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CORRECTUM
1. Quel rapport y a-t-il entre le point d’ébullition et les forces intermoléculaires d’un liquide ?
Le Point d’ébullition est directement proportionnel aux forces intermoléculaires d’un liquide. Plus celles-ci
sont fortes, plus il faudra d’énergie pour rompre les liaisons et entrainer donc le passage à l’état gazeux.
2. Expliquer pourquoi les solides ioniques ne peuvent pas conduire le courant électrique bien
qu’ils soient constitués d’ions positifs et d’ions négatifs.
Dans un solide ionique les ions positifs et négatifs le constituant sont en des positions fixes qu’ils ne quittent
pas. Pas de mouvement d’ions ni d’électrons, donc pas de conduction.
6. i. Déterminer les indices de Miller du plan parallèle à l’axe Oz et qui contient les nœuds
101 et 021.
ii. Dessiner le plan 311.
i. Le plan contenant les nœuds 101 et 021 coupe les axes OX et OY respectivement en P tel que OP = 1 et en
Q’ tel que OQ’ = 2. Les deux indices correspondants sont :
h=1/OP = 1 et k = 1/OQ’ = 1/2
Comme ce plan est parallèle à l’axe OZ, l’indice correspondant est l = 0
ii. Le plan (311) est tel qu’il coupe l’axe OX en P’ tel que OP’ = 1/3, l’axe OY en Q tel que OQ = 1 et l’axe
OZ en R tel que OR = 1.
7. Un plan réticulaire coupe les axes cristallographiques à des distances 3/2 a, 2b, c. Quel est
ce plan ?
Les indices de Miller de ce plan sont respectivement : h = 2/3 ; k = ½ ; l = 1
Il s’agit donc du plan (436)
10. On mesure sur un cristal quadratique l’angle des normales à 2 faces d’indices de
Miller (hk0) et (hk0). On trouve φ = 53o10´. Trouver h et k.
D’après le schéma ci-contre, tg 𝜑/2 = OA/OB = 1/h / 1/k
tg 𝜑/2 = k/h = ½
k = 1 et h = 2 . Le plan correspondant est (210)
On peut aussi avoir k = -1 et h = 2. Le plan correspondant est (210)
12. Comparer les points de fusion des solides H2O et Fe. Justifier la réponse.
PFFe ≫ PFH2O
Les forces de liaison sont nettement plus grandes dans le fer. Il s’agit d’une liaison métallique. Il faudra donc
beaucoup d’énergie pour les rompre et provoquer l’ébullition. Ce n’est pas le cas pour l’eau dont les liaisons
intermoléculaires de type liaison hydrogène restent assez fragiles même à basse température.
15. L’argent cristallise dans un réseau cubique à face centrées. Sa masse volumique est ρ
= 10,489 g/cm3 et sa masse atomique M = 107,87 g. On a N = 6,02x1023.
i. Calculer la compacité du réseau
ii. Quelle dimension maximale doit avoir un atome susceptible de s’insérer dans un site
octaédrique du réseau
iii. Calculer le côté de la maille.
i. Dans le réseau cubique à faces centrées, les atomes d’argent sont tangents sur la diagonale d’une face.
4R = l√2, soit l = 4R/√2
Le volume de la maille est : V = l3 = (4R/√2)3 = 16R3√2
La multiplicité de la maille est : m = (8x1/8) + (6x1/2) = 4
Le volume des atomes est : Vo = 4x4/3.𝜋R3 = 16/3. 𝜋R3
La compacité du réseau est :C = Vo/V = 16/3. 𝜋R3 / 16R3√2
C = 𝜋 / 3√2 = 0,74
ii. Le site octaédrique du réseau cfc est tel que r/R = 0,414.
La dimension maximale de l’atome susceptible de s’y insérer est : r = o,414R
Calcul de R
Le volume du réseau est : V = m/ρ = 4x107,87/10,489x6,02.1023
V = 68,3.10-24cm3
3 -24
D’où R = 68,3.10 /16√2
R = 1,445. 10-8cm
R = 1,445Å
16. Soient des atomes X formant un empilement compact et des atomes A se plaçant dans la
totalité des sites tétraédriques. Quelle est la structure d’un composé formé de ces 2 types
d’atomes ?
