Vous êtes sur la page 1sur 4

2017-2018 CORRIGE et Barème CHIMIE 1 – IE2

sur 20 points + 1 point bonus


Remarque : TOR = Tout Ou Rien

Exercice 1 : Classification périodique-Atomes polyélectroniques


N° Réponse Points Total
1 B, Al, Ga, In, et Tl appartiennent à la même colonne du tableau périodique,
Groupe 13, Ils ont tous la même structure électronique externe.
- Entre les lignes 2 et 3 le Z augmente de 8 pour les éléments d’une même
colonne, ns2np1
Z(Al)= Z(B) + 8 = 13, Période 3
- Entre les lignes 3 et 4, 4 et 5 le Z augmente de 18 pour les éléments d’une
même colonne car viennent s’intercaler 10 éléments de transition : (n-1) d10
ns2np1
Z(Ga) = Z(Al) + 18 = 13+ 18 = 31, Période 4
Z(In) = Z(Ga) + 18 = 31 + 18 = 49, Période 5
- Entre les lignes 5 et 6 le numéro atomique Z augmente de 32 pour les
éléments d’une même colonne car viennent s'ajouter 14 éléments lanthanides
- (n-2)f14 (n-1)d10 ns2np1
Z(Tl) = Z(In) + 18+14 = 49 + 32 = 81 Période 6
2 Tous ces éléments sont métalliques sauf le B (métalloïde), ils appartiennent au
bloc (p), car la sous couche (p) n’est pas totalement remplie
rB < rAl < rGa < rIn < rTl
3 Configuration électronique de Al : 1S2 2S2 2P6 3S2 3P1 ou [Ne] 3S2 3P1
3 électrons de valence
4a) σ (Al)=(2*0,35)+(8*0,85) + (2*1)=9,5
ZeffAl =Z-9,5 =13-9,5= 3,5
σ (Al+)=(1*0,35)+(8*0,85) + (2*1)=9,15
4b) ZeffAl+ =Z-9,15 =13-9,15= 3,85
4c) D'après les coefficients de Slater
EAl= 2E1 + 8E2 + 3E3
EAl+= 2E1 + 8E2 + 2E3’
Al  Al+ + 1e- Ei1= EAl+- EAl = 2 E3’ – 3E3
E3= -13,6*(3,5/3)2 E’3= -13,6*(3,85/3)2
E,i1= 2E3’ - 3E3= (2*-22,40)-(3*-18,51) = 10,7 eV
5 Les valeurs calculées Ei1 = 10,7 eV ne s’accordent pas avec la valeur
expérimentale du tableau 5,99 eV, L’écart trouvé peut s’expliquer par les
configurations électroniques de Al et Al+. La configuration de Al+ possède une
sous-couche saturée donc stable, il est donc formé facilement et Ei1 est faible

La valeur de l’énergie d’ionisation calculée à partir de Slater ne tient pas


compte de la stabilité de la couche de valence
6 Le saut des valeurs de l’énergie entre la 3ème et la 4ème ionisation est dû à la
stabilité du cation Al3+ formé après ionisation, dont la configuration
électronique est identique à celle du gaz rare [Ne], donc difficile à ioniser
Ou : Effet d’attraction plus important du noyau sur les électrons 2s2 2p6 de la
2ème couche n=2
TOTAL EXERCICE 1 5

Exercice 2 : Structure de Lewis et théorie VSEPR (barème indicatif 5 points +1 bonus)


1
N° Réponse Points Total
1 Le nombre de masse (A) = le nombre de protons (p) + le nombre de
neutrons (N)
Pour le 35Cl : p= 17 et N= 18, Pour 37Cl : p = 17 et N = 20
2 m = Ʃi xi* mi et Ʃi xi = 100%
Soit x la fraction molaire de l’isotope 37 et y la fraction molaire de
l’isotope 35 : 37x + 35y = 35,5 - x=0,25 et y=0,75
donc isotope 37 : 25% et isotope 35 : 75%
3 Cl (Z=17) sa configuration électronique 1S2 2S2 2P6 3S2 3P5
Couche de valence 3S2 3P5, Cl appartient à la troisième période (non
demandé) et au groupe 17 : Halogène
4a)
Cl Al Cl
Cl
AX3, géométrie : trigonale plane, angle 120°
4b) Dans la molécule AlCl3 l’aluminium ne respecte pas la règle de l’octet, il
n’est entouré que de 6 électrons.
Il a une lacune électronique, c'est un acide de Lewis, (accepter les deux
indifféremment). Conséquence, il aura donc tendance à compléter sa
couche de valence à 8 électrons
5a) - Formule correcte (1) : extension de l’octet et charges formelles au
minimum : C.F de (Cl) = 0, et C.F d’un (O) = -1 et des autres (O) = 0

