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Chapitre 1
ANALYSE VECTORIELLE
Les grandeurs décrivant l’état et l’évolution des systèmes physiques sont de
natures géométriques différentes. Elles sont des scalaires ou des vecteurs
pouvant dépendre du vecteur-position 𝑟⃗ et /ou du temps 𝑡.
1. Systèmes de coordonnées
Exemple: La position d’un point 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) d’une particule dans l’espace est
repérée par son rayon vecteur 𝑟⃗ tel que:
𝑟⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑥𝑢 ⃗⃗𝑥 + 𝑦𝑢
⃗⃗𝑦 + 𝑧𝑢⃗⃗𝑧
𝑧
De module :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = (𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 )1/2
𝑟 = ‖𝑂𝑀
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧)
Le déplacement élémentaire est : ⃗⃗
𝒓
𝑑𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑥𝑢
𝑑𝑟 = 𝑑𝑂𝑀 ⃗⃗𝑥 + 𝑑𝑦𝑢
⃗⃗𝑦 + 𝑑𝑧𝑢
⃗⃗𝑧
⃗⃗𝑧
𝑢
Les vecteurs surfaces élémentaires 𝑑𝑧 𝑂 ⃗⃗𝑦
𝑢
sont : ⃗⃗𝑥
𝑢 𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑦
𝑑𝑆𝑥 = 𝑑𝑦𝑑𝑧𝑢
⃗⃗𝑥
𝑥 𝑀′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆𝑦 = 𝑑𝑥𝑑𝑧𝑢
⃗⃗𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑧 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑢
𝑑𝑆 ⃗⃗𝑧
Le volume élémentaire s’écrit : 𝑑𝜏 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
Exemple: La position d’un point 𝑀(𝜌, 𝜑, 𝑧) d’une particule dans l’espace est
repérée par son rayon vecteur 𝑟⃗ tel que:
𝑟⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝜌𝑢 ⃗⃗𝜌 + 𝑧𝑢
⃗⃗𝑧
De module 𝑟 = ‖𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = (𝜌2 + 𝑧 2 )1/2
Exemple: La position d’un point 𝑀(𝑟, 𝜃, 𝜑) d’une particule dans l’espace est
repérée par son rayon vecteur 𝑟⃗ (radial) tel que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑢
𝑟⃗ = 𝑂𝑀 ⃗⃗𝑟
Le déplacement élémentaire est :
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗𝑥
𝑢 𝜑 𝑦
𝑑𝑆 = 𝑟 2 sin 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜑𝑢
⃗⃗𝑟
𝑀′
Formules de passage :
𝑥 = 𝑟 sin 𝜃 cos 𝜑 𝑥
{ 𝑦 = 𝑟 sin 𝜃 sin 𝜑
𝑧 = 𝑟 cos 𝜃
𝑢
⃗⃗𝑟 = 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝑢
⃗⃗𝑥 + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝑢
⃗⃗𝑦 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑢⃗⃗𝑧
{𝑢
⃗⃗𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝑢 ⃗⃗𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝑢
⃗⃗𝑦 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑢⃗⃗𝑧
𝑢
⃗⃗𝜑 = − 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝑢⃗⃗𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝑢⃗⃗𝑦
𝑟⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑢 ⃗⃗𝑟
𝑦
Le déplacement élémentaire est :
⃗⃗𝜃
𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑟𝑢
𝑑𝑟 = 𝑑𝑂𝑀 ⃗⃗𝑟 + 𝑟𝑑𝜃𝑢
⃗⃗𝜃 ⃗⃗𝑟
𝑢
𝜕 𝜕 𝜕
Coordonnées cartésiennes ⃗∇⃗= 𝑢
⃗⃗𝑥 +𝑢
⃗⃗𝑦 +𝑢
⃗⃗𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕 1 𝜕 𝜕
Coordonnées cylindriques ⃗⃗= 𝑢
∇ ⃗⃗𝜌 +𝑢
⃗⃗𝜑 +𝑢
⃗⃗𝑧
𝜕𝜌 𝜌 𝜕𝜃 𝜕𝑧
𝜕 1 𝜕 1 𝜕
Coordonnées sphériques ⃗∇⃗= 𝑢
⃗⃗𝑟 +𝑢
⃗⃗𝜃 +𝑢
⃗⃗𝜑
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝑟 sin 𝜃 𝜕𝜑
𝜕 1 𝜕
Coordonnées polaires planes ⃗∇⃗= 𝑢
⃗⃗𝑟 +𝑢
⃗⃗𝜃
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝜙)
⃗⃗𝜙 = 𝑔𝑟𝑎𝑑
∇ Résultat vecteur
simple
⃗∇⃗
⃗⃗ ∙ 𝐺⃗ = 𝑑𝑖𝑣(𝐺⃗ )
Produit scalaire: ∇ Résultat scalaire
3. Notion de champ
3.1. Définition
On appelle champ scalaire toute région de l’espace dont les points sont
caractérisés par un scalaire dont la valeur est une fonction de sa
position.
Une ligne de champ est une ligne telle qu’en chacun de ses points, le
vecteur champ correspondant est tangent à cette ligne.
