Vous êtes sur la page 1sur 6

Lycée Louis-Le-Grand, Paris Samedi 26/03/2021

MP2I – Mathématiques
A. Troesch

Devoir Surveillé no 7 (4h)

La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté, la précision et la concision des raison-
nements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies.
Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs calculs.
L’usage de tout document et de tout matériel électronique est interdit. Notamment, les téléphones portables doivent
être éteints et rangés.

Problème – Sur le nombre d’automorphismes d’un groupe fini


(d’après un article de Paul Lescot, en réponse à une question de Nicolas Tosel, RMS 2015)

Le but de ce problème est de montrer l’existence d’une fonction f de N dans N telle que pour tout groupe fini G,
|G| ď f p|AutpGq|q, où AutpGq est le groupe des automorphismes de G, c’est-à-dire les morphismes bijectifs de G dans
G.

Définitions et terminologie
‚ On dira qu’un groupe G est multiplicatif si l’opération considérée est le produit ˆ ; on s’autorisera dans ce cas
l’omission du signe opératoire en écrivant ab au lieu de a ˆ b. On dira que le groupe est additif si l’opération
considéré est l’addition `.
‚ Le neutre d’un groupe G sera noté eG .
‚ Deux groupes G et H sont dit isomorphes s’il existe un isomorphisme ϕ : G Ñ H. On notera dans ce cas G – H
‚ L’ensemble des automorphismes AutpGq est muni de sa structure de groupe habituelle, la loi étant la composition
des automorphismes.
‚ Soit x P G. On note ordpxq l’ordre de l’élément x.
‚ Soit G un groupe multiplicatif et H et K deux sous-groupes de G. Alors HK désigne l’ensemble thk, h P H, k P
Ku. Ce n’est pas nécessairement un groupe.
‚ Étant donné deux groupes multiplicatifs H et K, le produit cartésien H ˆ K peut-être muni du produit défini
par ph, kq ˆ ph1 , k 1 q “ phh1 , kk 1 q. H ˆ K est alors un groupe, appelé produit direct (externe) de H et K.
‚ On dit qu’un sous-groupe H de G est un facteur direct de G s’il existe un sous-groupe K tel que ph, kq ÞÑ hk
définisse un isomorphisme de H ˆ K dans G. Remarquez que cela implique que G “ HK. On dira dans ce cas
que G est le produit direct interne de H et K.
‚ Soit p un nombre premier. On dit qu’un groupe G est un p-groupe si son ordre est égal à une puissance de p.
‚ Soit G un groupe abélien. L’exposant de G est le ppcm des ordres des éléments du groupe G.
‚ Le centre ZpGq d’un groupe G est l’ensemble des éléments de G commutant avec tout autre.
‚ Un sous-groupe H de G est dit distingué s’il est stable par conjugaison, donc si pour tout h P H et g P G,
ghg ´1 P H.
‚ Soit n P N, n ě 2. On note ϕpnq le nombre d’entiers de v1, nw qui sont premiers avec n (indicatrice d’Euler).

Résultats admis
On pourra utiliser sans les redémontrer les résultats suivants (vus en exercice ou en DM) :
‚ Exposant d’un groupe abélien : G étant un groupe abélien, et ω son exposant, il existe dans G un élément
d’ordre ω.
‚ Classification des groupes abéliens finis :
˚ tout groupe abélien fini est isomorphe à un groupe Z{n1 Z ˆ Z{n2 Z ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ Z{nk Z.
˚ On peut de plus imposer que les ni soient de la forme pαi , avec pi premier (attention, il peut y avoir plusieurs
i

groupes associés au même entier premier, autrement dit, les pi ne sont pas distincts). Avec cette condition

