Collection
INDICE
nouvelle
Sous la direction de édition
Michel PONCY 2016
Marie-Christine RUSSIER
Denis VIEUDRIN
Jean-Louis BONNAFET
Sébastien CANTE
Martine FEID
Yves GUICHARD
Maxime GUERY
Catherine LEBERT
Pierre-Marie LONGIN
Yvette MASSIERA
Jean-Manuel MENY
Frédérique MOUNIER
Fabienne VINCEROT
© Bordas/SEJER, Paris 2016 – ISBN : 978-2-04-7333105
Sommaire
2 Limites et continuité..................................................................................................................... 15
5 Logarithmes.......................................................................................................................................... 59
6 Calcul intégral.................................................................................................................................... 73
Les suites
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Raisonnement • Savoir mener un raisonnement par Ce type de raisonnement intervient tout au
par récurrence. récurrence. long de l’année et pas seulement dans le cadre
de l’étude des suites.
Limite finie ou infinie Dans le cas d’une limite infinie, étant Pour exprimer que un tend vers l quand n tend
d’une suite. donnés une suite croissante (un) et un vers + , on dit que : « tout intervalle ouvert
nombre réel A, déterminer à l’aide d’un contenant l contient toutes les valeurs u n à
algorithme un rang à partir duquel un est partir d’un certain rang ». Pour exprimer que
supérieur à A. un tend vers + quand n tend vers + , on
dit que : « tout intervalle de la forme ]A ; + [
contient toutes les valeurs u n à partir d’un
certain rang ».
Comme en classe de Première, il est important
de varier les approches et les outils sur lesquels
le raisonnement s’appuie.
On présente des exemples de suites qui n’ont
pas de limite.
Limites et comparaison. Démontrer que si (un) et (vn) sont On démontre que si une suite est croissante
deux suites telles que : et admet pour limite l, alors tous les termes de
– un est inférieur ou égal à vn à partir d’un la suite sont inférieurs ou égaux à l.
certain rang ; Le théorème dit « des gendarmes » est admis.
– un tend vers + quand n tend vers + ;
alors vn tend vers + quand n tend vers
+ .
D Activités
4. On a h1 , 4, h2 , 4, h3 , 4 et h4 , 4. De plus, si hn , 4, alors
Activité 1 Attention, ça glisse !
hn + 1 , 4. Comme h4 , 4, on déduit que h5 , 4, puis que h6 , 4
Cette activité reprend la notion de suite définie par récurrence. et ainsi de suite. Donc, pour tout n [ N*, hn , 4.
Elle a pour objectif d’introduire la notion de raisonnement par
récurrence. Les élèves pensent en général, a priori, que l’escargot
arrivera bien un jour à atteindre le haut du mur. Le résultat final Activité 2 Comportement de suites pour n grand
les surprend, ce qui peut permettre de faire un lien rapide avec la Cette activité permet de découvrir les différents comportements
notion de limite, que l’on n’atteint pas. des suites lorsque n tend vers + et de mettre en place les
1. Le premier jour, l’escargot monte de 2 m. La première nuit, définitions des limites.
il descend de 1 m. Le deuxième jour, il monte de 2 m et atteint Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
donc la hauteur de 3 m. La deuxième nuit, il descend de la 1. On constate que la suite de terme général n 2 semble tendre
moitié de la hauteur, soit 1,50 m. vers + `, tandis que la suite de terme général 1 semble tendre
2. a. Comme expliqué précédemment, à la fin du deuxième n
vers 0.
jour, l’escargot atteint 3 m. Donc h2 = 3. 2. a. un . 1 000 ⇔ n . 1 000 ⇔ n > 32, car n est un entier. On
h2 h3
b. h3 = + 2 = 3,5 , 4 et h4 = + 2 = 3,75 , 4. pose alors N = 32. La suite de terme général n 2 est croissante,
2 2
On ne peut pas déduire que hn , 4 pour tout entier naturel donc pour tout n > 32, un > u32, donc un > 1 000.
n non nul. b. un . 1012 ⇔ n . 106 ⇔ n > 106 + 1, car n est un entier.
h On pose N ’ = 106 + 1.
3. a. hn + 1 = n + 2.
2 c. –A un A ⇔ 0 un A ⇔ n 1 .
h h A
b. Si hn , 4, alors n , 2. Ainsi, n + 2 , 4, c’est-à-dire hn + 1 , 4. Soit n2 le plus petit entier strictement supérieur à 1 .
2 2 A
6
Alors pour tout n n2, –A un A, autrement dit l’intervalle 1. On ne peut pas conclure car la suite de terme général cos(n)
]–A ; A[ contient tous les termes de la suite à partir du rang n2. n’admet pas de limite.
3. a. vn , 0,1 ⇔ n . 10. On pose alors N = 11. La suite (vn ) est 2.
décroissante, donc pour tout n > 11, vn , v11, donc vn , 0,1.
n 1 2 3 4 5
b. vn , 10–12 ⇔ n . 1012. On pose N ’ = 1012 + 1. Donc pour tout
n > N ’, vn , 10–12. De plus, pour tout entier n non nul, vn . 0, vn 0,54 – 0,21 – 0,33 – 0,16 0,06
donc –10–12 , vn. Ainsi, pour tout n > N ’, –10–12 , vn , 10–12.
c. – a , vn , a ⇔ 0 , vn , a ⇔ n . 1 . Soit N’’ le plus petit n 6 7 8 9 10
a
entier supérieur à 1 . Alors, pour tout n > N’’, – a , vn , a. vn 0,16 0,11 – 0,02 – 0,10 – 0,08
a
4. On conjecture que (wn) converge vers 0 et que (zn) diverge On conjecture que la limite de (vn ) est 0.
vers + `.
3. a. On multiplie l’encadrement – 1 < cos (n) < 1 par 1 .
n
Activité 3 Limites « piégeuses » b. lim un = 0 et lim wn = 0.
n→+ ` n→+ `
E Exercices
Pour démarrer 11 1. + `. 2. – `.
1 1. P (0) et P (1) sont vraies. 12 1. + `. 2. + `.
2. P (0) est vraie mais pas P (1). 13 1. + `. 2. 0.
2 up = 3 – 2 p + 1, donc 2up – 3 = 6 – 2 p + 2 – 3,
14 1. – `. 2. – `.
soit up + 1 = 3 – 2 p + 2.
15 Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.
3 Soit un entier naturel p tel que up = 4.
Alors 3up – 8 = 12 – 8 = 4, soit up + 1 = 4. 16 1. 0. 2. –0,75.
4 1. 5 × 20 – 4 = 1 = u0. 17 1. 0. 2. + `.
2. Soit un entier naturel p tel que up = 5 × 2 p – 4. 18 1. a. + `. b. – `.
Alors up + 1 = 2 × 5 × 2 p – 8 + 4 = 5 × 2 p + 1 – 4 2. Vrai (théorème des gendarmes).
3. On conclut que P (n) est vraie pour tout entier naturel n.
19 1. Pour tout n [ N, – 1 < (– 1)n < 1, donc :
5 Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.
– n + (– 1)n < – n + 1.
6 La suite (un ) diverge vers + `.
2. lim (– n + 1) = – ` donc par le théorème de comparaison
n→+ `
7 1. À partir du rang 6.
lim un = – `.
2. À partir du rang 71. n→+ `
8 1. À partir du rang 10 001. 20 1. Pour tout , n [ N, – 1 < (– 1)n < 1, donc :
2. À partir du rang 1 000 001. – 1 < –(– 1)n < 1 puis 4n – 1 < 4n – (– 1)n.
9 lim un + vn = + ` ; lim un × wn = – ` ; lim vn × wn = – `. 2. lim (4n – 1) = + ` donc par le théorème de comparaison
n→+ `
n→+ ` n→+ ` n→+ `
lim wn = + `.
10 1. + `. 2. – `. n→+ `
2. lim (– n + 5) = – ` donc lim vn = – `. 39 1. a. f’(x) = 3 . 0, donc f est strictement croissante
n→+ ` n→+ ` (1+ 2x)2
sur [0 ; + `[.
22 1. Pour tout n [ N*, – 1 < (– 1)n < 1, donc :
(–1)n b. Si x [ [0 ; 1], alors f (0) < f (x) < f (1) par croissance de f.
– 1 < n < 1 .
n n Or f (0) = 0 et f (1) = 1, donc f (x) [ [0 ; 1].
(–1)n 2. Initialisation. u0 = 0,7, donc 0 < u0 < 1.
2. lim – 1 = lim 1 = 0, donc lim n = 0.
n→+ ` n n→+ ` n n→+ ` Hérédité. Soit un entier p tel que 0 < up < 1.
23 1. 2 . 1, donc lim un = + `. Ainsi, 0 < f (up) < 1 par 1. b. Donc 0 < up + 1 < 1.
n→+ `
2. –1 , 0,9 , 1, donc lim vn = 0. 3. u1 = 0,875 donc u1 > u0.On conjecture que (un) est croissante.
n→+ `
On montre par récurrence que, pour tout n [ N, un + 1 > un.
3. –1 , – 0,2 , 1, donc lim wn = 0.
n→+ ` Hérédité. Soit un entier p tel que up + 1 > up. Par croissance de
4. π . 1, donc lim zn = + `.
n→+ ` f, f (up + 1) > f (up ), soit up + 2 > up + 1.
24 Si –1 , q , 1 ; 40 2. a. On conjecture que un = n 2.
Sinon afficher « La suite (q n ) diverge ». b. Initialisation. 12 = 1 = u1.
25 1. 0. 2. + `. 3. – `. 4. Pas de limite. 5. + `. Hérédité. Soit un entier p tel que up = p 2.
(3)
n Alors up + 1 = p 2 + 2p + 1 = (p + 1)2.
26 un = 2 . –1 , 2 , 1, donc (un ) converge vers 0.
3 1(1+ 1)(2 + 1)
41 Initialisation. = 1 ==1122.
27 u = ( ) . . 1, donc
n
7 7 lim un = + `. 6
n
6 6 n→+ ` Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que :
28 1. La proposition est vraie. p
p( p + 1)(2 p + 1) .
2. « Si lim q n = 0, alors 0 , q , 1 ». Cette réciproque est fausse. ∑ q2 = 6
n→+ ` q=1
Contre-exemple : q = – 0,5. p+1 p
p( p + 1)(2 p + 1)
29 1. Faux. 2. Vrai. 3. Vrai. Alors ∑ q2 = ∑ q2 + ( p + 1)2 = 6
+ ( p + 1)2 .
q=1 q=1
42 Initialisation. 1 (1 + 1) = 1 =
2 2
31 Pour tout n [ N*, –1 < (–1)n < 1, donc 1 + (–1)n < 2. = 1133.
4
Donc (un) est majorée par 2 et 3. Mais u0 = 2, donc (un) n’est Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que :
pas majorée par 1,9. p
p2 ( p + 1)2 .
32 1. 2 < un < 4. 2. – 4 < un < 4. ∑ k3 = 4
k=1
33 1. p+1 p
p2 ( p + 1)2
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Alors ∑ k 3 = ∑ k 3 +( p + 1)3 = 4
+ ( p + 1)3 .
k=1 k=1
un 10 5 2 1 2 5 10 17 26 37 p+1
( p + 1)2 ( p + 2)2 .
2. Non car u3 = 1. Ainsi ∑ k3 = 4
k=1
3. Non car u9 = 37. n–1
8
49 Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
1. L’algorithme affiche 4.
7 1
(
= 1,2 + 90 1– 10n . )
2. L’algorithme détermine le premier entier naturel n tel que lim vn = 1,2 + 7 = 12 + 7 = 23 .
n→+ ` 90 10 90 18
3n . M, M étant un réel saisi par l’utilisateur.
3. Avec M = 106, l’algorithme affiche 13. 67 Exercice résolu, voir page 26 du manuel.
n+1
50 1. (un ) converge vers 1 si, et seulement si, tout intervalle 68 1. un = 1– 3 = 0,5(3 n+1 – 1) , donc lim un = + `.
1– 3 n→+ `
de la forme ]1 – a ; 1 + a[, avec a . 0, contient tous les termes Autre méthode : un > 3n donc par comparaison lim un = + `.
n→+ `
( ( ))
de la suite à partir d’un certain rang. n
5 3 ()
2. un = 3 × 1 , et –1 , 1 , 1, donc lim un = 0.
3 n→+ `
2. Pour tout entier non nul n, un < –1, car (un ) est décroissante.
Ainsi, Sn < – n, donc lim Sn = – `.
64 v = ( 2 ) – 1 , donc lim v = 0.
n
n→+ `
n n n
3 3 n→+ `
74 Exercice résolu, voir page 26 du manuel.
2. w = ( 2 ) + 1 , donc lim w = 1.
n
n n
3 n→+ ` 75 1. un + 1 = 3 an – 990 = 3 (an – 1 320) = 3 un.
65 1. u = 7 (( 4 ) – 1) , donc lim u = – `.
n 4 4 4
n
n n Donc (un ) est géométrique de raison 0,75 et de premier terme
7 n→+ `
(( 45 ) + 1)
n
5 n
n→+ `
n 76 1. vn + 1 = – 4 + 1 = – 1 4 (un – 3) = – 1 vn . Donc (vn ) est
3un 3 3
1– 1 géométrique de raison – 1 et de premier terme v0 = 17.
90 ( 10 )
n+1 n 3
66 a. ∑ 1 = 1 × 10 = 1 1– 1 .
3 + vn 17
( ) ( )
n n
10 k=2
k
100 1– 1 n
2. vn = 17 × – 1 Ainsi, un = = × –1 + 3 .
10 3 4 4 3 4
b. vn = 1,2 + 72 + 73 + … + 7n+1 3. lim un = 3 .
10 10 10 n→+ ` 4
2. un + 1 – un = − 1 un – 1 < 0. Donc (un ) est décroissante. Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que up 2p.
3 Alors up 2 22p 2p + 1 (car 2p p + 1).
3. (un ) est décroissante et minorée donc converge.
92 Exercice corrigé, voir page 428 du manuel. D’où up + 1 = up 2 + 1 up 2 2p + 1.
93 1. Par récurrence : un + 1 > un.
2. + `.
2. On conjecture que (un ) est majorée par 9. On démontre le
résultat par récurrence : un < 9. Ainsi, (un ) est croissante et Faire le point
majorée donc converge.
94 Exercice corrigé, voir page 28 du manuel. Voir page 428 du manuel. Les corrigés détaillés sont
disponibles sur le site bordas-indice.fr.
95 1. f’(x) = 2 . 0, donc f est croissante.
( x + 3)2
10
103 Initialisation. v1 = 1, donc v1 < v0 . 108 1. On montre par récurrence que, pour tout entier n,
Hérédité. Soit un entier naturel p tel que vp + 1 < vp. un + 1 > un.
Ainsi, 2vp + 1 – 5 < 2vp – 5, soit vp + 2 < vp + 1. 2. À la calculatrice, on peut conjecturer que (un ) est majorée
104 a. 0. b. – `. c. – `. d. – `. par 8, et on le démontre par récurrence.
Ainsi, (un ) est croissante et majorée donc converge.
Approfondissement.
Pour se préparer à l’écrit - bac
Étude de ce problème
Sujet A Partie A. En sortie, on obtient 29.
u2 = 3 et u3 = 7 .
3 Partie B. 1. u1 = 3 et u2 = 10.
À l’étape n, les dimensions du rectangle sont un et 5 donc par 2. a. Hérédité. Si un > n, alors un + 1 > 3n – 2n + 3, soit un > n + 3,
un
un + 5 donc un + 1 > n + 1.
construction, un + 1 =
2
un 1
= un +
2 ( 5
un
. ) b. Par comparaison, lim un = + `.
n→+ `
3. un + 1 – un = 2un – 2n + 1 > 1, car un > n.
2 ( x )
f’(x) = 1 1– 52 . Donc f est décroissante sur ]0 ; 5 ] et croissante Donc (un ) est croissante.
sur [ 5 ; + `[. 4. a. vn + 1 = 3vn donc (vn ) est géométrique de raison 3.
Hérédité. Soit un entier naturel non nul p tel que up > 5 . b. v0 = 1 donc vn = 3n.
Par croissance de f sur [ 5 ; + `[, f (up) > f ( 5 ), soit up + 1 > 5 . Ainsi, un = vn + n – 1 = 3n + n – 1.
2( un )
un + 1 – 5 = 1 un + 5 – 2 5 . Or, un > 5 donc 5 – 5 < 0,
un
5. a. La raison est que (un ) diverge vers + `.
b. u3p = 27p + 3p – 1 . 10p, donc n0 < 3p.
donc un + 1 – 5 < 1 (un – 5 ). c. u6 = 734 , 103 et u7 = 2 193 > 103 donc par croissance de
2 (un ) c’est à partir du rang 7 que l’on a un > 103.
La dernière inégalité s’obtient par récurrence. Comme on
d.
a également 0 < un – 5 , par le théorème des gendarmes,
Variables
U est un réel, n et p sont des entiers
lim (un – 5 ) = 0, donc lim un = 5 . naturels
n→+ ` n→+ `
2 (
105 u1 = a et, pour tout n [ N*, un + 1 = 1 un + a
un ). Entrée
Initialisation
Saisir p
Affecter à U la valeur 0
106 1. ϕ = 1+ 5 . ϕ2 – ϕ – 1 = 0 donc ϕ2 = ϕ + 1 et comme
2 Affecter à n la valeur 0
ϕ . 0, ϕ = ϕ + 1 . Traitement Tant que U , 10p
2. a. Par récurrence : un > ϕ. Affecter à U la valeur 3U – 2n + 3
b. Rappel : a – b = a – b . Affecter à n la valeur n + 1
a+ b u –ϕ Fin tant que
Avec a = 1 + un et b = 1 + ϕ, on obtient un + 1 – ϕ = n .
un+1 + ϕ Sortie Afficher n
Or, un + 1 + ϕ > 2ϕ > 3 d’où le résultat.
c. Par récurrence. n Sujet B Partie A. Voir cours p. 18.
1
()
d. 0 < un – ϕ < 3 (u0 – ϕ) et par le théorème des gendarmes, Partie B. 1. a.
lim (un – ϕ) = 0, donc (un ) converge vers ϕ. n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
()
n→+ ` n
1 un
e. De un > ϕ et 0 < un – ϕ < 3 (2 – ϕ), on déduit : 2,00 1,90 1,13 0,60 0,31 0,16 0,08 0,04 0,02
() ()
n n b. Conjecture : (un) est décroissante.
un – 2 1 2 1
3 < ϕ < u , ou encore u – 3 2. a. Initialisation. 15 × 0,51 = 15 < 2.
n < ϕ < un.
() () 4 8
n n n
1– 1 1– 1 Hérédité. Si un > 15 × 0,5n, alors :
3 3 4
Avec n = 26, on trouve à gauche et à droite 1,6180339887, un + 1 > 1 × 15 × 0,5n + 3 × 0,5n, soit un + 1 > 15 × 0,5n, donc
5 4 4
qui est une valeur approchée de ϕ.
un + 1 > 15 × 0,5n + 1.
4
( )
b. un + 1 – un = – 4 un + 3 × 0,5n < – 4 15 × 0,5n + 3 × 0,5n,
5 5 4
Zoom sur les questions ouvertes
donc un + 1 – un < 0.
107 1. wn + 1 = 5 wn donc (wn ) est géométrique de raison 5 .
c. Pour tout n [ N, un > 15 × 0,5n, donc (un ) est minorée par
4
12 12 0. De plus, (un ) est décroissante, donc convergente.
tn + 1 = 2un + vn + un + 3vn = tn.
3. a. vn+1 = 1 un + 3 × 0,5n − 10 × 0,5n+1 , donc :
( )
n
2. vn – un = 8 × 5 et 3un + 4vn = tn = 46. 5
12 vn+1 = 1 un − 2 × 0,5n = 1 (un − 10 × 0,5n ) = 1 vn .
( ) 5 5 5
n
Donc vn = 24 × 5 + 46 . Ainsi, lim vn = 46 .
()
n
7 12 7 n→+ ` 7 b. v0 = – 8, donc vn = −8 × 1 . Or, un = vn + 10 × 0,5n ,
5
()
n
On en déduit également lim un = 46 . donc un = −8 × 1 + 10 × 0,5n .
n→+ ` 7 5
b. Tn =
( () )
6 1− 2
3
n+1
+ + 1 1 , donc lim Tn = . 1
1. 1 . 0 , donc e
(n + 1)! n + 1 . en, donc (en ) est croissante.
c. Vrai, car − n1 < un < n1 , donc par le théorème des gendarmes, c. en < 4(1 – 0,5n + 1), donc en < 4.
(un ) converge vers 0. d. (en ) est croissante et majorée donc converge.
Partie D
1. a. n! = 1 × … × n > 1 car tous les facteurs sont supérieurs ou
Pour se préparer à l’oral égaux à 1. Donc n × n! > n.
109 1. u1 = 16 . b. Pour tout n > 1, 0 < 1 < 1 donc par le théorème des
5 n × n! n
2. On montre par récurrence que, pour tout entier naturel n, gendarmes, lim 1 = 0. Donc lim un = e.
n→+ ` n × n! n→+ `
un + 1 > un et un < 5.
3. (un ) est croissante et majorée, donc converge. 2. a. (n + 1)! = (n + 1) × n!.
( ( ))
n 1− en < e. (un ) est décroissante et converge vers e, donc, pour
111 1. S = 3 1+ 2 + … + 2 =3 .
n tout n, e < un .
3 3 1
Donc Sn = 9 1− 2( () )
3
n+1
.
3 c. e ≈ 2,718 28.
d. À 10–9 près, e12 = u12, donc il faut calculer 12 termes pour
2. lim Sn = 9. avoir une approximation de e à 10–9 près.
n→+ `
12
(
) − (1−2 5 ) ⎤⎥⎦ = 15 [1− 1] = 0 = u
e. u100 − e100 = 1
117 1. 1 ⎡ 1+ 5
0 0
≈ 1,1× 10−160 , donc la valeur de u100
100 × 100!
fournit 160 décimales exactes de e. 5⎢ 2 ⎣
0
et 1 ⎢( 1+ 5 ) − ( 1− 5 ) ⎥ = 1 × 5 = 1 = u .
⎡ 1
⎤ 1
5⎣ 2 2 ⎦ 5 1
( ) − (1−2 5 ) ⎤⎥⎦.
n n
⎡
1 , 1 , 1 , donc 0 , 9 , v , 3. un = 1 ⎢ 1+ 5
6 6 − vp 3 6 p+1 5⎣ 2
9 − (6 − vn ) vn 9 − 6vn + vn2 (3 − vn )
2
b. vn+1 − vn = = = . un + vn 2 un + vn
6 − vn 6 − vn 6 − vn 118 1. a. wn + 1 = −
2
1+ 2
c. vn+1 − vn =
(3 − vn ) > 0 donc (v ) est croissante.
2
(2 2 – 3)(un − vn )
6 − vn n
=
2
= 3 − 2 wn .
2 ( )
De plus, (vn ) est majorée par 3. Donc (vn ) converge.
6 − vn 3 − vn Donc (wn) est une suite géométrique de raison :
2. a. wn+1 − wn = − 1 = = − 1.
3vn − 9 vn − 3 3(vn − 3) 3 q = 3 − 2 ≈ 0,086.
2
b. w0 = − 1 donc wn = − 1 − 1 n. Ainsi, vn = − 6 + 3. b. –1 q 1 donc lim wn = 0.
2 2 3 3 + 2n n→+ `
c. lim vn = 3.
(2 )
n
n→+ ` 2. On a wn = ( 2 – 1) 3 − 2 0 donc un < vn.
115 1. Hérédité. Supposons qu’il existe un entier k tel que :
k–1 3. un + 1 – un = 1 wn 0 donc (un ) est une suite croissante.
x k – 1 = (x – 1) ∑ x p . 2
p=0 vn + 1 – vn = −1 w 0 donc (v ) est une suite décroissante.
k–1
1+ 2 n n
x k + 1 – 1 = x (x k – 1) + x – 1 = x (x – 1) ∑ x p + x – 1. 4. u0 < un < vn < v0. Grâce au théorème de convergence des
p=0
k–1 suites monotones bornées, (un ) et (vn ) convergent ; leurs limites
x k + 1 – 1 = (x – 1) ∑ x p + 1 + x – 1 sont égales car lim (vn – un) = lim wn = 0.
p=0 n→+ ` n→+ `
k k 119 1. (un ) est une suite géométrique de raison 0,917 et a pour
x k + 1 – 1 = (x – 1) ∑x p
+ x – 1 = (x – 1) ∑ x .
p
limite 0.
p=1 p=0
2. Si x = 1, le résultat est évident (0 = 0). Si x ≠ 1, alors 2. a. Puisque la suite a pour limite 0 et est à termes positifs,
n−1
x p , d’où le résultat en multipliant par (x – 1). à partir d’un certain rang, tous les termes un seront dans
∑ x p = 1−
1− x
p=0 l’intervalle ⎤0 ; 1 u0 ⎡.
⎦ 2 ⎣
116 1. En rajoutant un sommet A n + 1 , on ajoute (n – 1) b. On résout u0 × 0,917n = 1 u0 : n = 8.
diagonales. 2
2. Si on note dn le nombre de diagonales, on obtient : 120 1. Chaque terme tend vers 0. Mais on ne peut pas en
dn + 1 = dn + (n – 1). déduire la limite de (un ) car il y a n termes dans la somme
n(n – 3) . définissant un.
À partir de là, on démontre par récurrence dn =
1<k k<<n,n, 2 n < 2 n < 2n donc en
2
2. Pour tout 1 <
3. De chaque sommet partent (n – 3) diagonales (il faut éliminer n + n n + k n +1
n
le sommet ainsi que les deux sommets adjacents). Il y a n sommant sur k, n × 2 n < ∑ 2 n < n × 2n , donc
n + n k=1 n + k n +1
sommets mais il faut diviser le produit n (n – 3) par 2 car chaque n2 < u < n2 .
diagonale est comptée deux fois. n +n
2 n
n +1
2
n +1 n n (n + 1)
n n 1+ 0,5n (0,5n + 1)
donc un+1 − un = −1− 0,5n0,5 − 0,5 = − .
n (n + 1) n (n + 1) Cn +1 Rn
b. un + 1 – un < 0, donc (un ) est décroissante. Cn Rn +1
Partie C
Dans l’algorithme de la partie A, on remplace « Tant que n , 9 » L’aire du domaine hachuré vaut πRn2 – Rn + 12, soit π − 1 Rn2.
2 ( )
par « Tant que u > 0,001 » et « Afficher u » par « Afficher n ». Donc l’aire du domaine hachuré est égale à :
(π − 21 ) R ( 21 )
n–1
123 Soit (un ) une suite qui converge vers un nombre l. Il existe 2 .
alors un rang N à partir duquel tous les termes de la suite sont
dans l’intervalle ]l – 1 ; l + 1[. On note m le plus petit terme de D’où l’aire totale des zones colorées vaut :
(π − 21 )R ⎛⎜⎝(1+
1+ 1 + ( 1 ) ++… + ( 1 ) )⎞⎟
22 n–1
n−1
la suite (un ) pour n , N, et M le plus grand terme de la suite (un ) 2
pour n , N (m et M existent bien car il y a un nombre fini de 2 2 2 ⎠
14
2
CHAPITRE
Limites et continuité
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Limites de fonctions • Déterminer la limite d’une somme, Le travail réalisé sur les suites est étendu aux fonctions,
Limite finie ou infinie d’un produit, d’un quotient ou d’une sans formalisation excessive. L’objectif essentiel est
d’une fonction à composée de deux fonctions. de permettre aux élèves de s’approprier le concept de
l’infini. • Déterminer des limites par minora limite, tout en leur donnant les techniques de base pour
Limite infinie d’une tion, majoration et encadrement. déterminer des limites dans les exemples rencontrés en
fonction en un point. • Interpréter graphiquement les limites Terminale.
Limite d’une somme, obtenues.
d’un produit, d’un La composée de deux fonctions est rencontrée à cette
quotient ou d’une occasion, mais sans théorie générale.
composée de deux
fonctions.
Limites et comparai
son.
Asymptote parallèle
à l’un des axes de
coordonnées.
Continuité sur un • Exploiter le théorème des valeurs On se limite à une approche intuitive de la continuité
intervalle, théorème des intermédiaires dans le cas où la fonc et on admet que les fonctions usuelles sont continues
valeurs intermédiaires. tion est strictement monotone, pour par intervalle.
résoudre un problème donné. On présente quelques exemples de fonctions non
continues, en particulier issus de situations concrètes.
Le théorème des valeurs intermédiaires est admis.
On convient que les flèches obliques d’un tableau de
variation traduisent la continuité et la stricte monotonie
de la fonction sur l’intervalle considéré.
On admet qu’une fonction dérivable sur un intervalle est
continue sur cet intervalle.
Ce cas particulier est étendu au cas où f est définie sur
un intervalle ouvert ou semi-ouvert, borné ou non, les
limites de f aux bornes de l’intervalle étant supposées
connues.
