Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ΪϬόϤϟ
INSTITUT ALGERIEN DU PETROLE
Activité LRP
Raffinerie d’ARZEW
en Raffinage
Thème
Remerciements
Nous tenons à remercier l’ensemble des responsables de la raffinerie d’Arzew ainsi que notre
encadreur Monsieur M.KADDOUR chef service de la zone 03.
Nos vifs remerciements vont à nos chers parents. Que dieu les gardes.
Enfin, merci à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à l’aboutissement de ce travail
par leur confiance et leurs encouragements.
Résumé
Le rendement de combustion peut être calculé par deux méthodes, la première méthode
(méthode directe) est basée sur la quantité de chaleur absorbée, cependant la deuxième,
(méthode indirecte) quantifie la chaleur perdue. Dans ce travail on a basé sur la 2éme
méthode.
Dans la 1ére partie de notre étude, on a effectué le calcul du rendement des chaudières
31H1/2/3. Les résultats obtenus ont montré que les rendements calculés sont inférieurs à ceux
du design.
Dans la 2éme partie, on a proposé d’installer un économiseur au niveau des chaudières 31H1
et 31H2 qui a permis d’augmenter le rendement et diminuer les émissions du CO 2 et CO vers
l’atmosphère.
Pour finir, on a recommandé quelques suggestions pour remédier aux problèmes qui
provoquent la diminution du rendement.
Introduction générale..................................................................................................................................1
MP : moyenne pression
BP : basse pression
TH : titre hydrotimétrique
PC : Pouvoirs Calorifique
Ƞ : rendement
P1: Pertes par chaleur sensible des fumées sèches sortant de la chaudière ou le four
m: masse des fumées sèche en kg/Nm3 de combustible (composition des fumées: CO2, N2, O2)
H% : Humidité
PT : Pression total
α : Excès d’air
Ṁ0 : La quantité des fumées produite par la combustion du gaz aux conditions normales
Introduction générale
La gestion de l’énergie est devenue une discipline sérieuse dans le cadre du processus des
entreprises qui connaissent le succès [1].
Les besoins énergétiques d’une raffinerie ou d’une usine pétrochimique sont essentiellement
de deux natures :
1
Introduction générale
La plupart des équipements ont été installés lorsque le coût du combustible était relativement
bas, sans tenir compte des possibilités de gestion de l’énergie. Aujourd’hui les coûts
d’exploitation et le rendement de la production demeurent souvent le premier critère de la
sélection de l’équipement, mais le critère principal est la vérification du rendement, pour
plusieurs raisons :
Comme il est évident que la quantité de combustible brûlé dans une chaudière pour réaliser
une performance bien définie (débit de vapeur, pression, température) dépend aussi de
conditions extérieures à la chaudière, telles que la température, l’hygrométrie de l’air et la
température de l’eau d’alimentation.
– La dégradation des performances environnementales peut générer quand elle des pertes
conséquentes d’efficacité énergétique.
2
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
1.1 Introduction
La raffinerie d'Arzew est le troisième important complexe pétrochimique dans cette région. Elle
répond aux impératifs et aux besoins national et international.
La mission de la raffinerie d’Arzew est d’assurer dans les normes une production adaptée aux
exigences et aux besoins du marché national et international en termes d’énergie et ses dérivés,
en son sein on peut distinguer trois domaines d’activités :
production.
maintenance.
gestion.
La raffinerie RA1Z a été construite dans le cadre du premier plan quinquennal « 1970-1973 », sa
construction a été confiée à la société japonaise « JAPAN GASOLINE CORPORATION ». Elle
occupe une superficie de 150 jusqu’à 170 hectares dans la zone industrielle d’Arzew sur le
plateau d’El Mohgoun à environ 40 kilomètres d’Oran et 5 km de la mer méditerranée.
En 1984, d’autres unités ont été rajoutées.
La raffinerie d’Arzew, après réhabilitation, traite 3,75 millions tonnes par an de pétrole brut de
Hassi-Messaoud et 190 960 tonnes par an de Brut Réduit Importé (BRI) pour la fabrication des
bitumes. Les capacités annuelles de production des différentes unités sont représentées dans le tableau
1-1 [4].
3
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
La raffinerie d’Arzew comprend quatre départements de production le P1, P2, P3 et P4, chaque
département est constituée de plusieurs zones ayant des activités spécifiques.
4
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
Unité 12 (Unité de platforming). Cette unité a pour but de produire des aromatiques à
partir des naphtènes et des paraffines présentent dans la naphta lourde (HSRN) provenant
de la distillation atmosphérique pour les transformer en base de carburant (reformats) à un
indice d’octane très élevé. Par ailleurs, elle fournit l’hydrogène nécessaire pour les
hydrotraitements effectués et l’isomérisation du naphta légère.
Unité 13 : Séparation des gaz « Gas Plant ». Cette unité a pour but de séparer le propane
et le butane à partir du GPL. Elle est constituée par deux colonnes (le dépropaniseur et le
dééthaniseur).
Unité 17 (Unité d’Isomérisation). Elle traite la naphta légère (LSRN) provenant de la
distillation atmosphérique, afin d’améliorer leur l’indice d’octane (isomérat).
Unité 18 : l’unité du système de l’huile chaude. Cette unité est destinée pour le
réchauffage et la récupération d'huile chaude.
Unité 65 : La torche
Zone 7 (Les lubrifiants 1).
Cette zone a pour but de produire les huiles de base à partir du brut réduit atmosphérique
provenant de l’unité 11 de la zone 4. Elle comprend les unités suivantes :
Unité 21 (Distillation sous vide).
Elle est destinée à préparer les distillats qui seront transformés en huiles de base.
