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GEOMETRIE ET TRIGONOMETRIE

1) Trigonométrie du triangle rectangle

Considérons un triangle ABC rectangle en B et appliquons les formules


trigonométriques ci-dessus à chacun des angles aigus du triangle rectangle.

Relativement à l'angle au sommet A, nous

avons :

Relativement à l'angle au sommet C, nous

avons :

1
Remarque

Lorsque deux angles sont complémentaires, le sinus de l'un est égal au


cosinus de l'autre.
Dans tout triangle rectangle, les deux angles aigus sont complémentaires,
c'est à dire que leur somme est égale à 90°.

Selon notre exemple, nous avons dans le triangle ABC rectangle en B :

2) Angles d'élévation et de dépression

Les termes angles d'élévation et angle de dépression sont souvent

utilisés dans les problèmes de mots, en particulier ceux impliquant des personnes

en haut ou en bas sur un objet.

En regardant vers le haut, l'angle d'élévation est l'angle vers le haut par rapport à

l’horizontal et la ligne de l'objet à l'œil de la personne.

En regardant vers le bas, l'angle de dépression est l'angle vers le bas

de l'horizontale et de la ligne de l'objet à l'œil de la personne

2
Exemple 1

Un relèvement est utilisé pour indiquer la direction d'un objet à partir d'un point
donné. Les roulements à trois chiffres sont mesurés dans le sens horaire à partir du
nord et peuvent être écrit en trois chiffres, par exemple 120 °, 057 ° ou 314 °. Les
roulements du compas sont mesurés soit du nord soit du sud, et peut être écrit tel
que N20 ° E, N55 ° W, S36 ° E ou S67 ° W, où l'angle entre les directions de la
boussole est inférieur à 90 °. Le relèvement de A dans le diagramme peut être écrit
comme 240 ° ou S60 ° W

3
Exemple2

Nina parcourt 5 km sur un relèvement de 120 ° dès le départ. Jusqu'où a-t-elle


voyagé vers le sud ?

Solution

On dessine un diagramme pour représenter l'information. Il faut qu'un relèvement de


120 ° soit dans la même direction que S60 ° E, ou 30 ° au sud-est, S est la distance
au sud

4
3) loi du sinus loi du cosinus

a) Aire d’un triangle quelconque

Soit ABC un triangle quelconque tel que AB=c ; AC=b et BC=a. On note  la mesure de l’angle au
sommet A, 𝐵̂, la mesure de l’angle au sommet B et 𝐶̂ la mesure de l’angle au sommet C. AH la
hauteur issue de C.

5
La loi des sinus n'est finalement qu'un
moyen commode (et esthétique) de ne
pas reprendre le calcul via les hauteurs
à chaque fois.

Démonstration du calcul
de l'aire (S) du triangle

L'aire du triangle peut


s'exprimer de trois
façons en prenant les
trois hauteurs.
La suite consiste à
multiplier ces
expressions par 2 / b) Loi du sinus
abc. De la sorte, on
obtient également la
valeur du rapport en
fonction de l'aire.

6
Remarque : Si A et B sont des angles supplémentaires, c’est-à-dire A+B= 180° alors sinA= sinB

c) Loi du cosinus

Soit ABC un triangle tel que AB = c ; BC = a ; AC = b. On D le pied de la hauteur issue de C et on pose


CD =h. On pose AD =x don BD = c-x voir figure.

En utilisant le triangle rectangle ADC, on a d’après le Théorème de Pythagore,


𝑥
b2 = h2 + x2 et ensuite on a : cos(A)= 𝑏 et donc x=bcos(A).

BCD étant un triangle rectangle en D donc d’après le théorème de Pythagore on a :


a2 = h2 + (c-x)2 = h2 +c2 -2cx +x2 or h2 + x2 =b2 et que x =bcos(A), on obtient :
a2 = b2 +c2 -2bccos(A).