D Activités
Pour la fonction h :
Activité 1 En route vers l’infini
Cette activité a pour objectif d’introduire les limites en l’infini d’une
fonction. Les élèves ont déjà étudié la limite d’une suite ; il s’agit de
les amener à faire des conjectures à partir d’un tableau de valeurs
ou d’une courbe. En faisant remarquer dans la question 2 que cela
peut être trompeur, on montre la nécessité d’utiliser des règles
rigoureuses pour le calcul des limites d’une fonction.
1. a. f (x) prend des valeurs de plus en plus grandes. On conjecture que lim g(x) = – ` et lim h(x) = 0.
x→+ ` x→+ `
b. lim f (x) = + `.
x→+ ` 2. a. On conjecture que lim k(x) = – `.
x→+ `
c. Pour la fonction g : b. Courbe #k
16
c. Voir ci-dessous.
Activité 2 Un triangle animé 3. a.
Cette activité a pour objectif d’introduire la notion de limite en un
point et de limite en l’infini à partir d’une animation permettant
x ⎯⎯⎯→ g(x)
f
de mettre en évidence trois aspects d’une même situation : x ⎯⎯ → f (x)
géométrique, graphique et numérique. X ! X 2
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
⇓ ⇓ ⇓
1. a. Ouvrir le fichier. + ` – ` + `
Déplacer le point M vers I. On observe que l’aire de HAP
augmente. b. On conjecture que la limite de g en + ` est égale à + `.
La courbe qui représente g est la bleue. 4.
b. Déplacer le point M de telle sorte que son abscisse prenne x ⎯⎯⎯→ g(x)
des valeurs de plus en plus grandes. On observe que l’aire de f
x ⎯⎯ → f (x)
HAP devient proche de 0.
2. a. Tableau de valeurs pour la fonction g : X ! X 2
⇓ ⇓ ⇓
– ` + ` + `
Partie B.
1
1. k (x) = 9 + .
x
2. a. Schéma
x ⎯⎯⎯→ h (x)
x ⎯k⎯
→ k (x)
Lorsque x prend des valeurs de plus en plus proches de 1, g (x) X! X
prend des valeurs de plus en plus grandes.
b. Tableau de valeurs pour la fonction g :
⇓ ⇓ ⇓
0 + ` + `
x ⎯⎯⎯→ h (x)
x ⎯k⎯
→ k (x)
X ! X
⇓ ⇓ ⇓
+ ` 9 3
5 5
0 5 x 0 5 x
4. Pour tracer la représentation graphique de f, on lève le
3. a. Sur ]0 ; 3], g(x) = 3x.
crayon en 3 : f n’est pas continue.
Sur ]3 ; 5], g(x) = 5x – 6.
On trace la représentation graphique de g sans lever le crayon :
g semble continue.
E Exercices
Pour démarrer
13 lim 1 + 3x – 1 = – ` et lim (1 – 7x)(2 + x) = – `.
1 lim f (x) = 3 donc la droite d’équation y = 3 est une
x→− ` ( x ) x→− `
2. lim f (x) = 2 donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote lim g(x) = – ` et lim g(x) = 5.
x→0 x→+ `
x→+ `
x.0
à la courbe représentative de f en + `.
16 1. lim f (x) = – `.
3 Le tableau 1. x→− `
10 Exercice corrigé, voir page 429 du manuel. 20 1. a. lim (5x + 1) = 11 et lim(x – 2) = 0.
x→2 x→2
18
2. a. Pour tout réel x de ]2 ; + `[ : b. y
x(5 + 1 1
x) = 5+ x .
f ( x) = 5x + 1 =
x−2 x(1− 2x ) 1− 2x
b. lim f (x) = 5.
x→+ `
23 1. Réponse c.
2. Réponse a.
24 Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
25 1. a. lim1 = 0 et lim 2 = 0.
x2 + 1
x→+ ` x→+ ` x + 1
2 31 1. lim f (x) = –2 ; lim f (x) = + ` ; lim f (x) = – `,
x→− ` x→−1 x→−1
b. D’après le théorème des gendarmes, lim f (x) = 0. x,−1 x.−1
x→+ `
lim f (x) = – `, lim f (x) = + ` et lim f (x) = –2.
2. lim 2 1 = lim 22 = 0 donc lim f (x) = 0. x→1 x→1 x→+ `
x→− ` x + 1 x→− ` x + 1 x→− ` x,1 x.1
(
2. lim (x 3 – 1) 1 – 5 = + `.
x→− ` x )
38 1. lim 1 – 5 + 1 = 0.
x→− ` x x ( )
Pour s’entraîner
x→0
x,0
x (
2. lim (x – 1) 2 + 1 = + `. )
29 1. lim f (x) = + ` et lim f (x) = 7. 39 1. lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
x→+ `
2. lim f (x) = 7 donc la droite d’équation y = 7 est une asymptote 2. a. Pour tout réel x non nul :
( )
x→+ `
x3 1+ 1 + 13 = x3 + x + x3 = x3 + x2 + 1 = f ( x).
3 3
à la courbe # en + `.
x x x x
3. lim f (x) = + ` donc il existe un réel x0 tel que l’intervalle
x→− `
x→− ` x→− ` x x x→− `
(
b. lim x3 = – ` et lim 1+ 1 + 13 = 1 donc lim f (x) = – `. )
]1 000 ; + `[ contient toutes les valeurs f (x) dès que x , x0.
40 1. lim f (x) = – `.
30 1. x→− `
2. a. Pour tout réel x, x2 (3x − 2) + 3 = 3x3 − 2x2 + 3 = f ( x) .
x –1 2 5 b. lim f (x) = + `.
x→+ `
f (x) + ` 2 41 1. On peut calculer la limite en – `.
– ` – `
lim f (x) = + `.
x→− `
2. a. lim f (x) = – ` donc la droite d’équation x = –1 est une 2. f (x) = x(5x – 1) + 7.
x→−1
x.−1
asymptote à #. lim f (x) = + `.
x→+ `
(x x x x→+ `
)
f ( x) = x3 1− 7 + 12 − 13 et lim f (x) = + `. x
56 lim f (x) = 3 et lim f (x) = + `.
( )
x→− ` 2 x→−0 ,5
43 lim f (x) = lim 5x + 3 − 1 = –` et lim f (x) = + `. x ,−0 ,5
x→0 x→0 x x→+ ` 57 lim f (x) = – ` et lim f (x) = – `.
x.0 x.0
( )
x→2 x→+ `
1
lim g(x) = lim −6 x + 1+ x = +` et lim g(x) = –` x.2
x→0 x→0 x→+ `
x.0 x.0 58 1. lim f (x) = –`.
pas d’asymptote parallèle à l’axe des abscisses. lim f (x) = 0,5 donc lim g(x) = 2.
x→+ ` x→+ `
b. lim f (x) = –`, lim g(x) = + ` et lim ( f (x) × g(x)) = – `, donc l’axe La droite d’équation y = 2 est une asymptote à #g en – ` et
x→0 x→0 x→0
x.0 x.0 x.0 en + `.
des ordonnées est une asymptote à la courbe représentative
lim f (x) = 0+ donc lim g(x) = +`.
x→−1
de f, à celle de g et à celle de f × g. x→−1
x,−1 x,−1
lim ( f (x) + g(x)) = +2 donc l’axe des ordonnées n’est pas une lim f (x) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→0 x→−1 x→−1
x.0 x.−1 x.−1
asymptote à la courbe représentative de f + g. La droite d’équation x = –1 est une asymptote à #g.
46 1. a. lim f (x) = 1 ; lim f (x) = + ` ; lim f (x) = + ` et lim f (x) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→1 x→1
x→− ` x→0 x→0 x,1
x,0 x.0 x,1
lim f (x) = 1. lim f (x) = 0+ donc lim g(x) = + `.
x→+ ` x→1
x→1
b. La courbe admet deux asymptotes : la droite d’équation y = 1 x.1 x.1
et l’axe des ordonnées. La droite d’équation x = 1 est une asymptote à #g.
2( x2 + 1)
2. a. On conjecture que sur ]–` ; –1], # est au-dessous de $ et 3. g( x) = 2
x −1
sur [–1 ; 0[ ¯ ]0 ; + `[ , # est au-dessus de $. lim g(x) = 2 et lim g(x) = 2.
x→− ` x→+ `
b. f ( x) − 1 = x +2 1. lim (2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0+ donc lim g(x) = + `.
x x→−1 x→−1 x→−1
x,−1 x,−1 x,−1
Sur ]–` ; –1], f (x) – 1 ¯ 0 et sur [–1 ; 0[ ¯ ]0 ; + `[ , f (x) – 1 ˘ 0.
c. Sur ]–` ; –1], f (x) ¯ 1 donc # est au-dessous de $. lim (2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→−1 x→−1 x→−1
x.−1 x.−1 x.−1
Sur [–1 ; 0[ ¯ ]0 ; + `[ , f (x) ˘ 1 donc # est au-dessus de $.
lim(2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→1 x→1 x→1
47 Vrai. lim f (x) = –` donc l’axe des ordonnées est une x,1 x,1 x,1
x→0
x.0 lim(2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0+ donc lim g(x) = + `.
x→1 x→1 x→1
asymptote à la courbe représentative de f. x.1 x.1 x.1
2. Pour tout réel x . 7 : Dans le champ de saisie, saisir O=(0,0) , puis B=(x(A),0) et enfin
2 − 1 = 2 − ( x − 7) = − x + 9 = f ( x). E=(0,y(A)) .
x−7 x−7 x−7 Créer le polygone OBAE avec l’outil Polygone .
lim f (x) = –1. b. Déplacer le point A de telle sorte que son abscisse prenne
x→+ `
des valeurs de plus en plus proches de 1.
52 Exercice résolu, voir page 59 du manuel.
En observant (dans la fenêtre d’affichage) l’aire du polygone
53 lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `. OBAE, on conjecture que la limite de g en 1 est égale à + `.
x→1 x→3
x.1 x,3
20
Déplacer le point A de telle sorte que son abscisse prenne des 75 Pour tout réel x de ]– ` ; 0[ , 1 ¯ g(x) ¯ 1 .
valeurs de plus en plus grandes. On conjecture que la limite de x −1 x−2
et lim 1 = x→−
lim 1 = 0 donc lim g(x) = 0.
g en + ` est égale à 6. x→− ` x − 1 ` x−2 x→− `
2. a. g( x) = xf ( x) = 26x + x .
2
Pour tout réel x de ]– ` ; 0[ , x ¯ xg(x) ¯ x
x + 2x − 3 x−2 x −1
et lim x = lim x = 1 donc lim (xg(x)) = 1.
b. lim (6x 2 + x) = 7 et lim (x 2 + 2x – 3) = 0+ donc lim g(x) = + `. x→− ` x − 2 x→− ` x − 1 x→− `
x→1 x→1 x→1
x.1 x.1 x.1 76 Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
6+ 1 77 1. Pour tout réel x, f (x) ¯ x + 3 et lim (x + 3) = – ` donc
lim g( x) = lim x = 6. x→− `
x→+ ` x→+ `
1+ 2 − 32 lim f (x) = – `.
x x x→− `
2. a. et b.
62 Faux. lim x − 1 = + ` et lim x − 1 = − `.
y
x→0 x 2 − 2x x→2 x 2 − 2x
63 Vrai. x.0 x,2
x→− `
(x − 2)
64 Faux. lim x + 1 = 1 donc lim 3 + x + 1 = 4 .
x→− `
( x−2 ) #1
65 1. f est la composée de u suivie de v avec u(x) = 5 – x et #2
v(x) = x 3.
2. lim f (x) = + ` et lim f (x) = – `.
x→− ` x→+ ` 1
66 1. f est la composée de u suivie de v avec u(x) = 7 – x et
0 1 x
v(x) = x . #3
2. lim f (x) = + ` et lim f (x) = 0.
x→− ` x→7
donc lim (5 − x) = – `. 7 2. La réciproque est : « Si lim f (x) = + `, alors pour tout réel x,
x→+ `
x→+ `
f (x) ˘ x ».
71 1. Pour tout réel x , f (x) ¯ –2x + 1 et lim (–2x + 1) = – ` Cette proposition est fausse.
x→+ `
donc lim f (x) = – `. Par exemple, pour f définie sur R par f (x) = x – 1, lim f (x) = + `
x→+ ` x→+ `
2. Pour tout réel x , –2 + x 2 ¯ f (x) et lim (–2 + x 2) = + ` donc mais il existe un réel x, f (x) , x.
x→+ `
lim f (x) = + `. 79 1.
x→+ `
( )
y
72 Pour tout réel x . 0, g(x) ¯ 1− 1 et lim 1− 1 = – `
x x→0 x
donc lim g(x) = – `. x>0
x→0
x.0
1
73 1. En – `, on peut déterminer la limite de h.
Pour tout réel x, h(x) ˘ –2x + 1 et lim (–2x + 1) = + ` donc 0 20 40 60 80 100 x
x→− `
lim h(x) = + `.
x→− ` 2. On trace la représentation graphique de la fonction p en
2. En + `, on peut déterminer la limite de g. levant le crayon en 20 et en 50 : la fonction n’est pas continue
Pour tout réel x, g(x) ¯ – x 3 + 9 et lim (– x 3 + 9) = – ` donc sur R.
x→+ `
lim g(x) = – `. En 20, lim p(x) = 0,76 et p(20) = 1,25. Donc lim p(x) ≠ p(20) : la
x→+ ` x→20 x→20
x,20 x,20
74 1. Pour tout réel x de ]0 ; +`[ , 1 ¯ f (x) ¯ 1+ 1 et fonction p n’est pas continue en 20.
( )
x
lim 1+ 1 = 1 donc lim f (x) = 1. En 50, lim p(x) = 1,25 et p(50) = 1,90. Donc lim p(x) ≠ p(50) : la
x→+ ` x x→+ ` x→50 x→50
2. Pour tout réel x de ]0 ; + `[ , 1 ¯ f ( x) ¯ 1 + 12 x,50
fonction p n’est pas continue en 50.
x,50
x x x x
1
lim = lim
x→+ ` x
1
x→+ ` x
1
(
+ 2 = 0 donc lim
x ) f ( x)
x→+ ` x
= 0. 80 Exercice résolu, voir page 62 du manuel.
des gendarmes, lim h(x) = 1. 90 Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
x→+ `
91 1. a. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 3x 5 – 5x 3 + 4.
85 1. f ’(x) = 3x 2 + 1 .
x2
f ’(x) = 15x 2 (x2 – 1).
f ’(x) . 0 donc f est strictement croissante sur [1 ; 2].
2. a. f est continue et strictement croissante sur [1 ; 2]. x – ` –1 1 + `
f (1) = –2 et f (2) = 5,5. Comme 0 est compris entre f (1) et f (2), 6 + `
f (x)
l’équation f (x) = 0 a une unique solution α dans [1 ; 2]. – ` 2
b. f (1,3) ≈ –0,57 et f (1,4) ≈ 0,03. D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
f (1,3) , 0 et f (1,4) . 0 donc α appartient à [1,3 ; 1,4]. l’équation f (x) = 0 a une unique solution dans ]– ` ; –1].
86 1. lim f (x) = + `. Dans [–1 ; + `[ , l’équation f (x) = 0 n’a pas de solution car sur cet
x→+ `
2. f ’(x) = 3x2 + 3 . intervalle la fonction f admet un minimum de 2.
2 x
Donc l’équation f (x) = 0 a bien une unique solution dans R.
f ’(x) . 0 donc f est strictement croissante sur [0 ; + `[.
b. n = –2.
3. a. f est continue et strictement croissante sur [0 ; + `[.
2.
lim f (x) = + `. Comme 0 appartient à [–5 ; + `[ ,
f (0) = –5 et x→+ `
l’équation f (x) = 0 a une unique solution dans [0 ; + `[. x – ` α + `
b. 1,19 , α , 1,2. 3x 5 – 5x 3 + 4 – 0 +
87 1. a. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x 3 + x – 1.
92 1. a. Soit k la fonction définie sur R par k(x) = 3x 4 – 4x 3 + 1.
f est continue et strictement croissante sur R.
k ’(x) = 12x 3 – 12x 2.
lim f (x) = – ` et lim f (x) = + ` donc l’équation f (x) = 0 a une
x→− ` x→+ `
x – ` 0 1 + `
unique solution dans R.
b. 0,68 , α , 0,69. + ` + `
2. f (α) = 0 puisque α est la solution de l’équation f (x) = 0. k(x) 1
Si x ¯ α, alors f (x) ¯ f (α) car f est strictement croissante sur R. 0
Donc f (x) ¯ 0 car f (α) = 0. k(1) = 0 donc 1 est solution de l’équation k(x) = 0.
De même si x ˘ α, alors f (x) ˘ 0. D’autre part, pour tout réel x différent de 1, k(x) . 0, donc
88 1. En saisissant a, b, k et e, ce programme donne un l’équation k(x) = 0 a bien une unique solution qui est 1.
encadrement de la solution de l’équation f (x) = k avec une 2. Soit h la fonction définie sur R par :
précision égale à e. h(x) = f (x) – g(x) = 3x4 – 4x3 + a.
22
x
• D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
– ` 0 1 + `
+ ` + `
l’équation f (x) = 1 a une unique solution α dans 2 ; + ` .
3 [ [
Une valeur approchée de α à 0,01 près par défaut est 1,46.
h(x) a
2. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
–1 + a
intermédiaires dans chacun des intervalles – ` ; 0 , 0 ; 2 et ]
3 ][ ]
Si a . 1, l’équation h(x) = 0 n’a pas de solution. Les courbes #f
et #g n’ont pas de point d’intersection.
[ 3 [
2 ; + ` , on démontre que l’équation f (x) = – 0,1 a exactement
trois solutions dans R.
Si a = 1, l’équation h(x) = 0 a une unique solution. Les courbes
#f et #g ont un seul point d’intersection.
Faire le point
Si a , 1, on applique le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires dans chacun des intervalles ]– ` ; 1] et [1 ; + `[. Voir page 429 du manuel. Les corrigés détaillés sont
L’équation h(x) = 0 a deux solutions. Les courbes #f et #g ont disponibles sur le site bordas-indice.fr.
deux points d’intersection.
93 Vrai.
Revoir des points essentiels
En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires, on démontre que l’équation f (x) = 0 a une 99 1. lim 1− 2x = – `.
x→−2 2+x
unique solution dans [1 ; + `[. Donc la courbe représentative x,−2
2. lim 7 = – `.
de f a un seul point d’intersection avec l’axe des abscisses. ( x − 3)( x + 1)
x→3
x,3
lim [(2 – x 2)( x – 5)] = –`.
3. x→+ `
lim (x 3 – 4x 2 + 9) = – `.
4. x→−
TOP Chrono `
( x − 1) b. n = 4.
2u( x)
g(x) = 2x − 4 x +2 2x − 4 =
3 2
3. a.
2 .
( x − 1) ( x − 1) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Étape 4
b. f ’(x) = 1 équivaut à g(x) = 0 et donc à u(x) = 0. a 0 1 2 3
D’après la partie A, cette équation a une unique solution (qui
b 1 2 3 4
est 2).
f (a) × f (b) 750 350 42 −6
Donc il existe une unique tangente à # parallèle à $. Il s’agit
de la tangente au point d’abscisse 2. Les valeurs affichées en sortie sont 3 et 4.
24
b. Ce sont les bornes d’un intervalle d’amplitude 1 auquel 2. a. b. et c.
appartient α. Dans le menu Options , choisir Arrondi puis 5 décimales
c. On remplace l’instruction « Affecter à a la valeur 0 » par Dans Saisie :
« Affecter à a la valeur 4 » et les deux instructions « Affecter à b a=0
la valeur a + 1 » par « Affecter à b la valeur a + 0,1 ». b=5
f (x)=0.05x^3-2
A=(a,f (a))
Pour se préparer à l’oral B=(b,f (b))
104 Soit f définie sur R par f (x) = x 3 – 3x 2 – 1. Aller dans les menus Segment , Intersection pour
f ’(x) = 3x 2 – 6x. construire :
c, le segment [BA] ;
x – ` 0 2 + `
c1, le point d’intersection de c et de l’axe des abscisses.
f ’(x) + 0 – 0 + et dans Saisie : C1=(x(c1),f (x(c1))) .
–1 + ` Puis continuer de la même façon et construire d, le segment
f (x) [C1B], c2 le point d’intersection de d et de l’axe des abscisses,
– ` –5
puis dans Saisie : C2=(x(c2),f (x(c2))) …
L’équation f (x) = 0 n’a pas de solution dans ]– ` ; 2] et d’après On lit ensuite l’abscisse du point c4 dans la fenêtre algèbre.
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires a une d. Une valeur approchée de c4 est 3,30569.
unique solution dans [2 ; + `[. Donc l’équation f (x) = 0 admet B. 1. La droite (AB) a une équation de la forme :
y = f (b) − f (a) x + p.
une unique solution dans R.
105 lim f (x) = lim f (x) = 1 donc la droite d’équation y = 1 b−a
x→− ` x→+ ` 2 2 A(a ; f (a)) est un point de la droite (AB) donc
est une asymptote à #f en – ` et en + `. f (a)b − af (b) .
f (a) = f (b) − f (a) a + p. D’où p =
10x − 5
f (x) – 1 = 2(2x2 + 1) . b−a b−a
2 La droite (AB) a pour équation :
Sur ]–` ; 1 ], f (x) – 1 ¯ 0 donc la courbe est au-dessous de f (b) − f (a) f (a)b − af (b) .
2 2 y = x +
son asymptote. b−a b−a
af (b) − bf (a) .
Sur ] 1 ; +`[, f (x) – 1 ˘ 0 donc la courbe est au-dessus de son 2. Si y = 0 , x = – f (a)b − af (b) donc c1 =
2 2 f (b) − f (a) f (b) − f (a)
asymptote. 3. a. La valeur affichée est environ 3,3056883.
106 Pour tout réel x . – 1, − 1 ¯ h(x) ¯ 1 . b. Cet algorithme affiche la valeur ck, lorsque l’on entre la valeur
x +1 x +1
de k.
x→−1
x.−1
( )
lim − 1 = – ` et lim 1 = + ` : on ne peut pas déterminer
x +1 x→−1 x + 1
x.−1
c. Non.
la limite de h en –1. C. 1. Non, car ce sont les segments [ACi] qui coupent l’axe des
x→+ ` ( x +1 )
lim − 1 = lim 1 = 0 donc lim h(x) = 0.
x→+ ` x + 1 x→+ `
abscisses, et non les segments [BCi].
2. On remplace l’instruction « a prend la valeur
af (b) − bf (a)
»
f (b) − f (a)
par « b prend la valeur af (b) − bf (a) » et l’instruction « Afficher a »
f (b) − f (a)
par « Afficher b ».
Travaux pratiques
x x2 x2 x2
b. lim f (x) = 1.
x→+ `
x( )
Donc xE 1 ¯ 1, xE( 1 ) + x.
x
121 1. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires, on démontre que l’équation f (x) = 0 a une
x()
b. 1, xE 1 + x donc 1 – x , xE 1 .
x ( ) unique solution dans R.
()
De plus xE 1 ¯ 1, donc 1 – x , xE 1 ¯ 1.
x x () f (1) = 0 donc cette unique solution est 1.
c. lim (1 – x) = 1 donc d’après le théorème des gendarmes, 2. a. Les valeurs affichées sont 0,9921875 et 1.
x→0
lim f (x) = 1. b. Non.
x→0
3.
118 1. (1 + x)(1 + 2x)(1 + 3x) = 1,2
Variables a, b, e et m sont des réels
équivaut à (2x 2 + 3x + 1)(1 + 3x) = 1,2 Entrée Saisir a, b et e
donc à 6x 3 + 11x 2 + 6x + 1 = 1,2. Traitement Si f (a) = 0
2. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 6x 3 + 11x 2 + 6x + 1. et Sortie Alors Afficher « solution : »
La fonction f est strictement croissante sur ]0 ; + `[ , car somme b prend la valeur a
de fonctions strictement croissantes sur ]0 ; + `[. Sinon Si f (b) = 0
En appliquant le corollaire du théorème des valeurs Alors Afficher « solution : »
intermédiaires dans ]0 ; + `[ , on démontre que l’équation a prend la valeur b
f (x) = 1,2 a une unique solution α dans ]0 ; + `[. Fin Si
3. 0,031 , α , 0,032 Fin Si
À 0,1 près par défaut, t ≈ 3,1. Tant que b – a ˘ e
119 Les abscisses des points d’intersection de #f et #g sont les m prend la valeur a + b
2
Si f (m) = 0
solutions de l’équation de f (x) = g(x).
Alors b prend la valeur m
x = 5 = équivaut à x 3 – 5x 2 + 3x – 5 = 0.
x2 + 1 x2 + 3 a prend la valeur m
Soit h la fonction définie sur R par h(x) = x 3 – 5x 2 + 3x – 5. Afficher « solution : »
h’(x) = 3x2 – 10x + 3. Sinon
1 Si f (a) × f (m) , 0
x – ` 3 3 + ` Alors b prend la valeur m
Sinon a prend la valeur m
h’(x) + 0 – 0 +
Fin Si
−122 + `
h (x) 27 Fin Si
– ` –14
Fin tant que
• Sur ]– ` ; 3], h admet un maximum strictement négatif, donc Si a = b
l’équation h(x) = 0 n’a pas de solution. Alors Afficher a
• D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, Sinon Afficher a et b
l’équation h(x) = 0 a une unique solution α dans [3 ; + `[. Fin Si
f ’(x) – 0 + f ’(x) = 3x 2 – 3.
+ ` + ` x – ` –1 1 + `
f (x)
f (α) f ’(x) + 0 – 0 +
Avec α ≈ – 1,2 et f (α) ≈ – 4,8. 2 + k + `
f (x)
123 1. 1 mv2 − G mM = 1 mv2 − G mM – ` –2 + k
2 R+h 2 0 R
mM L’équation f (x) = 0 a une unique solution si k , –2 ou si k . 2.
1 1
donc mv02 = mv2 − G + G mM
2 2 R+h R Si k , –2, la solution est dans l’intervalle [1 ; + `[.
2 2 (
soit 1 mv02 = 1 mv2 + GmM 1 − 1 .
R R+h ) Si k . 2, la solution est dans l’intervalle ]– ` ; –1[.
2. a. 1 mv02 = GmM 1 −
2 ( 1
R R + hmax ) 126 Soit f définie sur R par f (x)= 0,25x 4 – x 3 + 3x – 1.
f ’(x) = x 3 – 3x 2 + 3.
⎛1 1 ⎞ f ’’(x) = 3x 2 – 6x.
donc v0 = 2GM ⎜⎝ R − R + h ⎟⎠ .
max
b. La limite de v0 lorsque hmax tend vers l’infini est égale à 2GM . x – ` 0 2 + `
R
3. vL ≈ 11 183 m/s. f ’’(x) + 0 – 0 +
124 Partie A. 1. lim g(x) = – ` et lim g(x) = –`. 3 + `
x→− ` x→+ ` f ’(x)
2. g’(x) = – 12x3 + 9x2. – ` –1
28
127 Soit # et $ d’équations respectives y = x 3 et y = mx + p. L’équation f (x) = 1 a une unique solution dans ]– ` ; 0], et
On doit résoudre l’équation x 3 = mx + p qui est équivalente ( )
comme f n , 1, n’a pas de solution dans [0 ; + `[.
n +1
à x3 – mx – p = 0. 129 1. Si b , 0, la fonction f est décroissante sur ]– ` ; 0] et
Soit f définie sur R par f (x) = x 3 – mx – p. croissante sur [0 ; + `[.
f ’(x) = 3x 2 – m. Si b . 0, la fonction f est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante
• Si m ¯ 0, f ’(x) ˘ 0 et donc f est strictement croissante sur R. sur [0 ; + `[.
lim f (x) = – ` et lim f (x) = + ` donc l’équation f (x) = 0 a une
x→+ `
Si b = 0, f est constante.
x→− `
unique solution dans R : # et $ ont un seul point d’intersection. 2. a = 1,3 et b = 0,2.
• Si m . 0, f ’(x) a deux racines x1 = – m et x2 = m . 130 fa’(x) = 6x2 + 6x.
3 3
x – ` –1 0 + `
x – ` x1 x2 + `
fa’(x) + 0 – 0 +
f ’(x) + 0 – 0 +
f (x1) + ` a + 1 + `
f (x) fa(x)
– ` f (x2) – ` a
( ) ( )
n
– 0 – 0 +
f n = n × 1 . fa(x)
n +1 n +1 n +1
(
n +1 )
f n , 1 donc l’équation f (x) = 1 n’a pas de solution dans R. • Si a = 0, l’équation fa(x) = 0 a deux solutions (0 et une solution
dans ]–` ; –1[).
