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FACULTE DE PHYSIQUE
Cours
Mécanique Rationnelle
C B
D
O
A
Salim BAADJ
2021-2022
Contenu de la matière :
Chapitre 1 : Rappels mathématiques (éléments de calcul vectoriel).
1.1. Vecteurs
1.1. Propriétés de base
1.2. Produit scalaire
1.3. Produit vectorielle
1.4. Produit Mixte
1.5. Projection des vecteurs
1.5.1. Projection orthogonale d’un vecteur sur un axe
1.5.2. Projection orthogonale d’un vecteur sur un plan
1.2. Torseurs
2.1. Définition :
2.2. Propriétés des torseurs
2.2.1. L’équivalence de deux torseurs :
2.2.2. Torseur nul :
2.2.3. Somme de deux torseurs :
2.2.4. Multiplication d’un torseur par un scalaire
: 2.3.Axe central d’un torseur
2.4.Pas du torseur
2.5.Torseur couple
Exercices
Chapitre 2 : Statique
2.1. Généralités et définitions de base
2.1.1. Définition et sens physique de la force
2.1.2. Les systèmes de forces
2.1.3. Opérations sur la force (composition, décomposition, projection)
A. Décomposition géométrique d’une force
B. Résultante de deux forces concourantes
2.2. Statique.
2.2.1. Moment d'une force par rapport à un point
2.2.2. Moment d'une force par rapport à un axe
2.2.3. Théorème de Varignon
2.2.4. Condition d’équilibre statique
2.2.5. Liaisons, appui et réactions
Exercices
Rappels mathématiques
(Éléments de calcul vectoriel)
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
Chapitre1 :Rappels Mathématiques
1. Vecteurs:
1.1. Propriétés de base
Un vecteur, est un segment de droite orienté, relié entre deux points de l’espace, le point O
est l’origine et d’autre point A est l’extrémité.
Tout vecteur 𝑉̅⃗ en trois dimensions (3D) est définie algébriquement par c’est composantes
x, y et z, dans lequel :
𝑉̅⃗= 𝑥̅𝑒1̅ ⃗ + 𝑦𝑒̅2⃗ + 𝑧𝑒̅3⃗.
1, i = j
𝑅0 (̅𝑒1̅ ⃗,𝑒̅2⃗, 𝑒̅3⃗) est une base orthonormé dans 𝑅3 . Tel que : 𝑒̅ ⃗7 ∗ 𝑒̅⃗𝑦 = {
0, i
Le module ou la longueur du vecteur 𝑉̅⃗ peut calculer par le théorème de
Pythagore, Talque : |𝑉̅⃗| = √𝑥² + 𝑦² + 𝑧².
La somme de deux vecteurs 𝑉̅⃗1 , et 𝑉̅⃗2 est un vecteur W̅⃗ définie analytiquement
par : Soit 𝑉̅⃗1 = 𝑥1 𝑒̅1⃗ + 𝑦1 𝑒̅2⃗ + 𝑧1 𝑒̅3⃗ et 𝑉̅⃗2 = 𝑥2 𝑒̅1⃗ + 𝑦2 𝑒̅2⃗ + 𝑧2 𝑒̅3⃗ donc :
W̅⃗ = 𝑉̅⃗1 + 𝑉̅⃗2 = (𝑥1 + 𝑥2 )𝑒̅ ̅1⃗ + (𝑦1 + 𝑦2 )𝑒̅ ̅2⃗ + (𝑧1 + 𝑧2 )𝑒̅3⃗
6
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
On peut définie le produit vectorielle entre deux vecteurs par la forme matricielle suivantes:
Soient :
𝑥1 𝑥2
𝑉̅⃗1 = (𝑦1 ) 𝑒𝑡 𝑉̅⃗2 = (𝑦2 )
𝑧1 𝑧2
𝑦1 𝑧2 − 𝑦2𝑧1
Donc : ⃗
̅ ⃗
̅ ⃗
̅
W = 𝑉 1 𝖠 𝑉 2 = (𝑧1 𝑥2 −
𝑧2 𝑥1 )
𝑥1 𝑧2 − 𝑥2𝑧1
7
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
W̅⃗
𝑉̅⃗1
𝑛̅⃗
𝑉̅⃗2
Figure 1.3 produit vectorielle de deux vecteurs
𝑉̅3⃗
̅𝑉̅1⃗
𝑉̅2⃗
Définition : Soit un vecteur quelconque 𝑉̅⃗ , et un axe (Δ) défini par son vecteur unitaire 𝑢̅⃗ .
La projection orthogonale du vecteur 𝑉̅⃗ sure l’axe (Δ)définie par la composante 𝑉̅𝑥⃗ de ce
vecteur sure cet axe.
𝑉̅⃗𝑥 = (𝑉̅⃗. 𝑛̅⃗)𝑛̅⃗
𝑉̅⃗
(Δ)
𝑢̅⃗ 𝑉̅⃗𝑥
8
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
1.5.2. Projection orthogonale d’un vecteur sur un plan
Définition : Soit 𝑉̅⃗ un vecteur quelconque, sa projection sur le plan (𝜋) défini par la normale
𝑛̅⃗est la composante 𝑉̅⃗𝜋 dans le plan.
𝑉̅𝑛⃗ 𝑉̅⃗
(𝜋)
𝑛̅⃗ 𝑉̅𝜋⃗
On peut écrire la projection de 𝑉̅⃗ sur la plan par la relation suivant : 𝑉̅⃗𝜋 = 𝑉̅⃗ − 𝑉̅⃗𝑛
2. Torseurs
2.1. Définition :
On appelle torseur [T] l'ensemble d'un champ de vecteurs 𝑀̅⃗ en un point A et de son vecteur
̅𝑅̅⃗associé.
On note
𝑅̅⃗
[𝑇]𝐴 = {
𝑀̅⃗
Tel que 𝑅̅⃗appelé résultante des vecteurs : 𝑉̅1⃗ ,𝑉̅⃗2 , 𝑉̅⃗3 ,….̅𝑉̅𝑛⃗ appliqués respectivement aux
points :
𝐵1,𝐵2, 𝐵3…𝐵𝑛. Donné par :
𝑛
𝑅̅⃗ = ∑ ̅𝑉̅⃗7
i=1
𝑛
̅𝑀̅𝐴⃗ = ∑ ̅𝐴̅ 𝐵̅⃗7 𝖠 ̅𝑉̅⃗7
i=1
9
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
Ces deux vecteurs 𝑅̅⃗ et 𝑀̅⃗ sont appelés éléments de réduction du torseur au point A.
Remarque : Connaissant le Torseur [𝑇]𝐴 en un point A nous pouvons déterminer les éléments de
réduction de ce même torseur en un autre point A de l’espace à l’aide de l’équation de transport :
Nous avons en effet :
𝑛
𝑀̅⃗𝐶 = ∑ 𝐶̅ 𝐵̅ ⃗7 ˄̅𝑉̅⃗7
i=1
𝑀̅⃗𝐶 = ̅𝐴̅⃗ + ̅𝐴̅ 𝐵̅ ⃗7 ) 𝖠 𝑉̅⃗7 = ̅𝐴̅⃗ 𝖠 𝑉̅⃗7 + ∑ 𝐴̅ 𝐵̅ ⃗7 𝖠 ̅𝐴̅⃗ 𝖠 ∑ 𝑉̅⃗7 + ̅𝐴̅⃗ 𝖠 𝑅̅⃗ + 𝑀̅⃗𝐴
∑(𝐶 ∑𝐶 𝑉̅⃗7 = 𝐶 𝑀̅⃗𝐴 = 𝐶
i=1
i=1 i=1 i=1
[𝑇 ] = [𝑇 ] ↔ { ̅1⃗ = ̅𝑅̅1⃗
1 2
̅𝑀 ̅1⃗ = ̅𝑀̅2⃗
Soient [𝑇1] = [𝑇2] deux torseurs, la somme de deux torseur est un torseur dont ses éléments de
réduction sont la somme des éléments de réduction des deux torseurs.
10
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
Soient un torseur :
𝑅̅⃗
[𝑇]𝐴 = {
𝑀̅⃗
Et 𝜆 un scalaire real. Nous pouvons écrire :
𝜆. 𝑅̅⃗
𝜆[𝑇]𝐴 = {
𝜆. 𝑀̅⃗
2.3. Axe central d’un torseur
Soit un torseur
𝑅̅⃗
[𝑇]𝐴 = {
𝑀̅⃗
On appelle axe central de [𝑇], l'ensemble des points P pour lesquels le moment 𝑀̅⃗ est colinéaire
à𝑅̅⃗. donnée par l'équation paramétrique d'une droite parallèle à 𝑅̅⃗.
