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SESSION 2018
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 4
ELECTROMAGNETISME
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1
Les parties A et B sont Indépendantes.
Un plasma est un milieu renfermant des cations (de mase M et de charge e) et des électrons (de masse m et de
charge –e) mais qui reste globalement neutre, ce qui suppose que cations et électrons ont la même densité N.
A- ETUDE PRELIMINAIRE
2
Figure 1 Figure 2
⃗ ⃗ ,
et d’un champ transmis dans le plasma :
⃗ ⃗
1- Réécrire les expressions des champs incident, réfléchi et transmis (on fera apparaitre les coefficients de
Fresnel).
2- En déduire les expressions des champs magnétiques ⃗ ⃗ ⃗ en fonction de .
3- Sachant que l’on a continuité du champ électromagnétique à l’interface air-plasma (z=0), déterminer les
coefficients et .
4- Calculer les valeurs moyennes des vecteurs de Poynting ⃗ ⃗ ⃗ associés
respectivement aux ondes incidente, réfléchie et transmise.
5- En déduire les facteurs de réflexion 𝑅 et de transmission en énergie définis par:
⃗ ⃗ ⃗ ⃗
𝑅
⃗ ⃗ ⃗ ⃗
Exprimer 𝑅 et en fonction de et 𝑝.
Montrer que 𝑅 + =1
6- Montrer que lorsque on a ; on explicitera en fonction de et de la célérité de
la lumière c. Quelle est la limite de T lorsque .
7- On se place dans le cas < 𝑝 (domaine réactif). Quelle sont les valeurs des facteurs de réflexion 𝑅 et
de transmission dans ce cas.
Données utiles :
Célérité de la lumière :
Permittivité du vide :
Perméabilité du vide :
Charge élémentaire :
Masse de l’électron :
Constante de Boltzmann
- Pour un potentiel radial , le Laplacien en coordonnées sphériques s’écrit :
( ( ))
- Pour | |
√
****Fin de l’épreuve****
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SESSION 2018
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 3
MECANIQUE
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1
On se place dans le référentiel galiléen de repère (Oxyz) orthonormé, direct, de vecteurs unitaires de
base ( i , j , k ) . On considère le dispositif, représenté sur la figure 1, constitué d'un ressort, d'un demi-cercle
C et d'une perle P. Le ressort est parfait (c'est-à-dire sans masse) et développe selon sa propre direction
une force proportionnelle à son élongation avec un coefficient de proportionnalité K. On désigne par Lo la
longueur à vide du ressort. Le demi-cercle C (fixe dans ), de rayon a, de centre O, est contenu dans le
demi-plan xOy, x > 0, supposé vertical (Ox étant la verticale descendante).
Le système est placé dans le champ de pesanteur d'accélération g g i ; g = constante.
La perle P est un objet quasi-ponctuel de masse M astreint à se déplacer sans frottement sur C.
La position de P est repérée dans par l’angle ( i , OP ) , , . On notera u le vecteur
2 2
unitaire porté par OP et u le vecteur unitaire déduit de u par la rotation de + π/2 autour de k .
Les expressions vectorielles demandées dans les questions 1, 3, 4 et 5 seront exprimées dans la base
(u , u ) .
1. a. Donner les composantes du vecteur P en fonction de a et θ.
2. Donner les composantes de la tension T du ressort en fonction de a, K, Lo et θ.
On rappelle que sin 2 sin( / 2) cos( / 2) .
2
3. Soit F la résultante des forces extérieures appliquées à la masse M. On note N le module de la réaction
N de C sur P. Donner l'expression des composantes de F en fonction de a, g, K, Lo, M, N et θ.
4. Montrer que l’expression de l'énergie potentielle EP() dont dérive la force F est :
Mg L
6. On pose Lc 2(a ) Discuter, suivant le rapport o , le nombre de positions d’équilibre.
K Lc
8. La figure 2 donne la variation de l’énergie potentielle EP en fonction de pour les valeurs de 0, ,
2
M = 2 Kg, Lo = 25 cm, a = 20 cm et g = 9.81 N/Kg.
En déduire :
b. La constante K.
****Fin de l’épreuve****
3
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SESSION 2018
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 1
OPTIQUE
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1
PARTIE A : FOCOMETRIE
I- Etude préliminaire
I-1-a- Donner la définition d’une lentille. Dans quelle(s) condition(s) la lentille est-elle dite
mince.
- l’axe optique,
- le foyer objet ,
- le foyer image ,
b- On considère une lentille mince convergente de centre O. Soit l’image d’un point A
situé sur l’axe optique de la lentille. En prenant O comme origine, écrire la formule de
conjugaison de la lentille en fonction de ̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅ .
Figure 1.
Quelle est la vergence de la lentille.
Calculer la distance focale de la lentille. Faire un calcul d’incertitude et encadrer la valeur
de .
2
2- Méthode de Bessel
On intercale entre un objet et un écran E, maintenus fixes a une distance l’un de l’autre,
une lentille convergente, de distance focale f’ à déterminer.
Pour cela, on déplace la lentille convergente jusqu’à obtenir une image nette sur l’écran. On
note la distance entre l’objet et la lentille correspondante.
a) Exprimer, en fonction de et , les quantités ̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅.
b) Déterminer l’équation du second ordre vérifiée par .
c) En déduire la condition sur et pour avoir la conjugaison.
Cette condition étant assurée, exprimer les deux positions de la lentille pour
lesquelles on observe une image nette sur l’écran.
d) Exprimer la distance focale ’, en fonction de et | |
Calculer ’ pour et ;
Faire un calcul d’incertitude et encadrer la valeur de ’.
3- Méthode de Badal
C’est une méthode focométrique de détermination expérimentale de la focale d’une lentille
divergente L. Pour cela on procède en deux étapes.
1ère étape : On utilise deux lentilles convergentes L1 et L2 de foyers objets respectifs F1 et F2, et
de foyers images respectifs F’1 et F’2.
On met un objet A sur l'axe optique au foyer objet F1 de la première lentille L1. Son image se
trouve en A’=F’2, le foyer image de L2 (figure 2).
Figure 2
2ème étape : On intercale entre les deux lentilles précédentes, la lentille divergente L de focale
inconnue au foyer objet de . On déplace l’écran de jusqu’à obtenir une nouvelle image nette
de A (figure 3).
Figure 3
3
B- OPTIQUE ONDULATOIRE
I- Une source ponctuelle S est placée à une distance d = 0,5 m d’une plaque opaque et
sur la médiatrice de deux petits trous identiques S1 et S2 percés dans la plaque; on notera b la
distance entre les deux trous.
La source émet un rayonnement monochromatique de longueur d’onde λ = 500 nm.
On observe la figure d’interférences sur un écran E placé à une distance D = 2 m du masque.
1- Faire un schéma en précisant la marche des rayons lumineux de la source jusqu’au point
de l’écran ; l’axe étant orienté selon ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et le point O étant l’intersection de
avec l’écran.
2- Déterminer l’intensité lumineuse I au point M et l’exprimer en fonction de et .
Préciser la nature et l’orientation des franges d’interférences. Quelle est la valeur du
contraste C de ces franges ?
3- Donner la position de la frange d’interférence d’ordre zéro.
4- Calculer la distance de séparation entre les deux trous sachant que l’interfrange
.
5- On déplace la source d’une distance dans le sens ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Déterminer la nouvelle position de la frange d’ordre zéro ?
6- On se propose de ramener la frange d’ordre zéro en O en plaçant une lame de verre
d’indice sur l’un des deux trous, que l’on précisera.
Déterminer l’épaisseur e de la lame.
II- On dispose d’un biprisme de Fresnel, d’indice et d’angle . Il est éclairé par
une fente mince très fine S, émettant une lumière monochromatique. La fente S est située à la
distance cm du biprisme. On observe les franges d’interférences à l’aide d’un
oculaire dont le plan focal objet se trouve à une distance d′ = 50 cm du biprisme (figure 4).
Figure 4
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SESSION 2018
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 2
THERMODYNAMIQUE
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1
Les quatre parties (I-, II-, III- et IV-) sont indépendantes
I- Gaz Parfait :
1) Rappeler l’équation d’état d’un gaz parfait tout en précisant les paramètres utilisés.
2) Une mole de ce gaz est enfermée dans un tube à l’aide d’une colonne de mercure de
hauteur , le gaz occupe la hauteur quand le tube est dans la position a (Figure 1). On
renverse le tube (position b) et on suppose que la transformation est isotherme. La pression
extérieure est la pression atmosphérique.
2
Figure 2
En déduire que : et
c) Représenter, dans le diagramme de Clapeyron , l’allure d’une transformation
isotherme et celle d’une transformation adiabatique quasi-statique d’un gaz parfait d’un
état A à un état B.
3
1) Dans quelle mesure l’énoncé de Prigogine est-il en accord avec les deux énoncés historiques
suivants :
i) L’entropie d’un système isolé ne peut que croitre.
ii) Il n’existe pas de machine thermique fonctionnant de manière cyclique avec une
seule source de chaleur pouvant donner du travail en recevant de la chaleur.