• Si n est pair
0 n x – ` α 0 + `
x – ` + `
n +1 – 0 + 0 +
fa(x)
f ’(x) – 0 + 0 –
f (x)
+ `
( n + 1)
f n
0 – `
et dérivation
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Calculs de dérivées : • Calculer les dérivées des fonctions : À partir de ces exemples, on met en évidence une expression
compléments x ∞ u(x) ; x ∞ (u(x))n, n entier unifiée de la dérivée d’une fonction x ∞ f (u(x)), mais sa
relatif non nul ; connaissance n’est pas une capacité attendue.
• Calculer la dérivée d’une fonction Les techniques de calcul sont à travailler mais ne doivent pas
x ∞ f (ax + b) où f est une fonction être un frein à la résolution de problèmes. On a recours si
dérivable, a et b deux nombres réels. besoin à un logiciel de calcul formel.
Fonctions sinus et • Connaître la dérivée des fonctions On fait le lien entre le nombre dérivé de la fonction sinus en
cosinus sinus et cosinus. 0 et la limite en 0 de sin x .
x
• Connaître quelques propriétés de En dehors des exemples étudiés, aucun développement n’est
ces fonctions, notamment parité et attendu sur les notions de périodicité et de parité.
périodicité. On fait le lien entre les résultats obtenus en utilisant le cercle
• Connaître les représentations trigonométrique et les représentations graphiques des fonc-
graphiques de ces fonctions. tions x ∞ cos x et x ∞ sin x.
↔ [SPC] Ondes progressives sinusoïdales, oscillateur
mécanique.
D Activités
Partie A
Activité 1 Une nouvelle dérivée 1. Comme M est le point du cercle trigonométrique associé au
L’objectif de cette activité est de rappeler la notion de nombre réel a , yM = sina.
dérivé en un point. La fonction f étudiée est de la forme u . Les 2. P a pour coordonnées (a ; sina).
élèves sont amenés à exprimer f 9 en fonction de u9 et de u. 3. Ouvrir le fichier 03_TS_activite2_A3.ggb.
1. a. En multipliant le numérateur et le dénominateur de Sélectionner le mode Déplacer, cliquer gauche sur le point M
(a + h)2 + 1 − a2 + 1 par (a + h)2 + 1 + a2 + 1 , on obtient et déplacer le point sur le cercle.
h
2a + h Pour recommencer l’animation : cliquer droit sur P, dans
après calculs r(h) = .
(a + h)2 + 1 + a2 + 1 propriétés : décocher puis cocher la case Trace .
2a y
b. lim r(h) = .
h→0 2 a2 + 1 J
c. Donc f est dérivable sur R et, pour tout réel x : M
yM yM
f ’(x) = 2x .
P
x +1 a
d. f ’= u ′ .
O I 0 a π x
2 u
2. Pour la première fonction : f : x ! 7x − 5 .
u(x) = 7x – 5 et u’(x) = 7.
f ′( x) = 7 = u ′( x) . Comme P(a ; sina), la courbe tracée est celle de la fonction sinus
7x − 5 × 2 2 u( x)
sur l’intervalle [0 ; 2 π[.
Pour la seconde fonction : f : x ! x3 + 1. 4. Pour que le logiciel trace la courbe représentative de la
u(x) = x3 + 1 et u’(x) = 3x². fonction cosinus, P doit avoir pour coordonnées (a ; xM).
f ′( x) = 33x = u ′( x) .
2
Ouvrir le fichier 03_TS_activite2_A4.ggb , activer la trace du
x + 1 × 2 2 u( x)
point P, puis déplacer le point M sur le cercle.
Dans les deux cas, f ’ = u ′ . y
2 u J
P
M
a
Activité 2 Point par point, la courbe d’une fonction xM I
O 0 a π x
L’objectif de cette activité est de faire le lien entre les définitions du
sinus et du cosinus d’un nombre réel données en classe de Seconde,
et les fonctions sinus et cosinus. L’utilisation du logiciel GeoGebra
permet de construire « point par point » les courbes représentatives
de ces deux fonctions. Partie B
Dans la seconde partie, l’objectif est de faire une conjecture sur la 1. T est la tangente à # au point A donc son coefficient directeur
fonction dérivée de la fonction sinus. m est égal à f ’(xA).
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 2. Ouvrir le fichier 03_TS_activite2_B2.ggb.
32
Activer la trace du point M, puis déplacer le point A sur la b. D’après le théorème des gendarmes, lim sinx = 1.
x→0 x
courbe. 5. Si – π , x , 0, alors 0 , – x , π .
x.0
1 A 1
m = −0,73
0 π x Activité 4 Deux méthodes pour une inéquation
M
En classe de Première, les élèves ont appris à résoudre des
équations trigonométriques en utilisant le cercle trigonométrique.
L’objectif de cette activité est de résoudre une inéquation de la
forme cos(x) ¯ k (k réel) en utilisant le cercle trigonométrique, puis
Activité 3 D’un encadrement vers une limite en utilisant la courbe représentative de la fonction cosinus.
1. Les solutions dans ]–π ; π] sont − 2π et 2π .
L’objectif de cette activité est de calculer la limite de sinx en 0, 3 3
x 2. a.
en partant d’un encadrement que nous permet de conjecturer
2π
l’utilisation du logiciel GeoGebra. J
M3
Le calcul de la limite nécessite l’utilisation du théorème des
gendarmes, étudié dans le chapitre 2.
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
1. M est le point du cercle trigonométrique associé au réel x, K
· a pour mesure x (en radians). − 0,5 O I
donc l’angle COM
sinx = MC = MC donc MC = sinx.
OM
2. Dans le triangle OMB rectangle en M :
N
tanx = MB = MB donc MB = tanx.
OM b. Le point N est associé à 4π .
3. Ouvrir le fichier 03_TS_activite3.ggb 3
c. Dans [0 ; 2 π[, l’ensemble des solutions est l’intervalle
Sélectionner le mode Déplacer, cliquer gauche sur le point M et
déplacer M sur le cercle. On observe que lorsque x appartient [2π ; 4π .
3 3 ]
d. Dans ]–π ; π] , le point N est associé à − 2π .
] [
à 0 ; π , sinx , x , tanx.
2 3
4. a. En divisant chaque membre par sinx qui est strictement ] ] [
L’ensemble des solutions est –π ; − 2π < 2π ; π .
3 3 ]
positif, on obtient 1 , x , 1 .
sinx cos x 3. Les solutions sont les abscisses des points de la courbe au-
En comparant les inverses de ces trois réels strictement positifs, dessous de la droite d’équation y = –0,5.
on en déduit que cos x , sinx , 1. On retrouve bien le résultat de la question 2.c.
x
E Exercices
Pour démarrer 3 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.
4 1. u(x) = 2x + 9.
1 1. ( u )′ = u ′ .
2 u 2. a. (u3)9 = 3u9u2.
2. u9(x) = 1 et f 9(x) = 1 . b. u9(x) = 2 et f 9(x) = 6(2x + 9)2.
2 x +1
2 a. (u2)9 = 2u9u. 5 a. u(x) = 6x – 5.
b. (u3)9 = 3u9u2. (u3)9 = 3u9u2.
c. (u4)9 = 4u9u3. u9(x) = 6 et f 9(x) = 18(6x – 5)2.
d. (u5)9 = 5u9u4. b. u(x) = 8 – x.
8 1. u(x) = 3x + 2.
d’après l’un des théorèmes de comparaison, lim g(x) = + `.
x→+ `
2. a. (u–2)9 = −23u ′ .
u
23 L’ensemble des solutions est π ; 11π .
6 6 [ ]
b. u9(x) = 3 et f 9(x) = −6 . 24 1. a.
(3x + 2)3 J
9 1. a = 5 et b = 7. 3π π
2. Réponse b. 4 4
10 1. a = 2 et b = 1. 2
2
2. f 9(x) = 2v 9(2x + 1). 2
11 1. Réponse c. 2. Réponse a. O 2 I
12 a. Cela signifie que pour tout réel x, cos(–x) = cos(x).
b. Cela signifie que pour tout réel x, cos(x + 2π) = cos(x). 5π 7π
13 f 9(x) = – sin(x) et g9(x) = 2 + sin(x). 4 4
14 f 9(x) = cos(x) et g9(x) = 3 – cos(x). b. L’ensemble des solutions est π ; 7π .
4 4 [ ]
15 f 9(x) = 2cos(x) et g9(x) = 5sin(x). ]
2. L’ensemble des solutions est –π ; − π < π ; π .
4 4 ] [ ]
16 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. 25 1. Cercle n° 3.
la courbe 1.
31 f 9(x) = 20 et g9(x) = 3(2x + 1) .
19 1. Voir ci-dessous. (2 − 5x)3 (1+ x + x2 )4
2. a. f (–x) = f (x) : la courbe représentative de f est symétrique 32 f 9(x) = 1× x 2 + 4 + x × 2x .
par rapport à l’axe des ordonnées. 2 x2 + 4
Donc f 9(x) = ( x + 4) + x = 2( x + 2) .
2 2 2
b.
x2 + 4 x2 + 4
33 f = 1 avec u(x) = 1− x et u9(x) = −1 .
#f u 2 1− x
1 1
f 9(x) = 2 1− x2 = 1 .
0 ( 1− x ) 2 1− x × (1− x)
π
34 f = u avec u(x) = x et u9(x) = 3 .
3− x (3 − x)2
3
(1− x)2 = 3 × 3− x.
Donc f 9(x) =
2(1− x)2 x
20 1. lim sinx = 1. 2 x
x→0 x 3− x
x→0 ( x )
2. a. lim 2 + sinx = 3. 35 1. lim f (x) = + `.
x→+ `
x→0 ( x )
b. lim 3 × sinx = 3. 2. Sur [1 ; + `[, f 9(x) = 3x + 2 .
2
2 x3 + 2x
34
3. Pour tout réel x de [1 ; + ` [, f 9(x) . 0 donc f est strictement 2. Les tangentes sont parallèles si, et seulement si, f 9(a) = g9(a),
croissante sur cet intervalle. et donc si, et seulement si, 2cos(2a) – 4asin(2a) = 2cos(2a), soit
36 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. asin(2a) = 0.
37 1. a. lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `. On en déduit que a = 0 ou sin(2a) = 0, soit 2a = kπ, avec k [ Z. La
x→1
x.1
x→3
x,3
tangente à #f au point d’abscisse a et la tangente à #g au point
b. Les droites d’équations x = 1 et x = 3 sont des asymptotes à #f . d’abscisse a sont parallèles pour a = kπ , avec k [ Z.
2
2. f 9(x) = x−2 . 57 Vrai. f 9(x) = cos2(x) – sin2(x). Donc f 9( π ) = 0.
(− x2 + 4 x − 3) − x2 + 4 x − 3 4
3. f est décroissante sur ]1 ; 2] et croissante sur [2 ; 3[. 58 Vrai. Pour tout réel x, f 9(x) = 2sinxcosx et g9(x) = –2sinxcosx.
Par conséquent, f admet un minimum pour x = 2. Ce minimum Donc f 9(x) = –g9(x).
est 1. 59 1. Voir la courbe ci-dessous.
38 Faux. f 9(x) = 4x(x2 + 3) et g9(x) = 2−4 x 3 . 2. Pour tout réel x, f (–x) = – f (x).
( x + 3)
39 Vrai. h ′( x) = 2x = x . On complète # par symétrie par rapport à l’origine du repère.
2 x2 + 3 x2 + 3 3. a. Pour tout réel x, f (x + 4π) = 0,5sin(0,5(x + 4π)).
40 1. f 9(x) = 2v9(2x – 1) et g9(x) = – 3v’(– 3x).
Donc f (x + 4π) = 0,5sin(0,5x + 2π) = 0,5sin(0,5x).
2. f 9(x) = 2 et g9(x) = −3 . Donc f (x + 4π) = f (x).
(2x − 1)2 + 1 9x2 + 1
On complète # sur [2π ; 6π] par translation de vecteur 4π i.
41 1. f 9(x) = 1 v9( 1 x) et g9(x) = –v9(–x).
2 2 b.
2. f 9(x) = 1 1 x2 + 5 et g9(x) = − 2x2 + 5. y
2 2
42 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. 0,5
#
43 g9(x) = 2f (2x) et h9(x) = 3f (3x).
0
44 g9(x)= –f (– x) et h’(x) = –f (1 – x). –2π –π π 2π 3π 4π 5π 6π x
45 1. f 9(x) = 2v9(2x).
2. f 9(–1) = 2v9(–2). Or v9(–2) = –3 donc f 9(–1) = –6.
3. f 9(0) = 2v9(0) = 2 ; f 9(1) = 2v9( 2) = –2.
f 9(2) = 2v9(4) = 6. 60 1. Voir la courbe ci-dessous.
46 1. g9(x) = –f 9(–x) ; h9(x) = 2f 9(2x) et k9(x) = f 9(x – 2). 2. Pour tout réel x, f (–x) = f (x).
2. f 9(–1) = 9 et f 9(1) = –3. On complète # par symétrie par rapport à l’axe des ordonnées.
3. g 9(–1) = –f 9(1) = 3. 3. a. Pour tout réel x, f (x + π) = –cos(2(x + π)) = –cos(2x + 2π).
g9(1) = –f 9(–1) = –9. Donc f (x + π) = –cos(2x) = f (x).
h9(0,5) = 2f 9(1) = –6. [ ]
b. On complète # sur − π ; 3π par translation de vecteur π i.
2 2
k9(1) = f 9(–1) = 9.
y
47 Faux. f 9(x) = 2v9(2x + 1) donc f 9(0) = 2v9(1).
48 Vrai. Pour tout réel x, g9(x) = 2f 9(2x) = – 2f (2x). 1
#
Or g(x) = f (2x) donc g9(x) = –2g(x).
49 f 9(x) = –sinx – xcosx et g9(x) = 2xcosx – x2 sinx.
50 f 9(x) = 2cos x2 et g9(x) = 2sinx −π
0 π π 3π
(sinx) (1+ cos x)2 2 2 2
51 f 9(x) = 2sin(–2x + 5) et g9(x) = 3cos(3x – 1).
52 f 9(x) = cos(x) – cos2(x) + sin2(x).
g9(x) = 6sin(x)cos(x).
61 1. f (–x) = –f (x).
53 f 9(x) = 2cos( x)sin( x)
et g9(x) = − x cos x +2 sinx − 1 .
(1+ cos2 x)2 x 2. f (–x) = f (x).
54 f 9(x) = –6sin(3x + 1) × cos(3x + 1). 3. f (–x) = –f (x).
g9(x) = 6(1 + sin(3x)) × cos(3x). 4. f (–x) = –f (x).
55 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. 62 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.
6 2(
2. f (t + 12) = 20sin π (t + 12) + π = 20sin π t + 2π + π .
6 2 ) ( ) x –π −π π
π
Donc f (t + 12) = 20sin π t + π = f (t).
6 2 ( ) 4 4
sinx 0 – – 0 + + 0
72 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.
2cosx + 1 – 0 + + 0 –
73 Exercice résolu, voir page 91 du manuel. sin(2x) + sinx 0 + 0 – 0 + 0 – 0
74 lim sin(3x) = lim 3 × sin(3x) = 3.
x 3x ( ) 84 1. Cette proposition est fausse. Par exemple, pour x = 2π,
x→0 x→0
cos(2π) – 1 ˘ 0 et 2π ” − π ; π . [ ]
lim
x→0
2sin(5x)
x
sin(5x)
= lim 10 × 5x
x→0
(
= 10. ) 2
2. La réciproque est vraie.
3 3
[
π π
]
Si x [ − ; , cosx ˘ donc cosx – 1 ˘ 0.
1
75 lim sin(4 x) = lim 2 × sin(4 x) = 2.
x→0 2x x→0
( 4x ) 3 3 2 2
85 Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.
x→0 4x x→0
5 sin(5x)
lim sin(5x) = lim 4 × 5x =5.
4 ( ) 86 1. Pour tout réel x, f (–x) = –f (x).
2. Pour tout réel x, 2x – 1 ¯ f (x) ¯ 2x + 1.
76 Vrai.
2x – 1 ¯ f (x) et lim (2x – 1) = + ` donc lim f (x) = + `.
lim cosx = 1 et lim x = 0– donc lim cos x = – `. x→+ ` x→+ `
x→0 x→0 x→0 x 3. f 9(x) = 2 – cosx.
x,0 x,0
77 Vrai. Pour tout réel x, f 9(x) . 0 donc f est strictement croissante sur R.
x→0 x x→0
sin(4 x)
lim sin(4 x) = lim 4 × 4 x (
= 4. ) 87 1. a. Pour tout réel x, f (x + 2π) = f (x).
b. La fonction f est périodique de période 2π.
78 2. f 9(x) = –3 cosx.
3.
x –π − 3π −π π
4 4 π 3π
x 0 2 2 2π
f (x) + 0 – 0 +
5π 7π f 9(x) – 0 + 0 –
x 0 4 4 2π
1 4
f (x)
f (x) + 0 – 0 + –2 1
36
4. 3.
y –3 –2 + `
x
# – 0 +
f 9(x)
0 + `
f (x)
–4
1 93 1. a. lim f (x) = 0 et lim f (x) = 0.
x→− ` x→+ `
b. L’axe des abscisses est une asymptote à # en – ` et en + `.
0 π 2π 3π 4π 5π 6π x −3x
2. f 9(x) = 2 .
( x + 2) x2 + 2
3.
2
x – ` 0 + `
f 9(x) + 0 –
88 1. Pour tout réel x, f 9(x) = 1– 2 cosx.
2
[ ]
f est croissante sur −5 ; −π et décroissante sur –π ; −5 et
6 6 6 [ ]
b. Pour tout réel x négatif, –x est positif . D’après 2a. :
1 – (− x) ¯ cos(–x) ¯ 1 et donc 1 – x ¯ cosx ¯ 1.
2 2 [
sur −π ; π .
6 ]
2 2 3. f 9(x) = 1 – 2cosx.
90 Faux. Par exemple, 1 – sin(0) = 1 donc 1 – sin(0) ˘ 0. [ ]
f est croissante sur π ; 5π et décroissante sur 0 ; π et sur
3 3 3 [ ]
91 Faux. f (0) = 1 et f (π) = 1. [5π ; 2π .
3 ]
3 4. f est croissante sur [–π ; π].
0 ¯ π et f (0), f (π) donc f n’est pas décroissante sur R.
Approfondissement
Zoom sur les questions ouvertes La limite du quotient est donc infinie.
38
4. Le minimum de la fonction h est strictement positif, donc Travaux pratiques
pour tout réel x de [0 ; π], h(x) . 0.
Par conséquent f (x) . g(x) et #f est au-dessus de #g. TP Un modèle mathématique
L’écart entre les deux courbes est donc f (x) – g(x), soit h(x). pour les marées
Comme la fonction h admet un minimum en π , l’écart est Il faut lire « a positif ».
2
minimal pour x = π . Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
2
A. 1. Dans le menu Curseur , construire les curseurs a, b, c et d.
Sujet E Dans le champ de saisie, écrire f (x)=a*sin(b*x+c)+d , puis
Partie A déplacer les curseurs a, b, c ou d selon les questions posées.
1. lim u(x) = – ` et lim u(x) = + `. Pour modifier les paramètres d’un curseur : cliquer droit sur
x→− ` x→+ `
le curseur, puis Propriétés . On peut alors modifier : min, max
2. u9(x) = 1 + sinx.
et Incrément.
Pour tout réel x, u9(x) est positif donc la fonction u est
2. a. L’amplitude change.
strictement croissante sur R.
b. La période change.
3. a. On applique le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires. c. La courbe est translatée suivant des vecteurs colinéaires à i .
b. 0,7 , α , 0,8. d. La courbe est translatée suivant des vecteurs colinéaires à j.
4. Sur ]– ` ; α], u(x) ¯ 0. 3. a ≈ 3 ; b ≈ 0,52 ; c ≈ –0,5 et d ≈ 3.
Sur [α ; + `[, u(x) ˘ 0. B. 1. Comme a est positif, le maximum de f est atteint lorsque
Partie B sin(bx + c) = 1. Il est donc égal à a + d.
1. lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `. Le minimum de f est atteint lorsque sin(bx + c) = –1. Il est donc
x→− ` x→+ `
égal à –a + d.
2. Pour tout réel x, f 9(x) = 2x – 2cosx = 2u(x).
Donc f 9(x) est du signe de u(x). a = H et d = M – H .
2 2
3. f est décroissante sur ]– ` ; α] et croissante sur [α ; + `[. 2. a. Pour tout réel x, f (x + T ) = f (x) donc :
Partie C asin(b(x + T) + c) + d = asin(bx + c) + d
1. Soit g et h les fonctions définies sur R par g(x) = x 2 et donc sin(bx + c + bT) = sin(bx + c).
h(x) = 2sinx. Par conséquent, bT = 2π.
g9(x) = 2x. Le coefficient directeur de T est 2α. b. b = 2π .
h’(x) = 2cosx. Le coefficient directeur de D est 2cosα T
3. a. En x0, la fonction f admet un maximum donc :
Or α est la solution de l’équation u(x) = 0, donc u(α) = 0.
sin(bx0 + c) = 1.
Par conséquent, α – cosα = 0 et par suite, 2α = 2cosα.
Par conséquent bx0 + c = π + 2kπ, où k est un entier.
T et D sont donc parallèles. 2
2. La tangente à 3 au point d’abscisse a est parallèle à la b. Pour k = 0, bx0 + c = π .
2
tangente à # au point d’abscisse a si, et seulement si, g9(a) = h’(a), Donc c = π – 2π x0.
2 T
et donc si, et seulement si, 2a = 2cosa, soit u(a) = 0. C. 1.
Comme l’équation u(x) = 0 a comme unique solution α dans R, Variables
M, x0, H, T, a, b, c et d sont des réels
il n’existe pas de réel a différent de α tel que la tangente à 3
Entrée Saisir M, x0, H et T
au point d’abscisse a soit parallèle à la tangente à # au point
a prend la valeur H
Traitement
d’abscisse a. 2
b prend la valeur 2π
T
c prend la valeur π – bx0
2
d prend la valeur M – a
Sortie Afficher a, b, c et d
Pour se préparer à l’oral
2. AlgoBox
100 a. lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
b. f est décroissante sur ]– ` ; −1] et croissante sur [ −1 ; + `[.
2 2
101 a. lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
b. Pour tout réel x, f 9(x) = 3 – sinx.
f 9(x) . 0 donc f est strictement croissante sur R.
102 a. f (– x) = f (x) et f (x + 2π) = f (x).
La fonction f est paire et périodique, de période 2π.
b. f 9(x) = –2cosxsinx + sinx.
Calculatrice Texas
] [
Soit g la fonction définie sur – π ; π par g(x) = sinx – xcosx.
2 2
g9(x) = cosx – (cosx – xsinx) = xsinx.
] ]
Sur – π ; 0 , x ¯ 0 et sinx ¯ 0 donc g9(x) ˘ 0.
2
[ [
Sur 0 ; π , x ˘ 0 et sinx ˘ 0 donc g9(x) ˘ 0.
2
] [
Ainsi, pour tout réel x de – π ; π , g9(x) ˘ 0 et donc g est
2 2
croissante.
Calculatrice Casio ] ] [ [
De plus, g(0) = 0, donc sur – π ; 0 , g(x) ¯ 0 et sur 0 ; π , g(x) ˘ 0.
2 2
On en déduit que :
] π
]
sur – ; 0 , f (x) – x ¯ 0 : #f est au-dessous de T ;
2
[ [
sur 0 ; π , f (x) – x ˘ 0 : #f est au-dessus de T.
2
6.
y
1
3. a. M = 6 ; x0 = 4 ; T = 12 et H = 6.
Les valeurs affichées sont a = 3, b ≈ 0,5235 , c ≈ –0,5235 et d = 3. x
−π π
0
b. Les valeurs sont cohérentes. 2 2
De même, lim 1 = 0.
(− x2 + 2x − 3)2
x→+ `
4( x − 1)
• f 9(x) = .
(− x2 + 2x − 3)3 b. f (0) = 0 ; f (0,25) = 1 + π ≈ 1,8 ; f (0,5) = π ≈ 1,6.
4 2
Pour tout réel x, – x2 + 2x – 3 , 0, donc (–x2 + 2x – 3)3 , 0.
0 , 0,25 et f (0) , f (0,25) : f n’est pas décroissante.
f 9(x) est donc du signe de 1 – x.
0,25, 0,5 et f (0,25) . f (0,5) : f n’est pas croissante.
Par suite, f est croissante sur ]– ` ; 1] et décroissante sur [1 ; + `[.
f n’est ni décroissante, ni croissante : f n’est pas monotone.
1 1
• f (1) = (−12 + 2 − 3)2 = 4 . c. Pour tout entier n, un+1 – un = f (n + 1) – f (n) = π.
d. (un) est une suite arithmétique de raison π.
104 1. f (– x) = – f (x).
La suite (un) est croissante.
Il suffit d’étudier f sur [0 ; π [ : on complètera la courbe par
2 2. a. Pour tout entier n, n , n + 1.
symétrie par rapport à l’origine du repère.
Comme g est croissante, g(n) ¯ g(n + 1) et donc vn ¯ vn+1 : la
2. limπ sinx = 1 et lim cosx = 0+ donc lim f (x) = + `.
x→ x→ π x→ π suite (vn) est croissante.
2 2 2
x, π x, π b. La réciproque est : « si la suite v est croissante, alors la
2 2
La droite d’équation x = π est une asymptote à #f. fonction g est croissante ».
2
3. f 9(x) = cos x + sin
2 2x 1 . Cette proposition est fausse : dans la question 1., (u n) est
=
(cos x)2 (cos x)2 croissante mais f n’est pas croissante.
40
n=3
106 1. lim f (x) = lim sinx =1, d’après le cours.
x→0 x
x→0
1
• Pour tout réel x . 0, − 2 ¯ sinx ¯ 12 .
x x2 x
lim −1 1
= lim 2 = 0 donc lim 2 = 0.sinx
x→+ ` x 2 x→+ ` x x→+ ` x
sin 1
• Pour tout réel x . 0, xsin 1 = x. b. Pour n = 3 :
x 1
x f (x) = 2 + sinx + 1 sin(3x) + 1 sin(5x) + 1 sin(7x).
3 5 7
lim 1 = 0 et lim sin X = 1 donc lim h(x) = 1.
x→+ ` x X −1
X→0 x→+ `
108 1. f 9(x) = 1 et f 0(x) = .
107 Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr x +1 2( x + 1) x + 1
2. a. Pour tout réel x de ]–1 ; + `[ :
1.
g(x) = f (x) – f 9(a)(x – a) – f (a)
Variables k et n sont des entiers naturels donc g9(x) = f 9(x) – f 9(a)
f et g sont des fonctions et g0(x) = f 0(x).
b. Pour tout réel x de ]–1 ; + `[, g0(x) = −1 .
Initialisation f est telle que f (x) = 2
2( x + 1) x + 1
Entrée Saisir n g0(x) est du signe de – (x + 1).
Traitement Pour k variant de 0 à n Donc, pour tout réel x . –1, g0(x) , 0.
sin ((2k + 1)x ) g9 est strictement décroissante sur ]–1 ; + `[.
g est telle que g(x) =
2k + 1 c. g9(a) = f 9(a) – f 9(a) = 0.
f prend la valeur f + g Sur ]–1 ; a], g9(x) ˘ 0 donc g est croissante sur ]–1 ; a].
Fin pour Sur [a ; + `[, g9(x) ¯ 0 donc g est décroissante sur [a ; + `[.
Sortie Afficher la courbe de f 3. La fonction g admet un maximum en a. Ce maximum est g(a).
g(a) = f (a) – f 9(a)( a – a) – f (a) = 0.
2. Avec le logiciel Xcas Donc, pour tout réel x de ]–1 ; + `[, g(x) ¯ 0.
Par conséquent, f (x) ¯ f 9(a)(x – a) – f (a).
On en déduit que #f est au-dessous de sa tangente au point
d’abscisse a.
Ceci étant vrai pour tout réel a de ]–1 ; + `[, #f est au-dessous
de chacune de ces tangentes.
109 1. a. a9(t) = 2πa0cos(2πt + Φ).
3. a. n = 1 b. a9(0) = 0 donc cosΦ = 0. Comme 0 ¯ Φ ¯ π, on en déduit
que Φ = π .
2
a(0) = 0,1 donc a0sin( π ) = 0,1 donc a0 = 0,1.
2
2. a(t + 1) = a(t) donc la fonction a est périodique, de période 1.
3. a. a9(t) = 2πa0cos(2πt + Φ) avec a0 = 0,1 et Φ = π .
2
Donc a9(t) = 0,2πcos(2πt + π ).
2
b. Sur [0 ; 0,5], π ¯ 2πt + π ¯ 3π . Donc a9(t) ¯ 0.
2 2 2
Au point d’abscisse 1, elle est égale à π 2 , soit environ 0,28. e. L’aire est maximale lorsque l’abscisse du point M est égale à
16 −1 . Cette aire maximale est 3 3 .
