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0

American University of Kinshasa

Faculté polytechnique

Par

Ir. Civ. KIKWANI NITU Serges

2023
1

INTRODUCTION

Les notes de cours présentées ici sont destinées aux étudiants de


prépolytechnique. Elles ont été rédigées en vue de doter cette promotion, d’un
instrument de travail, conforme au programme.

Le cours de trigonométrie se base sur une solide connaissance des


fonctions trigonométriques et des grandes formules de la trigonométrique.

Tout au long de la résolution des équations trigonométriques la notion


d’anglais associés et celle d’inversion des fonctions Trigonométriques seront
employées et approfondies. On constatera d’ailleurs que le cours est abordé de manière
très « classique ». Nous estimons en effet que l’étudiant a pu assimiler au cycle
secondaire un certain nombre de cours de calcul pour être à même de bien comprendre
le cours. Nous poursuivons donc un but plutôt pratique. Il est évident que l’étudiant
pourra par la lecture, ajouter certains compléments techniques non-expliqués dans ces
notes.

Nous remercions tous ceux qui ont collaboré à l’édition de ces notes.
Nous espérons que notre effort sera accueilli avec sympathie et nous souhaitons à tous
ceux qui utilisent ces notes de cours un travail fructueux. Nous savons que de
nouvelles étapes restent à parcourir aussi nous recevons avec reconnaissance toutes les
observations qui nous permettront de servir encore mieux la cause qui nous est chère.

KIKWANI NITU Serges


2

PLAN DU COURS

1ère Partie : TRIGONOMETRIE

Chap.1 : NOTION DE GEOMETRIE ORIENTEE (Page 3)

Chap.2 : FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES (Page 12)

Chap.3 : RELATIONS ENTRE LES RAPPORTS TRIGONOMETRIQUES


D’ANGLAIS ASSOCIES ET REDUCTION AU PREMIER QUADRANT
(Page 31)

Chap.4 : GRANDES FORMULES DE LA TRIGONOMETRIQUES (Page 39)

Chap.5 : INVERSION DES FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES (Page 55)

Chap.6 : LES TRIANGLES (Page 69)

Chap.7 : EQUATIONS TRIGONOMETRIQUES (Page 79)

2ème Partie : CALCUL NUMERIQUE

Chap. 1 : GRANDEURS PHYSIQUES ET LEURS MESURES (Page 97)

Chap. 2 : FONCTIONS ET EQUATIONS LOGARYTHMIQUES


EXPONENTIELLES ET CALCUL APPROCHE DES RACINES REELLES
D’UNE EQUATION (Page 101)

Chap. 3 : EQUATIONS DIFFERENTIELLES (Page 113)

Chap. 4 : PUISSANCES & PROGRESSIONS (Page 132)


3

CHAPITRE 1 : NOTIONS DE GEOMETRIE ORIENTEE

I. SEGMENTS ORIENTES

1. Axe

On appelle axe ou droite orientée, une droite sur laquelle on a choisi et


indiqué le sens positif.

On désigne habituellement un axe par une lettre minuscule placée à côté de la tête de
la flèche.


𝑎

2. Segment orienté

Deux points quelconques A et B pris sur axe déterminent deux segments


rectilignes : AB et BA

A B

𝑎
En géométrie orientée, ces deux segments ne sont pas identiques. In
segment orienté AB est une portion de droite supposée parcourue par un mobile allant
de la première lettre A à la deuxième lettre B ; A est l’origine du segment, B
l’extrémité.

Ce segment AB est dit positif ou négatif suivant que le mobile qui le


décrit se déplace dans le sens positif ou négatif.

3. Valeur algébrique d’un segment orienté

 La valeur absolue ou module d’un segment orienté AB est le nombre positif qui
mesure, à l’aide d’une unité choisie, la longueur de ce segment : elle se note
AB ou 𝐴𝐵 .
4

Ainsi : 𝐴𝐵 = 5 𝑒𝑡 𝐵𝐴 = 5*

 La valeur algébrique d’un segment orienté AB est la valeur absolue de ce


segment précédée du signe + ou – suivant que ce segment est positif ou négatif.
Elle se note AB.
AB = +5 et BA = -5

4. Relation fondamentale

Quelque soit le sens positif pour l’axe 𝑎 , on a entre les valeurs


algébriques des segments orientés AB et BA la rélation : BA = -AB

5. Relation de SHASLES

A, B, C étant trois points pris arbritairement sur un axe, on a entre les


valeurs algébriques des segments ouverts AB, BC, CA la relation 𝐴𝐵 +𝐵𝐶 + 𝐶𝐴 = 0

A B C 𝑎

6. Abscisse d’un point

Sur un axe 𝑎 , on choisi arbitrairement un point fixe 0 ayant adopté une unité de
longueur, à tout point A de l’axe correspond un segment OA dont la valeur algébrique
s’exprime par un nombre relatif réciproquement, à tout nombre relatif donné
correspondant un seul segment OA, donc un point unique A le nombre qui fixe la
position du point A. sur l’axe est appelé abscisse du point A.

0 A a

Dans la figure ci-dessus, l’abscisse de A est +2


Le point 0 est l’origine des abscisses.
5

7. Valeur algébrique d’un segment en fonction des abscisses des ses


extrémités

Soit sur un axe le segment AB et l’origine 0

*
A B C

D’après 0
0A + AB + B0 = 0  AB = -B0 – 0A

 AB = 0B – 0A

La valeur algébrique d’un segment situé sur un axe est égale à l’abscisse
de l’extrémité moins l’abscisse de l’origine.
6

II. ARCS ET ANGLES ORIENTES

1. Angle

C’est une figure géométrique formée par deux droites issues d’un même
point.

2. Circonférence

C’est l’ensemble des points équidistants d’un point fixe appelé centre.

3. Cercle

C’est une figure géométrique limitée par une circonférence.

4. Circonférence orientée

C’est une circonférence sur laquelle on a choisi est indiqué un sens


positif.

Par sens positif, il faut entendre le sens inverse à celui des aiguilles d’une montre.

Sens positif

.0

5. L’arc orienté, est une portion de la circonférence orientée. Elle se note AB

.0 AB=-AB

A
7

6. L’angle orienté, est une portion du cercle orienté.

B b

‘’’’’’’
A0B
‘’’’’’’’’’’’’
‘’’’’’
’’’’’’’’’’’’’’
0 ’’’’’’
’’’’’’’’’’’’’’
a

A
8

III. UNITES DES ARCS

1. a) Un quadrant (1Q) est le quart de la circonférence.


C = 2R (longueur de la circonférence). La circonférence contient 4Q

b) Un radian (1 ) est un arc dont la longueur est égale à celle du rayon.


C = 2R

c) Un degré (1°) est la 90° partie du quadrant ; 1°=60’ =3600’’


La circonférence contient 360°.

d) Un grade (1gr) est la 100ème partie du quadrant ; la circonférence contient


400 grades.

2. Correspondances entre les différentes unités

4Q = 2 = 360°=400gr
2Q =  =180° = 200gr
𝜋
1Q =  = 90° = 100𝑔𝑟
2

Remarque : ne jamais dire :  = 180° ; on écrit  = 180°

a. Calcul d’un radiant en degré

Nous savons que =180° et  = 3,1415…..


180°
1=
3,14159
 1 = 57,2958°

 0,2958° = 0,2958x60’
= 17,748’
 1 = 57°17′ 45′′

b. Calcul d’un degré en radian


 = 180°

3,14159
1° 1° = 0,0174
180
9

IV. APPLICATION

1. Convertir un arc de 4,36 en (°,‘,‘‘)


En degrés : 1 = 57,2958°
4,36 = 4,36 x 57,2958°
= 249,80969°

En minute :
0,80969° = 0,80969 x 60’
= 48,5814’

En secondes : (’’)
0,5814 = 0,5814 x x60’
= 35’’
 4,36 = 249°48’35’’

2. Convertir un arc de 145°20’25’’ en radians.


1° = 60’ = 3600’’
20 25
145°20’25’’ = 145 + + ′′
60 3600

= (145 + 0,33333 + 0,00694)°


= 145,34025°
145,34025° = 145,34025 x 0,0174
= 2,52892

3.  = 0,323 e degré (°,’,’’)

4.  = 378°15’14’’ en radians

5. Combien de temps la terre met-elle pour tourner d’un arc égal à 4 minutes
autours de son propre axe ?

6. Quel est l’angle formé par une aiguille d’une montre à 15h45’ ?
10

Les applications 3 à 6 sont laissées aux lecteurs.

 

3
45𝑚𝑖𝑛 = 𝑕
4
 = 150° + 
3
 . 30° où  = 30° - 22,5°
4

= 22,5°  = 150° + 7,5°

= 157,5°
11

Exercices sur le chapitre 1

01. Repérer sur un axe les points A, B et C d’abscisses respectives 4 ; -2 ; 9 et


vérifier 𝐴𝐶 =𝐴𝐵 +𝐵𝐶 .

02. On considère sur un axe les points A, B, C et D d’abscisses respectives -6, -2, 4
et 7.
a. Déterminer : 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 , 𝐴𝐷 ,𝐶𝐵
b. Déterminer les abscisses des points B, C, D en prenant A pour nouvelle
origine dans le sens de l’ancien repère.

03. Si X et Y ont pour abscisses respectives 2 et 6, calculer les abscisses de I, M, N


𝑁𝑋 1
tels que 𝐼𝑋 =2IY ; 3𝑀𝑋 - 𝑀𝑌= 0 ; =−
𝑁𝑌 2

04. Calculer la longueur d’un arc de 41°20’15’’ d’un cercle de 7cm de rayon

05. Calculer en degré, minutes et secondes l’arc de 1,6dm de longueur dans un


cercle de 3dm de rayon

06. L’angle au centre d’un cercle de 28cm de rayon intercepte un arc de 4cm de
longueur. Exprimer en degrés la mesure de cet angle.
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CHAPITRE II. FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES

I. CIRCONFERENCE TRIGONOMETRIQUE

La circonférence trigonométrique est une circonférence orientée dont le


rayon est1 et sur laquelle on a choisi une origine des arcs.

Y
B
II Q IQ I. Q : 0° ≤  ≤ 90°
0 II.Q : 90° ≤  ≤ 180°
A’ A III. Q : 180° ≤  ≤ 270°
III Q IV Q
IV. Q : 270° ≤  ≤ 360°

B’

A :  = 0°
B :  = 90°
A’ :  = 180°
B’ :  = 270°

Remarque :

Si l’arc est supérieur à 360°, on le ramène dans l’un ou l’autre quadrant


par la relation :

𝛽 = 360°xn +  ou n ∈   est inferieur à 360°

Exemple 1.

= 860°
=360° x2 + 140
= 140° ∈ II
13

Exemple 2.

 = -1340°
 = 360° x (-3) – 260°  = 360°x(−4) + 100°
ou encore
 = -260° ∈ IIè Q  = 140° ∈ 𝐼𝐼𝑅

Exemple 3

 = - 2380°
 = 360° x −7 + 140
 = 360° x (-6) – 220° ou encore ∙
 = 140° ∈ 𝐼𝐼𝑄

 = -220° ∈ IIe Q
14

II. DEFINITION DES FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES f()

Soit un rayon – vecteur 𝑟 formant avec 0 x l’angle .

B 𝑂𝐴 = 𝑟1 OA′ = 𝑥1 𝐴𝐴′= 𝑦1

A 𝑂𝐵= 𝑟2 𝑂𝐵′ = 𝑥2 𝐵𝐵= 𝑦2


𝑂𝐶 = 𝑥3 𝑂𝐶′ = 𝑥3 𝐶𝐶′ = 𝑦3

0 A’ B’ C’

A, B et C sont les points quelconques sur 𝑟 .


O, projette orthogonalement A, B, et C sur OX pour obtenir A’, B’, et C′
Les triangles OAA’, OBB' et OCC’ sont semblables.
On écrit les apports des côtés homologues.

𝐴𝐴′ 𝐵𝐵′ 𝐶𝐶′ 𝑦1 𝑦2 𝑦3


= =  = =
𝑂𝐴 𝑂𝐵 𝑂𝐶 𝑟1 𝑟2 𝑟3

O𝐴′ O𝐵′ O𝐶′ 𝑥1 𝑥2 𝑥3


= =  = =
𝑂𝐴 𝑂𝐵 𝑂𝐶 𝑟1 𝑟2 𝑟3

Ces rapports ne dépendent pas de la longueur du rayon – vecteur.


𝑥 𝑦
Pour changer = et il faut changer l’angle 
𝑟 𝑟

𝑥 y
 = (∝) et = (∝)
𝑟 𝑟

Par définition, on a :
y x
Sin  = et Cos  =
r r

y y
a. Sin  =  -1 ≤ ≤ 1 (Car y est la projection de r)
r r

 -1 ≤ sin  ≤ 1
15

Pour tout angle  il existe toujours un sinus de cet angle.

Soit une circonférence trigonométrique. On a : r = 1.

y
Sin  =  sin  = y
r

 y’o limité par la circonférence est l’axe des sinus

Ier Q : le sinus est positif


+ +
0 IIème Q : le sinus est positif
A’ A
IIIème Q : le sinus est négatif
- -
IVème Q : le sinus est négatif

B’

B
A : =0
sin 0 = 0
y=0
A’ A’ 0 0 𝜋
B : ∝= 𝜋
2 sin =1
2
𝜋 A 2𝜋 y=1

A’ : ∝= 𝜋
sin𝜋 = 0
B’ y=1
3𝜋 B’ : ∝=
3𝜋
3𝜋
2 2 sin = −1
2
y=-1

A : =2𝜋
Sin2𝜋 = 0
y=0
16

𝜒 𝜒
b. cos∝= où −1 ≤ ≤1
𝛾 r

 -1 ≤ cos ≤ 1

Soit une circonférence trigonométrique

𝜒
Cos ∝=  cos = 𝜒
r

 L’axe x’ 0x limité par la circonférence est l’axe des cosinus

Iè Q : cos  est positif


+ + IIè Q : cos  est négatif

IIIè Q : cos  est négatif


0
IVè Q : cos  est positif
- -

A:=0
 cos 0 = 1
x=1
𝜋
𝜋
2 B:= 𝜋
2
 cos = 0
2
B x=0

 A’:  = 𝜋
A 0
 cos 𝜋 = 0
A’ x = -1
2
3𝜋
B’:  = 2𝜋
2
 cos =0
2
B’ x=0

A :  = 2𝜋
 cos 2𝜋 = 1
y=0
17

B
K
F M

A’ A
E 0 N
E

𝑠𝑖𝑛 
c. Par définition tg  =
𝑐os 

𝑟 𝑦
= =
𝑥 𝑥

Soit une circonférence trigonométrique

On trace une droite perpendiculaire à 0X qui passe par A

𝑀𝑁 𝜋
 Ier Q : tg  = 0≤
𝑂𝑁 2

On prolonge OM.

Les angles OMN et OKA obtenus sont semblables.

Les rapports des côtés homologues donnent :

𝑀𝑁 𝐾𝐴
= = 𝑡𝑔 or 𝑂𝐴 = 1
𝑂𝑁 𝑂𝐴
 𝑡𝑔= 𝐾𝐴
18

𝐹𝐸
 IIème Q : tg   =
𝑂𝐸

On prolonge OF

Les triangles OFE et OPA obtenus sont semblables.

Les rapports des côtés homologues donnent :

𝐹𝐸 𝑃𝐴
= = tg  or 𝑂𝐴 = 1
𝑂𝐸 𝑂𝐴

 tg  = 𝑃𝐴

La valeur algébrique de la tangente est sur l’axe T’ A T

 T’ A T est l’axe des tangentes.


𝑦
𝑡𝑔 =
x

Ier Q : tg  est positif

IIème Q : y est positif, x est négatif  tg  est négative.

IIIème Q : y est négatif, x est négatif  tg  est positive.

IVème Q : y est négatif, x est positif  tg  est négative.

tg 0 = 0

tg  = 0
𝜋 3𝜋
tg et tg n’existent pas (tg  =  )
2 2

𝑐𝑜𝑠  𝑥
d. cot g  = =
𝑠𝑖𝑛  𝑦
19

Soit une circonférence trigonométrique ; r = 1

On trace une ⊥ à OY qui passe par B

𝜋
Ier Q : 0   ≤
E B P 2

F M 𝑁𝑀
N cotg  =
𝑂𝑀

A’ A On prolonge OM, les triangles OMN et OPB


 obtenus sont semblables.
0
𝑁𝑀 𝐵𝑃
= or 𝑂𝐵=1
𝑂𝑁 𝑂𝐵

cot g  = BP

𝜋
IIè Q: ≤   
2

𝐹𝑌
cot g  =
𝑂𝑌

On prolonge OF pour obtenir les triangles OEB et OFY semblables.


𝐹𝑌 𝐸𝐵
= or 𝑂𝐵 = 1
𝑂𝑌 𝑂𝐵

 cotg  EB  l’axe K’BK est l’axe des cotangentes

𝑥
cotg  =
𝑦

Ier Q : x est positif, y est positif  cotg  est positive

IIème Q : x est négatif, y est négatif  cotg  est négative

IIIème Q : x est négatif, y est négatif  cotg  est positive,

IVème Q : y est négatif, x est positif  cotg  est négative.


𝜋
cot g = 0
2

3𝜋
cotg =0
2

cotg 0 et cotg  n’existent pas (cotg  =  )


20

1 𝑟 1 𝑟
sec  = = cos ec  = =
𝑐𝑜𝑠 𝑥 𝑠𝑖n 𝑦

y y

0 x 0 x

III. GRAPHIQUE DES FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES

1. y = sin x où -1 ≤ y ≤ 1

-  x  +

a. tableau de variation

𝛑 𝛑
X 0  2
𝟐 𝟐

y 1 0 -1 0
21

b. Graphique

1 0
𝝅 𝟑𝝅
0 𝟐
 𝟐

-1

Cette courbe porte le nom de sinusoïde

Y – sin x

2. y = cos x où - 1 ≤ y ≤ 1

-  x  +

a. Tableau de variation

𝛑 𝟑𝛑
X 0  2
𝟐 𝟐

y 1 0 -1 0 1

b. Graphique

0
𝜋 3𝜋 2
 X
2 2
-1 cosinusoïde
22

3. y = tgx ou - ≤ y ≤ +

a. Tableau de variations

𝛑 𝟑𝛑
X 0  2
𝟐 𝟐

y 1  0  0

b. Graphique

0 𝜋  3𝜋 2 X
2 2

Y = tgx
23

4. y = cotg x où -  y  +

a. tableau de variation

𝛑 𝟑𝛑
X 0  2
𝟐 𝟐

y  0  0 

b. Graphique

𝜋 3𝜋 3𝜋
0
2
 2 2
x

Y = cot g x
24

IV. RELATION FONDAMENTALE ENTRE RAPPORT


TRIGONOMETRIQUE D’UN MEME ARC

a) Soit une circonférence orientée par définition, on a :

𝑀𝑁 𝑀𝑁2
M sin = = sin2  =
𝑂𝑀 𝑂𝑀2

𝑂𝑁 𝑂𝑁 2
cos =  cos2  = 𝑂𝑀 2
 𝑂𝑀

0 N 𝑀𝑁 2 𝑂𝑁 2
sin2 + cos2 = 2
+
𝑂𝑀 𝑂𝑀 2

𝑀𝑁 2 +𝑂𝑁 2
=
𝑂𝑀 2

𝑂𝑀 2
=
𝑂𝑀 2

1. Sin2  + cos²  = 1

sin  𝜋
2. tg  = où  ≠ + 𝑘
cos  2

cos 
3. cotg  = où  ≠ 𝑘
sin 

4. (2) x (3)  tan  . cotg  = 1

1
5. sec  = ; sin  ≠ 0
sin 

1
6. cosec  = ; cos  ≠ 0
sin 

7. On dérive (1) par cos² 

cos²  sin²  1
+ =  1 + 𝑡𝑔² = 𝑠𝑒𝑐² 
cos²  cos²  𝑐os²

8. On divise (1) par sin²


25

sin ²  cos ²  1
+ = 1 + co𝑡𝑔² = 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐² 
sin ²  sin ²  sin ²

b) Calcul des fonctions trigonométrique connaissant l’une d’elles

1° On donne sin, calculer cos, tg, cotg

Sin²  + cons²  = 1
sin  sin 
tg =  tg  =
cos  ± 1−𝑠𝑖𝑛 2 

1 ± 1−𝑠𝑖𝑛 2 
cotg =  cotg  =
tg  sin 

2° On donne cos, calculer sin, tg, cotg

sin  = ± 1 − 𝑠𝑖𝑛2 

± 1−𝑠𝑖𝑛 2 
tg =
cos 

cos 
cotg  =
± 1−𝑠𝑖𝑛 2 

3° On donne tg, calculer sin, cos, cotg


1
cotg =
tg 

1
1+tg² = sec²  cos² =
1+tg 2 

1
 cos  =
± 1+𝑡𝑔 2 

sin 
tg =  sin = tg . cos
cos 

𝑡𝑔𝛼
sin 𝛼 =
± 1 + 𝑡𝑔2 ∝
26

4° On donne cotg, calculer sin, cos, tg


1
tg =
cotg 

1
1 + cotg² = cosec²  sin² =
1+cotg ² 

1
 sin =
± 1+𝑐𝑜𝑡𝑔2 ∝

cotg =
cos   cos = sin . cotg
sin 

cot g
 cos =
± 1 + cotg2

Exemples

1. Simplifier : sin4 + cos4

sin4 + cos4 = sin4 + 2sin²cos² + cos4 - 2sin²cos²


= (sin² + cos²) – 2 sin² cos²
= 1 – 2sin² cos²

2. Démontrer :

Sin cos² (1+tg²) + cos²sin² (1+cotg²) = sin + cos


1 1
Sin sec² + cos cosec² = sin + cos
sec ²  cos ² 

3. Simplifier :

2(sin6 + cos6) – 3(cos4 + sin4)

2(sin6 + cos6) – 3(cos4 + sin4) = 2(sin² + cos²)(sin4 - sin2 cos² +


cos4) - 3(sin² + cos²)² - 2sin² cos²

= 2 (sin4 - sin²cos² + cos4) - 3(1 + 2sin²cos²)


27

= 2(sin² + cos²)² - 3sin² cos² - 3(1+2sin²


cos²)

= 2 – 6 sin² cos² - 3+6sin² cos²

=2–3

=-1

3𝜋
4. On donne tg  = - 2 où    2
2
1 1
a. cotg  =  cotg  =
𝑡g  2
1 1
b. cos  =  cos  =
1+𝑡g²  5
2 5 2 5
c. sin  = tg  . cos    𝑠𝑖𝑛 ∝= −
5 5

5. Mettre l’impression E = sec²  cosec²  -4 sous forme d’un carré parfait.

En effet :

Sec² cosec²  -4 = (1 + tg² a)(1 + cotgy² a) -4

=1+ cotg²a + 𝑡𝑔2 𝑎 + 𝑡𝑔2 𝑐𝑜𝑡𝑔2 𝑎 − 4

=1 + cotg² a + tg² a + 1 – 4

=cotg² a - 2 + tg² a

=cotg² a - 2cotg tg a + tg² a

=(cotg a - tg a)²

𝑡g(𝑎−𝑏) 𝑠𝑖𝑛 2 𝑐
6. De l’égalité + = 1. Déduire tg²c = tgatgb.
𝑡g𝑎 𝑠𝑖𝑛 2 𝑎

L’égalité proposée donne :


𝑠i𝑛²c 𝑡g(𝑎 − 𝑡g(𝑎 − 𝑏) sin 𝑎 sin 𝑏
=  𝑠𝑖𝑛²𝑐 =
s𝑖𝑛²𝑎 𝑡g𝑎 cos(𝑎 − 𝑏)

On trouve en suite
cos 𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑏
Cos²c = 1 – sin²c =
cos (𝑎−𝑏)
28

Il suffit alors de diviser sin²c par cos²c pour obtenir la relation donnée.