2) On mélange 10 g de glace à la température -10 0C et 50 g d’eau à la température 30 0C. Le
système total est supposé isolé.
a) Déterminer la température finale du mélange.
b) Calculer la variation d’entropie du système total et discuter le résultat par rapport à
l’énoncé historique i) de la question 1. On donne les capacités thermiques massiques de
l’eau et de la glace :
et
La chaleur latente de fusion de la glace est :
où et .
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SESSION 2016
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 1
MECANIQUE
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1
Détermination de l’équation du mouvement d’un mobile par différentes méthodes
Une circonférence (C) de centre O’ et de rayon a, située dans le plan vertical, tourne autour d’une
de ses tangentes verticales, Oz, d’un mouvement de rotation uniforme, défini par le vecteur rotation
→
ω.
Un anneau M de masse m, assimilé à un point matériel, est mobile sans frottement sur cette
circonférence. On désigne par θ l’angle que fait O’M avec la verticale descendante passant par O’.
L’angle θ est compté positivement dans le sens indiqué sur le schéma ci-dessous.
→ → →
Dans la suite toutes les relations vectorielles seront écrites dans la base ( er , eθ , e y ' ).
→ →
I. 2. a. Montrer que Fie est colinéaire à e x ' et exprimer sa norme en fonction de θ, m, a et ω (norme
→
du vecteur ω ).
→ →
I. 2. b. Montrer que Fic est colinéaire à e y ' et exprimer sa norme en fonction de m, θ, ω et v où v est
la norme de la vitesse de M dans le référentiel R’(O’x’y’z’).
→
I. 2. c. Montrer que la réaction R , de la circonférence sur M, n’a pas de composante le long de
→
direction eθ .
2
→
I. 3. Projeter la relation obtenue en (I. 1) sur le vecteur eθ de la base locale des coordonnées polaires
planes dans le plan (x’O’z’) et en déduire l’équation différentielle vérifiée par l’angle θ. Montrer
d 2θ
que la relation obtenue peut se mettre sous la forme : a = f (θ )
dt 2
II. 1. Définir le moment cinétique en O’ du point M dans son mouvement dans R’(O’x’y’z’).
→
dθ
Montrer qu’il est colinéaire à e y ' et exprimer sa composante en fonction de a, m et .
dt
II. 2. Rappeler le théorème du moment cinétique utilisé en référentiel non galiléen R’(O’x’y’z’).
III. 1. Calculer la fonction énergie potentielle U1 dont dérive la force d’inertie d’entrainement.
Exprimer U1 en fonction de x’, abscisse de M sur l’axe O’x’, puis en fonction de θ en prenant
U1(θ = 0) = 0.
→
III. 3. Montrer que les énergies potentielles dont dérivent la réaction R et la force d’inertie de
→
Coriolis Fic sont des constantes, que l’on fixera à 0 dans la suite du problème.
IV. 1. Montrer que les positions d’équilibre θΕ sont solutions de l’équation suivante :
aω 2 (1 + sin θ E ) = g tan gθ E
IV. 2. Représenter sur un même graphe les variations des deux membres de l’équation ci-dessus en
fonction de θΕ et indiquer sur ce graphe les positions d’équilibre.
IV. 3. On désire que l’équilibre stable corresponde à θ = θΕ = 30°. Quelle doit être alors la valeur de
la vitesse angulaire ω sachant que a = 0,2 m, g = 10 m.s-2?
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SESSION 2016
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 2
OPTIQUE
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1
A- FIBRE OPTIQUE A SAUT D’INDICE
Une fibre optique, de longueur l, est constituée d’un cœur cylindrique, d’indice nc, entouré
d’une gaine d’indice ng <nc (figure 1). On envoie à l’entrée de cette fibre un rayon lumineux
sous une incidence i0.
Figure 1
1- Rappeler les lois de Descartes pour la réfraction et la réflexion.
2- Montrer que la condition de guidage du rayon lumineux dans la fibre introduit une majoration
de l’angle i0 par un angle im que l’on déterminera (tout rayon lumineux tombant sur l’entrée de
la fibre sous un angle d’incide i < im est transmis jusqu’à la sortie).
(sin im) est appelé ouverture numérique de la fibre.
Figure 2
f- On injecte à l’entrée de la fibre une impulsion lumineuse monochromatique, de durée τ0 très
faible devant Δτ, formée par un faisceau de rayons ayant un angle d’incidence compris
entre 0 et i0, La figure 3 représente l’allure du signal lumineux en fonction du temps.
