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2022 / 2023

TD3 de chimie: Classification périodique des

éléments et électronégativité

Exercice 1 : Masse molaire du Nickel

L’élément nickel, de symbole Ni, a pour numéro atomique Z = 28. Il existe cinq isotopes connus du
nickel, dont on rassemble les abondances naturelles dans le tableau suivant (en % de noyaux
rencontrés) :
Isotope Abondance (%)
58
Ni 68,1
60
Ni 26,2
61
Ni 1,1
62
Ni 3,6
64
Ni 0,9

1. Rappeler la définition du terme : isotope.

2. Dans la notation AX, comment nomme-t-on le nombre A ? Justifier cette appellation.
3. Sous forme d’un tableau, indiquer le nombre de protons, le nombre de neutrons et la masse molaire
en g.mol-1 de chaque isotope du nickel.
4. Calculer la masse molaire du nickel naturel.
Exercice 2 : Masse des noyaux
86
La valeur expérimentale de la masse atomique du krypton 86 36 Kr est 85,911. Cette masse, exprimée
en unité de masse atomique (u.m.a) donne la masse d’un atome.
1. Sachant qu’une u.m.a vaut 1,660.10–27 kg, en déduire la masse d’un atome de Krypton 86 ?
2. Calculez la masse d’un atome de Krypton 86 en faisant la somme de celles de ses constituants
élémentaires, le neutron (1,647.10–27 kg), le proton (1,67724.10–27 kg) et l’électron (9,110.10–31 kg).
Que constatez-vous ?
Exercice 3 : Elément et isotopes :
1. Dans la Classification périodique à dix-huit colonnes, chaque élément peut être repéré par son
abscisse et son ordonnée. L’abscisse désigne le numéro de colonne et l’ordonnée le numéro de
période. On considère un élément Y, à identifier, dont les coordonnées sont (1 ; 4).
1.1. Déterminer, grâce à la Classification, son nom, son symbole et son numéro atomique. A quelle
famille appartient-il ?
1.2. Etablir, à partir de sa place dans la Classification, la structure électronique de l’atome
correspondant dans l’état fondamental.
1.3. Quels sont les ions qu’il peut donner ? Ces ions ont-ils la structure électronique d’un gaz noble ?
2. Y possède trois isotopes naturels, notés 39Y, 40Y et 41Y
2.1. Rappeler la signification du nombre figurant dans la notation. Préciser la composition du noyau.
2.2. Rappeler la définition des isotopes. Les isotopes ont-ils les mêmes propriétés chimiques ? les
mêmes propriétés nucléaires ?
Exercice 4 : Spectroscopie
Des atomes d’hydrogène sont excités à partir de l’état fondamental par un rayonnement de longueur
d’onde λ = 97,5 nm.
1. A quel domaine du spectre électromagnétique appartient ce rayonnement ?
2. Quel est le niveau n de l’état obtenu après absorption du rayonnement ?

