CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE

BERNE FRANCOPHONE

MIMTH-FO-1403
TRIGONOMÉTRIE | CP-MME

MIMTH-FO-1403 - Trigonométrie - Elèves.docx 1/20

Rappel sur les angles
Terminologie
En géométrie, un angle est défini comme l’ensemble des points
déterminés par deux rayons, ou demi-droites, l1 et l2 , qui ont la
même extrémité O. Si A et B sont des points sur l1 et l2 , nous
 ou AOB ). Un angle
faisons référence à l’angle AOB (noté AOB
peut également être considéré comme deux segments de droites
avec une extrémité commune.
En trigonométrie, nous interprétons souvent les angles comme des
rotations de rayons. Partir d’un rayon fixe l1 , d’extrémité O, et le faire
tourner autour de O, dans un plan, jusqu’à une position indiquée par
le rayon l2 . Nous appellerons l1 le côté initial, l2 le côté final de
l’angle et O le sommet de AOB . Il n’y a aucune limite de sens ni de
nombre de rotations. Nous pouvons laisser l1 effectuer plusieurs
rotations autour de O dans un sens quelconque avant d’arriver à la
position l2 , comme le montre la courbe fléchée de la figure ci-contre.
Il y a donc beaucoup d’angles différents qui ont le même côté initial et
le même côté final. On appelle deux angles de ce type des angles
coterminaux. Un angle plat est un angle dont les côtés sont sur la
même ligne droite, mais s’étendent dans des directions opposées à
partir de son sommet.

Si nous introduisons un système de coordonnées rectangulaires, la position standard d’un

angle s’obtient en plaçant le sommet à l’origine et en faisant coïncider le côté initial l1 avec la
partie positive de l’axe des x. Si l1 tourne en sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à
la position finale l2 , l’angle est considéré comme positif. Si l1 tourne dans le sens des
aiguilles d’une montre, l’angle est négatif. Nous identifions souvent les angles par des
minuscules grecques:  (alpha),  (bêta),  (gamma),  (thêta),  (phi), etc. La figure ci-
dessous contient des dessins de deux angles positifs,  et  , et d’un angle négatif,  . Si le
côté terminal d’un angle en position standard est dans un certain quadrant, nous dirons que
l’angle est dans ce quadrant. Ci-dessous,  est dans le quadrant III,  est dans le quadrant I, et
 est dans le quadrant II. Un angle est appelé angle quadrantal si son côté terminal est situé
sur un axe de coordonnées.

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Une des unités de mesure des angles est le degré. L’angle en position standard obtenu par
une rotation complète dans le sens inverse des aiguilles d’une montre vaut 360 degrés, que l’on
1
écrit 360°. Un angle de 1 degré (1°) s’obtient donc par d’un tour complet en sens inverse
360
des aiguilles d’une montre. La figure ci-dessous montre plusieurs angles mesurés en degrés,
en position standard dans un système de coordonnées rectangulaires. Remarquer que les trois
premiers sont des angles quadrantaux.

Si l’angle  est alors  est dit

0 <  < 180° Saillant

180° <  < 360° Rentrant

0 <  < 90° Aigu

90° <  < 180° Obtu

 = 0° Nul

 = 360° Plein

 = 180° Plat

 = 90° Droit

Deux angles dont la somme est un angle droit sont dits complémentaires.
Deux angles dont la somme est un angle plat sont dits supplémentaires.

Mesure des angles en degrés, minutes, secondes

Aujourd’hui encore, on utilise le système sexagésimal (base 60) pour mesurer les angles et le
temps. Ce sont les Babyloniens de l’antiquité qui ont inventés un système de numérotation
positionnel de base 60 (système sexagésimal ). Adeptes de puissants calculs fractionnaires, le
choix d'une telle base peut s'expliquer du fait qu'elle permet d'exprimer simplement de
nombreuses fractions usuelles, dont les anciens firent grand usage, grâce à ses nombreux
diviseurs.
Il semble également que certaines villes de l’empire babylonien comptaient en base 12,
d’autres en base 5. En tant que plus petit multiple commun de ces deux nombres, 60 s’est vite
imposé comme base appropriée pour toutes les conversions.

Ainsi, un angle de 60° et demi se note : 60°30’ (60 degrés 30 minutes).