I
τ0
T
t
Figure 3 Figure 4
h- Dans la communication par internet, on utilise des fibres optiques. Quelle est la longueur
maximale l0 de la fibre assurant les conditions optimales de transport de l’information avec un
débit de K bits par seconde ?
B- INTERFERENCES LUMINEUSES
I- Préliminaires
On considère deux ondes électromagnétiques. En notation complexe, elles sont décrites en tout
point M de l’espace par les champs électriques :
→ → → →
E 1(M ) = a1e j (ω1t −ϕ1 ( M )) e 1 et E 2 ( M ) = a2 e j (ω 2 t −ϕ 2 ( M )) e 2
On notera : ϕ ( M ) = ϕ 2 ( M ) − ϕ1 ( M ) .
→
1- Donner l’expression du champ résultant E (M ) .
2- On définit l’éclairement ou l’intensité lumineuse de l’onde résultante au point M par :
I (M ) = 〈 E (M ). E * (M ) 〉 t .
a- Calculer I (M ) .
b- Montrer que, pour ω1 ≠ ω 2 , l’intensité lumineuse est : I ( M ) = I 1 ( M ) + I 2 ( M ) .
Conclure.
c- Dans le cas où ω1 = ω 2 (ondes isochrones),
- à quelle(s) condition(s) peut il y avoir interférence.
I − I Min
- déterminer le facteur de contraste (ou de visibilité) défini par C = Ma x
I Max + I Min
→ → →
d- Dans le cas où ω1 = ω 2 , e 1 = e 2 = e (cohérence de polarisation), et a1=a2=a0, montrer que
I ( M ) = 2 I 0 (1 + cos(ϕ ( M )) avec I 0 = a02 .
Figure 5
1- a- Exprimer l’intensité lumineuse I(M) de l’onde résultante en M en fonction de I 0 = a02 ,
λ et de la différence de marche δ = r2 − r1 . Montrer que les surfaces d’égale intensité sont
des hyperboloïdes d’axe (S1S2).
3
δ
b- Exprimer I(M) en fonction de Io et de l’ordre d’interférence p défini par p = .
λ
2- Les deux sources S1 et S2, distantes de 𝑎𝑎 = 𝑆𝑆1 𝑆𝑆2 = 1𝑚𝑚𝑚𝑚 sont éclairées par une lumière
monochromatique, de longueur d’onde 𝜆𝜆 = 0,55 𝜇𝜇𝜇𝜇, issue d’une source primaire S.
L’observation s’effectue dans un plan E situé à une distance D=2m de S1S2.
a- Le plan d’observation E est le plan E1 // à S1S2 (figure 6).
E2
M x M(x,y)
S1 S1
S2 y S2
E1
Figure 6 E1
- Exprimer δ en fonction de a, x et D, où x est la distance de M par rapport au plan
médiateur de S1S2.
- Exprimer l’ordre d’interférence p. Donner l’interfrange i qui correspond à un
déplacement Δx de M sur l’écran pour lequel l’ordre varie de 1 ( Δp=1). Calculer i.
Figure 7
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SESSION 2016
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 3
ELECTROMAGNETISME
1
Partie A : Modélisation simple d’une molécule polaire
z
ur
M
A grande distance, une molécule polaire est modélisée par ×
M×
θ
une distribution volumique de charges répartie sur un
r
volume sphérique τ de rayon R, avec une densité non P× uθ
θP
uniforme : y
O
ρ ( P) = ρ 0 cos(θ p ) , ρ0 est une constante.
Le champ électrique créé par cette distribution en un point
M, situé à la distance r du centre (voir figure ci-contre), est x
noté E (M )
I. Etude de symétrie
1. Chercher la valeur de la charge totale Q de la distribution considérée.
2. Trouver, s’il en existe, les plans de symétrie et les plans d’antisymétrie qui passent par M.
3. Que peut-on en déduire concernant E (M ) ?
4. Rappeler l’énoncé du théorème de Gauss en électrostatique.
5. Peut-on utiliser le théorème de Gauss pour chercher E (M ) ? Justifier la réponse.
II. Le barycentre G et le moment dipolaire électrique p d’une distribution volumique de charges de
densité ρ (P) sont donnés respectivement par les expressions (1) et (2) suivantes:
OG =
∫∫∫τ ρ ( P)OPdτ (1) ;
p = ∫∫∫ ρ ( P )OPdτ (2)
∫∫∫τ ρ ( P)dτ τ
p.OM
V (M ) =
4πε 0OM 3
1. Exprimer le potentiel V(M) créé par la distribution sphérique de charges en point M très éloigné du
centre de la sphère (r>>R) en fonction de R, r, ρ0 et θ.
