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Chimie générale
Cours et exercices corrigés
Maitre de conférences B
(Septembre 2018)
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TABLE DES MATIERES
1. Généralités
1.1. Constitution de l’atome 4
1.1.1. L’électron 5
1.1.2. Structure de noyau 5
1.2. Notion d’isotopie 6
1.3. Stabilité et cohésion du noyau, énergie de liaison par nucléon 7
2. Radioactivité
4.1. La période 33
4.2. Le groupe chimique 34
4.3. Le bloc 35
4.4. Evolution des périodicités physique au sein du tableau périodique 38
4.4.1. Le rayon atomique 38
4.4.2. Energie d’ionisation (Ei) 38
4.4.3. Affinité électronique (AE) 39
4.4.4. Electronégativité (En) 40
Exercices 41
Solutions 42
5. Liaison chimique
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5.2. Différent types de liaisons fortes 44
5.2.1. La liaison covalente 45
5.2.2. La liaison dative 45
5.2.3. La liaison ionique 45
5.2.4. La liaison polarisée 46
5.3. Représentation de Lewis-théorie classique de la liaison chimique 47
5.4. Géométrie des molécules : Théorie V.S.E.P.R (Règle de Gillespie) 50
5.4.1. Principe de la méthode 50
5.4.2. Utilisation de la méthode VSPER pour déterminer le type de la molécule 51
Exercices 55
Solutions 56
Références 60
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1. Généralités
La matière est constituée d’atomes, eux-mêmes constitués d’un noyau entouré d’un
nuage électronique (Fig.1 et Tableau. 1). Le noyau sphérique central est composé de A
nucléons répartis en :
- Z protons (charge q = + e ; masse mp).
- N neutrons (charge q = 0; masse mn).
La cohésion nucléaire est assurée par les forces nucléaires à très courtes portées, dites
interactions fortes.
Le nuage électronique d’un atome neutre est composé de Z électrons (charge q=-e ; me
<<mp et mn). La charge élémentaire, en coulomb, est e = 1,602×10-19 C.
Les masses du proton et du neutron sont voisines l’une de l’autre, et égales à 1836 fois
la masse de l’électron (Tableau. 1). La masse d’un atome est donc concentrée dans son noyau.
La taille des atomes est de l’ordre de 10 –10 m ; la taille des noyaux, de l’ordre de 10 –15 à
10–14 m.
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Tableau. 1 : Principales caractéristiques de l’électron, du proton et du neutron
* La charge élémentaire e, et les masses me, mp, mn sont des constantes fondamentales.
1.1.1. L’électron
L’électron est une particule qui intervient dans de nombreux phénomènes physique et,
en particulier dans tous les phénomènes électriques (exemple : passage du courant électrique
dans un conducteur), l’électron est désigné par le symbole e.
C’est une particule de très faible masse, chargée négativement (Voir le tableau. 1).
Les protons et les neutrons (appelés nucléons) sont localisés dans le noyau de l’atome,
alors que les électrons forment le cortège ou nuage électronique autour du noyau.
La masse étant concentrée dans le noyau. Les atomes étant électriquement neutres, il y a
autant d’électrons que de protons.
Ce sont des particules neutres (du point de vue électrique charge nulle) dont la masse est
voisine de celle du proton.
Ce sont des particules chargées positivement dont la charge est égale à celle des
électrons mais de signe contraire.
Caractéristique du noyau
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Le noyau possède toujours une charge électrique « q » positive qui est un multiple entier
de la charge élémentaire e : q=Z.e (Z∈N, N nombre entier).
Définition :
L’unité de masse atomique u est égale à 1/12 de la masse de l’isotope 12 du carbone 12C
(dont la masse de l’atome gramme « atg » du 12C = 12.00000g). Ainsi :
Définition
Des isotopes d’un même élément sont des espèces qui ont le même nombre de protons
(même Z) et un nombre de neutrons différent (donc A différent).
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Cette abondance naturelle a pu être mesurée et on la trouve dans des tables.
L’abondance naturelle de chacun des isotopes est toujours la même quelle que soit la
provenance de l'échantillon étudié.
Exemple : Le carbone présent deux isotopes stables naturels : appelés couramment Carbone
12 et Carbone 13. Leurs abondances naturelles sont les suivantes :
Nombre de Masse : 12 13
Abondance : 98,9 % 1,1%
Un élément est constitué d'un mélange de divers isotopes et les proportions de ces
divers isotopes sont constantes on va pouvoir définir pour chaque élément une masse molaire
moyenne qui tiendra compte de sa composition.
Remarque : Pour certains éléments, il existe d'autre part des isotopes naturels ou artificiels
instables appelés radioactifs. En raison de leur instabilité leur abondance varie au cours du
temps et n'est donc jamais précisée.
Lors d’une transformation nucléaire (naturelle ou provoquée), la masse des produits est
toujours un peu inférieure à la masse des réactifs. La perte de masse est notée Δm. Associé à
cette perte de masse, se produit un dégagement d’énergie dont la valeur ΔE est donnée par la
relation d’Einstein :
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ΔE = (Δm) c02
La masse d’un noyau atomique est toujours un peu inférieure à la somme des masses de
ses nucléons. La différence Δm entre la masse des nucléons et celle du noyau est appelée
défaut de masse. La quantité d’énergie ΔE correspondante donnée par la relation ΔE = (Δm)
c02 est l’énergie qui se dégagerait si le noyau se formait à partir des nucléons.
