. Hormone synthétisée dans les cambiums, les semences des fruits et


les bourgeons: Elle à un mouvement basipète dans le phloème. Elle
favorise la rhizogénèse des boutures, elle est à l’origine de la dominance
apicale et stimule la multiplication des cellules et leur élongation.
4. LES HORMONES VEGETALES (suite)

c. Les Gibbérellines : Elles sont produites dans les régions apicales des
bourgeons, des racines et dans les semences des fruits. Elles se
déplacent dans les deux sens, par le phloème et le xylème. Elles
contribuent fondamentalement à la croissance en longueur des rameaux.

d. Les cytokinines : elles sont élaborées par les racines et les jeunes
fruits. Leurs Flux sont dans les deux sens. Elles jouent un important rôle
dans la levée de dormance et la croissance des bourgeons.

e. L’Acide abscissique (ABA) : Il est synthétisé dans les feuilles âgées.


Son action est déterminante dans l’installation de la dormance des
bourgeons. C’est un inhibiteur de croissance. Il est antagoniste des
auxines, gibbérellines et cytokinines.
5. PHYSIOLOGIE DE LA MATURATION DES FRUITS

Dans les conditions normales, durant le processus de maturation des


fruits, on observe une augmentation rapide de l´activité respiratoire
qui coïncide avec les premiers changements de couleur et de texture
et une hausse de la concentration de l´éthylène qui agit comme
régulateur.

Ces manifestations commencent une fois que le fruit termine sa


croissance et atteigne la maturité physiologique.

Au fur et á mesure que les fruits mûrissent, on assiste á une


dégradation de la chlorophylle, une décomposition des caroténoïdes
et une synthèse du Carotène et lycopène qui sont déterminants pour
la coloration du fruit.
5. PHYSIOLOGIE DE LA MATURATION DES FRUITS (suite)

La grande activité métabolique qui caractérise cette phase favorise la


synthèse des protéines et enzymes spécifiques qui catalysent la
dégradation de la biomasse accumulée dans le fruit entraînant ainsi
son amollissement.

La saveur du fruit est déterminée par les glucides (sucres) qui se


forment au détriment des acides organiques.
6. CLASSE DES PLANTES

 Monocotylédones:

Herbacées: ananas, bananier

Arborescentes :palmacées

 Dicotylédones

Buissons: grenadier; caféier; agrumes

Arbustes : goyavier, agrumes

Arbres : manguier

Lianes : passiflore, saba

Semi ligneux : papayer


7. LES DIFFÉRENTES PARTIES DE LA PLANTES ET LEURS FONCTIONS

Racines: absorption minérale, encrage au sol


Tige: soutien, circulation des substances brutes et élaborées, réservoir énergétique
Feuilles: transpiration, photosynthèse, respiration
Fleurs: reproduction des plantes
7. LES DIFFÉRENTES PARTIES DE LA PLANTES ET LEURS FONCTIONS
8. LES ETAPES DE LA FLORAISON

•Âge de floraison: stade de développement suffisant pour fleurir (âge de


floraison ou âge de mise à fruit). Cet âge varie selon l’espèce (5 mois à + sieurs
ans). Elle dépend de la variété, du type de sol, du climat, et des soins
prodigués.
•Induction florale: à c'est a de rien ne permet de dire si le bourgeon sera
rameau ou feuille (rien n’est observé au microscope).
•Initiation florale: le microscope montre une différence entre les bourgeons
floraux et les bourgeons foliaires. On observe une ébauche florale.
•Différenciation florale: les ébauches florales sont de plus en plus nettes et
vers la fin de ce stade les bourgeons gonflent. Ceci se produit après un repos
végétatif.
•Eclosion florale: croissance cachée est terminée. Certains bourgeons donnent
des fleurs (inflorescences) ou une seule fleur.
•Floraison: a lieu avec l’équilibre entre le volume racinaire et le volume foliaire.
9. REPRODUCTION
Consanguinité: issue de l’autofécondation facilement. La descendance
avec les mêmes qualités ou mêmes défauts que l’ascendant.