2. En déduire l’expression de E (M ) .
3. La démarche utilisée pour calculer E (M ) serait-elle valable pour déterminer le champ au centre de
la sphère ? Justifier la réponse.
On rappelle que l’indice complexe du milieu est relié à sa permittivité relative par la relation :
4. Expliquer pourquoi le terme n' ' de l’indice complexe est appelé coefficient d’extinction.
5. Dans l’eau de mer, à la température de 20°C, toutes les ondes de fréquences limitées entre 10GHz
et 4×105GHz disparaissent pratiquement avant de traversée une couche d’épaisseur z1 = 1mm. À la
profondeur z1, l’amplitude de l’onde de fréquence ν = 10GHz se réduit de 37%.
a. En s’aidant de la figure ci-dessous, identifier la partie du spectre du rayonnement
électromagnétique dans laquelle se situe l’onde de fréquence ν.
3
b. Chercher, à cette fréquence de 10 GHz, la valeur de l’indice d’absorption n’’ de l’eau de mer.
c. Sachant que la température T de l’eau de mer diminue en fonction de la profondeur à partir de
sa valeur à la surface, proposer une interprétation à cette décroissance : T(z = 0) > T(z > 0).
5. Déterminer le champ magnétique associé à l’onde.
6. Déterminer le vecteur de Poynting Π et rappeler la signification physique de ce vecteur.
7. Les puissances électromagnétiques moyennes qui traversent les surfaces élémentaires de même
aire S situées respectivement dans les plans d'onde de côtes z et z+dz sont notées Pm(z) et
Pm(z+dz) ; (voir figure ci-dessous).
a- Déterminer Pm(z) et Pm(z+dz).
b- En déduire que la puissance perdue par l’onde par unité de longueur suivant la direction de
propagation dans le diélectrique est donnée par :
dPm ( z )
= −n' n"ωE02 e − 2n' ' k 0 z S
dz
dP
c- Calculer la puissance volumique moyenne = j p . E cédée au diélectrique par l’onde ;
dτ
j p étant le vecteur densité volumique de courant de polarisation. Conclure.
Vide
Diélectrique
z
z + dz
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SESSION 2016
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 4
THERMODYNAMIQUE
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1
THERMODYNAMIQUE
Rappel
• F étant une fonction d’état dont la différentielle s’écrit en fonction des variables d’état X
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
et Y comme : 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝐴𝐴 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝐵𝐵 𝑑𝑑𝑑𝑑, alors �𝑑𝑑𝑑𝑑 � = �𝑑𝑑𝑑𝑑 �
𝑋𝑋 𝑌𝑌
• Pour un système fermé subissant une transformation donnée caractérisée par une variable
extensive 𝑋𝑋 et sa variable intensive conjuguée 𝑌𝑌,
- le travail élémentaire reçu par le système est donné par : 𝛿𝛿𝑊𝑊 = 𝑌𝑌 𝑑𝑑𝑑𝑑 (voir exemples
ci-dessous).
Variable extensive X Variable intensive Y Travail élémentaire 𝛿𝛿𝛿𝛿 = 𝑌𝑌 𝑑𝑑𝑑𝑑
Volume V Pression -P 𝛿𝛿𝛿𝛿 = –PdV
Tension U Charge q 𝛿𝛿𝛿𝛿 = qdU
Déplacement x Force F 𝛿𝛿𝛿𝛿 = Fdx
Moment magnétique M Champ magétique B 𝛿𝛿𝛿𝛿 = BdM
• Pour un système recevant une quantité de chaleur 𝛿𝛿𝛿𝛿 au cours d’une transformation
𝛿𝛿𝛿𝛿
réversible, son entropie subit la variation 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑇𝑇
.
2
Les seuls travaux échangés sont ceux des forces de pression.
1- a) Exprimer dS et dU en fonction des variables T et V.
b) Exprimer dS et dH en fonction des variables T et P. H étant l’enthalpie du système
définie par H=U + PV.
∂C ∂C p
2- Exprimer les quantités l, h, v et en fonction de T et des dérivées partielles
∂V T ∂P T
par rapport à la température de P et de V.
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑
3- Etablir la relation de Mayer 𝐶𝐶𝑝𝑝 − 𝐶𝐶𝑣𝑣 = T �𝑑𝑑𝑑𝑑 � �𝑑𝑑𝑑𝑑 � .
