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CHIMIE
TITRE:
L’évolution de la théorie atomique
Rédigé par :
Groupe N06
LE MODÈLE DE DÉMOCRITE
Démocrite était un ancien philosophe qui vécut vers 400 avant JC. Il est à l'origine
du premier modèle atomique.
Démocrite disait que la matière est constituée de très petites particules qui ne
peuvent être ni détruites ni divisées. Il a appelé ces particules des atomes (du grec
atomos, signifiant indivisible). Il croyait que les particules étaient séparées par le
vide. C'est pourquoi sa représentation de la matière est appelée modèle de
discontinuité.
Il pensait que la façon dont les atomes sont répartis dans la matière pourrait
expliquer pourquoi une substance a des propriétés différentes d’une autre. Par
exemple, le fait que le plomb soit plus lourd que le liège peut s’expliquer par le
fait que les atomes du plomb sont plus encombrés. ( C’est-à-dire qu’il y aurait plus
particules dans l’atome du plomb que dans celui du liège. )
Le modèle d'Aristote
Environ 100 ans plus tard, le philosophe Aristote s'est opposé aux idées
de Démocrite. Selon lui, la matière doit remplir complètement l’espace
qu’elle occupe. Il n'y a pas de vide. C'est pourquoi son idée est appelée
le modèle de continuité.
Le modèle Dalton
John Dalton était un chimiste et physicien anglais qui vécut de 1766 à
1844. Contrairement à ses deux prédécesseurs, Démocrite et Aristote,
Dalton a construit son modèle grâce à des expériences scientifiques. Il a
basé son modèle sur les observations de divers scientifiques et sur les
siennes.
son observation
Dalton a observé que certains gaz se dissolvent mieux dans l'eau que
d'autres. Après analyse, il a été démontré que les gaz (constitués
d’atomes) ne sont pas tous pareils. Il pensait que si certains gaz se
dissolvaient plus que d’autres, c’était parce que les atomes qui les
constituaient avaient des masses différentes.
Atomes et molécules selon Dalton
Le modèle de Thomson
Le modèle de Thomson développé par le physicien britannique Joseph John Thomson (1856-1940), a été
influencé par sa découverte de l'électron, une particule subatomique. Cette découverte a conduit à une
révision du modèle atomique de Dalton. ( Les particules subatomiques sont comprises
comme les structures de la matière qui sont plus petites que l’atome et, par conséquent, en font
partie et déterminent ses propriétés. )
L'électron
À l'époque de Thomson, les scientifiques menaient des expériences dans des tubes sous vide appelés
tubes cathodiques. Ces tubes comportaient une cathode (électrode négative) et une anode (électrode
positive). Lorsque ces électrodes étaient soumises à un courant électrique, un faisceau lumineux, connu
sous le nom de rayon cathodique, émanait de la cathode. Cependant, la nature de ce rayon était encore
inconnue.
Après des expériences approfondies, Thomson a conclu que le rayon cathodique était constitué de
particules plus petites que les atomes, et qu'elles étaient chargées négativement. Il a nommé ces
nouvelles particules "électrons".
En conséquence de ses découvertes, Thomson a remis en question l'idée que l'atome était indivisible. Il
a proposé un nouveau modèle atomique en 1904 :
Le proton
Ernest Rutherford s'est initialement intéressé à la radioactivité, en particulier aux observations des
scientifiques de son époque concernant les divers types de radiations émises par les éléments
radioactifs. Parmi ces radiations, il a identifié le rayonnement alpha, composé de particules chargées
positivement.
Rutherford a mené des expériences en bombardant une fine feuille d'or avec ces particules chargées
positivement. Il a observé que la plupart des particules traversaient la feuille, mais que certaines étaient
déviées de leur trajectoire.
Cependant, ce modèle présente quelques limitations, notamment son incapacité à expliquer pourquoi
les électrons, chargés négativement, ne s'effondrent pas sur le noyau, qui est chargé positivement.
Le modèle de Rutherford-Bohr
Le modèle de Rutherford-Bohr, développé par le physicien danois Niels Bohr, qui était l'élève de
Rutherford, apporte une précision essentielle au modèle de Rutherford. Il résout le mystère de la
stabilité des électrons chargés négativement, évitant ainsi leur collision avec le noyau chargé
positivement. En outre, ce modèle explique les phénomènes de raies d'émission, qui sont les différentes
couleurs de lumière émises lorsqu'une substance reçoit de l'énergie.
Selon le modèle de Bohr, les électrons se déplacent le long d'orbites ou de couches électroniques autour
du noyau atomique. Chaque couche électronique correspond à un niveau d'énergie spécifique, et les
électrons situés sur des couches plus éloignées du noyau ont plus d'énergie.
Les électrons peuvent changer de couche en gagnant ou en perdant de l'énergie. Lorsqu'un électron
absorbe de l'énergie, il se déplace vers une couche électronique supérieure. Cependant, il ne reste pas
indéfiniment dans cette couche supérieure. Au fur et à mesure qu'il redescend vers sa couche d'origine,
il libère l'énergie excédentaire sous forme de lumière.
Le spectre de couleur de la lumière émise dépend des niveaux d'énergie initial et final de l'électron, ce
qui explique pourquoi différents éléments du tableau périodique ont des spectres de raies lumineuses
distincts.
La description du modèle de Rutherford-Bohr
La mécanique quantique a émergé au XXe siècle pour expliquer le comportement des particules
subatomiques, avec des contributions majeures de Schrödinger
( physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien), Heisenberg ( physicien allemand qui est
l'un des fondateurs de la mécanique quantique ) et Dirac (mathématicien et physicien
britannique. Il est l'un des « pères » de la mécanique quantique et a prévu l'existence de
l'antimatière. ) Cette théorie repose sur des équations mathématiques pour décrire la probabilité de
localisation des électrons autour du noyau.
Conclusion
L'évolution des théories atomiques, de l'idée initiale des atomes par les philosophes grecs à la
mécanique quantique du XXe siècle, a façonné notre compréhension de la matière et a conduit à
d'importantes avancées technologiques. Cela démontre la capacité de la science à progresser au fil du
temps en utilisant des preuves empiriques et des théories de plus en plus précises.