Autostérilité: quand la fécondation est impossible entre 2 arbres d’une même


variété.
Inter-stérilité: fécondation n’est pas possible entre 2 variétés particulièrement
différentes.
Cependant la nature dispose de différentes ressources pour éviter ces
problèmes de consanguinité telle que:

•La dioécie: arbres n’ayant que de fleurs mâles ou que de fleurs femelles.
•La monoécie: arbre ayant en même temps des fleurs mâles et des fleurs
femelles (goyavier agrumes)
•La dichogamie: organes mâles et femelles n’arrivent pas à maturité en même
temps.
•Asynchronisme florale: sur un même différentes branches vont fleurir en
différentes périodes
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
1. Facteurs climatiques
a. Eau
Chaque espèce a un besoin en eau spécifique en quantité et en
répartition dans l’année. Par exemple: le bananier toute l’année tandis
que le manguier a besoin d’une période de stress (sèche de 2 à 4 mois)
pour fleurir correctement.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
1. Facteurs climatiques
a. Eau

La qualité des eaux est aussi déterminante. La qualité de l'eau fait


référence à la présence et à la concentration de sels totaux ainsi qu'à
plusieurs ions spécifiques (Cl, Na, B), bicarbonate, pH, oligo-éléments et
nutriments (N,P,K).
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
1. Facteurs climatiques
b. Température
Chaque espèce a des besoins particuliers en température avec des
seuils spécifiques.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
c. Caractéristiques physiques du sol

–Texture du sol
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)

2. Facteurs édaphiques
d. Caractéristiques physiques du sol
–Profondeur du sol
 La profondeur du sol → elle influence la taille du système racinaire.
Plus le sol est profond, plus le système racinaire est grand→ plus grandes
seront les réserves en eau et en éléments nutritifs nécessaires à l’utilisation
des plantes;

 La majeure partie des arbres fruitiers sauf ananas ont besoin de sols
profonds;
 La structure des systèmes racinaires des arbres est souvent limitée à une
profondeur inférieure à un mètre;
 La profondeur des systèmes d’enracinement peut être classée comme suit:
- enracinement superficiel: 30–50 Cm
- enracinement intermédiaire: 50–100 Cm
- enracinement profond: >100 Cm
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)

2. Facteurs édaphiques
d. Caractéristiques physiques du sol
–Topographie

 La topographie est l'ondulation superficielle du sol. Les microclimats, le mouvement


de l'eau et la profondeur du sol sont influencés par les caractéristiques
topographiques telles que les collines, les crêtes, les creux et les pentes.

 Les sols ont tendance à être moins profonds au sommet des collines et des crêtes et
plus profonds dans les bas-fonds et les vallées en raison de l'érosion et des dépôts.

 La température du sol et de l’air près de la surface varie en fonction de la direction ou


de l’inclinaison de la pente, en raison des différences d’exposition au soleil. Cette
plage de températures peut grandement affecter la distribution des plantes et leurs
taux de transpiration pendant la saison de croissance.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
e. Caractéristiques chimiques du sol
–Fertilité du sol

Les nutriments sont présents dans le sol dans différents états:


 Ions dissous dans la phase liquide du sol (solution du sol)
 Précipités cristallins (phosphates de calcium, chaux, gypse)et minéraux des roches
 Matière organique des sols

 Ions échangeables adsorbés à la surface des particules de sol (en particulier sur les
argiles et les matières organiques). Les éléments nutritifs en solution sont disponibles
pour les racines des plantes et sont également facilement lessivés. Comme les
nutriments sont absorbés par les plantes ou sont lessivés, plus de nutriments entrent
en solution. Les éléments nutritifs deviennent disponibles lorsque les particules de sol
résistent (processus lent) et que les matières organiques se décomposent. La capacité
d'un sol à absorber les nutriments à la surface de ses particules détermine toute fois
dans une large mesure sa fertilité et sa productivité.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
e. Caractéristiques chimiques du sol
–Fertilité du sol
Eléments essentiels pour les plantes
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
e. Caractéristiques chimiques du sol
–Capacité d’échange cationique (CEC)

Les nutriments les plus facilement disponibles pour les racines sont ceux en
solution dans l'eau entourant les particules de sol et ceux adsorbés à la
surface des argiles. Les particules de sol sont chargées négativement et
attirent donc des ions chargés positivement (cations).