Un noyau est d’autant plus stable que cette quantité ΔE est grande. C’est pourquoi ΔE
est appelée énergie de cohésion (ou énergie de liaison) du noyau. Pour comparer entre elles
les stabilités des noyaux de divers éléments, on compare les énergies de cohésion rapportées à
1 nucléon, et exprimées en MeV/nucléon* (* :1 eV = 1,602.10–19 J ; 1 MeV= 1,602.10–19 × 106 = 1,602.10–13 J).
2. Radioactivité
Les noyaux dans le nombre des protons est peu différent du nombre de neutron
présentent une stabilité probable ; par contre les noyaux qui portent un excès de neutrons ou
de protons, en général sont instables et se désintègrent spontanément : ils sont radioactifs.
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Les noyaux isotopes de certains éléments sont instables et désintègrent pour donner des
nouveaux éléments ; cette désintégrations est accompagnée de l’émission de particules
élémentaires α, β et rayonnement électromagnétique γ.
Rayonnement α
Les particules α sont des noyaux d’hélium (ou hélion) émis essentiellement
par des noyaux lourds :
Exemple :
Les particules α les énergétiques sont émises par les radioéléments ayant les périodes
les plus courtes.
Rayonnement β
Les rayonnements β peuvent être des électrons négatifs (négatons : β- ou e-) ou positifs
(positons : β+ ou e+).
Radioactivité β-
Le négaton est formé lors de la transmutation dans le noyau, d’un neutron en un proton :
ν : neutrino, particule sans charge et sans masse qui se déplace à la vitesse de la lumière.
Au cours d’une désintégration β-, le nombre de masse A ne varie pas, mais le numéro
atomique Z croit de une unité.
Exemple :
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Remarque :
Radioactivité β+
Ce sont processus n’existe pas pour les éléments naturels mais uniquement pour des
éléments artificiels, obtenus par réactions nucléaires :
Beaucoup plus pénétrantes que les particules α de même énergie, les particules β sont
bien moins ionisantes.
Les particules β les plus énergétiques sont émises par les radioéléments ayant les
périodes les plus courtes.
Rayonnement γ
Les trois types de radioactivités (α, β, γ) sont souvent accompagnés de l’émission d’un
rayonnement électromagnétique, d’énergie très grande (supérieure à celle des rayons X), de
très coutes longueurs d’onde (1Å à 10-4 Å), émis lors du passage d’un noyau d’un état excité à
un état moins excité.
Les rayonnements γ ont pour origine des réactions nucléaires, alors que les rayons X
proviennent des transitions électroniques vers des couches internes.
Les rayonnements γ ont un pouvoir de pénétration bien important que celui des
particules α et β, mais ils sont plus ionisants.
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2.2. Radioactivité artificielle
élément stable :
Remarque :
β+ est la première antiparticule observé en 1932 (antiparticule : même masse mais propriétés
électromagnétiques différente, c’est-à-dire charge et moment magnétique opposés).
C’est l’antiparticule de l’électron, elle ne peut exister dans le noyau, elle est donc émise.
Autre unité : le curie, 1Ci=3.7 *1010 Bq, 1 Bq=1 désintégration/s. (becquerels (Bq))
La loi relative à l’activité représente une cinétique d’ordre un. Son intégration est donc
aisée.
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N
T 2T 3T t
Ln N
Ln N0
o t
On appelle période T1/2 de l’élément radioactif, l’intervalle de temps nécessaire pour que
N soit divisé par 2. C’est une constante pour un élément radioactif donné.
2nd
cas : le noyau produit est radioactif
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La variation dB du nombre d’atomes de B est :
Si λA >> λB
Si λA << λB
Réaction de transmutation
Ce sont des réactions qui produisent de nucléides dont A est égale ou voisin de celui qui
a servi de cible.
Exemple 1 :
De façon générale : X + a ⟶ X’ + a’
Réactions de fission
Dans ces réactions, on bombarde un atome lourd tel que ou par des
neutrons.
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Il ya formation d’éléments de numéro atomique compris entre 35 et 60 et quelques
neutrons avec une très grande libération d’énergie E.
Les neutrons formés vont à leur tour provoquer la fission de nouveaux atomes
d’uranium ou de plutonium, ect...
La réaction va aller de plus en plus vite, si cette réaction enchaine est incontrôlée, si la
bombe atomique (bombe A), par contre si la réaction est contrôlée grâce à des ralentissements
de neutrons, c’est le réacteur nucléaire.
Exemple :
Réaction de fusion
Dans la fusion, plusieurs atomes légers vont fusionner pour donner un atome plus lourd,
avec expulsion d’un neutron ou d’un proton et dégagement d’énergie.
Exemple :
Les réactions nucléaires telles que la fusion et la fission sont assimilable à des sources
d’énergie.
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Datation : « détermination de l’âge « des roches et des matières organiques, méthode
utilisée en archéologie.
En médecine : traitement du cancer (radiothérapie).
En biologie : étude du métabolisme des éléments par l’organisme.
En chimie : analyse, mécanismes rationnels.
En géologie : analyse du déplacement des cours d’eau.
Exercices
(Généralités + Radioactivité)
Exercice N°1 :
2. Calculer la masse de
l’atome de béryllium en gramme et en unité de masse atomique (u.m.a).