𝑃𝑃 𝑉𝑉
an 2
(P + )(V − nb) = nRT
V2
a- En supposant que 𝐶𝐶𝑣𝑣 est indépendante de la température, montrer que l’énergie
𝑎𝑎𝑛𝑛 2
interne de ce gaz s’écrit, à une constante près comme : 𝑈𝑈 = 𝐶𝐶𝑣𝑣 𝑇𝑇 − 𝑉𝑉
.
b- Une mole de ce gaz subit une détente de Joule Gay-Lussac (détente iso-énergétique)
qui fait passer son volume de V0 à 2V0. Déterminer la variation de la température de
ce gaz au cours de cette détente.
3
∂M
1- Exprimer la différence CH-CM et le coefficient k en fonction de l , et
∂T H
∂M
.
∂H T
2- En appliquant les deux principes de la thermodynamique, exprimer l et
∂C M ∂H ∂2H
en fonction de et de .
∂M T ∂T M ∂T 2
M
3- Pour un corps paramagnétique parfait, le moment magnétique M ( H , T ) est
H H
fonction de la quantité ; M ( H , T ) = M .
T T
∂C
Déterminer l et M .
∂M T
Que peut –on dire de l’énergie interne ?
4- On fait varier de façon adiabatique l’aimantation de cette substance. Ecrire la
relation entre la variation 𝑑𝑑𝑑𝑑 du moment magnétique et la variation de
température dT qui en résulte.
H
5- On considère une substance magnétique dont l’équation d’état est : M = C , où
T
C est une constante.
Montrer que la désaimantation adiabatique d’une mole de cette substance, de
moment magnétique M0, s’accompagne d’un abaissement ∆𝑇𝑇 de température.
Calculer ∆𝑇𝑇.
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EPREUVE DE PHYSIQUE N° 1
ELECTROMAGNETISME
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1
I- Problème : Détermination du champ électrique ou magnétique produit par une source située
dans le vide et occupant un volume cylindrique.
Partie A : On considère une distribution de charges électriques uniformément répartie en volume dans un
cylindrique (C) d’axe Oz, de rayon R, et de longueur ℓ supposée infinie.
On notera ρ0 la densité volumique de charges.
A.I. La distribution de charges est fixe.
Soit E (M ) le champ électrique qu’elle produit en un point M quelconque de l’espace de coordonnées
cylindriques (r ,ϕ , z ) .
1. Montrer, par des considérations de symétrie, que E ( M ) = E (r )ur .
2. Enoncer le théorème de Gauss.
3. Utiliser ce théorème pour calculer le champ électrique E (M ) ; on justifiera le choix de la surface de
Gauss.
B.II. On rappelle que le potentiel vecteur créé en un point M par un dipôle magnétique de moment
µo m ∧ OM
magnétique m situé en un point O est donné par l’expression : Adip ( M ) =
4π OM 3
1. On considère un élément de volume dϑ du barreau, centré sur un point P. Expliquer pourquoi on
peut considérer cet élément de volume du barreau comme un dipôle élémentaire et donner
l’expression de son moment magnétique élémentaire dm en fonction du vecteur aimantation.
2. Montrer que le potentiel vecteur créé par le barreau est donné par :
1
A( M ) = 2 M ∧ ℑ( M )
c
où ℑ(M ) est une intégrale que l’on précisera sans chercher à la calculer.
3. En vous inspirant de l’expression intégrale du champ électrique créé par une distribution volumique
et uniforme de charges, montrer que :
1 R2 1
ℑ( M ) = ur pour r > R et ℑ( M ) = ru r pour r < R
2ε o r 2ε o
4. En déduire l’expression du potentiel vecteur créé par le barreau aimanté.
II- Exercice : Polarisation d’un atome sous l’effet d’un champ électrostatique
On modélise l’atome par un noyau supposé ponctuel de charge positive q baignant dans un nuage
q
électronique sphérique, de centre O de rayon R et de densité de charge uniforme ρ = − .
4 3
πR
3
En l’absence de champ électrique extérieur, la charge +q se trouve au centre O du nuage électronique.
3
→
En appliquant un champ électrostatique E , le nuage électronique et la charge q se déplacent en sens
→
contraires et il y a apparition d’un moment dipolaire induit p ; voir figure ci-dessous.
On supposera que le nuage électronique reste sphérique.
1. Donner l’expression du champ électrostatique créé à l’intérieur d’une sphère de rayon R portant une
densité volumique de charge uniforme ρ.
→
2. La charge q étant équilibrée par le champ appliqué E et le champ créé par le nuage électronique.
→
Montrer que le moment dipolaire p s’écrit sous la forme :
→ →
p = αε 0 E
où α est la polarisabilité de l’atome que l’on exprimera en fonction de R.