3. On étudie les variations de la fonction f 9. 2 8
f 0(x) = π cos πx . ( )
2
113 1. OH = cosα et MH = sinα.
32 4
Sur [0 ; 2], f 0(x) ˘ 0 donc f 9 est croissante. Le volume du cylindre est égal à πcos2(α)sin(α), soit :
Sur [2 ; 4], f 0(x) ¯ 0 donc f 9 est décroissante. π(1 – sin2(α))sin(α).
f 9 admet un maximum pour x = 2. Ce maximum est égal à 2. a. f 9(α) = π(cos(α) – 3cos(α) × sin2(α))
f 9(2) = π : la pente maximale de # est π . donc f 9(α) = πcosα(1 + 3sinα)(1 – 3sinα).
8 8
Comme 0 , α , π , cos(α) > 0 et sin(α) . 0 donc 1 + 3sin(α) . 0.
111 1. a. OE = p cosα et OH = p sinα. 2
4 4 f 9(α) est bien du signe de 1 – 3 sin(α).
p2 p2
b. A = 2OE × OH = 2 × × cosα × sinα = sin(2α).
16
2. a. p2 = 16A donc p = 4 sin(2α) .
A
16 b. f 9(α) . 0 équivaut à sin(α) , 3 . Soit α0, le réel de 0 ; π
3 2 ] [
sin(2α) tel que sin(α0) = 3 .
3
b. lim g(α) = + ` et lim g(α) = + `.
α→0 α→ π π
2
α 0 α0
c. Pour tout réel α de 0 ; π :
2 ] [ f 9(α) 0 + 0 –
2
−2Acos(2α)
g9(α) = 4 × sin (2α) = −4 A × cos(2α)2 sin(2α) . f (α0)
2
42
Les courbes #f et #g ont donc la même tangente en chacun
f admet donc un maximum pour α = α0 et sinα0 = 3 .
3 de leurs points d’intersection.
3. Le volume maximal est égal à 2π 3 (en m3).
9 116 Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
α
A H B
• Soit H le projeté orthogonal de D sur [AB].
On pose AH = x, x appartenant à [0 ; 1[.
Soit f (x), l’aire du trapèze ABCD.
f (x) = ( AB + CD)DH = (1 + x) 1− x2 .
La distance OM semble minimale lorsque l’abscisse de M est
2 égale à 1.
f 9(x) = 1− x2 + (1 + x) − x 2 = −2x − x2 + 1 .
2
()
2
x 0 0,5 1 OM = x2 + 1 = 1 × x 4 + 1 , avec x . 0.
x x
f 9(x) + 0 – Soit f la fonction définie sur ]0 ; + `[ par f (x) = 1 × x 4 + 1 .
x
f (x) 0,75 3 f 9(x) = −1 × x 4 +1+ 1 × 4 x3 = −1+ x 4 .
1 0 x2 x 2 x 4 + 1 x2 x 4 + 1
Le trapèze dont l’aire est maximale est tel que AB = 2. Sur ]0 ; + `[, f 9(x) est du signe de x – 1.
• On peut également exprimer l’aire en fonction de α, α Sur ]0 ; 1], f est décroissante et sur [1 ; + `[, f est croissante.
appartenant à ]0 ; π ]. Donc f admet un minimum en 1. Ce minimum est 2 .
2
Soit g(α) l’aire du trapèze. g(α) = sinα + cosαsinα. La distance OM est minimale lorsque M a pour abscisse 1.
g9(α) = cosα – sin2α + cos2α = 2cos2α + cosα –1 117 On a 0 , x , 2.
g9(α) = (cosα + 1)(2cosα – 1).
D’après le théorème de Pythagore, F
π π DB = 4 − x2 et AF = 9 − x2 .
α 0 3 2
D’après le théorème de Thalès,
3
g’(α) + 0 – AL = x et BL = x .
4−x 2 9− x 2 D
2
g(α) 0,75 3 Comme AL + BL = x :
0 1 x x G
+ =x
Le trapèze dont l’aire est maximale est tel que α = π 4 − x2 9 − x2
3
(AH = cos π = 0,5 et AB = 2). et donc 1 + 1 = 1.
1
3 4 − x2 9 − x2 L
115 1. Pour tout réel x . 0, f (x) – g(x) = sinx − 1 . A B
x Soit f la fonction définie sur ]0 ; 2[ par : x
sinx – 1 ¯ 0 et x . 0 donc f (x) – g(x) ¯ 0. 1 1 .
f (x) = +
#f est au-dessous de #g. 4 − x2 9 − x2
2.Sur ]0 ; + `|, f (x) = g(x) équivaut à sinx = 1, f 9(x) = x + x .
et donc à x = π + k × 2π, avec k entier naturel. (4 − x2 ) 4 − x2 (9 − x2 ) 9 − x2
2 Sur ]0 ; 2[, x . 0, 4 – x2 . 0 et 9 – x2 . 0 donc f 9(x) . 0 : f est
Les points d’intersection de #f et #g sont donc les points dont
π
l’abscisse est + k × 2π, avec k[N. strictement croissante sur ]0 ; 2[.
2
f est continue, strictement croissante sur ]0 ; 2[.
f 9(x) = x cos x 2− sinx et g9(x) = −1 .
x x2 lim f (x) = 5 , lim f (x) = + ` et 1 appartient à ] 5 ; + `[ donc
x→0 6 x→2 6
Soit k[N, cos ( + k × 2π) = 0 et sin ( π + k × 2π ) = 1
π x.0 x,2
2 2
donc f 9( π + k × 2π ) = −1 π + k × 2π). l’équation f (x) = 1 a une unique solution α dans ]0 ; 2[.
2 = g9(
2
( )
π + k × 2π
2
2 α ≈ 1, 23 à 0,01 près par défaut.
Fonction exponentielle
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Relation fonctionnelle, • Démontrer que lim ex = + ` et On étudie des exemples de fonctions de la forme
x→+ `
notation ex. lim ex = 0. x ∞ exp(u(x)), notamment avec u(x) = −kx ou
x→− `
u(x) = −kx² (k . 0), qui sont utilisées dans des domaines
• Utiliser la relation fonctionnelle variés.
pour transformer une écriture.
• Connaître le sens de variation et On fait le lien entre le nombre dérivé de la fonction
x
la représentation graphique de la exponentielle en 0 et la limite en 0 de e − 1 .
x
fonction exponentielle. [SPC et SVT] Radioactivité.
• Connaître et exploiter
x→+ ` x
x
lim e = + ` et x→− lim xex = 0.
`
AP Étude de phénomènes d’évolution.
D Activités
Comme Ak est sur cette droite, p = yk – ykxk.
Activité 1 Courbes à sous-tangente constante
Une équation de la droite (AkAk+1) est y = yk(x – xk)+ yk.
Dans cette activité, il s’agit d’introduire la fonction exponentielle
b. yk+1 = yk(xk+1 – xk) + yk.
à partir d’une situation géométrique qui conduit à la condition
Or xk+1 = xk + 0,001 donc yk+1 = 1,001yk.
f 9= f ou f 9= −f. Cela permet de s’apercevoir que les fonctions
c. La suite (yn) définie par yn+1 = 1,001yn et y0 =1 est une suite
connues par les élèves ne suffisent pas et ainsi de motiver
géométrique de raison 1,001.
l’introduction d’une nouvelle fonction.
1. On obtient pour équation de T : y = f 9(a)(x – a) + f (a) soit Donc yn = 1,001n.
encore y = xf 9(a) + f (a) – af 9(a). Une valeur approchée de e est y1000, soit environ 2,7169.
2. Le point P a pour ordonnée 0. Son abscisse est solution de
l’équation xf 9(a) + f(a) – af 9(a) = 0. Activité 3 Tangente à la courbe de la fonction
D’où x = a – f (a) . exponentielle au point d’abscisse 0
f ′(a) Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
Dans cette activité, on introduit la limite en 0 du rapport exp( x) − 1.
3. L’abscisse de H est égale à a.
(
Donc PH = a − a − f ′(a) = )
f (a) f (a)
f ′(a)
= 1, d’après la condition sur
x
On utilise le fichier GeoGebra fourni. Grâce au curseur qui donne
les fonctions f cherchées. le coefficient directeur d’une sécante (AM), on amène cette droite
4. Pour tout réel a, l’égalité précédente conduit à la condition en coïncidence avec la tangente T déjà tracée. D’où l’identification
f (a) = f ′(a) ; donc f = f 9 ou f = −f 9. de la limite du rapport avec le nombre dérivé en 0 de la fonction
5. Il n’existe pas de fonction usuelle de la classe de Première exponentielle.
qui vérifie cette condition.
1. La tangente en A a pour coefficient directeur e0, c’est-à-dire 1.
2. Ouvrir le fichier logiciel. Déplacer le point M vers le point A.
Activité 2 Quand on approche e Lorsque l’abscisse du point M tend vers 0, la droite (AM) « tend »
L’objectif de cette activité est d’amener les élèves à trouver une vers la tangente en A à la courbe.
valeur approchée du nombre e, à l’aide de la méthode d’Euler.
3. Le rapport exp( x) − 1 représente le coefficient directeur
1. a. exp9(0) = exp(0) = 1. Le coefficient directeur de T0 est donc x
égal à 1. de la droite (AM) si M est un point quelconque de la courbe
b. On place le point A0(0 ; 1) et on trace la droite passant par A0 d’abscisse x. Lorsque x tend vers 0, la droite a pour position
et de coefficient directeur 1 (voir le graphique). limite la tangente en A qui a pour coefficient directeur 1.
c. Une équation de T0 est y = x + 1. exp( x) − 1
On peut donc conjecturer que lim =1.
L’abscisse de A1 est 1,5. x→0 x
2. a. Si A1 était sur #, on aurait exp(0,5) = 1,5.
Le coefficient directeur de la tangente à # en ce point serait
Activité 4 Un saut en parachute
égal à exp9(0,5), soit exp(0,5) et donc 1,5. Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
b. Voir le graphique. L’objectif de cette activité est de découvrir les limites et le sens de
c. Une valeur approchée du y T1 variation de fonctions de la forme eu avec u(x) = –kx et k . 0.
nombre e est l’ordonnée du point Dans la partie C de cette activité, l‘élève utilise les résultats établis dans
de T1 d’abscisse 1. On lit environ 2,2. T0
A2 la partie B pour étudier la vitesse d’un parachutiste en chute libre.
3. a. Si Ak était sur #, on aurait Partie A
y k = exp(x k ) et le coefficient
1. Créer un curseur k (min : 0,01 ; max : 10 et pas : 0,01), puis
directeur de la tangente Tk à # au
A1 écrire dans la ligne de saisie f_k(x)=exp(-k*x) .
point Ak serait égal à exp9(xk), et 1
A 2. Déplacer le curseur k.
donc à exp(xk), c’est-à-dire à yk. 0
On conjecture que :
Une équation de Tk, et donc de
la droite (AkAk+1), est de la forme • lim f(x) = + ` et lim f(x) = 0 ;
0 x x→− ` x→+ `
1
y = ykx + p. • fk est décroissante sur R.
46
y Partie B
1. u(x) = –0,2x.
2. a. lim u(x)= + ` et lim eX = + ` donc lim f0,2(x) = + `.
x→− ` X→+ ` x→− `
b. lim u(x) = – ` et lim eX = 0 donc lim f0,2(x) = 0.
x→+ ` X→− ` x→+ `
3. f0,2’(x) = –0,2e–0,2x.
La fonction f0,2 est décroissante sur R.
Partie C
1. D’après la partie B, la fonction f0,2 est décroissante sur R.
Donc la fonction t ∞1 – f0,2(t) est croissante, et par suite la
1
fonction v est croissante sur [0 ; + `[.
0 1 x 2. a. lim f0,2(t) = 0 donc lim v(t) = 44.
t→+ ` t→+ `
b. Même si le parachutiste n’ouvre pas son parachute, sa vitesse
ne dépassera pas 44 m . s–1.
E Exercices
Pour démarrer 10 f 9(x) = exp(x).
Pour tout réel x, f 9(x) . 0, donc f est strictement croissante sur R.
1 1. La dérivée de la fonction exponentielle est la fonction
11 f 9(x) = –exp(x).
exponentielle.
2. La fonction exponentielle est strictement croissante sur R. Pour tout réel x, f 9(x) , 0, donc f est strictement décroissante
sur R.
2 1. A , B.
12 f 9(x) = –80exp(x).
2. A . B.
3. A . B. Pour tout réel x, f 9(x) , 0, donc f est strictement décroissante
3 1. – 0,046 ,– 0,035 donc exp(– 0,046) , exp(–0,035). sur R.
2. On en déduit que PE × exp(– 0,046) , PE × exp(– 0,035). 13 f 9(x) = 2exp(x) + 1.
On a la plus grande puissance en sortie avec la fibre de Pour tout réel x, f 9(x) . 0, donc f est strictement croissante
coefficient 0,035. sur R.
4 Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. 14 1. Vraie.
5 2. Vraie.
3. Fausse.
Variables X est un nombre réel
4. Fausse.
Entrée Saisir X
15 A(x) = e2x et B(x) = ex².
Traitement Si X . 0
16 1. exp(x) × exp(x) = e2x.
et Sortie Alors Afficher « exp(X) . 1 »
Sinon Afficher « exp(X) ¯ 1 » 2. exp(–1) × exp(x) = e–1+x.
Fin Si 3. exp(– x) × exp(x) = e0.
4. exp(− x) = e−2 x .
6 1. Pour tout réel x, exp(x) . 0. exp( x)
2. a. exp(x) + 1 . 0. 17 1. e– 7 × e3 = e– 4. 2. e– 1 × e– 5 = e– 6.
b. – exp(x) , 0. 3. × e =
e2 e3. 4. e × e– 1 = e0.
c. 2exp(x) . 0. 1 1
18 1. = e– 1. 2. = e1. 3. 12 = e– 2. 4. 1−3 = e3.
d. –1–exp(x) , 0. e e−1 e e
19 Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
7 f 9(x) = exp(x) et g9(x) = –2exp(x).
20 1. (e2 )3 = e6. 2. (e3 )2 = e6. 3. (e−1 )6 = e– 6.
8 f 9(x) = 5exp(x) et g9(x) = 1 – 3exp(x).
4. e × (e−1 )3 = e– 2.
9 1. f 9(x) = 3 + exp(x).
21 1. e x × e2 = ex+ 2. 2. e−1 × e− x = e–1–x. 3. e × e x = e 1+x.
2. Pour tout réel x, exp(x) . 0, donc f 9(x) . 3 et par suite,
22 1. e x × e x = e2x. 2. e x × e− x = e0. 3. e x−1 × e x = e2x–1.
f 9(x) . 0.
3. f est strictement croissante sur R. 23 1. (e x )2 = e2x. 2. (e− x+1 )3 = e–3x+3. 3. (2e x )3 = 8e3x.
36 lim f (x) = 0 et lim f (x) = – `. 51 1. f 9(x) = 6(exp( x))2 + exp( x) = (6exp( x) + 1)exp( x).
x→− ` x→+ `
lim g(x) = –2 et lim g(x) = + `. 2. Pour tout réel x, f 9(x) . 0 donc f est strictement croissante
x→− ` x→+ `
sur R.
37 lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` 52 Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
lim g(x) = 3 et lim g(x) = – `.
x→− ` x→+ ` 53 1. Cette proposition est vraie d’après le cours.
38 1. lim f (x) = + `. 2. La réciproque est fausse.
x→− `
2. a. Pour tout réel x, x(ex – 2) = xex – 2x = f (x). Prenons par exemple la fonction f définie sur R par :
b. lim f (x) = + `. f (x) = 2exp(x).
x→+ `
f 9 = f mais f n’est pas la fonction exponentielle.
39 1. lim f (x) = 1 et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` 54 Faux. f 9(x) = 1 – exp(x).
2. f 9(x) = 0,1ex.
Sur ]– ` ; 0[, f 9(x) . 0, donc f est strictement croissante sur
3. f est strictement croissante sur R.
]– ` ; 0[. Par conséquent, f n’est pas décroissante sur R.
40 1. lim f (x) = 7 et lim f (x) = – `.
x→− ` x→+ ` 55 Vrai. f 9(x) = xexp(x).
2. f 9(x) = –5ex. Sur [0 ; + `[, f ’(x) ˘ 0 donc f est croissante sur cet intervalle.
3. f est strictement décroissante sur R.
56 Pour tout réel x :
41 1. lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` exp(x)(exp(x) + exp(–x)) = exp(x)exp(x) + exp(x)exp(–x)
2. f 9(x) = 1 + 0,5ex. = exp(2x) + exp(0)
3. f est strictement croissante sur R. = exp(2x) + 1.
48
57 Pour tout réel x : 2. Cette équation est équivalente à e5x = e – x–1.
(exp(x) + 1)(exp(–x) – 1) = exp(x)exp(–x) – exp(x) + exp(–x) – 1 La solution est − 1 .
6
= exp(0) – exp(x) + exp(–x) – 1 72 (ex)² – e = 0 équivaut à e2x = e1 et donc à 2x = 1.
= exp(–x) – exp(x). La solution est bien 1 .
2
58 1. e2 x+1 = e3 x . 2. e− x+2 × e−2 x−1 = e−5 x . 73 1. Les solutions sont –7 et 1.
e1−x e3 x+2 × e− x−1
(e− x )2 × e− x+1 = e− x+2 2. e2x + 6ex – 7 = 0 équivaut à (ex)² + 6ex – 7 = 0.
3. x+2 .
e × (e− x−1 )3 D’après la question 1., ex = –7 ou ex = 1.
59 Pour tout réel x : L’équation ex = –7 n’a pas de solution et l’équation ex = 1 a
(1+ 2e x )(2 − e x ) = 2 − e x + 4e x − 2(e x )2 = −2e2 x + 3e x + 2 . pour solution 0.
L’équation e2x + 6ex – 7 = 0 a donc une unique solution : le
60 Pour tout réel x :
nombre 0.
e × e x = e1+x = e−1−2 x et (e− x−0 ,5 )2 = e2( − x−0 ,5) = e−2 x−1
e2+3 x e2+3 x 74 1. Les solutions sont −5 et 1.
donc e × e x = (e− x−0 ,5 )2 . 2
e2+3 x 2. L’équation 2e2 x + 3e x − 5 = 0 a pour unique solution 0.
3x 1−3 x
61 Pour tout réel x, e −3 x = 3ex (e −3)x = 3 xe .
1−3 x
75 1. e x − 2e− x + 1 = 0 équivaut à e x − 2 + 1 = 0, donc à
1+ e e (1+ e ) e + 1 ex
(e x )2 − 2 + e x = 0, et par suite à x 2
62 Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. (e ) + e x − 2 = 0.
ex
63 Exercice résolu, voir page 118 du manuel. 2. On pose X = ex.
L’équation X² + X – 2 = 0 a pour solutions – 2 et 1.
64 1. Pour tout entier naturel n :
L’équation ex = –2 n’a pas de solution et l’équation ex = 1 a
un+1 = e = e3 × e = e3 × un .
3n+3 3n
3 3 pour solution 0.
La suite (un) est géométrique de raison e3. Donc l’équation e x − 2e− x + 1 = 0 a pour unique solution 0.
2. Comme 3 . 0, on a e3 . 1. 76 1. L’ensemble des solutions est [0 ; + `[.
Par conséquent, la suite (un) n’est pas convergente. 2. Cette inéquation est équivalente à e− x2 ¯ e7x –8, et donc à
65 1. f ( x) + f (− x) = exp( x) exp(− x) – x² ¯ 7x – 8, soit –x² – 7x + 8 ¯ 0.
+
1+ exp( x) 1+ exp(− x) L’ensemble des solutions est ]– ` ; –8]<[1 ; + `[.
exp( x) exp( x) × exp(− x)
= + 77 1. Cette inéquation est équivalente à 1 ˘ e x2 −1 et donc
1+ exp( x) exp( x) × (1+ exp(− x))
exp( x) à 0 ˘ x² – 1.
= + 1 .
1+ exp( x) exp( x) + 1 L’ensemble des solutions est [–1 ; 1].
exp( x) + 1 2. Cette inéquation est équivalente à ex+3 ˘ e−1 et donc à
Donc, pour tout réel x, f ( x) + f (− x) = = 1.
1+ exp( x) x + 3 ˘ –1.
2. Les segments [M3N3] et [M4N4] semblent avoir le même L’ensemble des solutions est [–4 ; + `[.
milieu (le point de coordonnées 0 ; 1 ). ( )2 78 1. x²ex – ex+2 = x²ex – ex´e2 = (x² – e2)ex.
Soit a un réel non nul.
Pour tout réel x, ex . 0 donc x²ex – ex+2 est du signe de x² – e².
Ma(a ; f (a)) et Na(–a ; f (–a)).
2. Sur ]– ` ; –e]<[e ; + `[, x²ex – ex+2 ˘ 0 et sur [–e ; e],
Les coordonnées du milieu du segment [MaNa] sont :
x²ex – ex+2 ¯ 0.
0 ; f (a) + f (−a) , soit 0 ; 1 .
( ) ( )
2 2 79 1. e2x – ex = ex(ex – 1).
Les segments ont un point commun, le point de coordonnées Pour tout réel x, ex . 0 donc e2x – ex est du signe de ex – 1.
( 0 ; 1 .
2 ) 2. L’inéquation ex – 1˘ 0 a pour ensemble de solutions [0 ; + `[.
3 x+12
66 Faux. Pour tout réel x, e = e2 x+8 . 3. Sur ]– ` ; 0], e2x – ex ¯ 0 et sur [0 ; + `[, e2x – ex ˘ 0.
e x+4
67 Vrai. Pour tout réel x, (ex + 1)(ex – 1)=e2x – 1 donc : 80 1. L’ensemble des solutions est ]– ` ; 0[.
−x x
2. 1− 1+ e− x = e −−ex .
x
e2 x − 1 = e x − 1. 1+ e 1+ e
ex + 1 −x x
Pour tout réel x, 1 + e–x . 0 donc e −−ex est du signe de
x x x x x x x 1+ e
68 Vrai. Pour tout réel x, e 2 (e 2 − e− 2 ) = e 2 + 2 − e 2 − 2 = e x − 1. –
e –e .
x x
x x
69 1. Cette équation est équivalente à x² = 5x – 4. Sur ]– ` ; 0], 1− 1+ e− x ˘ 0 et sur [0 ; + `[, 1− 1+ e− x ¯ 0.
1+ e 1+ e
Les solutions sont 1 et 4.
81 1. Pour tout réel x :
2. Cette équation n’a pas de solution.
(ex – 1)(4 + ex) = 4ex + (ex)2 – 4 – ex = e2x + 3ex – 4.
70 1. Cette équation est équivalente à – x² = 1 + 2x.
2. Pour tout réel x, 4 + ex . 0 donc e2x + 3ex – 4 est du signe
La solution est –1. de ex – 1.
2. La solution est –1. Sur ]– ` ; 0], e2x + 3ex – 4 ¯ 0 et sur [0 ; + `[, e2x + 3ex – 4 ˘ 0.
71 1. Cette équation est équivalente à e3x – 2 = 1, et donc à 82 Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
3x – 2 = 0. La solution est 2 . 1
83 Faux, car e2× 2 ≠ 1.
3
(x
93 1. lim ( 3 − e − 1) = 2.
x→0 x )
x x
2. lim e − 1 = 1 3. lim 1− e = –1.
x→0 2x 2 x→0 x
94 Exercice résolu, voir page 120 du manuel.
103 1. a. lim f (x) = –3 et lim f (x) = + `.
95 lim f (x) = –3 donc la droite d’équation y = –3 est une x→− ` x→+ `
x→− `
asymptote à la courbe représentative de f en – `. b. La droite d’équation y = –3 est une asymptote à #f en – `.
−x
lim f (x) = lim 2 − 3e− x = 2. 2. a. f 9(x) = 2ex (ex – 1).
x→+ ` x→+ ` 1+ e
b.
Donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote à la courbe
représentative de f en + `. x – ` 0 + `
Il y a donc deux asymptotes parallèles à l’axe des abscisses. f 9(x) – 0 +
96 1. lim (2 × x ) = 0. –3 + `
x→+ ` ex f (x)
5x –4
2. lim x = 0.
x→+ ` e
3.
3. lim 5 − x3x = lim ( 5x − 3xx ) = 0.
x→+ ` e x→+ ` e e
97 1. Conjectures :
• lim f (x) = 0, lim f (x) = – `, lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→0 x→0 x→+ `
x,0 x.0
• lim g(x) = – ` et lim g(x) = 0.
x→− ` x→+ `
50
On conjecture que la courbe représentative de la fonction 114 1. lim (xe− x ) = 0. 2. lim (xe3x) = 0.
x→+ ` x→− `
exponentielle et la droite d’équation y = x + 2 ont deux points 1x
d’intersection. 3. lim ( xe 2 ) = 0.
x→− `
2x −3 x
2. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = ex – x – 2. 115 1. lim e = + `. 2. lim e = – `.
x
a. lim f (x) = + ` et lim f (x) = lim [x( e − 1− 2 )] = + `. x→+ ` x x→− ` x
x→− ` x→+ ` x→+ ` x x 3. lim e
0 ,1x
= + `.
b. f 9(x) = ex – 1. x→+ ` 2x
( ) = 0,25 × 0,25x
2
0 ,5 x x x
+ ` + ` 0,25 × e e =e .
f (x) 0,5x x 2 2
105 1. On conjecture que # est au-dessus de T. 120 Faux. lim (xe7x) = lim 1 × 7xe7x = 0.
x→− ` x→− ` (7 )
2. T passe par le point de coordonnées (1 ; e) et a pour
coefficient directeur e.
3x
121 Faux. lim e − 1 = lim 3 × e − 1 = + `.
x→+ `
3x
x x→+ ` ( 3x x )
122 f 9(x) = –2e5 – 2x et g9(x) =(1 – x)e– x.
Donc une équation de T est y = ex.
3. a. On applique le corollaire du théorème des valeurs 2. On applique le corollaire du théorème des intermédiaires.
intermédiaires. 140 1. Pour tout réel x :
b. Une valeur approchée de α à 0,1 près par défaut est 106,6. 2 = 2x − e x + 1− 2 = 2x − e x − 1 = f ( x).
2x − 1+
c. La hauteur de la mousse a diminué de moitié au bout ex + 1 ex + 1 ex + 1
d’environ 106,6 secondes, soit environ 1 minute et 46 secondes. 2. lim f (x) = − ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
x
132 1. f (0) = 2 et f 9(0) = –2. 3. f 9(x) = 2 − x2e 2 . Le coefficient directeur de la tangente à
(e + 1)
2. a. f 9(x) = (1 – x – b)e−x. # au point d’abscisse 0 est f 9(0), soit 3 .
b. f (0) = 2 donc a + b = 2. 2
141 1. lim f (x) = 0 et lim f (x) = e.
f 9(0) = –2 donc 1 – b = –2. x→−1 x→+ `
x.−1
Les nombres a et b vérifient le système donné. 1 x
2. f 9(x) = ( x + 1)2 e x+1 .
c. a = –1 et b = 3.
3.
3. a. lim f (x) = − ` et lim f (x) = −1. x –1 + `
x→− ` x→+ `
La droite d’équation y = −1 est d’une asymptote à # en + `. f 9(x) +
b. f 9(x) = (–x – 2)e−x donc f 9(x) est du signe de (–x – 2).
e
f est croissante sur ]– ` ; –2] et décroissante sur [–2 ; + `[. f (x)
0
133 1. f 9(x) = e –x . Pour tout réel x, f 9(x) . 0 donc f est
strictement croissante sur R. Faire le point
2. a. Soit P(n) la propriété : « 0 ¯ un+1 ¯ un ».
Initialisation : u0 = 5 et u1 = 2 – e– 5. Voir page 431 du manuel. Les corrigés détaillés sont
0 ¯ u1 ¯ u0 donc P(0) est vraie. disponibles sur le site bordas-indice.fr.
Hérédité : Soit un entier p, tel que 0 ¯ up+1 ¯ up.
La fonction f est croissante sur R donc f (0) ¯ f (up+1) ¯ f (up), et Revoir des points essentiels
par suite 1 ¯ up+2 ¯ up+1.
142 1. Pour tout réel x :
On en déduit que 0 ¯ up+2 ¯ up+1.
La propriété est donc vraie pour tout entier naturel n. (ex – 1)(3 + 2ex) = 3ex + 2e2x – 3 – 2ex = 2e2x + ex – 3.
b. Comme la suite (un) est décroissante et minorée (par 0), elle Sur ]– ` ; 0], 2e2x + ex – 3 ¯ 0 et sur [0 ; + `[, 2e2x + ex – 3 ˘ 0.
est convergente. 143 Pour tout réel x :
134 1. Pour tout réel x, g(x) – f (x) = ( x − 1)e
2 − x2
. (1 – e–x)(2 + ex) = 2 + ex – 2e–x – 1= ex – 2e–x + 1.