Exercice N°2 :
1. Calculer la charge d’un noyau de Fer ( Fe, A=56, Z=26)
2. Un atome a pour symbole Az X son noyau a une charge égale a 1,12 .10 -18 C et il
possède 7 neutrons.
Déterminer A et Z.
Exercice N°3 :
L’élément silicium naturel Si (Z=14) est un mélange de trois isotopes stables : 28Si, 29Si
30 28
et Si. L'abondance de l'isotope Si est le plus élevé est de 92,23%. Si la masse
molaire atomique (moyenne) du silicium naturel est de 28,085 g.mol-1.
Calculer l'abondance naturelle des deux autres isotopes.
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Exercice N°4 :
Solutions
(Généralités + Radioactivité)
A q
Exercice N°1: X
z
Exercice N°2 :
1. Calculer la charge d’un noyau de Fer ( Fe, A=56, Z=26)
Qnoyau= Z*e+ + N*e0 ( e+ =+1.6 *10-19 C, e0 :charge de neutron=0) ⇒ Qnoyau= Z*e+
Qnoyau= 26*1.6*10-19
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⇒ Qnoyau= 4.2*10-18 C
2. Déterminer A et Z
Z= Qnoyau/e+ ⇒ Z= 1.12*10-18/1.6*10-19
⇒ Z= 7
A= Z+N = 7+7
⇒ A=14 ⇒ 14
7 N
Exercice N°3 :
Appelons x l'abondance de l'isotope 29 et y celle de l'isotope 30. Assimilons, nombre
de masse pour les trois isotopes. On a les deux relations suivantes :
M = M1x1 + M2x2 + M3x3, x1 + x2+ x3 = 1, x1 = 0,9223, x2 = x, x3 = y
28,085 = 28*0,9223 + 29 x + 30 y ⇒ 2,2606 = 29 x + 30 y
92.23+ x + y =100 => 0,9223 + x + y = 1 ⇒ 0,0777 = x + y ⇒ y = 0,0777 – x
29 x + 30 (0,0777 - x) = 2,2606
Exercice N°4 :
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3. Configuration électronique des atomes
L’état d’un électron dans un atome, c’est-à-dire : son énergie, ses mouvements autour
du noyau, la forme de l’orbitale, est défini par 4 paramètres appelés nombres quantiques.
En 1913, BOHR élabora une théorie basée sur l'hypothèse selon laquelle "l'énergie d'un
électron ne varie pas de façon continue, mais par bonds". Lorsque l'électron est à son niveau
d'énergie le plus faible, on dit qu'il est à son niveau de base ou niveau fondamental.
Ces niveaux d'énergie des électrons ou couches électroniques sont numérotés 1, 2, 3...7
à partir du niveau de base et le numéro d'ordre des différents niveaux est appelé nombre
quantique principal.
n > 0 ⇒ n = 1, 2, ….7
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Le nombre d'électrons dans les différents niveaux est limité à 2n2.
Exemple : il n'y aura pas plus de 2 électrons et 1 Orbitale atomique au niveau le plus bas car :
(n = 1 ⇒ 2n2 e- = 2*12 = 2 e- et n2 = 12 = 1 OAs).
0 ≤ l ≤ n–1
-l ≤ m ≤ +l
Exemple :
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a. Fonction d’onde Ψ
b. Densité de probabilité
L’électron est caractérisé par : son état énergétique et par sa probabilité de présence à un
endroit donné.
dP = |ψ|2 dV
La notion classique de position est remplacée par la notion de densité de probabilité de
présence :
La condition de normalisation par définition est la probabilité de trouver l’e- dans tout
l’espace =1 ⇒ ∫espace dP =∫espace ψ2 dV =1.
Description de l’orbitale « s »
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L’orbitale « s » est correspond à la condition l = 0 implique m= 0.et ces fonctions
d’onde s’écrivent : Ψn,0,0 ou Ψns.
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Les orbitales p (l = 1) peuvent être représentées par deux lobes à peu près sphériques,
accolés, ayant pour axes de symétrie les axes x, y et z du trièdre de référence.
On les appelle donc "n px", "n py" et "n pz" selon la valeur de m (n ≥ 2).
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Nombre d'électrons par orbitale et spin (s)
En plus des trois nombres quantiques nécessaires pour décrire dans l'espace la position
de l'électron par rapport au noyau, il existe un quatrième nombre quantique, interne à
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l'électron lui-même, qui décrit la rotation (on conserve souvent le mot anglais "spin") de
l'électron sur lui-même. Etant donné le fait que cette rotation ne peut s'effectuer que dans le
sens positif ou le sens négatif, ce nombre ne peut prendre que deux valeurs.
Exemple
n>0:
0 ≤ l ≤ n–1 ⇒ 0 ≤ l ≤ 2
-l ≤ m ≤ + l :
l=0 ⇒ - 0 ≤ m ≤ +0 ⇒ m =0
S=±1/2:
S=+1/2 ⇒ ↑ et S=-1/2 ⇒ ↓
On a : 2n2 électrons et n2 orbitales atomiques (cases quantiques)
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l’état fondamental, énoncées par ordre d’énergie croissante. La configuration électronique est
avantageusement complétée par la représentation des cases quantiques figurant les orbitales.