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La loi du cosinus est les relations suivantes
a2 = b2+c2 – 2bccos(A)
c2 = a2 +b2-2abcos(C)
b2 = a2 +c2 -2ca cos(B)
𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎2 𝑎2 +𝑐 2 −𝑏 2 𝑎2 +𝑏2 −𝑐 2
on déduit que : cos(A)= ; cos(B)= ; cos(C)= .
2𝑏𝑐 2𝑎𝑐 2𝑎𝑏

Exemples :
Exemple1 : Donnez la longueur de BC

Exemple 2
Donnez la longueur de AC

8
Exemple 3
Donnez la mesure en degré de l’angle 𝜃

4) longueur d’un arc, aire d’un secteur.


a) Le radian
Définition

Un radian est la mesure de l'angle avec son sommet au centre du cercle entre deux
rayons dont les extrémités sont distantes d'une longueur de rayon r=1 sur la
circonférence du cercle.

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b) définition arc, secteur, corde et segment
Un arc fait partie de la circonférence d'un cercle. L'arc mineur AB est la plus courte
distance entre deux points A et B sur la circonférence d'un cercle, l’arc majeur AB est
la plus longue distance autour de la circonférence de A à B. À moins
qu’autrement indiqué dans une question, nous supposons que l'arc AB fait référence
à l'arc mineur. Un secteur est la région délimitée par deux rayons et un arc. Sauf
indication contraire indiqué dans une question, nous supposons que le secteur AOC
fait référence au secteur mineur. Une corde est le segment de ligne joignant deux
points sur la circonférence d'un cercle. Un segment est la région entre une corde et
un arc.

c) Longueur d’un arc de cercle et aire du secteur


On considère le cercle suivant de centre O et de rayon r :

On note l la longueur de l’arc et 𝜃 l’angle exprimé en radians. On a : l=r𝜃.


1
On note A l’aire du secteur : A=2 𝑟 2 𝜃.

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Exemple :

1) Un secteur a un rayon de 12 m et une superficie de 36𝜋m2. Trouver :


a) l'angle au centre qui forme le secteur
b) le périmètre du secteur.

2) Trouvez l’aire de la zone ombrée lorsque 𝜃 = 1,5 rad.

Exemple 2

Remarque :
Soit [AB] une corde d'un cercle (C) de centre O et de rayon [OA]. La surface définie par
la corde [AB] et l'arc AB est un segment de disque. L'aire ou la surface du segment est
égale à l'aire du secteur angulaire moins l'aire du triangle isocèle OAB.

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II) Trigonométrie
1) Cercle trigonométrique
a) Définition :

Le cercle unité est un cercle dont le centre est à l'origine et de rayon 1 unité.
On appelle cercle trigonométrique, un cercle orienté de centre O et de rayon 1

b) orientation

Les angles en position standard dans le cercle unitaire sont mesurés à partir
du point (1 ;0) sur l'axe X positif et en tournant dans le sens antihoraire
(angles positifs) ou dans le sens horaire (angles négatifs).

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2) Définition cosinus, sinus et tangente
a) Soit (C ) le cercle unité, I un point de (C ) sur l’axe des abscisses de
coordonnées (0 ;1) et P un point de (C ) tel que l’angle orienté
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑂𝐼 𝑂𝑃) = 𝜃, et Q le pied de la perpendiculaire à (OI) passant par P
(voir fig)

On a :

b) Les quadrants d’un cercle


Les axes de coordonnées divisent le cercle en quatre quadrants, étiquetés premier,
deuxième, troisième et quatrième, voir figure. L’angles dans le second quadrant par
exemple, se situe entre 90° et 180°.