Unité 22 (Désasphaltage au propane). Cette unité a pour but d'extraire à partir du RSV de
l'unité 21 les asphaltes que contient l'huile en utilisant le propane comme solvant pour
cette opération de désasphaltage.
5
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
La réalisation de ce département fut suite aux demandes importantes en lubrifiants, elle comprend deux
principales zones :
6
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
Elle est conçue pour le mélange et le conditionnement des huiles finies à partir des huiles de base
fabriquées dans cette 1ere chaîne de production. Les mélanges des huiles de base sont réalisés avec
des additifs pour améliorer leurs caractéristiques. Le lubrifiant est conditionné dans des fûts de
200 litres.
La gamme de lubrifiants se compose de : huile pour moteur, huile industrielle, huile de graissage,
huile hydraulique, huile de coupe, graisses industrielles
À pour but de fabriquer des huiles finies par l’addition aux huiles de base des additifs chimiques,
et leur conditionnement dans des fûts métalliques de 200 L, un emballage divisionnaire en
PEHD de contenance 5 L et 2 L, ainsi que la fabrication des graisses et leur conditionnement
dans des sceaux de 16 kg et des boites de 1 kg.
7
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
Elle est destinée à fabriquer des huiles finies à partir des huiles de base fabriquées dans les unités
100 à 500 et des additifs importés. Les Grades d’huiles les plus fabriquées sont :
C’est une zone de stockage des matières premières, des mélanges, des expéditions et des produits
semi-finis et finis, ainsi que le pétrole brut.
Cette zone est spécialisée dans le chargement des carburants (essences, gazoil …..) dans les
camions.
Le rôle de cette zone est récupérer les eaux usées et les traiter. Elle est composée de deux bassins
de séparation et de décantation physique (API et PPI).
L’unité assure tous ce qui est utile pour la bonne marche des procédés technique, elle est
alimentée par de l’eau brute provenant du station dessalement KAHRAMA qui est
stockée dans un bac T602 d’une capacité de 12000 m3, de ce dernier partent les alimentations
en eau potable, en eau d’alimentation de chaudière et en eau de refroidissement .Cette
unité répond aux besoin du process en matières de :
8
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
L’eau distillée traitée est introduite dans le ballon supérieure où elle subit une élévation de
température, en circulant entre le ballon supérieur et le ballon inférieur, l’eau chauffée se
transforme en vapeur qui s’accumule dans le ballon supérieur, elle est ensuite dirigée vers un
surchauffeur pour la débarrasser des particules d’eau, sortie avec une température de 480°C elle
se refroidie dans un désurchauffeur et elle est amenée à 430°C pour être débitée dans le réseau à
une pression de 50 kg/cm2.
9
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
Chaudière 31H3
la température de l’eau augmente, à partir de cette étape dans les tubes de foyer la vapeur se
génère, elle est évacuée dans le ballon supérieur où l’eau entraînée est enlevée de façon efficace
par les pièces internes du ballon, la vapeur produite quitte le ballon vers un surchauffeur
horizontal situé au coin de sortie du foyer avec une température 460°C puis elle passe par le
désurchauffeur , ce qui permet de maintenir la température de vapeur 430°c et une pression de
50bars.
10
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
Production de l’electricité
La production d'électricité est assuré par la turbine a gaz voir figure I.1 ci dessous.
11
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
Elle est constituée de deux évaporateurs de différente technologie, le 32B101 de type MSF (Multi
Stage Flash) à 5 cellules et le 32B102 de type MED-TVC (Multi Effect Distillation- Thermal
Vapour Compression) à 4 cellules. La capacité totale de production de ses deux évaporateurs est
de 80 T/h.
En tenant compte que l’eau distillée venant des évaporateurs, contient toujours une quantité de
sels avec une conductivité avoisinant les 10µs/cm. ette unité utilise 3 échangeurs (32-F1 A/B/C) à
lit mélangé(MIXBED) qui produiront une eau déminéralisée de très bonne qualité utile pour
l’alimentation des chaudières (conductivité inférieur à 1µs/cm).
L’eau représente un excellent liquide de refroidissement, il est l’élément le plus utilisé dans
l’industrie pour éliminer les calories dégagées dans les différents procédés chimiques ou
physiques.
12
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
L’eau froide circule dans les échangeurs ou condenseur sa température augmente par échange
thermique avec les parois chaudes. Dans un circuit de réfrigération semi ouvert, l’eau chaude est
refroidie dans une tour de refroidissement puis retourne aux équipements.
L’unité 33 dispose d’une tour de refroidissement 33E101 d’une capacité de circulation de 5200
m3/h, où l’eau chaude arrive à une température de 42°C et part à une température de 27°C.
Le débit de circulation est assuré par deux pompes, cette eau rencontre en tombant le garnissage
ce qui augmente la surface de contact entre l’eau et l’air aspiré cela permet un meilleur échange
thermique. l’eau refroidit est refoulée à l’aide de la pompe 33G102 vers un ensemble de trois
filtres (33k102 A/B/C) à sable ou seulement deux filtres sont en fonctionnement , ce filtrage
concerne 10% du volume de bassin et il permet d’éliminer la boue au fond, l’eau qui retourne au
bassin subit une injection des produits suivants :
L’unité 35 est destinée à réceptionner le gaz naturel en provenance de R.T.O riche en méthane et
l’excèdent du gaz de la raffinerie en provenance de la Zone 4. Les deux gaz sont mélangés dans
13
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
un ballon à 4 bars pour les distribués à la fin dans les zones de production comme combustibles
des fours et des chaudières.