La capacité d'un sol à adsorber des cations est appelée sa capacité d'échange
de cations. Plus la texture d'un sol est fine, plus sa surface par unité de volume
est grande et plus son CEC est important.

Les sols à texture fines ont généralement plus fertiles que les sols à texture
grossière car ils ont une CEC plus élevée.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
e. Caractéristiques chimiques du sol
–pH
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)

2. Facteurs édaphiques
e. Caractéristiques chimiques du sol
–Salinité

Les sols contiennent un mélange de sels. Ceux qui contiennent de fortes


concentrations de sels solubles sont considérés comme une solution
saline.

 Origine du sel: matériau parent du sol, eau d'irrigation, nappes


phréatiques, eaux de surfaces ou sels de déglaçage et saltation.

 Unité de la salinité: millimhos par centimètre d'extrait de sol


(mmhos/Cm) ou déciSiemens par mètre (dS/m) ou microSiemens par
centimètre (µS/Cm). Un dS/m est égal à un mmhos/cm.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
e. Caractéristiques chimiques du sol
–Salinité

 Classification de la salinité:
Plus la salinité du sol est élevée, plus la conductivité de la solution de sol
extrait sera grande.
Non-salin (CE<250µS/Cm), légèrement salin (250<CE<750µS/Cm),
Modérément salin (750<CE<1000µS/Cm), très salin (1000<CE<2000µS/Cm)
et extrêmement salin (CE>2000µS/Cm) (Dierickx,2013).

 conséquence de la salinité: Un sol est salin lorsque sa teneur en sel


soluble est suffisamment élevée pour nuire à la croissance des plantes.
Cela pourrait être aussi basque 3 fois pour les plantes sensibles. Peu de
plantes pousseront de manière satisfaisante dans des sols jusqu’à10
dS/m.
10. FACTEURS INFLUENÇANT LE DÉVELOPPEMENT DE L’ARBRE (SUITE)
2. Facteurs édaphiques
f. Caractéristiques biologiques du sol
11. CRÉATION D’UN VERGER
1. Production de plants fruitiers
•Objectif
•Pépinière: production de plants fruitiers prêts à être plantes
•Types de pépinière : attenante et commerciale

•Pépinière attenante: exploitation extensive et production essentiellement


destinée à l’agrandissement ou remplacement du verger du propriétaire

•Pépinière commerciale: exploitation intensive et production destinée à


la vente des plants
11. CRÉATION D’UN VERGER
2. Production de plants fruitiers
a. Choix de l’emplacement, Aménagement, matériel

Accessibilité: Elle doit être accessible toute l’année (endroit desservi).


Pas loin des habitations pour un contrôle intensif, facile et régulier.
L’eau disponible en quantité et qualité suffisante (4 à 10 mm/j).

Le sol de type maraicher meuble et riche en humus sa structure


permettant d’arracher en motte.
On peut faire des améliorations physiques du terrain seulement c’est cher
et lent.
Apports en fumier et compost la capacité de rétention les sols légers et
ameublis les sols lourds.
.Apports en sable allègement des sols lourds
.Chaulage améliore les sols acides.
11. CRÉATION D’UN VERGER
3. Production de plants fruitiers
b. Préparation des substrats de culture
–Pleine terre
»Planches de semis
• Dimensions des planches: 1m de large séparé par des sentiers d’au moins de 50 cm,
• Mélange: les planches sont vidées sur une hauteur de 20 cm puis remplies d’un mélange
de 1/3 de terre humifère, de 1/3 de sable et de 1/3 de compost. On y ajoute 100g/m2 de chaux
magnésienne et 50g/m2 de 10-10-20,
•Traitement du sol: désinfection du sol chimiquement avec un produit a base de métham
sodium (Vapam) qui est un fongicide, nématicide et insecticide. Le traitement de Vapam a
raison de 10l d’eau pour 2 m2 avec une solution a 2,5% de Vapam.