1
supplémentaire, on obtient non seulement l’existence d’une telle décomposition, mais aussi son unicité, à
l’ordre près des facteurs.
NB : la propriété d’unicité est exprimée de façon un peu différente que dans votre DM, mais s’y ramène
facilement.
˚ Au cours de la démonstration de ce résultat est apparu le fait suivant, qu’on pourra utiliser aussi : si x est
un élément d’ordre maximal de G (dont d’ordre égal à l’exposant de G), alors ă x ą est un facteur direct
de G.
‚ Si H est un sous-groupe distingué de G, les classes à gauche et à droite modulo H sont égales, et la loi de G
passe au quotient sur G{H (ensemble des classes à gauche ou droite), définissant une structure de groupe sur
G{H.
‚ En particulier ZpGq est un sous-groupe distingué de G ; on peut donc considérer le groupe quotient G{ZpGq.
‚ Premier théorème d’isomorphisme : Soit f un morphisme de G dans H. Alors f passe au quotient et définit un
morphisme injectif f˜ : G{ Kerpf q Ñ H.
‚ Valeurs de l’indicatrice d’Euler : Si p est un nombre premier et a ą 0, ϕppa q “ pa´1 pp ´ 1q. Si n et m sont
premiers entre eux, ϕpnmq “ ϕpnqϕpmq.

Partie I – Facteurs directs

1. Soit G un groupe abélien. Soit H et K deux sous-groupes de G tels que HK “ G et H X K “ teG u, où HK


désigne l’ensemble des produits d’un élément de H et d’un élément de K.
(a) Montrer que l’application p : H ˆ K Ñ G qui à ph, kq associe pph, kq “ hk est un morphisme de groupes, la
structure de groupe sur H ˆ K étant celle décrite dans l’introduction (produit direct externe)
(b) Montrer que Kerppq “ tpeH , eK qu.
(c) En déduire que H est un facteur direct de G.
2. Soit G un groupe abélien et H un sous-groupe de G. On suppose qu’il existe un morphisme p : G Ñ H tel que
p|H “ idH .
(a) Soit g P G. Montrer que pppgqq´1 ¨ g P Kerppq.
(b) En déduire que G “ H Kerppq.
(c) Montrer que H est un facteur direct de G
3. Soit G un groupe quelconque et H et K deux sous-groupes distingués de G tels que H X K “ teG u et HK “ G.
(a) Soit h P H et k P K. On pose k 1 “ hkh´1 et h1 “ k 1 hpk 1 q´1 . Montrer que hk “ h1 k 1 .
(b) En déduire que k “ k 1 , puis que hk “ kh.
(c) Montrer que H est un facteur direct de G.

Partie II – Le cas abélien


Dans cette partie, on prouve le résultat annoncé dans le cas où G est un groupe abélien, en commençant par le cas
d’un p-groupe.
1. Soit p un nombre premier, et G un p-groupe abélien, d’ordre pn , n P N˚ . Soit ω l’exposant de G.
(a) Justifier qu’il existe r P N tel que ω “ pr .
(b) Soit x et y deux éléments d’ordre ω. À l’aide du théorème de structure des groupes abéliens, justifier qu’il
existe deux groupes H1 et H2 tels que

G –ă x ą ˆH1 et G –ă y ą ˆH2 , et H1 – H2 .

(c) En déduire l’existence d’un automorphisme α de G tel que αpxq “ y.


r´1
(d) Soit O l’ensemble des éléments d’ordre ω “ pr de G. Justifier que f : x ÞÑ xp est un endomorphisme de
G, et que GzO “ Kerpf q (attention à la notation, il ne s’agit pas ici d’un quotient, mais d’une différence
ensembliste). En déduire que GzO est un groupe.

2
(e) En majorant l’ordre du groupe GzO, en déduire que

|O| ě pp ´ 1qpn´1 .