Sur ]– ` ; –1]<[1 ; + `[, g(x) – f (x) ˘ 0 donc #g est au-dessus Sur ]– ` ; 0], ex – 2e–x + 1 ¯ 0 et sur [0 ; + `[, ex – 2e–x + 1 ˘ 0.
de #f . 144 Pour tout réel x, 4ex – xex = (4 – x)ex.
Sur [–1 ; 1], g(x) – f (x) ¯ 0 donc #g est au-dessous de #f. Sur ]– ` ; 4], 4ex – xex ˘ 0 et sur [4 ; + `[, 4ex – xex ¯ 0.
52
L’axe des abscisses est une asymptote à #−1 en – `.
x→+ ` [ ( x x )] = + `.
x
145 1. lim (2ex + 7 – 3x) = lim x 2e + 7 − 3
x→+ ` b. f–19(x) = (–1 – x)ex.
2. lim (5x – e ) = lim [x( 5 − )] = – `.
e x
x
x→+ ` xx→+ `
f–1 est croissante sur ]– ` ; –1] et décroissante sur [–1 ; + `[.
3. lim (xe – x² + 2) = lim [x²( e − 1+ 2 )] = + `.
x
x x – ` –1 + `
x→+ ` x x
x→+ ` 2
54
On conjecture que la distance AB est constante et que le milieu 155 Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
de [AB] a pour abscisse celle de M (et de N). Partie A. 1. a. un+1 = 1,05un.
3. Pour d’autres valeurs de k, on peut faire les mêmes conjectures. b. La suite (un) est géométrique de raison 1,05 et de premier
B. 1. a. La droite T passe par le point M(a ; eka) et a pour terme u0 = 500.
coefficient directeur keka. 2. Ouvrir une feuille de calcul d’un tableur.
Elle a pour équation y = kekax + eka(1 – ka). Compléter les cellules A2 et B2.
b. Le point A est l’intersection de la droite T et de l’axe des Saisir dans la cellule A3, la formule =A2+1 et dans la cellule B3,
abscisses, son ordonnée est donc nulle. Son abscisse est solution la formule =1,05*B2 . Recopier ces formules vers le bas jusqu’à
de l’équation kekax + eka(1 – ka) = 0. Son abscisse est ka − 1. la ligne 52.
k
2. a. La droite $ passe par le point N(a ; e–ka) et a pour coefficient Sélectionner les cellules des colonnes A et B. Choisir ensuite
directeur –e–ka. Insertion et Nuage de points .
Elle a pour équation y = –ke–kax + e-ka(1 + ka).
b. L’abscisse de B est ka + 1.
k
(
3. a. L’abscisse du point I est égale à 1 ka − 1 + ka + 1 = a.
2 k k )
On a AB = ka + 1 − ka − 1 = 2 .
k k k
b. Les conjectures faites dans les questions A.2. et A.3. sont
bien validées.
Partie C. 1. Les tangentes T et $ semblent perpendiculaires.
2. a. Un vecteur directeur de T est u (1 ; ea).
b. Un vecteur directeur de $ est v (1 ; –e–a).
3. Le produit scalaire des deux vecteurs est nul. Les droites sont
donc perpendiculaires. Partie B. 1. La population augmentera chaque année de 5 %
4. Soit k un réel strictement positif. donc un+1 = un + 0,05un . D’où un+1 – un = 0,05un.
Un vecteur directeur de T est u (1 ; keka). 2. f 9(t) = 0,05ke0,05t= 0,05f (t), donc f convient.
Un vecteur directeur de D est v (1 ; –ke–ka). 3. f (0) = 500 donc k = 500.
T et $ sont perpendiculaires si le produit scalaire de u et v est 4. a. Saisir dans la cellule C2 la formule =500*exp(0,05*A2).
égal à 0, et donc si 1 – k²eka × e–ka = 0, soit k² = 1. Recopier cette formule vers le bas.
La seule valeur (strictement positive) de k vérifiant cette égalité b.
est k = 1.
Il n’existe donc pas d’autre valeur de k pour laquelle T et $ sont
perpendiculaires.
(e )
x n
n
⎛ x ⎞ n
x
154 1. Pour tout réel x non nul, 1 × ⎜ e n ⎟ = = en .
n ×(x)
n
n
⎜⎝ x ⎟⎠ n
n
x
n n
x
2. lim x = + ` et lim e = + ` donc lim e = + `.
X n 1
x→+ ` n X→+ ` X x→+ ` x
⎛ x⎞
n
n
Par conséquent, lim ⎜ ex ⎟ = + `. D’où lim en = + `.
n x
0 10 x
x→+ ` ⎜ x→+ ` x
⎝ n ⎟⎠
20
0 1 x
0 1 x
4. θ( 1 ) ≈ 60 °C et θ(0,5) ≈ 48 °C.
3 161 1. a. lim f (x) = – `.
5. La température tombera à 30 °C au bout d’une heure environ x→− `
158 1. a. Pour tout réel x de [0 ; + `[, −1 ¯ cos(4x) ¯ 1 L’axe des abscisses est une asymptote à #f en + `.
donc −e −x ¯ f (x) ¯ e−x. c. f ′( x) = − x x− 1.
e
b. lim f (x) = 0. f est croissante sur ]– ` ; –1] et décroissante sur [–1; + `[.
x→+ `
2. f (x) = g(x) équivaut à e−x cos(4x) = e−x, et donc à cos(4x) = 1. d. Une équation de T est y = –x + 2.
Dans [0 ; + `[, les solutions de cette équation sont les réels kπ , 2. f ( x) − (− x + 2) = x + 2 + ( xx − 2)e .
x
2 e
avec k[N.
Pour tout reel x, ex . 0 donc f (x) – (–x + 2) est du signe de
Ainsi, les points d’intersection de #f et #g sont les points de
x + 2 + (x – 2)ex.
coordonnées ( kπ ; e− 2 ), k[N.
kπ
56
3. L’équation x +1 = (x + 1)e−x a pour solutions –1 et 0. 164 f 9(x) = sin(x) e–cos( x).
#0 et #−1 ont donc deux points d’intersection : A(–1 ; 0) et B(0 ; 1). La tangente en A à # a pour équation
Partie B. 1. Pour tout entier k, f k(–1) = 0 donc le point A y = sin(a)e–cos(a)x + e–cos(a)(1 – asin(a)).
appartient à #k. Elle passe par l’origine du repère si, et seulement si :
fk(0) = 1 donc le point B appartient à #k. 0 = e–cos(a)(1 – asin(a)), soit asin(a) = 1.
2. a.
165 On introduit la fonction f définie sur R par :
x – ` –1 0 + ` f (x) = ex – x – a. On a f 9(x) = ex – 1.
x+1 – 0 + + Sur ]– ` ; 0], f est décroissante et sur [0 ; + `[, f est croissante.
ex–1 – – 0 + x – ` 0 + `
(x + 1)(e x – 1) + 0 – 0 + f 9(x) – 0 +
b. fk+1 (x) – fk(x) = (x + 1)e(k+1)x – (x + 1)ekx = (x + 1)(e x –1)ekx. f (x) + ` + `
Pour tout réel x, ekx . 0, donc fk+1(x) – fk(x) est du signe de 1–a
(x + 1)(e x – 1). Le signe de 1 – a détermine le nombre de solutions de
Sur ]– ` ; –1]<[0 ; + `[, #k+1 est au-dessus de #k. l’équation.
Sur [–1 ; 0], #k+1 est au-dessous de #k. Si a . 1, il y a deux solutions.
3. a. fk’(x) = (1 + k + kx)ekx. Si a = 1, il y a une solution (x = 0).
] ]
b. Si k , 0, fk est croissante sur – ` ; − 1+ k et décroissante
k
Si a , 1, il n’y a aucune solution.
sur [ − 1+ k ; + `[. 166 Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
k
] ]
Si k . 0, fk est décroissante sur – ` ; − 1+ k et croissante sur
k
1. Écrire dans la ligne de saisie : f (x)=2*exp(3x) .
[− 1+ k ; + ` .
k [ Construire le point M avec l’outil Point sur Objet et le point H
4. D’après la question 3., les fonctions f–1 et f–3 sont croissantes en écrivant dans la ligne de saisie H=(x(M),0) .
puis décroissantes. Construire la tangente T avec l’outil Tangentes et le point P
On déduit de la question 2. b. que sur [–1 ; 0], # –1 est au- avec l’outil Intersection .
dessous de #–3. Construire le segment [HP] avec l’outil Segment .
Donc #a est #–1 et #b est #–3. En déplaçant le point M, on conjecture que HP ≈ 0,33.
De la même façon, on détermine que #d est #2 et #c est #1.
Prises d’initiatives
163 e2x – (1 + e)ex + e , 0 équivaut à (ex – e)(ex – 1) , 0.
x – ` 0 1 + `
ex –e – – 0 +
ex –1 – 0 + + 2. La tangente T à la courbe # au point M a pour équation :
(ex – e)(ex – 1) + 0 – 0 + y = 6e3ax + 2e3a(1 – 3a).
L’ensemble des solutions est bien l’intervalle ]0 ; 1[. ( 3 )
On a H(a ; 0) et P a − 1 ; 0 . Donc HP = 1 .
3
Logarithmes
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Fonction logarithme • Connaître le sens de variation, les On peut introduire la fonction logarithme népérien grâce
népérien limites et la représentation graphique aux propriétés de la fonction exponentielle ou à partir de
Fonction x ∞ ln x. de la fonction logarithme népérien. l’équation fonctionnelle.
Relation fonctionnelle, • Utiliser, pour a réel strictement positif On souligne dans les cadres algébrique et graphique
dérivée. et b réel, l’équivalence : que les fonctions logarithme népérien et exponentielle
ln a = b ⇔ a = e b. sont réciproques l’une de l’autre. Tout développement
théorique sur les fonctions réciproques est exclu.
• Utiliser la relation fonctionnelle pour On fait le lien entre le nombre dérivé de la fonction
logarithme en 1 et la limite en 0 de ln 1 + x .
transformer une écriture. ( )
x
On évoque la fonction logarithme décimal pour son
• Connaître et exploiter : utilité dans les autres disciplines.
lim lnx = 0 .
x→+ ` x
[SI] Gain lié à une fonction de transfert.
[SPC] Intensité sonore, magnitude d’un séisme,
échelle des pH.
AP Équations fonctionnelles.
D Activités
permettent de réaliser des conjectures avec un logiciel : la
Activité 1 Un aller-retour avec la fonction
question 1 utilise le tableur de GeoGebra et la question 2 la fenêtre
exponentielle
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr graphique du logiciel.
Le but de cette activité est d’introduire la fonction logarithme La question 3 permet de déterminer l’expression exacte de la
népérien comme la fonction réciproque de la fonction dérivée, en admettant que la fonction ln est dérivable sur ]0 ; + `[.
exponentielle. Le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires 1. a. On peut conjecturer que le coefficient directeur de T est 1 .
x
joue ici un rôle central : on montre que l’équation e x = m, où m est b. On saisit la formule : =1/A2
un réel strictement positif, a une unique solution, d’abord dans des
2. a. m = ln( x) – ln(2) .
cas particuliers, puis dans le cas général. x–2
Dans la seconde partie de l’activité, qui peut être réalisée dans une b. On conjecture comme valeur limite 0,5 : cette valeur est le
seconde séance, on montre que les courbes représentatives de la nombre dérivé de la fonction f en 2.
fonction exponentielle et de la fonction logarithme népérien sont
c. On conjecture que f ’(x) = 1 .
symétriques par rapport à la droite d’équation y = x : les élèves x
3. a. g’(x) = u’(x) eu(x).
devront se souvenir des propriétés du vecteur normal à une droite,
b. g(x) = eln(x) = x, d’où g’(x) = 1.
vues en classe de Première.
On pourra illustrer cette partie à l’aide du logiciel GeoGebra. c. u’(x) eln(x) = 1, donc u’(x) = 1 .
x
1. a. ex est strictement positif pour toute valeur de x.
b. ex = 1 ⇔ x = 0 ; ex = e ⇔ x = 1 ; ex = 1 ⇔ x = –1.
Activité 3 Additionner pour calculer un produit
e
c. La fonction exponentielle est continue et strictement Cette activité permet, à partir de calculs élémentaires faits avec la
croissante de R sur ]0 ; + `[, donc pour tout réel strictement touche ln de la calculatrice, de découvrir la relation fonctionnelle
positif m, l’équation ex = m admet une unique solution, d’après de la fonction logarithme népérien.
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires. Cette relation est ensuite démontrée dans la question 2 de l’activité.
d. ln (1) = 0 ; ln (e) = 1 ; ln (e–1) = –1 ; ln (e2) = 2. 1. a. A ≈ 3,555 ; B ≈ 3,497 ; C ≈ 4,357 ; D ≈ 3,497 ; E ≈ 4,357 ;
e. On utilise la calculatrice, par exemple avec un tableau de
F ≈ 3,555.
valeurs de la fonction exponentielle, ou avec la fonction Trace.
Il semble que l’on ait A = F, B = D et C = E.
On trouve ln (2) ≈ 0,7.
b. On conjecture que ln (a × b) = ln(a) + ln(b).
f. ln (exp(x)) = x et exp(ln(x)) = x.
2. a. elna + lnb = elna × elnb = a × b.
2. b. Les points M’ associés aux points M donnés ont pour
(
coordonnées (1 ; 0), (e ; 1) et 1 ; – 1 .
e ) b. eln(a × b) = a × b. D’où elna + lnb = eln(a × b).
On peut alors en déduire : ln a + ln b = ln(a × b).
c. Le point M’ appartient à la courbe représentative de la
fonction ln.
d. I a pour coordonnées ( x+y y+x
2
;
2) . Ainsi, I appartient à
Activité 4 Une croissance poussive
la droite $. Le but de cette activité est de découvrir la limite de la fonction
Un vecteur directeur de $ est V (1 ; 1). ln en + `. Cette limite est difficile à percevoir, à cause de la faible
MM’ · V = (y – x) × 1 + (x – y) × 1 = 0, donc la droite (MM’) est croissance de la fonction logarithme népérien, c’est pourquoi
orthogonale à $. on étudie graphiquement la distance d’un point M de la courbe
Les points M et M’ sont symétriques par rapport à la droite représentative de la fonction ln à l’axe des abscisses.
$, donc les courbes # et #’sont symétriques par rapport à $. 1. a. OH = 100 cm, donc MH = ln(100) cm ≈ 4,6 cm.
b. OH = 105 cm, donc MH = ln(105) cm ≈ 12 cm.
Activité 2 En pente douce c. Dans le cas où OH est la distance Terre-Lune : OH = 384 × 105
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr cm, donc MH = ln(384 × 108) cm ≈ 24 cm.
Le but de cette activité est de déterminer la fonction dérivée de Dans le cas où OH est la distance Terre-Soleil : OH = 150 × 1011
la fonction logarithme népérien. Les deux premières questions cm, donc MH = ln(150 × 1011) cm ≈ 30 cm.
60
d. La fonction ln est strictement croissante, mais ces résultats
montrent que cette croissance est extrêmement lente. En effet,
Activité 5 Une nouvelle fonction logarithme
On introduit dans cette activité la fonction logarithme décimal. La
quand le point H a parcouru la distance de la Terre au Soleil
formule donnant cette nouvelle fonction est découverte à partir de
depuis l’origine, le point M n’a lui parcouru que 30 centimètres.
la suite géométrique de terme général 10 n. On découvre ensuite
Il est difficile de conjecturer la limite de ln en + `.
quelques propriétés de cette fonction.
2. a. MH . 100 ⇔ ln(x) . 100 ⇔ x . e 100 : une valeur
approchée de e100 est 3 × 1043. L’abscisse du point H est environ 1. a. u0 = 1 ; u1 = 10 ; u2 = 100 ; u3 = 1 000 ; u4 = 100 000.
b. un+p = 10n+p = un × up.
3 × 1043 cm, soit 3 × 1038 km.
c. ln(un) = n ln(10), donc un = en ln(10).
b. MH . 105 ⇔ ln(x) . 105 ⇔ x . e100000 : la calculatrice ne peut
2. a. f (10n) = n.
pas donner ce résultat, car ce nombre dépasse ses capacités.
b. f (x × y) = f (x) + f (y).
Un logiciel (comme XCas) donne pour valeur approchée de
c. Si 10 < x , 100, alors ln(10) < ln(x) , ln(100),
e100000 : 3 × 1043429.
d’où 1 < f (x) , 2 : le chiffre des unités de f (x) est 1.
3. a. La fonction f a pour limite + ` quand x tend vers + ` si d. Si 10 p < x , 10 p+1, alors p < f (x) , p + 1 : le plus grand entier
tout intervalle de la forme ]A ; + `[ contient les valeurs de x inférieur ou égal à f (x) est p.
pour x assez grand. e. f (a) = 4,6 ⇔ a = e4,6 ln10 : il existe donc un unique nombre a
b. Soit A un réel : ln (x) [ ]A ; + `[ ⇔ ln (x) . A ⇔ x . eA. tel que f (a) = 4,6.
Donc toutes les valeurs f (x) sont bien dans ]A ; + `[ dès que x ln(a) = 4,6 ln10, donc ln(a1000) = 4 600 ln10 = ln(104600), et
est supérieur à eA, ce qui prouve que la limite de la fonction a1000 = 104600.
ln en + ` est + `. On en déduit que a1000 possède 4 601 chiffres.
E Exercices
Pour démarrer 8 1. x = e4.
1 1. ea = eln5 = 5. 2. x = e–3.
2. ln(e3) = 3 ; ln(e–4) = –4 ; ln(eπ) = π ; ln(eln5) = ln5. 3. x = 1 e–2.
5
3. a. Faux : elle est au-dessous de l’axe des abscisses sur ]0 ; 1[. 1
4. x = e 3 .
b. Faux, car 0 n’a pas d’image par ln.
9 1. x + 4 . 0 équivaut à x . –4, soit x [ ]– 4 ; + `[.
c. Vrai : c’est l’axe des ordonnées.
2. La solution est x = e3 – 4.
2 1. A = − 1 ;
2 10 1. On doit avoir x . 0 et 2x – 3 . 0, soit x . 3 .
2. B = – 2 ; 2
2. La solution est x = 3.
3. C = 3 .
2 11 On résout 22 ln(x + 1) + 65 = 175 ⇔ ln (x + 1) = 5 ⇔ x = e5 – 1,
3 1. 4 , 7 donc A , B. soit environ 147,4 mètres.
2. 1 . 1 , donc A . B. 12 1. x = ln 10.
2 3
4 Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. 2. x = ln2 – 1 .
2
5 1. x – 3 . 0 pour x . 3. ()
3. x = ln 4 .
3
2. 4 – 2x . 0 pour x , 2. 4. x = ln 2 + 1.
3. x . 0 et 3 – x . 0 équivaut à 0 , x , 3.
13 1. a. x = ln 2.
6 1. 2x – 3 . 0 ⇔ x . 3 : f (x) est calculable sur ⎤ 3 ; +` ⎡ .
2 ⎦2 ⎣ b. Pas de solution.
2. 4 – 3x . 0 ⇔ x , 4 : f (x) est calculable sur ⎤⎦–` ; 4 ⎡⎣ . 2.
3 3
Variables a et b sont des nombres réels
3. x 2 – 9 . 0 ⇔ x , – 3 ou x . 3 : f (x) est calculable sur
]– ` ; – 3[ < ]3 ; + `[. Entrée Saisir a
4. x . 0 et 4 – x . 0 équivaut à 0 , x , 4 : f (x) est calculable Traitement Si a < 0
sur ]0 ; 4[. et sortie Alors Afficher « Pas de solution »
7 1. a = e6. Sinon b prend la valeur ln(a)
2. b = e–2. Afficher b
3. c = ln 3. Fin Si
Variables a et b sont des nombres réels 2. Pour x [ J : (I) ⇔ ln (5 – x) > ln 12 ⇔ 5 – x > 12 ⇔ x < – 7.
3. L’ensemble des solutions est ]– ` ; –7].
Entrée Saisir a
Traitement b prend la valeur ea 31 1. C’est + `.
2. lim (ln( x) + x) = +` et lim 1 = 0.
Sortie Afficher b x→+ ` x→+ ` ln( x)
()
x . ln 3 ; (2ex – 3)(ex + 3) = 0 pour x = ln 3 .
2 2 () 3. f ’(x) = 1 .
x–4
18 1. On doit avoir x . 0. Ensemble des solutions : ⎤0 ; e ⎤ . 38 Exercice corrigé, voir page 432 du manuel.
⎦ 4⎦
2. On doit avoir x , 7. Ensemble des solutions : [6 ; 7[. 39 1. f ’(x) = – 0,1 + 2 × 2 = 2 – 0,1x .
2x x
19 1. On doit avoir x . –1. Ensemble des solutions : [2 ; + `[. 2. f ’(x) . 0 ⇔ 2 – 0,1x . 0 ⇔ x , 20. Donc f est croissante sur
1 2
2. On doit avoir − 1 , x , 3. Ensemble des solutions : ⎤⎦− 2 ; 3 ⎤⎦ . [15 ; 20] et décroissante sur [20 ; 60].
2
3. La capacité pulmonaire est maximale à 20 ans.
20 1. C’est 1. La capacité pulmonaire maximale est f (20) = 2 ln 40 – 2, soit
2. Réponse b. environ 5,38 litres.
21 1. f ’(x) = 1 + 1 .
x
2. f ’(x) . 0 sur ]0 ; + `[, donc f est croissante sur cet intervalle.
22 1. f ’(x) = ex – 3.
Pour s’entraîner
2. f est décroissante sur ]– ` ; ln 3] et croissante sur [ln 3 ; + `[. 40 1. Condition d’existence : x , 4. Il y a une seule solution :
23 Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. 4– 1 .
e
2. Condition d’existence : x [ ]– ` ; – 3[ < ]3 ; + `[.
24 1. f ’(x) = ln x + 1.
L’équation équivaut à x 2 = 10. Il y a deux solutions : – 10 et– 10.
2. f est décroissante sur ⎤⎦0 ; 1 ⎤⎦ et croissante sur ⎡⎣ 1 ; +` ⎡⎣.
e
()
e
25 1. ln 2 + ln 3 = ln 6 ; ln 49 – ln 7 = ln 7 ; ln 1 = – ln 7.
41 1. Il y a une unique solution : 1 ln 5 .
2 2 ()
7 2. Conditions d’existence : –3x . 0 et x 2 – 4 . 0, ce qui équivaut
2. ln 53 = 3 ln 5 ; ln 3–6 = –6 ln 3 ; ln 5 = 1 ln5 . à x [ ]– ` ; – 2[.
2
L’équation équivaut à x 2 + 3x – 4 = 0 ⇔ x = – 4 ou x = 1.
26 A = 3 ln 2 ; B = 4 ln 2 ; C = 5 ln 2 + 1 ; D = 5 ln 2 ; E = –ln 2 ;
2 Il y a une unique solution : – 4.
F = 1 – ln 2 ; G = 2 – 2 ln 2.
42 1. Il y a une seule solution : 5 + 2 ln 2.
27 A = 2 ln 3 ; B = –ln 3 ; C = 3 ln 3 ; D = 2 ln 3 – 1.
2 2. Condition d’existence : x ≠ 1.
28 1. A , B, car A = ln 5 et B = ln 6. L’équation équivaut à x = x ln 3 + ln 3 ⇔ x = ln3 . C’est la
1– ln3
2. A , B, car A = ln 8 et B = ln 9. solution de cette équation.
29 1. On doit avoir x + 1 . 0 et x – 1 . 0, soit x . 1. 43 1. Condition d’existence : x [ ]3 ; + `[.
62
L’équation équivaut à x 2 = 3. 61 Faux : seul 2 est solution.
L’équation a deux solutions : − 3 et− 3.
62 Vrai : il y a une seule solution : ln 5.
2. Condition d’existence : x [ ]0 ; + `[.
L’équation équivaut à x = – 3. L’équation n’a pas de solution. 63 Faux : l’ensemble solution est ]e–2 ; e7[.
( ) ( )
n n
D’où e–1 . 1– 1 et e . 1+ 1 . L’équation n’a pas de solution.
n n 86 1. Condition d’existence : x [ ]– ` ; – 4[ < ]1 ; + `[.
( )
n
On en déduit 1+ 1 , e , 1
n .
n
b. On obtient 9 , e , 4.
( )
1– 1
n
L’équation a deux solutions : – 5 et 2.
2. Condition d’existence : x . 1.
4
5. a. Algorithme complété : L’équation a une solution : 2.
87 1. C’est vrai : l’équation ln(x) + ln(x – 1) = ln 6 a pour
Variables a et b sont des nombres réels
solution 3, alors que l’équation ln(x(x – 1)) = ln 6 a pour solutions
k et p sont des entiers
– 2 et 3.
Entrée Saisir p 2. Réciproque : « Si a est solution de l’équation ln(x(x – 1)) = ln 6,
Initialisation k prend la valeur 2 alors a est solution de l’équation ln(x) + ln(x – 1) = ln 6 ». Cette
a prend la valeur 9/4 réciproque est fausse.
b prend la valeur 4 88 1. On développe (x – 2)(2x 2 + x – 15) et on obtient
Traitement Tant que b – a . 10–p 2x 3 – 3x 2 – 17x + 30.
k prend la valeur k + 1 30
2. Condition d’existence : x . 17 .
( )
k
a prend la valeur 1 + 1 L’équation a deux solutions : 2 et 5 .
k 2
b prend la valeur 1
89 a. Condition d’existence : x . 1 .
( )
k
1– 1 3
k 1
Fin Tant que Pour x . 3 , l’inéquation équivaut à x (x – 1) < 0.
Sortie Afficher a et b Ensemble des solutions : ⎤ 1 ; 1⎤ .
⎦3 ⎦
b. Avec p = 3, on obtient a ≈ 2,7177 et b ≈ 2,7188. b. Condition d’existence : x . 3.
L’algorithme est très lent : il faut beaucoup de temps avec une Pour x . 3, l’inéquation équivaut à x (x + 1) < 0.
calculatrice pour obtenir le résultat (environ trois minutes). Il n’y a aucune solution.
1
C’est beaucoup plus rapide avec un logiciel comme AlgoBox. c. Condition d’existence : x . 3 .
1
Cela vient du fait qu’on obtient un encadrement d’amplitude Pour x . 3 , l’inéquation équivaut à x (x – 1) < 0.
10–3 pour k = 2719 ! Ensemble des solutions : ⎤ 1 ; 1⎤ .
⎦3 ⎦
( )
77 Vrai. En effet, f ’(x) = x + 2x ln x, donc f ’ 1 = 0.
e
78 A = 4a ; B = a + 2b ; C = 2a + b + 2c ; D = –a – b + c ;
90 a. Condition d’existence : x . 1.
Ensemble des solutions : ⎤⎦ e ; +` ⎡⎣ .
e –1
E = –3b + 2c ; F = –5a + 2b + c + 2 ; G = 2a – b + 3c – 4. b. Condition d’existence : x . 1 .
2
() 3 () 4 ( )
79 a. A = ln 1 ; B = ln 1 ; C = ln 1 .
100 Ensemble des solutions : ⎤⎦ 1 ; 1⎤⎦ .
2
( )
b. D = ln 1 = –ln(n + 1).
n +1 91 a. On trouve n . –4ln10
ln0,8 , soit n > 42.
80 A = 11 ln 3. ln2 + 5ln10
120 b. On trouve n > ln1,3 , soit n > 47.
( ) ( ( ))
81 a. ln( x) + ln 1+ 1 = ln x 1+ 1 = ln( x + 1).
x x 92 a. n = 76.
b. ln( 1+ x – x ) + ln( 1+ x + x ) b. n = 14.
= ln( 1+ x – x )( 1+ x + x ) = ln(1+ x – x) = 0 . 93 1. a. (un) a pour limite 0.
82 1. 2 ln(T) = ln(k) + 3 ln(D). b. On trouve n . 13ln10 + ln8 ; le plus petit entier n cherché
ln3
est 30.
( () )
2. Les points de coordonnées (ln(d) ; ln(T)) sont alignés sur la n–1
1
droite d’équation y = 3 x + 1 ln(k). 2. a. Sn = 12 1–
3
.
2 2 15ln10 + ln12 + 1 ; le plus petit entier n
83 a. Condition d’existence : x . 4.
b. On trouve n .
ln3
cherché est 35.
L’équation a une solution : 5.
94 Soit n le nombre d’années. On résout 10 000 × 0,89n , 4 000,
b. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 0[ < ⎤⎦ 17 ; +` ⎡⎣.
2
L’équation a deux solutions : − 1 et 9. soit n > 8.
2 La voiture vaudra moins de 4 000 € au 1er janvier 2024.
84 1. Condition d’existence : x . 32.
95 Exercice corrigé, voir page 432 du manuel.
L’équation a une solution : 34.
2. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 2[ < ]32 ; + `[. 96 Conditions d’existence : x . 0 et y . 0. Il y a deux couples
L’équation a deux solutions : 0 et 34. solutions : (5 ; 25) et (25 ; 5).
64
97 Exercice résolu, voir page 153 du manuel. b.
Variables u est un réel
98 1. vn + 1 = 2 vn , donc (vn ) est une suite géométrique de
n est un nombre entier
raison 2.
Initialisation n prend la valeur 1
2. vn = 2n ln4, d’où un = 1 e2n ln4 .
4 u prend la valeur 1
99 1. vn + 1 = vn + ln 5, donc (vn ) est une suite arithmétique
Traitement Tant que u > 10–6
de raison ln 5. n prend la valeur n + 1
2. Les termes de la suite (un ) doivent être strictement positifs, n + ln(n)
u prend la valeur
ce qui nécessite u0 . 0 et q . 0. n2
Fin Tant que
Alors, vn + 1 = vn + ln(q), et (vn ) est bien une suite arithmétique Sortie Afficher n
de raison ln(q).
Puisque la suite (un) converge vers 0, il existe un rang à partir
100 Vrai, car chacun des membres est égal à ln(a 9).
duquel un devient inférieur à 10–6. Donc il existe une valeur de
101 Faux. En effet, pour x = – 2, ln(x 2 + 5x) et ln(x) n’existent n pour laquelle on sort de la boucle « Tant que », et l’algorithme
pas. se termine.
115 1. f ’(x) = −1− ln( x) ; f ’(x) > 0 pour x < e–1.
102 L’ensemble de définition de f est ]0 ; e[ < ]e ; + `[. x2
lim f ( x) = 0 ; lim f ( x) = –` ; lim f ( x) = +` ; lim f ( x) = +` . La fonction f est croissante sur ]0 ; e–1] et décroissante sur
x→0 x→e x→e x→+ `
x,e x.e [e–1 ; + `[.
La courbe représentative de f admet pour asymptote la droite 2. Pour m < 0 ou m = e : une seule solution.
d’équation x = e. Pour 0 , m , e : deux solutions ; pour m . e : aucune solution.
103 1. lim f ( x) = 0 ; lim f ( x) = +` ; lim f ( x) = –` ; 116 1. fa’(x) = ex–a – 2 : f est décroissante sur ]– ` ; a + ln 2] et
x→0 x→1 x→1
x,1 x.1 croissante sur [a + ln 2 ; + `[, donc f admet son minimum en
lim f ( x) = +` .
x→+ ` a + ln 2.
2. Comme lim f ( x) = +` , la droite d’équation x = 1 est 2. La valeur du minimum est 2 – 2a + ea – 2 ln2.
x→1
x,1 Soit g la fonction qui, à tout réel a, associe g(a) = 2 – 2a + ea – 2 ln 2.
asymptote à la courbe représentative de f. Alors g’(a) = ea – 2, donc g admet son minimum en ln 2 : la valeur
104 1. lim f ( x) = +` ; lim f ( x) = +` . cherchée est ln 2.
117 1. f ’(x) = x – 1 : f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante
x→0 x→+ `
2. f ’(x) = 2x + 1 .
112 1. 0. 2. 0. x + x +1
2
x +1 x +1 x +1 2.
125 1. lim f ( x) = +` ; lim f ( x) = –` . x 1 20 40
x→0 x→e
−1 x,e f ’(x) + 0 –
2. f ’(x) = ; f est strictement décroissante sur ]0 ; e[.
x(1– lnx) 5 + 2ln2
3. f est continue et strictement décroissante de ]0 ; e[ sur f (x)
R. Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs f (1) f (40)
intermédiaires, l’équation f (x) = m possède une unique solution 3. Le nombre de bactéries est maximal pour 20 degrés.
pour tout réel m. 4. 5,5 appartient aux intervalles [f (1) ; 5 + 2ln 2] et [f (40) ; 5 + 2ln 2],
126 1. a. lim f ( x) = 0 ; lim f ( x) = +` . donc l’équation f (x) = 5,5 a exactement deux solutions, d’après
x→– ` x→+ `
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires.
b. La courbe #f admet la droite d’équation y = 0 pour asymptote
La plus grande des solutions a pour valeur approchée 31,4.
horizontale.
x 5. On remarque que f (10) = 5,5. Le nombre de bactéries est
2. f ’(x) = e x ; f est strictement croissante sur R.
1+ e inférieur ou égal à 5 500 00 pour les températures θ telles que
x – ` + ` θ < 10° ou θ > 31,4° (en arrondissant au dixième).
TOP Chrono
4. Équation de la tangente à #f au point de coordonnées (0 ; ln 2) : Cette équation a une solution : 2.
b. Condition d’existence : x [ ]– 5 ; –2[ < ]1 ; + `[.
y =− 1 x + ln 2.
2 Cette équation a deux solutions : – 3 et 4.
5. f (x) – x = ln(1 + e–x), donc f (x) . x pour tout réel x : #f est 136 a. Condition d’existence : x . 0.
toujours située au-dessus de (d).
Ensemble des solutions : ]0 ; e–1] < [e4 ; + `[.
6. Voir graphique.
b. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 0[ < ]3 ; + `[.
127 1. lim f ( x) = −` ; lim f ( x) = +` . Ensemble des solutions : [–1 ; 0[ < ]3 ; 4].
x→5 x→+ `
( x – 5)(2x – 1) 2 x 1 1
donc f ’(x) . 0 sur ]5 ; + `[, et f est strictement croissante sur f est croissante sur ]0 ; e 6 ] et décroissante sur [ e 6 ; + `[.
]5 ; + `[. 138 1. lim f ( x) = +` ; lim f ( x) = +` .
x→0 x→+ `
3. 2( x – 2)
2. f ’(x) = .
x2
x 5 + `
x 0 2 + `
f ’(x) +
f ’(x) – 0 +
+ `
f (x) + ` + `
– `
f (x)
128 a. x = 105 ; 2 ln 2 – 3
b. x = e0,002 ln10 ; c. x = 1001.
66
Faire le point
( )
= n(n + 1) ln(n) – ln(n + 1) = n(n + 1) (f (n) – f (n + 1)).
n n +1
Voir page 432 du manuel. Les corrigés détaillés sont Puisque n est supérieur ou égal à 3, donc à e : f (n) . f (n + 1),
disponibles sur le site bordas-indice.fr. d’où an . bn.
Le plus grand de ces deux nombres est toujours an.
Revoir des points essentiels
139 Condition d’existence : x . 1.
Pour se préparer à l’écrit - bac
Ensemble des solutions : ]1 : 4[.
140 Condition d’existence : x [ ]–1 ; 1[ < ]2 ; + `[.
Sujet A Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
Ensemble des solutions : ⎤–1 ; 1 ⎡ < ]3 ; + `[. Partie A. 1. a. f ’(x) = − x + 2 ; f ’(x) = 0 pour x = 2 ; f ’(x) . 0 sur
⎦ 2⎣ x+3
141 f ’(x) = 2 + ln x. [0 ; 2[ et f ’(x) , 0 sur ]2 ; + `[.
b.
142 f ’(x) = 2lnx + 4 .
x x 0 2 + `
Approfondissement f ’(x) + 0 –
Étude de ce problème 5 ln 5 – 2
• k ln(x × y) = k ln(x) + k ln(y). f (x)
5 ln 3 – `
• f (1) = f (1) + f (1), d’où f (1) = 0.
• g(x) = f (a) pour tout réel x strictement positif, donc g est une ( )
c. ln (x + 3) = ln x + ln 1+ 3 , d’où :
x
fonction constante.
g’(x) = a f ’(x × a) – f ’(x). ( ) ( )
f (x) = 5 ln x – x + 5 ln 1+ 3 = x 5 lnx – 1 + 5ln 1+ 3 .
x x x ( )
Comme g’(x) = 0, alors f ’(x) = a f ’(x × a).
x→+∞
( x )x→+∞
( )
d. lim 5 lnx – 1 = –1 et lim ln 1+ 3 = 0 ,
x
D’où f ’(1) = a f ’(a).
d’où lim f ( x) = –`.
• h’(x) = f ’(x) – k = 0, pour tout réel x strictement positif, donc x→+ `
x 2. a. L’équation f (x) = 0 n’a pas de solution sur [0 ; 2].
h est une fonction constante.
h(1) = f (1) – 0 = 0, donc h(x) = 0 pour tout réel x strictement Elle a une unique solution sur [2 ; + `[ d’après le corollaire du
positif. Les fonctions solutions sont donc de la forme x ∞ k ln(x), théorème des valeurs intermédiaires.
où k est un réel quelconque. b. f (14) ≈ 0,17 et f (15) ≈ –0,55, donc α appartient à [14 ; 15] :
143 1. Elles sont solutions, car k(x + y) = kx + ky. α ≈ 14,23 à 10–2 près.
c. f (x) . 0 sur [0 ; α[ ; f (x) , 0 sur ]α ; + `[ ; f (x) = 0 pour x = α.
2. a. f (0) = f (0) + f (0), donc f (0) = 0.
Partie B. 1. On conjecture que (un) est croissante.
b. g(x) = f (a), donc g est constante.
2. a. g’(x) = 5 ; g est strictement croissante sur [0 ; + `[.
g’(x) = f ’(x + a) – f ’(x) = 0, d’où f ’(x) = f ’(x + a). x+3
c. f ’(0) = f ’(a), donc f ’ est une fonction constante, d’où : b. g(α) = 5 ln(α + 3) = f (α) + α = α, car f (α) = 0.
f (x)= cx + d, avec c et d réels. c. 0 < u0 < α car u0 = 4 et α . 14.
Puisque f (0) = 0, on en déduit d = 0, donc f (x) = cx avec c réel. Si 0 < un < α, alors g(0) < g(un) < g(α), soit 5 ln 3 < un+1 < α,
3. Les fonctions solutions sont de la forme x ∞ cx, où c est un et 0 < un+1 < α.
réel quelconque. d. un+1 – un = 5 ln(un + 3) – un = f (un) et f (un) > 0 car un est
144 1. Elles sont solutions, car ek(x+y) = ekx eky. compris entre 0 et α. Donc un+1 – un > 0 et la suite (un) est
( ) () ()
2. a. f x + x = f x × f x , d’où f ( x) = f x . ( ( )) croissante.
2
x→0 x→+ `
f ’(x) + 0 –
f ’(x) = 2( x – 1) ; f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur
2
1e x
f (x) 2 [1 ; + `[.
– ` 0 147 L’équation (x – 2) (x 2 – 6x + 5) = 0 a trois solutions : 1, 2 et 5.
3. a. f (x) = 0 ⇔ x = e–1. L’équation (E1) a pour solutions 0, ln 2 et ln 5.
Le point d’intersection a pour coordonnées (e–1 ; 0). L’équation (E 2 ) équivaut, pour x . 10 , à l’équation
7
b. f (x) , 0 sur ]0 ; e–1[ ; f (x) . 0 sur ]e–1 ; + `[ ; f (x) = 0 pour (x – 2) (x 2 – 6x + 5) = 0. Elle a donc pour solutions 2 et 5.
68
4. a. 1. a. f1(0) = 0 ; f1(1) = 1 ; f1 est continue sur [0 ; 1].
x 0 α + ` f1’(x) = 3 (2x – 1)2 ; f1’(x) > 0, donc f1 est croissante sur [0 ; 1].
d ’(x) – 0 + b. Voir la représentation graphique jointe.
+ ` + ` c. On trace la droite d’équation y = x sur [0 ; 1].
d (x) On en déduit : f1(x) < x ⇔ 0 < x < 1 .
d (x) 2
Les nuances assombries par la fonction de retouche f1 sont
b. α = x0 car la fonction d admet son minimum en α. celles codées x avec x inférieur ou égal à 0,5.
c. d ’(α) = 0, donc α2 + ln (α) = 0, soit ln (α) = –α2. 2. a. f2(0) = 0 ; f2(1) = 1 ; f2 est continue sur [0 ; 1].
D’où d(α) = α2 + (–α2 )2 = α 1+ α2 . e – 1 ; f ’(x) . 0, donc f est croissante sur [0 ; 1].
f2’(x) =
5. La distance minimale de O à la courbe de ln est atteinte en α, 1+ (e – 1)x 2 2
b. g’(x) = e – 1 e – 2 – (e – 1)x .
et cette distance est α 1+ α2 , soit environ 0,779. –1=
1+ (e – 1)x 1+ (e – 1)x
Partie C c. g’(x) = 0 pour x = e – 2 .
1. L’outil Tangentes se trouve dans la quatrième menu en e –1
g est croissante sur ⎡0 ; e – 2 ⎤ et décroissante sur ⎡ e – 2 ; 1⎤ :
partant de la gauche. ⎣ e – 1⎦ ⎣ e –1 ⎦
On conjecture que T et (OM) sont perpendiculaires lorsque la elle admet un maximum en e – 2 .
distance OM est minimale. (
Sa valeur est g e – 2 ≈ 0,12.
e –1 ) e –1
n2 2 n2 n2 n2 n2 2 n2 n2 n2
1 y
On ajoute membre à membre ces n inégalités :
(
n2 2 n 4 n 4 n4 )
1 + 2 + … n − 1 1 + 22 + … + n2 < v < 1 + 2 + … n
n2 n2 n
n2 n2 n2
n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1)
D’où – < vn <
2n2 12n 4 2n2
0,2 2 ( )
1 1+ 1 – (n + 1)(2n + 1) < v < 1 1+ 1 .
n 12n3 n
2 ( ) n
x 6. Par le théorème des gendarmes : lim vn = 1 , d’où
1 n→ ` 2
0 0,2 1 lim un = e 2 = e .
n→ `
( )
n–1
3. a. fn’(x) = f ’n–1(x) + n lnx f ’1(x). un 2,083 2,283 2,450 2,593 2,718 2,829 2,929 5,187 7,485 7,891 8,178
x
D’où fn’(x) = 1+ 2( lnx
x
+ … + n lnx
x ( ) )
n–1
f ’1(x). vn –0,697 –0,674 –0,658 –0,647 –0,638 –0,632 –0,626 –0,582 –0,578 –0,578 –0,577
( )
n–1
Ainsi, hn(x) = 1+ 2 lnx + … + n lnx . La suite (un) semble croissante, mais ne semble pas converger.
x x La suite (vn) semble croissante et convergente.
b. hn(x) . 0, donc fn’(x) a même signe que f ’1(x). Partie B
Ainsi, fn est croissante sur [1 ; e] et décroissante sur [e ; + `[. 1. lim ϕ( x) = 0 .
x→+ `
c. lim fn ( x) = 1 . 1 – 1 = –1 .
x→+ ` 2. ϕ’( x) =
d. x + 1 x x( x + 1)
3. a. f ’(x) = −1 ; f ’(x) , 0, donc f est strictement
x 1 e + ` x ( x + 1)2
décroissante sur [1 ; + `[.
fn ’(x) + 0 –
b. lim f ( x) = 0 , donc f (x) . 0 sur [1 ; + `[.
x→+ `
1+ 1 + … + 1n
fn (x) e e 4. a. g’(x) = 2 1 ; g’(x) . 0, donc g est strictement
x ( x + 1)
1 1 croissante sur [1 ; + `[.
e. b. lim g( x) = 0 , donc g(x) , 0 sur [1 ; + `[.
x→+ `
y Partie C
1. a. vn+1 – vn = ln(n + 1) – ln(n) – 1 = f (n).
n +1
b. vn+1 – vn . 0, donc la suite (vn) est croissante.
2. a. ln(k + 1) – ln(k) – 1 = g(k). Puisque g(k) < 0, on en déduit
k
1 ln(k + 1) – ln(k) < 1 .
k
b. On a ainsi :
0 x
1 ln(n + 1) – ln(n) < 1
n
ln(n) – ln(n – 1) < 1 … ln(3) – ln(2) < 21 et ln(2) – ln(1) < 1.
n –1
Par addition membre à membre de ces inégalités :
ln(n + 1) < 1 + 1 + … + 1 + 1 .
n n –1 2
4. a. La suite (un) est constante et égale à 1. c. vn < ln(n) – ln(n + 1) , 0 , car n , n + 1.
70
3. a. un > ln(n + 1), et lim ln(n + 1) = +` , d’où lim un = +` . Prises d’initiatives
n→+ ` n→+ `
b. La suite (v n) est croissante et majorée par 0, donc elle 155 1. un = ln(n + 1).
converge.
2. La suite (un) a pour limite + ` : elle diverge.
156 Soit f la fonction définie sur ]0 ; + `[ par f(x) = (lnx) .
3
153 1. a. N(I0) = 0.
x
b. Niveau sonore : 170 décibels.
f ’(x) = (lnx) (32 – lnx) . D’où le tableau de variation de f :
2
2. I = 1011 I0. x
3. Intensité acoustique d’un violon : I0 × 107. x 0 e3 + `
Pour 10 violons, l’intensité acoustique est I0 × 108, donc le
f ’(x) – 0 +
niveau sonore est 80 décibels.
⎛I ⎞ ⎛I ⎞ 27
4. N(IC) = N(IB) – 15, d’où 10 log ⎜ C ⎟ = 10 log ⎜ B ⎟ – 15.
⎝ I0 ⎠ ⎝ I0 ⎠ f (x) e3
I I – ` 0
On a log ⎛⎜ B ⎞⎟ = 1,5 et B = e1,5ln10 ≈ 32.
⎝ IC ⎠ IC Puisque 273 est plus grand que 1, l’équation f(x) = 1 a une
e
154 1. a. f (1) = 2 et f ’(1) = 0. solution sur l’intervalle ]0 ; e 3] et une autre solution sur
b × x – a – bln( x) l’intervalle [e3 ; +`[, d’après le corollaire du théorème des
b. f ’(x) = x (b – a) – bln( x) .
= valeurs intermédiaires.
x2 x2
c. a = 2 et b = 2. Cette équation a donc deux solutions α et β, avec 6 , α , 7
–2ln( x) et 93 , β , 94.
2. a. f ’(x) =
x2
, donc f ’(x) a même signe que –ln(x).
2 (
157 I a pour coordonnées a + b ; lna + lnb .
2 )
b. lim f ( x) = –` ; lim f ( x) = 0.
c.
x→0 x→+ `
2 (
J a pour coordonnées a + b ;ln a + b .
2 ( ))
x 0 1 + `
2( )
On calcule ln a + b – lna + lnb = ln a + b – ln ab
2 2 ( )
f ’(x) – 0
2
+
= ln (
a +
2 ab
b
)1
= ln a
2 2 ab
+
( b 2
= ln1
2) (a + b)2
4ab (. )
f (x) Or (a + b)2 – 4ab = (a – b)2, donc (a + b)2 > 4ab.
– ` 0
3. a. D’après le corollaire du théorème des valeurs On en déduit
(a + b)2
4ab
> 1 et 1 ln
2
(a + b)2
4ab (
> 0. )
intermédiaires, l’équation f (x) = 1 a unique solution α dans
]0 ; 1].
D’où ln a
(+
2
b > )lna +
2
lnb , ce qui prouve que J est toujours
« au-dessus » de I.
b. On applique le même théorème dans l’intervalle ]1 ; + `[.
On a 5 , β , 6.
Calcul intégral
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Intégration
Définition de l’intégrale On s’appuie sur la notion intuitive d’aire rencontrée au
d’une fonction continue et collège et sur les propriétés d’additivité et d’invariance
positive sur [a ; b] comme par translation et symétrie.
aire sous la courbe.
On peut mener un calcul approché d’aire (parabole,
b
Notation ∫ a f ( x) dx . hyperbole, etc.) pour illustrer cette définition.
Théorème : si f est une
fonction continue et ª Il est intéressant de présenter le principe de la
positive sur [a ; b], démonstration du théorème dans le cas où f est
la fonction F définie sur positive et croissante.
x
[a ; b] par F( x) = ∫ f (t ) dt
a
est dérivable sur [a ; b] et a
pour dérivée f.
Primitive d’une fonction • Déterminer des primitives des Une primitive F de la fonction continue et positive f
b
continue sur un intervalle. fonctions usuelles par lecture étant connue, on a ∫ a f ( x) dx = F(b) − F(a).
inverse du tableau des dérivées.
• Connaître et utiliser les
Théorème : toute fonction primitives de u ′eu , u ′u n (n ª Il est intéressant de démontrer ce théorème dans le
continue sur un intervalle entier relatif, différent de −1) et, cas d’un intervalle fermé borné, en admettant que la
admet des primitives. pour u strictement positive, u ′ fonction a un minimum.
u
, u′ . On admet le cas général.
u
On fait observer que certaines fonctions comme
2
x a e− x n’ont pas de primitive « explicite ».
b
Intégrale d’une fonction • Calculer une intégrale. La formule ∫ f ( x) dx = F(b) − F(a) , établie pour une
a
continue de signe fonction continue et positive, est étendue au cas d’une
quelconque. • Utiliser le calcul intégral pour fonction continue de signe quelconque.
déterminer une aire.
L’intégration par parties n’est pas un attendu du
Linéarité, positivité, • Encadrer une intégrale. programme.
relation de Chasles.
¯ Pour une fonction monotone La notion de valeur moyenne est illustrée par des
positive, mettre en œuvre un exemples issus d’autres disciplines.
Valeur moyenne. algorithme pour déterminer un [SPC] Mouvement uniformément accéléré.
encadrement d’une intégrale. [SI] Valeur moyenne, valeur efficace dans un
transfert énergétique.
74
D Activités
Activité 1 Encadrer une aire Activité 3 À la recherche de primitives
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr Dans cette activité, l’élève commence par construire un tableau
L’objectif de cette activité est de présenter la notion d’intégrale donnant la dérivée de certaines fonctions de référence ; il va
d’une fonction continue et positive comme une aire « sous une ensuite effectuer une lecture inverse de ce tableau lui permettant
courbe » ; elle permet également de découvrir la méthode des de découvrir les primitives des fonctions de référence.
rectangles et d’obtenir ainsi une valeur approchée de l’aire sous 1.
la parabole. Fonction F définie sur I par Fonction dérivée F’
1. Le quadrillage permet de donner comme valeur approchée F (x) = x2 I=R F9(x) = 2x
environ 32 petits carreaux, soit 0,32 unités d’aire. F (x) = x3 I=R F9(x) = 3x2
2. a. L’ordonnée du point A est 0,252 soit 0,0625. F (x) = ex I=R F9(x) = ex
L’aire du rectangle AEFL est 0, 015625 ≈ 0,016.
F (x) = 1 I = ]0 ; + `[ F9(x) = −1
b. Aire BFGN = 0,25 × 0,52 = 0,0625 ≈ 0,063. x x2
Aire CGHQ = 0,25 × 0,752 = 0,140625 ≈ 0,141. F (x) = ln x I = ]0 ; + `[ F9(x) = 1
x
c. Aire OEAK = 0, 015625.
Aire EFBM = 0,0625. 2. a. F (x) = x2. b. G(x) = 1 x2 .
2
Aire FGCP = 0,140625.
3. a. F (x) = x3. b. G(x) = 1 x3.
Aire GHDR = 0,25. 3
4. F (x) = lnx.
d. 0,22 < ! < 0,47.
3. Lorsqu’on augmente le nombre de subdivisions, le nombre
de rectangles augmente ; la somme des aires rouges et la
Activité 4 Calcul d’une intégrale
somme des aires vertes sont de plus en plus proches. ! semble Cette activité a pour but de découvrir dans le cas d’une fonction
être proche de 1 . positive la formule permettant de calculer une intégrale à l’aide
3 d’une primitive.
1. a. S(a) = 0.
Activité 2 Une aire variable b. S est la primitive de la fonction f qui s’annule en a.
2. a. Puisque S est une primitive de f, toutes les autres primitives
Cette activité permet, sur un exemple, de démontrer que la
x sont de la forme S + C où C est une constante.
fonction F définie sur [a ; b] par F( x) = ∫ a f (t ) dt est dérivable sur
Or S(a) = 0 donc C = −F (a).
[a ; b] et a pour dérivée f. Les élèves pourront alors comprendre plus b
b. ∫a f (t ) dt = S(b) = F(b) + C = F(b) − F(a).
facilement le principe de la démonstration du théorème du cours.
3. a. Une primitive de la fonction carré est la fonction F définie
1. a. Pour x strictement positif, F (x) est l’aire, en unités d’aire,
sur R par F (t) = 1 t 3 .
de la surface comprise entre la courbe #f , l’axe des abscisses, 3 1
1
l’axe des ordonnées et la droite verticale passant par le point ∫0 t 2 dt = F(1) − F(0) = 3 .
de coordonnées (x ; 0). Cette aire se calcule avec la formule
de l’aire d’un trapèze pour les élèves qui la connaissent ou en Activité 5 Construction d’un terrain de Volley
ajoutant l’aire d’un rectangle et l’aire d’un triangle ; on trouve Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
F (x) = 0,5x2 + 2x. L’objectif de cette activité est de découvrir la notion de valeur
b. F9(x) = x + 2. moyenne d’une fonction et son interprétation graphique dans le
2. a. Pour h strictement positif, F (x + h) – F (x) est l’aire, en cas d’une fonction positive.
unités d’aire, de la surface hachurée en rouge sur le livre élève. 1. a. On peut utiliser le logiciel GeoGebra. Le logiciel affiche
Aire (MNPS) = h × f (x) et aire (MNQR) = h × f (x + h). 26,25 ; c’est l’aire sous la courbe représentative de la fonction f.
b. h × x2 ¯ F (x + h) – F (x) ¯ h × ( x + h)2 et x2 ¯ r(h) ¯ ( x + h)2 . 2. a. Voir fichier.
c. La limite de r(h) lorsque h tend vers 0 par valeurs supérieures b. h ≈ 8,75.
est égale à x2. c. L’aire après aplanissement est égale à l’aire du rectangle
d. F est dérivable en x et F9(x) = x2. ayant la même aire que sous la courbe. Puisque la largeur de
ce rectangle est 3, sa hauteur est donc égale à 1 ∫0 f ( x) dx .
3
b. F (x) = e3x. 2
0 3
Une unité d’aire est égale à 2 cm donc l’aire de la surface
2. a. 1 (3e3 x ) = e3 x = g(x). colorée est égale à 16 cm2.
3 3
b. G(x) = 1 e3 x . 32 La valeur moyenne de f sur [–2 ; 3] est égale à 2.
3
17 1. a. u(x) = x2. 33 1. Construction
y
b. F (x) = e x2. B −1 O
2
2. G(x) = e x − 1. 0 x
18 1. u(x) = x 2 + 1 .
2. F (x) = ln( x2 + 1). −1
19 1. u(x) = x 2 − 3 et n = 2.
2. F (x) = 1 ( x2 − 3)3 .
3 A
20 Faux.
76
2. a. f est négative sur [–2 ; 0], donc l’aire de S, en unités d’aire, 2. a.
0
est égale à – ∫ x dx soit 2 unités d’aire. Variables s, x, h sont des réels
−2
b. On vérifie graphiquement ce résultat puisque cette aire est i est un entier
celle du triangle AOB. Initialisation s prend la valeur 0
34 Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. x prend la valeur –1
4
35 1. x dx = 8. h prend la valeur 0,2
∫ 0
2. La valeur moyenne de f sur [0 ; 4] est égale à 2. Traitement Pour i variant de 1 à 5
1
36 1. ∫ e x dx = e1 – e−1 . x prend la valeur x + h
−1
s prend la valeur s + h × f ( x)
2. La valeur moyenne de f sur [–1 ; 1] est égale à 1 (e1 − e−1 ).
2 Fin Pour
Sortie Afficher s
b. Programme Casio
Pour s’entraîner
37 1. f est positive sur [1 ; 3]. I est égale à l’aire, en unités 0→ s
d’aire, de la surface colorée en gris et J est l’aire de la surface –1 → x
hachurée. 0,2 → h
y For 1 → i To 5
x+h → x
s+h × e x → s
Next
#f s
1 J=3
Programme Texas
0 1 I=4 x
0→ s
2. Les aires sont respectivement égales à 4 et 3 unités d’aire. –1 → x
Avec la calculatrice, on vérifie que I = 4 et J = 3. 0,2 → h
38 1. Représentation graphique For (i,1,5)
y x+h → x
s+h × e x → s
End
Disp s
1
39 1. Une valeur approchée de S à 0,01 près est 0,11. la fonction inverse entre les droites d’équations x = 1 et x = 2.
2. y F (2) , F (3).
2. F9(x) = 1 .
x
0,5 3. F est croissante sur [1 ; + `[.
On justifie ainsi que F (2) , F (3).
#f
43 1. La fonction f définie sur [1 ; + `[ par f (t) = (lnt)2 est
S = 0,11 continue, donc la fonction F est dérivable sur [1 ; + `[ et
0 1 x
F9(x) = (lnx)2.
