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Préparé par
Gesner FLEURANCIN,Normalien Supérieur
master en mathématiques (fondamentale et application )
DES GONAIVES
1
Chapter 1
Les fonctions hyperboliques
1.1 Introduction
Plusieurs raisons justient l'étude des fonctions hyperboliques: d'abord, ces
fonctions se rencontrent dans certains problèmes d'ingénierie, par exemple
celui de la chaînette; ensuite, ces fonctions peuvent être utiles dans la résolution
de certaines équations diérentielles ainsi que dans le calcul de certaines
intégrales;nalement et surtout,leur étude permet de réviser la plupart des
notions de calcul déjà vues. L'explication de la dénomination "`fonctions
hyperboliques"' sera vue un peu plus loin.
1.2 Dénitions
Bien que les fonctions hyperboliques soient qualiées de nouvelles, les deux
premières sont dénies comme des combinaisons linéaires de fonctions exponentielles.
On la note par:
f (x) = sinh x
Ainsi,
ex −e−x
sinh x = 2
2
Dénition 2 (cosinus hyperbolique) On appelle cosinus hyperbolique, la
fonction réelle dénie par :
ex +e−x
f (x) = 2
On la note par:
f (x) = cosh x
Ainsi,
ex +e−x
cosh x = 2
Exemple 1.1.1
3
2. Démontrer que sinh x
1+sinh2 x
= tanh xsechx
4
1.4 Dérivées et Primitives
On peut raner maintenant notre étude des fonctions hyperboliques au
moyen de la notion de dérivée déjà utilisée pour faire la représentation graphique.
1. d(sinh u)
dx
= cosh u du
dx
2. d(cosh u)
dx
= sinh u du
dx
3. d(tanh u)
dx
= sech2 u du
dx
4. d(coth u)
dx
= −cosech2 u du
dx
5. d(sechu)
dx
= −sechu tanh u du
dx
6. d(cosechu)
dx
= −cosechu coth u du
dx
∫
1. sinh udu = cosh u + K
∫
2. cosh udu = sinh u + K
∫
3. sech2 udu = tanh u + K
∫
4. coseh2 udu = − coth u + K
∫
5. sechu tanh udu = −sechu + K
∫
6. cosehu coth udu = −cosechu + K
Il est clair que l'on peut ajouter un grand nombre de formules à ses six
formules d'intégration. Contentons −nous du minimum pour le moment et
ajoutons ces formules à celles déjà connues.
Exemples 3.1.1.
5
1. Trouver f ′ (x) si f (x) = tan(1 + x2 ).
∫
5. Trouver e2x sinh 2xdx
(f) tanh2 x +2 x = 1
6
3. En étudiant les 5 étapes mentionnées à la section 3, tracer la courbe
de la fonction y = cosh x
4. Trouver f ′ (x) si :
∫
(a) cosh (2x + 3)dx
∫
(b) tanh xdx
7
∫
(c) 2xsech2 (2 + x2 )dx
∫
(d) sech3 x tanh xdx
∫
(e) tanh2 3xdx
∫
(f) cosh x
1+sinh x
dx
∫
(g) sinh x
1+cosh2 x
dx
∫
(h) sinh2 2xdx
∫
(i) cosh3 4xdx
∫
(j) cosh5 xdx
∫
(k) coth2 3xdx
8
9
Chapter 2
Les dérivées partielles
2.1 Introduction
Ce chapitre marque le début d'un autre palier d'étude du calcul.Nous travallerons
maintenant avec des fonctions de plusieurs variables indépendantes; leur
étude permettra d'étendre considérablement le champ d'application du calcul.
La théorie élaborée dans le présent chapitre est celle du calcul des fonctions
de plusieurs variables indépendantes. Il est cependant relativement simple
d'étendre les résultats obtenus au cas des fonctions de trois et, même de
façon générale, de n variables indépendantes. D'ailleurs, certains exemples
et quelques exercices impliquent de telles fonctions.
10
où r est le rayon de la base et h la hauteur du cylindre.On doit remarquer
que r et h sont deux variables indépendantes, c'est-à dire que l'une sans
nécessairement faire varier l'autre.
D'une façon générale, on notera une fonction de deux variables indépendantes
par z = f (x, y) où x et y sont deux variables indépendnantes et z , la variable
dépendante.
f : R × R −→ R ou f : (x, y) 7−→ z
z = f (x, y) ou F (x, y, z = 0)
Il est clair que l'on peut étendre facilement la `énition au cas de trois ou
plusieurs variables indépendantes.
1. Trouver Df si z = f (x, y) = 3x − 5y + 2
√
2. Soit la fonction dénie par z = 4 − x2 − y 2 . Trouver et représenter
graphiquement Df
3. Trouver et représenter
√ graphiquement le domaine de dénition des fonctions
9−x2 −y 2
suivantes z = x
11
2.2.2 Limites et continuité
À ce stade, il semble naturel de chercher à généraliser diérents concepts
étudiés pour les fonctions d'une variable. Attardons-nous aux notions de
limite et de continuité.
12
entre les planshorizontaux z = L + ϵ et z = L − ϵ.