Les configurations électroniques ne sont établies que pour l’atome dans son état
fondamental.
Les électrons sont répartis par ordre croissant d’énergie en commençant par la sous-
couche de plus basse énergie. Cet ordre des sous-couches donné par la règle de Klechkowski.
Les règles à respecter sont : la règle de Klechkowski, le principe d’exclusion de Pauli et,
types de représentation de la configuration électronique et la règle de Hund.
L’ordre des énergies croissantes des orbitales est l’ordre des valeurs croissantes de la
n Couches 2 6 10 14
1 K 1S
2 L 2S 2P
3 M 3S 3P 3d
4 N 4S 4P 4d 4f
5 O 5S 5P 5f
5d
6 P 6S 6P 6d 6f
7 Q 7S 7P 7d 7f E
Deux électrons d’un même atome ne peuvent pas posséder les mêmes quatre nombres
quantiques.
Cela régit la représentation des électrons dans les cases quantiques, représentation qui
permet de distribuer les électrons en fonction des valeurs de m dans une sous-couche donnée.
Représentation dans le diagramme énergétique les électrons sont représentés par des
flèches verticales.
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Nous remarquons que l’atome de bore a 2 doublets d’électrons appariés et un électron
célibataire.
Représentation en cases quantiques
Cette représentation basée sur l’utilisation des cases quantiques car les OA sont
représentées par des cases appelées « cases quantiques ». Ces cases sont placées de gauche
droite par ordre croissant d’énergie, en plus, les cases accolées représentent des OA
dégénérées.
Les sous-couches sont placées de gauche à droite par ordre croissant d’énergie, le
nombre d’électrons peuplant chaque sous-couche étant indiqué en exposant.
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Pour des orbitales atomiques dégénérées, l’état de stabilité maximum est obtenu lorsque
les électrons occupent le maximum de ces OA dégénérées, leurs nombres magnétiques de
spin étant de même signe (« spins parallèles »).
Exemple : Configuration électronique de l’atome de carbone (6C) dans son état fondamental ?
Inversions de sous-couches
Remarque : L’inversion est identique pour les sous couches 5s et 4d (puis 6s et 4f, puis 7s et
5f, etc.).
La sous couche d est plus stable lorsqu’elle est pleine (d 10) ou à moitie pleine (d5), règle
valable uniquement pour cette sous couche (cas des groupes du chrome et du cuivre).
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Cr : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d4 4s2
24 ⇒ 24 Cr : [18Ar] 3d4 4s2
Expérimentalement
⇒ 24 Cr : [18Ar] 3d5 4s1
Cas du cuivre (29Cu) :
29 Cu : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d9 4s2 ⇒ Cu : [18Ar] 3d9 4s2
29
Les électrons de valence sont ceux dont le nombre quantique principal n est le plus
élevé ceux qui appartiennent à des sous-couches d et f en cours de remplissage.
Les électrons de valence sont moins liés au noyau que les électrons de cœur et eux qui
sont responsables de la formation des liaisons des molécules.
La représentation de Lewis des atomes ne tient compte que des électrons de valence.
Les électrons célibataires sont représentés par des points et doublets d’électrons sont
représentés par des tirets.
Exemples
Exemples: 6C: 1s2 2s2 2p2, 7N: 1s2 2s2 2p3, 8 O: 1s2 2s2 2p4
Représentation de Lewis
Électrons de valence
du carbone dans son :
1/ état fondamental :
2/ état excité :
Électrons de valence Électrons de valence
7N3.8.
: 1s2Configuration
2s2 2p3 électronique d’un ion 8O : 1s2 2s2 2p4
Cas des anions
7 e- de valence 8 e- de valence
1 e- de valence 0 e- de valence
Inversion effectuée
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Fe: 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2
26 ⇒ [18Ar] 3d6 4s2
Conséquence : La sous-couche 4s « se vide » avant la sous-couche 3d.
Raisonnement identique pour les composés avec des électrons dans leur sous-couche 4d,
4f ou 5f. On vide d’abord la sous-couche 5s, 6s ou 7s.
Exercices
(Configuration électronique des atomes)
Exercice N°1 :
Parmi les triplets de nombres quantiques (n, l, m) suivants, déterminer celui (ceux) qui
est (sont) possible(s) :
A- (2, 1, -2), B- (3, 2, -1), C- (3, 0, 0), D- (2, 2, -1), E- (0, 0, 0).
Exercice N°2 :
Exercice N°3 :
Soient les éléments suivant : 3Li, 4Be, 7N, 11Na, 20Ca, 33As.
1. Lesquels de ces éléments se trouvent dans une même colonne et même période du
tableau périodique
2. Donner les quatre nombres quantiques des électrons de la couche externes de
l’azote 7N.
Exercice N°4 :
Page 31
On considère les atomes et les ions suivants :
Solutions
(Configuration électronique des atomes)
Exercice N°1:
B et C.
Exercice N°2 :
La réaction de fusion nucléaire ci-dessous a permis de mettre en évidence une nouvelle
A
espèce chimique Z X:
86 208 A 1
36 Kr + 82 Pb → Z X + 0 n
4. A
Z X : 1s2⇒ 2He , AZX : [He]2 2s22p6⇒ 10Ne , AZX :[ Ne]10 3s23p6⇒18Ar ,
A
Z X : [Ar]18 4s23d104p6 ⇒ 36Kr, A
Z X : [ Kr]36 5s24d105p6 ⇒ 54Xe,
A
Z X : [ Xe]54 6s24f145d106p6 ⇒86Rn.