Le gaz naturel arrive à la raffinerie à une pression d’environ 28 bars après avoir subi une détente
de 40 bars à 30 bars au niveau de skid de gaz. Avant son introduction dans le ballon 35D1 le gaz
est porté à une température de 40°C dans un réchauffeur à vapeur le 35E1 afin d’éviter son
givrage lors de sa détente jusqu’à une pression de 4 bars.
Le gaz en provenance de la zone 4 riche en hydrogène est introduit directement dans le ballon
35D1 dont sa pression est maintenue à 4 bars par les 35PIC 1-2, l’excédent de gaz est envoyer
vers torche; Un autre ballon 35D2 a été installé afin d’alimenter les besoins de la 31GTG01 en
gaz naturel après avoir subi une détente de 30 bars à 25 bars.
C’est l’unité de production de l’air service et l’air instrument, deux utilités nécessaire au
fonctionnement de l’ensemble des instruments de contrôle et différentes installations de la
raffinerie. La production de l’air se fait à l’aide d’un ensemble des compresseurs à différents
types (centrifuges, à piston, a vis). L’air service est fourni directement à partir du ballon tampon
36D1. L’air instrument pour les organes de contrôles passe à travers un sécheur à base de silicate
d’aluminium Al2SiO3 dans le but d’éliminer l’humidité qui se trouve dans ce dernier afin d’éviter
une condensation dans les instruments a toute température.
Cette unité est dotée d’un générateur à membrane qui a pour tâche de la production de l’azote à
une pureté de 99,99%.
Il est constitué des éléments suivants :
Séparateur : son rôle est de séparer l’air comprimé des condensats et les traces d’huile
qui se trouve dans ce dernier.
Filtre à air : il assure le dépoussiérage de l’air comprimé.
Sécheur : son rôle est d’éliminer les traces d’eau restantes dans l’air en utilisant un
adsorbant qui est l’alumine activée.
14
Chapitre 1. Présentation de la raffinerie d’Arzew RA1Z
15
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
La vapeur présente de nombreux avantages qui en font un moyen indispensable pour fournir de
l'énergie. Ces avantages comprennent une faible toxicité, facilitée de transportabilité, haute
efficacité, capacité thermique élevée et un faible coût par rapport aux autres alternatives [5].
Les chaudières ou générateurs de vapeur sont indispensables dans l'industrie pétrolière pour
assurer de manière fiable le fonctionnement des unités de production. Son rôle particulier dans la
distribution d'énergie (vapeur de réchauffage, entraînement de turbines), la vapeur d'eau
intervient dans les procédés (réactif chimique, vapeur de dilution, de stripage, etc.) et constitue un
élément de sécurité (vapeur d'étouffement) [2].
Les chaudières industrielles peuvent être classées en deux catégories principales [6] :
Les chaudières conventionnelles vont, à leur tour, être subdivisées en deux types :
Ce sont des générateurs de vapeur où les gaz de combustion passent à l'intérieur de tubes
submergés dans l’eau, ces générateurs de vapeur sont largement utilisés dans les installations
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
Le générateur de vapeur à tubes de fumée est constitué d’une cuve cylindrique (le ballon) qui
contient des tubes à l’intérieur (tube foyer). Ces tubes collectent les gaz chauds à la sortie du
brûleur. Les gaz accumulés dans un premier caisson à l’arrière du générateur sont véhiculés par
un groupe de tubes immergés dans l’eau du ballon vers un second caisson à l’avant de la
chaudière. Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à
l’arrière du générateur, ce troisième caisson débouche sur la cheminée pour l’évacuation des
fumées vers l’extérieur. Un exemple typique de ce générateur est illustré par la figure 2-1. La
chambre de combustion de ces générateurs de vapeur peut être à l’extérieur du bloc. Le transfert
de chaleur entre les tubes et les gaz de combustion se fait principalement par le mode de
convection [8].
C’est un type de générateur de vapeur dans lequel l'eau circule dans les tubes qui sont chauffés
extérieurement par les gaz de combustion. Ils représentent la grande majorité des générateurs de
vapeur en service.
Ces générateurs de vapeur sont utilisés dans les grandes installations industrielles et les centrales
électriques pour produire de la vapeur à haute pression. Ils utilisent comme combustible du gaz,
de l’huile ou du combustible solide. Un générateur de vapeur à tubes d’eau est illustré par la
figure 2-2. Les générateurs de vapeur à tubes d’eau possèdent en général deux réservoirs ou plus,
le réservoir supérieur appelé ballon collecteur, et le (ou les) réservoir inferieur appelé ballon
distributeur. Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi générée est
collectée dans le ballon supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le ballon ou le collecteur
inférieur par des tubes non soumis à la chaleur.
Le transfert de chaleur entre les tubes et les gaz de combustion se fait principalement par
radiation, contrairement à la chaudière à tubes de fumées, où le transfert de la chaleur se fait par
convection entre les gaz de combustion (fumées) et les tubes. Les gaz de combustion peuvent être
aussi utilisés dans le préchauffage de l’air de combustion et l’eau d’alimentation. [8]
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
La circulation de l’émulsion est dite naturelle, en ce qu’elle s’établit d’elle-même dans les circuits
de la chaudière, par le jeu des différences de masse volumique des colonnes de fluide en présence
; le débit en circulation est de quarante à dix fois plus important que le débit de vapeur nominal
de la chaudière, pour des pressions de fonctionnement allant par exemple de 20 à 120 bar.
L’eau provenant d’un réservoir placé à la partie supérieure descend dans des tubes non chauffés
et remonte dans des tubes vaporisants chauffés (figure 2-3). L’émulsion d’eau et de vapeur qui se
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
forme dans ces tubes retourne au réservoir où la vapeur est séparée, l’eau étant renvoyée aux
tubes chauffés, additionnée d’une quantité d’eau d’appoint égale à la quantité de vapeur produite.
