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Durée de l’épreuve (2 parties) : 1 heure (reporter votre nom et groupe sur chaque partie)
Na2O : La différence d’électronégativité χ(O) – χ(Na) = 3,50 – 1,01 = 2,49 >> 1,7. La liaison Na−O est très
ionique.
KNO3 : cation K+ + anion nitrate NO3-. Dans la molécule de nitrate, la différence d’électronégativité χ(O) –
χ(N) = 3,50 – 3,07 = 0,43 > 0,4. La liaison N−O est covalente polaire. La différence d’électronégativité χ(O) –
χ(K) = 3,50 – 0,91 = 2,59 >> 1,7. La liaison K−O est très ionique.
CuZn : Le cuivre et le zinc sont 2 éléments chimiques qui appartiennent au bloc d. La différence
d’électronégativité χ(Cu) – χ(Zn) = 1,75 – 1,66 = 0,09. La liaison Cu-Zn est donc métallique.
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Exercice 2 - Les trihalogénures de bore
a) Les trihalogénures de bore ont pour formule générale BX3 (X = Cl, Br, I). Les électronégativités du bore et
de l’iode sont respectivement de 2,01 et 2,21 sur l’échelle d’Allred et Rochow. Déduire de ces valeurs la
nature de la liaison B−I dans la molécule BI3.
La différence d’électronégativité χ(I) – χ(B) = 2,21 – 2,01 = 0,20 << 0,4. La liaison B−I est peu polarisée, et
donc fortement covalente.
b) Dans la molécule BI3, les distances B−I valent 2,11 Å. Confirmer la nature de la liaison B−I en utilisant les
données du tableau 1.
Tableau 1. Valeurs des rayons covalents (rc), ioniques (ri) et de van der Waals (rvdw) des éléments 5B et 53I
rc (Å) ri (Å) rvdW (Å)
5B 0,85 0,25 1,92
53I 1,33 2,06 2,06
La distance B−I expérimentale de 2,11 Å est plus proche de la somme des rayons covalents, ce qui confirme
le caractère fortement covalent de la liaison.
c) Les électronégativités du chlore et du brome sont respectivement de 2,83 et 2,74. Expliquer en justifiant
la réponse comment varie la nature de la liaison B−X dans la série de molécules BI3, BBr3, BCl3.
La différence χ(X)-χ(B) augmente progressivement dans la série BI3, BBr3, BCl3, donc le caractère ionique de
la liaison B−X est de plus en plus marqué.
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Exercice 3. Configuration électronique du potassium
On se propose de comparer deux configurations électroniques envisageables pour l’élément potassium
(symbole K) pris dans son état fondamental : [Ar] 3d1 ou [Ar] 4s1.
En calculant, à l’aide du modèle de Slater, les énergies des orbitales atomiques 3d puis 4s des deux
configurations envisagées pour le potassium, montrer que la règle de Klechkowsky conduit à la configuration
électronique la plus stable pour cet élément.
n 1 2 3 4 5
n* 1,0 2,0 3,0 3,7 4,0
Conclusion : 𝜀𝜀(4𝑠𝑠4𝑝𝑝) < 𝜀𝜀(3𝑑𝑑) ⇒ le potassium aura donc la configuration électronique la plus stable en [Ar]
4s1 comme prédit par la règle de Klechkowsky (remplissage des OA à 𝑛𝑛 + 𝑙𝑙 croissant, et pour une même
valeur de 𝑛𝑛 + 𝑙𝑙 , remplissage à 𝑛𝑛 croissant : 𝑛𝑛 + 𝑙𝑙 = 4 + 0 = 4 pour l’OA 4s, 𝑛𝑛 + 𝑙𝑙 = 3 + 2 = 5 pour l’OA 3d,
donc l’OA 4s se remplit avant l’OA 3d).
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