(f) En déduire enfin que |AutpGq| ě pn´1 pp ´ 1q “ ϕppn q, où ϕ est l’indicatrice d’Euler.
2. Soit maintenant G un groupe abélien d’ordre pα
1 ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ ps , les pi étant des entiers premiers 2 à 2 distincts.
1 αs

(a) Justifier l’existence de groupes abéliens Gi , i P v1, sw, d’ordre pα


i tels que G soit isomorphe à G1 ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ Gs .
i

Dans les questions suivantes, on identifiera G à G1 ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ Gs , afin de simplifier les notations.


(b) Soit pϕ1 , . . . , ϕs q P AutpG1 qˆ¨ ¨ ¨ˆAutpGs q. Montrer que ϕ définie pour tout pg1 , . . . , gs q P G1 ˆ¨ ¨ ¨ˆGs “ G
par
ϕpg1 , . . . gs q “ pϕ1 pg1 q, . . . , ϕs pgs qq

est un automorphisme de G.
(c) Justifier que AutpGq contient un sous-groupe isomorphe à AutpG1 q ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ AutpGs q.
(d) En déduire que |AutpGq| ě ϕp|G|q, où ϕ est l’indicatrice d’Euler.
3. (a) Soit k P N, k ě 2, et n P ϕ´1 pv2, kwq. Montrer que tous les entiers premiers p intervenant dans la décompo-
sition primaire de n vérifient p ď k ` 1, et que leur multiplicité dans la décomposition de n est inférieure ou
égale à log2 pkq ` 1.
(b) En déduire que pour tout k ě 2, ϕ´1 ptkuq est borné.
(c) En déduire enfin l’existence d’une application croissante h : N˚ Ñ N˚ telle que pour tout G abélien,
|G| ď hp|AutpGq|q.

Partie III – Groupe des homomorphismes de groupes abéliens


Soit A et B deux groupes abéliens multiplicatifs. L’ensemble HompA, Bq des homomorphismes de A vers B peut être
muni de l’opération ˆ définie, pour ψ1 et ψ2 dans HompA, Bq, par :

ψ1 ˆ ψ2 : a ÞÝÑ ψ1 paqψ2 paq,

le produit ψ1 paqψ2 paq étant dans B.


1. Montrer que si ψ1 et ψ2 sont des éléments de HompA, Bq, il en est de même de ψ1 ˆ ψ2 .
2. Montrer que pHompA, Bq, ˆq est un groupe abélien.
3. (a) Montrer que si f : A Ñ A1 est un isomorphisme de groupes, alors Φ : g ÞÑ g ˝ f est un isomorphisme de
HompA1 , Bq dans HompA, Bq.
(b) Montrer de même que si B et B 1 sont isomorphes, alors HompA, Bq et HompA, B 1 q également.
4. Soit A, B et C trois groupes abéliens.
(a) Soit ψ P HompA ˆ B, Cq. Montrer que ψA : x ÞÑ ψpx, eB q est un élément de HompA, Cq.
On montrerait de même (mais on ne demande pas de le faire) que ψB : y ÞÑ ψpeA , yq est un élément de
HompB, Cq
(b) En considérant Φ : ψ ÞÑ pψA , ψB q, montrer que

HompA ˆ B, Cq – HompA, Cq ˆ HompB, Cq

5. Montrer de même que HompA, B ˆ Cq – HompA, Bq ˆ HompA, Cq.


6. Soient m et n deux entiers naturels. On prendra garde dans cette question au fait que Z{nZ et Z{mZ sont
considérés additivement.
(a) Soit ψ P Hom pZ{nZ, Z{mZq. Montrer que ordpψp1qq|n.
` m ˘
(b) En déduire que ψp1q P n^m Z {mZ.
(c) Montrer que HompZ{nZ, Z{mZq est isomorphe à Z{pn ^ mqZ.