Il est évidemment plus pratique de travailler en base 10 de nos jours, ne serait-ce que pour plus
facilement pouvoir insérer les angles dans la calculette.

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Exemples de conversions :

o
 4 11 
234 '11"   23    23,0697
 60 3600 
15,0725  15  0,0725  15  0,0725  60 '  154,35 ' 
 154 ' 0,35 '  154 ' 0,35  60 "  154 ' 21"

Mesure des angles en radians

La mesure des angles en degrés est utilisée dans la pratique pour la
navigation de surveillance et la conception d'équipements mécaniques.
Dans les applications scientifiques qui utilisent le calcul différentiel et
intégral, on utilise généralement le radian. Il est à noter que certaines
calculatrices scientifiques ne maîtrisent pas totalement les degrés, mais
seulement les radians ! Pour définir un angle de 1 radian, nous prenons
un cercle de rayon r quelconque. Un angle au centre de ce cercle est
un angle dont le sommet est au centre du cercle. Si  est l’angle au
centre illustré ci-contre, nous disons que l’arc AP (noté AP ) du cercle
sous-tend  (ou que  est sous-tendu par AP ) . Si la longueur de
 est égale au rayon r du cercle, alors  vaut un radian, selon la
AP
définition ci-après.

Un radian est la mesure d’un angle au centre d’un cercle sous-tendu par un arc de longueur
égale au rayon du cercle.

Si nous considérons un cercle de rayon r, alors l’angle  dont la valeur est 1 radian intercepte
 de longueur r, comme illustré à la figure (a) ci-dessous.
un arc AP
L’angle  de la figure (b) vaut 2 radians, puisqu’il est sous-tendu par un arc de longueur 2r. De
même,  en (c) sur la figure vaut 3 radians, puisqu’il est sous-tendu par un arc de longueur 3r.

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Pour déterminer la valeur en radians correspondant à 360°, il faut déterminer le nombre de fois
qu’un arc de cercle de longueur r peut être reporté le long d’une circonférence (voir figure (d)).
Ce nombre n’est pas un entier ni même un nombre rationnel. Etant donné que la circonférence
du cercle est 2 r , le nombre de fois que r unités peuvent être reportées est 2 . Donc, un
angle qui vaut 2 radians correspond à 360°, et on écrit 360° = 2 radians. Ce résultat nous
donne les relations suivantes :

Si l’on mesure un angle en radians, on n’indique aucune unité. Donc, si un angle vaut 5 radians,
on écrit  = 5 au lieu de  = 5 radians. Il ne devrait pas y avoir de confusion entre radian et
degré, car si un angle exprimé en degrés vaut 5°, on écrit  = 5°, et non  = 5. Le tableau ci-
dessous montre comment faire des conversions d’une unité angulaire à une autre :

Ou, présenté en terme de fonctions :

Fonction transformation degrés  radians : angles en degrés  angles en radians


x  y x
180

Fonction transformation radians  degrés : angles en radians  angles en degrés

180
x  y x


D’où le tableau suivant :

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Illustration des angles les plus courants :

Utilisation des angles en radians

Les angles en radians interviennent (entre autre) dans les formules de la longueur d’arc et de
l’aire d’un secteur.

Longueur d’un arc de cercle :

La longueur d’un arc de cercle de rayon r sous-

tendu par un angle au centre  en radians est

s  r 

Aire d’un secteur de disque :

L’aire d’un secteur de disque de rayon r sous-

tendu par un angle au centre  en radians est

1 2
A r  1
2

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2. TRIGONOMÉTRIE
2.1. TRIGONOMÉTRIE DANS LE TRIANGLE RECTANGLE

2.1.1. Calculs dans le triangle rectangle

Dans le triangle rectangle ci-contre, b est

appelé hypoténuse du triangle et a et c les C
côtés (parfois appelés cathètes).

Par rapport à l’angle , a est le côté opposé

b
et c le côté adjacent. a
On déduit aisément du théorème de Thalès 
que les rapports entre les côtés d’un triangle A c B
rectangle ne dépendent que d’un angle de
celui-ci .

