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Les Fractales :
Quel est le point commun entre un flocon de neige, les côtes de Grande Bretagne,
et un chou romanesco ? Ah oui, avant de vous donner la réponse, on a déjà vu le
chou romanesco. Vous vous souvenez ? C’était avec le nombre d’or ! Bref,
passons. Ces trois choses sont toutes des géométries complexes. D’ailleurs les
mathématiciens ne s’y sont pas intéressés pendant des millénaires. Il a fallu
qu’un mathématicien du nom de Benoît Mandelbrot viennent s’y intéresser pour
que nous puissions enfin comprendre cette géométrie. Cette géométrie s’appelle
« fractale », et ce nom a été donné par son créateur, Benoît Mandelbrot.
Pour faire simple, les fractales sont des motifs qui vont se répéter à l’infini
quelque soit l’échelle. Si le motif se répète à l’infini, c’est un objet dit
autosimilaire (cela reste une fractale), c’est par exemple le cas du chou
romanesco ; mais si des détails viennent se compléter au fur et à mesure, c’est
une fractale. Par exemple les côtes de Grande Bretagne ne sont pas autosimilaire,
mais ça on le verra après !
Commençons par l’objet qui m’a poussé à faire cet exposé, le flocon de Von
Koch. C’est très simple, pour le construire nous allons partir d’un triangle
équilatéral. Nous allons ensuite lui retirer le tier central de tous ses côtés, sans
conserver les lignes. Puis nous allons rajouter une nouvelle fois un triangle
équilatéral de chaque côté. Nous répétons ces étapes un certain nombre de fois.
On voit déjà un peu notre flocon. Eh bien le flocon de Von Koch, c’est lorsque
l’on a répété ces étapes une infinité de fois. Et nous voyons bien que si nous
zoomons sur le flocon, l’objet va se répéter. C’est un objet autosimilaire.
Maintenant que nous avons vu le flocon de Von Koch, nous pouvons nous
intéresser aux côtes de Grande Bretagne. Plaçons-nous au-dessus des côtes de
Grande Bretagne, à une échelle de 10km. Nous pouvons voir les plages et les
falaises.
Si maintenant nous nous plaçons à une échelle de 1km, nous verrons de
nouvelles petites plages entre les falaises. Et avec une échelle de 100m, nous
pourrons voir les petites criques. Bien sûr nous ne pourrons pas faire cela à
l’infini, puisque nous ne serons plus dans de la géographie, mais dans la physique
des matériaux.
Mais alors finalement pourquoi ? Si on calcule le périmètre du flocon de Von
Koch, il est infini. Mais sa surface, elle, est bien finie ! Nous avons donc une
ligne qui tient dans une dimension, et une surface qui tient dans deux dimensions.
Eh bien la dimension du flocon de Von Koch n’est pas entière, car elle est de
1,26 !
Voici donc une brève explication des fractales.
• On dit que f tend vers -∞ quand x tend vers a si, pour tout réel M,
l’intervalle ¿−∞ ; M ¿ ¿contient tous les réels f(x) pour x suffisamment proche
de a.
L’avantage du calcul de limite, est que nous pouvons lever des indéterminations.
Par exemple l’infini moins l’infini, ou encore l’infini fois zéro. C’est donc ce que
nous allons essayer de faire maintenant, avec la fonction : f(x) = x² - x.
Pour lever une indétermination, il est nécessaire de factoriser.
Nous pouvons donc marquer :
2 1
lim x −x ⇔ lim x ²(1− )
x→+∞ x →+∞ x
1
Ici x tend vers 0 et donc la parenthèse tend vers 1. Et le x² tend vers +l’infini.
On rédige :
2
lim x =+∞
x→+∞
1
lim 1− =1
x→+∞ x
1
Par conséquent, par produit : x→+∞
lim x ² (1− )=+∞
x
allongé. Et finalement là, ces sortes de bornes « a » et « b », ce n’est ni plus ni
moins que l’intervalle délimitée. Par exemple à droite (vois Powerpoint) nous
avons f(x) = 1/x ; et nous voulons calculer l’aire de la courbe à partir de 1 jusqu’à
4. Eh bien pour calculer l’aire de cette courbe, on part de 1 (qui est notre « a ») et
on va jusqu’à 4 (notre « b »).
Bien nous avons déjà un tier de notre intégrale qui est faite. Maintenant il ne
nous reste plus qu’à définir f(x). Soit dans la notation on marque directement la
fonction (1/x en l’occurrence ici), soit on met juste f(x), en l’ayant défini au
préalable bien sûr.
Bon. Maintenant nous avons deux tiers de l’intégrale qui est faîte. Il ne nous reste
plus que... « dx » ! Mais en fait, « dx » on n’a pas besoin de le changer. Cela veut
simplement dire « dérivée de x ». Je ne vais pas trop m’attarder là-dessus car
d’une part c’est assez difficile à comprendre, d’autre part moi-même j’ai des
limites (comme les fonctions) sur ce sujet.
Notre intégrale est finie ! Il ne nous reste plus qu’à prendre la calculatrice, et
regarder combien ça fait ! J’ai calculé pour vous ça fait environ : 1,3863. Oui
mais 1,3863 quoi ? Centimètre carré ? Mètre carré ?
La réponse à cette question est u.a ; en fait u.a ça veut dire « unité d’aire ». Et
comme son nom l’indique, c’est l’unité de l’aire. Donc on peut dire que l’aire de
notre courbe entre 1 et 4 de notre fonction f(x), est 1,3863 « u.a ».
Oui mais voilà. En mathématiques on aime bien comprendre ce que l’on fait. Et
juste dire : « Voilà, ça c’est une intégrale. », ça ne marche pas trop. Chacun peut
calculer une intégrale. En fait le « dx » de tout à l’heure, il va dériver notre
fonction. Cette dérivation va nous donner une nouvelle fonction, que l’on notera
grand F. C’est ce que l’on appelle une primitive. (Pour ceux qui n’ont pas encore
le cerveau en train de bouillir, je vous invite à continuer.)
Pour savoir la primitive d’une fonction, on a un tableau qui est déjà fait pour
nous. (Voir powerpoint)
Par exemple ici, la primitive de 1/x c’est ln(x).
Pour faire simple parce que ce n’est pas le sujet de l’exposé, ça veut juste dire :
« logarithme népérien ».
Voilà donc pour cette partie sur les intégrales. Je vous invite à vous renseigner si
cela vous intéresse. Il existe bien d’autres intégrales, comme l’intégrale double,
triple et des intégrales par parties. Mais ça, ce n’est pas vraiment à notre portée.