» Carrés de semis
Même principe que les planches de semis mais pour les carrés de semis, la superficie
travaillée est beaucoup plus grande et les chemins plus larges (80cm). Si les carrés ne
peuvent pas être vidées de leur terre, on incorporera les matières précitées lors des
labours.
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
c. Epoque
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
d. Choix de l’emplacement

Terres légères à moyennes et richesse MO et bien drainées avec les


possibilités d’irrigation
Données climatiques (vents, aridité) sont à prendre en compte.

Proximité d’une route ou d’un centre urbain bénéfique pour les cultures
à but commerciale.
 Plan de parcelle
Relever tous les détails utiles et nécessaires (arbres, en place, voies
d’accès, points d’eau, courbes de niveau, relief…)

l’emplacement des arbres à planter:


les brise –vent
L’installation fixe d’irrigation
Les nouvelles voies d’accès
Les chemins
Disponibilité en eau en qualité et en quantité
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
e. Préparation du terrain

–Préparation de la parcelle (défrichement, la débarrasser de toute plante


indésirable, résidus et racines).

–Mise en défens : ériger une clôture (mur ou haie vive) contre les animaux en
divagation et maraudage.

–Installation des voies d’accès et chemins : utiles pour le transport du


matériel, fumier, engrais, récolte…)
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
e. Préparation du terrain
–Piquetage
Méthode de piquetage: 3,4,5
•Piquetage avec référence au côté le plus long (côté brise vent)
•Placer 2 piquets sur la ligne de référence
•Placer 1 piquet à 3 m du 1ersur la ligne de référence
•Placer 1 point à 4m du 1erperpendiculairement à 5m du point de 3m
•7mX8m écartement pour le pomélo combien de plants?
•Piqueter de part et d’autre des départs de rangées à l’aide d’un décamètre
marquer l’emplacement des plans.
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
e. Préparation du terrain
–Trouaison
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
f. Types de transplantation
–Plant à racines nues:
Pas très recommandée sauf pour le bananier (habiller) le plant (1/3 des
feuilles et des racines)
Pralinage (eau + argile + bouse de vache)
Eviter que les racines ne se recourbent en plantant
Bien tasser et en rebouchant le trou et ensuite arroser immédiatement.
–Plant en motte (Livré en motte).
1èreétape: enlever le piquet du centre et niveler la zone à planter
2èmeétape: Creuser au centre un trou pouvant contenir la motte
3èmeétape: Réajuster le niveau de plantation le collet hors sol sans
déchirer le sachet, Couper 2 à 5 cm du fond du sachet pour habiller les
racines
4èmeétape: Enlever le sachet et planter en tassant bien
5èmearroser immédiatement Après plantation débarrasser la parcelle de
tout sachet et piquet.
11. CRÉATION D’UN VERGER
4. Plantation
f. Transplantation

–Répartir la fumure de fond: ½ sur le sol et ½ sur le sous-sol


–Mettre la bonne terre au fond du trou
–Placer le plant au centre du trou les racines non recourbées et le
collet au niveau du sol
–Recouvrir de terre et mettre en dernier la terre du sous-sol
–Tasser pour lier les racines et la terre et éliminer les poches d’air
–Former une cuvette
–Arroser pour tasser et humidifier
–Tuterer
11. CRÉATION D’UN VERGER
5. Entretien d’une plantation
a. Irrigation
Les fréquences d’arrosage dépendent:
Du volume racinaire. Plus le volume racinaire important plus l’eau est
importante.
Du type de racines: les plantes à racines à faible pouvoir de succion,
doivent être arrosées plus fréquemment
Du type de sol: les sols sables doivent être arrosés plus fréquemment.
Les besoins cultures dépendent des pertes par évapotranspiration et
des mois
L’irrigation consiste à compenser les pertes dues à ETP par des
arrosages

• Irrigation à la cuvette et double cuvette


La cuvette est un système traditionnel, recommandé pour les espèces
sensibles aux maladies, elle doit avoir au moins le diamètre de la
couronne. Elle est recommandée pour les arbres pérennes pour une
bonne gestion de l’irrigation.

