Licence Pro
Manager des entreprises horticoles et de paysage
2014 – 2015
Matthieu CHASSAING
CFPPA Le fresne
Septembre 2014
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Sommaire
1 – Définition.......................................................................................................................................................3
1.1 – Définition générale...............................................................................................................................3
1.2 – Les semences......................................................................................................................................3
3 – Rappels biologiques....................................................................................................................................4
3.1 – Graine....................................................................................................................................................4
3.2 – Dormances............................................................................................................................................5
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Il peut se faire à la fois dans un milieu artificiel (substrat) ou naturel (pleine terre).
Figure 2 : Glomérules
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2.1 – Avantages
- Peu couteux
2.2 – Inconvénients
- temps parfois très long entre la multiplication et la floraison (canna : 4 à 5 ans ; Orchidées :
3 à 8 ans)
3 – Rappels biologiques
3.1 – Graine
- de téguments dont le rôle principal est la protection. Ils peuvent être responsables de
l’inhibition de la germination, permettant ainsi à la semence de se conserver longtemps.
- De réserves
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3.2 – Dormances
Lagraine est un organe vivant en état de vie ralentie. L’activité est réduite au
minimum. Cette réduction temporaire d’activité est appelée vie latente. Pour germer une
graine doit être confrontée à deux conditions : des conditions externes favorables et l’atteinte
d’une maturité physiologique optimale.
Il en existe plusieurs :
- scarifications
- stratifications
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La récolte des semences se fait au stade de maturité physiologique. La récolte est faite soit
manuellement, soit mécaniquement suivant les possibilités de mécanisation ou les objectifs
à atteindre (quantité, surface, qualité, …).
La durée de vie d’une semence est très variable et dépend de l’espèce et des conditions de
conservation. Cela s’échelonne de quelques jours à plusieurs centaines d’années.
Faculté germinative :
Elle s’exprime en % et indique le nombre de graines qui lèvent dans un temps donné.
Pour les espèces potagères, il existe un minimum légal en dessous desquels une graine ne
peut pas être commercialisée : Daucus carota (65%), Concombre (80%), haricot et tomate
(75%)
Pureté :
Les semences commercialisées doivent être autant que possible débarrassées des corps
étrangers présents dans le lot de semences.
Les impuretés peuvent être des plantes adventices, d’autres plantes cultivées non
recherchées ou encore des matières inertes (graviers, sables, débris végétaux, etc.)
Ebarbage :
Décorticage :
Calibrage :
Enrobage :
Pelliculage :
Pré germination :
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Trempage :
Les semences doivent être saines, vivantes et jeunes de préférence, pures et posséder une
bonne faculté germinative et une bonne valeur culturale.
Il faut également que ses conditions internes soient remplies (pas de dormance ou
dormance levée)
Substrat :
Le support du semis sera apprécié surtout pour ses qualités physiques. Il devra être sain,
léger, drainant, mais retenant suffisamment d’eau (facteur essentiel de la germination). Il
devra être le plus homogène possible et sa granulométrie devra être fonction de la grosseur
de la graine semée.
Les principaux substrats utilisés sont : le sable, la perlite, la tourbe (ou des mélanges sables
et tourbes) et des substrats du commerce prêts à l’emploi.
On peut également semer dans des cubes de laine de roche ou des pastilles de tourbe.
Les substrats de semis prêtes à l’emploi du commerce peuvent contenir des amendements
chimiques (engrais NPK, à adapter selon l’espèce à semer) ou organiques (compost de
feuilles généralement)
La qualité sanitaire du substrat peut être naturelle ou obtenu après désinfection chimique ou
physique.
Température :
Chaque espèce est caractérisée par une plage de température à l’intérieur de laquelle la
germination est possible, et par une température optimale de germination.
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La maîtrise est plus difficile ou impossible en pleine terre. Il faut dans ce cas se fier à la
température atmosphérique et attendre qu’elle atteigne une valeur suffisante pour assurer la
germination.
La température ambiante ne peut être maîtrisée que sous abris. On estime qu’elle doit être
voisine de la température du substrat.
Humidité relative
Il est impératif que la température ambiante soit très élevée au moment de la germination. Il
faut assurer une humidité de 85%.
Il est important d’éviter une trop forte condensation et la chute de gouttes d’eau sur le semis
afin d’éviter un développement de champignons pathogènes
Lumière
La plupart des espèces sont à sensibilité positive et demandent de la lumière pour germer.
Seulement quelques espèces sont à photosensibilité négative (cyclamen par exemple).
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Aération
Arrosage
L’arrosage doit être judicieux et adapté à l’espèce. Son contrôle est un facteur clé de la
réussite de la production de jeunes plants à partir de semis.. La présence d’eau est en effet
nécessaire à la réhydratation de la graine. L’eau permet également l’hydrolyse des réserves
et donc son utilisation par la jeune plantule.
L’objectif du semis est d’obtenir les conditions optimales de production du jeune plant.
La grosseur des graines, les besoins physiologiques de la plante, l’époque du semis, et les
conditions climatiques et le but final recherché seront les principaux points qui guideront le
choix sur la manière de semer.
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Il faut le séparer du semis en place de pépinière, car ces plants là seront destinés à être
repiqué dans leur lieu de culture.
Le semis en place est une règle en agriculture (cultures légumières de plein champ), ainsi
que pour la production de fleurs coupées ou pour la pépinière. On l’utilise également quand
les végétaux supportent mal le repiquage.
Il est réalisé sur une surface restreinte, et en général à une densité importante. Il peut se
faire en pleine terre ou hors sol. Cette technique permet d’obtenir un gain de place car on
utilise une surface réduite au démarrage.
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A la volée :
En poquet :
En ligne :
Pour indication :
On enterre en général les graines à une profondeur qui correspond à deux ou trois fois leur
diamètre. Les graines très fines sont donc à peine, voir pas du tout, recouvertes.
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La préparation du lit de semence doit être la plus homogène possible et recquiert une grande
attention. La finesse del a préparation doit être en rapport étroit avec la grosseur de la
graine. On dit que la granulométrie doit être identique à la grosseur de la graine. La nature
du sol ou du substrat n’est pas non plus à négliger.
En terrine
Cette manière defaire est moins utilisée aujourd’hui sauf pour des productions de jeunes
plants artisanales, des petites séries ou des expérimentations et recherches. Il est difficile
derrière de mécaniser l’opération de repiquage ou de mise directe en godet. Mais il est
nécessaire d’en connaître le principe pour maîtriser la mécanisation.
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1 - Substrat :
2 - Nivellement :
3 - Semis :
4 - Recouvrir
5 - Arrosage :
Moderne mécanisée
L’opération est partiellement ou entièrement mécanisée. Elle est réalisée par une chaîne de
semis qui peut prendre en charge la totalité de l’opération. Depuis le remplissage des
plaques de semis jusqu’à l’arrosage.
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Elle est étroitement liée à l’espèce et à ses particularités biologiques. Pour celles qui
présentent des dormances, il faut attendre la fin de celles-ci. Pour celles dont la durée de vie
est courte, on se verra obligé d’effectuer le semis aussitôt après la récolte.
En règle générale, la période de semis est conditionnée par le nut recherchéet dépendra le
plus souvent de la période de production et de vente.
7.9 – Entretien
Les opérations d’entretien sont peu difficiles mais demandent une grande expérience et une
connaissance étendue des besoins physiologiques de chaque espèce.
- Contrôle des facteurs du milieu (température, humidité relative, luminosité, aération, etc.)
- Distançage si nécessaire
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