Exemple 2.1.2.1
2. lim(x,y)→(x0 ,y0 ) [f (x, y)+g(x, y)] = lim(x,y)→(x0 ,y0 ) f (x, y)+lim −(x, y) → (x0 , y0 )g(x, y)
3. lim(x,y)→(x0 ,y0 ) [f (x, y)×g(x, y)] = [lim(x,y)→(x0 ,y0 ) f (x, y)]×[lim −(x, y) → (x0 , y0 )g(x, y)]
Exemple 2.1.2.2
3x+5y
1. Trouver lim(x,y)→(0,0) x2 −1+y
x2
2. Démontrer que la limite suivante n'existe pas: lim(x,y)→(0,0) x2 +y 2
2x3 y
3. Trouver lim(x,y)→(0,0) x5 +xy 2
13
Dénition 8 (Continuité) Soit z = f (x, y) une fonction de domaine Df
et soit M0 : (x0 , y0 ) ∈ Df . On dit que la fonction z = f (x, y) est continue au
point M0 : (x0 , y0 ) si pour tout (x, y) ∈ Df : lim(x,y)→(x0 ,y0 ) = f (x0 , y0 )
Ceci suppose bien sûr que la fonction est dénie au point (x0 , y0 ), soit
l'existence de f (x0 , y0 ); cette dernière égalité suppose également que la limite
existe.
Exemple 2.1.2.3
Analyser la continuité de la fonction suivante au point (0, 0)
f (x, y) = { x24x
+y 2
, si(x, y) 6= (0, 0)
8, si (x,y)=(0,0)
4x+5y
(a) z = x−2y
√
(b) z = 100 − x2 − y 2
(c) z = ln(x − y + 2)
3x+y
(a) lim(x,y)→(1,2) x2 −3y
x2 +sin y
(b) lim(x,y)→(2,0) 4x+5y
2x+3y
(c) lim(x,y)→(1,1) x+y
xy+yx2
(d) lim(x,y)→(0,0) 3xy+y 2
14
(1+y 2 ) sin x
(e) lim(x,y)→(0,0) x
5x2 y
(f ) lim(x,y)→(0,0) x4 +y 4
1+x−y
(g) lim(x,y)→(0,0) x2 −y 2
xex +y
(h) lim(x,y)→(0,0) y ln(x+2)
x
(i) lim(x,y)→(0,0) x2 +y 2
y+sin x
(j) lim(x,y)→(0,0) 3x2 +7y 2
4. Trouver les
√ points du plan xOy où la fonction suivante est continue:
f (x, y) = 324 − 81x2 − 4y 2
2
5. Analyser la continuité de la fonction suivante au point (0, 0): z 3x2x+y2 =
15
De même pour y = constante, si on donne à x un accroissement ∆x, on
aura un accroissement partiel de z par rapport à x.On note
∆x z = f (x + ∆x, y) − f (x, y)
Exemple 2.2.4.1
Soit z = x2 + 3xy; trouver ∆x z, ∆y z et ∆z .
En général,
∆z 6= ∆x z + ∆y z
On notera cette dérivée partielles par l'une ou l'autre des notations suivantes:
16
Dans les calculs pratiques,de la dérivée partielle, le calcul d'une dérivée
partielle par rapport à une variable donnée revient à considérer les autres
variables comme constantes et à utiliser les formules de dérivation connues.
Exemple 2.2.4.2
1. Si z = 3x + 2y 2 − 4xy; trouver ∂Z
∂x
et ∂z
∂y
∂u ∂u ∂u
3. Soit u = s cosh yz + xyz + x2 tan(z + 3x) + ln y ; trouver , ,
∂x ∂y ∂z
(a) z = xy
(b) z = x2 + 3x + 6y
√
(c) z = 4 − x2 − y 2
(d) sin xy
(a) z = x sin2 y
(b) z = x ln y
(c) z = ex tan y
(d) z = cosh xy
17
2 +y 2 +z 2
(e) u = ex
(f ) u = ln(xyz)
(g) u = 3 arctan(xyz)
(i) z = arcsin(x + y)
18
Si on admet que les dérivées partielles de f existent et sont continues
autour du point considéré (x, y), on peut appliquer le théorème de LAGRANGE
ou Théorème de la moyenne, à chacune des deux parties de l'expression en
considérant la première comme une fonction de x seulement et la seconde
comme une fonction de y seulement. Ainsi,
∆z = ∆x[ ∂f ]
∂x (x̄,y+∆y)
+ ∆y[ ∂f ]
∂y (x,ȳ)
où x < x̄ < x + ∆x et y < ȳ < y + ∆y
[ ∂f ]
∂x (x̄,y+∆y)
−→ [ ∂f ]
∂x x,y
[ ∂y ](x,ȳ) −→ [ ∂y ](x,y)
∂f ∂f
[ ∂f ]
∂y (x,ȳ)
= ∂f
∂y
+ θ2 , où lim∆x→0 θ2 = 0
∆y→0
Reprenant l'expression de l'accroissement ∆z on retrouve
∆z = ∆x[ ∂f
∂x
+ θ1 ] + ∆y[ ∂f
∂y
+ θ2 ]
∂f ∂f
∆z = ∂x
∆x + ∂f
∆y + θ1 ∆x + θ2 ∆y
où lim∆x→0 θ1 = 0 et lim∆y→0 θ2 = 0
∆y→0 ∆y→0
19
pour les variables indépendantes, dx = ∆x et dy = ∆y
Exemples 2.2.6.1
3. La loi des cosinus nous permet de calculer un côté d'un triangle quelconque
en fonction des deux autres côtés et de l'angle entre ces deux côtés.
z 2 = x2 + y 2 − 2xy cos θ.Supposons que l'on mesure x = 17, y = 10 et
que l'erreur possible soit de 1/10 sur chacune de ces mesures; de plus,
la mesure de l'angle θ est de 80 degrés avec une erreur possible de 1
degré. Trouver le troisième côté z , l'erreur sur z et l'erreur relative.