Avantage: très simple et bonne gestion de l’eau.


Inconvénient: nécessite beaucoup de main d’œuvre pour la distribution
de l’eau et la confection des cuvettes
11. CRÉATION D’UN VERGER
5. Entretien d’une plantation
a. Irrigation
–Irrigation à la raie

C’est un système consistant à faire circuler l’eau d’un arbre à l’autre par
des rigoles. Une légère pente est nécessaire.
Avantage: simple et peu couteux
Inconvénient: gestion de l’eau difficile; utilise beaucoup d’eau; Main
d’œuvre importante

–Irrigation par aspersion: Système peut être fixé ou mobile

Avantage:
Bonne gestion de l’eau, Peu de main d’œuvre, Economie d’eau par
rapport aux 2 systèmes précédents, Création d’un micro climat favorable
au développement de la culture
11. CRÉATION D’UN VERGER
5. Entretien d’une plantation
a. Irrigation
- Inconvénients:
•Investissement élevé
•Maintenance assez technique
•Favorise le développement des maladies fongiques
•Système inutilisable si l’eau est trop calcaire
–Irrigation goutte à goutte: Système sophistiqué apport d’eau à la demande
Avantage:
•Très bonne gestion de l’eau
•Possibilité de fertigation
•Utilise très peu de main d’œuvre
Inconvénients:
•Investissement élevé (1500 000F/ha)
•Maintenance élevée
•Systèmes inadaptés si l’eau est chargée
•Affaiblit le système racinaire si l’irrigation est trop localisée
•Pression de 0,5 à 2 bars
11. CRÉATION D’UN VERGER
5. Entretien d’une plantation
b. Fumure
–But et objectif:
Maintenir ou améliorer la fertilité du sol. Apports organiques sont très
recommandés. La fumure consiste à restituer au sol les éléments
minéraux exportés par la culture.
–Types de fumure
Fumure de fond: Aménager un stock d’éléments minéraux en profondeur
avant plantation. Opération ne se fait que 1 fois pendant la trouaison.
Fumure d’entretien: Eléments minéraux nécessaires à la constitution de
l’appareil végétatif et à compenser ou limiter les exportations.

–Rôle des principaux éléments

•Azote (N): croissance de l’appareil végétatif


•Phosphore (P): formation des fleurs, fructification, développement des racines
•Potassium (k): formation de l’amidon, resistance aux maladies
•Magnesium (Mg): constituant de la chlorophylle
•Oligo-éléments: indispensable et leur carence provoque de grave troubles
11. CRÉATION D’UN VERGER
5. Entretien d’une plantation
c. Travail du sol
–Désherbage
La force de concurrence avec diverses cultures fruitières varie
considérablement. Elle est très forte pour les manguiers, faible pour les
ananas.
–Binage
–Mulching (paillage)

Il est utilise surtout dans les plants d’ananas et dans les jeunes bananiers
pour :
-Limiter la croissance des mauvaises herbes
-Diminuer l’évaporation
-Conserver la structure
-Apporter de l’humus
11. CRÉATION D’UN VERGER
5. Entretien d’une plantation
d. Taille

–Taille de formation
On distingue la taille de formation pendant les premières années qui vise
à obtenir une bonne conformation.

