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Électrons non localisés ; mésomérie
Représentation de Lewis de N2O
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CF (N) = 5 – 4 = +1 CF (O) = 6 – 7 = -1
❖ Ces deux représentations ne diffèrent que par la position de
deux des doublets.
❖ Ces représentations sont des formules limites ou formes
mésomères ou structures de résonance .
❖ La configuration électronique réelle est un « mélange » ou
« moyenne » de ces différentes formules .
ou
En faisant apparaître électrons
non localisés
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(ou délocalisés)
Insuffisance de la théorie de LEWIS
La règle d’octet n’est pas toujours vérifiée. Ainsi pour certains
éléments du 13ème groupe (B, Al, …), de la 3ème période (Si, P, S, Cl) et
d’autres ayant des orbitales atomiques d libres, la règle de l’Octet ne
permet pas d’expliquer la formation de certaines molécules.
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LIAISON IONIQUE
Na
Na+
e-
Cl
Cl-
Na+ Cl-
+ + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + +
+ + + + + + + + + +
Électrons délocalisés 7
LIAISON POLARISÉE AB
Si l ’électronégativité des deux atomes est très A < B
différente la liaison va être polarisée.
+ -
A B A B
❖ Des charges partielles vont apparaître.
❖ Un dipôle électrique a été créé
(C.m) μ = e.d
La distance entre les ions (m)
La charge (C)
Pour un composé ionique A+B- : = 1 μ = e.d
Caractéristiques de ()
❖ Le moment dipolaire est une grandeur vectorielle
❖ Direction : celle de la liaison
❖ Sens : du pôle + vers le pôle –
❖ Module ou intensité : = e.d (C.m)
CO2 0
=0 - 2+ -
O C O
AX2 µ -µ
µ’ µ
X A X Molécules dissymétriques
Molécules symétriques 11
IONICITE DES LIAISONS
On exprime l'ionicité d'une liaison polarisée par son pourcentage
d'ionicité (IAB) (%).
= q.d -
q = e
+
Si q = 0 la liaison est A B
purement covalente. d
Si q = e = 1,6 10-19 C la liaison
est purement ionique.
Le rapport q/e =
mesure directement le IAB(%) = 100.
𝒆𝒙𝒑 𝒅𝒆 (𝑨−𝑩)
pourcentage d'ionicité IAB(%)= . 𝟏𝟎𝟎
𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆(𝑨 𝑩 )
+ +
de la liaison (IAB).
Exemple:
Si = 0,5 on dira que la liaison est ionique à 50 % (IAB = 50%). 12
LIAISON HYDROGÈNE
Elle résulte de l ’interaction entre un atome d ’hydrogène lié à un
atome A très électronégatif ( F, O, N) et un second atome B .
Liaison hydrogène
Liens dipôle-dipôle
Dans la glace, les molécules
d’eau sont maintenues par des
forces dipôle-dipôle. La
Glace température de fusion de l’eau
est beaucoup plus basse que
celle du fer, du diamant ou du
chlorure de sodium.
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS :
MODÈLE VSEPR (OU GILLESPIE)
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
Enoncé:
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
AXmEn (n = 0)
La figure de répulsion
AXmEn(m =2, n=0) AX2 est une droite
(géométrie linéaire L)
Exemple: BeCl2
La figure de répulsion
AXmEn(m =3, n=0) AX3 est un triangle
équilatéral (géométrie
Exemple: AlCl3 trigonale plane)
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
La figure de répulsion
AXmEn(m =4, n=0) AX4 est un tétraèdre
régulier (géométrie
Exemple: CH4 tétraédrique Td)
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
Remarque :
En cas de liaisons multiples, un seul doublet est pris en compte, on considère la
liaison comme une direction qui présente de la densité électronique.
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
AXmEn (n 0)
❖ Le nombre total de doublets (m + n) détermine la figure de répulsion.
❖ Dans ce cas la géométrie de la molécule se réduit à une partie de la figure de
répulsion car on ne tient compte que des atomes.
Exemple 1 : NH3
Géométrie
Type AX3E
Pyramide trigonale
Figure de répulsion : tétraédrique
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GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
Exemple 2 : XeF2 (difluorure de xénon)
Géométrie
Type AX4E2 Plan carré
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Figure de répulsion : Oh
GÉOMÉTRIE DES ÉDIFICES COVALENTS : MODÈLE VSEPR
Remarque:
Les règles de Gillespie permettent de prévoir le type de
géométrie, mais non les valeurs exactes des angles de liaison.
107°6’ 104°5’
109°28’
Explication:
Ces écarts sont attribués à l’accroissement de l’effet répulsif exercé
par le (ou les) doublet(s) libre(s) sur les doublets liants.
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Résumé
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