20
Preuve
∆z = ∂z
∂x
× ∆x + ∂z
∂y
∆y + θ1 ∆x + θ2 ∆y
où lim∆x→0,∆y0 θ1 = 0 et lim∆x→0,∆y→0 θ2 = 0
Alors ∆z
∆t
= ∂z
∂x
× ∆x
∆t
+ ∂z
∂y
× ∆y
∆t
+ θ1 × ∆x
∆t
+ θ2 × ∆y
∆t
∆x
∆t
→ dx ∆y
;
dt ∆t
→ 0 dy
dt
; θ1 → 0 et θ2 → 0
Ainsi, lim∆t→0 ∆z
∆t
= ∂z
∂x
× dx
dt
+ ∂z
∂y
× dy
dt
+0× dx
dt
+0× dy
dt
Bien sûr, c'est le cas précédent où la troisième variable t est la même que
x.
Exemples 2.2.7.1
1. Trouver dz
dt
si z = 2x2 − 6xy + y 2 , x = sin t et y =t
dz
2. Trouver dt
si z = (x2 + y 2 ) ln x et y = 3x2 + 6x + 1
21
2.2.8 Travaux Dirigés
1. Trouver dz si
(a) z = x3 y
√
(b) z = x + xy + y 2
x+y
(c) z = x2 +y
(d) z = x sin y + xy 2
(e) z = ex ln y + y arcsin x
(f ) z = arctan( xy )
(g) z = ln tanh( xy )
√
3. Soit z = x − y + xy; calculer ∆z et dz si x = 3, y = 2, ∆x = 1
10
et
3
∆y = 10
22
7. Calculer approximativement le changement sur l'hypothénuse d'un triangle
rectangle dont les côtés perpendiculaires ont comme longueurs 5 et 12 si
le plus petit de ces côtés allonge de 0,5 et le plus grand raccourcit de 0,1.
8. Trouver dz
dst
si z = x2 − 3xy + 2y 2 , x = cos t et y = sin t
dz
9. Trouver dt
si z = cosh xy, x = sin t et y = cos t
√
10. Trouver dz
dt
si z = x + 4 xy − 3y, x = t3 et y = 1
t2
dz
11. Trouver dt
si z = sin( xy ), x = et et y = t2 + t
12. rouver dz
dx
si z = exy (y 2 − 2x) et y = x2 + x + 1
13. Trouver dz
dx
si z = x2 + xy − sin xy et y = sinh x
23
2.2.9 Dérivation des Fonctions implicites
L'étude des fonctions d'une variable indépendante a conduit au développement
des techniques permettant de trouver la dérivée de toute fonction. L'une de
ces techniques, la dérivation implicite, est utile dans le cas où une fonction est
donnée implicitement, c'est-à- dire lorsqu'il est dicile et même ou même
impossible d'expliciter y en termes de x. Cette technique nous permet de
trouver quand même la dérivée sans avoir besoin d'expliciter la fonction.Bien
que son application ne soit pas très dicile, nous n'avions pas au stade de
l'étude les outils n¢essaires pour la justier rigoureusement. Nous le ferons
maintenant en considérant l'équation dénissant la fonction implicite comme
l'intersection d'une surface avec le plan z = 0.
Soit F (x, y) = 0 une équation qui dénit une variable, y , comme une fonction
continue implicite de l'autre variable x. On a alors le résultat suivant:
Preuve
Soit F (x, y) = 0
pour certaines valeurs de x et de y . Donnond à x un accroissement ∆x.
Un certain ∆y y correspond alors.Le point (x + ∆x, y + ∆y) vérie encore
l'équation, c'est-à dire
F (x + ∆x, y + ∆y) = 0
donc, F (x + ∆x, y + ∆y) − F (x, y) = 0
L'accroissement total de la fonction à deux variables z = F (x, y) est
∆z = ∂F
∂x
∆x + ∂F
∂y
∆y + θ1 ∆x + θ2 ∆y = F (x + ∆x, y + ∆y) − F (x, y) = 0
où θ1 → 0 et θ2 → 0 quand ∆x → 0 et ∆y → 0
Donc, ∂F
∂x
∆x + ∂F
∂y
∆y + θ1 ∆x + θ2 ∆y = 0
Divisons par ∆x
∂F
x
+ ∂F
∂y
× ∆y
∆x
+ θ1 + θ2 × ∆y
∆x
=0
et ainsi,
24
∂F
+θ
∆y
∆x
= − ∂F
∂x
+θ
1
∂y 2
∂y
Exemple 2.2.9.1
dy
Trouver dx
1. si x2 + y 2 = 4
2. ex − ln y + 5x2 y 3 = 0
Alors
∂F ∂F ∂F
dt = ∂x
dx + ∂y
dy + ∂z
or, t = 0 et dt = 0. Donc
∂F ∂F ∂F
∂x
dx + ∂y
dy + ∂z
dz =0
∂z ∂z
dz = ∂x
dx + ∂y
dy
∂F
∂x
dx + ∂F
∂y
dy + ∂F [ ∂z dx + ∂y
∂z ∂x
∂z
dy] = 0
[ ∂x + ∂z × ∂x ]dx + [ ∂y + ∂y × ∂y
∂F ∂F ∂z ∂F ∂F ∂z
]dy = 0.