La circulation est assurée par la différence de poids entre deux colonnes de fluide, l’une
contenant de l’eau, l’autre un mélange d’eau et de vapeur. Il résulte de ce principe que, toutes
choses égales par ailleurs, la circulation est d’autant plus intense que la différence de masse
volumique entre l’eau et la vapeur est plus grande. L’effet de circulation naturelle diminue donc
progressivement lorsque l’on se rapproche de la pression critique de 221 bars. [10]
La circulation d’eau dans une telle chaudière dont le principe est illustré par la figure 2-4 , est
assurée par les pompes d’alimentation dont la hauteur de refoulement est déterminée en tenant
compte de la perte de charge totale des circuits évaporateurs et surchauffeurs [10]. Cette
circulation permet une grande liberté dans la conception des circuits, puisque la circulation est
toujours assurée. De plus, le diamètre des tubes peut être plus petit que dans les chaudières à
circulation naturelle. Dans les chaudières à circulation forcée, l’eau étant vaporisée en totalité, le
régime de vaporisation par film instable, puis par film stable s’établit nécessairement dans les
parties finales du circuit, il faut alors contrôler que la vitesse de l’émulsion est suffisante pour
assurer le refroidissement du tube. La chaudière à circulation forcée peut être utilisée pour toutes
les pressions sous-critiques et supercritiques [8].
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
L'air destiné à la combustion est poussé par le ventilateur de soufflage, il est envoyé aux brûleurs
et participe à la production de la chaleur. Les gaz de combustion produits dans cette chambre de
combustion cèdent une partie de la chaleur aux tubes vaporisateurs, ces gaz sont ensuite véhiculés
au niveau des surchauffeurs où ils cèdent encore de la chaleur à la vapeur, enfin au niveau d'un
économiseur, ils chauffent l'eau d'alimentation [7].
Après son préchauffage éventuel dans l'économiseur, l'eau débitée par la pompe alimentaire est
admise dans le ballon supérieur. Ensuite, elle est dirigée vers le ballon inférieur dans des
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
canalisations d'alimentation. Du ballon inférieur, l'eau liquide est distribuée dans les différents
faisceaux de vaporisation. Sous l'effet de l'apport de chaleur, l'eau se vaporise partiellement dans
ces faisceaux et remonte vers le ballon supérieur sous la forme d'une émulsion eau-vapeur de plus
en plus chargée en vapeur au fur et à mesure de l'absorption de chaleur. La différence des masses
volumiques entre l'eau liquide et l'émulsion conduit sur l'ensemble de la hauteur de la chaudière à
la création d'une charge motrice permettant la circulation naturelle de l'eau. Cette charge motrice
est consommée en pertes de charge par le débit d'eau en circulation.
La séparation des phases liquide et vapeur est réalisée dans le ballon supérieur, ce qui se traduit
par une interface dans ce ballon (séparation naturelle sous l'effet de la différence de masse
volumique des deux phases). La vapeur saturée sèche est ensuite admise au surchauffeur placé
dans le circuit des fumées à la sortie de la chambre de combustion ce qui conduisent à la vapeur
surchauffée [7].
Pompes alimentaire.
Dégazeur
C’est un dégazeur physique qui fonctionne à une pression de 1 bar absolue, le fluide de chauffage
est la vapeur BP à une température de 150°C. L’eau adoucie arrive à la partie supérieure du
dégazeur ainsi que la vapeur de chauffage. L’eau entre en contact avec la vapeur et elle est
amenée à son point d’ébullition. Elle est d’abord détendue et finement pulvérisée, ceci afin de
réaliser une surface de contact eau-vapeur la plus grande possible. Dans ces conditions, la
pression partielle de l’air dans l’enceinte tend vers zéro ce qui a pour effet de diminuer la
solubilité des gaz dissous (O 2, CO2) dans l’eau et ceux-ci se dégagent et le mélange air-vapeur
s’échappe par le dôme. L’eau recueillie au fond du dégazeur s’écoule dans la bâche alimentaire
située en dessous.
Pompes alimentaires
L’eau dégazée de la bâche est amenée à la pression nécessaire à son introduction en chaudière à
l’aide de trois pompes alimentaires, deux turbopompes, et une motopompe. Ces pompes refoulent
à une pression de 60 bars.
Générateur de vapeur
Le poste de production de vapeur comprend trois chaudières de type vertical et monobloc à tube
d’eau et circulation naturelle. Dont deux sont identiques (H 1 et H2) chacune produisent 62 tonnes
à l’heure de vapeur à 48 bars et surchauffée à 430 degrés, et la troisième chaudière H 3 produit
124 tonnes à l’heure de vapeur à 48bars à une température de 430 degrés. Ces chaudières sont de
type à foyer pressurisé (sous pression) et sont conçues pour la chauffe mixte gaz et fuel. Le
combustible utilisé normalement est un mélange de gaz naturel et de gaz de Raffinerie.
Les ballons et les tubes : Un ballon supérieur et un ballon inférieur, Entre eux par des
faisceaux de tubes permettant la descente de l’eau et la remontée du mélange eau/ vapeur
et ce par gravité le diamètre du ballon supérieur et plus grand que celui du ballon inférieur
vu que, dans le ballon supérieur l’eau est bi phasique (phase vapeur et phase liquide). Les
deux ballons sont constitués de deux viroles en acier soudées d’épaisseur différente. La
virole inférieure du ballon supérieur et la virole supérieure du ballon inférieur sont
d’épaisseur plus grande car elles comprennent les trous dans lesquels sont dudgeonnées et
soudées les extrémités des tubes. Dans sa partie supérieure, le ballon supérieur est muni
d’un système permettant de filtrer la vapeur pour la débarrasser de la majeure partie des
gouttelettes d’eau entraînées donc aussi des sels.