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3) a) Activité

Travaillez en petits groupes. Cette enquête utilise des diplômes, mais elle
fonctionne également bien si vous voulez convertir les degrés en radians.
1 Tracez un cercle d'unité sur du papier millimétré.
2 Dessinez maintenant le point A sur votre cercle avec 𝜃 = 30 ° et tracez une
ligne verticale sur l’axe des x pour placer le point B.
3 Utilisez la trigonométrie pour trouver 0B. C'est l’abscisse du point A.
4 Utilisez la trigonométrie pour trouver AB. C'est l’ordonné de A.
5 Notez les coordonnées de A.
Notez que les coordonnées de A à n'importe quel angle 𝜃 sont (cos𝜃; sin 𝜃).
6 Répétez votre dessin de A et trouvez ses coordonnées lorsque 𝜃= 60 °,
120 °, 150 °, 210 °, 240 °, -30 °, -60 ° et -120 °. ? Expliquez à votre groupe ce
que vous remarquez : sin 30 ° et sin 1 50 ° cos 120 ° et cos-120 ° sin 60 ° et
sin 120 ° tan 30 ° et tan 210 ° cos 30 ° et cos( -30 °) tan 60 ° et tan 240 ° cos
60 ° et cos-60 ° Le graphique sinus de l'enquête 1 peut vous aider à visualiser
ces modèles.
8 Dans le graphique ci-dessous, y = 0,5 est tracé sur les mêmes axes avec
y= sin𝜃 Pouvez-vous voir où les lignes se croisent? Qu’est- ce qui va se
passer lorsque x est supérieur à 360 ° ? Que se passera-t-il lorsque x est
inférieur à 0°.

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On déduit des résultats précédents que :sin𝜽 = 𝒔𝒊𝒏(𝟏𝟖𝟎° − 𝜽), cos𝜽 = 𝒄𝒐𝒔(−𝜽)
tan(180° +𝜽) = 𝒕𝒂𝒏𝜽
b)Valeurs particulières

Les valeurs particulières suivantes doivent être connues :

23𝜋 4𝜋
Exemple : Calculez cos(− ) ; sin( 3 )
4

4) Cosinus et sinus de l’angle double

Maintenant, nous allons examiner les formules trigonométriques connues sous le nom

Formules de l’angle double. Ils sont appelés ainsi parce qu'ils impliquent

rapports trigonométriques impliquant des angles doubles, c'est-à-dire sin 2𝜃

et cos 2𝜃. Les identités trigonométriques sont des équations

les fonctions trigonométriques qui sont vraies pour toute valeur de la

variable. Une équation est une égalité qui n'est vraie que pour certains

valeurs de la variable.

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𝑠𝑖𝑛𝜃
Vous avez déjà vu des identités trigonométriques telles que tan𝜃 =𝑐𝑜𝑠𝜃

et 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜃) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜃) = 1. (1)

̂ = 2𝜃.
Ce cercle unitaire montre les angles 𝜃 et -𝜃. Cela fait l'angle 𝐵𝐴𝐶

BD a une longueur sin 𝜃 et est la même longueur que CD, donc BC = 2 sin 𝜃.

En utilisant la règle du cosinus dans le triangle ABC:

𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵 2 + 𝐴𝐶 2 - 2 (AB) (AC) cos2𝜃

𝐵𝐶 2 = 12+ l2 - 2 (l) (l) cos2𝜃 = 2-2 cos2𝜃

BC = √2 − 2 cos2𝜃 or BC= 2 sin 𝜃 d’où déduit que : 2 sin 𝜃= √2 − 2 cos2𝜃 .

Par suite : 4𝑠𝑖𝑛2 (𝜃) =2-2 cos2𝜃 et 2cos2𝜃 = 2- 4𝑠𝑖𝑛2 (𝜃) et cos2𝜃 = 1 − 2𝑠𝑖𝑛2 𝜃

On sait aussi que 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = 1 et 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 =1-𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 d’où

cos2𝜃 =1-2(1-𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)= 2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 1.

Sachant que 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = 1 (1) on a : cos2𝜃=2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃-(𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜃)=𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃.