𝑅̅⃗ 𝖠 𝑀̅⃗𝐴
̅𝑃̅⃗ = + 𝜆. 𝑅̅⃗
𝑅²
𝜆 est un scalaire real.
𝑀̅⃗𝑝 = 𝑎. 𝑅̅⃗, d’où ̅ ⃗ = ̅ ⃗ ̅𝐴̅⃗ 𝖠 𝑅̅⃗ = 𝑎. 𝑅̅⃗. le produit scalaire de cette expression par le vecteur
𝑝 𝐴
̅𝑀 résultant 𝑅̅⃗
+
donne :
𝑅̅⃗. ̅𝐴⃗ + ̅𝑃̅𝐴̅⃗ 𝖠 𝑅̅⃗) =
(̅𝑀 𝑎. 𝑅²
Ce qui donne
𝑅̅⃗. ̅𝑀̅𝐴⃗
𝑎 = 𝘙²
𝛼 est appelé le Pas du torseur.
Un torseur est dit un torseur couple, si et seulement si, sa résultante est nulle.
̅𝑅̅1⃗ = 0̅⃗
{ ̅𝑀̅ ⃗ ≠ 0̅⃗
𝑝
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Chapitre1 : Rappels Mathématiques
B1 ̅𝑉̅1⃗
𝑀̅⃗𝐴 = ̅𝐴̅ 𝐵̅ 1⃗ 𝖠 𝑉̅ 1⃗ + 𝐴̅ 𝐵̅ 2⃗
𝖠 𝑉̅2⃗
𝑀̅⃗𝐴 = ̅𝐴̅ 𝐵̅ 1⃗ 𝖠 𝑉̅ 1⃗ − 𝐴̅ 𝐵̅ 2⃗
𝖠 𝑉̅1⃗
𝑀̅⃗𝐴 = (̅𝐴̅ 𝐵̅ 1⃗ − ̅𝐴̅𝐵̅ 2⃗) 𝖠
𝑉̅1⃗
𝑀̅⃗𝐴 = 𝐵̅ 2̅𝐵̅1⃗ 𝖠 ̅𝑉̅1⃗
Sachant que : ̅𝐵̅2̅𝐵̅1⃗ ̅2 𝐻̅⃗ + ̅𝐵̅1⃗
= 𝐻
̅𝑉̅2⃗
𝑀̅⃗𝐴 = (̅𝐵̅2 ̅𝐻̅⃗ ̅𝐵̅1⃗) 𝖠 ̅𝑉̅1⃗ ̅𝐵̅1⃗ 𝖠 𝑉̅1⃗ B2
+𝐻 =𝐻 H
H est appelé le Bras, c’est la projection orthogonale du point 𝐵1 sur la droit support du vecteur
𝑉̅2⃗. En réalité le moment d’un torseur couple ne dépend que de la distance qui sépare les deux
droites supports des deux vecteurs, il est indépendant du lieu où il est mesuré.
Le moment d’un torseur couple ne dépend que de la distance qui sépare les deux droites supports
des deux vecteurs.
12
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
Exercices
Exercice 1:
Soient les vecteurs ̅ ⃗ ̅ ⃗ ̅ ⃗ et ̅𝑉̅ ⃗ tel que:
𝑉 1 , 2 , 3 4
𝑉̅1⃗ = 7⃗ + ̅𝑉̅2⃗ = + 𝑦𝖩⃗ + z̅𝑘⃗, ̅3⃗ = 7⃗ − 2𝖩⃗ + 4̅𝑘⃗ et ̅𝑉̅4⃗ = 4̅⃗7 + 𝑦𝖩⃗ + 2𝑘̅⃗.
4̅𝑘⃗, ̅2̅
Corrigé d'Exercice1:
𝑉̅1⃗ = 7⃗ + ̅𝑉̅2⃗ = + 𝑦𝖩⃗ + z̅𝑘⃗, ̅3⃗ = 7⃗ − 2𝖩⃗ + 4̅𝑘⃗ et ̅𝑉̅4⃗ = 4̅⃗7 + 𝑦𝖩⃗ + 2̅𝑘⃗.
4̅𝑘⃗, ̅2̅
̅3⃗.𝑉̅ ̅4⃗ = 4 − 2𝑦 + 8 = 0 → 𝑦 = 6
Exercice 2:
Dans un repère 𝑅(𝑂, 7⃗, 𝖩⃗, ̅𝑘⃗) orthonormé, deux points A et B ont pour coordonnées :
2 5
𝐴 ( 2) et 𝐵 (3).
−3 2
Déterminer :
13
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
1) Le moment du vecteur ̅𝐴̅𝐵̅⃗ glissant par rapport au centre O du repère.
2) Le moment du vecteur glissant ̅𝐴̅𝐵̅⃗ par rapport à la droite (∆) passant par le point 𝑂 et le point
2
𝐶 (2).
1
14
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
Corrigé d'Exercice2:
2 5
𝐴 ( 2)et𝐵 (3)
−3 2
2 3 13
̅𝑀̅0⃗(̅𝐴̅𝐵̅⃗) = (2) ˄ (1) = (−19)
1 5 −4
2) Le moment du vecteur glissant ̅𝐴̅𝐵̅⃗ par rapport à la droite (∆) passant par le point 𝑂 et le
2
point 𝐶 (2).
1
𝑂̅𝐶̅⃗ 1
𝑛̅⃗ = = (2 ı⃗ + 2𝑗⃗ + 𝑘̅⃗ )
𝑂𝐶 3
1
̅∆⃗(̅𝐴̅𝐵̅⃗) = ⃗̅ (𝐴̅ ̅𝐵̅⃗).𝑛̅⃗)𝑛̅⃗ = (13 ı⃗ − 19𝑗⃗ − 4𝑘̅⃗). (2 ı⃗ + 2𝑗⃗ + 𝑘̅⃗)𝑛̅⃗
0 3
(̅𝑀
16
=− 𝑛̅⃗
3
Exercice 3:
Soient les trois de cordonnés vecteurs, ̅1⃗(−1, 1,1)𝑉̅ ̅2⃗(0, 1,2) , ̅𝑉̅3⃗(1, −1,0)
𝑉
définis dans un repère 𝑅(𝑂, 7⃗, 𝖩⃗, ̅𝑘⃗) orthonormé et liés respectivement au points, A(1,1,2), B(1,0,1) ,
C(1,2,1)
Corrigé d'Exercice3:
𝑉̅1⃗(−1, ̅2⃗(0, ̅𝑉̅3⃗(1, −1,0) liés respectivement au points, A(1,1,2), B(1,0,1) , C(1,2,1)
1,1) 1,2),
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Chapitre1 : Rappels Mathématiques
⎧
𝑅̅⃗ = ∑ ̅𝑉̅⃗7
⎪
[𝑇]0 = ⎨ i=1
̅⃗ 𝑛
̅ ̅⃗ ̅⃗
⎪𝑀 = ∑ 𝐴𝐵7 𝖠 𝑉7
𝗅 i=1
16
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
→ ̅ ̅0⃗ = − ı⃗ − 4𝑗⃗
2) L'automomentA:
4) L'axe central:
On appelle axe central de [𝑇], l'ensemble des points P pour lesquels le moment 𝑀̅⃗ est colinéaire
à𝑅̅⃗. donnée par l'équation paramétrique d'une droite parallèle à 𝑅̅⃗.