Le foyer : Le foyer est constitué par une rangée de tubes externes soudés entre eux. du
coté face le brûleur est installé, du coté arrière un mur en réfractaire ou en fibre céramique
doublé d’une tôle en acier soudée permettant l’étanchéité du foyer constituant ainsi la
chambre de combustion.
L’économiseur : A leur sortie de la chaudière les fumées sont très chaudes (température
élevés).des calories peuvent donc être récupérées aussi un échangeur de chaleur est
installé à ce niveau permettant de chauffer l’eau d’appoint par ces fumées ce qui réduit la
consommation en gaz.
Brûleur : chaque chaudière comporte un jeu de brûleur équipé d’un atomiseur pour le
fuel oïl, un anneau à gaz, et une boite à air et des accessoires (PS, vannes, manomètres).
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
Equipement de tirage d’air : chaque chaudière est équipée de deux ventilateurs de tirage
forcé d’air (FDF) l’un est commandé par moteur l’autre par turbine à vapeur, pour régler
le débit d’air le FDF est muni de papillons d’admission maniables par un système de
commande mécanique.
L'expérience a montré qu'il était nécessaire de maintenir à une valeur convenable les
caractéristiques chimiques de l'eau des différents circuits afin d'éviter ou réduire les phénomènes
suivants [11] :
L’entartrage des surfaces de transfert de chaleur par les sels d’ions durs, la silice ou/et les
oxydes métalliques.
La corrosion des chaudières par l’oxygène, l’eau ou les acides et celles des systèmes de
vapeur/condensât par l’oxygène ou le gaz carbonique.
Le primage ou entraînement hors des chaudières à cause du moussage.
La fragilisation par les bases (fragilisation caustique).
Il y’a quatre types d’impuretés dont il faut se soucier dans l’eau utilisée pour produire de la
vapeur :
Les solides entartrant qui sont habituellement des sels de calcium ou de magnésium, de
même que les produits de corrosion des chaudières. La silice et le fer peuvent aussi
produire du tartre.
Les sels de sodium beaucoup plus solubles qui normalement ne forment pas de tartre,
peuvent se concentrer sous les dépôts de tartre et intensifier la corrosion ou dans l’eau des
chaudières et d’augmenter l’entraînement par moussage de l’eau.
Les gaz dissous comme l’oxygène et le gaz carbonique peuvent produire de la corrosion.
La silice qui peut se volatiliser avec la vapeur en quantité suffisante pour se déposer sur
les aubes des turbines.
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
Tableau 2-2 : Problèmes résultant de présence des impuretés dans l'eau [11]
Problèmes Causes Les remèdes
-Utiliser un dégazeur thermique
-Présence d'oxygène dissous dans
La corrosion l'eau -Addition de l’amine volatile
-PH insuffisant de l'eau neutralisante
Ces chaudières assurent la production des vapeurs (HP, MP, BP) subissant à leurs tour un
conditionnement adéquat et cela en injectant le sel du phosphate trisodique qui maintient une
couche protectrice à l’intérieure du ballon employé comme inhibiteur de corrosion aussi
l’utilisation du phosphate tamponisé le PH et précipite les sels de dureté calcique et
magnésienne qui seront éliminés par la purge discontinue (intermittente).
Chapitre 2. Généralités sur les chaudières
Tableau 2-3 : Caractéristiques chimiques à maintenir dans les différentes eaux du process de la chaudière
[12]
Eau de
Eau distillée Condensats Vapeur d’eau
chaudière
PH à 25 °C 6,5 ÷ 8 8÷9 9 ÷ 11 8÷9
Conductivité à 25°C µs/cm < 10 < 10 < 800 < 10
TH °F - 0 - 0
TAC °F - - <6 -
Calcium °F - - - -
Chlorures °F - - - -
Silice ppm - - - -
Fer ppm <10 2 - -
Sulfites(SO32-) ppm - 5 ÷ 10 -
Phosphate(PO43-) ppm < 1,0 - 5 ÷ 15 -
Zinc ppm < 0,1 - -
Cu ppm < 0,1 2 -
MES ppm 0 - -
2.7 Conclusion
3.1 Introduction
Nous étudierons dans ce chapitre le phénomène de combustion qui est le mode de production de
la chaleur le plus rencontré dans l’industrie. Le développement de la société industrielle moderne
et la sauvegarde de l'environnement se fondent sur la maîtrise de cette combustion.
Nous nous limiterons au bilan énergétique car il permet d’aborder et de traiter les problèmes de
combustion technique les plus courants.
Les combustibles
Cependant, quelle que soit la nature du combustible la réaction de combustion proprement dite ne
peut avoir lieu que lorsque les réactifs sont sous forme gazeuse.
Du point de vue énergétique, les principaux combustibles utilisés sont des combustibles fossiles
comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel qui couvrent 75% des besoins énergétiques dans le
monde.
Le comburant
Nous savons que la combustion s’obtient en faisant réagir le combustible avec de l’oxygène. Par
économie, plutôt que d’employer de l’oxygène pur on utilise de l’air qui en contient près de 21%
d'oxygène. L’azote contenu dans l’air ne participe pas à la combustion.