7. Si l’on a tg + sin = m et tg - sin = n.

Montrer que l’on a aussi m² - n² =  4 𝑚𝑛 pour 0    180°

En effet :
tg  + sin  = m (1)

tg  − sin  = n (1) 𝑚𝑛 = 𝑡𝑔2 ∝ −𝑠𝑖𝑛2 ∝

= 𝑡𝑔 ∝ −𝑠𝑖𝑛 ∝ 𝑡𝑔 ∝ +𝑠𝑖𝑛 ∝
(1) x (2)  m n = tg² - sin² (3)
𝑠𝑖𝑛 2 ∝
= + 𝑠𝑖𝑛2 ∝
𝑐𝑜𝑠 2 ∝
(1)²  m² = tg² + 2tg sin + sin² (4)
𝑠𝑖𝑛 2 ∝−𝑠𝑖𝑛 2 ∝𝑐𝑜𝑠 2 ∝
(2)²  n² = tg² - 2tg sin + sin² (5) =
𝑐𝑜𝑠 2 ∝

(4) – (5)  m² - n² = 4 tg sin (6) =


𝑠𝑖𝑛 2 ∝ 1−𝑐𝑜𝑠 2 ∝
𝑐𝑜𝑠 2 ∝ 𝑠𝑖𝑛 2 ∝
Or (3)  tg sin =  𝑚𝑛 (7)
= 𝑠𝑖𝑛2 ∝ 𝑡𝑔2 ∝
(7) dans (6) donne m² - n²= 4 𝑚𝑛
 𝑡𝑔 ∝ 𝑠𝑖𝑛 ∝= ± 𝑚𝑛

Exercices sur le chapitre 2.

01. Simplifier les expressions suivantes :

a. cos x – cos3x

b. cos²(1+tg² x)

c. cosecx – (cotgx) cosu

2 cos 𝑥−𝑐𝑜𝑡𝑔𝑥
d.
sin 𝑥−1+𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 𝑥−cos 𝑥 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥

02. Vérifier les identités suivantes:

a. (sinx + cosx)² + (sinx – cosx)²= 2


29

1 1
b. cos²x – cos²y = sin²y – sin²x = -
1+𝑡𝑔²𝑥 1+𝑡𝑔²𝑥
– 4 𝑠𝑖𝑛 3 𝑥+3 sin 𝑥 3 𝑡𝑔 𝑥−𝑡𝑔 3 𝑥
c. =
4 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 3 cos 𝑥 1−3 𝑡𝑔 ² 𝑥
6 6
d. 𝑠𝑖𝑛 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 𝑥 = 1 − 3 𝑠𝑖𝑛²𝑥 cos 𝑥
sin 𝑥 cos 𝑥 1
e. + =
1+cos 𝑥 sin 𝑥 sin 𝑥
sin 𝑦 1+cos 𝑦
f. + = 2𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐𝑦
1+ cos 𝑦 sin 𝑦
1−sin 𝑎 cos 𝑎 𝑠𝑖𝑛²𝑎−𝑐𝑜𝑠 ²𝑎
g. − = sin 𝑎
cos 𝑎(sec 𝑎−𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 𝑎 ) 𝑠𝑖𝑛 3 𝑎+𝑐𝑜𝑠 3 𝑎
h. (sin 𝑎 cos 𝑏 + cos 𝑎 sin 𝑏)² + (cos 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝑏)² = 1

03. Calculer la valeur numérique de chacune des expressions suivantes :

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
a. 2 sec  cos² cos + 3 sin² - cosec
6 6 3 2

4 1 1
b. 𝑠𝑖𝑛² 45° − 𝑠𝑒𝑐² 60° − 𝑐𝑜𝑠² 30°
3 2 3

𝜋 𝜋 1 𝜋
c. 4 𝑠𝑖𝑛3 + 2 𝑐𝑜𝑠 3 − 𝑠𝑒𝑐 3
6 4 16 3

1 3
2 𝑐𝑜𝑡𝑔 3𝑥+ 𝑐𝑜𝑠 3 4𝑥− 𝑠𝑖𝑛 ² 4𝑥+ 𝑡𝑔² 2𝑥
2 4
d. (𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 15°)
sin 4𝑥.𝑐𝑜𝑡𝑔 2𝑥.𝑡𝑔 3𝑥

04. Sachant que sinx = 0,8. calculer tgx + secx

𝜋
a. Si
2
𝑥

𝜋
b. Si O  x 
2

05. Calculer les nombres trigonométriques d’arc x du 2ème quadrant sachant que
12sinx + 5cosx = 0.

13 2 sin 𝑢−3 cos 𝑢


06. Si sec 𝑢 = , trouver la valeur de lorsque :
3 4 sin 𝑢−9 cos 𝑢

a. 𝑢 est un arc du Ier Q


30

b. 𝑢 est un arc du 3ème Q

07. Exprimer les expressions suivantes en fonctions de tgx

a. Cosx – sinx cosx

b. Cos4x – cos²x sin²x

𝑠𝑖𝑛 4 𝑥+𝑐𝑜𝑠 4 𝑥
c.
𝑠𝑖𝑛 4 𝑥−𝑐𝑜𝑠 4 𝑥

𝑠𝑖𝑛 3 𝑥− 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥
d.
𝑠𝑖𝑛 3 𝑥+𝑐𝑜𝑠 3 𝑥
31

CHAPITRE III. RELATIONS ENTRE LES RAPPORTS


TRIGONOMETRIQUES D’ANGLES ASSOCIES ET REDUCTION AU
PREMIER QUADRANT

I. RAPPORTS TRIGONOMETRIQUE D’ANGLES ASSOCIES

1. Angle Quadrantal

Un angle est dit quadrantal lorsqu’il vaut un multiple entier de l’angle de


0°, 90°, 180°, 360°, 450°,….

2. Angle associé

Deux angles sont dits associés si et seulement si leur somme ou leur


différence vaut un angle quadrantal.

a. Angles opposés

1. Définition

On appelle angles opposés, deux angles dont la somme de mesure est


égale à 0 à 2 k près.

Ainsi deux angles de mesures respectives  et  son opposés si seulement si

 +  = 2 k (k ∈ )

Exemples :

2 4
 = 30° et  = 30° = 𝑒𝑡 
3 3

Les triangles COM et COM’ sont isométriques (comme leurs


hypoténuses sont égales et ils ont un côté commun OC).
32

v
On a : 𝐶𝑀′ = − 𝐶𝑀

Or 𝐶𝑀 = sin 𝑎 𝑒𝑡 − 𝐶𝑀′ = sin −𝑎 𝑒𝑡 𝑂𝐶 = 𝑐𝑜𝑠𝑎 = cos(−𝑎)


M
Sin (-a) = - sin a
C A
Cos (-a) = cos a 0

En résumé: tg (-a) = -tg a cotg (-a) = - cotg a M’

b. Angles Complémentaires

1. Définition

On appelle angles complémentaires, deux angles dont la somme de


𝜋
mesures est égale à 2𝑘 près.
2
Ainsi deux angles de mesures respectives  et  sont
complémentaires si et seulement si :
𝜋
 +  = + 2 (𝑘 ∈ )
2

Exemples :
𝜋 𝜋
22° et 68° 𝑒𝑡
3 6

2. Relations

𝜋
Les angles a et b étant complémentaires, on a ; 𝑎: 𝑏 = − 𝑎
2
Les triangles POM et NOM étant rectangles isométriques, on a :

y PM = 𝑂𝑁 𝑒𝑡 OP = 𝑁𝑀′
M’
Or 𝑃M = sin 𝑎 . 𝑂𝑃 = 𝑐𝑜𝑠 𝑎
b M
𝜋
𝑂𝑁 = cos − 𝑎 = cos 𝑏
2
a
O P x 𝜋
N sin − 𝑎 = sin 𝑏
N 2

𝜋
sin a = 𝑃𝑀 = 𝑂𝑁 = cos −𝑎
2
33

En résumé:
𝜋
Sin − 𝑎 = cos 𝑎
2

𝜋
Cos − 𝑎 = sin 𝑎
2

𝜋
tg − 𝑎 = cotg 𝑎
2

𝜋
cotg − 𝑎 = tg 𝑎
2

c. Angles anti-complémentaires

1. Définition

On appelle angles anti-complémentaires, deux angles dont la


𝜋
différence de mesures en valeur absolues est à 2𝑘 𝑝𝑟è𝑠.
2

Ainsi deux angles de mesures respectives  et  sont anti-complémentaires si et


seulement si :
𝜋
 -   = + 2𝑘 (k ∈ )
2

Exemple :
𝜋 2𝜋 𝜋 5𝜋
𝑒𝑡 𝑒𝑡
6 3 3 6

2. Relations

Soient a et b les mesures respectives de deux angles anti-


complémentaires. On a :
𝜋 𝜋
b - a = 𝑜𝑢 𝑏 = + 𝑎
2 2

𝜋 π
sin + 𝑎 = 𝑠𝑖𝑛 − −𝑎 = cos(-a) = cos a
2 2

𝜋 π
𝑐𝑜𝑠 + 𝑎 = 𝑐𝑜𝑠 − −𝑎 = sin(-a) = sina
2 2

= -sina
34

d. Angles Supplémentaires

1. Definition

On appelle angles supplémentaires, deux angles dont la somme de


mesures égale 𝜋 à 2𝑘𝜋 près.

Ainsi, deux angles de mesures respectives 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont supplémentaires si est


seulement si :

𝛼 + 𝛽 = 𝜋 + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ )

Exemples :
𝜋 5𝜋
60° et 120° 𝑒𝑡
6 6

2. Relations

Soient a et b les mesures respectives de deux angles supplémentaires, on a :

𝑏=𝜋−𝑎

Les triangles C’OM et COM étant rectangles isométriques, on a :

𝑂𝐶′ = −𝑂𝐶 𝑒𝑡 𝐶𝑀 = 𝐶′𝑀′

Or 𝑂𝐶′ = 𝑐𝑜𝑠𝑎 𝑒𝑡 𝑂𝐶′ = 𝑐𝑜𝑠𝑏

𝐶𝑀 = 𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑒𝑡 𝐶′𝑀′ = 𝑠𝑖𝑛𝑏

D’où cos 𝜋 − 𝑎 = −𝑐𝑜𝑠𝑎 𝑒𝑡 sin 𝜋 − 𝑎 = 𝑠𝑖𝑛𝑎

En résumé : sin 𝜋 − 𝑎 = 𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑡𝑔 𝜋 − 𝑎 = −𝑡𝑔𝑎

cos 𝜋 − 𝑎 = −𝑐𝑜𝑠𝑎 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝜋 − 𝑎 = −𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎


35

e. Angle anti – supplémentaires

1. Définition

On appelle angle – supplémentaires, deux angles dont différence de


mesures en valeur absolue est égale à  . à2k près.

Ainsi deux angles  et  sont anti – supplémentaires si et seulement si :

 −   =  + 2k (k ∈ )
4𝜋 𝜋
Exemple : 30° et 210° 𝑒𝑡
2 3

2. Relation

Soient a et b les mesures respectives de deux angles anti –


supplémentaires, on a : b – a =  ou b =  + a

Sin (+a) = sin  - (-a) = sin (-a) = -sin a

Cos ( + a) = cos  - (-a) = -cos (-a) = -cos a

En résumé: Sin  + 𝑎 = −sin 𝑎

Cos  + 𝑎 = −cos 𝑎

tg  + 𝑎 = tg 𝑎

cotg  + 𝑎 = cotg 𝑎

II. REDUCTION AU PREMIER QUADRANT

Une importance application des formules d’angles associés est


𝜋
l’expression des rapports trigonométriques d’un angle quelconque supérieur à en
2
fonction des R.T d’un angle associé du premier quadrant. Cette opération est appelée
réduction au premier quadrant.
36

Envisageons les trois cas suivants :

1er cas : L’angle a est dans le 2ème quadrant. La réduction se fait à l’aide des formules
d’angles supplémentaire ou anti – complémentaires.

Exemple :
2𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Cos = cos + = − sin
3 2 6 6

3𝜋 𝜋 𝜋
Sin = sin  − = sin
4 4 4

2ème cas : L’angle est dans le troisième quadrant. La réduction se fait à l’aide de
formules d’angles anti – supplémentaires.

Exemple
8𝜋 𝜋 𝜋
𝑠𝑖𝑛 = 𝑠𝑖𝑛  + = − sin
7 7 7

3ème cas : L’angle a est dans le quatrième quadrant. La réduction se fait à l’aide des
formules d’angles opposés.

Exemples :
5𝜋 𝜋
Cos = cos 2 −
3 3

𝜋
= cos
3

𝜋
= cos
3

Cos320° = cos (360° - 40°)

= cos (- 40°)

= cos 40°
37

Remarque :

Si l’angle à réduire au premier quadrant est supérieur à 2, on


retranche de l’angle donné autant de fois que possible pour se retrouver dans l’un des
cas précédents.

Exemple :

Sin 1862° = sin (5.360° + 62°) = sin 62°


20𝜋 2𝜋
Sin = cos 3.2 +
3 3

3𝜋
= cos 𝜋 −
3

𝜋
= cos −
3

𝜋
= cos
3

Exercices sur chapitres 3.

1. Calculer :

𝜋 𝜋
a) Cos  − + 𝑠𝑖𝑛  +
6 6
𝜋 𝜋
b) Cos  + + 𝑠𝑖𝑛  +
4 6
𝜋 𝜋
c) Sin  + − 𝑐𝑜𝑠  +
3 4
𝜋 𝜋
d) Cos  − + 𝑠𝑖𝑛  +
2 3
𝜋 𝜋
e) tg  − + 𝑐𝑜𝑠  +
3 3

2. Simplifier

3𝜋 7𝜋 𝜋 3𝜋 7𝜋
01. Sin  + 2
+ 𝑥 cos 3 − 𝑥 𝑡𝑔 2
− 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 2
− 𝑥 𝑐𝑜𝑠 2
− 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥 − 2

4𝜋 2𝜋 4𝜋
02. cos +  𝑡𝑔 2 − 𝑥 𝑠𝑖𝑛 − 𝑐𝑜𝑠 𝑡𝑔(7 − 𝑥)
3 2 3
38

3𝜋 𝜋 7𝜋
03. cos (20 - x)tg + 𝑥 sin 𝑥 − 2 − 𝑐𝑜𝑠 +𝑥 𝑐𝑜𝑡𝑔 + 𝑥 sin −𝑥
2 2 2

sin 90°+𝑥 cos 270°+𝑥 sin 90°−𝑥 sin ⁡


(𝑥−270°)
04.
sin 180°+𝑥 cos 180°−𝑥 cos 90°+𝑥 cos ⁡
(180°−𝑥)

05. tg(270° - x) sin(180°+x).cos(540°- x).cos(90°+x)

𝜋 𝜋 7𝜋
( − 𝑥) sin⁡
06. cotg( − 𝑥) 𝑡𝑔( + 𝑥) cos⁡ −𝑥
2 2 2

sin 90°+𝑥 cos ⁡


(270°+𝑥) sin 90°−𝑥 cos ⁡
(𝑥−270°)
07. −
sin 180°+𝑥 cos ⁡
(180°−𝑥) cos 90°+𝑥 cos ⁡
(180°−𝑥)

3. Vérifier les identités suivantes

5𝜋 5𝜋
01. tg²( + x) sec² − 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑒 𝑐 𝑥 − =1
3 3

𝑠𝑖𝑛²(−2)
02. 𝜋 (2 + 𝑎)
= 1 + cos⁡
1+sin ⁡𝑎− 2

𝑠𝑒𝑐 2 −𝑎 .𝑐𝑜𝑡 ²(+𝑎) 𝑐𝑜𝑡𝑔 0,5−𝑎


03. = 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 2 2 − 𝑎 − 1
𝑡𝑔 2𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑒 𝑐 2 0,5+𝑎

11𝜋
04. Réduire au premier quadrant les arcs : 150°, 2520°, 3200gr.
4

05. Calculer en fonction des R.I, de l’arc a ceux des arcs :

5𝜋 13𝜋 7𝜋
5 + 𝑎, 𝑎 - , + 𝑎, − −𝑎
2 2 2

06. Calculer la valeur de : sin² 36°+ sin² 54°+ sin² 18°+ sin 72° =

07. Calculer les nombres trigonométriques des angles suivants :

5𝜋 17𝜋 53𝜋 25𝜋


135°, , , ,−
4 6 6 6
39

CHAPITRE IV. LES GRANDES FORMULES DE LA


TRIGONOMETRIQUE

I. ADDITION ET SOUSTRACTION DES ARCS


𝑢
a. Calcul de cos (a+b)

C
Z
B
𝑏 C’

𝑎
0 A X

AÔB = a : BÔC = b: AÔC = a+b

Projetons OC sur OZ pour avoir C’ tel que dans le triangle rectangle OCC’,

On ait :

𝑂𝐶′ = cos 𝑏 𝑒𝑡 𝐶𝐶 ′ = sin 𝑏

Considérons l’égalité vectorielle OC = OC′ + CC′ et projetons-la orthogonalement sur


l’axe OX.