𝑅̅⃗ 𝖠 𝑀̅⃗𝐴
̅ ̅⃗ =
𝑃 + 𝜆. 𝑅̅⃗
𝑅²
1 01 −1 0
𝐴̅ ̅𝑃̅⃗ = . (𝑗⃗ + 3𝑘̅⃗)˄(-ı⃗ − 4𝑗⃗) = (1) ˄ (−4) + 𝜆. (1)
10 10
3 0 3
1 12 0 12 3
̅𝑃̅ = (−3) + 𝜆. (1) = ı⃗ + ( 𝜆 )𝑗⃗ + ( + 3𝜆)𝑘̅⃗
10 1
⃗ 1 3 −
Exercice 4: 10 10 10
Soient deux torseurs [T1]Aet [T2]A définis au même point A par leurs éléments de réduction dans un
repère orthonomé𝑅(𝑂, 7⃗, 𝖩⃗, ̅𝑘⃗)
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Chapitre1 : Rappels Mathématiques
Corrigé d'Exercice4:
1 2 2 𝑅² 1
̅⃗ 2 1 18 2
𝐴𝑃 = (=4) ˄ (1) + 𝜆. (4) (−6) + 𝜆. (4)
24
24 2 18 −6 2 6 6
2 5
= ( + 2 𝜆) ı⃗ + (4𝜆 − )𝑗⃗ + (2𝜆 − )𝑘̅⃗
24 24 24
[T] 𝑎 ̅𝐴⃗ = ̅1⃗ + ̅2⃗ = 2(𝑎 − 𝑏)7⃗ + 4(𝑎 − 𝑏)𝖩⃗ + 2(𝑎 − 𝑏)𝑘̅⃗
={
𝑏𝑅
A
̅ ̅𝐴⃗ = ̅1⃗ + ̅2⃗ = 2(𝑎 + 𝑏)7⃗ + (𝑎 − 𝑏)𝖩⃗ + 5(𝑎 − 𝑏)𝑘̅⃗
𝑎̅𝑀 𝑏 ̅𝑀
3) Un torseur est dit un torseur couple, si et seulement si, sa résultante est nulle.
̅𝑅̅1⃗ = 0̅⃗
{̅ ̅ ⃗
𝑀𝑝 ≠ 0̅⃗
→ 𝑜𝑛 i𝑚𝑝𝑙i𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑎 = 𝑏 Et donc ̅𝑀̅𝐴⃗ = 4𝑎7⃗
Le moment d’un torseur couple ne dépend que de la distance qui sépare les deux droites supports
18
Chapitre1 : Rappels Mathématiques
des deux vecteurs.
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Chapitre 2: Statique
2.1. Généralités et définitions de base
2.1.1. Définition et sens physique de la force
2.1.2. Les systèmes de forces
2.1.3. Opérations sur la force (composition, décomposition, projection)
A. Décomposition géométrique d’une force
B. Résultante de deux forces concourantes
2.2. Statique.
2.2.1. Moment d'une force par rapport à un point
2.2.2. Moment d'une force par rapport à un axe
2.2.3. Théorème de Varignon
2.2.4. Condition d’équilibre statique
2.2.5. Liaisons, appui et réactions
Chapitre 2: Statique
Chapitre 2 : Statique
Toute action de force sur un corps solide peut être représentée par un vecteur dont
les quatre propriétés sont :
A. Forces extérieures: qui sont exercées par d'autre corps et appliquées en un point
du solide donné.
B. Forces intérieurs: sont des forces d'interactions intérieures qui se développent
entre les points matériels du solide et dont leur résultante est nulle.
On appelle système de forces l’ensemble des forces 𝐹⃗i qui agissent simultanément sur un
point matériel ou sur un solide.
𝐹⃗
𝐹⃗ 𝐹⃗
𝐹⃗
𝐹⃗
a) Les forces de réaction : si un corps solide exerce une force sur un autre corps, par
conséquence le deuxième corps exerce sur le premier corps une force égale et
opposée.
b) Les forces de frottement : la force de frottement existe lorsque deux solides réels
sont en contact. La force de frottement est toujours oppose au sens de mouvement
c) Les forces de tension : est une force qui tire sur un élément d'un corps comme par
exemple, la tension exercée par un fil ou par un ressort.
Soit une force 𝐹̅⃗appliquée à l’origine 𝑂 d’un repère orthonormé,La composition de cette
force sont définies par :
𝐹̅⃗
𝐹
X
Les angles𝜃𝑥 , 𝜃𝑦 , 𝜃𝑧 se sont les trois angles définie par la projection de la force 𝐹̅⃗sur les
trois axes 𝑂X, 𝑂𝑌, 𝑂𝑍 donne respectivement,comme il est indiqué sur la figure.
𝜃 𝜃
𝐹̅⃗
𝜃
𝜃 X
Y
Figure 2.7 Angles d'Euler
On peut notamment exprimer le module de la force 𝐹̅⃗en utilisant les cosinus directeurs :
𝐹 𝐹 𝐹
= =
𝑐𝑜𝑠𝜃𝑥 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
� �
Soient deux forces ̅𝐹⃗1 et ̅𝐹⃗2 appliquées à un point 𝑂 du solide, On peut déterminer leur
résultant ̅𝘙̅⃗ a partir du parallélogramme former par ces deux forces (Figure).
et sa direction se détermine :
𝐹1 𝐹2 𝐹3 𝑅
𝑠i𝑛𝜑1 = 𝑠i𝑛𝜑 = 𝑠i𝑛𝜑 = 𝑠i𝑛𝜑
2 3
Démonstration:
𝑀̅⃗(𝐹⃗ ) = 𝐹⃗ ̅ ̅⃗
𝐻 ˄ ̅𝐴̅)⃗
˄(
0 ̅𝐻
𝑀̅⃗(𝐹⃗ ) = ̅ ̅⃗
𝐻 + 𝐹⃗ ̅𝐴̅⃗
𝐹⃗ ˄
0 ˄
𝐹⃗ / 𝐴
̅ ̅⃗implique que 𝐹⃗ ̅𝐴̅⃗ = 0̅⃗
/ ̅
˄𝐻
On obtiendra:
Le moment d'une force𝐹⃗ par rapport à un axe (∆)noté par 𝑀̅⃗(𝐹⃗ ) est définipar la
/ ∆
projection de moment de cette force par rapport au point 𝑂 sur l'axe ∆).
𝑀̅⃗(𝐹⃗ )
0
𝑀̅⃗(𝐹⃗ ) =
/ . 𝑢̅⃗) . 𝑢̅⃗
∆ ⃗
̅ ⃗
(𝑀 (𝐹 ) 0
Démonstration:
Enconséquence:
∑ 𝑀̅⃗(𝐹⃗i ) = 0̅⃗
i=1
Ces deux condition d’équilibre peut se traduisent en six équation analytique par la
projection des éléments du torseur des forces sur les axes d’un repère orthonormé
𝑅(𝑂, ı⃗, 𝑗⃗, 𝑘̅⃗):
Définition
Unsolide est dit libre s’il peut se déplacer en toute direction. Par exemple une
pierre lancéedans l’espace est un solide libre.
Un solide est dit lié s’il ne peut se déplacer que dans desdirections déterminées ou
s’il est assujetti à rester immobile.
Les corps matériels qui s’opposent au mouvement du solide sont appelés liaisons,
et lesforces qu’ils exercent sur le solide, sont des réactions de liaisons.
un point A du solide est dit un point d’appui s’il reste en contact avec un surface
en A.
Un corps solide est dit une articulations’il permet de fixé le solide dans une
Le solide est en contact ponctuels avec d'autre solide ou surface (surface poli, rouleau
cylindrique). Un appui simple permet de bloquer le mouvement suivant une direction et
laissai deux degré de liberté.
La réaction est donc dirigée suivant la normale (perpendiculaire au plan tangent de
l’appui).
Le solide est en contact avec d'autre solide de surface cylindrique, Permet de bloquer le
les translations dans deux directions. Le solide donc a une translation suivant l’axe 𝑧⃗
̅ , et
𝑜 une rotation autour du même axe.
La réaction suivant l’axe de l’articulation ̅𝑧⃗ est nulle.
La liaison encastrement il ne permet pas changer de position quels que soit les forces
extérieures appliquées.
Les réactions sont représentées par composantes et un moment qui empêche la rotation
du solide.𝑅̅⃗ = 𝑅̅⃗𝑥 + 𝑅̅⃗𝑦 + 𝑅̅⃗𝑧,et𝑀̅⃗𝐴 .
Exercices:
Exercice 1:
Une tige AB, de points 40Kg et de longueur L=4a, articulée à son extrémité A à la liaison
cylindrique est repose sur une surface au point D. l'extrémité B est attaché à un fil enroulé
autour d'une poulie et supporté une masse de Q=200N.
1) Représenté les forces exerçant sur ce système.
2) Déterminer la réaction de l'articulation A.
3) Déduire la force exercée la tige sure le surface au point D.
B
C
D
O
Exercice 2:
L/2
Q
A 30° C
B
Exercice 3:
C est relie à deux disques de rayon R et de masse négligeable. Un fil inextensible est
enroulé autour de la roue et porte une charge 𝑃
Z
L/3 L/3
B
A R Y
C
On donne : L = 3 m ; R = 0,4m.