Exercice N°3 :
1.
Page 32
11Na 1s2/2s22p6/3s1 3 IA
20Ca 1s2/2s22p6/3s23p6/4s2 4 IIA
33As 1s2/2s22p6/3s23p6/4s23d104p3 4 VA
Les éléments se trouvent dans la même colonne (Groupe) : ⇒ 3Li, 11Na (groupe IA)
⇒4Be, 20Ca (groupe IIA)
⇒7N, 33As (groupe VA)
Les éléments se trouvent dans la même période (Ligne) : ⇒ 3Li, 4Be, 11Na (Ligne : 2)
⇒ 20Ca, 33As (Ligne : 4)
2. Les quatre nombres quantiques des électrons de la couche externes de l’azote 7N :
7N : 1s2/2s22p3 ⇒ 2 2
Exercice N°4 :
1. Donner la configuration électronique, le bloc, la période et le groupe de chaque
atome.
Page 33
K
19 24Cr 27 Co 29 Cu 35 Br
4.1. La période
Notons qu’après avoir écrit la structure électronique d’un élément, le nombre quantique
principal “n” le plus élevé nous renseignera sur la période de cet élément. Par exemple, la
période de Cr est 4 et celle de Cu aussi.
Remarque :
Page 34
4f : famille des Lanthanides (14 éléments). Ces sous couches ont des énergies très
voisines et la regle de Klechkowski devient peu fiable.
5f : famille des Actinides (14 éléments). La règle de Klechkowski est peu fiable pour
les sous-couches 5f aussi.
La plupart des éléments des ces deux familles sont radioactifs, de ce fait la règle de
Klechkowski ne leur est pas applicable.
Chaque groupe (ou colonne) du tableau périodique contient des éléments ayant même
structure électronique externe et va constituer un groupe chimique.
Les éléments des blocs s et p appartiennent au sous groupe A et les éléments des blocs
d et f appartiennent au sous groupe B.
Pour rappel, quelques chiffres romains utiles : I(1), II(2), III(3), IV(4), V(5), VI(6),
VII(7), VIII(8), IX(9) et X(10).
Exemple :
Rb : [36Kr] 5s1 : 1 électron de valence => Rb appartient au groupe I et sous groupe A => IA
37
Page 35
Pour les éléments appartenant au groupe et sous-groupe, la couche de valence sera de la
forme : nsX (n-1)dy
Quand : 3 ≤ (x+y) ≤ 7 => Les éléments correspondants appartiendront aux groupes : IIIB,
IVB, VB, VIB et VIIB.
40 Zr : 1s2, …., 5s2 4d2 ; (x+y) = 4 électrons de valence => Zr appartient au groupe IV et sous
groupe B => IVB.
45 Rh : 1s2, ….., 5s2 4d7 ; (x+y)=9 électrons de valence => Rh appartient au groupe VIII et
sous groupe B => VIIIB.
(n-1) d10 ns1 => groupe IB et (n-1) d10 ns2 => groupe IIB
4.3. Le bloc
Page 36
Familles du bloc s
Page 37
Colonne 1 : Métaux alcalins (sauf hydrogène car c’est un cas particulier), Corps simples :
métaux (monoatomiques)
La structure électronique externe est : ns1
⇒ Ils donnent des cations monovalents : Na+, K+ …
⇒ Ils donnent des oxydes basiques : Na2O + H2O → 2 NaOH
Familles du bloc p
Page 38
Ils présentent une grande inertie chimique, mais leur réactivité augmente avec Z,
ainsi le Xénon (54Xe) donne des composés stables lorsqu'il se combine avec des atomes très
électronégatifs comme F et O (XeF2, XeF4, XeOF4, XeO3).
Leur structure électronique externe est : (n-1)dx, ns2 (ns1 ou ns0) avec 1 ≤ x ≤ 10.
⇒ Ils donnent des cations à valences multiples : Fe2+, Fe3+, Cu+, Cu2+ ...
Ils possèdent une grande importance biologique, certains sont des oligoéléments
essentiels, ainsi qu’ils entrent dans la composition de molécules biochimiques (enzymes,
pigments).
Les éléments du tableau périodique sont répartis selon leurs propriétés physico-
chimiques.
On peut rencontrer des métaux, des non-métaux, des éléments intermédiaires et des
éléments saturés, les gaz inertes.
Le rayon de l’atome décroit de gauche à droite dans une même période, car Z (charge
du noyau) => la force d’attraction (noyau-électron des couches internes) augmente. Le
rayon augmente quand on passe de la couche K à la couche Q (en descendant dans une même
colonne, le nombre de couches augmente) => la force d’attraction noyau-électron
périphérique diminue.
Couche K +
Variation du rayon atomique
ra
Couche Q +
++
+ Page 39
+
4.4.2. Energie d’ionisation (Ei)
A + Ei 1 e- + A+
L’atome devient alors un ion positif ou cation. Pour arracher un électron à un atome, il
faut fournir une énergie supérieure à la force d’attraction qui lie cet électron au noyau.
Plus la force d’attraction est élevée (plus r est petit), plus il faut fournir d’énergie pour
arracher cet électron, plus Ei est grande et inversement.