Dans un empilement compact, le nombre de sites tétraédriques par sphère est égal à deux fois le nombre de
sphères. Il y a donc 2 fois plus d’atomes A que d’atomes X. La structure est donc A2X.
17. Soit une solution solide Carbone – Zirconium. Au-dessus de 660oC, le zirconium (Zr)
cristallise sous forme cubique centrée :
Zr = 1,58 Å ; rC = 0,77 Å
i. Quelle est la nature de la solution solide du Carbone dans le Zirconium ?
ii. Quelles sont les positions possibles des atomes de Carbone ?
i. Appliquons la règle de Hume-Rothery. Calculons donc ΔR/R avec ΔR = /RA – RB / et R = Rmoy = (RA+RB)/2.
ΔR = /RA – RB / = 0,81
R = Rmoy = (RA+RB)/2 = 1,175
ii. On a affaire à une solution solide de substitution totale. La miscibilité est totale.
19. Le fer existe sous plusieurs formes cristallines dont les plus connues sont le Ferα cubique
centré et le Ferγ cubique faces centrées.
i. Calculer dans les deux cas la masse volumique du fer. On donne R=1,24Å et
M=55,85g.
ii. En considérant le Ferα, soit une solution solide qui contient 1,7% de carbone en masse,
a. Calculer la masse volumique de l’alliage d’insertion entre ces deux éléments.
b. Comparer la valeur trouvée à celle calculée au (i) pour le Ferα. Ce résultat est-il
normal ? Expliquer.
i. La masse volumique du Fer est ρ = m/V
Pour le fer cubique centré,
m = 2x55,85/6,02x1023
V = l3, avec 4R = l√3 et l = 4/3R√3
V = (64. 1,243.10-24√3)/9
ρ = 2x55,85x9 / 64.1,243.10-24.6,02x1023.√3
ρ = 7,90 g/cm3
Pour le fer cubique à faces centrées,
m = 4x55,85/6,02x1023
3
V = l , avec 4R = l√2 et l = 2R√2
ρ = 4x55,85 / 16.1,243.10-24.6,02x1023√2
ρ = 8,60 g/cm3
ii. L’alliage d’insertion Fer – Carbone contient donc 98,3% de fer en masse. Sa masse est :
m = (2x55,85/6,02x1023) / 0,983
Sa masse volumique est :
ρ = 2x55,85x9 / 6,02x1023x0,983x64x1,243x10-24√3
ρ = 8,04 g/cm3
iii. La valeur trouvée au (i) pour le Fer𝛼 est plus faible que celle calculée. Ce résultat est normal dans la
mesure où on a affaire à un alliage d’insertion. La masse augmente pour le même volume. La masse volumique
ne peut qu’augmenter.
21. La masse volumique du cuivre, qui cristallise sous forme de réseau cubique à faces
centrées, vaut 8,930g/cm3 à 20oC. Calculer le rayon cristallographique d’un atome de cuivre.
22. Le césium cristallise dans le système cubique. Déterminer le contenu de la maille à partir
des données expérimentales suivantes.
a=6,08Å, 𝜌=2,02g/cm3, M=132,9g.
23. Sachant que la masse volumique du CaO égale 3,25g/cm3 et que la longueur d’une arête
de la maille élémentaire vaut 4,86Å, déterminer le nombre d’entités formulaires de CaO
qu’il y a dans la maille élémentaire. Ladite maille élémentaire a-t-elle une structure du type
NaCl (cfc) ou CsCl (cc) ?
24. Le polonium est le seul métal qui cristallise dans une structure cubique simple. Sachant
que la longueur d’une arête de la maille élémentaire du polonium vaut 3,347 Å à 25oC,
calculer la masse volumique du polonium. On donne M = 210,0g.