Ainsi, on peut définir les rapports trigonométriques d’un angle aigu en se référant à l’illustration
ci-dessus de la façon suivante :

a cathète opposée
Sinus de  : sin  
b hypothénuse

c cathète adjacent
Cosinus de  : cos  
b hypothénuse

a cathète opposée
Tangente de  : tan  
c cathète adjacent
Pour faciliter la mémorisation, retenons les mots magiques suivants :

Pour le sinus : « SinOppHyp »

Pour le cosinus : « CosAdjHyp »

Pour la tangente : « TangOppAdj »

Exemple : Calculer x et y :

5 5
y sin32   x  9,44 cm
x sin32
m
5c

5 5
32° tan32   y  8,00 cm
y tan32
x

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Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :
 p.89, exercice 1
 p.89, exercice 2

Fonctions trigonométriques réciproques pour le triangle rectangle


Considérons la fonction sinus définie pour un angle compris entre 0 et :
2

Angles Nombres
 
sin : 0 ; 2   0 ; 1
 
x  y  sin x
sin
Cette fonction est bijective et possède donc une
y = sinx
application réciproque, appelée Arcsinus : x

Arcsin
 
Arcsin : 0 ; 1  0 ; 
 2
y  x  Arcsin y

Donc, si on connaît la valeur y du sinus d’un angle aigu x, il suffit d’appliquer la fonction
Arcsinus à y pour trouver x. Cette fonction se trouve sur la calculatrice. Elle y est appelée sin1
ou Asin .

On définit de la même façon la fonction réciproque du cosinus, l’Arccosinus (Arccos) et la

fonction inverse de la tangente, l’Arctangente (Arctan).

Exemple : Déterminer les côtés et angles manquant du triangle rectangle dont les cathètes
valent 4 cm et 7 cm.

Solution

8/20
Remarque : Après le calcul de  , on aurait également pu trouver x par Pythagore et  en
faisant 90   .

Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :

 p.89, exercice 4
 p.89, exercice 5 a), c) et e)
 p.90, exercice 6 a), c) et e)

Rapports trigonométriques de quelques angles particuliers (ex. 8)

(1) Considérons un triangle équilatéral de côté 2 :

30°

2 2

60°
60°
m
2

2
Comme dans un triangle équilatérale, hauteurs et médianes sont confondues, on a : m  1
2
Par Pythagore : m2  h2  22  h  22  m 2  4  1  3

3 1 3
On a alors : sin  60   ; cos  60   ; tan  60    3
2 2 1

1 3 1 3
(2) Pour l’angle de 30° : sin  30   ; cos  30   ; tan  30   
2 2 3 3

(3) Considérons un carré de côté 1 et appelons sa diagonale d.

45°

d
1 1

45°
1

On a : d2  12  12  d 2
1 2 1 2 1
Et par conséquent : sin 45   ; cos 45   ; tan 45   1
2 2 2 2 1

9/20
Ce qui nous permet de remplir le tableau important et à savoir par cœur suivant :

   
Angle 30  45  60  90 
0  0 2
6 4 3

Cosinus 3 1 2 1
1  0
2 2 2 2

Sinus 1 1 2 3
0  1
2 2 2 2

Tangente 1 3
0  1 3 ""
3 3

Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :

 p.90, exercices 8, 10 et 11
 p.91, exercices 15, 19 et 21
 p.92, exercice 26 b), d) et f)
 p.93, exercice 28 b), d) et f)

Autres rapports trigonométriques

(1) On définit également la cotangente d’un angle aigu dans un triangle rectangle comme
étant le côté adjacent à cet angle divisé par le côté opposé, c.à.d dans notre dessin :
c
cot   .
a
c 1 1
Mais on a : cot    
a a tan 
c

(2) On définit également la cosécante d’un angle aigu dans un triangle rectangle comme
étant l’hypothénuse divisé par le côté opposé à cet angle, c.à.d dans notre dessin :
b
csc   cosec   .
a
b 1 1
Mais on a : csc    
a a sin 
b

(3) On définit également la sécante d’un angle aigu dans un triangle rectangle comme
étant l’hypothénuse divisé par le côté adjacent à cet angle, c.à.d dans notre dessin :
b
sec   .
c
b 1 1
Mais on a : sec    
c c cos 
b

Ceci explique pourquoi la cotangente, la cosécante et la sécante soient rarement utilisées et

que les calculatrices ne comportent que les touches sin , cos et tan .