(𝑜𝑥 . 𝑐𝑐 ′ )
𝑂𝐶 cos(𝑜𝑥 . 𝑜𝑐 ) = 𝑜𝑐′ cos 𝑜𝑥 . 𝑜𝑐 + 𝑐𝑐′cos⁡
𝜋
Cos (a+b) = cosb.cos a + sinb.cos +𝑎
2

= cosa cosb + sinb.sin(-a)

Cos (a+b) = cos a cos b– sina sin b (1)


40

Exemple :
13𝜋
Calculer cos
12

13𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋
cos = cos + = cos cos − sin sin
12 4 3 4 3 4 3

2 1 2 3 2
=− . − . = 1+ 3
2 2 2 2 4

b. Calcul de cos (a-b)

Cos(a-b) = cos 𝑎 + (−𝑏)

=cosa cos(-b) – sina sin(-b)

Cos (a – b) = cosa cosb + sina sinb


(2)

c. Calcul de sin(a + b)
𝜋
Sin( a + b) = cos − 𝑎+𝑏
2

𝜋
= cos −𝑎 −𝑏
2

𝜋 𝜋
= cos − 𝑎 cos 𝑏 + sin − 𝑎 𝑠𝑖𝑛𝑏
2 2

= sina cosb + cosa sinb

Sin(𝑎 + b ) = sin𝑎 cosb + cos𝑎 sin b (3)

d. Calcul de sin( a- b)

sin(a - b ) = sin 𝑎 + (−𝑏)

= sina cos(-b) + cosa sin(-b)

= sina cosb – cosa sinb

Sin(𝑎 - b ) = sin𝑎 cosb - cos𝑎 sinb (4)


41

e. Calcul de tg(a + b)
sin ⁡
(𝑎+𝑏)
tg ( a + b ) =
cos ⁡
(𝑎+𝑏)

sin 𝑎 cos 𝑏+cos 𝑎 sin 𝑏


=
𝑐𝑜𝑠𝑎 cos 𝑏−sin 𝑎 sin 𝑏

Divisons les deux termes de cette fraction par cosb ; il vient :


𝑡𝑔𝑎 +𝑡𝑔𝑏
tg(a + b) = (5)
1−𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏

Exemple :

Calculer tg 75°

tg 75° = tg(45° + 30°)


𝑡𝑔 45°+𝑡𝑔 30°
=
1−𝑡𝑔 45° 𝑡𝑔 30°

=2± 3

f. Calcul de tg (a - b)

tg(a – b) = tg 𝑎 + −𝑏
𝑡𝑔 (𝑎)+𝑡𝑔(−𝑏)
=
1−𝑡𝑔 𝑎 𝑡𝑔 (−𝑏)

𝑡𝑔𝑎 − 𝑡𝑔𝑏
tg(a - b) b = (6)
1+𝑡𝑏𝑎𝑡𝑔𝑏

g. Calcul de cotg(a+b)
1
cotg(a + b) =
𝑡𝑔 (𝑎+𝑏)

1− 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏
=
𝑡𝑔𝑎 + 𝑡𝑔𝑏

1−𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏
cotg(a + b) = (7)
𝑡𝑔𝑎 +𝑡𝑔𝑏

h. Calcul de cotg(a – b)
1
cotg(a – b) =
𝑡𝑔 (𝑎−𝑏)

1 + 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏
=
𝑡𝑔𝑎 −𝑡𝑔𝑏
42

1 + 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏
Cotg(a - b) = (8)
𝑡𝑔𝑎 − 𝑡𝑔𝑏

II. MULTIPLICATION ET DIVISION DES ARCS

1. Multiplication des arcs

a) Multiplication par 2

(3)≡ sin 𝑎 + 𝑏 = sin𝑎 cos𝑏 + cos𝑎 sin𝑏

Si a = b ⇒ Sin 2a = 2sina cosa (9)

(2) ≡ cos 𝑎 + 𝑏 = cos 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑎 sin 𝑏

Si a = b ⇒ cos 2a = cos² a - sin² a (10)

𝑡𝑔𝑎 +𝑡𝑔𝑏
(5) ≡ 𝑡𝑔 𝑎 + 𝑏 =
1−𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏

2𝑡𝑔𝑎
Si a = b ⇒ tg2a = (11)
1− 𝑡𝑔 ²𝑎

b) Multiplication par 3

b.1

sin 3a = sin (2a + a)

= sin 2a cos a + cos 2a sina

= sin 2a cos a + (cos²a - sin²a) sina

= 3sina – 4sin3a

sin 3𝑎 = 3 sin 𝑎 − 4𝑠𝑖𝑛3𝑎 (12)

b.2. cos 3a = cos(2a + a)

= cos 2a cos a – sin2a sina


43

= (cos²a – sina) – 2sina cosa sina

= 4cos3a – 3cosa

cos 3𝑎 = 4 cos 3 𝑎 − 3𝑐𝑜𝑠3 𝑎 (13)

b.3. tg(a+b+c) = tg 𝑎 + 𝑏 + 𝑐

𝑡𝑔 𝑎+𝑏 +𝑡𝑔𝑐
=
1−𝑡𝑔 𝑎+𝑏 𝑡𝑔𝑐

𝑡𝑔𝑎 + 𝑡𝑔𝑏 + 𝑡𝑔𝑐 − 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏𝑡𝑔𝑐 (14)


𝑡𝑔 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 =
1 − 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏 − 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑐 − 𝑡𝑔𝑏𝑡𝑔𝑐

Pour a = b = c = tg 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
3𝑡𝑔𝑎 −𝑡𝑔 3 𝑎
𝑡𝑔3𝑎= (15)
1−3𝑡𝑔 2 𝑎

2. Division des arcs

a. Division d’un arc par 2

𝑎
a) Sina = sin2
2
𝑎 𝑎
= 2sin cos
2 2

𝑎 𝑎
sin 𝑎 = 2𝑠𝑖𝑛 𝑐𝑜𝑠 (16)
2 2

𝑎
cos 𝑎 = cos 2
2

𝑎 𝑎
= 𝑐𝑜𝑠² − 𝑠𝑖𝑛2
2 2
𝑎 𝑎
cos 𝑎 = cos² sin² (17)
2 2
44

𝑎
𝑡𝑔𝑎 = 𝑡𝑔2
2

𝑎
2𝑡𝑔
2
= 𝑎
1−𝑡𝑔 2 2

𝑎
2𝑡𝑔 2
𝑡𝑔𝑎 = 𝑎 (18)
1 − 𝑡𝑔2 2

𝒂 𝒂 𝒂
b. Calcul de sin , 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒕𝒈
𝟐 𝟐 𝟐

𝑎 𝑎 𝑎 𝑎
Sachant que cos² + sin² = 1 et 𝑐𝑜𝑠 2 − 𝑠𝑖𝑛2 = 𝑐𝑜𝑠𝑎
2 2 2 2

𝑎 𝑎
𝑐𝑜𝑠 𝑎 = 𝑐𝑜𝑠² 𝑠𝑖𝑛² . on a le système:
2 2

𝑎 𝑎
Cos² + 𝑠𝑖𝑛² =1 (𝑖)
2 2

𝑎 𝑎
𝑐𝑜𝑠 2 − 𝑠𝑖𝑛2 = 𝑐𝑜𝑠𝑎 (𝑖𝑖)
2 2

𝑎
(i)+(ii) ⇒ 2𝑐𝑜𝑠² 2 = 1 + cos 𝑎 (19)

𝑎
2 𝑠𝑖𝑛² = 1 − cos 𝑎
(i) (ii) ⇒ 2 (20)

𝑎 1+cos 𝑎
19 ⇒ cos = ±
2 2
𝑎 1 − cos 𝑎
⇒ 𝑡𝑔 =± (21)
2 1 − cos 𝑎
𝑎 1− cos 𝑎
(20) ⇒ 𝑠𝑖𝑛 =±
2 2
45

𝒂
c. Calcul de tg en fonction de sin a et cos a
𝟐
𝑎
𝑎 sin
2
𝑡𝑔 = 𝑎
2 cos
2

𝑎 𝑎
2 sin ² 2sin ² 1−co s 𝑎
2 2
= 𝑎 𝑎 = =
2cos sin sin 𝑎 sin 𝑎
2 2

𝑎 1 − cos 𝑎
𝑡𝑔 = (22)
2 sin 𝑎

𝑎 𝑎 𝑎
𝑎 𝑠𝑖𝑛 2sin cos 2 sin 𝑎
2 2
tg = 𝑎 = 𝑎 =
2 𝑐𝑜𝑠
2
2𝑐𝑜𝑠 ²
2
1+cos 𝑎

𝑎 sin 𝑎
𝑡𝑔 = (23)
2 1 + cos 𝑎

𝒂
d. Calcul de sin a et cos a en fonction de tg
𝟐

𝑎 𝑎
1° sin a = 2sin cos
2 2

𝒂 𝒂
𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝟐
= 𝒂 𝒂
𝒄𝒐𝒔² +𝒔𝒊𝒏²
𝟐 𝟐

𝑎
En divisant les deux termes de la fraction cos² , il vient
2

𝑎
2𝑡𝑔
sin 𝑎 = 2 (24)
𝑎
1 + 𝑡𝑔²
2

𝑎 𝑎
2° cos a = cos² − 𝑠𝑖𝑛2
2 2

𝑎 𝑎
− 𝑠𝑖𝑛2
𝑐𝑜𝑠²
= 2 2
𝑎 𝑎
𝑐𝑜𝑠² + 𝑠𝑖𝑛²
2 2
46

𝑎
En divisant les deux termes de la fonction par cos² , il vient
2

𝑎
1 − 𝑡𝑔2 2
cos 𝑎 𝑎
1 + 𝑡𝑔² 2 (25)

III. TRANSFORMATION D’EXPRESSIONS TRIGONOMETRIQUE

Nous savons que :

sin 𝑎 + 𝑏 = sin 𝑎 cos 𝑎 + cos 𝑎 sin 𝑏 1

sin 𝑎 − 𝑏 = sin 𝑎 cos 𝑏 − cos 𝑎 sin 𝑏 2

cos 𝑎 + 𝑏 = cos 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑎 sin 𝑏 3

cos 𝑎 − 𝑏 = cos 𝑎 cos 𝑏 + sina sin 𝑏 4

1. Transformation de produits en sommes

(1) + (2) ⇒ 2 sin 𝑎 cos 𝑏 = sin 𝑎 + 𝑏 + sin⁡


(𝑎 − 𝑏)

1
sin 𝑎 cos 𝑏 = [sin 𝑎 + 𝑏 + sin⁡
(𝑎 − 𝑏)] (26)
2

(2) + (4) ⇒ 2 cos 𝑎 cos 𝑏 = cos 𝑎 + 𝑏 + cos(𝑎 − 𝑏)

1
cos 𝑎 cos 𝑏 = [cos 𝑎 + 𝑏 + cos(𝑎 − 𝑏)] (27)
2

(4) - (3) ⇒2 sin 𝑎 sin 𝑏 = cos 𝑎 − 𝑏 − cos(𝑎 + 𝑏)

1
sin 𝑎 sin 𝑏 = [ cos 𝑎 − 𝑏 − cos(𝑎 + 𝑏)] (28)
2
47

2. Transformation de sommes en produits

𝑝+𝑞
𝑎 + 𝑏 = 𝑝 𝑒𝑡 𝑎 − 𝑏 = 𝑞 ⇒𝑎=
2
𝑝 −𝑞
𝑏=
2

𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
(1) +(2) ⇒ sin 𝑝 + sin 𝑞 = 2 sin 𝑐𝑜𝑠 (29)
2 2

𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
(1) - (2) ⇒ sin 𝑝 − sin 𝑞 = 2 cos 𝑠𝑖𝑛 (30)
2 2

𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
(3)+(4) ⇒ cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos 𝑐𝑜𝑠 (31)
2 2

𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
(3)-(4) ⇒ cos 𝑝 − cos 𝑞 = −2 sin 𝑠𝑖𝑛 (32)
2 2

Exemple :

Transformer en produit :
7𝑎 𝑎
01. 𝑐𝑜𝑠3𝑎 + cos 4𝑎 = 2𝑐𝑜𝑠 cos −
2 2

7𝑎 𝑎
= 2𝑐𝑜𝑠 cos
2 2

02. 𝑆𝑖𝑛 3𝑎 + sin 5𝑎 + 2 sin 4𝑎 = (sin 3𝑎 + sin 5𝑎) + 2 sin 4𝑎

= 2 sin 4𝑎 cos −𝑎 + 2 sin 4𝑎

= 2 sin 4𝑎 cos 𝑎 + 2 sin 4𝑎

= 2 sin 4𝑎 (1 + cos 𝑎)
𝑎
= 4 sin 4𝑎 𝑐𝑜𝑠²
2

03. Démontrer que


𝜋 𝜋 5𝜋 7𝜋 3
𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4 +𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4 =
8 8 8 8 2
48

Nous remarquons que :

𝜋 7𝜋 3𝜋 5𝜋
+ =  𝑒𝑡 + =
8 8 8 8

𝜋 7𝜋 3𝜋 5𝜋
⇒ Les angles 𝑒𝑡 . 𝑒𝑡 sont supplémentaires deux à deux
8 8 8 8

𝜋 7𝜋 3𝜋 5𝜋
⇒ 𝑠𝑖𝑛 8
= sin
8
𝑒𝑡 sin
8
𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
8
, 𝑜𝑛 𝑎:

𝜋 3𝜋 5𝜋 7𝜋 𝜋 3𝜋
𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4 = 2𝑠𝑖𝑛4 + 2𝑠𝑖𝑛4
8 8 8 8 8 8

𝜋 3𝜋
= 2 𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4
8 8

𝜋 2 3𝜋 2
1−cos 1−cos
4 4
=2 +
2 2

𝜋 𝜋 3𝜋 3𝜋
1−2 cos 4 +𝑐𝑜𝑠 ² 4 1−2 cos 4 +cos 2 4
=2 +
4 4

1 2 2 2 2
= 1−2 + +1+2 +
2 2 4 2 4

3
=
2

𝜋 3𝜋
Autrement 𝑒𝑡 sont complémentaires
8 8

𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋
=2 𝑠𝑖𝑛4 + 𝑠𝑖𝑛4 = 2 𝑠𝑖𝑛4 + 𝑐𝑜𝑠 4
8 8 8 8

𝜋 𝜋 2 𝜋 𝜋
=2 𝑠𝑖𝑛2 + 𝑐𝑜𝑠 2 − 2 𝑠𝑖𝑛2 𝑐𝑜𝑠 2
8 8 8 8

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 2
= 2 − 4 sin cos ² = 2 − 2sin cos
8 8 8 8

𝜋
= 2 − 𝑠𝑖𝑛2
4
49

1
=2−
2

3
=
2

𝑚 −𝑛
04. Démontrez que si M sin B = n sin (2A + B) on a aussi cotg(A + b) = cotgA
𝑚 +𝑛

𝑚 sin ( 2𝐴+𝐵)⁡ 𝑚 −𝑛 𝑠𝑖𝑛 2𝐴+𝐵 −𝑠𝑖𝑛 𝐵


En effet m a : = ⟺ =
𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝐵 𝑚 +𝑛 𝑠𝑖𝑛 2𝐴+𝐵 +𝑠𝑖𝑛 𝐵

𝑚 −𝑛 𝑐𝑜𝑠 𝐴+𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝐴


=
𝑚 +𝑛 2 𝑠𝑖𝑛 𝐴+𝐵 𝑐𝑜𝑠 𝐴

= cotg ( A + B) tgA
𝑚 −𝑛
 cotg (A + B) = 𝑚 +𝑛 𝑐𝑜𝑡𝑔𝐴

Exercices sur le chapitre 4

01. Trouver les N.T (nombres trigonométriques) de 15°

02. Calculer :

a) Sin 10° cos20° + cos10° sin20°


b) Cos 10° cos70° + sin10° sin70°

𝑛 1
03. On donne 𝑡𝑔𝑎 = 𝑒𝑡 𝑡𝑔𝑏 =
𝑛+1 2𝑛+1

Calculer tg(a+b)

04. Simplifier les expressions :

a) 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 + 𝑏 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 − 𝑏 − 𝑐𝑜𝑠2𝑎𝑐𝑜𝑠2𝑏


𝑠𝑖𝑛𝑎 +2𝑠𝑖𝑛3𝑎+𝑠𝑖𝑛5𝑎
b)
𝑠𝑖𝑛3𝑎+2𝑠𝑖𝑛5𝑎+𝑠𝑖𝑛7𝑎
𝑐𝑜𝑠 2−𝑐𝑜𝑠 4𝑎
c)
𝑐𝑜𝑠 2+𝑐𝑜𝑠 4𝑎
50

05. Calculer :

a) 3 - 4cos2a + cos4a
1−𝑎 2 𝑠𝑖𝑛2𝑥−2𝑎𝑐𝑜𝑠 2𝑥
b)
𝑠𝑖𝑛𝑥 −𝑎𝑐𝑜𝑠𝑥

06. Démontrer :

𝑠𝑖𝑛2𝑎 𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑎
a) = 𝑡𝑔 45° +
1−𝑐𝑜𝑠 2𝑎 1−𝑠𝑖𝑛𝑎 2
2
b) 𝑠𝑖𝑛2𝑎 =
𝑡𝑔𝑎 + 𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎

07. Soit tg(a+b)=m, tg(a+c)=n, tg(b+c)=p


Calculer tg2a en fonction de m, n et p.

08. Montrer que chacune des expressions suivantes est indépendante de x :

2𝜋 4𝜋
a) 𝑠𝑖𝑛𝑥 + sin 𝑥 + + sin 𝑥 +
3 3
𝜋 𝜋
b) 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 −
4 4

09. Démontrer les identités suivantes :

𝑠𝑖𝑛2𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑎 𝑎
a) . = 𝑡𝑔
1+𝑐𝑜𝑠 2𝑎 1+𝑐𝑜𝑠𝑎 2

𝑐𝑜𝑡𝑔 2 𝑎−1
b) = 𝑐𝑜𝑠2𝑎
𝑐𝑜𝑡𝑔 2 𝑎+1

1−𝑠𝑖𝑛2𝑎 𝜋
c) = 𝑡𝑔2 −𝑎
1+𝑠𝑖𝑛 2𝑎 4

𝜋
1−𝑡𝑔 2 4 −𝑎
d) 𝜋 = 𝑠𝑖𝑛2𝑎
1+𝑡𝑔 2 4 −𝑎

10. On donne :
5
𝑠𝑖𝑛𝑎 = 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠𝑎 < 0
13
3
𝑐𝑜𝑠𝑏 = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝑏 > 0
4

Calculer sin(a+b) et cos(a+b)


51

11. Résoudre les équations suivantes :

1 1
a) 𝑥 2 − 𝑥− =0
𝑡𝑔𝑎 4
2
b) 𝑠𝑖𝑛𝑎𝑐𝑜𝑠𝑎𝑥 − 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑎𝑐𝑜𝑠𝑎 = 0

12. On donne :

21
a) sin 𝑎 + 𝑏 = 𝑒𝑡 cos 𝑎 + 𝑏 < 0
29
4
b) 𝑠𝑖𝑛𝑎 = 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠𝑎 < 0
5

Calculer sin b et cos b

1
13. Si A et B sont des angles tels que 𝑡𝑔𝑎 = 𝑒𝑡𝐴 + 𝐵 = 135°, calculer B.
5

14. Si a, b, c, sont des angles d’un triangle, démontrer que 𝑡𝑔𝑎 + 𝑡𝑔𝑏. 𝑡𝑔𝑎 + 𝑡𝑔𝑏 +
𝑡𝑔𝑐 = 𝑡𝑔𝑎𝑡𝑔𝑏𝑡𝑔𝑐

15. Transformer en produit :

a) Sin2a+sin6a
b) Cosa+cos4a
𝑎
c) 𝑠𝑖𝑛3𝑎𝑠𝑖𝑛4𝑎 − 2𝑐𝑜𝑠 𝑠𝑖𝑛𝑎
2
d) 𝑠𝑖𝑛3𝑎 + 𝑠𝑖𝑛5𝑎 + 2𝑠𝑖𝑛4𝑎
e) 1 + 2𝑐𝑜𝑠2𝑎 + 𝑐𝑜𝑠4𝑎
f) 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 − 𝑐𝑜𝑠 2 2𝑎
g) 𝑠𝑖𝑛4𝑎 + 2𝑠𝑖𝑛3𝑎(𝑐𝑜𝑠3 + 𝑐𝑜𝑠𝑎)

16. Transformer en somme :

a) 2𝑐𝑜𝑠𝑎 𝑐𝑜𝑠3
b) 4𝑠𝑖𝑛𝑎 𝑠𝑖𝑛5
c) sin 𝑏 − 2𝑎 cos⁡
(𝑎 − 2𝑏)

17. Si a, b sont les mesures en radian des angles aigues d’un triangle rectangle,
démontrer que :

a) 𝑠𝑖𝑛2𝑎 + 𝑠𝑖𝑛2𝑏 = 2cos⁡


(𝑎 − 𝑏)
52

(𝑏−𝑎)
b) 𝑐𝑜𝑠𝑎 − 𝑐𝑜𝑠𝑏 = 2𝑠𝑖𝑛
2
c) 𝑡𝑔𝑎 + 𝑡𝑔𝑏 𝑐𝑜𝑠 2 𝑏 = 1

𝑐𝑜𝑠 2 𝑎−𝑐𝑜𝑠 2 𝑏
18. Montrer que = sin⁡
(𝑏 − 𝑎)
sin ⁡
(𝑎+𝑏)

19. Vérifier les identités suivantes :

a) sin 𝑎 + 𝑏 . sin 𝑎 − 𝑏 = 𝑠𝑖𝑛2 𝑎 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑏 = 𝑐𝑜𝑠 2 𝑏 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎


b) cos 𝑎 + 𝑏 . cos 𝑎 − 𝑏 = 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑏 = 𝑐𝑜𝑠 2 𝑏 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑎

3 12
20. Calculer les N.T. de l’arc a + b + c, sachant que 𝑠𝑖𝑛𝑎 = , 𝑠𝑖𝑛𝑏 = , 𝑠𝑖𝑛𝑐 =
5 13
7
, et que les angles a, b et c sont aigus.
25

21. Calculer 𝑡𝑔(𝑥 − 𝑦) en fonction de 𝑡𝑔𝑥 sachant que 4𝑡𝑔𝑥 = 5𝑡𝑔𝑦

22. Calculer cos 𝑥 + 𝑦 , sachant que 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝑦 =∝ 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑦 = 𝛽

2𝜋 2𝜋
23. Démontrer que l’expression : 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2 + 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2 − 𝑥 est
3 3
indépendante de x

1
24. Montrer que sin 10° sin 30° sin 50° sin 70° = .
16

4 cos 2𝑥
25. Montrer que cotg ( x + 15°) – tg (x – 15°) =
2 sin 2𝑥+1

26. Simplifier :

sin 4𝑎−sin 2𝑎
a.
cos 4𝑎+cos 2𝑎

sin 9𝑎 cos 9𝑎
b. +
sin 3𝑎 cos 3𝑎

cos 4𝑎−cos 2𝑎−sin 𝑎


c.
sin 4𝑎+sin 2𝑎+cos 𝑎

cos 𝑎+𝑏 + cos (𝑎−𝑏)


d.
sin 𝑎+𝑏 + sin (𝑎−𝑏)
53

27. Démontrer :

a. Cos 20° - cos 40° = sin 10°

7𝜋 𝜋 6
b. 𝑠𝑖𝑛 + sin =
12 12 2

1
c. sin 52° sin 68° − sin 47° cos 77° − cos 65° cos 81° =
2

sin 𝑥 sin 2𝑥+sin 3𝑥 sin 6𝑥


d. = 𝑡𝑔5𝑥
sin 𝑥 cos 2𝑥+sin 3𝑥 cos 6𝑥

28. Vérifier les identités :

sin (𝑥+𝑦) 𝑡𝑔 𝑥+𝑡𝑔 𝑦


a. =
sin 𝑥−𝑦 𝑡𝑔 𝑥−𝑡𝑔 𝑦

b. Sin 3x sin x = sin²2x – sin² x

𝑥
c. Sinx + 2sin2x + sin3x = 4sin 2x cos²
2

1−𝑡𝑔 𝑥 sin 𝑥
d. =
1+𝑡𝑔 𝑥 𝑐𝑜𝑡𝑔 2𝑥 sin 2𝑥

 2𝜋 3
e. Cos² x + cos² 𝑥 + + 𝑐𝑜𝑠² 𝑥+ =
3 3 2

sin 2𝑥+sin 𝑥
f. = 𝑡𝑔 𝑥
1+cos 𝑥+cos 2𝑥

cos 𝑥+𝑦 +cos (𝑥−𝑦)


g. = 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥
sin 𝑥+𝑦 +sin (𝑥−𝑦)

h. 4 cos x sin3 x + sin 4x = 2 sin 2x cos² x

1 1
i. − = 𝑐𝑜𝑡𝑔 4𝑥
𝑡𝑔 𝑥+𝑡𝑔 3𝑥 𝑐𝑜𝑡𝑔 3𝑥+𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥

sin 𝑥+2 sin 2𝑥+sin 3𝑥 1


j. =
sin 3𝑥+2 sin 4𝑥+sin 5𝑥 2 cos 2𝑥
54

29. Démontrer :

 7𝜋 1
a. Sin sin =
12 12 4

𝜋 5𝜋 7𝜋 12𝜋
b. Sin sin sin sin = 16
24 24 24 24

𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋 3
c. Sin sin sin sin =
9 9 9 9 16

𝑎 𝑏 𝑐
30. Sachant que cos x = ∶ cos 𝑦 = : cos 𝑧 = , démontrer que
𝑏+𝑐 𝑐+𝑎 𝑎+𝑏
𝑥 𝑦 𝑧
𝑡𝑔² + 𝑡𝑔² + 𝑡𝑔² =1
2 2 2

31. Soit A. B. C trois angles d’un triangle quelconque tels que ;


𝐵 𝐵 𝐴 𝑐 𝑥−1
Sin 𝐴 + = 𝑥 sin . 𝐷é𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑔 𝑡𝑔 =
2 2 2 2 𝑥+1
55

CHAPITRE V. INVERSION DES FONCTIONS


TRIGONOMETRIQUES

I. FONCTIONS arc sin x, arc cos x


a) Fonction y = arc sin x

Soit f(x)= sin x où - ≺ 𝑥 ≺ +


-1 ≤ y ≤ 1
π π
La fonction y = sin x est bijective de − , dans −1,1
2 2

Nous pouvons donc trouver l’inverse de la fonction y=sin x

y = sinx ⇒ x = arcsin y
−1
𝑥 = arcsin 𝑥

𝜋 𝜋
La fonction y = arc sin x définie de −1, 1 𝑣𝑒𝑟𝑠 − . est l’inverse de la fonction y
2 2
= sin x.