25. Quand un cristal métallique parfait de N atomes passe à l’état perturbé contenant n
lacunes, on démontre qu’il en résulte un accroissement d’entropie ∆S tel que :
∆S = KLn [N! / (N-n)! n!]
K est la constante de Boltzmann, égale à 1,380x10-23J/K.
i. Exprimer ∆S en utilisant une approximation déduite de la formule de Stirling : lnn! =
nlnn – n.
ii. L’enthalpie de formation d’une lacune ∆H est indépendante de l’état du cristal.
Exprimer l’enthalpie libre ∆G du cristal réel.
iii. Écrire l’équation permettant de calculer le nombre de lacunes correspondant à
3∆4
l’équilibre thermodynamique à une température donnée (on a 35 = 0).
iv. Calculer ce nombre de lacunes sachant que n est négligeable devant N.
v. Pour le cuivre, le calcul donne n = 10-5N à 1000K,
a. Calculer n à 27oC
b. Quelle valeur adopte-t-on pour ∆H ? (L’exprimer en J/mol et en eV par lacune).
v. ∆𝐻 = KTlnN/n = -KTlnn/N
∆𝐻 = -(1,380x10-23x1000xln10-5)
EFFF
n2/N = 𝑒 GFF HI?JKAL
n2/N = 2,15x10-17
vi. ∆𝐻 = -1,380x10-23x1000xln10-5
∆𝐻 = -15887.8x10-23J/lacune
Pour une mole d’atomes,
∆𝐻 = -15887.8 x10-23x x6,02.1023J
∆𝐻 = -95,644.5 J/mol
1 eV = 1,602 × 10−19J
∆𝐻 = -15887.8x10-23/1,602x10-19eV
∆𝐻 = -9917.5x10-4eV
∆𝐻 = -0,99eV/lacune
i. Si l’oxyde ferreux FeO peut révéler un défaut en fer, les cas possibles de non-stœchiométrie sont :
- existence de lacunes de Fe2+
- insertion de O2-
iii. La structure du FeO serait décrite par un réseau d’ions O2-dans lequel les ions Fe2+se placent dans les
sites Td (la moitié) ou dans les sites Oh (la totalité). Une insertion d’ions O2- est moins évidente étant donné
la grandeur des sites Td ou Oh. Le cas de non-stœchiométrie le plus probable est l’existence de lacunes de
Fe2+.
iv. C’est le cas d’un défaut de cations par rapport aux anions. Une place normalement occupée par un Fe2+
est vide. La neutralité électrique, dans ce cas, est assurée par apport d’électrons des cations voisins de la
lacune étant entendu que le Fer présente un degré d’oxydation supérieur Fe3+. Au voisinage de la lacune, il y
aura un excès de charges positives :
Fe2+ O2- Fe2+ O2- Fe2+O2- Fe3+ O2-
O2- Fe2+ O2- Fe2+ O2- O2- Fe2+
Fe2+ O2- Fe2+ O2- Fe3+ O2- Fe2+ O2-
L’oxyde s’écrira Fe2+1-3xFe3+2xO2- x
v. Cet oxyde est un semi-conducteur de type p, car la conduction est assurée par le déplacement des charges
positives.
i. La structure du sulfure de Nickel est décrite à l’aide d’un empilement compact S2- A B A B (hexagonale
compacte) et des ions Ni2+ occupant la totalité des sites octaédriques. Étant donné qu’il y a autant de sites Oh
que de sphères, il y a donc autant de Ni2+que de S2-. La formule du sulfure de nickel est : NiS.
2) Insertion de S2-
Formule du sulfure : NiS1-x
ρ = m/V
m = mNi/0,6352 = 6x58,71 / 6,02x1023x0,6352
ρ = 6x58,71x2 / 6,02x1023x0,6352x3(3,439)2√3x5,348x10-24
ρ =5,61g/cm3
iv. Avec un 𝜌exp = 5,29g/cm3, le type de non-stœchiométrie est l’Existence de lacunes de Ni2+.
Pour donner la formule du sulfure Ni1-xS, il faut déterminer x.
m = mNi/0,6352 = 6x58,71(1-x) / 6,02x1023x0,6352