De la même façon, on pose 2𝜃 = 𝐴, et en appliquant la relation (1), on a cos2A+sin2A =1 et

trouve les égalités suivantes : 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 + 𝑐𝑜𝑠 2 2𝜃 = 1

Puis 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 +(1-2𝑠𝑖𝑛2 𝜃)2 =1 ; 𝑠𝑖𝑛2 2𝜃=1 - (1-2𝑠𝑖𝑛2 𝜃)2 = 4𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − 4𝑠𝑖𝑛4 𝜃

=4𝑠𝑖𝑛2 𝜃(1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) =

4𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑐𝑜𝑠 2 𝜃. 𝑂𝑛 𝑑é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑖𝑛2𝜃 = 2𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃.

Formules

Les identités de l’angle double pour le sinus et le cosinus sont :

i) 𝑠𝑖𝑛2𝜃 = 2𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃.

ii) cos2𝜃 = 1 − 2𝑠𝑖𝑛2 𝜃

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iii) cos2𝜃 = 2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 1.

iv) cos2𝜃= 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃.

Exemple :

5) Equations trigonométriques

a) Equivalences fondamentales

Soit 𝑥 ∈ ℝ et a un réel donné : on a : cos(x)=cos(a) si et seulement si :


𝑥 = 𝑎 + 2𝑘𝜋
{ k, 𝑘′ ∈ ℤ
𝑥 = −𝑎 + 2𝑘′𝜋
𝑥 = 𝑎 + 2𝑘𝜋
Sin(x)=sin(a) si et seulement si : { k, 𝑘′ ∈ ℤ
𝑥 = 𝜋 − 𝑎 + 2𝑘′𝜋

tan(x)=tan(a) si et seulement si : 𝑥=a+𝑘𝜋 k∈ ℤ

b) Equations trigonométriques
√3
Exemple : On cherche à déterminer le x tel que cos(x)= 2 .
𝜋 √3 𝜋
On sait que : cos(3 ) = donc on a cos(x)= cos( 3 ) si et seulement si :
2
𝜋 𝜋
𝑥 = 3 + 2𝑘𝜋 𝑜𝑢 𝑥 = − 3 + 2𝑘′𝜋 k, 𝑘′ ∈ ℤ.
√2
Résoudre l’équation : sin(2x)= 2 , 0 ≤ 𝑥 ≤ 2𝜋.
√2 √2
sin(2x)= 2 si et seulement si 2x=𝑠𝑖𝑛−1 ( 2 ).
𝜋 𝜋
2x= 4 + 2𝑘𝜋 ou 2x=𝜋 − 4 + 2𝑘′𝜋 k, 𝑘′ ∈ ℤ
𝜋 3𝜋
𝑥 = + 𝑘𝜋 𝑜𝑢 𝑥 = + 𝑘′𝜋
8 8
𝜋 9𝜋 3𝜋 11𝜋
k=0, x=8 ; 𝑘 = 1, 𝑥 = . K’=0, 𝑥 = ; 𝑘 ′ = 1, 𝑥 = .
8 8 8
𝜋 3𝜋 9𝜋 11𝜋
L’ensemble des solutions dans l’intervalle [0 ;2𝜋] est : S={ 8 ; ; ; }
8 8 8

Exercices d’application :

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c) Equations menant à des équations du second degré en cosinus, sinus et

tangente.

Exemple1 : Résoudre l’équation : 2𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 5𝑠𝑖𝑛𝜃 = 3, 0≤ 𝜃 ≤ 2𝜋.

Il suffit de faire un changement de variable en posant : sin𝜃 = 𝑋 avec -1≤ 𝑋 ≤ 1


1
et on a : 2X2+5X-3=0. Les solutions sont : X=-3 ou X=2 et -3∉ [−1; 1] donc on
1 𝜋 5𝜋
a : sin𝜃 = 2 , on trouve que 𝜃 = 6 ; 𝑜𝑢 𝜃 = .
6

Exemple2 : Résoudre l’équation cos(2x)=3cosx-2

6) Inverse de cosinus, sinus et tangente (NS),

Pour tout angle aigu dans un triangle rectangle, trois autres rapports

trigonométriques sont définis par:


1 1 1
cosec𝜃 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 ; sec𝜃 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 et cotan(𝜃) = 𝑡𝑎𝑛𝜃
2
Exemple : Etant donné que 𝜃 et cos𝜃 = 11. Donnez les valeurs de

𝑠𝑖𝑛𝜃, 𝑡𝑎𝑛𝜃, 𝑠𝑒𝑐𝜃, 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐𝜃 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(𝜃).