Donner un ordre de grandeur de α.
→
3. Maintenant, on annule le champ appliqué E .
→ →
Montrer que la charge q se trouve soumise à la force de rappel F = −C. OM .
Exprimer C en fonction de α, ε0 et q.
En déduire la fréquence des oscillations libres du système (nuage électronique, noyau) en fonction de
α, ε0, q et µ (masse réduite du système).
Rappel :
En coordonnées cylindriques, pour une grandeur vectorielle exprimée dans la base ( u r , u ϕ , u z )
par A = Ar u r + Aϕ u ϕ + Az u z , on donne :
****Fin de l’épreuve****
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Ministère de l'Enseignement اﻟﺠﻤـــــﮭــﻮرﯾﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿــــﺔ
Supérieur et de la Recherche وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ
Scientifique
SESSION 2015
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 2
OPTIQUE
__________________________________________________________________________
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1
Rappel
On rappelle la relation de conjugaison dans les conditions de Gauss d’un dioptre sphérique de
sommet S et de centre C séparant deux milieux transparents d’indices de réfraction n' et n'' :
Question de cours :
La figure 1 représente la formation d’une image réelle par une lentille convergente mince
d’indice de réfraction n2 plongée dans des milieux extrêmes d’indices respectifs n1 et n3 .
B′
B1
n1 n2 n3
A S1 S2
•
O F′ A1 A′
F
f’
B
p p'
Figure 1 : Formation d’une image réelle par une lentille convergente mince.
et on note S1C1 = R1 et S 2 C 2 = R2
a) Établir la relation de conjugaison des lentilles sphériques minces, en appliquant deux fois
les relations de conjugaison d’un dioptre sphérique. Le premier dioptre sépare les milieux
d’indice n1 et n2; le second dioptre sépare les milieux d’indice n2 et n3.
b) Définir le foyer principal image ainsi que la distance focale.
c) Donner la relation de conjugaison lorsque n1 = n3 = 1 et n2 = n .
2
l'arête du miroir, située à faible distance d du plan du miroir et à une distance D de l'écran. (d
<< D).
Figure 2
I-
1) Montrer que ce dispositif est équivalent au dispositif interférentiel des deux fentes
d'Young. Qu'observe-t-on sur l'écran (E). Tracer les rayons lumineux permettant de faire
apparaître clairement la zone d'interférences. Le phénomène d'interférence est-il localisé ?
2) Exprimer la différence de marche δ entre les deux rayons lumineux venant interférer en un
point M (OM = x) de l'écran (E).
En déduire la différence de phase φ correspondante.
On rappelle que le rayon réfléchi par le miroir subit un déphasage supplémentaire de π.
3) Donner l'expression de l'intensité lumineuse I(x) au point M .
Que peut-on dire de l'intensité en O.
4) Définir l’ordre d’interférences au point M .
5) Qu'appelle-t-on interfrange ? Donner l'expression de l'interfrange i en fonction de λ, d et D.
Calculer i pour λ=0,6µm.
6) À quelle distance de O se trouve la 5ème frange brillante ? Quel est le nombre de franges
brillantes visibles sur l'écran ?
7) Décrire qualitativement l’évolution de la figure d’interférences si on augmente la largeur de
la fente source.
3
II- Maintenant, la source n’est plus monochromatique mais comporte deux radiations
monochromatiques λ1 = 0,577 µm et λ2 = 0,575 µm de même intensité.
1) Calculer l’intensité I en un point M du plan d’observation. Donner l’allure des variations de I
en fonction de x.
2) En quels points du plan E le système de franges serait-il complètement brouillé (éclairement
localement uniforme) ? Serait-il possible d’observer un brouillage dans ce cas ?
III- La lumière émise par S est maintenant une distribution spectrale de largeur ∆ν et centrée
sur ν0 (figure 3). L’intensité rayonnée dans un intervalle de fréquence dν est :
d I 0 = f (ν ) d ν
ν1 ν0 ν2 ν
Figure 3
IV- La source S est une source de lumière blanche (0,4µm < λ < 0,75µm).
a) Qu'observe-t-on alors sur l'écran ?
b) On place, à x = 0,72mm du point O, la fente très fine d'un spectroscope.
Comment appelle-t-on le spectre obtenu et pourquoi ?
c) Déterminer la longueur d'onde de chacune des raies manquantes.