Un tube de champ est une surface formée par l’ensemble des lignes de
champs s’appuyant sur un contour fermé.
3.2. Circulation
𝐶 = ∫𝛤 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙
3.3. Flux
Le flux d’un vecteur 𝐺⃗ à travers une surface est le produit scalaire de ce vecteur
par un vecteur élémentaire de cette surface, étendu à toute cette surface.
𝜙 = ∬𝑆 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
4. Le gradient
4.1. Définition
Cette dérivée est nulle pour toute direction tangente à la surface isoscalaire (𝜑
constant) passant par M. Mais il y a un sens 𝑢 ⃗⃗ sur lequel cette dérivée est
maximale.
𝑑𝜑 𝑑𝜑
( ) =
𝑑𝑙 𝑚𝑎𝑥 𝑑ℎ
𝑑𝜑
Le gradient de φ au point M est le vecteur 𝐺⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 = 𝑑ℎ 𝑢 ⃗⃗
⟹ 𝑑𝐶 = 𝑑𝜑 d’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 𝑑𝜑
On a 𝑑𝜑 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
Or 𝑑𝜑 = 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧 et ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝑑𝑧
𝑑𝑙 = 𝑖⃗𝑑𝑥 + 𝑗⃗𝑑𝑦 + 𝑘
𝜕𝑥 𝜕𝑧
𝜕 𝜕
On obtient ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝜕 ) 𝜑 = 𝛻⃗⃗𝜑
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 = (𝑖⃗ 𝜕𝑥 + 𝑗⃗ 𝜕𝑦 + 𝑘 𝜕𝑧
" 𝛻⃗⃗ " est appelé « Nabla » . C’est un opérateur différentiel vectoriel.
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
Sur une surface isoscalaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ⋅ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 0 ⟺ 𝜕𝑥 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 𝑑𝑦 + 𝜕𝑧 𝑑𝑧 = 0 ∶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 ∧ 𝑑𝑙
Equation des lignes de champ du gradient 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0⃗
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
D’où = =
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
Où 𝑟 = (𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 )1⁄2
𝜕𝜑
𝑋=
𝜕𝑥
𝜕𝜑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 𝑌 =
𝐺⃗ = 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝜕𝑦
𝜕𝜑
{ 𝑍 =
𝜕𝑧
On vérifie alors les relations :
𝜕𝑌 𝜕 𝜕𝜑 𝜕 2𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕𝑋 𝜕𝑌 𝜕𝑋
= ( )= = ( )= ⟹ − =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑍 𝜕 𝜕𝜑 𝜕 2𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕𝑌 𝜕𝑍 𝜕𝑌
= ( )= = ( )= ⟹ − =0
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧
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Chapitre 1 : Analyse vectorielle Cours d’Electricité L1-MPI
𝜕𝑋 𝜕 𝜕𝜑 𝜕 2𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕𝑍 𝜕𝑋 𝜕𝑍
= ( )= = ( )= ⟹ − =0
𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺⃗ = ⃗0⃗
Ce qui équivaut à 𝑟𝑜𝑡
Pour qu’un vecteur soit un gradient, il faut nécessairement que son rotationnel
soit nul.
4.6. Potentiel
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉 et 𝐶𝑃𝑄 = 𝑉𝑃 − 𝑉𝑄
Donc 𝐺⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
5. DIVERGENCE
• Face ADHE
𝑑𝜙1 = −𝐺𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑧
• Face BCGF 𝐸 𝐻
𝑑𝑥
𝐹 𝐺
𝜕𝐺𝑥 ⃗𝑮
⃗⃗
𝑑𝜙2 = (𝐺𝑥 + 𝑑𝑥) 𝑑𝑦𝑑𝑧 ⃗⃗𝑧
𝑢
𝜕𝑥 𝑑𝑧 𝐴
Le flux élémentaire suivant la direction Ox est ⃗⃗𝑥
𝑢 ⃗𝑢⃗𝑦 𝐷 𝑦
𝜕𝐺𝑥 𝐵 𝑑𝑦 𝐶
𝑑𝜙𝑥 = 𝑑𝜙1 + 𝑑𝜙2 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝑥
En faisant de même pour les autres directions, on obtient par analogie le flux
sortant à travers la surface 𝑑𝑆 :
∬𝑆 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = ∭𝜏 (𝑑𝑖𝑣 𝐺⃗ ) 𝑑𝜏 Théorème de Green.