–Taille d’entretien

Il y a la taille d’entretien qui permet d’enlever les branches mortes et


malades, les branches males, les gourmands, certaines repousses
verticales.
–Taille de régénération

La taille de régénération ou de rajeunissement s’intéresse aux branches


malades et vieilles qu’il faut couper pour encore surgreffer sur les
repousses

–Taille de fin de cycle: après la récolte, enlever les inflorescences


malades (Une à deux unités de croissance avant l’inflorescence) afin de
purifier l’arbre et de favoriser le développement latéral.
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
1. Agrumes
a. Botanique
•Racines: pivot central jusqu’a 1,5 m et racines secondaires entre 0.15 et 0.8 m.
•Tronc: ramification rapide près du sol et émission de nombreux gourmands sur
les branches
•Feuilles: forme entière ovale avec des ailes, avec une consistance rigide,
couleur verte foncée.
•Floraison: se produit en même temps que la poussée végétative suivant la
période de repos(dormance)
•Fruits: baies (les graines sont dispersées dans la chair)
•Graines: 15 a 120/fruit, absentes ( Parthénocarpie donnant des fruits aspermes)
•Cycle de production
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
1.Agrumes
b. Espèces et Variétés cultivées
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
1. Agrumes
c. Exigences écologiques
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
1. Agrumes
d. Production de plants (voir cours pépinière)
Epoque: hivernage
–Ecartement et densité:

•Fertilisation
–Fumure de fond
»Fumier: 30-40kg/trou
»Phosphate naturel: 5kg/trou
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
1.Agrumes
d. Production de plants (voir cours pépinière)
•Fertilisation
–Fumure d’entretien (g/arbre/an)
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
1. Agrumes
d. Production de plants (voir cours pépinière)
•Protection phytosanitaire

Ennemis des agrumes:


» (insectes): cochenilles, mouche des fruits
»Traitement: Diméthoate30-40g/hl d’eau
Maladies des agrumes:
» cryptogamiques (gommose et anthracnose)
•Gommose: attaque sur les racines, le tronc et les branches
 Traitement: traitement avec la bouillie de cuivre
•Anthracnose: maladie de faiblesse qui entraine les nécroses sur les rameaux
Traitement:
 traitement au cuivre au moment de la poussée végétative
»Maladies a virus (tristeza): attaque des plants greffés provoquant la nécrose
des vaisseaux au niveau du point de greffe.
 Traitement: pas de traitement mais arracher les plants attaqués et les brûler
pour éviter l’extension de la maladie.

•Récolte: Première récolte: 4 à5 ans, Rendement moyen des agrumes: 20 à30


t/ha, Alternance de la production: 1 année / 2 fréquente chez le mandarinier
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
2. LE MANGUIER (Mangifera indica)
a. Botanique

•Racines: racines pivotantes jusqu’a 6-7m et racines superficielles


jusqu’à1m constituent un réseau dense tout au tour
•Tronc: forme cylindrique
•Feuilles: allongées et entières de couleur rouge d’abord, verte claire puis
verte foncée.

•Fleurs: blanc rougeâtre, petites et regroupées en grappes terminales de


20 à 50 cm de long, dispersées en panicule au bout de branches et très
sensibles a la pluies
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
2. LE MANGUIER (Mangifera indica)

a. Botanique

•Floraison: a lieu après une période de dormance (sècheresse) au mois


de janvier-février ou décembre-février et récolte en mai-octobre ou avril-
octobre.

•Fruits: drupes de formes et de couleur qui varient beaucoup selon les


Variétés. Ils sont généralement ovales, aplatis sur les cotés.

•Types de mangues:
–Mangos: fruits issus d’arbre non greffé caractérisés par des petits fruits
fibreux, d’un gout prononcé et le rapport chair/noyau est petit

–Mangues: fruits issus d’arbre greffe et plus gros, peu ou pas fibreux,
d’un goût plus nuance et le rapport chair/noyau est grand.
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
2. LES VARIETÉS CULTIVÉES AU SÉNÉGAL
b. Variétés cultivées

 Les variétés cultivées actuellement sont pour la plus part issues de


l’amélioration génétique . Ce sont principalement les variétés:
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
2. LE MANGUIER (Mangifera indica)

c. Exigences écologiques
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE

2. Le Manguier( Mangifera indica)


D. Production de plants (cf. cours pépinière)
– Conduite et entretien du verger
–Epoque: hivernage
–Ecartement et densité

–Transplantation: en motte ou en sachet avec une forte réduction


du feuillage
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
2. Le Manguier( Mangifera indica)
e. Conduite et entretien du verger
•Fertilisation
–Fumure