O O
3
O Cl O O Cl O

O O
(1) (2)
- La formule (2) est une formule mésomère très peu probable : respect de la
règle de l’octet mais les charges formelles ne sont pas au minimum,
C.F de (Cl) = +3 et CF de chaque (O) = -1
4 formules mésomères
O O O O

O Cl O O Cl O O Cl O O Cl O

O O O O

5b)
Hybride de- résonance, AX4, tétraédrique, 109,5°
1/4
- O -
1/4 1/4
O Cl O
-
O 1/4

6a) Etat d’hybridation sp2 + Six orbitales p

2
6b) Liaison (a) - σ
Liaison (b) - σ et π
σ: sp3-s
2 2
Liaisons (b) - σ: sp - sp et л :, px – px
6c) La liaison (c) est une liaison σ entre 2 liaisons π, il y a conjugaison donc
pas de rotation libre.
5+1
TOTAL EXERCICE 2
Bonus

Exercice 3 : Rayons X (barème indicatif 10 points)


N° Réponse Points Total
A

2,5

EK-L2(Cr) = 5405,2 eV λK-L2 = 2,294 Å


EK-L3(Cr) = 5414,9 eV λK-L3 = 2,290 Å
EK-L(Cr) = Ek-L2,3(Cr) = 5410,1eV
λK-L = λK-L2,3 = (2,294+2,290)/2 =2,292 Å
EK-L2(Co) = 6915,8 eV λK-L2 = 1,793 Å
EK-L3(Co) = 6930,9 eV λK-L3 = 1,789 Å
EK-L(Co) = EK-L2,3(Co) = 6923,3 eV λK-L = λK-L2,3 = (1,793+1,789)/2 =1,791 Å
Pour une tension U = 7200 V,
Anticathode Cr Anticathode Co
I(cps)

λ0 λ(Å)

Sur ces spectres d’émission (I=f (λ)) on observe :


Un fond continu (transformation de l’énergie cinétique en énergie de
rayonnement) liée au freinage des électrons primaires dans le cortège
3
électronique des atomes de l’anticathode de Cr ou de Co

Des raies discrètes dont les longueurs d’ondes 0 < λ < 3Å (λK-L2,3 et λK-M2,3)
uniquement dans de spectre de l’anticathode en Cr (EK (Cr) < eU)

Quelle que soit l’anticathode λ0 = 1,720 Å


∆EK-M = EM – EK = (EM – EL1) + (EL1 – EK) (CAR X =X si X>0 )
Pour le Cr, ∆EK-M =12400/23,10 + (-696,0+5989,0)
= 536,8 + 5293,0 = 5829,8 eV =5830 eV
3 (Accepter le calcul intermédiaire de EM = -159,2 eV)
Pour le Co, ∆EK-M = 12400/17,13 + (-925,1+7709,0)
= 7507,8 eV=7508 eV (EM = - 201,2 eV)
λ K-M2,3 (Cr) = 2,127 Å λK-M2,3 (Co) = 1,652 Å
Raie K-L : IK-L = I0, K-L exp(-µK-L.l)
B Raie K-M : IK-M = I0, K-M exp(-µK-M l)
4a)
=7,4 exp (0,2x(1,430-1,870)
= 6,780 1,25

4b)
l = 108,1 µm
Sur la figure 1 la discontinuité de la variation de µ représente l’absorption de
l’énergie excitatrice par un électron du métal A ou B, elle correspond à l’énergie
C des électrons du niveau K.
La fluorescence K est identifiée par l’absorption de radiations excitatrices assez
5a) énergétiques permettant d’arracher un électron de la couche K d’un atome cible,
entrainant l’émission de radiations liées aux transitions des électrons des
niveaux L, M,…vers le niveau K, La longueur d’onde du rayonnement émis est
plus grande que celle du rayonnement absorbé.
5b) Loi Moseley sur EK: => ZA = 25 ; ZB = 26, A= Mn, B= Fe (non demandé)

- λK-L2,3 (Cr) > λK-M2,3(Cr) > λK(Fe)


5c) 2,292 Å > 2,127 Å > 1,744 Å
− λK-M2,3(Co) < λK(Fe=B) < λK-L2,3(Co),
1,652 Å < 1,744 Å < 1,791 Å
le Fe (B) peut servir de filtre pour l’anticathode de Co, mais pas pour Cr
5d)
λK-L2,3 (Cr) > λΚ-M2,3(Cr) > λK(A =Mn) => pas de fluorescence K du A = Mn par
l’anticathode de Cr, donc le Cr peut donc servir d’anticathode pour l’analyse
cristallographique de A =Mn

λK-M2,3(Co) < λK-L2,3(Co) < λK(Mn) => la fluorescence K de A = Mn est


provoquée par la radiation K-L2,3 et K-M du Co, donc le Co peut servir
5e) d’anticathode pour l’analyse chimique de A = Mn.
Une anticathode de Co avec un filtre en B= Fe peut servir pour l’identification
de A =Mn.

TOTAL EXERCICE 3 10

Vous aimerez peut-être aussi