Remarque : On appelle angle reflexe, un angle dont la mesure est comprise

entre 180° et 360°.

Comme cos𝜃 > 0 alors 𝜃 est dans le quatrième quadrant ce qui entraine que

sin 𝜃 < 0. En utilisant la relation 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = 1, on trouve que


4 √117 −√117 11 11
𝑠𝑖𝑛𝜃 = −√1 − 121 =- ; tan𝜃= ; sec𝜃 = ; 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐𝜃 = − et
11 2 2 √117
−2
cotan𝜃 = .
√117

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Exercice d’application

Exercices

7) Formules d’addition
a) Formules de sin(A+B) et sin(A-B)
Soit A et B deux réels, on a :
Sin(A+B) = sinAcosB+cosAsinB et sin(A-B)= sinAcosB- cosAsinB
Preuve
On considère le triangle PQS rectangle en P et le triangle RQS rectangle en S. On note
PQS  A et RQS  B Soit M un point du segment [PQ] tel que (RM) perpendiculaire à
(PQ). L un point du segment [RM] tel que (SL) perpendiculaire à (RM).

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On voit que QSL  SRL  A car les angles QSL et PQS sont des angles alternes- interne
et en plus LSR  90  A car RSQ  90 par suite SRL  A .

Voir figure.
RM
Sin(A+B) = or RM=RL + ML et que le quadrilatère PMLS est un rectangle donc :
RQ

LM  RL LM RL
Sin(A+B) =   or LM=PS on a :
RQ RQ RQ
PS SQ RL RS PS SQ RL RS
      
RQ SQ RQ RS SQ RQ RS RQ

=sin(A)cos(B) + cos(A)sin(B)

De la même façon on trouve que sin(A-B)=sin(A+ (-B))=sinAcos(-B)+cosAsin(-B)


=sinAcosB-cosAsinB
b) Conséquences : formules de cos(A+B) et cos(A-B)
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Cos(A-B)= sin(2 − (𝐴 − 𝐵)) =sin((2 − 𝐴) + 𝐵) = sin ( 2 − 𝐴) cosB + cos( 2 − 𝐴)𝑠𝑖𝑛𝐵

=cosAcosB+sinAsinB
Cos(A+B) =cos(A-(-B)) = cosAcos(-B) + sinAsin(-B) =cosAcosB-sinAsinB :
𝒕𝒂𝒏𝑨+𝒕𝒂𝒏𝑩 𝒕𝒂𝒏𝑨−𝒕𝒂𝒏𝑩
tan(A+B)=𝟏−𝒕𝒂𝒏𝑨𝒕𝒂𝒏𝑩 ; tan(A-B)=𝟏+𝒕𝒂𝒏𝑨𝒕𝒂𝒏𝑩 (à démontrer)
𝟐𝒕𝒂𝒏𝑨
tan(2A)=𝟏−𝒕𝒂𝒏𝟐 𝑨. 1+𝒕𝒂𝒏𝟐 𝑨 = 𝒔𝒆𝒄𝟐 𝑨 et 1+𝒄𝒐𝒕𝒂𝒏𝟐 𝑨 = 𝒄𝒐𝒔𝒆𝒄𝟐 𝑨

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III) Fonctions trigonométriques
1) Fonction sinus
a) Définition : on appelle fonction sinus, la fonction définie sur ℝ qui, à tout x
appartenant à ℝ associe le nombre y = sin(x).
b) Propriétés :