Couche K + +
Variation de l’Energie d’Ionisation
(Ei)
Couche Q
A + 1 e- A- + AE
Page 40
L’affinité prise en valeur absolue évolue de la même façon que l’énergie d’ionisation.
Cette énergie est négative car l’atome la libère.
Couche K + +
Variation de l’Affinité électronique
|AE|
Couche Q
L’électronégativité est la capacité que possède un atome à attirer vers lui un ou plusieurs
électrons. Dans la période, l’électronégativité augmente avec Z. Dans un groupe, elle diminue
quand Z augmente.
Couche K + +
Variation de l’Electronégativité
En
Couche Q
Deux échelles sont utilisées pour évaluer l’électronégativité des éléments, l’échelle de
Mulliken et celle de Pauling.
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Récapitulatif
Même période, quand Z ↑ → ra ↓, Ei ↑, |AE| ↑, En ↑
Même groupe, quand Z ↑ → ra ↑, Ei ↓, |AE| ↓, En ↓
Exercices
(Classification périodique des éléments)
Exercice N°1 :
Déterminer la structure complète de cet élément, ainsi que son numéro atomique Z.
Exercice N°2 :
Exercice N°3 :
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4. A quelle famille appartiennent ces éléments.
Exercice N°4 :
Solutions
(Classification périodique des éléments)
Exercice N°1:
Exercice N°2:
2. Les classer par ordre de rayon atomique décroissant. Justifier votre réponse.
1/ Dans une même période (ou ligne) du tableau périodique, quand le numéro Z
augmente, le rayon atomique diminue de gauche à droit.
On a dans la même ligne n=5 : 37Rb, 48Cd et 51Sb => r
=> rRb > rCd > rSb ……(1)
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2/Dans une même colonne (ou groupe) du tableau périodique, quand le numéro de la
période (n) augmente, le rayon atomique augmente du haut vers le bas.
On a dans la même colonne IA : 55Cs, 37Rb => r
=> rCs > rRb …………(2)
(1)+(2) => rCs > rRb > rCd > rSb
Exercice N°3:
1.
3. Les ions les plus stables de ces éléments avec justification de la réponse
Na+ : [Ne]3S0 car le gaz rare le plus proche de lui est le 10Ne.
Ag+ : [Kr]5S04d10 car c’est un élément des métaux de transition.
Sr+2 : [Kr]5S0 car le gaz rare le plus proche de lui est le 36Kr.
I- : [Kr]5S24d105p6 car le gaz rare le plus proche de lui est le 54Xe
Xe0 : [Kr]5S24d105p6 car c’est un gaz rare.
11 Na ⇒ les alcalins
47 Ag ⇒ les métaux de transition
38 Sr ⇒ les alcalins terreux
53 I ⇒ les halogènes
54 Xe ⇒ les gaz rares
Exercice N° 4 :
Les ions Na+, Mg2+ et Al3+ ont la structure du Néon ⇒ [Ne]10: 1s2 2s2 2p6.
Ils sont iso-électroniques.
Le nombre d’électrons étant constant, l’attraction devient plus importante quand le
numéro atomique (Z) augmente, entraînant une diminution du rayon.
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Puisque : ZA l> ZMg > ZNa, nous avons : rNa+ > rMg2+ > rAl3+
5. Liaison chimique
5.1. Introduction : liaisons fortes et liaisons faibles
Pourquoi certains atomes s’unissent-ils pour former une molécule alors que d’autres ne le
font pas ?
Pourquoi certains molécules sont linéaire alors que d’autres ne le sont pas ?
Réponse :
La liaison n’affecte pas les couches profondes des atomes, seuls, les électrons de la
dernière couche ou couche périphérique (ou de valence) seront engagés pour former la liaison
(molécule).
La molécule n’aura d’existence que si son énergie totale est inferieure à celle des
atomes séparés, c’est-à-dire que la molécule obtenue doit être plus stable que les atomes qu’ils
font formés.
Après avoir pris connaissance de la façon dont sont disposés les éléments dans le
tableau périodique, nous nous intéresserons à la formation des liaisons entre ces éléments. Il
est à noter que la nature des liaisons dépend de l’électronégativité des atomes. On distingue :
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Liaison métallique
2. Des liaisons entre molécules : ce sont des liaisons faibles
La liaison H (liaison Hydrogène)
Liaison par force de Van Der Waals (assurent la cohésion des liquides et des solides)
Dans la liaison covalente, chaque atome met en commun 1 électron, la liaison est
répartie équitablement entre les deux atomes concernés. Ces atomes peuvent être :
Par contre lorsque les atomes sont identiques, la liaison covalente est non polaire ou
homopolaire (de même polarité).
Dans une liaison covalente, les électrons sont équitablement repartis entre les deux
noyaux. Nous pouvons dire que la liaison covalente est une liaison très forte.
Plus le nombre de liaisons covalentes entre deux atomes augmente, plus la langueur de
liaison diminue (les atomes étant plus liés) et de ce fait, l’énergie de liaison augmente et la
liaison devient plus forte (cas du passage de C-C à C=C et C≡C).
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Il arrive qu’une molécule se forme à partir de deux atomes dont l’un possède un doublet
(une paire d’électron) libre ou nom liant et l’autre, une case quantique vide (une lacune).