Graphique :

Tableau de variation de y = arc sin x

X -1 0 1

𝜋 𝜋
f(x) - 0
2 2

𝜋
2

-1
0 1 x

𝜋
-
2
56

Propriétés

1. – 1 ≤ x ≤1

𝜋 𝜋
2. - ≤𝑦 ≤
2 2

3. La fonction arc sin x est une fonction croissante.

4. La fonction arc sin x est une fonction impaire, c’est-à-dire arcsin(-x) = - arcsinx

5. Le graphique de la fonction arcsinx coupe ox et oy à l’origine.

+ si o ≤ x ≤1
6. La fonction arc sin x est

- si - 1 ≤ x ≤0

b) La fonction arc cos x

Soit la fonction f : ℝ →  − 1.1 


x ⟶ 𝑓 𝑥 = cos 𝑥

La fonction cos x est bijective de 0.   dans  − 1.1 


On peut donc trouver l’inverse de la fonction y = cosx

y = cosx  x = arccosy
f’(x) = arccosx

La fonction f :  − 1.1  ⟶ 0.  


x → 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑟é𝑐𝑖𝑝𝑟𝑜𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑦 = cos 𝑥
57

Graphique

Tableau de variation de la fonction y = arc cos x

x 1 0 1
𝜋
f(x)  0
2

𝜋
2

0
-1 1 x

Propriété

1. - 1≤ x ≤1

2. 0 ≤ y ≤ 

3. La fonction f(x) = arcx n’est ni paire ni impaire, c’est-à-dire arccos(-x) =  -


arccosx.
𝜋
4. Le graphique de y = arc cosx coupe ox au point ( 1,0) et oy au point  0, )
2

5. La fonction y = arc cos x est positive, ∀ 𝑥 ∈ −1.1

c) la fonction y = arc tg x

𝜋
Soit la fonction f : ℝ\ + 𝑘𝜋 → ℝ 
2
x f (x) = tg x
58

𝜋 𝜋
La fonction y = tgx est bijective de , dans ℝ
2 2

On peut donc trouver l’inverse de la fonction y = tg x

𝑦 = 𝑡𝑔𝑥 ⇒ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑦

−1
= 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑥

𝜋 𝜋
La fonction 𝑓ℝ → ,
2 2
𝑥 ⟼ 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒 de 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑔𝑥

Graphique

Tableau de variation de f(x) = arc tg x

𝑋 −∞ 0 +∞

𝜋 𝜋
𝑓(𝑥) − 0
2 2

𝜋
2

𝜋

2
59

Propriétés

1) −∞ ≺ 𝑥 ≺ +∞

𝜋 𝜋
2) − ≺ 𝑦 ≺
2 2

3) 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑦 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒

4) La fonction y = arc tg x est une fonction impaire, c’est-à-dire

Arc tg (- x) = - arc tg x

5) Le graphique de la fonction y = arc tg x coupe ox et oy à l’origine des axes

𝜋 𝜋
6) Les droites 𝑦 = − 𝑒𝑡 𝑦 = sont les asymptotes.
2 2

7) La fonction 𝑦 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 𝑥 est

+ 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑥 ≺ +∞

−𝑠𝑖 − ∞ ≺ 𝑥 ≤ 0

d) La fonction y = arc cotg x

Soit la fonction f : ℝ ∖ 𝑘 𝜋 → ℝ

𝑥→ 𝑥 = cot 𝑔𝑥

La fonction y= cotg x est bijective de 0, 𝜋 dans ℝ. On peut trouver l’inverse de la


fonction y = cotg x

𝑦 = 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥 ⇒ 𝑥 𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔𝑦

𝑓 −1 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑡𝑔𝑥

La fonction f : ℝ → 0, 𝜋

x ⟼ 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑥 est la réciproque de la 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑦 = cot 𝑔𝑥


60

Graphique

𝑋 −∞ 0 +∞

𝑓(𝑥) 𝜋 𝜋 0
2

𝜋
2

0 𝑥

Propriétés

1) −∞ ≺ 𝑥 ≺ +∞

2) 0 ≺ 𝑥 ≺ 𝜋

3) La fonction y = arc cotg x n’est ni paire ni impaire, c’est-à-dire


𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔 −𝑥 = 𝜋 − 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥

4) La fonction y = arc cotg x est une fonction décroissante.

π
5) Le graphique de la fonction y = arc cotg x cou pe oy au point 0, 
2

6) Les droites d’équation y = 𝜋 𝑒𝑡 𝑦 = 0 sont les asymptotes

7) La fonction y = arc cotg x est positive, ∀𝑥 ∈ ℝ


61

II. OPERATIONS SUR LES RECIPROQUES DES FONCTIONS


TRIGONOMETRIQUES

a. Formules

1° par définition sin(arc sin x) = x

Cos(arccos x) = x

tg(arctg x) = x

cotg(arc cotg x) = x

2° sin(arc cos x)

Posons arccosx =   cos = x sin  =  1 − 𝑐𝑜𝑠² ∝

 sin =  1 − 𝑐𝑜𝑠²(arccos )

=  1 − ²

 sin(arc cosx) =  1 − 𝑥²

Or 0 ≤ 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 𝜋

 sin 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 1 − 𝑥 2

3° Cos (arc sin x)

Posons arc sin x =  sin  = x

Cos  =  1 − 𝑠𝑖𝑛² ∝  cos⁡


(arcsin 𝑥) = 1 − 2

cos  =  1 − 𝑠𝑖𝑛² ∝  𝑐𝑜𝑠 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛𝑥 = ± 1 − 𝑥 2

d’où 𝑐𝑜𝑠 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 − 𝑥 2


𝜋 𝜋
Car − ≤ arcsin 𝑥 ≤
2 2

1
4° tg(arc cotgx) =
𝑐𝑜𝑡𝑔(𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥)

1
=
𝑥
62

1
5° cotg (arctgx) =
𝑡𝑔 (𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 𝑥)

1
=
𝑥

sin (arcsin 𝑥)
6° tg(arsin x) =
cos (arcsin 𝑥)

𝑥
=
1−𝑥²

cos (arcsin 𝑥)
7° cotg(arcsin x) =
sin (arcsin 𝑥)

1−𝑥²
=
𝑥

sin ⁡
( 𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥)
8° tg(arc cosx) =
cos (𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥)

1−𝑥 2
=
𝑥

cos (𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥)


9° cotg(arc cosx) =
sin (𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥)

𝑥
=
1−𝑥 2

10° sin(arctg x) = cos(arctg x) tg(arctg x)


𝑡𝑔 (𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔𝑥 )
=
sec (𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔𝑥 )

𝑥
=
1+𝑥²

1
1
11° sin(arc cotgx) =
sin (𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔 𝑥)

1
=
𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 (𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔𝑥 )

1
=
1+cot 𝑔² (𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔𝑥 )

1
=
1+𝑥²

1
12° cos( arctgx) =
sec (𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔𝑥 )

1 1
= =
1+𝑡𝑔² (𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑥 ) 1+𝑥²
63

13° cos(arc cotgx) = sin(arc cotgx) cotg(arc cotgx)


cot 𝑔(𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔𝑥 )
=
𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 (𝑎𝑟𝑐 cot 𝑔𝑥 )

𝑥
=
1+𝑥²

b. Formules d’addition

𝜋
1. ∀ 𝑥 ∈ − 1,1 , on a: arcsin x + arcos x =
2

Posons :
𝜋
Arcsin x = , arc cos x =  + = 2 , il faut montrer que :

sin( +  ) = 1
𝜋
+=
2
 sin  +  = 1
𝜋 𝜋
Arc sinx = arc cosx = ⟺ sin(arcsin 𝑥 + 𝑎𝑟𝑐 cos 𝑥) = sin
2 2

 sin(arcsinx) cos(arc cosx) + cos(arc sinx) sin(arccosx) = 1

𝑥𝑥 + 1 − 𝑥². 1 − 𝑥²

 x² + 1 – x² = 1

1=1
𝜋
2. ∀𝑥 ∈ , on a : arctgx + arccotgx = (la preuve est laissée au lecteur)
2

Exemples :

Vérifier,
4 5 16 𝜋
Arcsin + 𝑎𝑟𝑐 sin + 𝑎𝑟𝑐 sin =
5 13 65 2

4 5 𝜋 16
 arc sin + 𝑎𝑟𝑐 sin = − 𝑎𝑟𝑐 sin
5 13 2 15

4 5 𝜋 16
 sin 𝑎𝑟𝑐 sin + 𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑠𝑖𝑛 − 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛
5 13 2 65

(1) (2)
64

4 5 4 5
(1)  sin 𝑎𝑟𝑠𝑖𝑛 𝑐𝑜𝑠 𝑎𝑟𝑐 sin + cos 𝑎𝑟𝑐 sin sin 𝑎𝑟𝑐 sin
5 13 5 13

4 25 16 5 4 12 3 5 63
 1− + 1− . = . + . =
5 169 25 13 5 13 5 13 65

𝜋 16 𝜋 16
(2)  sin cos 𝑎𝑟𝑐 sin − cos sin⁡
(𝑎𝑟𝑐 sin
2 25 2 25

256 63
1 1− – 0= d’où (1)=(2)
4225 65
65

Exercices sur le Chapitre 5.

1. Vérifier:

5 12 𝜋
01. arcsin + 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 =
13 13 2

1 1 1 1 𝜋
02. arctg + 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 + 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 + 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 =
3 5 7 8 4

1 𝜋
03. arcsin + 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑡𝑔3 =
5 4

9 41 𝜋
04. arc cos + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 =
82 4 4

1 1
05. cos 2𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 = 𝑠𝑖𝑛 4𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔
7 3

𝑥 1 𝜋
06. arccosx + arccos + 3 − 3𝑥² =
2 2 3

1 1
07. 2arctg −7 + 5 2 + 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔
3 2

2𝑎−𝑏 2𝑏−𝑎 𝜋
08. arctg + 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 =
𝑏 3 𝑎 3 3

1 +5 3
09. arctg5 + arctg
5+ 3

2. Calculer

1 𝜋 1 3
01. − 𝑐𝑜𝑠² − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛
2 2 2 5

3 1 5
02. sin 2𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 + 𝑡𝑔 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛
4 2 13

𝜋 1 𝑎 𝜋 1 𝑎
03. tg + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 + 𝑡𝑔 − 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠
4 2 𝑏 4 2 𝑏
66

1
04. sin 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑒𝑐 −
2

3
05. cotg 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 − 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 − 3
3

11 5
06. Sin 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛 − 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛
13 7

3
07. Sin 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛 1 − 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠
2

15 7
08. Cos 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 − 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛
8 25

2 𝜋 5𝜋
09. Cos 𝑎𝑟𝑐 𝑠𝑖𝑛 − + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 − + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 𝑡𝑔 −
2 4 4

3. Prouver les égalités suivantes :

12 5
a. arc sin = 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔
13 12

3 7
b. arc cos = 𝑎𝑟c sin
4 4

3 125
c. 2arc cotg 7 + arc cos = 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐
5 117

4 12 16 𝜋
d. Arc sin + 𝑎𝑟𝑐 cos + 𝑎𝑟𝑐 sin =
5 13 65 2

4. Vérifier les identités suivantes :

𝜋 3 1
a. − 𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑎𝑟𝑐 sin
2 2 2
67

1 1
b. arc sin − 𝑎𝑟𝑐 cos − = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔(−1)
2 2

c. arc sin(-1) + arc cotg 1 = arc tg (-1)

d. sin 2 arcsin 𝑥 = 2𝑥 1 − 𝑥²

1−𝑥
e. arc cosx = 2arc sin
2

𝑥 𝑎−𝑥
f. 2arc tg = 𝑎𝑟𝑐 cos
𝑎 𝑎+𝑥

g. arc sina – arc cosb = arc cos 𝑏 1 − 𝑎² + 𝑎 1 − 𝑏²

3 2
h. 3arc cos − 2𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔0
3 2

3
i. arc tg + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 − 3 = −𝑎𝑟𝑐 sec −1
3

5. Prouver les identités suivantes :

77 3 15
a. arc sin − 𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑎𝑟𝑐 cos
85 5 17

43 1 12
b. arc cotg − 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 = 𝑎𝑟𝑐 cos
32 4 13

1 1 34
c. 2arc tg + 𝑎𝑟𝑐 tg = 𝑎𝑟𝑐 sec + 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 17
3 7 5

3 15 13
d. arc sin + 𝑎𝑟𝑐 sin = 𝑎𝑟𝑐 cos −
5 17 85

2 6+1 𝜋
e. arc cos − 𝑎𝑟𝑐 cos =
3 2 3. 6

𝑥−𝑦 𝑦 −𝑧
f. arc tgx = arc tg + 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 + 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔 𝑧
1+𝑥𝑦 1+𝑦𝑧
68

6. Résoudre les équations suivantes :

𝜋
a. arc cotg x =
6

3
b. 2arc cotg2 + arc cos = 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 𝑥
5

1−𝑎² 1−𝑏²
c. arc cos − 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑠 = 2𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔𝑥
1+𝑎² 1+𝑏²

d. arc tgx + arc tg (1 – x) = 2arc tg 𝑥 − 𝑥²

e. arc tg (x + 1) – arc tg(x – 1) = arc cotg 2

𝒙 𝒚
7. 𝒔𝒊 𝒂 = 𝒂𝒓𝒄 𝒄𝒐𝒔 + 𝒂𝒓𝒄 𝒄𝒐𝒔 ,
𝒂 𝒃

𝑥² 2𝑥𝑦 𝑦²
Montrer que 𝑠𝑖𝑛² 𝑎 = − cos 𝑎 +
𝑎² 𝑎𝑏 𝑏²

8. a. Déterminer x sachant que sin 𝟐𝒂𝒓𝒄 𝒄𝒐𝒔 𝒄𝒐𝒕𝒈 𝟐𝒂𝒓𝒄 𝒕𝒈𝒙 =𝟎

b. Déterminer 𝑥 𝑠𝑖 2𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔(cos 𝑥) = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑔(2 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐𝑥)

3
c. Soit sin(𝜋 cos 𝑥) = cos(𝜋 sin 𝑥), 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 2𝑥 = 𝑎𝑟𝑐 sin
4
69

CHAPITRE VI. LES TRIANGLES

PROPRIETES FONDAMENTALES DES TRIANGLES

I. TRIANGLE

a. Propriétés fondamentales

Considérons un triangle A B C rectangle en A. désignons par a, b, c les


mesures des côtés et par B, C les mesures des angles aigues. Par définition,

C
𝑏 𝑐
𝑠𝑖𝑛 𝐵 = 𝑠𝑖𝑛 𝐶 =
𝑎 𝑎

a b
𝑐 𝑏
𝑐𝑜𝑠 𝐵 = 𝑐𝑜𝑠 𝐶 =
𝑎 𝑎

B c A

D’où, par voie de division :


𝑏 𝑐
𝑡𝑔 𝐵 = , 𝑡𝑔 𝐶 =
𝑐 𝑏

b. Conséquences : en résolvant les formules ci-dessus successivement par rapport


à b et c, on trouve :

𝑏 = 𝑎 sin 𝐵 = 𝑎 cos 𝐶 = 𝑐𝑡𝑔 𝐵 = 𝑐 cot 𝑔𝑐

𝑐 = 𝑎 sin 𝑐 = 𝑎 cos 𝐵 = 𝑏𝑡𝑔𝑐 = 𝑏 cot 𝑔 𝐵

c. Théorème 1
70

La projection orthogonale d’un segment sur une droite est égale à ce


segment multiplié par le cosinus de l’angle aigu qu’il fait avec la droite

A ∝ c


c’ d
A’

En effet, si on mène AC parallèle à d, on peut écrire :


𝐴𝐶 𝐴′ 𝐶′
cos ∝ = = ; 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴′ 𝐵′ = AB cos ∝
𝐴𝐵 𝐴𝐵

d. Théorème 2

Toute corde d’une circonférence est égale au diamètre de cette


circonférence multiple par le sinus de l’angle inscrit dans l’un ou l’autre des arcs
sous-tendus par la corde.

En traçant le diamètre AC et la corde BC, on obtient le triangle


rectangle ABC.

𝐴𝐵
sin ∝ = ; 𝑑′𝑜ù AB = 2R sin ∝
2𝑅

C
2R

A
B
71

II. TRIANGLE QUELCONQUE

a. Notions

Considérons un triangle ABC ; nous désignerons par a, b, s les mesures


de ses côtés, par A, B, C celles de ses angles, par S celle de son aire et par R celle du
rayon de la circonférence circonscrite. Nous établirons trois groupes de relations
fondamentales entre ces éléments.

b. Théorème 1 (Règle des sinus)

Les côtés d’un triangle sont proportionnels aux sinus des angles
opposés ; le facteur de proportionnalité est le diamètre de la circonférence.

𝑎 𝑏 𝑐
= = = 2𝑅
sin 𝐴 sin 𝐵 sin 𝐶

Corollaire :

Deux côtés d’un triangle sont entre eux comme les sinus des angles opposés :

𝑎 sin 𝐴 𝑏 sin 𝐵 𝑐 sin 𝐶


𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 ∶ = : = ; =
𝑏 sin 𝐵′ 𝑐 sin 𝐶 ′ 𝑎 sin 𝐴

c. Théorème 2 (règle du cosinus)

Le carré d’un côté d’un triangle est égal à la somme des carrés des deux
autres côtés diminuée du double produit de ces côtés et du cosinus de leur angle.

𝑎² = 𝑏² + 𝑐² − 2𝑏𝑐 cos 𝐴

𝑏² = 𝑐² + 𝑎² − 2𝑐𝑎 cos 𝐵

𝑐² = 𝑎² + 𝑏² − 2𝑎𝑏 cos 𝐶
72

d. Théorème 3 (aire du triangle)

L’aire d’un triangle est égale au demi-produit de deux côtés et du sinus


de leur angle.

𝑏𝑐𝑠𝑖𝑛𝐴 𝑎𝑐𝑠𝑖𝑛 𝐵 𝑎𝑏𝑠𝑖𝑛 𝐶


𝑺= = =
2 2 2

Note

a. En utilisant le théorème 3, les relations du théorème 2 s’écrivent :

𝑎² = 𝑏² + 𝑐² − 4𝑆 cot 𝑔𝐴

𝑏² = 𝑐² + 𝑎² − 4𝑆 cot 𝑔𝐵

𝑐² = 𝑎² + 𝑏² − 4𝑆 cot g 𝐶

𝑏𝑐 sin 𝐴 𝑎𝑐 sin 𝐵 𝑎𝑏 sin 𝐶


b. Le théorème 3  𝑆 = = =
2 2 2

𝑏𝑐𝑠𝑖𝑛 𝐴
On a donc 𝑆 =
2

𝐴 𝐴
2𝑏𝑐 sin 2 𝑐𝑜𝑠 2
=
2

𝐴 𝐴
= 𝑏𝑐 𝑠𝑖𝑛 cos
2 2

Nous savons que :


𝐴
2𝑠𝑖𝑛² = 1 − cos 𝐴
2

𝑏²−𝑐²+𝑎²
=1−
2𝑏𝑐

2𝑏𝑐 −𝑏²−𝑐²+𝑎²
=
2𝑏𝑐

𝑎²−(𝑏−𝑐)²
=
2𝑏𝑐

𝑎+𝑏−𝑐 (𝑎−𝑏+𝑐)
=
2𝑏𝑐

Si l’on pose a + b + c = 2p (p : périmètre du triangle)


73

a + b – c = 2(p – c) et a – b + c = 2(p - b), alors on a :

𝐴 4 𝑝−𝑏 (𝑝−𝑐)
2𝑠𝑖𝑛² =
2 2𝑏𝑐

𝐴 4 𝑝−𝑏 (𝑝−𝑐) 𝐴 𝑝−𝑏 (𝑝−𝑐)


𝑠𝑖𝑛² =  𝑠𝑖𝑛 = (i)
2 2𝑏𝑐 2 𝑏𝑐

Et,
𝐴
2𝑐𝑜𝑠² = 1 + cos 𝐴
2

𝑏²+𝑐²−𝑎²
=1 +
2𝑏𝑐

2𝑏𝑐 +𝑏²+𝑐²−𝑎²
=
2𝑏𝑐

𝑏+𝑐 ²−𝑎²
=
2𝑏𝑐

Si l’on pose a + b + c = 2p

et b + c – a = 2(p – a), alors on trouve :


𝐴 4𝑝(𝑝−𝑎)
2𝑐𝑜𝑠² =
2 2𝑏𝑐

𝐴 𝑝(𝑝−𝑎)
𝑐𝑜𝑠² =
2 𝑏𝑐

𝐴 𝑝(𝑝−𝑎)
𝑐𝑜𝑠² = (ii)
2 𝑏𝑐

(i) et (ii) dans (1)  𝑺= 𝑝 𝑝 − 𝑎 𝑝 − 𝑏 (𝑝 − 𝑐)


74

Exercice

Etablir la même relation à partir du théorème 3 en utilisant les égalités restantes.