Déterminer les réactions aux appuis A et B ainsi que la charge P à l’équilibre
statique.
Exercice 4:
Un cylindre de rayon R et de poids Q repose entre un mur vertical et une barre (AB) de
poids P et de longueur L. cette dernière tourne autour d'un axe horizontal en (A) et
s'appuie sur l'arête en (D) avec un (AD = 3L/4).
Déterminez en fonction de Pet Q.
1) l'action du mur sur le cylindre E.
2) la réaction de l'articulation A et laréaction aux points A et D.
D
O
E
a) Trajectoire
Soit M un point mobile dans un référentiel fixe𝑅0(𝑂, 𝑥0, 𝑦0, 𝑧0, 𝑡).
Dans un intervalle de temps∆𝑡le point M décrit dans le repère 𝑅0 une courbe appelée
trajectoire.
̅
b) Vitesse
Lavitesse mo yenne̅𝑉⃗𝑚 d'un point entre les deux instants est défini
par : M
𝑉̅⃗
M̅ ̅̅(̅t̅)̅M̅̅̅ (̅̅t̅+̅ ∆̅̅̅t̅)⃗ r⃗(t+∆t)−r⃗(t) ∆𝑟⃗
𝑚 = = =
∆𝑡 ∆𝑡 ∆𝑡
c) Accélération
L'accélérat ion mo yenne̅𝛾⃗𝑚 d'un point matériel entre 𝑡 et ∆𝑡 est définie par:
Dans tout ce qui suit, 𝘙0 (7⃗0 , 𝖩⃗0 , ̅𝑘̅⃗0 )est un référentiel absolu fixe et 𝘙(7⃗, 𝖩⃗,
𝑘̅⃗)est un référentiel relatif lié au solide.
3.2.1. Définitions:
Solide rigide
Un solide est dit rigide est un solide indéformable, mathématique sa signifie
que la distance entre n'importe quel deux points de celui-ci reste invariable au court
du temps :
̅𝐴̅𝐵̅⃗² = 𝑐𝑡𝑒
=0
̅𝐴̅̅̅𝐵̅𝐴
Or ̅⃗ ̅𝐵̅⃗
𝑅0
( )
𝑑𝑡
On note ̅Ω̅⃗𝘙/𝘙0 le vecteur vitesse de rotation du repère (𝘙) par rapport au repère (𝘙0 )
qui est perpendiculaire au plan de rotation.
𝑑𝜃
̅Ω̅⃗ = . ̅𝑘̅⃗
𝘙/𝘙0 𝑑𝑡 0
Dans le cas générale si le mouvement de rotation du repère (𝘙) par rapport au repère
(𝘙0)est constitué de plusieurs rotations élémentaires d’angle 𝜃i appelé les angles
d'Eulerautour lesl’axes(𝑒̅ ⃗7 ). Alors:
̅Ω̅⃗
= 𝑑𝜃i . 𝑒̅ ⃗
𝘙/𝘙0
𝑑𝑡 7
Ω 𝘙/𝘙 ˄̅𝑂
⃗
̅
0
D’où:
Or: les points 𝐴 et 𝐵 sont fixe dans le solide(𝑅),implique que leur vitesse par rapport
à 𝑅 sont égaux:̅𝑉⃗𝐵/𝘙 − ̅𝑉⃗𝐴/𝘙 = 0̅⃗
EtΩ̅⃗𝘙/𝘙 = Ω̅⃗𝑆/𝘙 car le référentiel R et attaché au solide S.
0 0
Par conséquent :
̅𝑉⃗𝐵/𝘙 = 𝑉̅⃗𝐴/𝘙 + ̅𝐵̅⃗
0 0
⃗
̅ ̅
Ω 𝑆/𝘙 ˄𝐴 0
Remarque:
C’est la formule de champ des vitesses d’un solide rigide il montre que c'est
un champ antisymétrique.
Ω̅⃗𝑆/𝘙0 ne dépend pas des points A ou B. (c'est invariant)
𝑉̅⃗𝐵/𝘙 se déduit de la vitesse 𝑉
0
̅ ⃗𝐴/𝘙 par la relation de l'équiprojectivité.
0
̅𝐵̅⃗
̅𝑂̅𝐵̅⃗ 𝑂̅ 𝐴̅⃗
( =( −(
𝑑𝑡 𝑅0
𝑑𝑡 𝑅0
𝑑𝑡 𝑅0
) ) )
0
Cette relation représentela propriété d'équiprojectivité du champ des vitesses du solide.
Elle permettra de déterminer la vitesse au point 𝐵 à partir de la vitesse au point 𝐴.
𝑉̅⃗𝐴
3.2.4. Torseur cinématique
𝐴 rigide S en mouvement de rotation par rapport à un
Le champ des vitesses d’un solide
repère 𝑅0est représenté par un torseur cinématique et noté:[𝑢𝑆/𝘙0 ]
𝐴
𝐵
Ces éléments de réduction est définie par:
La résultante de ce torseur, notée: Ω̅ ̅⃗𝑆/𝘙
𝑉̅⃗𝐵
0
[𝑢 = ̅Ω̅⃗𝑆/𝘙0
𝑆/𝑅0 ] {̅ ⃗
𝐴 𝑉 𝐴/𝘙 0
Le vecteur
Ω̅⃗𝑆/𝘙0 est le vecteur de rotation instantané du solide (S) par rapport au
repère 𝑅0et
𝑉̅⃗𝐴/𝘙 est le vecteur vitesse du point A au solide (S)par rapport au
repère𝑅0. 0
̅𝑉⃗𝐵/𝘙 = 𝑉̅⃗𝐴/𝘙 +
0 0
̅𝐵̅⃗
Ω̅⃗𝑆/𝘙 ˄̅𝐴
0
𝑑 ̅𝑉⃗𝐵/ 𝑑 ̅𝑉⃗𝐴/ ̅ ̅⃗𝑆/𝘙
+𝑑𝐴 ̅𝐵̅ ˄ ̅ ̅ + ̅ ̅𝐵̅⃗˄ 𝑑Ω
⃗Ω
0
𝘙0 = 𝘙0 ⃗
𝑆/𝘙0
𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡 𝑅0
Or:
𝑑 ̅𝐴 ̅𝐵̅ 𝑑 + ˄̅𝐴 ̅𝐵̅⃗
̅Ω̅⃗
⃗ = ̅𝐵̅⃗
𝑑𝑡 𝑆/𝘙0
𝑑𝑡 𝑅0 𝑅
𝑑 ̅𝐴̅𝐵̅⃗ = 0̅⃗
Et 𝑑𝑡 𝑅
𝑑 ̅𝑉⃗𝐵/ 𝑑 ̅𝑉⃗𝐴/ 𝑑Ω̅⃗𝑆/
˄̅ ̅⃗̅𝐵̅⃗ + ˄ ̅𝐵̅⃗)˄Ω̅⃗
𝘙0 𝘙0 (Ω
𝘙0 = +
𝑆/𝘙0 𝑆/𝘙0
𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡 𝑅0
𝛾𝐵/𝘙0 𝑑Ω̅⃗𝑆/𝘙0
= 𝛾𝐴/𝘙0 + (̅Ω̅⃗𝑆/𝘙0 𝐵
̅ ̅⃗)˄̅Ω̅⃗𝑆/𝘙 ̅𝐵̅⃗˄
0 𝑑𝑡 𝑅0
˄ +
C'est la loi de distribution des accélérations (Formule de Rivals) dans un corps solide
rigide.
Contrairement au champ de vitesse, on ne peut pas trouver un torseur pour le champ
des accélérations.
𝑉̅⃗𝑀
/𝑅
𝑑 ̅0̅̅̅𝑀̅̅⃗ = 𝑉̅⃗𝑟 (𝑀), Sa vitesse relative par rapport à 𝑅.
= 𝑑𝑡 𝑅
On a alors:
𝑉̅⃗𝑎 (𝑀) = 𝑉̅⃗𝑟 (𝑀) + 𝑉̅⃗𝑒 (𝑀)
Avec 𝑉̅⃗𝑒 (𝑀) = 𝑉̅⃗0/𝑅0 + Ω̅⃗𝘙/𝘙0 ˄̅𝑂̅ 𝑀̅ ⃗c'est la vitesse d'entrainement du point M.