La mise en commun de ce doublet constitue une liaison dative (NH4+,…. ).
Exemple :
Na+Cl- : ce type de liaison se produit généralement entre les éléments des groupes IA, IIA et
les éléments des groupes VIA, VIIA.
Dans la molécule d’Hydrogène H2, la liaison est réalisée par partage équitable de deux
électrons.
Dans la molécule de NaC, la liaison se fait par transfert d’électron du Sodium vers le
Chlore.
La liaison dans la molécule HCl que nous allons décrire est intermédiaire, entre la
liaison (H2) covalente et la liaison (NaCl) ionique.
Dans HCl, l’Hydrogène (moins électropositif que le Sodium) ne cédera pas son électron
(1 e-) entier au Chlore, il n’engagera qu’une partie (δe) de la charge de son électron.
On dira alors de cette liaison qu’elle polaire, c’est le cas des molécules HF, HI, HBr,…
Une molécule de type HCl est dite polaire dans la mesure où elle a tendance à s’orienter
dans un champ électrique. Son moment dipolaire est donné par la relation :
μ= δ * d
δ : charge électrique partielle, partagée entre les deux atomes (δ<e), en Coulomb (C).
d : distance entre les deux noyaux (Å).
μ = moment dipolaire, en debye (D).
Une telle liaison est appelée liaison covalente à caractère ionique partiel.
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Définition du Debye : Le moment dipolaire crée entre deux charges +e et –e,(exprimées en
Coulomb), distance de 1Å, est égale à 4,4D, ainsi :
1D= 3.33*10-30 SI
1D= 10-18 uescgs
μionique = e*d=4.8D
Pour HCl, le C.I.P est de 17% : on dira que la molécule HCl est ionique à 17% et
covalente à 83%, HCl est plus covalente que ionique. Pour HF, le C.I.P. est de 42%.
Théorie de Lewis
En 1916 Gilbert N. Lewis fut conduit à envisager la liaison covalente comme résultant
du partage d’une ou plusieurs paires d’électron. Cette mise en commun de l’électron devrait
permettre aux atomes liés entre eux pour atteindre la configuration électronique stable des gaz
rares due à la présence de 8 électrons sur la couche externe. Seule la répartition des électrons
des couches externes est modifiée : la liaison n’affecte pas les électrons des couches
profondes (Internes).
Exemple : Cl + Cl → Cl-Cl
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Liaison covalente, multiple, mise en commun de plus d’un doublet électronique.
La configuration électronique des gaz nobles était ns 2 np6, chacun des atomes formant la
liaison stable doit avoir 8 électrons sur la couche externe (Règle de l’octet). Cette règle n’a
pas de caractère général.
Exemple : PCl5
P: 1s2/2s22p6/3s23p3/3d0
15 ⇒ P: 1s2/2s22p6/3s13p3/3d1
15
Cl: 1s2/2s22p6/3s23p5
17
Règles :
Les électrons appariés sont représentés par des tirets —
Les électrons célibataires sont représentés par des points •
Le nombre d’électrons célibataires donne la valence de l’atome.
K 1
L 2
M 3
N
4
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Représentation de Lewis des molécules
La liaison covalente : C’est une liaison forte et dirigée. Elle résulte de la mise en commun
de deux électrons entre deux atomes.
Règles de l’octet :
Un atome cherche toujours à acquérir la configuration électronique la plus stable qui est
celle du gaz rare le plus proche dans la classification périodique.
Pour acquérir une structure électronique en octet, les atomes peuvent :
- Gagner ou perdre des électrons pour former des ions.
- Former des liaisons covalentes par la mise en commun d’une ou plusieurs paires
d’électrons.
Remarque :
Les paires d’électrons sont appelés doublets de liaisons, on les représente par un tiret
entre les deux atomes
dichlore Cl2
Remarques :
Les paires d’électrons liées sont engagés dans une liaison covalente.
On parle aussi de paires liantes ou de doublets liants.
Les paires d’électrons libres ne sont pas engagés dans une liaison covalente.
Elles sont attachées à un seul atome.
On parle de paires non liantes ou de doublets non liants.
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Dans certains cas, le modèle de Lewis ne permet pas une description correcte des
liaisons. Considérons par exemple le trioxygène (ou ozone). Il existe deux représentations de
Lewis possibles pour la molécule, suggérant une différence entre les deux liaisons O-O :
L'expérience indique que les deux liaisons sont identiques, intermédiaires entre une
liaison simple et une liaison double. Il a donc été nécessaire de faire appel à un nouveau
concept pour la description de telles molécules : la mésomérie.
Dans de nombreux cas, la forme géométrique des édifices moléculaires peut être
obtenue à partir des règles de Gillespie, connues sous le sigle VSEPR ("Valence Shell
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Electron Pair Repulsion" ou en français "Répulsion des Paires Electroniques des Couches de
Valence").
Les règles de Gillespie sont basées sur des données électrostatiques. Elles énoncent que,
pour un atome A donné, toutes les paires électroniques liantes ou non-liantes (et
éventuellement les électrons célibataires) s'arrangent de façon à minimiser les répulsions
électrostatiques.
Dans une molécule, l’atome central est entouré par des doublets d’électrons.
On note que :
X : Doublets de liaisons
E : Doublets libres
Ces doublets électriquement chargés se repoussent et ils vont se placer le plus loin
possible les uns des autres sur une sphère centrée sur l’atome central A.