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Propriétés
(1) Les côtés de l’angle droit d’un triangle rectangle étant plus court que son hypoténuse, on a

0  sin   1
pour tout angle aigu  :
0  cos   1

(2) Dans le triangle rectangle ci-contre, on a :

C
a a
sin   & cos  b 
b b
c c a
cos   & sin 
b b

Mais   90   A c B

On en déduit donc les formules importantes et à retenir suivantes :

sin 90     cos

cos 90     sin

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2.1.3. Aire du triangle (quelconque)
A
Si dans un triangle on connaît deux côtés et l’angle compris
 entre ceux-ci, on peut calculer l’aire avec les formules :
c

b 1 1 1
 A a  b  sin  ; A  a  c  sin  ; A  b  c  sin 
B 2 2 2
a 

A
Si dans un triangle on connaît les trois côtés, on peut calculer
 l’aire avec la formule de Héron :
c

b A  s  s  a  s  b  s  c 

B

 abc
a où s est la moitié du périmètre, c’est à dire s 
2
C

Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :

 p.99, exercices 61, 66

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2.1.4. Calculs dans le cercle

Rappel :
Les radians : 180   radians

Arc et secteur circulaire :

r : rayon
s : longueur d’arc
 : l’angle au centre en radians
A s : Aire du secteur circulaire

s   r

1 1
As     r2 ou A s  sr
2 2

Segment circulaire :
r : rayon
 : l’angle au centre en radians
A sg : Aire du segment circulaire

1
A sg    sin  r 2
2

Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :

 p.100, exercice 71
 p.101, exercices 72, 74 et 76

13/20
2.2. LE TRIANGLE QUELCONQUE

2.2.1. Définition des fonctions trigonométriques

On appelle cercle trigonométrique le cercle de rayon 1 centré à l’origine d’un système d’axes
orthonormé.
Sur celui-ci, on mesure les angles orientés dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre.
La mesure de l’arc intercepté est égale à la valeur de l’angle exprimé en radians (sans le
signe).

Exemples :
1)    2)   100
3

Définition du Sinus
On définit le sinus d’un angle    comme
étant l’ordonnée du point correspondant sur le
cercle trigonométrique.

On constate sans difficulté que cette définition

n’entre pas en contradiction avec ce qui a été
vu précédemment.

Dans les quadrants (I) et (II), le sinus est positif.

Dans les quadrants (III) et (IV), il est négatif.

Remarque :
Il suit de la définition que :    et k   , on a sin   k  2   sin  

On dit que la fonction sinus est 2 - périodique, ou de période 2 .

14/20
Définition du Cosinus
On définit le cosinus d’un angle    comme
étant l’abscisse du point correspondant sur le
cercle trigonométrique.

On constate sans difficulté que cette définition

n’entre pas en contradiction avec ce qui a été
vu précédemment.

Dans les quadrants (I) et (IV), le cosinus est

positif. Dans les quadrants (II) et (III), il est
négatif.

Remarques :
1) Il suit de la définition que :    et k   , on a cos   k  2   cos  

On dit que la fonction cosinus est 2 - périodique, ou de période 2 .

   , on a sin   cos   1
2 2
2) Par Pythagore, on a :

Définition de la Tangente
On définit le tangente d’un angle
 
   \   k   t.q. k    comme étant
 2 
l’ordonnée du point d’intersection de la droite x  1
sin 
ou x  1 avec la demi-droite y  x .
cos 

On constate sans difficulté que cette définition

n’entre pas en contradiction avec ce qui a été vu
précédemment.

Dans les quadrants (I) et (III), la tangente est

positive, dans les quadrants (II) et (IV), elle est
négative.

Remarques :

  sin 
1) Par Thalès, on a :    \   k   t.q. k    , on a tan  
2  cos 

 
2) Il suit de la définition que :    \   k   t.q. k    , on a tan   k     tan  
2 

On dit que la fonction tangente est  - périodique, ou de période  .

Exercices : Série cercle trigonométrique

15/20
2.2.2. Théorème du sinus

Soit ABC un triangle quelconque inscrit dans un cercle de rayon R.

On a :

a b c
 
sin α sin β sin γ

sin α sin β sin γ

Remarque : On a également  
a b c

Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :

 p.107, exercice 95 a) et c)

Attention : L’utilisation du théorème du sinus pour calculer un angle peut s’avérer

dangereuse !