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3. Quelles sont toutes les orbitales atomiques (cases quantiques) correspondant à ce niveau n ? Préciser
la valeur de tous les nombres quantiques nécessaires à la description de chacune des cases quantiques.
4. Calculer les longueurs d’onde des différentes radiations que peuvent émettre ces atomes lorsqu’ils
se désexcitent à partir du niveau n obtenu.
Données :
1 eV = 1,60.10-19 J ; c = 3,00.108 m.s-1 ; Constante de Planck: h = 6,63.10-34 J.s
Exercice 5 : Série de BALMER
1. On rappelle que la série de BALMER correspond à la désexcitation de l’électron de l’atome vers le
niveau d’énergie caractérisé par le nombre quantique n = 2. En déduire les longueurs d’onde extrêmes
de la série de BALMER de l’atome d’hydrogène.
2. Calculer (en kJ.mol-1) l’énergie nécessaire pour ioniser un atome d’hydrogène initialement dans son
deuxième état excité.
3. On considère toujours un atome d’hydrogène dans son deuxième état excité, il est irradié par un
rayonnement de fréquence ν =3,32.1014 Hz, ce rayonnement est-il absorbé ? Justifier clairement.
Combien de longueurs d’onde différentes l’atome excité est-il alors en mesure d’émettre ?
4. Calculer la plus grande longueur d’onde que l’ion lithium Li2+ dans son troisième état excité (n = 4)
est en mesure d’émettre, calculer la plus courte longueur d’onde qu’il est en mesure d’absorber.
Indiquer dans chaque cas le domaine spectral auquel appartient la radiation.
Données :
1 eV = 1,60.10-19 J ; c = 3,00.108 m.s-1 ; Constante de Planck : h = 6,63.10-34 J.s ; Constante
d’Avogadro NA = 6,02.1023 mol-1.
Exercice 6 : Nombres quantiques
1) Parmi les quadruplets de nombres quantiques (n, ℓ, mℓ, ms) ci-dessous, quels sont ceux qui ne
peuvent pas décrire l’état d’un électron dans un atome ? Justifier.
1 1 1 1 1
2,2,2, + ; 3,2,1, + ; 4,0, −1, − ; 5,3, −2, + ; 8,4, −4, −
2 2 2 2 2
Pour ceux qui sont possibles, indiquer le symbole de l’orbitale atomique correspondante (ns, np…).
2) Soit un atome X inconnu. On considère un électron de cet atome, dans un état quantique défini par
n = 4 et mℓ = 2. Les affirmations suivantes sont-elles exactes ?
a) Cet électron peut posséder un nombre ℓ = 5.
b) Cet électron peut se trouver dans une orbitale d.
c) Cet électron se trouve nécessairement dans une orbitale d.
d) Cet électron peut se trouver dans l’orbitale 4p.
e) Cet électron peut présenter un nombre quantique de spin ms = − 1/2 .
Exercice 7 : Configurations électroniques
1. Parmi les configurations électroniques suivantes d’atomes neutres, quelles sont celles qui
correspondent à un état excité, celles qui correspondent à un état fondamental, celles qui sont
impossibles ? Justifier.
a) 1s1 2s2 2p6
b) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d8 4s2
c) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 3f 1 4s2
d) 1s1 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 4p1
e) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d9
f) 1s2 2s3 2p3
2. Donner la configuration électronique des atomes suivants dans leur état fondamental, puis
déterminer le nombre d’électrons célibataires qu’ils possèdent : phosphore 15P ; vanadium 23V ; iode

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53I ; samarium 62Sm ; mercure 80Hg. Préciser quels sont les électrons de cœur et les électrons de
valence dans chaque cas.
3. Dans le bloc d du tableau périodique, on distingue quelques exceptions à la règle de Klechkowski.
Une première anomalie concerne les éléments chrome (Z = 24) et molybdène (Z = 42) ; une autre les
éléments cuivre (Z = 29), argent (Z = 47) et or (Z = 79). Des résultats expérimentaux montrent que le
chrome et le molybdène possèdent six électrons célibataires. Quant au cuivre, à l’argent et à l’or, ces
atomes possèdent un unique électron célibataire, qui ne possède pas de moment cinétique orbital (son
nombre quantique azimutal vaut ℓ = 0).
3.a) Ecrire la configuration électronique de ces atomes, que l’on pourrait prévoir par application stricte
des règles de remplissage usuelles. Donner le nombre d’électrons célibataires prévisibles, ainsi que
leur nombre quantique azimutal.
3.b) En utilisant les résultats expérimentaux mentionnés ci-dessus, modifier les configurations
électroniques obtenues à la question a) pour obtenir la configuration correcte de ces éléments dans leur
état fondamental.
Indication : un seul électron est à déplacer, entre les orbitales les plus hautes en énergie qui se
trouvent être, dans le cas de ces éléments, pratiquement dégénérées.
Exercice 8 : Etat excité du chlore
Etat excité du chlore Le chlore Cl est l’élément Z = 17.
1. A quelle famille appartient le chlore ? Citer deux autres éléments de cette famille.
2. Donner la configuration électronique de l’atome de chlore dans son état fondamental.
3. Représenter qualitativement les niveaux d’énergie de l’atome de chlore et leurs occupations par les
électrons.
4. Lorsque de l’énergie est fournie à un atome, un électron peut-être promu dans une orbitale d’énergie
plus élevée. L’atome est alors dans un état excité.
4.1. Quel est vraisemblablement la configuration électronique de l’atome de chlore dans son état
excité le plus proche de son état fondamental ?
4.2. Les énergies des orbitales de la couche électronique n d’un atome de numéro atomique Z
s’écrivent en première approximation (modèle de Slater) :
E
En = −Z eff2 20
n
avec Zeff le numéro atomique effectif dépendant de l’électron considéré et E0 = 13,6 eV. Pour l’atome
de chlore dans son état fondamental : Zeff = 6,1. Pour l’atome de chlore dans son état excité : Z*eff = 1,9.
Estimer la longueur d’onde de la radiation permettant de porter l’atome de chlore dans l’état excité
précédent.
Données :
1 eV = 1,60.10-19 J ; c = 3,00.108 m.s-1 ; Constante de Planck : h = 6,63.10-34 J.s
Exercice 9 : Les métaux de transition
On s’intéresse au titane Ti (Z = 22), au chrome Cr (Z = 24) et au fer Fe (Z = 26). Tous trois sont des
métaux de transition.
1. Citer un autre métal de transition. A quel bloc appartient-il ?
2. Citer un métal n’appartenant pas au bloc d.
3. Citer un non-métal appartenant au bloc p.
4. Donner les configurations électroniques des atomes de titane, de chrome et de fer dans leurs états
fondamentaux.
5. Le titane donne les ions Ti2+ et Ti4+. Lequel est vraisemblablement le plus stable ? Justifier.
6. L’expérience montre que la configurations électronique du chrome fait exception :