∬ 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 + ∬ 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑Σ = ∭ (𝑑𝑖𝑣 𝐺⃗ ) 𝑑𝜏
𝑆1 𝛴1 𝜏1
∬ 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 + ∬ 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑Σ = ∭ (𝑑𝑖𝑣 𝐺⃗ ) 𝑑𝜏
𝑆2 𝛴2 𝜏2
⃗⃗⃗⃗⃗ = ∬ 𝐺𝑁 𝑑𝛴
∬ 𝐺⃗ ⋅ 𝑑Σ 1
𝛴1 𝛴
∬ 𝐺⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑Σ = − ∬ 𝐺𝑁2 𝑑𝛴
𝛴2 𝛴
Expression de la divergence
𝜕𝐺𝑥 𝜕𝐺𝑦 𝜕𝐺𝑧 𝜕 𝜕 𝜕
𝑑𝑖𝑣 𝐺⃗ = + + ⃗⃗ ) ∙ (𝑖⃗𝐺𝑥 + 𝑗⃗𝐺𝑦 + 𝑘
= (𝑖⃗ + 𝑗⃗ + 𝑘 ⃗⃗ 𝐺𝑧 ) = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐺⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Exemple : 𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗ = 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧 = 3
𝜕 𝜕 𝜕
𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗𝑓(𝑟) = (𝑥𝑓(𝑟)) + (𝑦𝑓(𝑟)) + (𝑧𝑓(𝑟))
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕 𝑑𝑓(𝑟) 𝜕𝑟 𝑥 2 𝑑𝑓(𝑟)
(𝑥𝑓(𝑟)) = 𝑓(𝑟) + 𝑥 = 𝑓(𝑟) +
𝜕𝑥 𝑑𝑟 𝜕𝑥 𝑟 𝑑𝑟
𝑑𝑓(𝑟)
𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗𝑓(𝑟) = 3𝑓(𝑟) + 𝑟
𝑑𝑟
Application : 𝑑𝑖𝑣 𝑟⃗𝑟 𝑛−1 = 3𝑟 𝑛−1 + 𝑟(𝑛 − 1)𝑟 𝑛−2 = (𝑛 + 2)𝑟 𝑛−1 = 0 ⟹ 𝑛 = −2
D’où la nullité de la divergence des champs en 1/r2.
5.2. Conservation du flux
• 𝑑𝑖𝑣 𝐺⃗ = 0
6. ROTATIONNEL
6.1. Définition
𝐺𝑥
⃗ 𝐺
Considérons le champ de vecteurs 𝐺 { 𝑦 dont les dérivées sont continues et
𝐺𝑧
dérivables.
𝑖⃗ 𝑗⃗ ⃗⃗
𝑘
⃗⃗ = || 𝜕 𝜕 𝜕 | = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵 | 𝑟𝑜𝑡 𝐴⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥
𝐴𝑥 𝐴𝑦 𝐴𝑧
⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐵
𝑑𝑖𝑣 𝐵 ⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝛻⃗⃗ ∧ 𝐴⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗ = ⃗0⃗
Suivant (Ox) :
𝜕𝑉𝑧 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝜑 𝜕𝜑
(𝜑 (
− )+ 𝑉𝑧 − 𝑉 ) 𝑖⃗
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑦
Par analogie, on trouve les expressions pour les autres composantes. Ainsi,
on a :
𝛻⃗⃗ ∧ (𝜑𝑉⃗⃗ ) = 𝜑𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑉 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 ∧ 𝑉 ⃗⃗
Exemple
𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝑦
⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝑦 𝑑𝑦 + (𝐴𝑧 +
𝑑𝐶 = 𝐴⃗ ⋅ 𝑑𝑙 𝑑𝑦) 𝑑𝑧 − (𝐴𝑦 + 𝑑𝑧) 𝑑𝑦 − 𝐴𝑍 𝑑𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝑦
𝑑𝐶 = ( − ) 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝑑𝑙 = ∬𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶 = ∫𝛤 𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗ 𝑟𝑜𝑡𝐴⃗ ⋅ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 Théorème de Stockes
La circulation d’un vecteur le long d’une courbe fermée est égale au flux de
son rotationnel à travers une surface quelconque qui s’appuie sur ce contour.
6.3. Opérateurs de second ordre
➢ 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 = 𝛻⃗⃗. 𝛻⃗⃗ 𝜑 = 𝛻⃗⃗ 2 𝜑 = ∆𝜑: Laplacien.
➢ 𝑑𝑖𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝐴⃗ = 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝛻⃗⃗ ∧ 𝐴⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ 𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗ = 0
➢ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜑 = 𝛻⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜑 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ (𝛻⃗⃗ ∧ 𝐴⃗) = 𝛻⃗⃗(𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗) − 𝐴⃗(𝛻⃗⃗ ⋅ 𝛻⃗⃗) = 𝛻⃗⃗(𝛻⃗⃗ ⋅ 𝐴⃗) − ∆𝐴⃗ =
➢ 𝑟𝑜𝑡𝑟𝑜𝑡𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ − ∆𝐴⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ : Laplacien vectoriel.
➢ ∆𝐴⃗ = 𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑑𝑖𝑣𝐴⃗ − 𝑟𝑜𝑡𝑟𝑜𝑡𝐴
𝜕 2 𝐴𝑥 𝜕 2 𝐴𝑥 𝜕 2 𝐴𝑥
∆𝐴𝑥 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
𝜕 2 𝐴𝑦 𝜕 2 𝐴𝑦 𝜕 2 𝐴𝑦
∆𝐴⃗ ∆𝐴𝑦 = + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
𝜕 2 𝐴𝑧 𝜕 2 𝐴𝑧 𝜕 2 𝐴𝑧
∆𝐴𝑧 = + +
{ 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2