+ ̅Ω̅⃗ 𝑑
˄( ̅𝑀̅ +̅⃗ ̅𝑀̅⃗ )
Ω 𝑑
˄
⃗
𝑆/ 𝑆/
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝘙0 𝘙0
Ce qui
donne
𝑑̅Ω̅⃗𝑆/
𝛾⃗𝑀/ = + 𝛾⃗𝑀/ + 2 ̅ ⃗
˄ 𝑉 𝑀/ ) + 𝘙 ˄ ̅𝑀̅⃗ + ˄̅𝑉⃗𝑀/ )
𝛾⃗0 ˄
𝑅
(Ω̅⃗𝑆 ̅Ω̅⃗𝑆 (̅Ω̅⃗𝑆
0
0 /𝑅0 𝑅 /𝘙 𝑅 𝑑𝑡 𝑅0 /𝘙 /𝘙 𝑅
0 0 0
Et finalement on a
Avec:
𝛾⃗𝑀/𝑅0 = 𝛾⃗𝑟 + 𝛾⃗𝑒 + 𝛾⃗𝑐
𝛾⃗𝑟 = 𝛾⃗𝑀/ c'est l'accélération relatived'un point M par rapport à un
𝑅
observateur lie au repaire𝑅.
𝑑̅Ω̅⃗𝑆
/𝘙
̅⃗ ̅⃗ ̅⃗ ̅⃗
𝛾⃗𝑒 = 𝛾⃗0/ ˄ 𝑂𝑀 + Ω 𝑆 ˄ ˄𝑉𝑀/ )c'est l'accélération
𝑅 𝑑𝑡 𝑅 (Ω𝑆/ /𝘙 𝑅
+ 𝘙
0 0 0 0
d'entrainement du point M.
𝛾⃗𝑐 = 2 (Ω̅⃗𝑆/ ˄̅𝑉⃗𝑀/ )est ditl'accélérat ionde Coriolis.
𝘙 𝑅
0
Nous pouvonsécrire:
𝑑̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗ 𝑑̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗
= + 𝘙/ ˄̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗
𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡
Ω̅⃗ 𝘙0
𝑅
Et
𝑑̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗ 𝑑 ̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗
= + 𝑆/ ˄̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑆
Ω̅⃗ 𝘙
𝑑 ̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗
𝑑 𝑂̅ ̅𝑀̅ ⃗
𝑑𝑡 𝑅0 = 0 + 𝘙/ + 𝑆/ ) ˄̅𝑂̅0̅𝑀̅ ⃗
𝑑𝑡 𝑆
(̅Ω̅⃗ 𝘙0
̅Ω̅⃗
𝘙
̅Ω̅⃗𝑆
/𝘙 = + ̅Ω̅⃗𝑆
𝘙
/
0 ̅Ω̅⃗𝘙 0
/𝘙
Dans ce cas le champ des vitesses est un champ uniforme, est le torseur cinématique
est un couple.
[𝑢
= Ω̅⃗𝑆/𝘙0 = 0̅⃗
]
𝑆/𝑅0 𝐴 {̅ ⃗
𝑉 𝐴/ ≠ 0̅⃗
𝘙0
̅𝑉⃗𝐴 (𝑡
̅𝑉⃗𝐴 (𝑡
A )
̅𝑉⃗𝐴 (𝑡) ′) ̅𝑉⃗𝐴 (𝑡
̅𝑉⃗𝐵 (𝑡) ′)
B ̅𝑉⃗𝐵 (𝑡′)
̅𝑉⃗𝐵 (𝑡)
̅𝑉⃗𝐵 (𝑡
′)
̅𝑉⃗𝐴 (𝑡)
̅𝑉⃗𝐴 (𝑡
′)
̅𝑉⃗𝐵 (𝑡′′)
𝑉̅⃗𝐴/𝑅0 = 0̅⃗
Et
̅Ω̅⃗𝘙
𝑑𝜃 𝑑𝜃
= = . = . 𝑧⃗
̅Ω̅⃗ 𝑧⃗
/𝘙0 𝑆/𝘙0 𝑑𝑡 𝑑𝑡
A M
On a: ̅𝑉⃗𝑀/𝘙0 = ̅𝑀̅⃗
Ω̅⃗𝑆/𝘙 ˄ 0
Alors:
𝑑Ω̅⃗𝑆/𝘙0 ̅ ̅⃗ +
𝛾⃗𝑀/𝑅0 𝑑 ̅𝑉̅⃗𝑀/𝘙
= ˄𝐴𝑀 𝑑̅𝐴̅𝑀̅⃗
= 𝑑𝑡 𝘙0
0
𝑑𝑡 𝘙0 ˄ 𝑑𝑡 𝘙0
̅Ω̅⃗𝑆/𝘙
0
̅𝐴̅𝑀̅⃗
Or nous avons: 𝑑
𝑑𝑡 𝘙0 𝑑̅𝐴̅𝑀̅⃗ + ˄̅𝐴̅𝑀̅⃗
= 𝑑𝑡
𝘙 ̅Ω̅⃗𝑆/𝘙
0
𝑑̅𝐴̅𝑀̅⃗
𝑑𝑡 = 0̅⃗ ̅𝑀̅⃗ est constante par rapport à 𝑅.
𝘙
Car
Ce qui donne:
𝑑Ω̅⃗𝑆/𝘙0
𝛾⃗𝑀/ = ˄̅𝐴̅𝑀̅⃗ + ˄Ω̅⃗𝑆/ ˄̅𝐴̅𝑀̅⃗
𝑑𝑡 𝘙
𝑅0 0Ω̅⃗ 𝘙0
𝑆/𝘙0
Sachant que: ̅Ω̅⃗𝑆/𝘙0 ˄̅Ω̅⃗𝑆/𝘙0 ˄𝐴̅𝑀̅⃗ = ̅Ω̅⃗𝑆/𝘙0 . (Ω̅⃗𝑆/𝘙0 . 𝐴̅𝑀̅⃗) − 𝐴̅𝑀̅⃗. (Ω̅⃗𝑆/𝘙0 . ̅Ω̅⃗𝑆/𝘙0 )
Soit un axe du repère 𝘙0 supposant 𝑧̅0⃗ reste en coïncidence à tout instant avec un
axedu repère𝘙.
On dit un solide est enmouvementhélicoïdal si le solide glisse sur un axe fixe 𝑧̅0⃗ et si
un point du solide non située sur cet axe a un mouvement hélicoïdal autour de cet axe.
Ω̅⃗𝑆/𝘙 ˄̅𝑀
0
A
M
O
P
Le point 𝑃 est la projection du point 𝑀 sur le plan (𝑂, ı̅0⃗, 𝑗⃗0) il décrit une trajectoire
circulaire dans ce plan.
On a donc: ̅𝑂̅𝑀̅⃗ = 𝑂̅ 𝐴̅⃗ + ̅𝐴̅𝑀̅⃗ = 𝑂̅ 𝐴̅⃗ + ̅𝑂̅𝑃̅⃗
Sachant que: ̅𝑉⃗𝑃/𝘙0 = ̅𝐴̅⃗˄Ω̅⃗𝑃/𝘙0 (qui représente une rotation autour de l'axe𝑧̅0⃗)
Tel
̅Ω̅⃗𝑃 que: 𝑑𝜃
= . 𝑧⃗ et = 𝑟′𝑧⃗ (Représente la partie translation le long de
̅𝑉⃗
/𝘙0 0 𝐴/𝘙0 0
l'axe 𝑧̅0⃗ 𝑑𝑡
).
Avec
̅Ω̅⃗ =
𝑑𝜃
.
𝑆 = si par exemple(𝜋)est le plan (𝑂, ı⃗, 𝑗⃗) qui reste dans ce
̅Ω̅⃗ 𝑧⃗
/𝘙0 𝜋/𝜋0 𝑑𝑡 0
On écrit:
̅𝑉⃗𝐴 = 𝑉̅⃗𝐼/𝘙0 + Ω̅⃗𝑆/𝘙0
/𝘙
˄̅𝐼̅𝐴̅⃗
0
Définitions:
Ces deux trajectoires (La base et la roulante) sont deux courbes tangentes en 𝐼 à
chaque instant qui peuvent servir à définir la vitesse de I par rapport ces deux courbes.
Exercice:
̅𝑘⃗0
̅𝑘⃗0
̅𝑘⃗2
𝜃
𝖩⃗1
𝖩⃗0
𝜑
7⃗0 7⃗2
𝐴 𝐼 𝐵
7⃗1
7⃗1
Géométrie de masse.