****Fin de l’épreuve****
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Supérieur et de la Recherche اﻟﺠﻤـــــﮭــﻮرﯾﺔ اﻟﺘﻮﻧﺴﯿــــﺔ
Scientifique وزارة اﻟﺘﻌﻠﯿﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ
SESSION 2015
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 3
MECANIQUE
Un point O’ décrit, dans un plan horizontal (XOY), une trajectoire circulaire de centre O et de rayon r avec
d 2θ
une accélération angulaire constante = α (α étant une constante positive ou nulle). Le point O’ est
dt 2
repéré par ses coordonnées polaires (r , θ (t ) ) dans le référentiel galiléen R0 (O, X, Y, Z) de base orthonormée
( )
directe ( I , J , K ) tel que OO ' = ri avec I , i = θ (t ) . On associe à O’ un référentiel R (O’, x, y, z=Z) de
base orthonormée directe (i , j , k = K ) .
Un point matériel M de masse m, se déplaçant sans frottement dans le plan (x,O’,y) (O' M = xi + yj ) , est
soumis à une force de rappel f = −mω02 O' M ( ω0 est une constante positive).
N.B. Dans les parties I et II, on s’intéressera au mouvement de M par rapport au référentiel relatif R
et on exprimera toutes les grandeurs vectorielles dans la base (i , j , k = K ) .
Partie I (α >0)
1) Déterminer l’expression du vecteur rotation instantanée Ω = Ω R = ΩK , sachant qu’à l’instant
R0
initial t = 0, θ(t = 0) = ω et θ (t = 0) = 0 .
2) Le référentiel R est il galiléen ? Justifier votre réponse.
3) Exprimer toutes les forces qui s’exercent sur M dans R.
Page 2
4) a- En utilisant la relation fondamentale de la dynamique dans R, donner les équations différentielles du
mouvement suivant les axes (O’x), (O’y), et (O’z).
b- Vérifier que suivant (O’y), l’équation différentielle du mouvement est de la forme :
( )
y = (αt + ω ) 2 − ω02 y − 2(αt + ω )x − α (r + x )
5) En justifiant votre réponse, montrer que l’énergie potentielle de M dans R est de la forme :
E p ( x, y ) =
1
mω02 ( x 2 + y 2 ) + cte
2
6) Montrer qu’il existe une position d’équilibre stable Me que l’on déterminera.
7) Le système est-il conservatif ? Justifier votre réponse.
8) Par des considérations énergétiques, retrouver l’équation différentielle du mouvement suivant (O’y).
Partie II (α = 0)
1) Montrer que dans ce cas l’énergie potentielle de M dans R a pour expression :
E p ( x, y ) =
1 1
mω02 ( x 2 + y 2 ) − mω 2 ( x 2 + y 2 + 2rx) + cte
2 2
2) Montrer qu’il existe une position d’équilibre M0 que l’on déterminera. Etudier la stabilité de l’équilibre
en fonction de ω.
3) Le système est il conservatif? Justifier votre réponse.
Partie III (α = 0) : Dans cette partie on s’intéresse au mouvement de M par rapport au référentiel
relatif R’ (M0, X, Y, Z) de base orthonormée directe ( I , J , K ) .
1) Montrer que la résultante des forces agissant sur M dans R’ est de la forme :
F = −mω02 M 0 M
2) Déterminer la nature de la trajectoire du point M par rapport à R’, sachant qu’à l’instant t = 0,
M 0 M = aI et la vitesse de M par rapport à R’ est V ( M ) / R ' = bω0 J ; a et b étant des constantes
positives.
3) Soit LM 0 ( M ) le moment cinétique du mobile M par rapport au point M0. Montrer, en utilisant le
théorème du moment cinétique dans R’, que le mouvement de M suit la loi des aires
2π
4) En déduire l’aire balayée par le vecteur M 0 M durant une période T0 = .Interpréter ce résultat
ω0
****Fin de l’épreuve****
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SESSION 2015
EPREUVE DE PHYSIQUE N° 4
THERMODYNAMIQUE
PB B
A C
PD
D
VA VB
V
Figure 1
V0 V0
A B
R(1)
2 3 i
V0
Figure 3
Page 3
III- On réalise la charge d’un condensateur, initialement déchargé, en le mettant sous la tension E0,
la capacité du condensateur étant C=C (T) ; voir figure 4.
q T0
UC
E0 C
Figure 4
3- Sachant que la variation de l’énergie interne du condensateur est égale à celle de son énergie
électrostatique, montrer que la quantité de chaleur Q et le travail W dépendent du chemin suivi.
4- Calculer l’entropie créée au sein du système si l’on réalise une charge brutale du condensateur.
****Fin de l’épreuve****
Page 4