Travail Pratique

Calculer, en fonction des côtés a, b, c et des angles A, B, C d’un triangle ABC :

a) La longueur des hauteurs du triangle

b) La longueur des médianes du triangle

c) La longueur des bissectrices intérieures du triangle

Le rayon du cercle inscrit dans le triangle

Exemple :

01. Montrer qu’un triangle est équilatéral quand on a simultanément


𝑏3+ 𝑐3+ 𝑎3 3
= 𝑎² 𝑒𝑡 sin 𝐵 sin 𝐶 =
𝑏+𝑐−𝑎 4

En effet :
𝑏 3 + 𝑐 3 −𝑎 3
= 𝑎²  𝑏 3 + 𝑐 3 − 𝑎3 = 𝑎²𝑏 + 𝑎²𝑐 − 𝑎3
𝑏+𝑐−𝑎

 𝑏 3 + 𝑐 3 = 𝑎²𝑏 + 𝑎²𝑐

 𝑏 3 + 𝑐 3 = 𝑎²(𝑏 + 𝑐)

 𝑏 + 𝑐 𝑏 2 − 𝑏𝑐 + 𝑐 2 = 𝑎²(𝑏 + 𝑐)

 𝑏² − 𝑏𝑐 + 𝑐² = 𝑎² (1)

d’après V12.C : 𝑎² = 𝑏² + 𝑐² − 2𝑏𝑐 𝑐𝑜𝑠𝐴 (2)

(1) dans (2)  𝑏² − 𝑏𝑐 + 𝑐² = 𝑏² + 𝑐² − 2𝑏𝑐 cos 𝐴

 2𝑏𝑐 cos 𝐴 = 𝑏𝑐
1 𝜋
cos 𝐴 =
2
𝐴 = 3 (3)
75

Par hypothèse, on a aussi


3 3
sin 𝐵 sin 𝐶 = ⇔ 2𝑠𝑖𝑛𝐵 sin 𝐶 =
4 2

3
cos 𝐵 − 𝐶 − cos 𝐵 + 𝐶 = 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐼𝑉. 3.1 (28)
2

3
cos 𝐵 − 𝐶 − cos 𝜋 − 𝐴 =
2

𝜋 3
cos 𝐵 − 𝐶 − cos 𝜋 − =
3 2

2𝜋 3
cos 𝐵 − 𝐶 − 𝑐𝑜𝑠 =
3 2

cos 𝐵 − 𝐶 = 1 𝐵 − 𝐶 = 0 𝐵 = 𝐶 (4)

𝜋
Dans tous triangles ABC, on a A + B + C =   + 𝐵 + 𝐶 = 𝜋
3

𝜋
 + 2𝐵 = 𝜋 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 (4)
3

2𝜋 𝜋
 2𝐵 =
3
𝐵 = 3

𝜋
On a A = B = C =  le triangle ABC est équilatéral.
3

02. Montrer que dans le ∆ ABC , on :

𝑏−2𝑎 cos 𝐶 𝐶−2𝑏𝑐𝑜𝑠 𝐴 𝑎 −2𝑐 cos 𝐵


+ + =0
𝑎 sin 𝐶 𝑏 sin 𝐴 𝑐 sin 𝐵
76

En effet,

𝑏−2𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑐 𝑐−2𝑏 cos 𝐴 𝑎 −2𝑐 𝑐𝑜𝑠𝐵 𝑏 2𝑎 cos 𝐶 𝑐 2𝑏𝑐𝑜𝑠𝐴 𝑎 2𝑐 cos 𝐵


+ + = − + − + −
𝑎 sin 𝑐 𝑏 sin 𝐴 𝐶 sin 𝐵 𝑎 sin 𝑐 𝑎 sin 𝑐 𝑏𝑠𝑖𝑛 𝐴 𝑏𝑠𝑖𝑛𝐴 𝐶 sin 𝐵 𝐶 sin 𝐵

𝑏 2 cos 𝑐 𝐶 2 cos 𝐴 𝑎 2 cos 𝐵


= − + − + −
𝑎 sin 𝐶 𝑠𝑖𝑛 𝐶 𝑏 sin 𝐴 sin 𝐴 𝐶 sin 𝐵 sin 𝐵

𝑏 𝑐 𝑎 2 cos 𝐶 2 cos 𝐴 2 cos 𝐵


= + + - + +
𝑎 sin 𝐶 𝑏 sin 𝐴 𝑐 sin 𝐵 sin 𝐶 sin 𝐴 sin 𝐵

𝑏2 𝑐2 𝑎2 cos 𝐶 cos 𝐴 2 cos 𝐵


= + + -2 + +
𝑎𝑏 sin 𝐶 𝑏𝑐 sin 𝐴 𝑎𝑐 sin 𝐵 sin 𝐶 sin 𝐴 sin 𝐵

𝑏2 𝑐2 𝑎2 𝑎 2 +𝑏 2 −𝑐 2 𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎 2 𝑎 2 +𝑐 2 −𝑏 2
= + + -2 + +
𝑎𝑏 sin 𝐶 𝑏𝑐 sin 𝐴 𝑐 sin 𝐵 2ab sin 𝐶 2𝑏𝑐 sin 𝐴 2𝑎𝑐 sin 𝐵

𝑏2 𝑐2 𝑎2 𝑎 2 +𝑏 2 −𝑐 2 𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎 2 𝑎 2 +𝑐 2 −𝑏 2
= + + - + +
𝑎𝑏 sin 𝐶 𝑏𝑐 sin 𝐴 𝑐 sin 𝐵 ab sin 𝐶 𝑏𝑐 sin 𝐴 𝑎𝑐 sin 𝐵

𝑏2 𝑐2 𝑎2 𝑎 2 +𝑏 2 −𝑐 2 𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎 2 𝑎 2 +𝑐 2 −𝑏 2
= + + - + +
2𝑆 2𝑆 2𝑆 2𝑆 2𝑆 2𝑆

d’après IV.2.D
𝑎 2 +𝑏 2 +𝑐 2 𝑎 2 +𝑏 2 +𝑐 2
= −
2𝑆 2𝑆

=0

03. Même question que 02

𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝐵−𝐶
2 𝑏 𝑠𝑖𝑛 𝐶−𝐴
2 𝑐 𝑠𝑖𝑛 𝐴 −𝐵
2
𝐴 + 𝐵 + 𝐶
cos cos cos
2 2 2

04. Le triangle ABC est rectangle en A, calculer les angles


𝑏−𝑐 1
𝑆𝑖 =
𝑏+𝑐 2

05. Montrer que dans le triangle ABC rectangle en A :


77

𝑐+𝑏
a. sec 2𝐵 − 𝑡𝑔 2𝐶 =
𝑐−𝑏

b. 2𝑏𝑐 = 𝑏 2 − 𝑐 2 𝑡𝑔 2𝐶

06. Montrer que le triangle ABC est rectangle si on a :

a. sin 𝐴 − cos 𝐴 = cos 𝐵 − sin 𝐵

cos (𝐶−𝐵)
b. 𝑡𝑔 𝐵 =
sin 𝐴+sin (𝐶−𝐵)

sin 𝐵
c. = sin 𝐴 + cos 𝐴𝑐𝑜𝑡𝑔 𝐵
cos 𝐶

d. sin 4𝐴 + sin 4𝐵 + sin 4𝐶 = 0

07. Calculer les angles du triangle ABC rectangle en A, si la surface vaut 105 et
𝑏 2 − 𝑐 2 = 210

08. Dans un cercle de rayon R, on mène une corde AB=2n et les tangentes aux
points A et B qui se coupent en C.
Calculer les angles et l’aire du triangle ABC en fonction de R et n

09. Montrer que dans un triangle quelconque, on a :

a. 𝑏 2 sin 2𝐶 + 𝐶 2 sin 2𝐵 = 2𝑏𝑐 sin 𝐴

𝑎 2 sin (𝐵−𝐶) 𝑏 2 sin (𝐶−𝐴) 𝑐 2 sin (𝐴−𝐵)


b. + + =0
sin 𝐵+sin 𝐶 sin 𝐶+sin 𝐴 sin 𝐴+sin 𝐵

𝑏−2𝑎 cos 𝐶 𝑐−2𝑎 cos 𝐴 𝑎 −2 ccos 𝐵


c. + + =0
𝑎 sin 𝐶 𝑏 sin 𝐴 𝑐 sin 𝐵

𝑐 2 +𝑎 2 −𝑏 2 𝑡𝑔 𝐴
d. =
𝑐+𝑏 2 −𝑎 2 𝑡𝑔 𝐵

𝐵−𝐶 𝐶−𝐴 𝐴 −𝐵
𝑎 sin 𝑏 sin 𝑐 sin
2 2 2
e. 𝐴 + 𝐵 + 𝐶 =0
cos cos cos
2 2 2

𝐴 𝐵 𝐴 𝐶
f. 𝑏 𝑡𝑔 + 𝑡𝑔 + 𝐶 𝑡𝑔 + 𝑡𝑔 = 4R
2 2 2 2
78

10. Si les angles d’un triangle sont tels que, sin A − sin B = sin B − sin C, on a
𝐴 𝐵 𝐵 𝐶
cot 𝑔 − cot 𝑔 = cot 𝑔 − 𝑐𝑜𝑡𝑔
2 2 2 2

ᴨ 𝐴 ᴨ 𝐴
11. On donne, dans un triangle, la relation b= 4𝑐 cos + cos − ,
6 2 6 2
démontrer les égalités 𝑏 = 𝑐 (1 + 2 cos 𝐴), 𝐴 = 2𝐶.

12. Démontrer que dans tout triangle ABC, on a :

a. 𝑠𝑖𝑛2𝐵 + 𝑠𝑖𝑛2𝐶 − 𝑠𝑖𝑛2𝐴 = 2 cos 𝐴 sin 𝐵 sin 𝐶

b. 𝑐𝑜𝑠2𝐵 + 𝑐𝑜𝑠2𝐶 − 𝑐𝑜𝑠2𝐴 = 1 − 2 cos 𝐴 sin 𝐵 sin 𝐶

𝐴 𝐵 𝐶 𝐴 𝐵 𝐶
c. 1 + tg 1 + tg 1 + tg = 2 + tg tg tg
4 4 4 4 4 4

13. La hauteur sur l’hypoténuse d’un triangle rectangle divise l’hypoténuse en deux
segments qui mesurent respectivement 13 cm et 15 cm. Calculer les côtés de
l’angle droit de ce triangle.

14. On prolonge chacun des côtés de l’angle droit d’un triangle rectangle, du côté
de l’hypoténuse, d’une longueur égale à lui-même et on joint chaque extrémité
de ces prolongements au sommet opposé au côté prolongé. Montrer que la
somme des carrés de mesures de ces deux derniers segments égale 5 fois le
carré de la mesure de l’hypoténuse.

15. Dans un cercle de diamètre mesurant 24cm, on considère une corde [AB]. De
l’extrémité A, on abaisse la perpendiculaire au diamètre aboutissant à l’autre
2
extrémité de la corde. Le pied H de la perpendiculaire est aux du centre du
3
cercle. On construit ensuite le triangle rectangle en A inscrit au cercle dont un
coté de l’angle droit est la corde [AB] et l’hypoténuse est le diamètre
aboutissent en B. Calculer la mesure de la perpendiculaire [AH] et les mesures
des côtés de l’angle droit.
79

CHAPITRE VII. EQUATIONS TRIGONOMETRIQUES

I. EQUATIONS TRIGONOMETRIQUES

1. Equations simples

a. Définition

On appelle équation simple, des équations de la forme :

sin 𝑥 = 𝑎; 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑎, 𝑡𝑔𝑥 = 𝑎, cot 𝑔𝑥 = 𝑎

b. Résolution

1. 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 𝑎

Tous les arcs x ayant sinus un nombre donné a sont :

𝑥 = ⍺ + 2𝑘𝜋
𝑜ù ⍺ = arcsin 𝑎
x= ᴨ − ⍺ + 2𝑘𝜋

Solution :

𝑥 = arcsin 𝑎 + 2𝑘𝜋

𝑥 = ᴨ − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛𝑎 + 2𝑘𝜋

Exemple :
1
L’équation : 𝑠𝑖𝑛𝑥 =
2

1 𝜋
On sait que arcsin =
2 6

Solution
𝜋 5𝜋
𝑥 = + 2𝑘𝜋 Ou 𝑥= + 2𝑘𝜋
6 6
80

Cas particuliers :

a. sin 𝑥 = 0 ⇒ 𝑥 = 𝑘𝜋
 
𝜋
b. sin 𝑥 = 1 ⇒ 𝑥 = + 2𝑘𝜋
2

𝜋
c. sin 𝑥 = − 1 ⇒ 𝑥 = − + 2𝑘𝜋
2

2. 𝑐𝑜𝑠 𝑥 = 𝑎

Tous les arcs x ayant pour cosinus un nombre donné a sont :

𝑥 = ±⍺ + 2𝑘𝜋 𝑜ù 𝛼 = ± arccos 𝑎

D’où la solution : 𝑥 = ± arccos 𝑎 + 2𝑘𝜋

Exemple :
2
c𝑜𝑠𝑥 = −
2

2 3𝜋
a𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 − =
2 4

3𝜋
Solution : 𝑥 = ± + 2𝑘𝜋
4

Cas particuliers :
𝜋
a. cos 𝑥 = 0 ⇒ 𝑥 = + 𝑘𝜋
2 

b. 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 1 ⇒ 𝑥 = 2𝑘𝜋

c. 𝑐𝑜𝑠𝑥 = −1 ⇒ 𝑥𝜋 + 2𝑘𝜋 
81

3. 𝑡𝑔 𝑥 = 𝑎

Tous les arcs x ayant pour tangente un nombre donné a sont :

𝑎 = 𝑎 + 2𝑘𝜋 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜋 + 𝑎 + 2𝑘𝜋 où ⍺ = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑎

Ces deux familles peuvent être groupées en une seule car on peut
remplacer les formues :

𝑎 = 𝑎 + 2𝑘𝜋
p𝑎𝑟 𝑥𝑎 + 𝑘𝜋
x = 𝑎 + (2𝑘 + 1)𝜋

D’où la solution : 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔𝑎 + 𝑘𝜋

Exemple :
3
𝑡𝑔𝑥 = −
3

3 𝜋
On sait que : 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 − =
3 6

𝜋
⇒ 𝑥 = − + 𝑘𝜋
6

4. 𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥 = 𝑎

On a bien : 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔𝑎 + 𝑘𝜋

Exemple :
3
𝑐𝑜𝑡𝑔 𝑥 = −
3

3 2𝜋
𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑎𝑟𝑐 𝑐𝑜𝑡𝑔 − =
3 3

2𝜋
⇒𝑥= + 𝑘𝜋
3
82

2. Equation de la forme 𝑨. 𝑩. 𝑪 = 𝟎.

Nous avons vu en algèbre qu’une équation de la forme A,B,C = 0


équivaut à A = 0 ou B = 0 ou C = 0.

Exemple :

Soit à résoudre les équations suivantes :

01. sin 3𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 𝑂 ⇔ 2 sin 2𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0 ⇒ sin 2𝑥 = 0


𝑜𝑢 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0
⇒ 2𝑥 = 𝑘𝜋
𝜋
𝑜𝑢 𝑥 = + 𝑘𝜋
2

𝑘𝜋 𝜋
⇒𝑥= ⇒𝑥=𝑘
2 2
𝜋
𝑜𝑢 𝑥 = + 𝑘𝜋
2

02. sin 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛3𝑥 = 1 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑐𝑜𝑠2𝑥


⇒ sin 2𝑥 + 2 sin 2𝑥 cos 𝑥 = 2 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + cos 𝑥
⇒ sin 2𝑥(1 + 2 cos 𝑥) = cos 𝑥(1 + 2 cos 𝑥)
⇒ (1 + 2𝑐𝑜𝑠𝑥)(2 sin 𝑥 cos 𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥) = 0
⇒ 𝑐𝑜𝑠𝑥(1 + 2 cos 𝑥)(2 sin 𝑥 − 1) = 0
cos 𝑥 = 0 𝑜𝑢 1 + 2 cos 𝑥 = 𝑂 𝑜𝑢 2 sin 𝑥 − 1 = 0
cos 𝑥 = 0, 1 + 2 cos 𝑥 = 𝑂, 2 sin 𝑥 − 1 = 0
𝜋 −1 1
𝑥 = + 𝑘𝜋 cos 𝑥 = sin 𝑥 =
2 2 2

2𝜋 𝜋 5𝜋
𝑥= + 𝑘𝜋 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ou 𝑥 = + 2𝑘𝜋
3 6 6

03. sin 7𝑥 − cos 4𝑥 = sin 𝑥

⇒ sin 7 − sin 𝑥 cos 4𝑥 = 0


2 sin 3𝑥 cos 4𝑥 − cos 4𝑥 = 0
cos 4𝑥(2 sin 3𝑥 − 1) = 0
cos 4𝑥 = 0 𝑜𝑢 2 sin 3𝑥 − 1 = 0
83

𝜋 1
4𝑥 = + 𝑘𝜋 sin 3𝑥 =
2 2

𝜋 𝑘𝜋 𝜋 𝜋 2𝑘𝜋
𝑥= + 3𝑥 = + 2𝑘𝜋 𝑥= +
8 4 6 18 3

5𝜋 5𝜋 2𝑘𝜋
3𝑥 = + 2𝑘𝜋 𝑥= +
8 18 3

3. Equations quelconques

Méthode quasi générale : on tache d’exprimer tous les rapports


trigonométriques figurant dans l’équation en fonction d’un seul. On est alors ramené à
résoudre une équation algébrique par rapport au rapport trigonométrique restant.

Exemple :

Soit à résoudre les équations suivantes :

11 11
01. 3 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 2𝑠𝑖𝑛2𝑥 = ⇒ 3(1 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥) + 2𝑠𝑖𝑛 2𝑥
4 4

11
⇒ 3 − 3𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 2𝑠𝑖𝑛2𝑥 =
4

1
⇒ −𝑠𝑖𝑛2𝑥 = −
2

1 1
𝑠𝑖𝑛2𝑥 = − ⇒ sin 𝑥 = ±
4 2

1 1
a) sin 𝑥 = b) sin 𝑥 = −
2 2

𝜋 𝜋
𝑥 = + 2𝑘𝜋 𝑥 = − + 2𝑘𝜋
6 6

5𝜋 7𝜋
𝑥= +2 𝑥= + 2𝑘𝜋
6 6
84

02. 2𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 4 sin 𝑥 cos 𝑥 − 4 𝑐𝑜𝑠2𝑥 = 1


⇒ 2𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 4𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 − 4𝑐𝑜𝑠2𝑥 − 𝑐𝑜𝑠2𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = 0 (𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥 = 1)
⇒ 𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 4 sin 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑥 − 5𝑐𝑜𝑠2𝑥 = 0 /𝑐𝑜𝑠2𝑥
⇒ 𝑡𝑔2𝑥 + 4𝑡𝑔𝑥 − 5 = 0

Δ′ = 4 + 5 = 9 𝑡𝑔𝑥 = 1
−2 ± 3
𝑡𝑔𝑥 =
1
∆′=3 𝑡𝑔𝑥 = 5

a) 𝑡𝑔𝑥 = 1 b) 𝑡𝑔𝑥 = −5

𝜋
𝑥 = + 𝑘𝜋 𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 −5 + 𝑘𝜋
4

5
03. 𝑐𝑜𝑠2𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 𝑡𝑔2𝑥 =
6

1−𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 5
⇒ 𝑐𝑜𝑠2𝑥 − 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + =
𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 6

3
4
2
⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝑥 =
2
3
3 2
⇒ cos 𝑥 = ± cos 𝑥 = ±
2 3

𝜋 2
⇒ 𝑥 = ± + 𝑘𝜋 𝑥 = ± arccos + 𝑘𝜋
6 3

4. Equations classiques

Soit à résoudre l’équation :asin 𝑥 + 𝑏 cos 𝑥 = 𝑐(𝑎. 𝑏. 𝑐 ≠ 0)

1ère Méthode

On fait appel à un triangle auxiliaire.