4.1 Masse d’un système matériel
4.1.1 Système continu
4.1.2. Système discret
4.2 Formulation intégrale du centre de masse
4.2.1. Définitions (cas linéaire, surfacique et volumique)
4.2.2 Formulation discrète du centre de masse
4.2.3 Théorèmes de GULDIN
4.3. Moment et produit d’inertie de solides
4.4. Tenseur d’inertie d’un solide
4.4.1 Cas particuliers
4.4.2 Axes Principaux d’inertie
4.5 Théorème d’Huygens
4.6 Moment d’inertie de solides par rapport à un axe quelconque.
Chapitre 4 : Géométrie de masse
𝑚 = ∑ 𝑚i
i=0
4.1.2. Système continu:
Si le système est constitué d’un ensemble continu de la masseest définie par la quantitéscalaire 𝑚,
et s’écrirait sous la forme d’une intégrale continue:
𝑚 = ∫ 𝑑𝑚
Exemple:
𝑂𝐺 = {𝑥𝐺, 𝑦𝐺}
Exemple 2:
𝑌𝐺1 = 𝑦 − 𝑙et𝑌𝐺2 = 𝑦
𝑚2. 𝑙
𝑌𝐺
=𝑦−
𝑚1 + 𝑚2
Mécanique Rationnelle, L2(LMD) S. BAADJ
45
Chapitre 4 : Géométrie de masse
Y
𝜋
𝑑𝑠 = 𝑟 𝑑𝜃 𝑑𝑟, 0 < 𝑟 < 𝑅et𝜋 < 𝜃 <
6 2
𝑑𝑚 = 𝜎. 𝑑𝑠, =>𝑚 = 𝜎. 𝑠
𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃et𝑦 = 𝑟 𝑠i𝑛𝜃
𝑅 𝜋/2 𝑅2 𝑅²𝜋
D’où : 𝑠 = ∫ 𝑑𝑠 = ∫ 𝑟𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃 = (𝜋 − 𝜋) =
0 𝜋/6 2 2 6 6
π/6
Et: 𝑚 = 𝜎. 𝑆
Les coordonnées du centre de masse sont :
x
1
𝑥𝐺 = ∫ 𝑥 𝑑𝑚
𝑚
𝑅 𝜋/2
1
= ∫ 𝑟²𝑑𝑟 ∫
𝑅²𝜋 =
cos 𝜃 𝑑𝜃
6 𝜋
6
𝑅²
Mécanique Rationnelle, L2(LMD) S. BAADJ
46
Chapitre 4 : Géométrie de masse
0 𝜋/
6
3
𝑅 −
[3
(1
−
1
)]
=
𝑅
2
𝜋
𝑦𝐺 1
= ∫𝑦
𝑚
𝑅 𝑅
Finalement le centre d’inertie du rectangle est:𝑂𝐺 = { , √3}
𝜋 𝜋
Exemple 2:
On calcule le centre d’inertie des trois solides (rectangle, quart de disque, disque)
séparément puis on déduit le centre d’inertie du solide entier.
Donc :
𝑎 𝑏
1 𝜎 𝑎² 𝜎 𝑎
𝑥𝐺1 = ∫ 𝑥 𝑑𝑚1 = ∫ 𝑥 𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦 = [ . 𝑏] =
𝑚1 𝑚1 0 0 𝜎. 𝑎. 𝑏 2 2
1 𝜎 𝑎 𝑏 𝜎 𝑏² 𝑏
𝑦𝐺1 = ∫ 𝑦 𝑑𝑚1 = ∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑦. 𝑑𝑦 = [𝑎. ] =
𝑚1 𝑚1 0 0 𝜎. 𝑎. 𝑏 2 2
𝑏
Le centre d’inertie du rectangle est:𝑂𝐺1= {𝑎 , }
2 2
On fait une translation de repère de ‘a’ suivant l’axe (Ox) puis on calcule les coordonnés du
centre de masse:
L’élément de masse est définie par: 𝑑𝑚2 = 𝜎. 𝑟 𝑑𝑟. 𝑑𝜃
0≤𝑟≤𝑅 𝜎 𝜋.𝑅²
Avec{ 𝜋 et 𝑅 = 2𝑎on obtient : 𝑚2 =
0≤𝑦≤ 2 4
8𝑎
=𝑎+
3𝜋
𝑦 = 1
∫
𝑦
Sachant que :
𝑚1 = 𝜎 𝑎. 𝑏,
𝜎 𝜋.𝑅²
𝑚2 = 4 ,
𝑚3 𝜋
=𝜎 . 𝑎²
4 𝑏 8𝑎 8𝑎 𝑎
Et 𝑂𝐺1= {𝑎 , }, 𝑂𝐺2= {𝑎 + , }, 𝑂𝐺3= {3𝑎 , }
2 2 3𝜋 3𝜋 2 2
Les coordonnées du centre d’inertie du solide qui est un système composé seront données par:
X 𝑚 +X 𝑏 8
𝑚 −X 𝑚 + 𝑎(1 + 3𝜋
− )
𝐺1 1 𝐺2 2 𝐺3 3 2 3𝜋 8
X𝐺 = 𝑚1 + 𝑚2 − 𝑚3 = 𝑏
+ (1 − 𝜋)
𝑎 4
𝑌 𝑚
+𝑌 𝑚 −𝑌 𝑚 𝑏² 8𝑎 𝑎²𝜋
+ −
𝐺1 1 𝐺2 2 𝐺3 3 2 3𝜋 8
𝑌𝐺 = =
𝑚1 + 𝑚2 − 𝑚3 𝑏 + (1 − 𝜋) 𝑎
4
𝑆𝑡𝑜𝑡/𝑜𝑦
= 2𝜋𝐿
𝑉𝑡𝑜𝑡 = 2𝜋. 𝑆. 𝑅𝐺
Solution:
𝑂𝐺 Se trouve sur l’axe oy donc par raison de symétrie, 𝑥𝐺 = 0
Puisque le solide est linaire (cercle) on applique le 1 er théorème de Guldin: Talque la rotation du
demi-cercle par rapport au l’axe (ox) donnons une sphère creuse de surface 𝑆𝑠𝑝ℎè𝑟𝑒/𝑜𝑥tel que 𝐿 est le
périmètre du demi-cercle 𝐿 = 𝜋𝑅.
Solution:
𝑥 𝑉𝑡𝑜𝑡/𝑜𝑦
= 2𝜋𝑆
𝜋𝑎3 𝑎
𝑥𝐺 = 𝑎2 4 𝜋𝑎2 =
2𝜋 − ) (4 − 𝜋)
(
2 16 2
𝑦
𝑉𝑡𝑜𝑡/𝑜𝑥
= 2𝜋𝑆
54
𝑎 2 Chapitre 4 : Géométrie de masse
𝑆 = 𝑎²
−𝜋( )
2 4
Mécanique Rationnelle, L2(LMD) S.
55
Chapitre 4 : Géométrie de masse
On obtient:
𝑎(2 − 𝜋 )
3 32
𝑦𝐺 = 1 − �
4
2 𝜋
𝑎( − )
Finalement: 𝑂𝐺 = { 𝑎
(4− )�
2 , 1−
3𝜋
}
4
Définition: On appelle moment d'inertie d'un système discret homogène par rapport à un axe(∆) la
quantité:
𝑛
𝐼∆ = ∑ 𝑚i𝑟²i
i=1
Ou 𝑟iest la projection orthogonale du point 𝑃i la position de l'élément de masse 𝑚i sure l'axe (∆).
Pi m
ri
Pour un système continu le moment d'inertie est défini par la relation suivante:
𝐼∆ = ∫ 𝜌 𝑟2𝑑𝑣
𝐴 −𝐹 −𝐸
𝐼𝗑𝗑 −𝐼𝗑𝑦 −𝐼𝗑z
𝐼𝑂 = [−𝐹 𝐵 −𝐷] = [−𝐼𝑦𝗑 𝐼𝑦𝑦 −𝐼𝑦z]
−𝐸 −𝐷 𝐶 −𝐼z𝗑 −𝐼z𝑦 𝐼zz
56
Chapitre 4 : Géométrie de masse
Mécanique Rationnelle, L2(LMD) S. BAADJ
57
Chapitre 4 : Géométrie de masse
𝐼𝑂,admet trois valeur propres réelle et trois direction propre réelle et orthogonale:
Les valeurs propres sont appelées: Moment principaux d'inertie.
Les directions propres sont appelées: Axes principaux d'inertie.