Secondairement : Oxyde de soufre SO2, Oxygène O2, Monoxyde de carbone (CO), NOx
(NO,NO2), Hydrogène libre (H2), Imbrûlés solides ou gazeux
De pollution atmosphérique
La chaleur de la combustion
On appelle « chaleur de combustion » à pression constante d’un corps simple (ou d’un
composé chimique défini), le nombre de calories dégagées par la combustion avec l’oxygène
d’une unité de masse de ce combustible.
Selon la quantité d’air, les réglages de l’appareil de combustion, la combustion sera de plus ou
moins bonne « qualité », c'est-à-dire :
C’est pour cette raison que l’on étudie les différents types de combustion
La combustion est complète si la totalité du combustible est oxydée. Contrairement elle est
incomplète s’il y a présence de combustible dans les fumées, ou si certains composants sont
partiellement oxydés (ex : formation de CO)
La combustion est dite stœchiométrique, neutre ou théorique si l’air comburant est en quantité
suffisante et strictement nécessaire à la combustion complète de l’unité de combustible. Les
fumées ne contiennent pas d’oxygène.
La combustion est oxydante ou en excès d’air si une partie de l’air comburant est utilisé pour
l’oxydation du combustible, l’autre partie se retrouvant dans les fumées.
La combustion est dite réductrice ou en défaut d’air si le volume d’air admis pour la combustion
de l’unité de combustible est inférieur au volume d’air stœchiométrique ; l’oxygène y est
néanmoins totalement utilisé donc pas de présence d’O 2 dans les fumées, mais il y a formation de
monoxyde de carbone (CO).
Chapitre 3. Combustion et Rendement
Les principales réactions de combustion sont données dans le tableau 3-1, ci -après (température
de référence : 0°C) [13]
C C + ½ O2 CO + 29400 Kcal/Kmoles
Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur dégagée par la combustion
complète à la pression atmosphérique et de 1 kg de combustible liquide ou 1 Nm 3 de gaz (air et
produits de combustion étant à 0°C).
Notation : PC
Remarque : (N) signifie que toutes les réactions se produisent dans les conditions normales de
température et de pression.
Le pouvoir calorifique est dit inférieur (PCI) quand l’eau résultant de la combustion de
l’hydrogène et des hydrocarbures est supposée à l’état de vapeur.
Le pouvoir calorifique est supérieur (PCS) quand cette eau de combustion est ramenée à l’état
liquide dans les fumées.
Pouvoir comburivore :
C'est la quantité d'air sec nécessaire à la combustion neutre d'un kg de combustible solide ou
liquide ou d'un Nm3 de combustible gazeux. Il se note Pa ou en volume Va:
Pouvoir fumigène:
Définition
On pourra définir :
En pratique, c’est l’analyse des fumées sur site qui donnera les renseignements techniques
nécessaires à la définition de la combustion réelle [9].
On parlera de « combustion en excès d’air » chaque fois que l’on détectera la présence
d’oxygène dans les produits de combustion. Cet excès d’air est indispensable pour une
combustion complète
Ainsi cette augmentation entraînera un accroissement des dépenses énergétiques sur une
saison de chauffe (consommation de combustible plus importante), qui restent non
négligeables même pour de petites puissances de chaudières [9].
VEA = Va × α
Avec
N.B
Chapitre 3. Combustion et Rendement
Généralement «α » est fourni par les relevés réalisés sur site à l’aide d’analyseurs de fumées.
L'excès d'air ainsi mis en œuvre dépend de la nature du combustible brûlé et de la turbulence
au foyer. L'air en excès est distribué dans la zone de combustion (air primaire) et également
en fin de combustion (air secondaire).
Les chaudières doivent être réglées pour obtenir une combustion complète. Une stratégie pour
assurer une combustion complète est de fournir une certaine quantité d'air en excès. Cependant,
comme la montre la figure ci-dessous, une petite quantité d'air en excès permettra d'améliorer
l'efficacité de la combustion, mais une grande quantité causera une perte d'efficacité [15].
Pour un rendement global élevé, la chaleur dégagée par la combustion doit être transférée de
manière efficace aux produits. La chaleur qui n’est pas transférés sera perdue par les parois ou les
fumées. La température des fumées dans la cheminée est un bon indicateur de ce transfert de
chaleur et donc, de l'efficacité.
Chapitre 3. Combustion et Rendement
N.B
L'excès d'air est calculé à partir de la valeur d'oxygène dans les fumées (donnée
expérimentale).
Les résidus gazeux ou fumées comprennent essentiellement l'azote amené par le comburant,
l'oxygène provient de l'excès d'air ainsi que les gaz issus de la combustion du carbone et de
l'hydrogène [13].
L’enthalpie des fumées est la chaleur spécifique de ces fumées à cette température. La chaleur
spécifique moléculaire des gaz constituant les fumées varie en fonction de la température suivant
les formules ci-après, lesquelles peuvent être utilisées sans grands risques d’erreurs pour les
niveaux de températures considérés exprimés en degrés Celsius [13]:
La notion de rendement apparait par le fait que la quantité de chaleur libérée aux bruleurs par la
combustion n'est pas intégralement transmise au produit. Il existe en effet, des pertes thermiques
de différentes origines [16].
Le bilan thermique est établi pour évaluer le rendement thermique qui est particulièrement
importante car il conditionne la consommation de combustible. Il explique à lui seul une grande
partie de l'évolution des chaudières dont la conception est largement influencée par le prix du
combustible.