85

𝑎 𝑐
L’équation peut s’écrire : sin 𝑥 + cos 𝑥 =
𝑏 𝑎

𝑏 sin ⍺ 𝑐
Posons = 𝑡𝑔𝑎, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 sin 𝑥 + cos 𝑥 ⇒ sin 𝑥 cos 𝑎𝑥 = cos ⍺
𝑎 2 cos ⍺ 𝑎

⇒ sin 𝑥 + 𝑎 = cos 𝑎

Les solutions sont :


𝑐
𝑥 + ⍺ = arcsin cos 𝑥 + 2𝑘𝜋
𝑎

𝑐
et 𝑥 + ⍺ = 𝜋 − arcsin cos ⍺ + 2𝑘𝜋
𝑎

Exemple

Soit à résoudre l’équation :

1 1
3 sin 𝑥 − cos 𝑥 = 1 ⇒ sin 𝑥 − cos 𝑥 =
3 3

𝜋 1
⇒ sin 𝑥 − 𝑡𝑔 cos 𝑥 =
6 3

𝜋 1
⇒ sin 𝑥 cos 𝑥 cos 𝑥 =
6 3

𝜋 𝜋 1 𝜋
⇒ sin 𝑥 cos − sin cos 𝑥 = cos
6 6 3 6

𝜋 1 3
⇒ 𝑥− =
6 3 2

𝜋 𝜋 𝜋
⇒ 𝑥 − = + 2𝑘𝜋
6 6
 𝑥 = + 2𝑘𝜋
3
86

𝜋 5𝜋
⇒𝑥− =
6 6
+ 2𝑘𝜋  𝑥 = 𝜋 + 2𝑘

2ème Méthode

𝑥
On exprime sinx et cosx en fonction de 𝑡𝑔 . On sait en effet que les
2
relations qui lient ces nombres trigonométriques sont rationnelles :

𝑥 𝑥
2𝑡𝑔 2 1−𝑡𝑔 2 2
On a : 𝑎. 𝑥 + 𝑏. 𝑥 =1
1+𝑡𝑔 2 1+𝑡𝑔 2
2 2

Exemple :

Soit à résoudre l’équation :

𝑥 𝑥
1 − 𝑡𝑔2
4𝑡𝑔
2 sin 𝑥 − cos 𝑥 = 1 ⇒ 2 − 2=1
2 𝑥 2 𝑥
1 + 𝑡𝑔 1 + 𝑡𝑔
2 2
𝑥 𝑥 𝑥
⇒ 4𝑡𝑔 − 1 + 𝑡𝑔2 = 1𝑡𝑔2
2 2 2

𝑥 𝑥 1
4𝑡𝑔 = 2𝑡𝑔 =
2 2 2

𝑥 1
= 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 + 𝑘𝜋
2 2

1
⇒ 𝑥 = 2𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔 + 𝑘𝜋
2
87

II. SYSTEME DE DEUX EQUATIONS A DEUX INCONNUES

1. L’une des équations est algébrique, l’autre est trigonométrique

Exemple

Soit à résoudre le système suivant :


𝜋
𝑥+𝑦 =
3
𝜋
𝑥+𝑦=
3
01. ⇒
𝑥+𝑦 𝑥−𝑦
2 sin cos =1
sin 𝑥 + sin 𝑦 = 1 2 2

𝜋
𝑥+𝑦=
3

𝑥+𝑦 𝑥−𝑦
2 sin cos =1
2 2

𝜋
𝑥+𝑦=
3

𝑥 −𝑦
cos =1
2

𝜋 𝜋
𝑥+𝑦 = 𝑥+𝑦=
3 3
 
𝑥−𝑦
= 2𝑘𝜋 𝑥 − 𝑦 = 4𝑘𝜋
2

𝜋 𝜋
2𝑥 = + 4𝑘𝜋 𝑥 = + 2𝑘𝜋
3 6
 
𝜋 𝜋
2𝑦 = − 4𝑘𝜋 𝑦 = − 2𝑘𝜋
3 6
88

𝑡𝑔 𝑥 cot 𝑦 = 2
𝑡𝑔𝑥 2
=
𝑡𝑔𝑦 1
02. 
𝜋
𝜋 𝑥+𝑦=
𝑥+𝑦 = 3
3

𝑡𝑔𝑥 −𝑡𝑔𝑦 2−1


=
𝑡𝑔𝑥 +𝑡𝑔𝑦 2+1

𝜋
𝑥+𝑦=
3

sin 𝑥−𝑦 1
=
sin 𝑥+𝑦 3

𝜋
𝑥+𝑦=
3

1 𝜋
sin 𝑥 − 𝑦 = sin sin
3 3

𝜋
𝑥+𝑦 =
3

6
sin 𝑥 − 𝑦 =
6

𝜋
𝑥+𝑦=
3

3 3
𝑥 − 𝑦 = arcsin + 2𝑘𝜋 𝑥 − 𝑦 = 𝜋 − arcsin + 2𝑘𝜋
6 6
1) 2)
𝜋 𝜋
𝑥+𝑦= 𝑥+𝑦=
3 3

NB. Il est recommandé au lecteur de terminer la résolution de ces systèmes


89

2. Les deux équations sont trigonométriques :

Exemple :

Soit r résoudre les systèmes suivants :


1
sin 𝑥 + sin 𝑦 = (1)
2
01.
1
cos 2𝑦 − cos 2𝑥 = (2)
2

1
(2) ⇒ 𝑐𝑜𝑠 2 𝑦 − 𝑠𝑖𝑛2 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 =
2

1
⇒ 2(𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑦) =
2

1
2(sin 𝑥 + sin 𝑦)(sin 𝑥 − sin 𝑦) =
2

1
⇒ sin 𝑥 − sin 𝑦 = (3)
2

On a le système :

1 1
sin 𝑥 + sin 𝑦 = 2𝑠𝑖𝑛𝑥 =1⇒sin 𝑥=2
2

1 𝜋
⇒𝑥=6 +2𝑘𝜋
sin 𝑥 − sin 𝑦 =
2

5𝜋
𝑥= + 2𝑘𝜋
6

2 sin 𝑦 = 0 ⇒ sin 𝑦 = 0

𝑦 = 𝑘′𝜋
90

2 cos 𝑥 cos 𝑦) = 1 2 cos 𝑥 cos 𝑦 = 1


02. 
sin (𝑥+𝑦)
𝑡𝑔𝑥 + 𝑡𝑔𝑦 = 2 =2
cos 𝑥 cos 𝑦

cos 𝑥 + 𝑦 + cos 𝑥 − 𝑦 = 1

sin 𝑥 + 𝑦 = 1

𝜋
cos( + 2𝑘𝜋) + cos 𝑥 − 𝑦 = 1
2

𝜋
𝑥 + 𝑦 = + 2𝑘𝜋
2

cos 𝑥 − 𝑦 = 1

𝜋
𝑥 + 𝑦 = + 2𝑘𝜋
2

𝑥 − 𝑦 = 2𝑘 ′ 𝜋

𝜋
𝑥 + 𝑦 = + 2𝑘𝜋
2

𝜋
2𝑥 = + 2 𝑘 + 𝑘 ′ 𝜋
2

𝜋
2𝑦 = + 2(𝑘 + 𝑘 ′ )𝜋
2

𝜋
𝑥 = + 2 𝑘 + 𝑘′ 𝜋
4

𝜋
𝑦 = + (𝑘 + 𝑘 ′ )𝜋
4
91

III. ELIMINATION

a. Elimination une inconnue x entre deux équations f1(x)=0 et f2(x)=0. C’est


chercher la condition de compatibilité de ces équations, c’est-à-dire la relation
nécessaire et suffisante qui doit exister entre leur coefficients pour qu’elles
admettent au moins une racine commune.

b. Eliminer deux inconnues x et y entre trois équations f1(x, y) = 0, f2(x, y) = 0,


f3(x,y)=0, c’est chercher la condition de compatibilité de ces équations.

Exemple :

01. Eliminer 𝛼 entre les équations :

cos 𝛼 + sin 𝛼 = 𝑎 (1)


cos 2𝑎 = 𝑏 (2)

(2) ⇒ 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑎 = 𝑏


⇒ (cos 𝛼 − 𝑠𝑖𝑛2 𝛼)(cos 𝛼 − sin 𝛼) = 𝑏
𝑏
⇒ cos 𝛼 − 𝑠𝑖𝑛𝛼 = (3)
𝑎

cos 𝛼 + sin 𝛼 = 𝑎 1
(1) et (3) ⇒
𝑏
cos 𝛼 + sin 𝛼 = (2)
𝑎

𝑏
(1) + (2) ⇒ 2 cos 𝛼 = 𝑎 +
𝑎

𝑎 2 +𝑏
⇒ cos 𝛼 = (4)
2𝑎

𝑏
(1) - (2) ⇒ 2 sin 𝛼 = 𝑎 −
𝑎

𝑎 2 −𝑏
⇒ sin 𝛼 = (5)
2𝑎

2 2
𝑎 2 −𝑏 2 𝑎 2 +𝑏 2
Or 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 1 ⇒ + =1
2𝑎 2𝑎

⇒ a2 + b2 = 2a2
92

02. Eliminer 𝛼 entre les équations

cot 𝑔𝛼 + cos 𝛼 = 𝑎 (1)


𝑐𝑜𝑡𝑔 𝛼 − cos 𝛼 = 𝑏 (2)

a+b
(1) + (2) ⇒ 2𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼 = 𝑎 + 𝑏 ⇒ cotg𝛼 = (3)
2

a+b
(1)-(2) ⇒ 2 cos 𝛼 = 𝑎 − 𝑏 ⇒ cos 𝛼 =
2
(4)

1
or 1 + 𝑐𝑜𝑡𝑔2 𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝑒𝑐 2 𝛼 ⇒ 1 + cotg𝛼 =
1−cos 2 𝛼

(𝑎+𝑏)2 1
⇒ 1+ = (𝑎 −𝑏 )2
4 1− 4

 (a2 − b) = 16ab

03. Eliminer x et y entre les équations :

sin 𝑥 + sin 𝑦 = 𝑎

cos 𝑥 + cos 𝑦 = 𝑏
𝑥 𝑦 𝑐
𝑡𝑔 𝑡𝑔 = 𝑡𝑔2
2 2 2

Ce dernier exemple est laissé au lecteur.


93

Exercices sur le Chapitre 7

01. Résoudre les équations suivantes dans l’intervalle 0,2𝜋

a. cos 𝑥 − 1 = 0

π
b. cos 2𝑥 −  = − cos 3x
3

π 3
c. cos 𝑥 −  = −
6 2

π
d. tg 𝑥 −  = +1 = 0
4

π
e. 𝑡𝑔 − 6𝑥 + 3 = 0
3

02. Résoudre les équations suivantes dans ℝ :

a. cos 4𝑥 = cos 𝑥

π
b. cos 2𝑥 −  = cos 3𝑥
3

c. sin 5𝑥 = sin 2𝑥

π
d. 𝑡𝑔2𝑥 = 𝑡𝑔 𝑥 −
6

π
e. 𝑡𝑔3𝑥 = −𝑡𝑔 2𝑥 −
4

π π
f. cos − 𝑥 = sin 3𝑥 −
3 3

π π
g. cos − 2𝑥 = −sin 𝑥 +
3 6

π π
h. cos 2𝑥 − + cos 4𝑥 − =0
4 3

03. Résoudre les équations suivantes dans ℝ :

a. 𝑡𝑔2 𝑥 − 3𝑡𝑔𝑥 + 2 = 0
94

b. 8𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 7𝑐𝑜𝑠𝑥 − 8 = 0

c. 2𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 3 sin 𝑥 cos 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 = 0

d. sin 𝑥 + sin 3𝑥 + sin 9𝑥 = sin 5𝑥

e. 𝑡𝑔 2𝑥 + 3 − 1 𝑡𝑔𝑥 − 3 = 0

04. Soit m un réel, on considère l’équation : 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 3 cos 𝑥 + 𝑚 = 0

a. Discuter le nombre de solutions de l’équation qui appartiennent à 0,2π

7
b. Résoudre l’équation pour 𝑚 = −
4

05. Soit m un réel. On considère l’équation :2𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 2 sin 𝑥 − 𝑚 = 0

π π
a. Discuter le nombre de solution de l’équation dans − , −
6 3

b. Résoudre l’équation pour 𝑚 = 1 − 2

06. Résoudre dansℝ, Les équations suivantes :

a. 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛3 𝑥 = 0

b. 2𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 + 3𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑥 = 0

c. 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛4 𝑥 = 4𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

d. 2𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 + sin 𝑥 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 = 0

e. 4𝑠𝑖𝑛2 𝑥 + 11𝑠𝑖𝑛𝑥 cos 𝑥 = −6𝑐𝑜𝑠 2 𝑥

f. 2𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 4 sin 𝑥 cos 𝑥 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 = −3

07. Résoudre dans ℝ2 , les systèmes suivants :


95

3(sin 𝑥 + sin 𝑦) = cos 𝑥 + cos 𝑦


a.
𝜋
𝑥−𝑦 =
2

sin 𝑥 = sin 𝑦
b.
𝑥 4
=
2 2

cos 𝑥 = cos 𝑦
c.
𝑥 + 2𝑦 = 𝜋

sin 𝑥 + cos 𝑥 = 1
d.
sin 𝑥 + 2 cos 𝑥 = 2 sin 2𝑥

08. Déterminer cos 𝑥 𝑒𝑡 cos 𝑦 sachant que :

cos 𝑥 + cos 𝑦 = 0,5 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝑦 = −0,5


96

ème
2 partie

CALCUL NUMERIQUE
97

Chapitre I : GRANDEURS PHYSIQUES ET LEURS MESURES

1.1 GRANDEUR PHYSIQUE

Définition : On appelle grandeurs physiques, les différentes intensités que peut


présenter un phénomène naturel, une qualité déterminée ou une propriété
d’un corps.

1.2 NOTIONS D’ERREURS

Toute mesure d’une grandeur physique ne peut jamais donner la valeur


exacte de cette grandeur. Ceci est vrai quelque soit le niveau de perfectionnement de
l’appareil de mesure et quelque soit l’habilité de l’expérimentateur. Il s’introduit donc
toujours des erreurs de toutes sortes lors des mesures. La connaissance de ces erreurs
est donc indispensable pour juger de l’intérêt à porter sur les résultats de ces mesures.
Cependant, ces erreurs ne peuvent pas être connues exactement car, cette connaissance
exacte implique la vraie valeur de la grandeur mesurée. Par conséquent, en partant de
l’erreur, il s’agira plutôt l’estimation de l’erreur.

2.1 ERREUR ABSOLUE

Définition : On appelle erreurs absolues, la valeur absolue de la différence entre la


valeur mesurée d’une grandeur et sa vraie valeur.

Soit G et G’ respectivement la vraie valeur et la valeur mesurée d’une


grandeur, par définition l’erreur absolue εa est donnée par :

𝜀𝛼 =|G−G’| (1)

De (1), on voit que l’erreur absolue 𝜀𝛼 s’exprime avec les mêmes unités
que la grandeur mesurée. De plus, puisque la vraie grandeur n’est jamais connue,
l’erreur absolue ne sera pas non plus connue exactement. Il est cependant possible d’en
calculer la limite supérieure que nous appellerons erreur absolue :

𝜀𝛼 = |G−G’| ≤ ∆G (2)
98

Où ∆G est la limite supérieure de l’erreur commise sur la mesure de


grandeur G. De (2), on obtient l’inégalité triangulaire :

G’ − ∆G ≤ G ≤ G’ + ∆G (3)

Qui exprime que la valeur exacte de la grandeur mesurée G est comprise


dans l’intervalle fermé |G’− ∆G, G’+ ∆G|.

La mesure de G est d’autant plus précise que cet intervalle est petit.
Toutes fois, l’information apportée par l’erreur absolue ne suffit pour caractériser la
précision d’une mesure. Il faut donc introduire la notion de l’erreur relative.

2.2 ERREUR RELATIVE

Définition : l’erreur relative est le rapport entre l’erreur absolue et la vraie valeur de la
grandeur. Puisque la vraie valeur de la grandeur et l’erreur absolue ne sont
pas connues, c’est plutôt le rapport entre la limite supérieure de l’erreur
absolue et la valeur mesurée de la grandeur qui définit l’erreur relative.

∆𝐺
εr = (4)
𝐺′

2.3 ERREURS SYSTEMATIQUES

Définition : les erreurs systématiques sont des erreurs commises toujours dans le
même sens.

2.4 ERREURS ACCIDENTELLES

Définition : ce sont des erreurs qui se commettent au hasard c'est-à-dire dans un sens
tout comme dans l’autre.

En général, quand on parlera d’erreur, il s’agira plus des erreurs


accidentelles que d’erreur systématique.
99

2.5 APPLICATION

1) A l’aide d’une éprouvette graduée, on procède au remplissage d’un récipient


en y versant successivement (180 ± 2)cm3, (150 ± 2)cm3 et (120 ± 2)cm3
d’eau. Calculer le contenu du récipient ainsi que les erreurs absolues et
relatives.

Solution

Le contenu minimal du récipient est donné par :

178 + 148 + 118 = 444 cm3

Le contenu maximal du récipient est donnée par :

182 + 152 + 122 = 456 cm3

Soit c’est ∆C la valeur mesurée du contenu et la limite supérieure de


l’erreur absolue

C’+ ∆C = 456cm3 (1)

C’− ∆C = 444cm3 (2)

(1) + (2)  2C’= 900cm3

 C’= 450cm3

(1) − (2)  2∆C = 12cm3

 ∆C = 6cm3

Par conséquent, la vraie valeur du contenu du récipient es donnée par :

C = (450 ± 6)cm3.
100

Et l’erreur relative se met sous la forme suivante :


∆𝐶
εr =
𝐶′

6
=
450

1
=
75

2) La mesure du demi-périmètre d’un rectangle est de (9 ± 0,02)m et celle de la


largeur est de (3 ± 0,02)m. Calculer la longueur du rectangle ainsi que les
erreurs absolues et relatives.

Solution

Le demi-périmètre minimal est de 8,58m et le demi-périmètre maximal


est de 9,02m. De même les longueurs minimale et maximale sont de 2,98m et 3,02m.

La longueur minimale du rectangle est de (8,98 − 3,02)m = 5,96m.

La longueur maximale du rectangle est de (9,02 – 2,98)m = 6,04m.

Soit L’ et ∆L la valeur mesurée de la longueur et la limite supérieure de


l’erreur absolue, on a :

L’+ ∆L = 6,04m (1)

L’− ∆L = 5,96m (2)

(1) + (2)  2L’=12m

L’= 6m

(1) − (2)  2∆L = 0,08m

 ∆L = 0,04m

La vraie valeur de la longueur du rectangle est donc : L = (6 ± 0,04)m


0,04 2
Par conséquent, l’erreur relative est de : εr = =
6 3
101

Chapitre II : FONCTIONS ET EQUATIONS LOGARITHMIQUES


EXPONENTIELLES ET CALCUL APPROCHE DES RACINES REELLES D’UNE
EQUATION

II.1. LOGARITHMES ET EXPONENTIELLES

1. La fonction logarithme népérien est la primitive nulle au point 1 de la


1
fonction définie sur]0, +∞[ par x → . Avec les notations du calcul intégral, lnx
𝑋
𝑥 𝑑𝑡
= 1 𝑡
.

La fonction ln est, sur son ensemble de définition 0, +∞ :

− Continue ;
− Dérivable ;
− Strictement croissante.

Propriétés algébriques :

(a,b)∈ R’+ × R’+ , lnab = lna + lnb


1
ln = −𝑙𝑛𝑎
𝑎

𝑎
ln = 𝑙𝑛𝑎 − 𝑙𝑛𝑏
𝑏

Limite à connaître:

lim0 lnx = −∞ lim+∞ lnx = +∞


𝑙𝑛𝑥
lim0 xlnx = 0 lim+∞ =0
𝑥

𝑙𝑛 ⁡
(1+𝑥)
lim0 =1 lim0 x2lnx = 0 (∞>0)
𝑥

2. Logarithme de base a :

𝑙𝑛𝑥
Pour a∈R’+ et a ≠ 1, logax =
𝑙𝑛𝑎
102

3. Exponentielle naturelle

Bijection de R sur R*+ réciproque de la bijection ln de R*+ sur R.

x = lny ⇔ y = exp(x)

exp x est notée ex.

La fonction exp est sur R :

− Continue
− Dérivable
− Strictement croissante.

Propriétés algébriques :

∀(a,b)∈ R2, ea+b = ea.eb


1
e−a =
𝑒𝑎

ea =1

Limites à connaitre:

lim−∞ex = 0 lim+∞ex = +∞
𝑒𝑥
a>0 lim+∞ = +∞ lim−∞|x|aex = 0
𝑥𝑎

4. Exponentielle de base a (a > 0) :

ax = exlna

x = loga y ⟺ y = ax

II.2. EXCERCICES

1. Résoudre dans ℝ, les équations suivantes :

01. lnx + ln(x−1) − ln6 = 0


103

02. 2ln2 + ln(x2 − 1) = ln(−4x−1)


03. ln(x−3) + ln(x+1)= ln(x+7)
04. ln(x−3)(x+1)=ln(x+7)
05. ln(x+1) +ln(x+5)= ln96
06. ln(x−3) +ln(x−5)= ln3
07. ln(5−x)−ln3+ln(1−x) = ln(3−x)

2.a) Soit f(x) = lnx + ln(2x−1) − ln(14−x2). Déterminer l’ensemble de définition de


la fonction f.

b) Résoudre dans ℝ, l’équation f(x)=0

3. Soit f, la fonction numérique définie par f(x) = ln(lnx)

a) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f


b) Calculer f’(x)

4. Résoudre dans ℝ, les équations suivantes :

a) 2log2x − 19logx – 10 = 0
b) log3x − log3(2−x) = 1
1
c) + 2𝑙𝑜𝑔4 (6𝑥 2 + 1) = 3𝑙𝑜𝑔8 5𝑥 2
𝑙𝑜𝑔 𝑥 2
d) log6 e|ln(ex −1)|=1 − x𝑙𝑜𝑔6 𝑒
1
e) log3 x− 𝑙𝑜𝑔3 𝑥 + 4 = 𝑙𝑜𝑔3 5 − 1
2
𝑖
f) logx(x2+2x−3).𝑙𝑜𝑔𝑥+3 𝑥 − 𝑙𝑜𝑔𝑥+3 𝑥 𝑙𝑜𝑔 3 𝑥 =𝑙𝑜𝑔𝑥 𝑥
g) logx 10 + 6𝑙𝑜𝑔10𝑥 10 − 8,4𝑙𝑜𝑔100𝑥 10 = 0

5. a) On considère l’équation d’inconnue x, de paramètre m :

x4−4x2+m2 =0

Résoudre dans ℝ, cette équation pour m= −2, m=0 et m=1

b) Pour les valeurs précédentes de m, résoudre dans ℝ, l’équation d’inconnue x.