Donc:
𝐼𝗑𝗑 −𝐼𝗑𝑦 0
𝐼𝑂 = [−𝐼𝑦𝗑 𝐼𝑦𝑦 0 ]
0 0 𝐼zz
Mécanique Rationnelle, L2(LMD) S. BAADJ
58
Chapitre 4 : Géométrie de masse
2. Le système admet deux plans de symétrie: Si les plan normales à ̅𝗑⃗ et z̅⃗ deux plans
de symétrie.
𝐼𝗑𝑦 = 0, 𝐼z𝗑 = 0, 𝐼𝑦z = 0.
𝐷𝑜𝑛𝑐:
𝐼𝗑𝗑 0 0
𝐼𝑂 = [ 0 𝐼𝑦𝑦 0]
0 0 𝐼zz
et tous les produit d'inertie sont nulles car tous les plan sont des plan de symétrie,
𝐼𝗑𝑦 = 𝐼𝗑z = 𝐼𝑦z = 0.
𝐴 0 0
𝐼𝑂 = [0 𝐴 0]
0 0 𝐴
On connait généralement le moment d'inertie d'un solide par rapport à un axe(∆)qui passe par le
ce centre d'inertie G, le théorème de Huygens permet de calculer le moment d'inertie par rapport à
n'importe quelle axe parallèle à (∆).
Le moment d'inertie de ce système égale le moment d'inertie par rapport à l'axe(∆) qui passe par
ce centre d'inertie G, augmenter au moment d'inertie de la masse 𝑚 du système par rapport à l'axe
(∆′) paralléle à (∆).
𝐼/∆′ = 𝐼/∆ + 𝑚. 𝑑²
Exercices :
𝑃̅ = 𝑚 𝑉̅⃗𝑀/
𝑅
0
Г⃗𝑀 = 𝑚 𝛾⃗𝑀/
𝑅0
/𝑅 0
𝜎⃗0,𝑆/
𝑅 =∫ 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c 𝑆, ∀𝑂 c 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
̅𝑂̅𝑀̅⃗˄𝑉̅⃗𝑀
/ 𝑅
0 0
𝜎⃗0,𝑆
= ∫ ̅𝑂̅𝑀̅⃗˄𝑉̅⃗𝑀/ 𝑑𝑚
/𝑅 𝑅
0 0
=∫ 𝑑𝑚 + ∫ ̅𝐴̅𝑀̅⃗˄𝑉̅⃗𝑀/ 𝑑𝑚
𝑂̅ 𝐴̅⃗˄𝑉̅⃗𝑀/ 0
𝑅
𝑅
0
Implique que:
= 𝑂̅ 𝐴̅⃗˄𝑃̅ 𝑆/𝑅0 + 𝜎⃗𝐴,𝑆/
𝜎⃗0,𝑆/ 𝑅
𝑅
0 0
Nous savons que cette relation est caractéristique d’un torseur (Chapitre2), donc On peut
conclure qu’il existe un torseur appelé torseur cinétique de 𝑆par rapport à𝑅0,
noté{𝐶0,𝑆/
}talque:
𝑅 0
𝑃̅ 𝑆/𝑅0 = ∫ 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c𝑆
{𝐶0,𝑆/ } = { }
𝑅 𝑉̅⃗𝑀 /𝑅
0 �
⃗ ̅ ̅⃗ ̅⃗ 0
∫ 𝑂𝑀˄𝑉 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c 𝑆
0,𝑆/𝑅
= 𝑀
/𝑅
0
0
𝑀𝑠 ̅𝑉̅𝐺⃑ = ∫ 𝑉̅⃗𝑀/ 𝑑𝑚
𝑅
0
𝜎⃗𝐺,𝑆 = ∫ 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c 𝑆
0̅ ̅⃗
/𝑅 𝑀 ˄𝑉̅⃗𝑀/ 0
𝑅
Soit M un point de(S)
La vitesse de M dans le référentiel R0est donner par : = + 𝑉̅⃗𝑀/
𝑉̅⃗𝑀 /𝑅 0 𝑉̅⃗𝐺
𝑅
/𝑅
0 �
Nous avonsalors :
𝜎⃗𝐺,𝑆 = ∫ + ) 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c 𝑆
/𝑅
0̅𝐺̅𝑀̅⃗ ˄(𝑉̅⃗𝐺 𝑉̅⃗𝑀
/𝑅 /𝑅
0 �
𝜎⃗𝐺,𝑆
= ∫ ̅𝐺̅𝑀̅⃗˄𝑉̅⃗𝐺/ 𝑑𝑚 + 𝐺̅ 𝑑𝑚
/𝑅 𝑅
̅𝑀̅⃗𝑉̅⃗𝑀
/𝑅
0 0 �
On a ∫ ̅ ̅⃗
𝑀 ˄ 𝑑𝑚 = 0 (définition du centre d’inertie)
On obtient alors :
𝜎⃗𝐺,𝑆 = ∫ 𝑑𝑚 = ∫
+ 𝑑𝑚 = 𝜎⃗ 𝐺,𝑆/
/𝑅 𝑅
̅𝑀̅⃗𝑑𝑚˄𝑉̅⃗𝐺 ̅𝐺̅𝑀̅⃗𝑉̅⃗𝑀 ̅𝐺̅𝑀̅⃗𝑉̅⃗𝑀
/𝑅 / 𝑅 /𝑅
0 0 � � �
𝜎⃗𝐴,𝑆/ 𝜎 𝐺,𝑆/
𝑅 = 𝑅
0
⃗
Mécanique Rationnelle, L2(LMD) S. BAADJ
60
Chapitre 5: Dynamique du solide rigide
+𝐴 ̅𝐺̅⃗ � �𝑉̅⃗𝐺/
𝑅
� 0
D’où
1 2 1 2
𝐸𝑐 ∫ ̅⃗ ∫ ̅⃗ ̅⃗
/𝑅0 = 𝑉 𝑀 𝑑𝑚 = (𝑉𝐺/ + 𝑉𝑀/ ) 𝑑𝑚
2 /𝑅
1 0 2 𝑅 1 0 �𝐺
= ∫ 𝑉̅⃗²𝐺 𝑑𝑚 + ∫ 𝑑𝑚 + ∫ ̅𝑉̅⃗ 𝑑𝑚
̅ ̅ ⃗ ̅𝑉̅⃗
𝑉² 𝑀 𝐺 𝑀
2 /𝑅
0
2 /𝑅
𝐺
/ /𝑅
𝐺
𝑅0
1
𝐸𝑐/𝑅0 = + 𝐸𝑐/𝐺 + ∫ 𝑑𝑚
𝑚𝑉̅⃗²𝐺 𝑉̅⃗𝐺 ̅𝑉̅⃗𝑀
2 / /𝑅
0
/𝑅
𝐺
𝑅0
or nous avons
𝑑𝐺𝑀
:𝑉̅⃗𝑀
/𝑅
= 𝑑𝑡 / G
�
1
𝐸𝑐/𝑅0 = + 𝐸𝑐/𝐺 + 𝑑𝑚
∫
𝑚𝑉̅⃗²𝐺 𝑉̅⃗𝐺 ̅𝑉̅⃗𝑀
2 / /𝑅
0
/𝑅
𝐺
𝑅0
1
𝐸𝑐/𝑅0 = 𝑑
+ 𝐸𝑐/𝐺 + ̅𝑉̅⃗𝐺 /G ∫ ̅𝑀̅⃗ 𝑑𝑚
𝑚𝑉̅⃗²𝐺
2 / /𝑅
0 𝑑𝑡
𝑅0
Or ∫
̅𝑀̅⃗˄ 𝑑𝑚 = 0 (définition du centre d’inertie)
𝑅 }={
= 𝑚 Г⃗𝐺/
{𝐷 𝑆 𝑅0 }
0, /𝑅
0 𝛿⃗ = ∫ ̅𝐴̅𝑀̅⃗˄Г⃗𝑀 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c 𝑆
𝑆
0, /𝑅 /𝑅0
0
𝐴
Démonstration:
Nous avons par définition du moment cinétique:
𝜎⃗𝐴,𝑆/
𝑅 =∫ 𝑑𝑚 , ∀𝑀 c 𝑆
0 0
̅ ̅⃗˄𝑉̅⃗𝑀
𝐴𝑀 /𝑅
D’où:
𝑑 𝑑 𝑑
( ̅ ̅⃗ ̅ )= + ̅𝑀̅⃗˄
𝑀 ˄𝑉 ̅𝑀̅⃗˄𝑉̅ 𝑉̅⃗𝑀
⃗𝑀 ⃗𝑀 𝐴
𝐴
𝑑𝑡 /𝑅0 𝑑𝑡 /𝑅0 𝑑𝑡 /𝑅0
𝑑 𝑑
Et ̅𝑀̅⃗ = (̅𝐴̅𝑂̅⃗ ̅𝑀̅⃗ = +
( ) +𝑂 ) −𝑉̅⃗𝐴 𝑉̅⃗𝑀
𝑑𝑡 𝑅0 𝑑𝑡 𝑅0 /𝑅0 /𝑅0
𝑑
Donc
( ̅𝑀̅⃗˄𝑉̅⃗ ) = ˄𝑉̅⃗𝑀/ ̅𝑀̅⃗˄̅Г⃗𝑀/
𝑅
−𝑉̅⃗𝐴/
𝑑𝑡
𝑀/ 𝐴
𝑅 𝑅 𝑅
0 0 0 0
On obtient :
𝑑
� 𝑆 = −∫ ˄𝑉̅⃗𝑀 𝑑𝑚 + ∫ ̅𝑀̅⃗˄Г̅⃗𝑀 𝑑𝑚
𝑑𝑡 ⃗ 𝐴, /
𝑅0 𝑉̅⃗𝐴 /𝑅