La fonction y = sin(x) est impaire et périodique, de période 2𝜋 car pour tout x∈ℝ,
-x∈ℝ et sin(-x) = - sin(x), ( x+ 2𝜋) ∈ℝ, sin(x+2𝜋) = sin(x).
Pour tout x∈ℝ, on a : -1≤ sin(𝑥) ≤ 1.
Etant donné que la fonction y= sin(x) est périodique de période 2𝜋, alors on
représente la courbe de y dans l’intervalle]-𝜋, 𝜋] et on le complète dans ℝ par
déplacement horizontale de 2k𝜋 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠, k∈ℤ.
2) Fonction cosinus
a)Définition : on appelle fonction cosinus, la fonction définie sur ℝ qui, à tout réel x
associe le nombre y = cos(x).
b) propriétés :
La fonction y =cos(x) est paire et périodique de période 2𝜋 . En effet pour tout x∈ℝ,
-x∈ℝ et cos (-x) = cos(x), (x + 2𝜋) ∈ℝ et cos(x+2𝜋)= cos(x).
Pour tout x∈ℝ on a : -1≤ cos(𝑥) ≤ 1.
On représente la courbe dans l’intervalle [0,𝜋] et on la complète dans
l’intervalle]-𝜋, 𝜋] par symétrie par rapport à l’axe des ordonnées puis dans ℝ par
déplacement horizontal de 2k𝜋 unités, k∈ℤ.
3) Courbe représentative des fonctions sinus et cosinus

𝜋
Remarque : Etant donné que cos(x)=sin(x+ 2 ), on déduit que la courbe d’équation
𝜋
y=cos(x) est obtenue par un déplacement horizontal vers la gauche de 2 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠 de la
courbe de y= sin(x).

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4) Fonction tangente

a)Définition : on appelle fonction tangente, toute fonction f de ℝ vers ℝ définie par


f(x)= y= tan(x). le domaine de définition de la fonction tangente est :
𝜋
dom(f)= ℝ -{ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ}.

b) Propriétés
Pour tout x ∈ 𝑑𝑜𝑚(𝑓), - x∈ dom(f) f(-x) =tan(-x)= -tan(x). On dit que la fonction tangente
est impaire.
Pour tout x∈ 𝑑𝑜𝑚(𝑓),( x + 𝜋) ∈ 𝑑𝑜𝑚(𝑓) et f(x +𝜋) = tan(x +𝜋) = tan(x) donc la fonction
tangente est périodique de période 𝜋.
𝜋
On peut faire la représentation graphique de f sur l’intervalle [0, 2 [ puis on complète la
courbe dans le dom(f) par symétrie centrale par rapport à l’origine du repère suivi d’un
déplacement horizontal de k𝜋 unités k∈ℤ.
𝜋
La droite d’équation x= 2 est une asymptote verticale pour la courbe de la fonction
y=tan(x).
c) Courbe représentative

5) Fonctions composées de la forme f(x)= asin(b(x + c)) + d ou f(x) =acos(b(x+c))+d


2𝜋
L’amplitude est égale à |𝑎|, la période est : |𝑏| . L’ensemble image de f est :
𝑦𝑚𝑎𝑥 −𝑦𝑚𝑖𝑛 𝑦𝑚𝑎𝑥 +𝑦𝑚𝑖𝑛
[-|𝑎|+d, |𝑎| + 𝑑]. = |𝑎| d=
2 2