𝑒 4𝑥 −4𝑒 2𝑥 + 𝑚2 = 0
104

6. a) Effectuer, dans ℝ, le produit (x+3).(x2−1)

b) Résoudre dans ℝ, les équations suivantes où x est l’inconnue

1) ln3x + 3ln2x – lnx – 3 = 0


2) e-6x +3e−4x - e−2x −3 = 0

7. Soit P(x) = 2x3 −13x2 −10x +21

1) Montrer qu’il existe trois nombres réels a, b et c tels que P(x) =


(x−1)(ax2 + bx + c) et les déterminer. Puis résoudre dans ℝ l’équation
P(x) = 0.
2) En déduire les solutions dans ℝ des équations suivantes :
a. 2(lnx)3 −13(lnx)2 – 10lnx +21 = 0
b. 10 +13𝑒 𝑥 −2𝑒 2𝑥 = 21𝑒 −𝑥

8. a. Résoudre dans ℝ l’équation d’inconnue x

4x4 −37x2 +9 = 0

b. En déduire la résolution dans ℝ des équations d’inconnue x suivantes :

4(lnx)4 −37(lnx)2 +9 = 0

4𝑒 4𝑥 −37𝑒 2𝑥 + 9 = 0

9. Résoudre dans ℝ, les équations suivantes :

1
a) 𝑙𝑛2𝑥 = 𝑙𝑛⁡
(3 − 𝑥) − 𝑙𝑛 𝑥 + 1
2
b) 24𝑥−5 + 22𝑥−1 − 6 = 0
c) 𝑒 3𝑥 − 5𝑒 2𝑥 − 24𝑒 𝑥 = 0
d) (𝑙𝑛𝑥)3 − 5(𝑙𝑛𝑥)2 − 24𝑙𝑛𝑥 = 0
e) 2𝑥 3 − 3𝑥 2 + 𝑥 = 0
f) 2𝑒 3𝑥 − 2𝑒 2𝑥 + 𝑒 𝑥 = 0

10. Résoudre dans ℝ × ℝ les systèmes suivants :

2𝑥 − 3𝑦 = 9
a)
−6𝑥 + 5𝑦 = −19
105

2𝑙𝑜𝑔𝑥 + 3𝑙𝑜𝑔𝑦 = 9
b)
−6𝑙𝑜𝑔𝑥 + 5𝑙𝑜𝑔𝑦 = −19

2𝑒 𝑥 − 30𝑦 = 9
c)
−6𝑒 𝑥 + 5𝑒 𝑦 = −19

𝑥 + 𝑦 = 7𝑒
d)
𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 = 𝑙𝑛12 + 2

𝑥𝑦 = 𝑎2
e) 20
𝑙𝑛2 𝑥 + 𝑙𝑛2 𝑦 = 𝑙𝑛2 𝑎
9

2𝑥 = 𝑦 2
f)
2𝑥+1 = 𝑦 2+𝑥

𝑥 + 2𝑦 = 1
g)
2𝑥 = 3𝑦

𝑥+𝑦 𝑥−1
h) 32 𝑦+2𝑥= 1024
81 = 34(𝑥+1)

256
𝑦=
𝑥
i) 7
7 log 𝑥 𝑦 + = 50
log 𝑥 𝑦

𝑒 𝑥 + 𝑒𝑦 = 5
j)
𝑒 2(𝑥+𝑦) = 36

𝑥𝑦 = 14
k)
𝑒 . 𝑒 𝑦 = 𝑒 −9
𝑥

11. Le plan est rapporté à un repère orthonormal.

Soit P un point de la courbe représentative de la fonction x → 𝑒 𝑥 . La


tangente en P à x cette courbe coupe en H l’axe des abscisses. Montrer que la
projection orthogonale du segment 𝐻𝑃 sur l’axe des abscisses à une longueur
constante.

12. On considère la fonction numérique f définie par :


106

1
x → f(x)= (𝑒 −𝑥 + 𝑒 𝑥 )
2

Où e désigne la base des logarithmes népérien

a) Montrer que pour tout nombre réel x, on a :

f(2x)=2[f(x)]2 −1

b) Résoudre dans R l’équation suivante d’inconnue x:

f(2x)−6f(x)+5=0

13. Soit la fonction définie par :

x → f(x) = 𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 − 3

1) Déterminer l’ensemble de définition de f.


2) Calculer la fonction dérivée de f et déterminer le signe de cette dérivée
suivant les valeurs de x.
3) Calculer, lim−∞ 𝑓 𝑥 .

II.3. CALCUL APPROCHE DES RACINES REELLES D’UNE EQUATION

Soit f(x) = 0 une équation en x donnée. Si f(x) est algébrique de degré 1,


2, 3, 4, il existe des formules utilisant des coefficients pour calculer les racines de
l’équation.

On appelle racines ou solution de l’équation les valeurs de x telles que


son ordonnée f(x) = y est nulle.

Les formules de résolution de l’équation n’existent pas pour certaines


équations du 3ième degré, 4ième degré non réciproques et voir même dans les cas général
des degrés supérieurs à 4. Ainsi, il est possible d’estimer ou de calculer ces racines
avec certaines méthodes. Entre autre :

II.3.1. Méthode de Lagrange ou méthode des cordes ou des parties


proportionnelles

Soit f(x)=0 une équation donnée à variable x, continue et dérivable


d’ordre 2 dans l’intervalle donné ]a,b[ et s’il existe un intervalle ]x1,x2[ inclus dans les
107

]a,b[ tel que f(x) soit monotone croissante (décroissante) et prenant des valeurs des
signes contraires aux extrémités x1 et x2 de l’intervalle c'est-à-dire f(x1)>0 et f(x2)<0 ou
f(x1)<0 et f(x2)>0. Il existe une valeur de x annulant f(x) dans l’intervalle |x1, x2| qui est
la valeur approchée de la racine cherchée.

On pose soit a1 cette racine à calculer avec l’équation de la corde ou


droite passant par deux points qui sont |x1, f(x1)| et |x2, f(x2)|.

𝑦−𝑓 𝑥 1 (𝑥 2 −𝑥 1 ) 𝑓 𝑥 1 (𝑥 2 −𝑥 1 )
𝑎1 = 𝑥1 + avec y = 0 → 𝑎1 = 𝑥1 −
𝑓 𝑥 2 −(𝑥 1 ) 𝑓(𝑥 2 )−𝑓(𝑥 1 )

Pour améliorer ou tendre vers la précision de la valeur exacte de la


racine. On cherche à réduire l’intervalle en vérifiant de nouveau le signe de f(𝑎1 ) à
comparer avec celui de f 𝑥1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥2 ) et prendre l’intervalle considerée.

Soit 𝑎2 la nouvelle racine et procéder ainsi plusieurs fois.

Exemple

Trouver les valeurs approchées des racines des équations suivantes :

1) x3−6x +2=0
2) x3− 12x+3=0

Soit x3−6x+2=0 (1) à résoudre comme l’intervalle n’est pas donné,


cherchons les intervalles de monotonie.

f’(x) = 3x3−6

f’(x) = 0 ⇔ 3𝑥 2 − 6 = 0 ⇒ 𝑥 = ± 2

= ±1,4

On a ainsi 3 intervalles de monotonie, à savoir :

−∞, −1,4 , −1,4, 1,4 , 1,4 , +∞

Prenons par exemple l’intervalle : −1,4 , 1,4

Nous avons l’intervalle 0,1 C −1,4, 1,4


108

f(0) > 0 et f(1) < 0, ainsi la valeur approchée de la racine cherchée est entre 0 et 1.

𝑛1 = 𝑂, 𝑓 𝑥1 = 𝑓 0 = 2

𝑛2 = 1, 𝑓 𝑥2 = 𝑓 1 = −3 on pose a1 = la racine
𝑓 𝑥 1 (𝑥 2 −𝑥 1 )
𝑎1 = 𝑥1 −
𝑓(𝑥 2 )−𝑓(𝑥 1 )

2(1−0)
=0−
−3−2

2
=
5

= 0,4

Pour améliorer les précisions de la racine, calculons 𝑓 𝑎1 = 𝑓 0,4 = −0,336.


𝑓(𝑎1 ) a le signe contraire par rapport à f(0).
−2(0,4−0) 0,8
On a : 𝑎2 = = = 0,342 et ainsi de suite on prendra de même les
−0,336−2 2.336
intervalles −∞, −1,4 …

II.3.2 Méthode de newton ou méthode des tangentes

Soit f(x) une fonction en x donnée définie, continue et dérivable d’ordre


2 dans un intervalle 𝑎, 𝑏 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑓 𝑥 = 0 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒
∀ 𝑥1 , 𝑥2 C 𝑎, 𝑏 on a : 𝑓 𝑥1 𝑒𝑡 𝑓 𝑥2 des signes contraires et 𝑓 ′ (𝑥) conserve son
signe sur 𝑥1 , 𝑥2 .

Si 𝑓 ′ (𝑥) conserve également son signe, alors f(x)=0 admet une racine
entre x1 et x2 et soit a1, cette racine qui est la valeur de x où la tangente menée par une
des extrémités de l’intervalle coupe l’axe 0X pour que l’ordonnée soit nulle.

L’équation de la tangente à une courbe menée par un point étant :

𝑓 𝑥1 = 𝑓 ′ 𝑥1 (𝑥 − 𝑥1 ) ou 𝑦 − 𝑓 𝑥2 = 𝑓 ′ 𝑥2 (𝑥 − 𝑥2 )

𝑓(𝑥 1 ) 𝑓(𝑥 2 )
Avec y = 0 on a : 𝑥 = 𝑥1 − ou 𝑥 = 𝑥2 −
𝑓′ (𝑥 1 ) 𝑓′ (𝑥 2 )

Puis faire 𝑥 = 𝑎1 la valeur approchée de la racine cherchée.

On procédera de même pour améliorer cette racine comme précédemment.


109

NB : Si la tangente menée au point 𝑥1 , 𝑓(𝑥1 ) ne passe pas par l’intérieur de


l’intervalle, on mène la tangente à la courbe à partir du 2ème point 𝑥2 , 𝑓(𝑥2 )

Exemple

1) Avec la méthode de la sécante, trouver les valeurs approchées des racines de


l’équation 𝑥 2 + 5𝑥 − 6 = 0 dans les intervalles −7, −5 et 0, 3 .
2) Estimer les valeurs approchées des racines de l’équation 𝑥 2 − 6𝑥 + 2 = 0 en
utilisant la méthode de la tangente et estimer ces racines à 10−3 près avec
chiffre exacts.

Pour l’équation 𝑥 3 − 6𝑥 + 2 = 0 avec la méthode des tangentes, les


bornes ne sont pas définies et que la fonction est dérivable. 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 − 6,
𝑓 𝑥 = 0 ⇔ 3𝑥 2 − 6 = 0. Si x=±1,4.

Ainsi comme on l’a défini précédemment, la fonction est monotone.

Dans les intervalles : −∞, −1,4 , −1,4, 1,4 , 1,4 , +∞

Estimons la racine dans l’intervalle −1,4 , 1,4

Prenons par exemple l’intervalle 1,1 C −1,4, 1,4

𝑥1 =−1 𝑓 𝑥1 = 𝑓 −1 = 7

𝑥2 = 1 𝑓𝑥2 = 𝑓 1 = −3 sont des signes contraires

𝑓 ′ (𝑥1 )= 𝑓 ′ −1 = −3

La formule des tangentes nous donne :


𝑓(𝑥1 ) 7
𝑎 = 𝑥1 −  𝑎 = −1 −
𝑓 ′ (𝑥1 ) −3
4
=
3

= 1,333 ∉ −1,1

Mener la tangente au point 𝑥2 , 𝑓(𝑥2 ) .

Procéder de même pour les autres intervalles.


110

Exercices

En utilisant la méthode des tangentes, estimer et améliorer une fois les


−3
racines à 10 chiffres exacts pour les équations suivantes :

1) 𝑥 3 − 4𝑥 + 2 = 0
2) 2𝑥 5 − 3𝑥 3 + 1 = 0
3) 𝑥 4 + 2𝑥 3 − 6𝑥 + 2 = 0
4) 𝑥 3 − 4𝑥 2 − 5𝑥 − 1 = 0
3𝜋
5) 𝑥 − 𝑡𝑔𝑥 = 0 dans l’intervalle 0,
2
6) sin 𝑥 = 1 dans l’intervalle 0, 𝜋

II.4. RESOLUTION DE L’EQUATION DU 3ème DEGRE NON


RECIPROQUE

L’équation non réciproque du 3ième degré est ramenée à la forme générale


𝑥 3 + 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑂 car le coefficient de x3 est non nul.

On utilise la méthode de Cardan

On donne l’équation 𝑥 3 + 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑂 (1)


𝑎2
On pose 𝑥 = 𝑦 − (2)
3

(2) dans (1)  𝑦 3 + 𝑝𝑦 + 𝑞 = 0 (3)


𝑎2
Avec 𝑝 = 𝑏 −
3

2𝑎 3 𝑎𝑏
𝑞= − +𝑐
27 3

Les racines de l’équation (2) sont :

𝑦1 = 𝑢 + 𝑣; 𝑦2 = ∝1 𝑢 + 𝛼2 𝑣; 𝑦3 =∝2 𝑢 + ∝1 𝑣

Avec 𝑖 = 21∝𝑖 les racines cubiques de l’unité sont :


−1+𝑖 3 −1−𝑖 3
∝1 = et ∝2 =
2 2
111

Ainsi, on a :

3 3
𝑞 𝑞 2 𝑝 3 𝑞 𝑞 2 𝑝 3
𝑢= − + + , 𝑣= − − +
2 2 3 2 2 3

Pour les remplacer respectivement dans les yi et dans x.

Exemple

Résoudre l’équation :

2𝑥 3 + 6𝑥 2 + 4𝑥 − 8 = 0

Cette équation se ramène à la forme : 𝑥 3 + 3𝑥 2 + 2𝑥 − 4 = 0 (1)

𝑎
On pose : 𝑥 = 𝑦 − soit 𝑥 = 𝑦 − 1 (2)
3

𝑎 = 3, 𝑏 = 2, 𝑐 = −4

𝑝 = 2 − 3 = −1,

𝑞 = 2 − 2 − 4 = −4

(2) dans (1) 𝑦 3 , 𝑦 4 = 0, on a :

3 3
4 1 35
𝑢= + 22 + = 2+
2 9 9

3
= 3,97

= 1,58

3
35 3
𝑣= 2− = 0,028
9

= 0,3

𝑦1 = 0,3 + 1,58 = 1,88 → 𝑥1 = 𝑂, 9


112

−1+𝑖 3 −1−𝑖 3
𝑦2 = . 1,58 + . 0,3 = −1 + 𝑖 → 𝑥2 = −2 + 𝑖
2 2

−1−𝑖 3 −1+𝑖 3
𝑦3 = . 1,58 + . 0,3 = −1 − 𝑖 → 𝑥3 = −2 − 𝑖
2 2

II.4.2. Equation du 4ième degré non-réciproque

La forme conique de cette équation est 𝑥 4 + 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 + 𝑑 = 0


car le coefficient de 𝑥 4 ≠ 0

On pose : 𝑟 = −𝑏, 𝑠 = 𝑎𝑐 − 4𝑑, 𝑡 = 𝑑(4𝑏 − 𝑎2 ) − 𝑐 2

L’équation se ramène à celle du 3ème degré vue précédemment et de la forme :


𝑦 3 + 𝑟𝑦 2 + 𝑠𝑦 + 𝑡 = 0

Les racines de cette équation étant 𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 , on pose y = sup (𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 ).

Puis calculer les coefficient 𝑝, 𝑞, 𝑝1, 𝑞1 avec les formules


𝑎 𝑎 2 𝑦 𝑦 2
𝑝= + − 𝑏 + 𝑦, 𝑞= +2 −𝑑
2 2 2 2

𝑎 𝑎 2
𝑝1 = − −𝑏+𝑦
2 2

𝑦 𝑦 2
𝑞1 = − 𝜀 −𝑑
2 2
113

CHAPITRE III. EQUATIONS DIFFERENTIELLES

III.1. EQUATION LINEAIRE DU 1er ORDRE

Soit a et b des nombres réels (𝑎 ≠ 0) et g une fonction numérique


définie sur ℝ. Chercher les fonctions f définies sur ℝ, dérivables et telles que :
𝑎𝑓 ′ + 𝑏𝑓 = 𝑔 (1)

C’est résoudre (ou « intégrer ») l’équation différentielle (I), qu’on écrit



aussi. 𝑎𝑓 𝑥 + 𝑏𝑓 𝑥 = 𝑔(𝑥).

En sous-entendant « quel que soit le nombre réel x… », Lorsque g est la


fonction nulle, l’équation s’écrit : 𝑎𝑓 ′ + 𝑏𝑓 = 0 et est dite homogène.

L’ensemble des solutions d’une équation différentielle homogène du 1 er


ordre est un espace vectoriel réel de dimension 1. Il suffit d’en déterminer un élément
non nul, on le cherche sous la forme d’une fonction exponentielle.

𝑥 → 𝑒 𝑚𝑥

On pourra rencontrer, en physique notamment, des équations non-homogènes :


𝑎𝑓 ′ + 𝑏𝑓 = 𝑔 (2)

La remarque utile est :

L’ensemble des solutions de l’équation (2) est l’ensemble des fonctions


qui sont somme d’une solution particulière 𝑓0 de (2) et d’une solution quelconque de
l’équation homogène associée.

Un exercice sur une telle équation comporte alors en général deux questions :

a. Vérifier que la fonction suivante (…) satisfait à l’équation (2)


b. Trouver toutes les fonctions satisfaisant à l’équation (2).

III.2. EQUATIONS LINEAIRES DU 2ème ORDRE

Soit a, b, c des nombres réels (𝑎 ≠ 0) et g une fonction numérique


définie sur ℝ. Chercher les fonctions f définies sur ℝ, deux fois dérivables et telles
que :
114

𝑎𝑓 ′′ + 𝑏𝑓 ′ + 𝑐𝑓 = 𝑔, (1)

C’est résoudre (ou « intégrer ») l’équation différentielle (1)

Lorsque g est la fonction nulle, l’équation s’écrit : 𝑎𝑓 ′′ + 𝑏𝑓 ′ + 𝑐𝑓 = 0 et est dite


homogène.

L’ensemble des solutions d’une équation différentielle homogène du


ième
2 ordre est un espace vectoriel réel de dimension 2. Il suffit d’en déterminer une
base, c'est-à-dire un couple (𝑓1 , 𝑓2 ) de solutions qui ne soient pas proportionnelles.

La méthode pratique de résolution consiste à chercher des solutions sous


forme de fonctions exponentielles.

𝑥 → 𝑒 𝑚𝑥

Alors,

 Si cette équation admet deux racines distinctes 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 , 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑥 →


𝑒 𝑚 1 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 → 𝑒 𝑚 2 𝑥 répondent à la question
 Si cette équation admet une racine double 𝑚0 , les fonctions 𝑥 → 𝑒 𝑚 0 𝑥 et
𝑥 → 𝑥𝑒 𝑚 0 𝑥 répondent à la question.
𝑏
 Si cette équation admet deux racines complexes conjuguées. 𝑚1 = − + 𝑖𝑤 et
2𝑎
𝑏
𝑚2 = − − 𝑖𝑤, les fonctions.
2𝑏

𝜑1 : 𝑥 → 𝑒 𝑚 1 𝑥 , 𝜑2 : 𝑥 → 𝑒 𝑚 2 𝑥

Vérifient l’équation. Il peut être préférable de remarquer que les fonctions 𝑓1 𝑒𝑡 𝑓2 telle
que :
1 1
𝑓1 = (𝜑1 + 𝜑2 ) , 𝑓2 = (𝜑1 + 𝜑2 )
2 2𝑖

III.3. EQUATIONS NON-HOMOGENES

En vue des applications à la physique, on pourra rencontrer des équations


différentielles linéaires non-homogènes de la forme :

𝑎𝑓 ′′ 𝑥 + 𝑏𝑓 ′ 𝑥 + 𝑐𝑓 𝑥 = 𝑘𝑐𝑜𝑠(𝑤1 − 𝜑)
115

Comme au premier ordre, les solutions d’une telle équation s’obtiennent


en ajoutant à une solution particulière 𝑓0 une solution quelconque de l’équation
homogène associée.

La fonction 𝑓0 peut être donnée par l’énoncé, ou « devinée » grâce à la remarque


suivantes :

 Si le « second nombre » g n’est pas solution de l’équation homogène associée,


on cherchera 𝑓0 sous la forme λ𝑔 (λ 𝜖 ℝ).
 Si le « second nombre » est solution de l’équation homogène associée (on dit
qu’il y a « résonance ») on cherchera 𝑓0 sous forme x→λx𝑔 (x), (λє ℝ).

Sont réelles ou coefficient l’équation différentielle.

Sans qu’il ne soit nécessaire de retenir des formules qu’on retrouve dans chaque cas,
on voit que, pour tout nombre réel x :
𝑏 𝑏
𝑓1 𝑥 = 𝑒 −2𝑎 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑤𝑥, 𝑓2 𝑥 = 𝑒 −2𝑎 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑤𝑥

EXERCICES

I. Résoudre l’équation différentielle donnée :

a. 𝑦 ′ + 4𝑦 = 0
b. 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0
c. 𝑦′ = 𝑦
d. 𝑦 ′ 2 + 4𝑦 ′ 𝑦 + 4𝑦 2 = 0

II. Déterminer la solution de l’équation différentielle donnée qui vérifie les


conditions initiales indiquées.

01. 𝑦 ′ − 3𝑦 = 0, 𝑦 1 =4

02. 4𝑦 + 7𝑦 = 0, 𝑦 0 = 1
03. 5𝑦 ′ + 3𝑦 = 0, 𝑦 2 = 2
04. On considère l’équation différentielle 𝑦 ′ − 3𝑦 = −5
a) Montrer qu’elle admet une solution constante 𝑥 → 𝑘.
116

b) Soit y une solution de l’équation donnée. Démontrer que la fonction


𝑦 − 𝑘 vérifie une équation différentielle homogène qu’on écrira et qu’on
résoudra.
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation donnée.
05. On considère l’équation différentielle 4𝑦 ′ + 𝑦 + 5 = 0
a) Montrer qu’elle admet une solution constante 𝑥 → 𝑘.
b) Soit y une solution de l’équation donnée. Démontrer que la fonction y-k
vérifie une équation différentielle homogène qu’on écrira et qu’on
résoudra.
c) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation donnée.

