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SEMESTRE 4
Professeur : A. SOUDANI
PLAN DU COURS
🞆 CHAPITRE 1: Potentiel chimique, équilibre et règle des phases
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SPÉCIFICITÉ DE SYSTÈME CHIMIQUE
🞆Système isolés ou fermés sans réactions chimiques
Le nombre de moles de chaque constituants reste constant, les
équations relatives à dU, dH, dG et dF sont :
dU = -PdV + TdS
dH = VdP +TdS
dG = -SdT + VdP
dF = -PdV -SdT
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SPÉCIFICITÉ DE SYSTÈME CHIMIQUE
🞆Système ouvert ou fermés avec réactions chimiques
Le nombre de moles d’au moins un constituant du système varie,
soit par échange avec le milieu extérieur (système ouvert) soit
par réaction chimique. les équations relatives à dU, dH, dG et dF
sont :
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DÉFINITION DU POTENTIEL CHIMIQUE
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DÉFINITION DU POTENTIEL CHIMIQUE
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Signification physique de µi et du terme
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Signification physique de µi et du terme
🞆 Le terme
🞆 Pour un système fermé, siège d’une réaction chimique:
dU = TdS –PdV +
: Travail chimique
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Différents types d’équilibre
🞆 Equilibre chimique: il correspond à la coexistence des
produits et des réactifs, lorsque la réaction n’évolue plus. On
distingue : équilibre homogène et équilibre hétérogène
🞆 Equilibre physique ou physico-chimique: Pas de réaction
chimique: c’est le cas de :
❖changement d’état physique, S L, L V ou
S V
❖transformation allotropique: Changement de structure
❖Diffusion: H2 (g) H2 (S)
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Différents types d’équilibre
🞆 Les différents types d’équilibre à étudier sont indiqués dans le
tableau suivant:
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Critères d’équilibre
🞆 Equilibre entre deux phases:
Soit deux phases α et β en équilibre thermodynamique:
❖ équilibre thermique: T (α ) = T (β)
❖ équilibre mécanique: Pi (α ) = Pi (β)
❖ équilibre chimique : ?
❖ Soit µi (α) le potentiel chimique du constituant i dans la phase
α et µi (β) le potentiel chimique du constituant i dans la phase
β
❖ Soit dG (T,P) la variation de Gsys à T et P constantes
❖ dG (T,P) = dG (α ) + dG (β) à T et P constantes
❖ Si dni mol passe de la phase α à β: dni (α) = -dni et dni (β) =
dni 13
CRITÈRES D’ÉQUILIBRE
🞆 A T et P constantes :
🞆 dG (α ) = -µi (α ) dni et dG (β) = +µi (β)dni
🞆 dG (système) =
🞆 dG (système) = dG (α ) + dG (β) = -µi (α ) dni + µi (β)dni =
(µi (β) - µi (α))dni
🞆 A l’équilibre dG (système) = 0 donc µi (β) = µi (α)
🞆 C’est l’équilibre chimique
🞆 Remarque : Un système évolue si dG(T,P)< 0 C’est-à-dire µi
(β) - µi (α)< 0 et µi (β) < µi (α) : diffusion vers la phase dont
µi est le plus faible
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Equilibre en général
à T et P = constantes
à l’équilibre on a dG(T,P) = 0
Σ µi(T,P)éq dni = 0
Relation de GIBBS-DUHEM
dU = TdS – PdV + Σµidni
𝝙U = T 𝝙S – P 𝝙V + Σµi 𝝙ni
U, F, H, G et S sont des grandeurs extensives.
si on utilise N fois la quantité;
(NxU) 𝝙U = NU – U = (N-1) x U
(NxS) 𝝙 S = NS – S = (N-1) x S
(NxV) 𝝙 V = NV – V = (N-1) x V
( N x ni ) 𝝙 ni = Nni – ni= (N-1) x ni
Dans le cas de U : 𝝙 U = T 𝝙 S – P 𝝙 V + Σµi 𝝙 ni
(N-1)U = T (N-1)S- P (N-1)V + Σµi ( N-1)ni
U = TS – PV +Σ µi ni
* Relation de GIBBS-DUHEM
U = TS – PV + Σµi ni H = U + PV ⇒ H = TS + Σµi ni
G = H-TS ⇒ G = Σµi ni
- Pour un système donné
Gsyst = Σ ni µi
dG = Σ ni dµi + Σ µi dni (1)
On a aussi : dG = -SdT + VdP + Σ µi dni (2)
(1) = (2) ⇒ Σ ni dµi = - SdT + VdP relation générale de Gibbs-Duhem
⇒ Σ ni dµi(T,P) = 0 Relation de Gibbs-Duhem à T et P = ctes
V = nCI + 2 - ϕ
2. Règles des phases
La variance est donnée par la relation
V = nCI + 2 – ϕ
ϕ : nombre de phase du système considéré , 2 : P et T
nCI : nombre de constituants indépendants avec nCI = n – R
R = réactions chimiques donc équilibres chimiques,
n= Nombre de constituants
Exemple: Soit un système constitué de C(s), O2, CO et CO2
C(s) + O2 (g) ⮀ CO2 (g)
C(s) + 1/2O2 (g) ⮀ CO (g)
n = 4, nCI = 4-2 et ϕ = 2 ⇒ V = 2 + 2 – 2 = 2
Pour avoir un état d’équilibre du système, il suffit de fixer deux
paramètres, soit (xO2 et xCO), (xCO2, xO2 ) , (xCO2, xCO ), (T, P ),
(xO2 et T), (xO2 et P),……..