En effet, il ne faut pas oublier que sin 180     sin  . Si l’angle  qu’on cherche à calculer est
obtu, l’utilisation de la touche « Arcsin » de la calculette nous donnera 180   !

Exemple : Dans le triangle ci-contre, calculer  !

y = 3 cm

cm sin  sin 
  sin  
x  sin 
7 x y y
x
= 

2 0°
=

 x  sin    7  sin  20  

donc, attention :   180  Arcsin    180  Arcsin    127.1
 y   3 
Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :
 p.108, exercice 98 a), c), d) et f)
 p.108, exercice 100
 p.108, exercice 102

16/20
2.2.3. Théorème du Cosinus
Soit ABC un triangle quelconque. On a :

A

c

B  b

a


Remarque : Si   90 , on retrouve le théorème de Pythagore ! C’est pourquoi le théorème du

cosinus est parfois appelé le théorème de Pythagore généralisé.

Exercices : Dans le livre Géométrie, faire :

 p.109, exercice 107
 p.110, exercice 111 a), c), d) et f)
 p.110, exercice 114 a) et c)
 p.111, exercices 118, 124 et 125
 p.112, exercices 127 et 128

17/20
2.5. LES FONCTIONS TRIGONOMÉTRIQUES

La fonction sinus
Considérons un cercle trigonométrique et M, le point courant de celui-ci. Soit x la mesure (en
radians) de l'arc orienté AM.
Le sinus de x , noté sin x , est égal à l'ordonnée du point M.
La fonction y  f  x   sin x a l'allure suivante :

1
M
M'
sin x

x
A
O 1

Propriétés de la fonction y = f  x  = sinx :

1) Domaine de définition : Df  

2) Intersection avec les axes de coordonnées : 

f  Ox  Pk k ; 0  t.q. k   
f  Oy  (0 ; 0)

3) Périodicité : y  f  x   sin x est 2 - périodique : sin  x  2k   sin x x   , k  

4) Parité : y  f  x   sin x est une fonction impaire : sin   x    sin x x  

Géométriquement, cela se traduit par une symétrie du graphe par rapport à l'origine O.

5) L'ensemble des valeurs de y  f  x   sin x est l'intervalle [-1 , 1].

18/20
Fonction cosinus
Reprenons le cercle trigonométrique et M, le point courant de celui-ci. Soit x la mesure (en
radians) de l'arc orienté AM.
Le cosinus de x , noté cos x , est égal à l'abscisse du point M.
La fonction y  f  x   cos x a l'allure suivante :
y
M 1

O cos x M' A
3     3 x
  2
2 2 2 2

1

Propriétés de la fonction y = f  x  = cos x :

1) Domaine de définition : Df  
   
2) Intersection avec les axes de coordonnées : f  Ox  Pk   k ; 0  t.q. k   
 2  

f  Oy  (0 ; 1)

3) Périodicité : y  f  x   cos x est 2-périodique : cos  x  2k    cos x x   , k  

4) Parité : y  f  x   cos x est une fonction paire : cos   x   cos x x  

Géométriquement, cela se traduit par une symétrie du graphe par rapport à l'axe Oy.
5) L'ensemble des valeurs de y  f  x   cos x est l'intervalle [-1 , 1]

19/20
La fonction tangente
Reprenons le cercle trigonométrique et M, le point courant de celui-ci. Soit x la mesure (en
adians) de l'arc orienté AM.
La tangente de x , noté tan x (ou tg x), est égale à l'ordonnée du point N situé sur le
prolongement de OM et sur la tangente au cercle en A. La fonction y = f(x) = tan x a l'allure
suivante :

tan x

O A  

3
 

   3

4 4
2 2 2 2

Propriétés de la fonction y = tan x :

 
1) Domaine de définition : Df   \   k t.q. k   
2 

2) Intersection avec les axes de coordonnées : 

f  Ox  Pk  k ; 0  t.q.k  
f  Oy  (0 ; 0)

3) Périodicité : y  f  x   tan x est -périodique : tan  x  k   tan x x  Df , k  

4) Parité : y  f  x   tan x est une fonction impaire : tan   x    tan x x  Df

Géométriquement, cela se traduit par une symétrie du graphe par rapport à O.
5) L'ensemble des valeurs de y  f  x   tan x est .

20/20