III. Résoudre l’équation différentielle donnée :

1) 𝑦 ′′ − 5𝑦 ′ + 6𝑦 = 0
2) 𝑦 ′′ − 7𝑦 ′ + 12𝑦 = 0
3) 𝑦 ′′ + 𝑦′ − 𝑦 = 0
4) 𝑦 ′′ = 4𝑦
5) 𝑦 ′′ − 10𝑦 ′ + 25𝑦 = 0
6) 𝑦 ′′ + 49𝑦 = 14𝑦′
𝑦′ +𝑦′′
7) 𝑦 ′ =
2
8) 𝑦 ′ ′ + 𝑤 2 𝑦 = 0 𝜔𝜖ℝ
9) 𝑦 ′′ + 𝑦 ′ + 𝑦 = 0
10) 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 4𝑦 = 0

IV. Déterminer la solution de l’équation différentielle donnée qui vérifie les


conditions indiquées :

01. 𝑦 ′′ − 4𝑦′ − 12𝑦 = 0, 𝑦 0 = 1, 𝑦′ 0 = 0


02. 𝑦 ′′ − 4𝑦 ′ + 5𝑦 = 0, 𝑦 1 = 2, 𝑦 ′ 1 = −1
03. 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 6𝑦′ 𝑦 0 =0 𝑦′ 0 = 3
𝜋
𝜋
04. 𝑦 ′′ − 9𝑦 = 0 𝑦 =0 𝑦′ 2 =1
2
1
05. 𝑦 ′′ − 𝑦 ′ + 𝑦 = 0 𝑦 0 =1 𝑦′ 0 = 0
2

V. Résoudre l’équation différentielle :

01. 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 5𝑐𝑜𝑠𝑥
02. 𝑦 ′′ + 𝑦 = 𝑐𝑜𝑠2𝑥
117

03. 3𝑦 ′′ + 𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥


04. 𝑦 ′′ + 9𝑦 = 𝑐𝑜𝑠3𝑥
𝑥
05. 4𝑦 ′′ + 𝑦 = 2𝑐𝑜𝑠
2
118

Chapitre IV : PUISSANCES ET PROGRESSIONS

IV.I. PUISSANCES

1) Rappel des propriétés des puissances

a. 𝑎𝑚 . 𝑎𝑛 = 𝑎𝑚 +𝑛
𝑎𝑚
b. = 𝑎𝑚 −𝑛
𝑎𝑛
c. 𝑎𝑚 𝑛 = 𝑎𝑚 .𝑛
d. 𝑎. 𝑏 𝑛 = 𝑎𝑛 . 𝑏 𝑛
e. 𝑎0 = 1 𝑎≠0
𝑎 𝑛 𝑎𝑛
f. = 𝑏≠0
𝑏 𝑏𝑛
1
g. 𝑎 = 𝑎
1
h. 𝑎−𝑚 = 𝑎≠0
𝑎𝑚

2) Racine nième arithmétique

01. Définition : a étant un nombre positif ou nul. La racine nème arithmétique de a


𝑛
est le nombre positif ou nul dont la nième puissance est a représenté par 𝑎.
𝑛
: 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑐𝑎𝑙

a : radical

n : indice
𝑛
𝑎 : radical arithmétique d’indice n
𝑛 𝑛 𝑛
Par définition on a 𝑎 = 𝑎 𝑒𝑡 0=0

02. Conséquences de la définition


𝑛 𝑥>0
𝑎=𝑥 ⇔
𝑥𝑛 = 𝑎
119

03. Propriétés des radicaux arithmétiques

𝑚
𝑛
1. 𝑎𝑚 = 𝑎 𝑛 𝑛≠0
1
𝑛
2. 𝑎=𝑎 𝑛
𝑛 𝑛 𝑛
3. 𝑎𝑏 = 𝑎. 𝑏
𝑛
𝑛 𝑎 𝑎
4. = 𝑛 𝑏≠0
𝑏 𝑏
𝑛 𝑛 𝑚
5. 𝑎𝑚 = 𝑎
𝑛𝑠 𝑛
𝑐𝑜𝑛𝑠é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒: 𝑎𝑚𝑠 = 𝑎𝑚
𝑛 𝑘 𝑛𝑘
6. 𝑎= 𝑎 𝑎>0

04. Opérations sur radicaux arithmétiques :

1. Somme algébrique des radicaux semblables (même indice et même radicand).

Exemple : effectuer :
3 3 3
a) 7 𝑎 + 3 𝑎 − 6 𝑎
5 10 5
b) 2 𝑎 + 3 𝑎2 − 𝑎6

2. Produit et quotient des radicaux :

On réduit les radicaux au même indice pour appliquer les propriétés vues.

Exemples : effectuer :
3 4
a) 2. 3
4
𝑎3
b)
𝑎

3) Racines nième

1) Définition : on appelle racine nième d’un nombre a, le nombre x tel que


𝑥 𝑛 = 𝑎.
120

2) Conséquences de la définition.

a. n pair

 si 𝑎 > 0, il existe 2 racine nième réelles opposées


𝑛 𝑛
𝑎 𝑒𝑡 − 𝑎
 si 𝑎 = 0, il existe I racine
 si 𝑎 < 0, il n’existe pas des racines réelles

b. n impair

 si 𝑎 > 0, il existe I racine nème (réelle) positive :


𝑛
𝑎
 si 𝑎 = 0, il existe I racine nème : 0
 si 𝑎 < 0, il existe I racine nème (réelle) négative : −
𝑛
𝑎

4) Radicaux algébriques

𝑛
1) le symbole 𝑎 n’a été défini jusqu’ici que pour 𝑎 ≥ 0, on complète
𝑛 𝑛
l’écriture ajoutant les cas où n est impair et a négatif. 𝑎 = − 𝑎 pour
𝑛
obtenir un radical algébrique 𝑎.
2) Les propriétés des radicaux arithmétiques ne sont pas appréciables aux
radicaux algébriques. Pour opérer sur ces derniers, il faut passer aux
radicaux arithmétiques.

3 6 3 6 6 6
Exemple : −4. 2 = − 4. 2 = − 16. 2
6
= − 32
121

EXERCICES

I. Calculer (a positif)

3 5
01. 𝑎6 . 𝑎15
4 3 4
02. 16, 64, 81

II. Simplifier (a,b,c positif)

4 3
O1. 𝑎7 . 𝑏 8 𝑐, 𝑎8 𝑏 5 , 𝑎14 𝑏 7 𝑐 12
4 3
02. 32𝑎4 𝑏 7 , 216𝑎6 𝑏 4
𝑛 𝑛
03. 𝑎𝑛 +1 , 2𝑛 𝑎𝑛+1 𝑏 𝑛+2

III. Simplifier (a,b,c positif)

3 8𝑎 3 12𝑎 3 4 48𝑎 4 𝑏 5
1) , ,
𝑏6 𝑏4 𝑐8
𝑛 𝑎 𝑛 +1 𝑛 𝑎 2𝑛
2) ,
𝑏𝑛 𝑏 3𝑛

IV. Calculer (a positif)

3 3 3 4
1) 4𝑎3 , 8𝑎6 , 8𝑎3 𝑏12
𝑛 𝑛 𝑛 3
2) 𝑎2𝑛 , 𝑎2𝑛+4 , 𝑎2𝑛 𝑏 3𝑛

V. Calculer

5
1) 10, 125, 2
3
2) 24, 36, 2
3
9𝑎 4
3)
3𝑎 2
0,5
4) 25 , 41,5 , 2−3,5 , 91,75 , 0,25 0,5
122

IV.2. PROGRESSION

1. Progressions arithmétique (P.A)

01. Définition : On appelle progression arithmétique, une suite de nombre appelés


termes tels que chacun d’eux égales le précédent augmenté d’un nombre
constant appelé raison (r).

NB : si 𝑟 > 0, la PA est croissante.

Si, 𝑟 < 0, la PA est décroissante

On suppose 𝑟 ≠ 0

Exemple : 3,7, 11, 15, 19, est une P.A de raison 4.

9, 7, 5, 3, 1, −1, −3, −5, est une P.A de raison −2.

02. Conséquences de la définition

Désignons par 𝑡1 , 𝑡2 , 𝑡3 ,…. ,𝑡𝑛 les termes d’une P.A de raison r.

1) Par définition, on a 𝑡2 = 𝑡1 + 𝑟 ⟺ 𝑡2 − 𝑡1 = 𝑟

𝑡3 = 𝑡2 + 𝑟 ⟺ 𝑡3 − 𝑡2 = 𝑟

𝑡1 = 𝑡3 + 𝑟 ⟺ 𝑡4 − 𝑡3 = 𝑟

𝑡2 − 𝑡1 = 𝑡3 − 𝑡2 = 𝑡4 − 𝑡3 = ⋯ = 𝑟

« La différence entre un terme d’une P.A et le terme qui le précède est


constante ».
𝑡 1 +𝑡3
2) 𝑡2 − 𝑡1 = 𝑡3 − 𝑡2 ⟺ 2𝑡2 = 𝑡1 + 𝑡3 ⟺ 𝑡2 =
2

𝑡 2 +𝑡4
De même 𝑡3 − 𝑡2 = 𝑡4 − 𝑡3 ⟺ 2𝑡3 = 𝑡2 + 𝑡4 ⟹ 𝑡3 =
2

D’où

« Tout terme d’une P.A est moyenne arithmétique des termes qui le comprennent »
123

Corollaire
𝑎 +𝑐
Trois nombres a, b, c sont en P.A ssi 𝑏 =
2

03. Calcul d’un terme d’une P.A

𝑡2 = 𝑡1 + 𝑟

𝑡3 = 𝑡1 + 2𝑟

𝑡4 = 𝑡1 + 3𝑟

𝑡𝑛 = 𝑡1 + 𝑛 − 1 𝑟

04. Problèmes

A. Insérer n moyens arithmétiques entre 2 nombres a et b.

Solution

Le problème revient à former une PA de 𝑛 + 2 termes dont :

𝑡1 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑡𝑛 +2 = 𝑏 𝑎 𝑏

𝑏 = 𝑎 + (𝑛 + 2 − 1)𝑟 𝑡1 𝑡2 = 𝑛 + 2
𝑏−𝑎
𝑏 = 𝑎+ 𝑛+1 𝑟 ⇔ 𝑟=
𝑛−1

Exemple : Insérer 6 moyens arithmétiques 3 et 38


38−3
𝑟= =5
7

P.A : 3, 8, 13, 18, 23, 28, 33, 38

B. Insérer n moyens arithmétiques entre 2 termes consécutifs d’une P.A de raison


r.
𝑡1 𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑡2 𝑡3 𝑡4
1
124

Insérons n moyens arithmétiques entre 𝑡1 𝑒𝑡 𝑡2


𝑡 2 −𝑡1
𝑟′ =
𝑛+1
𝑟
𝑟′ =
𝑛+1

Exemple : Insérer 2 moyens arithmétiques entre les termes consécutifs de la P.A 7, 19,
31.
12
𝑟 = 19 − 17 = 12 𝑟′ = =4 𝑛=2
3

P.A : 7, 11, 15, 19, 23, 27, 31.

05. Somme des termes d’une P.A

Soit la PA 𝑡1 , 𝑡1 + 𝑟, 𝑡1 + 2𝑟, 𝑡1 + 3𝑟, … . . , 𝑡1 − 2𝑟, 𝑡𝑛 − 𝑟, 𝑡𝑛

Nous constatons que la somme des termes équidistant des extrêmes égale la somme
des termes extrêmes.

Si Sn désigne la somme des n termes d’I PA, on a alors :

𝑆𝑛 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 + ⋯ + 𝑡𝑛 −2 + 𝑡𝑛 −1 + 𝑡𝑛

= 𝑡𝑛 + 𝑡𝑛 −1 + 𝑡𝑛−2 + ⋯ + 𝑡3 + 𝑡2 + 𝑡1

2𝑆𝑛 = 𝑡1 + 𝑡𝑛 + 𝑡1 + 𝑡𝑛 + 𝑡1 + 𝑡𝑛 + ⋯

2𝑆𝑛 = 𝑡1 + 𝑡𝑛 𝑛
𝑡1 + 𝑡𝑛 𝑛
𝑠𝑛 =
2

2. Progression géométrique (PG)

01. Définition :

Une PG est une suite de nombre appelés termes, tels que chacun d’eux
gale le précédent multiplié par un nombre constant 𝑞 ≠ 1 appelé raison 𝑞 ≠ 0 .
125

NB : Si 𝑞 > 1, 𝑙𝑎 𝑃𝐺 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑛𝑡𝑒,

Si 𝑞 < 1, 𝑙𝑎 𝑃𝐺 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.

Exemple : 2, 6, 18, 54, 162, ….. est PG de raison 𝑞 = 3


1 1 1
4, 2, 1, , … est I PG de raison 𝑞 =
2 4 2

02. Conséquences de la définition

Si 𝑡1 , 𝑡2 , … , 𝑡𝑛 désignent les termes d’une PG

On a :
𝑡2
𝑡2 = 𝑡1 . 𝑞 ⇔ =𝑞
𝑡1

𝑡3
𝑡3 = 𝑡2 . 𝑞 ⟺ =𝑞
𝑡2

𝑡2 𝑡3 𝑡4
1) = = =⋯=𝑞
𝑡1 𝑡2 𝑡3
𝑡2 𝑡3
2) = ⟺ 𝑡22 = 𝑡1 . 𝑡3 ⟺ 𝑡2 = 𝑡1 . 𝑡3
𝑡1 𝑡2

𝑡32 = 𝑡2 . 𝑡4 ⟺ 𝑡3 = 𝑡2 𝑡4

D’où, tout terme d’une PG est moyenne géométrique des termes qui le
comprennent.

Corollaire

Trois nombres a, b et c forme une PG ssi :

𝑏 2 = 𝑎𝑐 ⟺ 𝑏 = 𝑎𝑐
126

03. Calcul d’un terme d’une PG

𝑡2 = 𝑡1 . 𝑞

𝑡3 = 𝑡1 . 𝑞 2

𝑡4 = 𝑡1 . 𝑞 3
𝑡𝑛 = 𝑡1 . 𝑞 𝑛−1
𝑡5 = 𝑡1 . 𝑞 4

04. Problèmes

1) Insérer n moyens géométriques entre 2 nombres donnés :

𝑎 ×××× 𝑏

𝑛 +1 𝑏
𝑏 = 𝑎𝑞 𝑛+1 ⟺ 𝑞 =
𝑎

Exemple : Insérer 3 moyennes géométriques entre 6 et 96

4 96 6
𝑛=3 𝑞= = 16
6

=2

P.G : 6, 12, 24, 48, 96.

2) Insérer n moyennes géométriques entre 2 termes consécutifs d’I PG

𝑡1 ××× 𝑡2 𝑡3 𝑡4
𝑛 +1
𝑞′ = 𝑞

Avec q la raison de la PG

Exemples : Insérer 2 moyens géométriques entre les termes de la PG : 10, 80, 640.
4
𝑞=8 𝑛=2 𝑞′ = 8=2

D’où PG : 10, 20, 40, 80, 160, 320, 640.


127

05. Produit des termes d’I P.G


𝑡𝑛 𝑡𝑛
𝑡1 , 𝑡1 . 𝑞, 𝑡1 . 𝑞 2 , … . , , ,𝑡
𝑞2 𝑞 𝑛

Le produit des termes équidistants des extrêmes égale le produit des


termes extrêmes.

𝑝𝑛 = 𝑡1 . 𝑡2 . 𝑡3 … 𝑡𝑛−1 . 𝑡𝑛

𝑝𝑛 = 𝑡𝑛 . 𝑡𝑛 −1 . . . 𝑡2 . 𝑡1

𝑝𝑛2 = 𝑡1 . 𝑡𝑛 𝑛
⟺ 𝑝𝑛 = 𝑡1 . 𝑡𝑛 𝑛

Exemple

On donne la PG 2, 6, 18, 54, 𝑞 = 3

Calculer 𝑝12 =

On calculé d’abord 𝑡12 = 𝑡1 . 𝑞11

= 2. 311

𝑝12 = 2.2. 311 12

= 4. 311 6

3. Complément

1) Somme des termes d’une PG

1 − 𝑞𝑛
𝑠𝑛 = 𝑡𝑛 .
1−𝑞

2) Progression illimitées

Une progression est dite illimite lors qu’elle a autant de termes que l’on
veut.
128

 La limite de la somme des termes d’une P.G illimitée est :


𝑡1
lim 𝑠𝑛 =
1−𝑞

EXERCICES

1. On donne les progressions arithmétiques suivantes :

a) 3, 5, 7 𝑡20 ? 𝑠20 ?
7
b) ½, 2, 𝑡12 ? 𝑠9 ?
2
c) 15, 28, 41 𝑡50 ? 𝑠50 ?
d) 70, 65, 60 𝑡40 ? 𝑠40 ?

2. Former les progressions arithmétiques dont on donne :

a) 𝑆 = 253, 𝑡1 = 8 11 𝑛 = 11
b) 𝑆 = −98, 𝑡1 = −29 𝑛=7
c) 𝑆 = 0, 𝑡1 = 35 𝑛 = 11
d) 𝑡3 = 11 𝑡11 = 43 𝑛 = 13

3. Si on donne 3 des 5 éléments

𝑡1 , 𝑡𝑛 , 𝑛, 𝑟, 𝑠𝑛 d’une P.A. Calculer les 2 autres.

a) 𝑛 = 11, 𝑟=3 𝑠𝑛 = 220

𝑡1 = ? 𝑡𝑛 = ?

b) 𝑡𝑛 = 3, 𝑟 = −2, 𝑠𝑛 = 99
c) 𝑡𝑛 = 36, 𝑛 = 13, 𝑠𝑛 = 156

𝑡1 = ? 𝑟=?

d) 𝑡𝑛 = −56, 𝑛 = 20, 𝑟 = −3

𝑡1 = ? 𝑠𝑛 = ?

e) 𝑡1 = 1 𝑛=7 𝑠𝑛 = 28

𝑡𝑛 = ? 𝑟 =?
129

f) 𝑡𝑛 = ? 𝑛=? 𝑠𝑛 = 2 𝑡1 = −5, 𝑟=5

4. Ecrire les 10 termes d’une progression arithmétique dont on donne :

01) 𝑡1 = 13, 𝑡7 = 29
02) 𝑡2 = 4,3 𝑡8 = 6,1

5. Calculer la somme des :

01) 1OO premiers nombres pairs


02) 50 premiers multiples de 3

6. Calculer la somme des n premiers nombres entiers

1 13
7. Insérer 8 moyennes arithmétiques entre et
3 12

8. Insérer 3 moyennes arithmétiques entre les termes consécutifs de la


progression : 6, 14, 22, 30, 38.

9. On donne les progressions arithmétiques suivantes :

1 1
01) 𝑡1 = , 𝑟= , 𝑆 = 48, 𝑛=?
2 3
02) 𝑡𝑛 = 58 𝑟=3 𝑆 = 585 𝑡1 ? 𝑛?

10. Démontrer que les 3 membres suivants sont en progression arithmétique :

01) 𝑎, 𝑏, 2𝑏 − 𝑎
02) 2𝑎, 𝑎 + 𝑏, 2𝑏
𝑎 2𝑎+1 3𝑎+2
03) , ,
1+𝑎 1+𝑎 1+𝑎
𝑎 2 +𝑏 2 𝑎 +𝑏 2
04) , , 𝑎𝑏
2 2
𝑎 𝑎+1 1
05) , ,
𝑎 −1 2𝑎 𝑎−𝑎 2

11. Démontrer que les 3 nombres suivants sont en progression de raison 15°,
déterminer ces angles.
130

12. La somme de 3 nombres en P.A est 33 et leur produit 1287. Trouver ces
nombres.

13. On donne les progressions géométriques suivantes :

01) 2, 4, 8 𝑡12 ? 𝑃12 ? 𝑠12 ?


3 3
02) 3, , , 𝑡5 ? 𝑃5 ? 𝑠5 ?
2 4

14. Former les PG dont on donne :

01. 𝑡1 = 3 𝑞=2 𝑛=7


02. 𝑡2 = 2 𝑡6 = 8 𝑛 = 10

15. Si on donne 3 des 5 éléments t1 , t n , n, q, sn d’une PG. Calculer les 2 autres.

01. 𝑛 = 5 𝑡1 , 𝑡𝑛 ?

𝑞=2

𝑆𝑛 = 62
1
02. 𝑡𝑛 = 𝑡1 ?
2

1
𝑞= 𝑛 =?
4

35
𝑆𝑛 =
2

1
03. 𝑡𝑛 = 𝑡1 =?
2

1
𝑞= 𝑛 =?
4

85
𝑆𝑛 =
2

04. 𝑡1 = ? 𝑞 =?
15
𝑡𝑛 = 1 𝑠𝑛 =
8

𝑛=4

16. Partager 195 en 3 parties qui forment une progression géométrique dont le
troisième terme surpasse le premier de 120.
131

17. Calculer :

1 1 1 1 1 1
01. 1 + + + + + + =
2 4 8 16 32 64
02. 2 + 22 + 23 + ⋯ + 2 𝑛
1 1 1
03. + 2 + + 22 + ⋯ + + 2𝑛
2 22 2𝑛

18. Déterminer la génératrice des fractions décimales périodiques suivantes :

01. 0,777 …
02. 0,343434…
132

BIBLIOGRAPHIE

(1) A. GUION, Trigonométrie rectiligne et sphérique, Afrique édition, 1984 ;

(2) R. DE MACHIN G. BOSTEEL ;

(3) Cours des Mathématiques supérieurs Géométrie analytique et Calcul


numérique. P. Thuillier Ed. Masson ;

(4) Algèbre 2B S. Lorent/R. Lorent Ed. A DEBOECK.

N° D’ENREGISTREMENT……………../15

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