25
Rappelons encore que x et y sont des variables indépendantes; donc dx = ∆x
et dy = ∆y sont des accroissements indépendants. On peut donc poser
dx 6= 0 et dy = 0, ce qui donne
∂F
∂z
∂x
= − ∂F
∂x
∂z
Exemple 2.2.9.2
∂z ∂z x2 y2 z2
1. Trouver ∂x
et ∂y
si 36
+ 16
+ 9
=1
2. Trouver ∂z
∂x
et ∂z
p artialy
si xz − ln y + cosh x − 2 = 0
3. Trouver dy
dx
si 3x3 − 4x2 y 2 + 7y = 5
∂z ∂z
4. Trouver ∂x
et ∂y
si 4x cosh y + xz + x2 y 2 + z = 4
26
∂z
∂r
= ∂z
∂x
× ∂x
∂r
+ ∂z
∂y
× ∂y
∂r
et
∂z
∂s
= ∂z
∂x
× ∂x
∂s
+ ∂z
∂y
× ∂y
∂s
Preuve
Supposons que les fonctions z = f (x, y), x = g(r, s) et y = h(r, s) ont des
dérivées partielles continues. On se propose de calculer ∂z
∂r
.
On done à r un accroissement ∆r et on laisse s constant. Alors, on a ∆r x
et ∆r y; ainsi ∆r z est donné par :
∂z ∂z
∆r z = ∆x
∂x r
+ ∆y
∂y r
+ θ1 ∆r x + θ2 ∆r y
où θ1 → 0 et θ2 → 0 quand ∆r x → 0 et ∆r y → 0. Divisons par ∆r .
∆r z
∆r
= ∂z
∂x
× ∆r x
∆r
+ ∂z
∂y
× ∆r y
∆r
+ θ1 ∆∆rrx + θ2 ∆∆rry
Si ∆r → 0, alors on a: ∆r x → 0 et ∆r y → 0 puisque les dérivées partielles
existent.
∂z
∂r
∂z
= ∂x × ∂x
∂r
∂z
+ ∂y × ∂y
∂r
+0∂x ∂y
∂r+0× ∂r
d'où le résultat:
∂z
∂r
= ∂z
∂x
× ∂x
∂r
+ ∂z
∂y
× ∂y
∂r
Exemple 2.2.10.1
∂z ∂z
Trouver ∂r
et ∂s
1. z = x + 2xy + y 3 − x2 , x = 3r + 2s et y = r 2 s3
27
2.2.11 Travaux Dirigés
1. En utilisant les formules de la section 2.1.9, trouver dy/dx si :
(a) x2 + x6 y 2 + y 7 = 0
(b) x ln y + sinh xy = 0
∂z ∂z
2. En utilisant les formules de la section 2.1.9, trouver ∂x
et ∂y
si :
(b) ex y − xz + cosh xy = 1
(d) x2 y 3 z 4 = 20
∂z ∂z
3. En utilisant les formules de dérivation en chaîne, trouver ∂r
et ∂s
si :
(a) z = x2 + xy + y 3 , x = 3r + 2s et y = 4r − 3s
(c) z = x2 + ln y, x = er (s + 1) et y = r 2 es
28
(d) z = x + y + xy + x2 y 2 , x = sinh rs et y = secr + secs
4. Si z = f (x, y), x = g(r, s), y = h(r, s) sont des fonctions qui ont des
dérivées partielles continues, démontrer la formule ∂z
∂s
∂z
= ∂x × ∂x
∂s
∂z
+ ∂y × ∂y
∂s
Preuve
En eet
∆z = ∂z
∂x
× ∆x + ∂z
∂y
∆y + θ1 ∆x + θ2 ∆y (voir section 2.1.7)
∆z
∆s
= ∂z
∂x
× ∆x
∆s
+ ∂z
∂y
× ∆y
∆s
+ θ1 × ∆x
∆s
+ θ2 ∆y
∆s
lim∆s→0 ∆z
∆s
∂z
= ∂x lim∆s→0 ∆x
∆s
∂z
+ ∂y lim∆s→0 ∆y
∆s
+ lim ∆s → 0θ1 ×
lim ∆s → 0 ∆s + lim ∆s → 0θ2 × × lim∆s→0 ∆y
∆x
∆s
dz ∂z ∆s cos θ ∂z ∆s sin θ
ds
= ∂x
lim∆s→0 ∆s
+ ∂y
lim∆s→0 ∆s
+0+0
Donc,
29
dz ∂z ∂z
ds
= ∂x
cos θ + ∂y
sin θ
d'où le résulta
Exemple 2.2.12.1
Nous dégagerons ces deux éléments dans la formule même pour en voir
leur eet sur dzds
. Cette valeur de la dérivée directionnelle dz
ds
∂z
= ∂x cos θ +
∂z
∂y
sin θ peut s'exprimer comme un produit scalaire de deux vecteurs:
dz
ds
= (cos θ⃗i + sin θ⃗j).( ∂x
∂z⃗
i+ ∂z ⃗
∂y
j)
où ⃗i et ⃗j sont des vecteurs vecteurs unitaires selon les axes des x et des y .Le
premier de ces vecteurs est un vecteur unitaire qui indique la direction selon
laquelle on considère la dérivée directionnelle. Notons-le ⃗ u.