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5) Exemples :
 f(x)=2cos(3(x-4))+1 et f(x) =tan(x-4).
 Utilisation des transformations
Par exemple y=sin(x) utilisé pour obtenir y=3sin(2x) par une dilatation de
rapport 3 dans la direction de l’axe des ordonnée et une dilatation de rapport
½ dans la direction de l’axe des abscisses.
6) Fonctions réciproques des fonctions trigonométriques (NS)
a) Lorsqu’une fonction est bijective (toujours croissante ou décroissante, elle
admet une fonction réciproque. Les fonctions trigonométriques y=cos(x),
y= sin(x) sont définies dans IR et ne sont pas monotones et la fonction
𝜋
y=tan(x) est définie pour tout x≠ 2 + 𝑘𝜋, 𝑘𝜖ℤ. Ces fonctions admettent des
réciproques dans des intervalles bien choisis.
b) Fonction réciproques de la fonction sinus
𝜋 𝜋
La fonction y=sin(x) est continue et strictement croissante sur l’intervalle [− 2 ; 2 ]
𝜋 𝜋
donc elle est une bijection de [− 2 ; 2 ] vers [-1 ;1]. D’où x⟼sin(x) admet une foncvtion
𝜋 𝜋
réciproque notée arcsin(x) ou 𝑠𝑖𝑛−1 (𝑥) définie sur [-1 ;1] et à valeurs dans [− 2 ; 2 ]. Soit (C )
𝜋 𝜋
la courbe de y=sin(x) sur [− 2 ; 2 ] et (C’ ) la courbe de y=arc sin(x) sur [-1 ;1] ; (C ) et (C’ ) sont
symétriques par rapport à la droite d’équation y=x.

c) Fonction réciproque de la fonction cosinus.

La fonction cosinus est continue et strictement décroissante sur [0 ;𝜋] donc elle
est une bijection de [0 ;𝜋] vers [-1 ;1]. Cette fonction admet une fonction
réciproque notée arc cos(x) ou 𝑐𝑜𝑠 −1 (𝑥) définie sur [-1 ;1] et à valeurs dans
[0 ;𝜋].

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Soit (C ) la courbe représentative de y= cos(x) sur [0 ;𝜋]. et (C’ ) la courbe
représentative de y= arc cos(x) sur [-1 ;1]. (C ) et (C’ ) sont symétriques par
rapport à la droite d’équation y=x.

d) Fonction réciproque de la fonction tangente


𝜋 𝜋
. La fonction tangente est continue et strictement croissante sur ]− 2 ; 2 [donc elle est
𝜋 𝜋
bijective sur ]− 2 ; 2 [ et à valeurs dans IR. Cette fonction admet une fonction
𝜋 𝜋
réciproque notée arc tan(x) ou 𝑡𝑎𝑛−1 (𝑥) définie sur IR et à valeurs dans ]− 2 ; 2 [.
On note (C ) la courbe de y=tan(x) et (C’ ) la courbe de la fonction y=arc tan(x). Les
𝜋 𝜋
droites d’équations respectives x=− 2 et x=2 sont des asymptotes verticales pour
𝜋 𝜋
(C ). Les droites d’équations respectives y=− 2 et y=2 sont des asymptotes
horizontales pour la courbe (C’ ). (C ) et (C’ ) sont symétriques par rapport à la droite
d’équation y=x.

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e) Propriétés
Sin (arc sin(x)) = cos (arc cos(x)) =x = tan (arc tan(x)).
Sin(arc cos(x)) = cos(arc sin(x)) =√1 − 𝑥 2 , −1 ≤ 𝑥 ≤ 1.
1
Cos(arc tan(x))=sin(arc tan(x))=√1+𝑥 2.
√1−𝑥 2
tan(arc cos(x)) = , −1 ≤ 𝑥 ≤ 1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 0.
𝑥
𝑥
tan(arc sin(x))=√1−𝑥2 , −1 < 𝑥 < 1.
Arc tan(1) + arc tan(2) +arc tan(3)=𝜋
𝜋
Arc sin(x) + arc cos(x)= 2 , -1≤ 𝑥 ≤ 1
𝜋
1
, 𝑠𝑖 𝑥 > 0
2
Arc tan(x) + arc tan(𝑥) = { 𝜋
− 2 , 𝑠𝑖 𝑥 < 0

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Exercice d’application :
Démontrez les égalités suivantes :
𝑠𝑖𝑛2𝐴
1) = 𝑡𝑎𝑛𝐴.
1+𝑐𝑜𝑠2𝐴
2)

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