»Fumure de fond
•30 –40 kg fumier/trou
•5kg phosphate naturel/trou
•2kg Patentkali/trou
»Fumure d’entretien
•Engrais : 10-10-20 à raison de 500g/arbre/année jusqu’à10 ans
•Ependage: moitié à la floraison et l’autre moitié après la récolte
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
2. Le Manguier( Mangifera indica)
e. Conduite et entretien du verger
•Irrigation
–Arrosage des jeunes plants pendant les premières années
–Besoins en eau: 100mm/an
•Taille
Elle peut se limiter a une taille de formation. Il faut ensuite enlever le bois
mort et empêcher l’arbre d’atteindre une trop grande taille
•Protection phytosanitaire
–Insectes: cochenilles, mouche des fruits, chenilles, termites
»Traitement pour les termites:
•Thimul 35 : 30 –35ml/10 l d’eau
•Decis: 10ml/10 l d’eau
•Basudine: 60ml/10 l d’eau
–Maladies cryptogamiques.
»Anthracnose
•Traitement: 20g de manèbe/10 l d’eau
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
3. Papayer( Carica papaya)
a. Botanique

•Racines: système racinaire pivotant avec des racines traçantes jusqu’à 10 m.

•Tronc: pseudo-tronc dont l’intérieur est rempli d’un tissu spongieux avec un

aspect généralement non ramifié avec des cicatrices foliaires

•Feuilles: sont en couronne au niveau du pseudo-tronc, longueur du pétiole

variant entre 0.50 m et 1m, le limbe est divisé en plusieurs lobes(7)

•Fleurs: males, femelles, hermaphrodites

•Fruits: forme ovale, ronde ou filiforme avec un poids variant de 300g à

quelques kg. la chair est jaune ( papayer local), rouge (papayer solo).

•Graines: se trouvent dans la cavité centrale du fruit, de forme ronde et

couleur noire.
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE

3. Papayer( Carica papaya)


b. Exigences écologiques
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
3. Papayer( Carica papaya)
c. Variétés cultivées
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
3. Papayer( Carica papaya)
d. Conduite et entretien de la plantation

•Choix des semences: des papayers hermaphrodites (allongées)


provenant de plants sélectionnés et dont la fécondation a été contrôlé
•Semis: en sachet avec 3 graines par sachet sous combrière
•Sélection à partir des semis: pour éliminer les males qui se
développent plus rapidement et plus forts.

–Conduite et entretien de la plantation


•Plantation

–Les plants peuvent être mis en place 2 à3 mois ( 30-50cm)


–Ecartement: 2 x 2 m
–Densité: 2500 plants/ha
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
3. Papayer( Carica papaya)
d. Conduite et entretien de la plantation

•Fertilisation
–Fumure
»Fumure de fond:
•10kg de fumier/trou
•1kg de phosphate naturel/trou
•0.5 kg de Patentkali/trou

»Fumure d’entretien:
•300g d’azote
•200g de potasse/plante en 3 ou 4
fractionnement dans l'année
•Irrigation
–Par aspersion: 150mm/mois
–Par cuvette: 60l/semaine
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE

3. Papayer( Carica papaya)


d. Conduite et entretien de la plantation
•Protection phytosanitaire

–La fonte des semis: symptômes apparaissent sur les feuilles base qui
jaunissent et flétrissent.
»Traitement: bien drainer le sol, traiter le sol et désinfecter les semences au
semis.
–Nématodes: le papayer est un véritable nid à nématodes ce qui limite les
possibilités d’association culturales
»Traitement: nématicide
–Insectes: mouche des fruits, cochenilles, puceron et coléoptère
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
a. Botanique
•Racines: peuvent atteindre une longueur de 10m. Le système racinaire est dense sans pivot
central ( fascicule)
•Souche: appelée rhizome, elle est la tige sous-terraine du bananier. Elle porte de nombreux
yeux a partir desquels se développent les rejets, aussi un bourgeon terminal qui forme les
feuilles puis l’inflorescence
•Pseudo-tronc: forme par l’enroulement des gaines, sa taille varie de 2m à 7m selon les
Variétés
•Feuilles: sont formées a partir de bulbe, une feuille est composée de gaine, pétiole et limbe
•Fleurs: 6 à9 mois après plantation, le bourgeon terminal se développe pour l’inflorescence.
L’épi sort au milieu de la couronne de feuille avec des fleurs femelles groupées le long de
l’axe du régime et des fleurs males au bout du régime dans le bourgeon rouge. Les fruits se
développent sans fécondation des fleurs femelles (parthénocarpie).
•Fruits: chaque banane est appelée doigt, chaque groupe de banane = main, ensemble des
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
b. Variétés cultivées
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
c. Exigences écologiques
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
d. Production de matériel végétatif

•Matériel végétatif:
–Premier choix: souche provenant d’un bananier prêt à fructifier ou
ayant fructifié avec un rejet attenant de 50 à80cm
–Deuxième choix: souche provenant d’un bananier prêt à fructifier
ou ayant fructifié avec une couronne d’oeil ou de rejet
–Troisième choix: grand rejet de 3 à 5 mois a feuilles larges
–Quatrième choix: rejet baillonnette de 50 à120cm
–Cinquième choix: petits rejets
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
e. Conduite et entretien de la bananeraie
•Préparation du terrain

–Ameublissement profond du sol par un labour ou un sous-solage


–Travail du sol un mois à l’avance
•Epoque: octobre -Février
•Trouaison
–Dimension du trou: 50 x 50 cm terre légère
100 x 100 cm terre lourde et compacte
•Ecartement et densité
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
–Conduite et entretien de la bananeraie

•Fertilisation
–Fumure de fond
»10kg de fumier
»1kg de phosphate tricalcique
»0.4kg de Patentkali
–Fumure d’entretien
»protoxyde d'azote(N2O): 120kg/ha en 3 fractionnements (floraison,
récolte, reprise de rejets)
»oxyde de potassium(K2O): 60kg/ha/an
•100g de 10-10-20/pied/mois (sauf Aout et Septembre)
•200g de 10-10-20 à la floraison
•500g de chaux magnésienne/pied/an (½ en mai et ½ en octobre)
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
e. Conduite et entretien de la bananeraie
•Mise en place
–Recéper les rejets a 50cm du collet
–Désinfecter les rejets
–Placer le rejet dans le trou et tasser pour éviter le déchaussement
–Faire le paillage
–Désherber régulièrement car le bananier est sensible aux mauvaises herbes
pendant la phase d’établissement
–œilletonnage: c’est la taille du bananier dans laquelle on ne conserve qu’un
rejet pour perpétrer le plant. Tous les autres rejets doivent être supprimés.
La sélection du rejet se fait au plutard au 5ème mois.
–Soins du régime: couper la partie mâle 15 à 20 jours après inflorescence
pour gagner du poids sur le régime

–Fourchage: soutenir le plant

–Récolte: 90 à 120 jours après la sortie de l’inflorescence


•Protection phytosanitaire
12. ARBORICULTURE SPÉCIALE
4. Bananier( Musa sinensis)
e. Conduite et entretien de la bananeraie
•Protection phytosanitaire

–charançon du bananier: un insecte dont les larves blanc-jaunätre à tête


brune font des dégâts.
»Lutte chimique: utilisation des insecticides
–Nématodes: les symptômes de l’effet des nématodes sont arrêt de la
croissance, formation de gales sur les racines
»Lutte chimique: 30g némacur, 30g furadan, 40-45g de mocap
»Une application a la plantation puis 2 applications/an (une avant
l’hivernage et une après hivernage)
–Cercosporiose : attaque d’abord des vieilles feuilles puis les jeunes et mort
des feuilles attaquées
»Lutte : 500g de benlate/ha, un traitement tous les 15 jours
–Maladie de panama: maladie qui attaque les tissus entrainant le
dessèchement des feuilles
»Lutte: utiliser les Variétés resistantes, planter sur terre indemne

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