30
Que signie alors le second vecteur? On peut dicilement répndre au
premier coup d'o{eil. On doit approfondir l'étude pour répondre à cette
question.
∂z⃗ ∂z ⃗
∂x
i + ∂y
j
Notation: le gradient sera noté par l'une ou l'autre des symboles suivants:
gradz = gradf = ∇f
⃗ = ∇z
⃗ = ∂z⃗
∂x
i + ∂z ⃗
∂y
j
⃗u.∇z
⃗ = k⃗uk.k∇zk
⃗ cos φ
or k⃗
uk = 1. Donc,
dz
ds
= ⃗u.∇z
⃗ = k∇zk
⃗ cos φ
31
La dérivée directionnelle représente donc la projection du vecteur gradient
∇
⃗ sur le vecteur de direction ⃗u.
Cette dérivée directionnelle atteint son maximum quand φ = 0 car alors
cos φ = 1. D'où:
La dérivée directionnelle d'une fonction : z = f (x, y) en un point P atteint
un maximum dans la direction du gradient de la fonction au point P ′
dz
φ = π/2, donc cos φ = 0 et ds
=0
Expliquons un autre résultat concernant la notion de gradient: ce résultat
situe le vecteur gradient selon la forme de la surface représentative de la
fonction. Considérons dans le plan xOy de l'intersection de la surface z =
f (x, y) avec un plan z =constante.
Il est à remarquer que les valeurs de la fonction (les valeurs de z ) sont
constantes en tout point d'une courbe de niveau.
Le long d'une courbe de niveau, la variation de z est nulle.
z =constante ⇒ ∆z = 0 ⇒ dz ds
=0
dz
ds
= k∇zk
⃗ cos φ = 0 ⇒ φ = π/2
32
Exemples 2.2.12.2
y2
1. Trouver le gradient de la fonction z = x2
2
+ 3
au point P ′ (2, 3).
dv ∂v ∂v ∂v
ds
= ∂x
cos α + ∂y
cos β + ∂z
cos γ
et le gradient est donné par
∂v ⃗
gradv = ∇v
⃗ = ∂v⃗
∂x
i + ∂v ⃗
∂y
j + ∂z
k
On a:
dv
ds
= (∇v).⃗
⃗ u.
Exemples 2.2.12.3
33
1. Soit la fonction v = x2 + y 2 + z 2 . Trouver le gradient de au point
(1, 2, 3). Trouver la dérivée directionnelle dans la direction du gradient.
z = f (x, y)
sont des dérivées des variables x et y .On peut en calculer les dérivées partielles
d'ordre deux.
∂z ∂z
Il est à remarquer que chacune des dérivées ∂x et ∂y peut être dérivée par
rapport à x ou à y .
On les note de la manière suivante:
′′
∂2z
∂x2
= ∂(∂z/∂x)
∂x
= fxx (x, y) = [fx′ (x, y)]′x
′′
∂2z
∂x∂y
= ∂(∂z/∂y)
∂x
= fyx (x, y) = [fy′ (x, y)]′x
′′
∂2z
∂y∂x
= ∂(∂z/∂x)
∂y
= fxy (x, y) = [fx′ (x, y)]′y
′′
∂2z
∂y 2
= ∂(∂z/∂y)
∂y
= fyy (x, y) = [fy′ (x, y)]′y
∂3z 3 3
, ∂ z , ∂ z
∂x3 ∂x2 ∂y ∂x∂y 2
∂3z 3 3 3
, ∂ z , ∂ z , ∂ z
∂y∂x2 ∂y∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y 3
34
Exemple 2.2.12.3
2. z = xy + ex ln(y + 2) + tanh xy
3. z = cos(x/y) − 5xey
Exemple 2.2.12.5
Vérier l'égalité des dérivées mixtes de la fonction z = (x3 + y 2 )7
xy
(c) z = x+y
;P : (2, 2, 1); θ = π/3
35
2. Trouver la direction θ selon laquelle la dérivée directionnelle de la
fonction z = 7x + y 2 − x2 y 2 au point (2, 2, 2) est maximale. Trouver
cette dérivée maximum.
xy
3. Considérons la fonction z = x+y au point (2, 2, 1); trouver la direction
selon laquelle la dérivée directionnelle est maximale, celle selon laquelle
la dérivée directionnelle est nulle, celle selon laquelle la dérivée directionnelle
est minimale et nalement trouver la dérivée directionnelle maximale.
(a) z = x2 y 3 + x3 + y 2 ; M : (1, 1)
(d)
(c) z = tanh y + coth x; M : (2, 3)
36
∂2z ∂2z
9. Si z = ln(x + y) + sinh(x + y). Montrer que ∂x2
= ∂y 2
∂3z
10. Trouver ∂x∂y
si z = xy 4 + exy + ln x
37
2.3 Plan tangent et droite normale à
une surface
Considérons une surface représentée par l'équation F (x, y, z) = 0
Situons-nous en un point P : (a, b, c) de cette surface où les dérivées partielles
∂F ∂F ∂F
∂x
, ∂y , ∂z
existent, sont continues et ne sont pas toutes trois nulles.Un tel point s'appelle
point régulier de la surface.Dans le cas contraire,le point sera dit singulier.