/𝑅 0𝐴
/𝑅
0
On obtient: 𝑑 =
𝜎⃗ 𝐴,𝑆/ ˄𝑉̅ /
+ ∫ ̅𝑀̅⃗˄Г̅⃗𝑀 𝑑𝑚
𝑑𝑡
𝑅0 −𝑀𝑠𝑉⃗̅ 𝐴/ ⃗𝐺 𝑅0 𝐴 /𝑅
𝑅
0 0
On aboutit à l’expression qui exprime la relation entre le torseur cinétique et le torseur
dynamique:
𝑑
𝛿⃗ 𝑆 = ∫̅⃗
̅𝐴̅𝑀 𝑑𝑚 = ̅𝜎̅⃗ + ˄̅𝑉̅⃗𝐺
˄ Г ⃗𝑀 −𝑀𝑠 𝑉̅⃗𝐴
𝑆
0, /𝑅
0
/𝑅
0
𝑑𝑡 𝐴, /𝑅
0
/𝑅
0
/𝑅
0
̅d̅F̅ ı̅n̅⃗t + ̅ ̅ ̅ ⃗
eX = Г 𝑀/ 𝑑𝑚
̅ 𝑅
dF ⃗
t
0
F̅ ı̅n̅⃗t Appelées les forces intérieures, sont le résultant des actions d’une partie de
système matériel (S) sur une autre partie de (S)
𝐹̅𝑒̅𝑥̅ 𝑡⃗appelées les forces extérieures, sont le résultant des actions du milieu extérieur sur
le système matériel (S).
Remarque:Dans tout ce chapitre on utilise référentiels privilégiés dits galiléens (absolu) dans
lesquels le mouvement d’un point matériel isolé est rectiligne uniforme (le principe d’inertie).
Z
𝐹⃗i 𝑑
Y 𝐹⃗
X
Les actions mécaniques extérieures qui s’exercent sur (S) sont représentées par un
torseur 𝑟𝐹𝑒𝑥𝑡 : appelé torseur des forces extérieures dont les éléments de réduction au
point A sont :
{Ç 𝑒𝑥𝑡 ̅F̅e̅x̅⃗t
} = {̅ ̅ ⃗ }
𝑀 𝑒𝑥𝑡
Où 𝑀̅⃗𝑒𝑥𝑡 est le moment des forces extérieures s’exerçant sur le système (S)au point A.
𝑀̅⃗𝑒𝑥𝑡 = ∫ 𝐴̅ ̅𝑀̅⃗ ˄ d̅F̅ i̅n̅ ⃗t + ∫ A̅ ̅M̅⃗˄ d̅F̅e̅x̅⃗t = ∫ A̅ ̅M̅⃗˄ Г̅⃗𝑀/ 𝑑𝑚
𝑅
0.
Le principe fondamental de la dynamique montre que dans tout référentiel Galiléen, le
torseur dynamique soit équivalent au torseur des forces extérieures:
{𝐷0,𝑆/ } = {Ç }
𝑅 𝑒𝑥𝑡 0,𝑆/𝑅
0
0
Ou' Les éléments de réduction du torseur dynamique
}du système (S) sont :
{𝐷0,𝑆/ 0
𝑅
{𝐷 𝐷̅⃗
0,𝑆/ }= {
𝑅0 𝛿𝐴
Ou'𝐷̅⃗la résultante dynamique du système matériel (S) est égale à la résultante des forces
(actions) mécaniques extérieures.
𝐷̅⃗ = 𝑚. Г⃗𝐺/ = ∑ ̅F̅e̅x̅⃗t
𝑅
0
𝛿⃗𝐴/𝑅0 𝑑̅𝜎⃗𝐺/𝑅0
= =
𝑑𝑡
𝑀̅⃗𝐴/𝑅0
Pour un système mécanique composé Le moment dynamique est égal à la somme des
moments dynamiques des éléments de système.
Remarque:les actions mécanique intérieures qui s’exercent sur un système (S) est nul,
donc ils n’apparaissent pas dans la loi fondamentale de la dynamique:{Çi𝑛𝑡} = {0}.
𝐹⃗
S
Z S1 S2
Y
X
Sachant que: 𝑆 = 𝑆1 𝖴 𝑆2 ,{Ç̅⃗𝑒𝑥𝑡 → 𝑆} = {Ç̅⃗𝑒𝑥𝑡 → 𝑆1 } + {̅Ç⃗𝑒𝑥𝑡 → 𝑆2 }
{𝐷0,𝑆/ } = {𝐷0
𝑆1 } + 𝑆2 }
{𝐷
𝑅0 , /𝑅 0, /𝑅
0 0
𝑑𝑤 = 𝐹⃗ . 𝑑 ̅𝑂̅𝑃̅⃗
La puissance que reçoit une point M de système est égal à :
𝑑𝑤 𝑑̅𝑂̅𝑃̅⃗
𝑃= =𝐹 .⃗ = 𝐹⃗ . ̅⃗
𝑑𝑡 V
P
𝑑𝑡
Sachant que: 𝐹⃗ = ̅𝐹̅7̅𝑛̅𝑡⃗ +
𝐹̅𝑒̅𝑥̅ 𝑡⃗
Nous aurons:
𝑑𝑤 = (̅𝐹7̅𝑛̅𝑡⃗ + 𝐹̅𝑒̅𝑥̅ 𝑡⃗) . 𝑑 ̅𝑂̅𝑃̅⃗Et 𝑃 ̅7̅𝑛̅𝑡⃗ + 𝐹̅𝑒̅𝑥̅ 𝑡⃗) . V̅P⃗
=(
𝐹⃗ = ∫ 𝛾̅ ̅𝑃̅⃗𝑑𝑚 , on obtient:
𝑑𝐸𝑐
𝑑𝑡 = 𝐹⃗ . ̅ ⃗ = 𝑃.
P
𝑑𝐸𝑐
La puissance est égale à la dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique𝑃 = .
𝑑𝑡
Exercice
On considère un système mécanique constitué de deux solides (S1) et (S2). une barre AB de
longueurL, et de masse m1 et un disque homogène de centre C, de rayon R et de masse m2. Le
système est en mouvement dans un repère galiléen tel que l’extrémité A de glisse sans
frottement sure l’axe (𝑂, ı̅0⃗). Le solide (S1) est en contact avec (S2) en D tel que (S1) glisse
sur (S2).
B
Y0
A
X0
1. Exprimer, dans la base𝘙0 (7⃗0 , 𝖩⃗0 , ̅𝑘̅⃗0 )les vecteurs vitesses de rotation Ω̅⃗𝑆1 /𝘙0 𝑒𝑡
Ω̅⃗𝑆2 /𝘙0 et déduire̅Ω̅⃗𝑐/𝘙0
2. Calculer les vitesses 𝑉̅⃗𝐴∈𝑆1/ et ̅𝑉̅⃗𝐵∈𝑆2/ .
𝘙0 𝘙0
3. Calculer les accélérations ̅𝛾⃗𝐴∈𝑆1/ et 𝛾̅⃗𝐵∈𝑆2/
𝘙 𝘙
0
Amar. 2009.
DUNOD.
schaum, 367p.
10. Mécanique générale – Exercices et problèmes résolus avec rappels de cours, Office des