Chapitre 3. Combustion et Rendement
Méthode directe
Ceci est également connu comme "input-output method" en raison du fait qu'elle a besoin
seulement de la puissance utile (à la vapeur) et l'apport de chaleur pour l'évaluation de
l'efficacité. Cette efficacité peut être évaluée en utilisant la formule suivante [10]:
N.B
Pour les chaudières la chaleur introduite par l'air est nulle quand l'air entre à la température
ambiante
Méthode indirecte
L'efficacité peut être mesurée facilement en mesurant toutes les pertes qui se produisent dans les
les chaudières. Les inconvénients de la méthode directe, peuvent être surmontés par ce procédé,
Chapitre 3. Combustion et Rendement
qui permet de calculer les différentes pertes de chaleur. L'efficacité est calculée, par soustraction
des fractions de perte de chaleur à partir de 100 [10].
Les différentes pertes de chaleur se produisant dans les chaudières sont les suivants
P1: Pertes par chaleur sensible des fumées sèches sortant de la chaudière ou le four
N. B
Chapitre 3. Combustion et Rendement
Ce sont les pertes les plus importantes, elles se calculent par la formule suivante :
Avec :
m: masse des fumées sèche en kg/Nm3 de combustible (composition des fumées: CO 2, N2,
O2)
La présence d'hydrogène dans le combustible provoque des pertes de chaleur car leur
combustion crée de la vapeur d'eau dans les fumées.
L'eau dans les fumées qui provient de l'humidité du combustible et de l'air humide provoque
aussi des pertes de chaleur. Ces dernières sont calculées par la formule ci- dessous :
Dans la composition des produits de gaz de fumée, il existe des gaz imbrulés comme le CO,
le H2 et CnHm, Ces gaz imbrulés provoquent des pertes de chaleur. Dans la réalité, pendant
l'exploitation, les teneurs en H2 et CnHm sont négligeables. Donc, les pertes se réduisent aux
pertes dues à la présence de CO dans les fumées.
3.6 Conclusion
Dans ce chapitre on a déterminé les différents paramètres qui influent sur les performances des
chaudières ainsi on a sélectionné les différentes méthodes de calcul de rendement. L'application
de ces méthodes fait l'objectif principal de chapitre 4.
Chapitre 4. Résultats et Discussion
4.1 Introduction
L'objectif de ce chapitre est d'évaluer les performances des chaudières 31H1/2 et 31H3. On
applique la méthode indirecte de calcul de rendement citée dans le chapitre précédant.
COMP H2 C1 C2 C3 i C4 n C4 i c5 n C5
PCI
3803,57 8593,75 15267,86 21656,25 28214,79 28312,5 34633,93 34857,14
kcal/Nm3
Reactions de combustion:
H2 + 1/2O2 H2O
CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O
En se basant sur les réactions de combustion, en prend n gaz de combustible = 100 mole
Teneur en O2 dans les fumées est fixé sur le DCS à 3% pour 31H3 et 3,2% pour 31H1/2
L'excès d'air
La valeur d'excès d'air est calculée à partir de la teneur en oxygène dans les fumées.
Calcul des quantités des produits formées par la combustion de 100moles de gaz
(composition des fumées)
Avec
Le calcul de l’excès d’air se fait par une méthode développé sous Microsoft Excel selon les
organigrammes cité dans l’ANNEXE I .
Tableau 4-8 : Calcul de la combustion et compositions des fumées de la chaudière 31H1/2 sans
et avec économiseur
31H1/2 composition des fumées
nO2
182,27moles O2 N2 CO2 H2O Total
théorique
Quantité dans
Excès d’air
20,41% 100moles de gaz 37,2 825,63 88,18 212,29 1163,3
[moles]
nO2
219,47moles % mole 3,2 70,97 7,58 18,25 100
pratique
Quantité dans
n air 1Nm3 de gaz
1045,11moles 0,0166 0,3686 0,039 0,0948 0,519
pratique [kmole /Nm 3 de
combustible]
Quantité totale
nH2O de des fumées
188,18 moles 0,519
combustion [kmole /Nm 3 de
combustible]
Quantité des
n H2O fumées sèches
24,1moles 0,4242
humide [kmole /Nm 3 de
combustible]
4.4.1 Calcul de la quantité de chaleur fournie par la combustion d’un Nm3 du combustible
Tf : température de la fumée
Ta : température ambiante
P2 = 0 dans le cas des 3 chaudières à cause de la combustion total de H2 donc la masse de H2 dans
les fumées est nulle
Avec
= 18,0153 Kg/Kmole
Chapitre 4. Résultats et Discussion
P5 est négligeable (un taux d’O2 dans les fumées de 3% donne une combustion totale).
4.4.3 Le rendement
Tableau 4-10 : Résultats des pertes et des rendements des chaudières 31H1/2 et 31H3
31H1/2
Sans économiseur 31H3
P2 [Kcal/Nm3] 0 0
P6 [Kcal/Nm3]
Les rendements des chaudières 31H1/2, 31H3 sont plus faible que celui du design, cette
diminution peut être expliquée par :
Chapitre 4. Résultats et Discussion
La température de sortie de l’eau de l’économiseur doit être inferieur à (50 bars), pour éviter la
vaporisation de l’eau à l’intérieur des tubes de l’économiseur. Cette température est déterminée a
partir du diagramme de MOLLIER de l’eau. ANNEXE II
Ṁ0 : La quantité des fumées produite par la combustion du gaz aux conditions normales.
Dans le calcul de combustion pour la chaudière 31H1 on a trouvé la quantité des fumées produite
par la combustion de 1Nm3 de gaz égale à 0,519 Kmoles.