On dit qu'une droite est tangente à une surface en un point P si elle est
tangente à une courbe passant par P et contenue dans la surface. On peut
démontrer que toutes les tangentes à une surface donnée en un point régulier
P sont dans un même plan appelé plan tangent à la surface au point P
On cherche maintenant l'équation de ce plan tangent.
F (x, y, z) = 0 peut être considéré comme étant une surface de niveau de la
fonction v = F (x, y, z). Considérons le gradient de F au point P . Ce vecteur
est perpendiculaire à la surface F (x, y, z) = 0 au point P et également à toute
droite tangente à la surface, donc perpendiculaire au plan tangent.
Ce vecteur est
⃗ )](a,b,c) = [ ∂F ⃗i + ∂F ⃗j + ∂F ⃗k](a,b,c) =
[(∇F ∂x ∂y ∂z
[ ∂F ]
∂x (a,b,c)
⃗i + [ ∂F
]
∂y (a,b,c)
⃗j + [ ∂F
]
∂z (a,b,c)
(a,⃗b, c)
[∇F
⃗ ](a,b,c) .P⃗Q = 0
[ ∂F ]
∂x (a,b,c)
(x − a) + [ ∂F ]
∂y (a,b,c)
(y − b) + [ ∂F ]
∂z (a,b,c)
(z − c) = 0
Exemple 2.3.1
Trouver l'équation du plan tangent à la sphère x2 + y 2 + z 2 = 17 au point
(2, 3, −2)
38
La droite passant par le point P et perpendiculaire au plan tangent s'appelle
droite normale à la surface au point P .
On peut caractériser cette droite normale par une équation vectorielle de la
fa
on suivante: Soit R : (x, y, z) un point quelconque de cette normale. Alors
⃗ = OP
OR ⃗ + P⃗R
⃗r = p⃗ + λ∇F
⃗
Exemple 2.2.15.1
39
∂F ∂f ∂z
∂y
= ∂y
= ∂y
∂F
∂z
= −1
∂z
[ ∂x ](a,b) (x − a) + [ ∂y
∂z
](a,b) − (z − c) = 0
x−a y−b
et ∂z
[ ∂x ](a,b)
= ∂z
[ ∂y ](a,b) = z−c
−1
Exemple 2.2.15.2
Trouver l'équation du plan tangent et les équations de la droite normale au
point (1, 1 − 4) de z = 2x2 − 6y + ln xy
40
Soit z = f (x, y) une fonction de deux variables indépendantes qui possède un
maximum relatif (minimum relatif ) au point (x0 , y0 ).
Il s'ensuit que la courbe d'intersection de cette surface et d'un plan passant
par (x0 , y0 , 0) et perpendiculaire au plan xOy aura aussi un maximum relatif(minimum
relatif ) au point concerné P .
doit être égale à 0 au point P quelle que soit la direction θ . La droite tangente
à la courbe d'intersection est donc horizontale quelle que soit la direction θ .
Ainsi,
∂F ∂F
∂x
= 0 et ∂y
=0
à moins que ces dérivées n'existent pas en ce pint.On remarque qu'en un point
maximum (minimum), le plan tangent est horizontal.
c'est-à dire que les deux dérivées partielles s'annulent en ce point ou n'existent
pas.
Remarquons qu'il s'agit d'une condition nécessaire mais non susante. Les
points (x, y) ∈ Df où
∂z ∂z
∂x
= 0 et ∂y
= 0(ou n'existent pas)
Exemple 2.4.1
(x−2)2
1. Trouver le ou les points critiques de la fonction suivante: z = 4
+
(y−3)2
9
(x−2)2 2
2. Trouver le ou les points critiques de la fonction: z = − 4
+ (y−3)
9
=
0
41
∂z
Ce dernier exemple met en relief le fait que la condition énoncée: ∂x = 0 et
∂z
∂y
est une condition nécessaire mais non susante pour avoir un extremum
relatif.Il sera certes intéressant de connaître une condition susante pour
avoir un tel extremum relatif. C'est le résultat suivant;à ce stade nous ne
démontrons pas le résultat mais nous demanderons d'en faire la preuve dans
la section d'exercices supplimentaires.
∂ z 2
1. si [∆](x0 ,y0 ) > 0et[ ∂x 2 ](x0 ,y0 ) < 0, f (x0 , y0 ) est un maximum relatif de f
∂ z 2
2. si [∆](x0 ,y0 ) > 0et[ ∂x 2 ](x0 ,y0 ) > 0, f (x0 , y0 ) est un minimum relatif de f
Exemple 2.4.1
42
2.5 Travaux Dirigés
1. Trouver les équations du plan tangent et de la droite normale à la droite
normale à la surface donnée au point donné.
x2 y
(e) z = y
+ x
au point (1, 1, 2)
2. Montrer que les deux surfaces suivantes sont tangentes l'une à l'autre
au point (3, −1, −8):
z = 2x2 y 3 − 4x − 2y + 20
et z = x3 y 2 − 43x + 106y + 200
(a) z = 6x + 2y − x2 − y 2
43
(b) z = x2 + y 2 − 25x + 4y + 1
(c) z = x2 + xy + 2y 2 − 14x + 12
44
Chapter 3
Les intégrales multiples
3.1 Introduction
Dans le cas d'une fonction d'une variable,y = f (x) on peut calculer des aires
planes en utilisant la notion d'intégale. Par analogie, on peut imaginer que
pour une fonction de deux variables indépendantes z = f (x, y) on puisse
calculer des volumes en utilisant un processus semblable.