Pour donner la structure d’une molécule, il convient d’écrire dans un premier temps sa
structure de Lewis et d’en déduire sa formule VSEPR. La géométrie s’obtient alors en se
référant au Tableau 3, en déterminant dans un premier temps le nom de la géométrie de la
molécule globale, puis la géométrie propre à la molécule.
Page 52
Règle 1 :
Condition 2 : On choisit l’atome dont le nombre d’électrons célibataires est le plus élevé. Si
non il faut passer à la troisième condition.
Exemple : NH3
Règle 2 :
Si la molécule a des liaisons multiples (liaison double π ou triple σ, π), chaque liaison
sera considérer comme simple (liaison σ).
C=C ⇒ 2 liaisons simples ⇒ 1 doublet liant.
C≡C ⇒ 3 liaisons simples ⇒ 1 doublet liant.
Exemple :C2H4
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Règle 3 :
Page 54
AX2 2 0 2 Sp Linéaire
CO2–C2H2
Triangle
AX3 3 0 3 Sp2 Equilatéral
C2H4, BCl3
AX2E
Triangle
2 1 3 Sp2 en (V)
inversé SO2,
SnCl2
AX4
Tétraèdre
4 0 4 Sp3
CH4, SiCl4,
NH4+
AX3E
Pyramide
3 1 4 Sp 3
Trigonale
NH3, NF3,
PF3
AX2E2
Forme en
2 2 4 Sp3 (V) inversé
H2O, H2S
AX5
Pyramide
5 0 5 Sp3d
base carrée
PCl5
AX6
Bipyramide
6 0 6 Sp3d2
base carrée
SF6
Page 55
Exercices
(Liaison chimique)
Exercice N°1 :
1. Représenter les molécules suivantes à l’aide du diagramme de Lewis et indiquer la
nature des liaisons composes :
2. Quels sont parmi ces composés ceux qui ne respectent pas la règle de l’Octet ?
4. Prévoyez les différentes valences possibles du phosphore. Les deux chlorures PCl 3
et PCl5 existent. Expliquer pourquoi on ne connait que le composé NCl 3 alors que le
composé NCl5 n’existe pas.
Exercice N°2 :
Page 56
Parmi les représentations de Lewis de NO 2– et NO2+ suivantes, quelles sont celles qui
sont incorrectes ? Indiquer pourquoi.
1 2 3 4
Exercice N°3 :
Pour l’ensemble des molécules NH3, PCl5, H2O, CH4, CO2, SO2 et SF6. Donner la
représentation de Lewis (l'atome central est souligné), donner la géométrie de l’entité
autour de l’atome central, précisé si l’entité possède un moment dipolaire.
Solutions
(Liaison chimique)
Exercice N°1 :
2. Représenter
les molécules
suivantes à l’aide du
diagramme
de Lewis et
indiquer la nature des
liaisons composes :
H2SO4, HPO4-2,
H3O+, PCl3, PCl5,
NCl3.
Page 57
2. Quels sont parmi ces composés ceux qui ne respectent pas la règle de l’Octet ?
La règle de l'octet est une règle chimique simple qui énonce que les atomes avec un
numéro atomique Z ≥ 5 tendent à se combiner de façon à avoir huit électrons dans leur
couche de valence, ce qui leur donne la même structure électronique qu'un gaz noble.
Molécules Ils respectent la règle d’octet Ils ne respectent pas la règle d’octet
H2SO4 Oui Non
HPO4-2 Oui Non
H3O+ Oui Non
PCl3 Oui Non
PCl5 Non Oui
NCl3 Oui Non
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3. En se basant sur les structures électroniques des atomes de soufre et de phosphore,
expliquer la formation des molécules SF6 et PCl5.
Cl Cl
Cl P Cl
Cl
PCl5
P : 1s2/2s22p6/3s23p3 3d0
15
P
⇒ P : 1s2/2s22p6/3s13p3
15
F F
3d1 ⇒
F S F
F
F
SF6
S : 1s2/2s22p6/3s23p4 3d0
16
S
⇒ 164.
S :Le
1s2phosphore
/2s22p6/3s1 3p 3
3d2 ⇒2 valences possibles : 2, 5 et il peut former le PCl3 et PCl5 car
possède
la sous-couche 3d est existe et le déplacement vers cette sous couche est possible, par
contre le N ne possède pas la sous couche 3d (n=2) ceci explique que la molécule NCl 5
n’existe pas (le déplacement des électrons est impossible ⇒ pas de formation de NCl5).
Exercice N°2 :
Page 59
Seule la troisième est correcte. Dans la première, l’azote N ne respecte pas la règle de
l’octet par excès d’électrons or l’azote est dans la 2 ème période de la classification
périodique : impossible. Dans la seconde, la charge formelle négative sur l’azote est
fausse : un calcul de CF montre qu’elle doit être positive, d’où la troisième formule,
correcte. Dans la 4ème formule, la charge formelle positive sur l’oxygène est fausse : un
calcul de CF montre qu’elle doit être négative.
Exercice N°3 :
Page 60
CO2 : AX2E0, géométrie linéaire, molécule apolaire.
Références
Page 61
Constitution de l’atome-Liaison chimiques, F. ADDOUN –OPU 2000.
Page 62