Le nombre S est la somme des aires des rectangles dessinés 2. F est croissante sur [1 ; + `[.
ci-dessus. 44 1. F9(x) = e− x + x(–1)e− x = f ( x) donc F est une primitive
40 1. a. h1 = e−0 ,8 , A1 = 0,2 e−0 ,8 ≈ 0,090.
de f sur R.
b. A2 = 0,2 e−0 ,6 ≈ 0,110 ; 2. La primitive de f qui s’annule en 1 est la fonction G définie
A3 = 0,2 e−0 ,4 ≈ 0,134 ; A4 = 0,2 e−0 ,2 ≈ 0,164 ;
sur R par G(x) = xe− x – e−1.
A5 = 0,2 e0 = 0,2.
c. Le nombre s représente une valeur approchée de la somme 45 1. F9(x) = f (x) donc F est une primitive de f sur R.
des aires des cinq rectangles. En ajoutant les cinq valeurs 2. La primitive de f qui s’annule en π est la fonction G définie
approchées précédentes, on vérifie le résultat affiché. sur R par G(x) = sinx – xcosx – π.
(3)
En remplaçant x par 1 et e, on obtient les deux équations :
67 I = 1 (e − e−1 ), J = 1 ln 4 , K = 0.
a + 2b = 0 et 3a + 2b = 1. 2 2
On trouve a = 1 et b = – 1 . 68 I = 1 (e 4 − e), J = 4 – 2 3, K = 1 ln2.
2 4 2 2
On vérifie que la fonction F définie sur ]0 ; + `[ par b
( 1
2 )1
F (x) = x lnx − est une primitive de f.
2
4
69 1. L’énoncé est vrai puisque
∫a 0 dx = 0.
2. L’énoncé de la réciproque est « Si f est telle que
49 F (x) = 3 x 4 + 1 x 3. b
2 3 ∫a f ( x) dx = 0, alors la fonction f est nulle sur [a ; b]. »
G(x) = x 4 + 1 x2 . Cet énoncé est faux ; la fonction f telle que f (x) = x sur [–1 ; 1]
6 est un contre-exemple.
H(x) = 1 x 4 + 1 x3 – 7x.
4 18 70 Exercice résolu, voir page 186 du manuel.
50 F (x) = 2x4 – 2x3 + 7x2 – 7. 71 1. f 9(x) = e−2 x – 2xe−2 x .
51 F (x) = 1 x 3 . 2. D’après la question 1, xe−2 x = 1 e−2 x − 1 f ′( x).
9 2 2
G(x) = sinx . On en déduit qu’une primitive de la fonction h définie sur R par
H(x) = − 1 cos(2x). h(x)= x e−2 x est la fonction H définie sur R par :
2
52 F (x) = 2x 3 + 11lnx. H(x) = −1e−2 x – 1 f ( x).
4 2
G(x) = 1 x5 – 9 . 1
5 x ∫0 xe−2 x dx = H(1) – H(0)
H(x) = 5,5x2 – 3 x −1. = – 3 e−2 + 1 .
4 4
53 F (x) = 1 x 2 + 1 lnx. 72 1. f ′( x) = nx n−1lnx + x n−1 .
2 2 n
n n n
G(x) = 1 ln( x2 + 4).
2
H(x) = 1 sin3 x . n n n( )
n
Donc I n = 1− 1 e + 12 .
3 b. lim I n = +`.
n→+ `
55 F (x) = ln( x 2 + x + 1).
73 Vrai.
G(x) = −1 × 2 1 .
2 x +1 74 Faux car cette intégrale vaut 1 + 1 en – 1 .
n n
H(x) = −1( x2 + 5)−2 . 75 1. I = 1 (e2 − 1).
4
2
56 F (x) = −1e− x2 .
2 2. K = 5 e2 − 3 .
G(x) = ln(e x + 1). 2 2
2
H(x) = 4 2x2 + 1.
76 ∫−1 x dx = 2,5.
77 1. I = 6ln2 et I + J = 4.
57 F (x) = x + lnx – 1 .
x 2. J = 4 – 6ln2.
G(x) = 1 (lnx)2 .
2 78 1. I = 1 ln3 et I + J = 1.
58 1. F9(x) = f ( x) donc F est une primitive de f sur ]0 ; + `[. 2
2. G(x) = x2lnx − x2 . 2. J = 1 – 1 ln3.
( )
2
H(x) = 5 x2lnx − 1 x2 . 79 1. a. Pour tout x de [0 ; 1], x 2 ¯ x donc e− x2 ˘ e− x .
2 2
59 1. Vrai.
b. 0 ¯ xe− x ¯ xe− x donc J ¯ I.
2
2. 0 ¯ ∫1 ( x2lnx) dx ¯ 7 ln2.
2
négative sur [–1 ; 3] et positive sur [3 ; 5]. La fonction f est
3
représentée par la courbe 1.
61 Faux car F9(x) = (1 + lnx) × 1 . 81 1. a. 1 ¯ 1 ¯ 1 .
x n +1 x n
n+1
62 Vrai car F9(x) = f (x) et F (0) = 1. b. ∫n 1 dx = 1 .
n n
78
n+1
1 dx ¯ n+1 1 dx ¯ n+1 1 dx donc 1 ¯ I ¯ 1 . 89 1. Courbes représentatives
c. ∫n ∫n x ∫n n
n +1 n +1 n
n y
2. lim I n = 0. 1
n→+ `
()
2. On cherche a strictement positif tel que π a = a d’où a = 4 .
1 1 2 2
b. 0 ¯ ∫0 x n e− x dx ¯ ∫0 x n dx .
2 π
On a donc 0 ¯ I n ¯ 1 , d’où lim I n = 0.
n +1 n→+ ` 92 Vrai.
84 Exercice corrigé, voir page 433 du manuel. 93 1. f ( x) dx = 380 – 90ln3.
3
∫1 3
85 1. a. f ’(x) = − xe− x donc f est croissante sur ]– ` ; 0] et
2. La valeur moyenne, arrondie à l’euro, du coût total de
décroissante sur [0 ; +`[. production est 1 390 euros.
b. Le maximum de f sur R est égal à 0, donc f est négative sur R.
94 1. Valeur moyenne = 1 ∫ v (t ) dt = 890 ≈ 297.
20
f ( x) 20 0 3
2. a. g’(x) = 2 donc g9(x) < 0 donc g est décroissante sur
x 2. La vitesse moyenne du mobile entre les instants t = 0 et
]0 ; + `[.
b. lim g( x) = 0. t = 20 est environ égale à 297 m · s–1.
x→+ ` T
95 1. valeur moyenne = Vm = 1 ∫ I sin(ωt ) dt
3. a. Pour tout x de [n ; n + 1], g(n) ˘ g( x) ˘ g(n + 1). T 0 M
I
b. g(n) ˘ J n ˘ g(n + 1).
c. Pour tout entier naturel n, g(n) ˘ J n ˘ g(n + 1) ˘ J n+1 donc la
= M 1 cos(2π) − 1 cos(0) (
T ω ω )
donc la valeur moyenne de cette intensité sur [0 ; T] est égale
suite (Jn) est décroissante.
d. D’après le théorème des gendarmes, la suite (Jn) converge à 0.
T
vers 0. 2. a. ∫0 (1− cos(2wt )) dt = T – 1 sin(4π) = T.
2ω
86 Vrai. b. sin2 (ωt ) = 1 − 1 cos(2ωt ) donc :
2 2
T 1 T 1
87 Vrai.
∫0 sin2 (ωt ) dt = 2 ∫0 (1− cos(2wt )) dt = 2 T .
88 1. Construction I M2 IM
1
y 3. A = T × 2 T = .
1 2
0 x 96 Faux. Cette valeur moyenne est égale à 2ln2 .
3
#f
−1 TOP Chrono
2. a. Voir ci-dessus. 97 1. #f est en-dessous de #g sur [0 ; + `[ et au-dessus sur
b. Aire = – ∫0 ( x2 − 1) dx = 2 .
1
3 ]– ` ; 0].
2. A = ∫0 (g( x) − f ( x)) dx = 1 e2 − e + 1 .
1
L’aire de cette surface est égale à 6 cm2.
2 2
Approfondissement Sujet B
1. fn′( x) = 1+ nen( x−1).
Éude de ce problème
fn′( x) est strictement positif comme somme de termes
S(z) = πr 2 et z2 + r 2 = R2 donc S(z) = π( R2 − z2 ).
R R strictement positifs sur [0 ; 1]. La fonction fn est croissante et
V= ∫0 πr 2 dz = ∫0 π( R2 − z2 ) dz positive sur [0 ; 1].
V = 2 πR3 . On retrouve la formule du volume d’une sphère de 2. Pour tout entier naturel n, f n(1) = 2 donc le point de
3
rayon R : 4 πR3 . coordonnées (1 ; 2) appartient à toutes les courbes #n.
3
103 1. La section est un cercle de rayon R ; son aire est égale 3. a. La suite (An) semble converger vers 0,5.
1
1 1
b. An = ∫0 ( x + en( x−1) ) dx = ⎡⎣ 2 x2 + n en( x−1) ⎤⎦
1
à πR2.
2. V = πR2 h.
0
donc An = 1 + 1 – 1 e− n .
104 1. r = R 1− z . ( )
h
2 n n
( ) (
2. Aire = πr 2 = πR2 1− z donc Aire = πR2 1− 2 z + 12 z2 . ) On en déduit que lim An = 1 .
2
n→+ ` 2
h h h
3. V = 1 πR2 h.
3 Sujet C
105 1. a. Aire = π( f ( x))2 .
b
b. V = ∫a π( f ( x))2 dx . 1. u0 = ln2.
2. a. un+1 + un = ∫0 x + x dx = ∫0 x n dx = 1 .
1 n+1 n 1
2. V = π .
2
1+ x n +1
2 b. u1 = 1 – ln2.
3. V = π (e2 − e−2 ). 3. Pour tout x appartenant à [0 ; 1], x n+1 ¯ x n donc x ¯ x .
n+1 n
2 1+ x 1+ x
Zoom sur les questions ouvertes En intégrant membre à membre, on obtient un+1 ¯ un pour tout
entier naturel n.
106 1. F (x) = 2lnx + (lnx)2 . La suite (un ) est donc décroissante.
2. L’abscisse du point d’intersection de la courbe # et de l’axe
1
des abscisses est égale à e–1. De plus ∫e−1 f ( x) dx = 1 qui est la Sujet D
moitié de l’aire du rectangle OABC. Ainsi, la courbe # partage
1. a. La courbe # coupe l’axe des abscisses au point A(–2 ; 0) et
le rectangle OABC en deux domaines d’aires égales.
l’axe des ordonnées au point B(0 ; 2).
Pour se préparer à l’écrit - bac b. lim f ( x) = −` .
x→− `
Sujet A
x→+ ` x→+ ` e
(
lim f ( x) = lim xx + 2e− x = 0. )
Partie A. 1. f ′( x) = (1− x)e− x . La courbe admet l’axe des abscisses comme asymptote en + `.
La fonction f est croissante sur [0 ; 1] et décroissante sur [1 ; + `[. c. f 9(x) = (–1 – x)e− x .
2. lim xx = 0 donc # admet l’axe des abscisses comme La fonction f est croissante sur ]– ` ; –1] et décroissante sur
x→+ ` e
asymptote en + `. [–1 ; + `[.
80
d. y A. 1. a. On construit un curseur k, puis on saisit l’expression de
la fonction fk dans le champ de saisie.
B b. On conjecture que les fonctions fk pour k non nul sont
croissantes sur [0 ; 1] et que la courbe représentative de la
1 fonction fk est en-dessous de la courbe représentative de la
A
fonction fk–1.
0 1 x
2. f0 est décroissante sur [0 ; 1] ; f1 est croissante sur [0 ; 1].
3. fk(0) = 0 pour k non nul et fk(1) = 1 .
k!
( )
4. fk(x) – fk−1( x) = x − 1 x k−1e1−x .
k
Comme x est inférieur à k, on obtient l’inégalité donnée. Cela
2. a. S ≈ 1,642. confirme la conjecture faite sur la position relative des courbes
b. Illustration graphique représentatives des fonctions fk et fk–1.
5. a. fk′ (x) = kx e1−x − x e1−x
k−1 k
y
k! k!
= fk−1( x) − fk ( x) .
# b. Les fonctions fk sont croissantes sur [0 ; 1] pour tout k non
1 nul.
B. 1. La suite (Ik) semble décroissante et converger vers 0.
2. a. I0 = e – 1.
0 1 x b. On intègre membre à membre les deux membres de
l’inégalité obtenue à la question A.4 ; on en déduit que la suite
c. Voici les modifications de l’algorithme : (Ik) est décroissante.
Variables
N est un entier c. Les fonctions fk sont positives sur [0 ; 1] donc I k ˘ 0. De plus,
pour tout x de [0 ; 1] et tout entier k non nul, fk ( x) ¯ 1 f0 ( x) et
Traitement Pour k variant de 0 à N – 1 k!
on obtient alors l’inégalité donnée.
N ( )
Affecter à S la valeur S + 1 f k
N d. La suite (I k) converge vers 0 d’après le théorème des
gendarmes.
n n
3. a. g9(x) = (x + 2)e–x donc g est une primitive de f sur R. C. 1. un = ∑ 1 = ∑ fk (1) d’après la question A.3.
b. L’aire du domaine $, en unités d’aire, est égale à 3 – 4e–1. k=0 k! k=0
1
∫0 fk′( x) dx =
fk (1)–fk(0)=fk(1)et ∫ ( fk−1( x) − fk ( x)) dx = I k−1 − I k .
1
2.
Sujet E 0
107 1. On vérifie que F9(x) = f (x). 110 1. a. La fonction f est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante
e2 sur [0 ; + `[.
2. ∫1 f ( x) dx = 12.
b. Le maximum de la fonction f est 1.
108 La fonction f est négative sur [–1 ; 0] donc l’aire, en unités c. Représentation graphique
d’aire, est égale à − ∫−1 f ( x) dx soit 1 + 1 e−2 – e−1 .
0
y
2 2 1
109 Lorsque x [ [1; e] alors lnx [ [0 ; 1] donc (lnx)n+1 est
inférieur à (lnx)n pour tout entier naturel n. D’où, par propriété
#f
de comparaison des intégrales, In+1 est inférieur à In.
La suite (In) est donc décroissante.
0 1 x
Travaux pratiques
2. a. F (x) est l’aire sous la courbe #f sur [0 ; x].
TP Étude d’une suite d’intégrales b. F est croissante sur [0 ; +`[.
Dans ce TP, les élèves vont démontrer à l’aide d’intégrales que la c. Dans l’éditeur de fonctions, on saisit l’expression intégrFonct
n
suite de terme général un = ∑ 1 converge vers e. (e^(-x^2/2),x,0,x) et on obtient la table de valeurs suivante :
k=0 k!
b. Sn = −1 + 1 = n . cos6 x
n +1 n +1
= 34 − 22 .
c. (Sn ) converge vers 1. cos x cos x
113 Partie A. 1. 1 + t − 2 = t − 2t + 1 ˘ 0 sur [1 ; + `[.
2
b. En intégrant les deux membres de cette égalité entre 0 et π ,
t t 4
2. ∫1 (2 − t ) dt = −1 x2 + 2x – 3 .
x
4 4 ()
on obtient g π – g(0) = 3J - 2I, d’où 2 = 3J – 2I.
2 2 c. J = .
3
3. ∫1 (2 − t ) dt ¯ ∫1 1 dt d’où −1 x2 + 2x – 3 ¯ lnx.
x x
118 Il faut lire partie B, questions 1. a et b « X ».
t 2 2
( 4
2 )
Partie B. 1. ∫1 −1 x2 + 2x − 3 dx = 0 .
2
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
A. 1. La fonction f est positive sur [0 ; + `[ comme produit de
2. On a l’égalité de deux aires.
fonctions positives.
3. a. f 9(x) = lnx donc la fonction f est une primitive de la
fonction ln. 2. lim f ( x) = 0 donc l’axe des abscisses est une asymptote à
x→+ `
b. A = 8ln2 – 3. la courbe # en + `.
114 1. a. f ′( x) = e − e .
ax − ax 3. f est croissante sur [0 ; 2] et décroissante sur [2 ; + `[.
a
2 4. Courbe
La fonction fa est décroissante sur ]– ` ; 0] et croissante sur y
[0 ; + `[. 0,5
2 ax −2 ax
b. (afa ( x))2 = e + 2 + e .
4 #f
e 2 ax − 2 + e −2 ax
( fa′ ( x)) =
2 b = 0,5
4 0 x
donc (afa ( x))2 − ( fa′( x))2 = 1. 1
ax − ax
2. 1+ ( fa′( x))2 = afa ( x) = e + e donc : B. 1. a. et b. Voir fichier logiciel.
2
82
5. a. f ′′( x) = ( x − 1)e
x
Cette intégrale est l’aire sous la courbe # sur [0 ; x]. .
x2
c. Une valeur approchée de x telle que F (x) = 0,5 est 3,38 b. A(1; 0).
d’après le logiciel. c. (T ) : y = e(x – 1).
2. a. f est continue et positive sur [0 ; + `[ donc F9(x) = f (x) et F 6. a. f est continue et strictement croissante sur ]0 ; +`[.
est ainsi croissante sur [0 ; + `[. lim f ( x) = −`.
x→− `
b. Le logiciel donne F (x) = 1 (− xe− 2 x − 2e− 2 x ) + 1.
1 1
lim f ( x) = +`.
2 x→+ `
c. lim F( x) = 1. Puisque n[]–` ; +`[, on en déduit d’après le corollaire du
x→+ `
d. F (0) = 0. D’après le corollaire du théorème des valeurs théorème des valeurs intermédiaires, que l’équation f (x) = n
intermédiaires, l’équation F (x) = 0,5 admet une unique solution admet une unique solution sur ]0 ; +`[.
dans [0 ; +`[. b. n = f (un) et n + 1 = f (un+1). Puisque f est croissante, on en
Par la méthode de balayage, la valeur approchée par excès à déduit que la suite (un) est croissante.
10–2 prés de α est 3,35. c. Supposons la suite (un) majorée alors elle convergerait ; ce
3. Algorithme qui est absurde.
d. La suite (un) diverge vers +`.
n prend la valeur 0
A prend la valeur 0
Tant que A , 0,99
n prend la valeur n + 1 Prises d’initiatives
A prend la valeur 1 – e− 2 − n e− 2
n n
A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Forme algébrique, • Effectuer des calculs algébriques On introduit dans ce chapitre des éléments lui donnant
conjugué. Somme, avec des nombres complexes. une dimension historique.
produit, quotient. • Résoudre dans C une équation du
Équation du second second degré à coefficients réels.
degré à coefficients • Représenter un nombre complexe Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; u, v).
réels. par un point ou un vecteur.
Représentation • Déterminer l’affixe d’un point ou
géométrique. d’un vecteur.
Affixe d’un point, • Passer de la forme algébrique La notation exponentielle est introduite après avoir
d’un vecteur. à la forme trigonométrique et montré que la fonction θ ! cosθ + isinθ vérifie
Forme inversement. la même relation fonctionnelle que la fonction
trigonométrique : • Connaître et utiliser la relation exponentielle.
– module et argument, zz = | z |2 .
interprétation • Effectuer des opérations sur les Les nombres complexes permettent de mémoriser les
géométrique dans un nombres complexes écrits sous formules trigonométriques d’addition et de duplication
repère orthonormé différentes formes. vues en Première.
direct ;
– notation SI Analyse fréquentielle d’un système.
exponentielle.
D Activités
Activité 1 Extensions des ensembles de nombres Activité 4 Vers un autre repérage dans le plan
L’objectif de cette activité est, à travers la résolution d’équations Dans cette activité, l’élève va découvrir qu’un point peut être repéré
successives, d’introduire un nouvel ensemble tout en rappelant les dans un repère orthonormé direct par la connaissance de sa distance
ensembles déjà connus par les élèves. par rapport à l’origine O et par une mesure de l’angle ( u ; OA).
1. a. Pas de solution dans N ; dans Z : S = {–5}. Elle permet d’introduire la notion de module et d’argument d’un
b. Dans N : S = {3} ; dans Z : S = {3 ; –3}. complexe.
2. a. Pas de solution dans Z ; dans Q : S = 1 . {} 2 1. b. A(–2 ; 2) ; B(2 ; 0) ; C(0 ; –1).
{
b. Pas de solution dans Z ; dans Q : S = − 5 ; 5 .
3 3} zA = –2 + 2i ; zB = 2 ; zC = –i.
2. a. OA = 2 2 .
3. Pas de solution dans Q ; dans R : S = {− 2 ; 2 } . b. zA × zA = 8 = OA2.
4. a. Pas de solution dans R. c. | zB | = OB = 2 = zB .zB ; | zC | = OC = 1 = zC .zC .
b. x4 – 16 = (x2 – 4)(x2 + 4). Dans R, S = {–2 ; 2}.
3. a. ( u ; OA) = 3π .
5. a. S = {–i ; i} b. S = {2 – i ; 2 + i} c. S = {–2i ; 2i} 4
d. S = {− 2i ; 2i} e. S = {–2 ; 2 ; –2i ; 2i}. b. arg(zB) = ( u ; OB) = 0 ; arg(zC) = ( u ; OC) = − π .
2
4. Si on note D le point de coordonnées (1 ; 1), P est sur la demi-
Activité 2 Des calculs complexes droite [OD) et sur le cercle de centre O et de rayon 2.
Cette activité permet de découvrir comment effectuer les calculs
de base avec des nombres complexes écrits sous forme algébrique. Activité 5 D’une forme à l’autre
1. A = 7 – 3i ; B = 2 – 3i.
Cette activité permet d’introduire la notion de forme trigono
2. C = 2 + 2i ; D = 14 – 3i ; E = –3 – 4i. métrique d’un nombre complexe non nul.
3. a. et b. (1 – 2i)(1 + 2i) = 5 d’où 1− 2i = 5 . 1. a.
1+ 2i
On en déduit que 1 = 1 − 2 i . y
1+ 2i 5 5
c. (4 – 3i)(4 + 3i) = 25 d’où 4 + 3i = 25 .
4 − 3i M
On en déduit que 1 = 4 + 3 i .
4 − 3i 25 25 1 N
( )
4. 4 + 3i = (4 + 3i) 1 − 2 i = 2 − i.
1+ 2i 5 5
{ u+v=2
u ⋅v = 5
⇔ { v = 2−u
u(2 − u) = 5 {⇔ 2
v = 2−u
u − 2u + 5 = 0
. 2. a. | zP | = a2 + b2 .
b. | zQ | = 1, Q est sur le cercle trigonométrique.
Les deux nombres sont 1 + 2i et 1 – 2i. c. cosθ est l’abscisse de Q, sinθ est son ordonnée.
3. a. On a { u+v=8
u ⋅v = 41 {
⇔ 2
v = 8−u
u − 8u + 41 = 0
. ⎛ z ⎞
sinθ = Im⎜ P ⎟ .
⎝ | zP | ⎠
b. z2 – 8z + 41 = (z – 4)2 + 25.
c. z2 – 8z + 41 = (z – 4 – 5i)(z – 4 + 5i). d. On a (u ; OQ) = (u ; OP) = θ et zP = | zP | . zQ.
S = {4 + 5i ; 4 – 5i}. Ainsi zP = | zP |(cosθ + isinθ).
86
E Exercices
Pour démarrer 26 1. OA = OE = 1 ; OB = OC = 2 ; OD = OF = 3.
2. | zA | = | zE | = 1 ; | zB | = | zC | = 2 ; | zD | = | zF | = 3.
1 1. Faux. 2. Vrai. 3. Faux. 27 | z | = 5 donc z⋅ z = 25.
2 1.
28 OA = | zA | = 13 ; OB = | zB | = 5.
z 2 + 4i 2i –1 – 3i –4 2+ 3 − 5i 29 Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.
Re(z) 2 0 –1 –4 2+ 3 0 30
z
⎛ ⎞
10 (1 + i)7 = 8 – 8i. 2. arg(z1z2 ) = π ; arg ⎜ 1 ⎟ = 5π ; arg(z15 ) = − 2π .
2 ⎝ z2 ⎠ 6 3
11 1. Vrai. 2. Faux. 3. Faux.
35 z1 = cosπ + isinπ ;
12 z1 = 5 − 2i ; z2 = −4 ; z3 = −7i ;
z4 = −2 + 8i ; z5 = −11− 3i ; z6 = 2 + 3i.
( ) ( )
z2 = cos − π + i sin − π ;
2 2
13 1. 29. 2. 25. 3. 25. ( ) ( )
z3 = cos 2π + i sin 2π ;
3 3
14 2 + i = 1+ i = 1 + 1 i .
3−i 2 2 2
( ) ( )
z4 = cos − 5π + i sin − 5π .
6 6
π π π
15 1. Δ = 16 : 2 solutions réelles. 36 z = ei 3 ; z = e− i 3 ; z = e− i 2 .
1 2 3
3
3. Δ = 0 : 1 solution réelle double.
4. Δ = –48 : 2 solutions complexes conjuguées.
2π
( )
2. | e− i 5 | = 1 , arg e 5 = − 2π .
−i2π
5
16 1. z = 2 – 4i. 2. z = –5 – i.
3. z = 1 + i. 4. z = 1.
Pour s’entraîner
17 Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.
38 z1 = 16 + 11i ; z2 = –5 + 12i ; z = 3 + 2 i ; z4 = − 9 + 13 i .
18 1. S = {4i ; –4i}. 2. S = {9i ; –9i}. 3
1313 10 10
19 1. M1 (6 ; 3) ; M2 (–4 ; –8) ; M3 (5 ; 0) ; M4 (0 ; –2) ; M5 (0 ; 0) ; 39 z1 = 13 + 16i ; z = 2 + 2 3i ; z3 = 3 − 1 i ; z = 7 − 26 i.
2 4 4 4
25 25
M6 (1 ; –3). 40 z1 = 8 + i ; z2 = –8 + 14i ; z3 = 13 – 11i ; z4 = 60 + 11i.
2. z1 = –1 + 3i ; z2 = –3 ; z3 = 4i.
41 z1 = 7 + 24i ; z2 = 24 – 10i ; z3 = 53.
20 Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.
42 z = 7 − 9 i ; z2 = –40 + 20i ; z3 = 5 – 10i ; z4 = –9 + 66i.
21 Réponse 2.
1
2 2
43 z1 = 4 − 3 i ; z2 = 2 + 3 i ; z3 = 5 − 2i.
22 AB ↔ z4 ; CD ↔ z1 ; EF ↔ z5 ; GH ↔ z3. 25 25 25 50 9 9
23 1. Vrai. 2. Faux. 3. Faux. 4. Faux. 5. Vrai. 44 z1 = − 1 − 4 i ; z2 = 7 − 24 i ; z3 = 11 − 13 i .
17 17 25 25 29 29
24 | z | = 13 ; | z | = 5 2 ; | z3 | = 3 ; | z4 | = 4. 45 z = − 5 − 3 i ; z = 2 3 − 2 + 6 + 2 i ; z = − 1 − 2 2 i.
1 2 1
2 2 2
6 6 3
3 3
25 1. z⋅ z = | z |2 = 9. 46 1. i2 = –1 ; i3 = –i ; i4 = 1 et i5 = i.
2. | z | = z⋅z = 2 2 . 2. i4n = 1. 3. i4n+1 = i ; i4n+2 = –1 et i4n+3 = –i.
Traitement Si d = 0
{ 2x + 2y = y ⎧x = 2
55 On obtient
⎪ 5 .
, soit ⎨ et sortie Alors Afficher « une solution réelle »
− x − 3y = 2x + y + 2
⎪⎩ y = − 4 Afficher −b
5
56 Z = (3x + 4) + (3y + 1)i. Z réel ⇔ y = − 1 .
2a
3 Fin Si
57 1. z = (2x + 2) + (2 – 3x)i. Si d , 0
2. z réel ⇔ x = 2 . Alors Afficher « deux solutions
3
3. z imaginaire pur ⇔ x = –1. complexes conjuguées »
58 Exercice résolu, voir page 218 du manuel. Afficher −b − i −d et −b + i −d
2a 2a
59 Exercice corrigé, voir page 433 du manuel. Fin Si
60 Soit a et b deux réels : 2. a. Deux solutions réelles : z = –4 ou z = 3 .
2
a = ib ⇔ a – ib = 0 ⇔ a = 0 et b = 0. b. 2 solutions complexes conjuguées : z = 2 – i ou z = 2 + i.
61 Vrai, (ia) × (ib) = –ab. 81 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
62 Faux, 1 + i + i2 + i3 + i4 = 1. 82 2. z = 1 ou z = −1− 3i ou z = −1+ 3i .
63 Vrai, 3 − i = 1− 2i. 83 2. z = i ou z = –i ou z = 4 – 3i ou z = 4 + 3i.
1+ i
64 Vrai, (1 + i)4 = –4. 84 Exercice résolu, voir page 220 du manuel.
65 z = z donc z + z = z + z = 2Re(z ) et 85 1. z = 1 ou z = –1 ou z = 5 ou z = − 5 .