On peut résumer ce processus de la façon suivante: Considérons un solide
quelconque que l'on découpe en tranches minces. Le volume d'une tranche
quelconque, que l'on peut supposer d'épaisseur constante, est donné par A(x)∆x,
où A(x) est une fonction d'une variable x donnant l'aire latérale de la tranche
et ∆x, l'épaisseur de cette tranche. Pour retrouver le volume total du solide
on fait la somme des volumes des tranches par un processus d'intégration.
∫b
V = a
A(x)dx
Dans cette dernière expression il faut noter que la fonction A(x), qui
représente l'aire latérale d'une tranche, est elle-même dénie par une intégrale.
C'est donc dire qu'on retrouve une intégrale à l'intérieur d'une autre intégrale.
Ceci nous amène à approfondir la question de l'intégrale dans le cas des
fonctions de deux variables indépendantes.
45
∫
Etant donné une fonction f (x, y)on peut dénir f (x, y)dx comme étant une
famille de fonctions F (x, y) + K telle que
∂[F (x,y)+K]
∂x
= f (x, y)
Il est clair que dans ce cas, on considère y comme étant une constante. De ce
fait, la constante d'intégration peut être une expression contenant la variable
y , ce que l'on note par K(y).
Cette fonction F (x, y) + K(y) peut elle-même être intégrée par rapport à
y ce qui s'écrit
∫
[F (x, y) + K(y)]dy
ou encore
∫ ∫
[ f (x, y)dx]dy
ou encore
∫∫
f (x, y)dxdy
On dit alors qu'on fait deux intégrations successives sur la fonction f (x, y).
Bien sûr, on déni de façons analogue
∫∫
f (x, y)dydx
Exemple 3.1.1
Intégrer
∫
1. (5x + y + 6)dx
∫∫
2. (5x + y + 6)dxdy
∫∫
3. (x2 + 3xy + 4x + 2)dxdy
∫∫
4. (sin x + ey + sinh y)
46
∫2∫4
5. 0 1
(x2 + y + 5)dxdy
∫1∫2
6. 0 0
ex + x + sinh ydydx
∫2∫x2
7. 1 x
(2x + y)dydx
∫3∫2∫1
8. 0 0 0
(2x + 3y + 4z)dxdydz
∫ 1 ∫ z ∫ y+z
9. 0 0 0
sinh xdxdydz
47
3.3 Intégrale double
On peut généraliser le processus utilisé pour dénir une intégrale dénie
au cas des fonctions de deux variables indépendantes. Dans cette première
approche chechons à éviter une trop grande rigueur et attardons-nous surtout
à la signication géométrique des résultats.
Considérons une fonction continue z = f (x, y) et une région fermée R du
plan xOy
Partageons cette région en n sous régions dont l'aire est donnée par ∆r1 ,
∆r2 , ∆r3 ..., ∆ri ,... ∆rn . Nous noterons la sous-région par le même symbole
∆ri choisissons un point Pi quelconque. Soit f (Pi ) la valeur de la fonction en
chacun de ses points. Formons alors la somme suivante:
Sn∑
= f (P1 )∆r1 + f (P2 )∆r2 + f (P3 )∆r3 + ... + f (Pi )∆ri + ... + f (Pn )∆rn
Sn = i = 1n f (Pi )∆ri
Une telle somme s'appelle une somme de Riemann ou somme intégrale de la
fonction f dans la région R.
Si on suppose la fonction f positive, dans la région R chacun des éléments
f (Pi )∆ri de cette somme représente le volume du cylindre de base ∆ri et de
hauteur f (Pi ).
48
En coordonnées cartésiennes, on eectue le découpage par des ∆ri = ∆xi ∆yi
et
∫∫ on note alors:
∫∫ ∫∫
R
f (P )dr = R
f (x, y)dxdy = R
f (x, y)dr
Cette intégrale double possède des propriétés similaires aux propriétés connues
de l'intégrale dénie dans le cas des fonctions à une valeur.Donnons les
principales:
Propriétés:
∫∫ ∫∫
1. R
k.f (x, y)dr = k R
f (x, y)dxdy
∫∫ ∫∫ ∫∫
2. R
[f (x, y) + g(x, y)]dr = R
f (x, y)dr + R
g(x, y)dr
∫∫ ∫∫ ∫∫
3. R
f (x, y)dr = R1
f (x, y)dr où la région R est constituée
f (x, y)dr+ R2
de l'union des deux sous-régions R1 et R2 ces dernières n'ayant qu'une
courbe frontière commune.
∫∫ ∫∫
4. f (x, y)dr ≤ R g(x, y)dr
R
Si f (x, y) ≤ g(x,
∫∫ y) pour tout couple (x, y) ∈ R
m × A(R) ≤ R f (x, y)dr ≤ M × A(R)
où m et M représentent respectivement,le minimum et le maximum de
la fonction f sur la région R
49
En coordonnées cartésiennes
∫∫
f (x, y)dxdy = limn→∞
R
max∆xi → 0
∑n
max∆yi → 0 i=1 f (Pi )∆xi ∆yi
∫
Bien sûr si la surface est sous le plan z = 0 le nombre R f (x, y)dr est
négatif mais, en valeur absolue, il représente le volume borné par la surface,le
plan z = 0 est le cylindre formé par la région R.