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Cr : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s1

A partir de cette constatation, proposer une configuration électronique pour l’ion fer II Fe2+.
Exercice 10 : Electronégativité des halogènes
Les énergies de première ionisation et d’attachement électronique des atomes des trois premiers
halogènes sont indiquées dans le tableau suivant :
halogène fluor chlore brome iode
Z 9 17 35 53
Ei1 (eV) 17,4 13,0 11,8 10,5
Eatt 1 (eV) –3,3 –4,0 –3,8 –3,4

1. Calculer, puis comparer les électronégativités de Mulliken de ces différents halogènes.

2. Le résultat obtenu est-il en accord avec le sens d’évolution global de l’électronégativité dans une
colonne de la classification ?
Exercice 11 : Propriétés chimiques
1. Ecrire l’équation de la réaction de combustion du potassium 19K dans le dioxygène. Ecrire
l’équation de la dissolution de l’oxyde dans l’eau.
2. Pourquoi le potassium doit-il être conservé à l’abri de toute trace d’humidité ? Justifier la réponse ;
écrire l’équation de la réaction que l’on veut éviter.
3. Le germanium 32Ge est un métalloïde. Rappeler ce que cela signifie. Le germanium réagit
violemment avec le gaz difluor. Écrire l’équation de la réaction.
4. Le calcium 20Ca est-il un métal ou un non-métal ? Pourquoi le calcium ne se rencontre-t-il pas à
l’état de corps simple dans le milieu naturel ? Justifier la réponse en écrivant les équations des
réactions qu’il donnerait :
4.a) en présence de dioxygène ;
4.b) en présence de diazote ;
4.c) en présence d’eau.
5. Identifier les ions présents dans les composés suivants : hydroxyde de potassium KOH, carbonate
de calcium CaCO3, peroxyde de sodium Na2O2, hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3.
Exercice 12 : Isotopes de l'iode
127
L’élément 53I compte 37 isotopes parmi lesquels un seul est stable : 53 I.
127
1. Donner la composition du noyau de 53 I.
123 125
2. Les isotopes I et
53 I , de périodes radioactives respectives 13 h et 59 jour, sont utilisés en
53

médecine. Lequel est le plus adapté à une utilisation en tant que traceur radioactif ?
131
3. L’isotope 53I se désintègre selon une émission de type β−. Ecrire l’équation de désintégration et
identifier le noyau fils.
Données :
Symbole Te I Xe Cs Ba
N° atomique 52 53 54 55 56