- Masse moléculaire des fumées
Donc la quantité des fumées produite par la combustion de 1Nm3 de gaz en Nm3 est :
Ts = 212,74 °C
Tableau 4-12 : Résultats des pertes et des rendements des chaudières 31H1/2 avec économiseur
31H1/2
Avec économiseur
P1 [Kcal/Nm3] 452,1742
P2 [Kcal/Nm3] 0
P5 [Kcal/Nm3] Négligeable
P6 [Kcal/Nm3]
Rendement Ƞ en % 78,729
Design 80%
Avec
- Sans économiseur
P = 58 bar
hec = 503,71 Kj/Kg
T = 120 °C
P = 48 bar
Hsc = 3258,4 Kj/Kg
T = 430°C
QA = 3258,4 – 503,71
QA = 2754,69 Kj/Kg
- Avec économiseur
P = 58 bar
hec = 1036,9 Kj/Kg
T = 250 °C
Chapitre 4. Résultats et Discussion
P = 48 bar
Hsc = 3258,4 Kj/Kg
T = 430°C
QA = 3258,4 – 1036,9
QA = 2221,5 Kj/Kg
X 15457 × 103 Kj
La quantité de CO2 dégagée par la combustion de 1Nm3 de combustible est à 0,039 kmole
équivalent à 0,8736 Nm3.
Chapitre 4. Résultats et Discussion
La combustion des énergies fossiles comme le gaz naturel (méthane) rejette du CO2 en grande
quantité dans l'atmosphère, se qui provoque l’effet de serre.
Le dioxyde de carbone est le plus important gaz à effet de serre impacté par l’activité humaines,
environ de la moitié de CO2 émis par la combustion reste dans l’atmosphère et l’autre moitié est
absorbée par les réservoirs terrestres et océaniques. C’est un gaz qui est dangereux à la fois pour
l’environnement et les humains, il est un des facteurs responsables du phénomène de
réchauffement climatique.
4.11 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons calculé et amélioré le rendement des chaudires, d’aprés les résultats
obtenus on peut conclure que le rendement des ces dernieres est plus faible que celui de désign.
A cet effet nous avons proposés des recomendatios que nous jugeons nécessaires à ce travail.
Conclusion générale
Conclusion générale
Les performances des chaudières diminuent avec le temps en raison d'une mauvaise combustion,
une mauvaise exploitation et/ou un mauvais entretien. Le calcul de rendement est utilisé pour
déterminer les déviations de l'efficacité par rapport à celle du design et cibler les problèmes pour
des mesures correctives. Par conséquent, il est nécessaire de connaître le niveau de l'efficacité
actuel pour l'évaluation de la performance, qui est un préalable à l'action de conservation de
l'énergie dans l’industrie.
L’ensemble du travail présenté pour but de déterminer l'efficacité des chaudières de la zone des
utilités 1, en se basant sur le bilan de combustion.
D'après les résultats obtenus on déduit que les chaudières présentent de nombreuses anomalies de
l'alimentation en combustible jusqu’à la production du vapeur. Ils ne peuvent en aucun cas
atteindre un rendement nominal avec des valeurs différentes de celles préconisées par les
constructeurs.
Les rendements calculés des chaudières 31H1/H2 et 31H3 sont inferieur à ceux du design, et pour
augmenter les rendements nous recommandons ces quelques suggestions:
Pour finir, il faut produire tout en respectant l’environnement, en protégeant les appareils et en
économisant de l’énergie.
Bibliographiques et références
Bibliographiques et références
[1] Division de l'énergie industrielle, Direction des économies d'énergie, Fours, sécheurs et fours de
cuisson, Energie, Mines et Ressources CANADA, 1980.
[2] ENSPM Formation Industrie - IFP Training, Risques et Précautions liés au Matériels, matériel
thermique, description des chaudières, 2005.
[3] Christophe Pascual et Grégory Rat Performances des chaufferies biomasse et potentiel de progrès,
sociétés COFELY et WEISS FRANCE.
[5] Lawrence Berkeley National Laboratory Washington, DC, Improving Steam System Performance,
A sourcebook for industry, Resource Dynamics CorporationVienna, VA.
[7] Jean PARISOT, Conception et calcul des chaudières : généralités et bilans, Techniques de
l’Ingénieur, traité Génie énergétique, B 1 460
[8] A. DEGHAL Née CHERIDI, Etude numérique de transitoire accidentel d’une chaudière industrielle
par le code RELAP5/MOD3.2. Thèse de doctorat en sciences, Université Constantine 1,2013.
[9] S.TOURE, Amélioration du rendement des chaudières à bagasse type BR1 à la CSS. Mémoire de fin
d'étude en Génie Electromécanique: DAKAR, ESP, 2008.
[11] A. BENAHMED & M. TOUIKER, SONATRACH / IAP SKIKDA, Séminaire Fours et chaudières,
2006
[13] Pierre WUITHIER, Le pétrole, Raffinage et Génie Chimique, tome II, édition technip PARIS 1972,
P1157.
[15] FEMP O&M Best Practices, a Guide to Achieving Operational Efficiency, U.S.
Department of Energy, August 2010. http : // www1.eere. energy.
[16] Payne, F.William and Thompson, Richard E. Efficient Boiler Operations Sourcebook,
Fourth Edition 1996.
Annexe I
2) On calcul :
4) Pour estimer la valeur réelle du α, on utilise l’option de la valeur cible dans Microsoft EXEL
- Dérouler le menu Données et cliquez sur Analyse de scénarios après la commande Valeur cible.
- Dans la boite de dialogue, définir per O2 dans la case Cellule à définir, la valeur du per O2 à
atteindre dans la case Valeur à atteindre et la cellule de α dans la case Cellule à modifier.
5) Cliquez sur OK. Excel cherche la solution et affiche la valeur du α équivalente à la valeur du per
O2 posée
Annexe II
Température de saturation
de l’eau à la pression de
service 50 bars
260 °C
Température de l’eau à la
sortie de l’économiseur
Annexe III