Une telle intégrale double s'interprète donc comme un volume algébrique:positif
au dessus de z = 0 et négatif en-dessous.
Dans un premier cas supposons que la région R est limitée par les courbes
d'équations y = φ1 (x), y = φ2 (x) où φ1 et φ2 sont continues et dérivalbles
et par les droites x = a et x = b.
Dans un second cas,supposons que la région R est limitée par les courbes
d'équations x = ψ1 (y), x = ψ( y) où ψ1 et ψ2 sont continues et dérivables et
par les droites y = c et y = d
Toute droite parallèlle à l'axe des x passant par un point intérieur de R coupe
la frontière en au plus deux points. Nous dirons alors que la région R forme
50
un domaine d'intégration régulier selon l'axe des x.
Si R est régulier selon les deux axes de corrdonnées nous dirons simplement
que R esr régulier.
Voici maintenant un résultat important nous permettant d'évaluer une intégrale
double.
Soit f une fonction de deux variables indépendantes qui est continue sur un
domaine régulier R. Alors
∫∫ ∫ b ∫ φ2 (x) ∫ d ∫ ψ2 (y)
R
f (x, y)dr = a φ1 (x)
f (x, y)dydx = c ψ1 (y)
dxdy
Il faut utiliser l'une ou l'autre forme d'intégrations successives selon la
fac{con d'exprimer le domaine d'intégration. Dans certains cas les deux
formes peuvent être utilisées. Nous reviendrons sur la preuve de ce résultat
dans les exercices supplémentaires.
Voyons maintenant la signication géométrique de ce résultat.
Considérons la surface z = f (x, y) et un domaine d'intégration régulier R.
Donnons à y la valeur quelconque mais xe ȳ ; alors
∫ ψ2 (ȳ)
ψ1 (ȳ)
f (x, y)dx
∑ ∫d
lim∆ȳ A(ȳ)∆ȳ = c
A(y)dy
∫d ∫ d ∫ ψ2 (y) ∫ d ∫ ψ2 (y) ∫∫
c
A(y)dy = c
[ ψ1 (y)
f (x, y)dx]dy = c ψ1 (y)
f (x, y)dxdy = R
f (x, y)dr
∫ b ∫ φ2 (x)
Bien sûr on a une interprétation géométrique analogue pour a φ1 (x)
f (x, y)dydx
51
dernier cas on connaissait l'aire de la section ou de la tranche par un processus
géométrique alorsque dans le cas l'intégrale double, l'aire de la tranche est
obtenue par une intégrale.
Exemple 3.4.1
∫∫
1. Evaluer l'intégrale double R
(5 + 2y − x2 )dxdy sur la région du plan
limitée par les droites x = 0, x = 1, y = 0 et y = 2
∫∫
2. Evaluer l'intégrale double R (2 + 2x + y)dxdy sur la région R du plan
limitée par les droites y = −x,y = x et y = 2
∫
(a) (2x + y + 3)dx
∫
(b) (6x − y 2 + 4xy)dy
∫∫
(c) 3dxdy
∫∫
(d) (2 − 5x + y)dydx
∫∫
(e) 6(xy 2 + yx2 )dxdy
∫∫
(f ) (sinh x + cosh y)dxdy
∫∫
(g) xsec2 ydxdy
∫∫
(h) (ex ey + 4xy)dxdy
∫∫
(i) (sin x cos y)dydx
52
∫∫
(j) sinh(x + y)dydx
∫∫
(a) (x2 + 2x + 5y)dxdy
∫∫
(b) (e3x+y dydx)
∫∫
(c) sin(x + y)dxdy
∫∫
(d) (x2 + xy + 7 + ey − tan x)dydx
∫3∫4
(a) 2 1
2dxdy
∫1∫1
(b) 0 0
(3x − 5y + 2)dxdy
∫3∫3
(c) 2 1
xydxdy
∫9∫4 √ √
(d) 0 1
( x + y)dxdy
∫3∫1∫2
(e) 0 0 0
(2 + x − y + 2z)dxdydz
∫3∫x
(f ) 2 0
(2 + x)dydx
∫2∫y
(g) 0 0
(1 + 2x − 4y)dxdy
∫ 2 ∫ x2
(h) 0 x
(3 + 4xy)dydx
∫ 3 ∫ √x
(i) 0 0
6xydydx
∫0 ∫x
(j) −3 0
(xey + 2)dydx
53
∫ π/4 ∫ sin y
(k) 0 0
6x cos ydxdy
∫ 2 ∫ 3z ∫ 2y
(l) 0 0 0
xdxdydz
∫2∫x∫y
(m) 0 0 0
x3 y 2 zdzdydx
∫1∫2∫x
(n) 0 0 0
(2 + ez )dydxdz
∫2∫y∫z
(o) 0 0 0
(4x + 2y + z)dxdzdy
4. Evaluer les intégrales doubles suivantes sur la région R donnée par ses
courbes frontières:
∫∫
(a) R
(2x + 6y)dr R: x = 0, x = 1, y = 0, y = 2
∫∫
(b) R
(x2 − xy)dr R: y = 0, x = 3, y = x
∫∫
(c) R
(7 − 2x + y)dr R: y = 0, y = ln x, y = 1, x = 0
54