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CHAPITRE 2
Corps purs : Changement d‘état +
Diagramme de phase
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Introduction
Dans le cas des corps purs , les changements d’état tels que la
fusion, la vaporisation, la sublimation ou les transformations
allotropiques, correspondent, à des changements de phases
sans changement de composition chimique.
Introduction
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Corps pur ⇒ un seul constituant ⇒ Gsyst = Σ ni µi
Gsyst = G = n µ ⇒ µ = G/n = GM= g
Solide Liquide
La frontière ou l’équilibre liquide-gas
Corps pur (liquide) ↔ Corps pur (gaz)
= ΔHvap et = ΔVvap variations d’enthalpie et de
volume accompagnant la vaporisation
= Tvap : température de vaporisation ⇒
ΔHvap est toujours positif et très grand. ΔVvap = Vgaz - Vliquide est très
grand car Vgaz ≥ Vliquide ⇒ est petit
Solide Liquid
e Cx Gaz
Gaz
Ttriple TC T
Relation de Clausius-Clapeyron
= Vgaz -Vliquide ; Vgaz ≥ Vliquide
On peut faire deux approximations :
①- ≈ Vgaz
② - On assimile la forme gazeuse à un gaz parfait :
≈ Vgaz = et ( )vap = =
On a = lnP ⇒ ( )vap =
Relation de Clausius-Clapeyron
relative à l’équilibre liquide/gaz
Relation de Clausius-Clapeyron
varie très peu avec la température, ≈ cte On a alors :
∫dlnP = ∫ dT ln P = − + cte
Cx Gaz
Liquide
Solide
Gaz
Ttriple TC T
POINT TRIPLE
Le point Triple correspond au point où le solide, le
liquide et le gaz (la vapeur) sont en équilibre.
Il s’obtient pour les valeurs de P et T qui donnent
l’égalité des trois potentiels chimiques µ(s) = µ(l) = µ(g).
Le point triple constitue une caractéristique de corps
pur . Il correspond à une température et pression bien
définies donc inchangeables.
L’allure d’une isotherme (T= cte) , d’un gaz réel, à
température basse est modifiée par l’existence du
phénomène de la liquéfaction.
Une telle isotherme se compose de trois parties
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CAS PARTICULIERS
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Introduction
Le volume occupé par une mole d’un produit quelconque à
une P et T données varie selon la nature de la solution où il
se trouve, et il en est de même pour la valeur molaire de
chacune des grandeurs thermodynamique extensives U, H,
F, G et S
Exemple :
On ajoute 1 mole d’eau à une grande quantité d’eau
le volume augmente de 18 cm3.
On ajoute 1 mole d’eau à une grande quantité
d’éthanol le volume augmente de 14 cm3.
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GRANDEURS MOLAIRES PARTIELLES
Si V1* et V2* sont les volumes molaires des liquides pur (1) et
(2), le volume total avant mélange est :
Remarque:
Toutes les grandeurs molaires des produits purs seront indiqués
par (*) exemple: U* et G* énergie interne molaire et enthalpie libre
molaire d’un produit pur. (Dans certains ouvrages en utilise (°)
d’où la notation U° et G° pour les produits purs).
1. Définition de Xi
Exemple précédent : Eau + Ethanol
1.Grandeur de mélange
I. Expressions pratiques de µi
L’expression générale du potentiel chimique d’un
constituant (i) sous une pression P et à une
température T peut être représentée par l’équation
suivante :
µi (T,P) = µi°T + RT ln zi
⇒
à P et T constantes on a :
xi = 1 ⇒ Ki = Pi* ⇒ Pi = xi Pi*…
Pi = 1.Ki = Ki
Loi de Raoult
=0
car la composition est constante
La préparation, à P et T constantes, d’une solution
idéale à partir de constituants purs s’accompagne d’une
augmentation de l’entropie.
2.3. Enthalpie de mélange
À P et T ctes
Loi de Henry :
Lorsque la fraction molaire xi d’un constituant i tend vers 0,
le rapport Pi/xi tend vers une valeur finie non nulle, notée
KH(i) et appelée constante de henry.
P =K x
Résumé :
0
A T et P ctes, la formation d’une solution réelle
s’accompagne d’une variation de volume.
CHAPITRE V
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REMARQUE
Les propriétés colligatives sont étudiées surtout en
solutions diluées, qui peuvent souvent être traitées
comme solutions idéales qui suivent la loi de Raoult
Les propriétés colligatives peuvent être employées
pour la détermination des masses moléculaires des
solutés. Aux électrolytes par contre, les mesures des
propriétés colligatives peuvent permettre à estimer
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le degré d'ionisation du soluté.
ENTRE SOLVANT ET SOLUTION
En comparant le solvant pur avec la solution
présente :
Un abaissement de la pression de vapeur
Une élévation du point d’ébullition
Un abaissement du point de congélation
Dans certains cas, apparition d’une pression
osmotique 99
OBSERVATIONS EXPÉRIMENTALES
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L’ABAISSEMENT DE LA TENSION DE VAPEUR
(TONOMÈTRIE)
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CAS D’UN SOLVANT PUR
Dans le cas du solvant pur, il n'existe
entre les molécules d'eau que des
liaisons hydrogène (pointillés) retenant
en partie ces molécules à l'état liquide.
Toutefois, certaines molécules d'eau
possèdent suffisamment d'énergie pour
passer à l'état gazeux et créer ainsi une
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Quelques définitions
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On appelle abaissement cryoscopique (cryométrique) ∆T,
la différence entre la température de cristallisation
du solvant pur et la température de cristallisation
commençante de la solution diluée considérée.
∆Tfus = T solvant pur – T solution
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FIN DU COURS
BON COURAGE