3
7. Montrer que pour tous groupes abéliens A et B, HompA, Bq et HompB, Aq sont isomorphes.
8. Soit G un groupe abélien fini, et G “ G1 ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ Gs une décomposition de G en produit de groupes cycliques,
en vertu du théorème de structure des groupes abéliens.
(a) À l’aide des résultats précédents, montrer que pour tout i P v1, sw, HompGi , Gi q – Gi .
(b) Montrer que HompG, Gq contient un sous-groupe H isomorphe à HompG1 , G1 q ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ HompGs , Gs q.
(c) En déduire que |G| divise |HompG, Gq|.
9. Soit A et B deux groupes abéliens finis, C un sous-groupe de A et D un sous-groupe de B. On suppose que
C – B{D.
(a) Construire un morphisme injectif Φ : Hom pB{D, Cq Ñ HompB, Aq.
(b) En déduire que |C| divise |HompA, Bq|.

Partie IV – Autour du groupe dérivé


Soit G un groupe fini, et x et y deux éléments de G. On note rx, ys le commutateur de x et y, défini par :

rx, ys “ x´1 y ´1 xy.

On note G1 le sous-groupe de G engendré par l’ensemble trx, ys, x P G, y P Gu de tous les commutateurs. Le groupe G1
est appelé groupe dérivé de G. On note m l’ordre du groupe G{ZpGq.
1. On note, pour x, z P G, xz “ z ´1 xz le conjugué de x par z. Montrer que si a, b et z sont des éléments de G,
alors ra, bsz “ zraz , bz s.
2. Montrer que G1 est un sous-groupe distingué de G et que G{G1 est abélien.
3. (a) Soit a, b, c, d des éléments de G tels que ā “ c̄ et b̄ “ d¯ dans le quotient G{ZpGq. Montrer que ra, bs “ rc, ds.
(b) En déduire qu’il y a au plus m2 commutateurs distincts.
4. Soit x P G1 . Ainsi, x peut s’écrire comme un produit fini de commutateur. On considère désormais un produit
en un nombre minimal n de commutateurs :

x “ c1 ¨ ¨ ¨ cn .

On suppose que n ě m3 ` 1.
(a) Justifier qu’il existe un commutateur c apparaissant au moins m ` 1 fois parmi les ci
(b) Montrer qu’il existe des commutateurs c11 , . . . , c1n´m´1 tels que

x “ cm`1 c11 ¨ ¨ ¨ c1n´m´1 .

(c) Soit u et v tels que c “ ru, vs. Montrer que cm`1 “ pu´1 cuqm´1 ru2 , vs.
(d) En déduire que n ď m3 .
3
5. Montrer que |G1 | ď m2m .

Partie V – Étude d’un endomorphisme de G

1. Soit p un nombre premier et G “ Z{pn1 Z ˆ Z{pn2 Z ˆ ¨ ¨ ¨ ˆ Z{pnℓ Z. Soit y P G un élément d’ordre pk`1 (k P N),
k k1
tel qu’il n’existe pas d’élément x P G et d’entier k 1 ą k vérifiant y p “ xp . On note y “ py1 , . . . , yℓ q la
décomposition de y dans la somme directe décrivant G.
(a) Justifier que pour tout i P v1, ℓw, l’élément yi de Z{pni Z est d’ordre psi , si ď k ` 1.
(b) Soit I “ ti P v1, ℓw tel que si “ k ` 1u. Montrer qu’il existe i P I tel que ni “ k ` 1 et ă yi ą“ Z{pni Z.
(c) À l’aide d’un résultat de la partie I, montrer que ă y ą est un facteur direct de G.
2. Soit G un groupe fini quelconque, noté multiplicativement. Soit ψ P HompG, ZpGqq. On définit α : G Ñ G par
αpgq “ gψpgq.

4
(a) Montrer que pour tout g P G1 , ψpgq “ eG (G1 désigne le groupe dérivé défini dans la partie IV)
(b) Montrer que α P HompG, Gq.
3. Avec les notations de la question précédente, on montre dans cette question que si α n’est pas injective, alors
G possède un facteur direct abélien non trivial. On suppose donc α non injective, et on considère un élément
x d’ordre premier p dans Kerpαq. On note k P N l’entier maximal tel que la classe x̄ de x dans G{G1 est une
k
puissance d’ordre pk , et on se donne a P G tel que x̄ “ āp . Ainsi, il n’existe pas de b dans G et ℓ ą k tel que

x̄ “ b̄p . On note enfin y “ ψpaq.
(a) Montrer que y et ȳ sont d’ordre pk`1 .
(b) Justifier l’existence de deux sous-groupes A et B de G{G1 tels que A soit un p-groupe et B soit d’ordre
premier avec p et tels que G{G1 soit le produit direct interne de A et B (on pourra se servir de IV-2)
(c) Montrer que ȳ P A et que ă ȳ ą est un facteur direct de A. On note C un sous-groupe de A tel que A soit
le produit direct interne de ă ȳ ą et de C.
(d) Soit π : G ÞÑ G{G1 la projection canonique définie par πpgq “ ḡ. Montrer que π ´1 pCq, π ´1 pBq et ă y ą
sont des sous-groupes distingués de G.
(e) Soit g P G. Justifier qu’il existe m P Z et r P π ´1 pBq tel que πpy ´m grq P C.
(f) En déduire que G “ă y ą H, où H “ π ´1 pCqπ ´1 pBq.
(g) Montrer que ă y ą est un facteur direct de G.

Partie VI – Un sous-groupe de AutpGq


On suppose que G est un groupe fini n’ayant aucun facteur direct abélien non trivial (c’est-à-dire non égal à teu). On
montre dans ce cas l’existence d’un sous-groupe de AutpGq d’ordre contrôlé.
1. Soit θ P AutpGq.
(a) Montrer que si z P ZpGq, alors θpzq P ZpGq.
(b) En déduire que θ définit un automorphisme θ̃ de AutpG{ZpGqq, tel que pour tout g P G, θpgq “ θ̃pḡq.
2. Soit Ac le sous-ensemble de AutpGq des automorphismes θ tels que θ̃ “ idG{ZpGq . Montrer que Ac est un
sous-groupe de AutpGq.
3. Soit α un élément de Ac .
(a) Justifier l’existence, pour tout x P G, d’un unique élément θα pxq de ZpGq tel que αpxq “ xθα pxq.
(b) Montrer que θα P HompG, ZpGqq.
4. Soit Φ : Ac ÝÑ HompG, ZpGqq l’application qui à α associe θα . Justifier que Φ est bijective.
5. Montrer que AutpGq possède un sous-groupe d’ordre |HompG{G1 , ZpGqq|.

Partie VII – Le résultat final


Soit G un groupe fini, et N “ |AutpGq|. Soit E un facteur direct abélien de G d’ordre maximal. Il existe donc un
sous-groupe H de G tel que G » E ˆ H.
1. Montrer que |E| ď hpN q, où h est la fonction définie en II-3c.
2. Montrer que |Hom pH{H 1 , ZpHqq| divise AutpHq.
3. Montrer que ZpHqH 1 {H 1 – ZpHq{pZpHq X H 1 q.
4. En déduire que l’ordre de ZpHq{pZpHq X H 1 q divise |Hom pH{H 1 , ZpHqq|, puis que |ZpHq| ď N |H 1 |.
5. Soit, pour z P H, l’application ϕz : g ÞÑ zgz ´1 .
(a) Montrer que ϕ est un automorphisme de H (appelé automorphisme intérieur de H).
(b) Soit z et z 1 deux éléments de H. Montrer que ϕz “ ϕz1 si et seulement si z et z 1 sont dans la même classe
modulo ZpHq.
(c) En déduire que |H{ZpHq| ď N .

5
3
`2
6. Montrer que |G| ď hpN qN 2N .
7. Soit, pour n P N, mn l’ordre minimum de AutpGq lorsque G parcourt l’ensemble des groupes d’ordre n. Montrer
que lim mn “ `8.
nÑ`8

Vous aimerez peut-être aussi