2 1 1 2 1 1 1
z1 − z2 = z1 − z1 = 2i.Im(z1 ). 2. z = i ou z = –i ou z = 2i ou z = –2i.
66 z = (2 – 4i)(–4 + 5i) ;
1
z2 = (5 + 2i)10 ; 86 Affirmation vraie.
z3 = (1 + i)5(1 – 6i)9. (–z)4 = z4 = –9 et z4 = –9 ⇔ z 4 = −9 ⇔ (z )4 = −9 .
67 z2 − z 2 = z2 − z2 = 2i⋅Im(z2 ) ; z2 − z 2 est un imaginaire pur. 87 Faux, z = 1 – i ou z = 1 + i.
z3 + z 3 = z3 + z3 = 2Re(z3 ) et z + z = 2Re(z) sont des réels, donc 88 Faux, les racines sont 1 + i et 2 – i.
z3 + z 3 est un réel.
z+z 89 Vrai, z − z = i ⇔ 2iy = i ⇔ y = 1 .
z2 + z 2 2
z2 + z 2 = 2Re(z2 ) et zz + 1 = | z |2 + 1sont des réels, donc Les solutions sont les complexes x + 1 i avec x réel quelconque.
zz + 1 2
est un réel.
90 1. zA = –1 + 3i ; zB = –2 ; zC = 2 – i.
68 Z = (x2 – x + y2 – y) + i(x + y – 1).
2. 3. y
69 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. A
70 1. z = −2 − 1 i . 2. z = 10 − 15 i.
3 13 13 F
3. z = 2 − i ou z = –1 + i. 4. z = –8. 1
3 D
71 1. z = 2 i . 2. z = 2 – i.
3 B 0 1 x
72 1. z = 3 − 4 i . 2. z = − 1 i.
17 17 7 C
73 Faux, z = z .
74 Faux, z − i = z + i .
E
88
91 1. y 107 Faux, ABCD parallélogramme ⇔ AB = DC ⇔ zB – zA = zC – zD.
C 108 Faux, les solutions de (E) sont z A = 4, z B = 2 + 2i et
A zC = 2 – 2i. Ainsi, AB = AC = 2 2 et BC = 4.
De plus, AB2 + AC2 = BC2.
ABC est un triangle rectangle et isocèle en A.
1 Son aire est 1 AB2 = 4.
2
0 1 B x ( ( ) ( ))
109 z1 = 2 cos − π + i sin − π .
4 4
2. AB = (4 ; –3). ( )
z2 = 2 cos π + i sin π .
3 3
( ( ) ( ))
AC = (5 ; 1).
z3 = 4 3 cos − 5π + i sin − 5π .
3. D(–1 ; 7). 6 6
4. zI = 2,5 + 2i. 110 z1 = 1+ i 3 ; z2 = − 3 3 − 3 i ;
2 2
92
z3 = − 5 2 − 5 2 i.
2 2
Variables zA, zB, z sont des complexes
Entrée Saisir zA et zB
(
111 1. z = 2 cos π + i sin π .
2 2 )
2. z = 4 (cos π + i sinπ).
Traitement z prend la valeur zB – zA 3
Sortie Afficher z ( ( ) 2 ( ))
3. z = 5 cos − π + i sin − π .
2
4. z = 2(cos0 + i sin0).
93 1. zAB = 3 + i ; zAC = –6 – 2i.
2. zAC = –2zAB. )(
112 1. z = 5 2 cos π + i sin π .
4 4
94 zEF = –4 + i ; zFG = 9 – 3i. ( ( ) ( ))
2. z = 6 cos − 2π + i sin − 2π .
3 3
On ne peut pas trouver k réel tel que zFG = kzEF .
Les points E, F et G ne sont pas alignés. ( ( ) ( ))
3. z = 2 cos 5π + i sin 5π .
6 6
113 1. z = −2 + 2 3i .
95 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
2. z = 1 – i.
96 ABCD parallélogramme ⇔ b – a = c – d.
114 3 2 + 3 2 i ; –2 ; − 3 − 3 i ; 1 i ; –1 – i.
97 1. 3 . 2. 3 . 3. 5 . 4. 5 . 5. 2 . 2 2 2 2 2
2 2
98 OA = | zA | = 58 ; AB = | zB – zA | = 37 . 115 1. | z | = 10 .
2 ( ) (
136 ei( 2 −x) = cos π − x + i sin π − x et
2 )
125 1. z = − 2 + 2i = 2 cos
1 ( 3π
4
+ i sin 3π
4
. ) e ( 2 ) = ie− ix = sinx + i cos x .
i π −x
( ( )
z2 = − 2 − 2i = 2 cos − 3π + i sin − 3π .
4 4 ( )) 137 ei(x+π) = cos(x + π) + isin(x + π) et
ei(x+π) = (–1)eix = – cosx – isinx.
2. a. y
ei(π–x) = cos(π – x) + isin(π – x) et
B
ei(π–x) = (–1)e–ix = – cosx + isinx.
1 I π
138 1. u = ei 3 .
0 1 A x 2. u3 = eiπ = –1.
3. u4 = u . u3 = –u et u5 = u2 . u3 = –u2.
C 4. 1 + u + u2 + u3 + u4 + u5 + u6 = 1.
π
139 1. z = 2ei 3 .
1
b. OA = OB = 2. 2. z2 = 2 + i 2 .
c. (u ; OB) = arg(zB) = 3π donc (u ; OI) = 3π . 2 π 2
4 8 3. z1z2 = 2e 12 = 2z3 .
i
d. zI = 2 − 2 + 2 i ; ainsi |zI |= 2 − 2 . 4. z3 = 6 + 2 + i 6 − 2 .
2 2 4 4
3. En écrivant z I sous forme algébrique et sous forme
5. cos π = 6 + 2 et sin π = 6 − 2 .
trigonométrique, on obtient : 12 4 12 4
140 1 + e2iα = 1 + (cosα + isinα)2 = 2cosα (cosα + isinα)
cos 3π = 2 − 2 et sin 3π = 2 + 2 .
8 2 8 2 = 2cosα . eiα.
126 y π
141 Vrai, arg(i) = et arg(eiθ) = θ.
M 2
142 Vrai, z = eiθ donc z2 + 12 = e2 iθ + e−2 iθ = 2cos(2θ) qui est
z
1 un réel.
π 143 (u ; OA) = arg(zA) = − 2π .
v 3 3
O u 1 x 144 1. | zA | = 2 et arg(zA) = π ; | zB | = 2 et arg(zB) = 5π .
3 6
2. zOA = zA ; zOB = zB.
3. a. (u ; OA) = arg(zA) ; (u ; OB) = arg(zB).
b. (OA ; OB) = arg(zB − zA ) = π .
2
4. OAB triangle rectangle et isocèle en O.
y
127
( )
145 1. a. b − a = −i = cos − π + i sin − π .
c−a 2 2 ( )
b. b − a = AB = 1 d’où AB = AC.
c − a AC
1
v u 1
( c−a )
arg b − a = (AC ; AB) = − π ; d’où AC ⊥ AB.
2
O 2. ABC triangle rectangle et isocèle en A.
− π
x
4 146 1. a. Z = 1 + i 3 = cos π + i sin π .
2 2 3 3
M b. | Z | = BC = 1, d’où BC = AC.
AC
2. a. arg(zA – zC) = (u ; CA), arg(zB – zC) = (u ; CB),
z −z
arg B C = (CA ; CB) = π .
128 OM9 = 1 ⇔ | z – 1 + i | = | z – 2i | ⇔ AM = BM. zA − zC 3
L’ensemble cherché est la médiatrice de [AB]. b. ABC est un triangle équilatéral.
129 On a z = b . i avec b . 0. 147 1. a. (u ; AB) = arg(zB – zA) = arg(–5 – i).
| i + z | = | (b + 1)i | = b + 1 et 1 + | z | = 1 + b.
(
(u ; AC) = arg(zC − zA ) = arg 5 + 1 i .
2 2 )
130 Vrai, arg((1 + i)10) = 10 × π soit π .
⎛ zC − zA ⎞
4
131 Faux, arg((3 + i 3 )3n ) = n × 3π = n π .
2 b. (AB ; AC) = arg ⎜
⎝ zB − zA ⎟⎠ ( )
= arg − 1 = π .
2
6 2
Si n = 2, z est un réel négatif. 2. Les points A, B et C sont alignés.
90
148 1. c = 4 − 4 3i ; d = −4 3 − 4i. Revoir des points essentiels
2. | a | = | b | = | c | = | d | = 8. Donc A, B, C et D appartiennent au
157 z = 1 + 2 i ; z = 4 − 7 i ; z = − 8 − 6 i ;
cercle de centre O et de rayon 8. 1
5 5 2
13 13 3
25 25
z4 = 21+ 13i ; z5 = 7 − 24i ; z6 = −21+ 20i ; z7 = 34.
2. a. z1 = −4 − 4 3i ; z2 = −4 3 − 12i = 3z1.
b. |z3 | = | −8 + 8i | = 8 2 ; 1 (
158 z = 3 2 cos π + i sin π ;
4 4 )
| z4 | = | 4 + 4 3 + i(4 − 4 3 )| = 8 2.
( ( ) ( ))
z2 = 5 2 cos − 3π + i sin − 3π ;
4 4
( )
c. (AC) est parallèle à (BD) et AB = DC.
z3 = 4 cos 2π + i sin 2π ;
149 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. 3 3
150 Faux, AB = 2, AC = 5 . ( ( )
z4 = 6 cos − π + isin − π ;
4 ( ))
4
151 Vrai, zAB = 1 + i 3 et zAC = 1+ i 3 = 2 zAB.
2 2
( ( ) 3 ( ))
z5 = 3 cos − 2π + isin − 2π ;
3
(
z6 = 10 cos 5π + i sin 5π .
6 6 )
TOP Chrono
Approfondissement
152 1. z = −1+ 5 i ou z = −1− 5 i.
2 2 159 1. (4 + i)3 = 52 + 47i et (4 + i)3 = 52 – 47i.
2.
y 2. Équation : X2 – 104X + 4 913 = 0.
Solutions : 52 + 47i et 52 – 47i ; d’où α = (4 + i) + (4 – i) = 8.
A
3. (x – 8)(x2 + 8x + 13).
4. S = {8 ; − 4 − 3 ; − 4 + 3 } .
1 160 1. Équation : X2 – 7X – 8 = 0.
( )
n
Z imaginaire pur ⇔ ⎨ ( 2)
⎪⎧ x + 1 + ( y − 1)2 = 1
4.
c. OAn = rn = 3 avec –1 , 3 , 1.
2 2
⎪⎩( x ; y) ≠ (−1; 1) La longueur OAn tend donc vers 0 quand n tend vers +`.
( 2 )
L’ensemble est le cercle de centre C − 1 ; 1 de rayon 1 et privé
2
3. a. La valeur affichée par l’algorithme pour P = 0,5 est 5.
du point de coordonnées (–1 ; 1). b. L’algorithme affiche la plus petite valeur de n pour laquelle
rn = OAn , P.
4. a. OAn = rn ; OAn+1 = 3 rn et AnAn+1 = | zn+1 – zn | = 1 rn .
2 2
Faire le point On peut vérifier que OAn+12 + AnAn+12 = OAn2.
Voir page 434 du manuel. Les corrigés détaillés sont b. Il faut que arg(zn) = π à π près, avec arg(zn) = n π .
2 6
disponibles sur le site bordas-indice.fr. Ce sont les entiers n de la forme 6k + 3, avec k [ N.
A7
A8 A9
Travaux pratiques
2 iπ − 2 iπ
Sujet C 1. Z = −2 + 2 3i = 4e et Z = −2 − 2 3i = 4e
3 . 3 TP Étude d’une configuration géométrique
2. a2 = −2 + 2 3i . Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
z = a = 1+ i 3 et z = −a = −1− i 3 . L’objectif de ce TP est d’utiliser les complexes pour démontrer que
3. Voir p. 208 du manuel.
des droites sont perpendiculaires et que des segments sont de
4. z solution de (E) ⇔ z 4 + 4z2 + 16 = 0 ⇔ z 4 + 4 z 2 + 16 = 0
même longueur.
⇔ z solution de (E).
Partie A. 1. à 4. Voir fichier logiciel.
Les solutions sont a = 1+ i 3 , a = 1− i 3 , −a = −1− i 3 et
5. a. (AM) et (ED) semblent être perpendiculaires.
−a = −1+ i 3 .
b. Il semble que ED = 2AM.
5. On obtient un rectangle.
6. Voir fichier logiciel.
7. a. (BE) et (CD) semblent être perpendiculaires.
Sujet D 1. z = 4 + 4 3i et z = 4 − 4 3 i .
2. a. | a | = 8 et arga = π . b. Les distances BE et CD semblent être égales.
iπ
3
b. a = 8e 3 , b = 8e− 3 .
iπ
Partie B. 1. a. a = 0.
c. | a | = | b | = | c | = 8.
b. m = b + c .
A, B et C sont sur le cercle de centre O et de rayon 8. 2
d. Voir figure.
− iπ iπ
(
c−a )
2. a. (AC ; AE) = arg e − a = π ; AE =
|e−a|
2 AC | c − a | = 1
.
3. a. b ′ = 8e 3 × e 3 = 8. e − a
b. = i d’où e = ic.
b. | a9 | = 8 et arg a ′ = 2π . c−a
3
4. a. r = 0, s = 4 + 4i. 3. a. (AD ; AB) = π ; AB = 1.
2 AD
b. Le triangle RST est équilatéral. b. b − a = i .
y d−a
C c. b = id soit d = –ib.
A’ A
4. zED = –i(b + c) et zAM = 1 (b + c) ; soit zED = –2i . zAM (1).
T 2
5. ED = 2AM, en passant aux modules dans (1).
C’ S 6. a. (AM ; ED) = − π , en passant aux arguments dans (1).
2
2 b. On peut en déduire que les droites (AM) et (ED) sont
B’
perpendiculaires.
0R 2 x
7. a. d − c = −ib − c = −i(b − ic) = i .
e−b ic − b ic − b
( )
b. (BE ; CD) = arg d − c = π ; CD =
e−b
|d−c|
2 BE | e − b |
= 1.
92
2. On obtient respectivement les membres de gauche des 169 1. z = 3 + i et z = 3 − i.
équations (1) et (2).
2. a. z1 = 3 − i.
3. S = {3 ; – 2 + 3i ; 4i ; 1 – i}.
b. z2 = 2 3 + 2i et z3 = 4 3 − 4i.
(
4. z0 = 1− i = 2 cos π + i sin π .
4 )
4 c. z4 = 8 3 + 8i.
5. Il faut arg(z0n ) = π + kπ avec k [ Z ; soit : n π = π + k2π ou y
4 4 4
n π = − 3π + k2π . M4
4 4
D’où n = 1 + 8k ou n = – 3 + 8k.
165 1. Forme exponentielle avec OA = OB = OC = R. M2
(cosα + i sinα) + (cosβ + i sinβ) sin(α − β)
2. a. Z = a + b = =i 1
b − a (cosβ + i sinβ) − (cosα + i sinα) 1− cos(α − β)
+ i sinα) + (cosβ + i sinβ) sin(α − β) 0 1 x
=i .
+ i sinβ) − (cosα + i sinα) 1− cos(α − β) M1
b. Les droites (AB) et (CH) sont perpendiculaires.
c. H est l’orthocentre du triangle ABC.
M3
3. g = 1 (a + b + c).
3
4. g = 1 h ; donc les points O, G et H sont alignés.
3
166 1. 04 – 5 × 03 + 6 × 02 – 5 × 0 + 1 = 1.
( ) ( )
2
2. z + 1 − 5 z + 1 + 4 = 0 redonne (E) avec z ≠ 0.
z z
i π
3. Si n est pair, zn = 2n e 6 = 2n ( 23 + 2i ) = 2 ( 23 + (−1)2 i ) .
n
n
= 2 ( 3 − i ) = 2 ( 3 + (−1) i ) .
π n
3. u1 = 1 et u2 = 4. Si n est impair, zn = 2n e 6
−i n n
4. On résout z2 – z +1 = 0 et z2 – 4z + 1 = 0. 2 2 2 2
{
S = 1 + i 3 ; 1 − i 3 ;2− 3 ;2 + 3 .
2 2 2 2 } y
4. a. M1M2 = 2 3 ; M2M3 = 4 3 .
b. Par récurrence.
167 1. a. zR = | z | M 5. a. , n est la somme des n premiers termes de la suite
b. Si on note I le milieu géométrique de 1er terme M1M2 = 2 3 et de raison 2 ; donc
de [MR], M9 est le milieu ,n = 2 3(2n − 1).
de [OI]. M’ I 1000 ⎞
v ln ⎛ +1
2. a. Si z 0 est un réel ⎝2 3 ⎠
O u R x b. ,n > 1 000 ⇔ n ˘ soit n = 9.
négatif, | z0 | = –z0. ln2
z + | z0 | 170 1. a. z = − 1 + 3 i = j et z = − 1 − 3 i = j .
z1 = 0 = 0, et tous 2π 2 2 2 2
4 b. j = ei 3 .
les termes suivants sont
c. j3 = ei2π = 1.
nuls. La suite converge
Comme j2 + j + 1 = 0, j2 = –1 – j.
vers 0.
z + | z0 | z0 d. PQ = QR = RP = 3 , le triangle PQR est équilatéral.
b. Si z0 est un réel positif, | z0 | = z0 et z1 = 0 = .
z0 4 2 2. b. S = {1 ; j ; j2}.
D’où, par récurrence : zn = n pour tout entier n. 3. a. a – b = –jb – j2c – b = j2b – j2c = j2(b – c).
2
La suite converge vers 0. b. On a | a – b | = | j2(b – c) | soit AB = BC.
c. Il semble que la suite (| zn |) converge vers 0. De même, on a a – c = j(c – b) soit AC = BC.
zn | zn | |z |
d. | zn+1 |¯ 4 + 4 soit | zn+1 |¯ n . 171 Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
2
|z | 1. a. Voir fichier logiciel.
D’où, par récurrence : 0 ¯| zn |¯ 0n pour tout entier n.
2 b. MK = NL et (MK) ⊥ (NL).
La suite (| zn |) converge vers 0.
168 1. (1 – z)z9 = z .
5
2. NA = ND donc a − n = 1 et (ND ; NA) = π = arg a − n .
d−n 2 d−n ( )
Ainsi a − n = i.
2. a. z9 = 0. d−n
On en déduit n = id − a .
b. 1+ cos 2π + cos 4π + cos 6π + cos 8π = Re( z ′ ) = 0. i−1
5 5 5 5 b − k = i soit k = ia − b ; c − l = i soit l = ib − c et
3. a. cos 2π
5
+ cos 8π
5
= cos 2π
5
+ cos −( )
2π
5
= 2cos 2π
5 (π 3.
= 2 2cos2 − 1
5 d−m
De même
) a−k
ic − d .
i −1 b − l i−1
( ) (
cos 2π + cos 8π = cos 2π + cos − 2π = 2cos 2π = 2 2cos2 π − 1 .
5 5 5 5 5 5 )
c−m
= i soit m =
i −1
b. cos 4π
5
+ cos 6π
5 ( )
= cos π − π
5 (
+ cos π + π
5 ) π
= −2cos .
5
4. On peut vérifier que i(n – l) = m – k. Ainsi :
( )
(LN ; KM) = arg m − k = π et KM = | m – k | = | i(n – l) | = LN.
n−l 2
4. a. D’après 2.b. et 3., on a 4cos2 π − 2cos π − 1 = 0 .
5 5 5. KLMN est un carré si, et seulement si, [KM] et [LN] ont le
b. x1 = 1− 5 et x2 = 1+ 5 .
2 2 même milieu, soit k + m = l + n, ou encore a + c = b + d.
Comme cos π . 0 , cos π = 1+ 5 . C’est-à-dire que [AC] et [BD] ont même milieu.
5 5 2
z−z
3
1+ z( )
b. | z9 + 1 | = | z9 | ⇒ 1 | z − 1| = | z ′ | ⇒ | z – 1 | = 1 (car | z9 | = 1 .
|z|
3. M9 est le point d’intersection de la droite (OM) et de la
|z| On pose z = x + iy, Re z
1+ z ( ) =0 ⇔ {
x 2 + x + y2 = 0
( x ; y) ≠ (−1; 0)
( )
2
médiatrice de [OB]. ⎧ 1 1
⇔ ⎪⎨ x + 2 + y = 4 .
2
173 z ′ = zM − zA .
zM − zB ⎩⎪( x ; y) ≠ (−1; 0)
a. | z9 | = 1 soit AM = BM.
1 privé du point A(–1 ; 0). 2 ( )
L’ensemble cherché est le cercle de centre C − 1 ; 0 et de rayon
L’ensemble des points M est la médiatrice de [AB].
2
b. Si z9 ≠ 0, alors soit arg(z9) = 0 soit arg(z9) = π.
178 Soient A, B et M les points d’affixes zA = 4, zB = –2 – i et
C’est-à-dire (BM ; AM) = 0 ou (BM ; AM) = π avec M ≠ A et M ≠ B.
zM = z.
Si z9 = 0, alors M = A.
| z | = | z – 4 | équivaut à OM = AM, donc M appartient à la
L’ensemble des points M est la droite (AB) privée du point B.
médiatrice du segment [OA].
174 1. a. P(–1) = 0. Son équation est x = 2.
b. P(z) = (z + 1)(z2 – 4z + 7). Arg(z) = Arg(z + 2 + i) équivaut à (u ; OM) = (u ; BM) soit (OM ; BM) = 0,
c. S = {−1; 2 + 3i ; 2 − 3i} . donc M appartient à la partie de la droite (OB) extérieure au
2. b. AB = AC = BC = 2 3 : le triangle ABC est équilatéral. segment [OB].
⎛z −z ⎞ Son équation est y = 1 x .
(CG, CA) = arg ⎜ A C ⎟ = arg( 3i) = π . 2
⎝ zG − zC ⎠ 2
Ainsi M (2 ; 1), soit z = 2 + i.
GAC est un triangle rectangle en C (non isocèle).
179 Dans le plan complexe, on considère le repère orthonormé
3. A(–1 ; 0), C(2 ; − 3 ) et G(3 ; 0).
( )
!!!" !!!"
4. a. GA . CG = –4. direct O ; 1 OA ; CD .
3
b. GM . CG = –4 ⇔ GM . CG = GA . CG ⇔ AM . GC = 0. a + b + c = arg(8 + i) + arg(5 + i) + arg(2 + i)
c. (D) est la perpendiculaire à (CG) passant par A. a + b + c = arg(65 + 65i) soit a + b + c = π .
4
94
8
CHAPITRE
A Le programme
Dans cette partie, il s’agit d’une part de renforcer la vision dans l’espace entretenue en classe de Première, d’autre part
de faire percevoir toute l’importance de la notion de direction de droite ou de plan.
La décomposition d’un vecteur d’un plan suivant deux vecteurs non colinéaires de ce plan, puis celle d’un vecteur de
l’espace suivant trois vecteurs non coplanaires, sensibilisent aux concepts de liberté et de dépendance en algèbre linéaire.
Le repérage permet à la fois de placer des objets dans l’espace et de se donner un moyen de traiter des problèmes
d’intersection d’un point de vue algébrique.
L’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier des problèmes d’intersection de droites et de plans, en choisissant
un cadre adapté, vectoriel ou non, repéré ou non.
Droites et plans
Positions relatives de droites • Étudier les positions relatives de Le cube est une figure de référence pour la
et de plans : intersection et droites et de plans. représentation des positions relatives de droites et
parallélisme. de plans.
Géométrie vectorielle
Caractérisation d’un plan par • Choisir une décomposition On étend à l’espace la notion de vecteur et les opé-
un point et deux vecteurs non pertinente dans le cadre de rations associées.
colinéaires. la résolution de problèmes On fait observer que des plans dirigés par le même
d’alignement ou de coplanarité. couple de vecteurs non colinéaires sont parallèles.
ª Il est intéressant de présenter la démonstration
du théorème dit « du toit ».
Vecteurs coplanaires.
Décomposition d’un vecteur en • Utiliser les coordonnées pour : On fait percevoir les notions de liberté et de dépen-
fonction de trois vecteurs non – traduire la colinéarité ; dance.
coplanaires. – caractériser l’alignement ; On ne se limite pas à des repères orthogonaux.
Repérage. – déterminer une décomposition La caractérisation d’un plan par un point et deux vec-
de vecteurs. teurs non colinéaires conduit à une représentation
paramétrique de ce plan.
Représentation paramétrique
d’une droite.
SI inématique et statique d’un système en
C
mécanique.
D Activités
sécantes d’un même plan est orthogonale à toutes les droites
Activité 1 Parallélisme dans un prisme de ce plan.
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 1. a. Les droites (d1) et Δ sont perpendiculaires en A.
L’objectif de cette activité est de découvrir le théorème du toit qui b. A est le milieu du segment [EE’].
sera démontré dans le cours. c. Dans le plan (EBE’), (d1) est la médiatrice de [EE’].
1. a. I [ (ADE) car I [ (AD) et (AD) , (ADE). d. BE = BE’.
I [ (BCF) car I [ (BC) et (BC) , (BCF). 2. EC = E’C.
b. On construit le point J, intersection de (GF) et (EH). ¶ = EC2 – BC2 – BE2 .
3. a. cos EBC
J appartient à (ADE) et à (BCF), donc D est la droite (IJ). 2BC × BE
2. On conjecture que Δ et (DH) sont parallèles. ¶ = E’C22BC – BC2 – BE’2 .
b. cos E’BC
3. Δ , (ADE) et (d1) est parallèle à Δ, donc (d1) est parallèle × BE’
à (ADE). ¶ = cos E’BC
c. L’égalité cos EBC ¶ est une conséquence des égalités
Δ , (BCF) et (d1) est parallèle à Δ, donc (d1) est parallèle à (BCF). EC = E’C et BE’ = BE.
4. On conjecture que Δ est parallèle à (d). ¶ = EBM.
4. a. EBC ¶
¶
b. EM² = BE² + BM² + 2BE × BM × cos EBM.
¶
c. E’M² = BE’² + BM² + 2BE’ × BM × cos E’BM.
d. L’égalité EM = E’M est une conséquence des égalités
Activité 2 Orthogonalité d’une droite et d’un plan ¶ = EBC
précédentes et de EBM ¶ , E’BM
¶ = E’BC,
¶ cos EBC¶ = cos E’BC
¶
L’objectif de cette activité est de proposer une démonstration et BE = BE’.
d’un théorème du cours. Le principal résultat utilisé est la formule 5. a. Γ’ est la médiatrice de [EE’].
d’Al-Kashi qu’on utilise dans plusieurs plans de l’espace pour b. On déduit que Γ’ est perpendiculaire à Δ, donc que Δ est
démontrer finalement qu’une droite orthogonale à deux droites orthogonale à Γ.
96
Activité 3 Coplanarité de trois vecteurs 1. AM (11t ; 8t ; –2t)
⎧ x(t) − 5 000 = 11t ⎧ x(t) = 5 000 + 11t
L’objectif de cette activité est d’introduire la notion de vecteurs ⎪ ⎪
coplanaires à partir de configurations simples permettant d’établir ⎨ y(t) + 3 200 = 8t ⇔ ⎨ y(t) = −3 200 + 8t .
⎪z(t) − 2 200 = −2t ⎪z(t) = 2 200 − 2t
des égalités vectorielles. ⎩ ⎩
1. AB = DC = EF = HG. 2. t = 4 × 60 = 240. M (7 640 ; –1 280 ; 1 720).
2. CG = BF = AE = DH et u = AF = DG. 3. z(t) = 1 000 ⇔ 2 200 – 2t = 1 000 ⇔ t = 600.
3. a. Le vecteur DG. Soit un trajet de dix minutes.
b. JN = 1 AB et JN = DI. 4. B(11 600 ; 1 600 ; 1 000).
2 5. a. Car pour t’= 0, x(0) = 11 600 , y(0) = 1 600 et z(0) = 1 000.
c. KM = CL. b. B(11 600 ; 1 600 ; 1 000) ; M’(x’ ; y’ ; z’) ; BM ’ = t’v’ avec
v’ (–8,25 ; –6 ; 1,5) soit v’ = 3 v.
Activité 4 Le vol d’un vautour c. Non.
4
L’objectif de cette activité est de découvrir la notion de
représentation paramétrique de droite. Pour cela, on utilise les
notions de trajectoires et de vitesses.
E Exercices
Pour démarrer
11 1. (AB) est orthogonale à (AE) et (AB) est orthogonale à
1 1. Faux. (AC). Comme (AE) et (AC) sont deux droites sécantes du plan
2. D’après le théorème du toit, Δ est la parallèle à (d) passant (ACE), (AB) est perpendiculaire à (ACE).
par A. 2. (CE) est incluse dans (ACE) et (AB) est orthogonale à (ACE),
2 1. E (EMN) mais E ” (ABC), donc (EMN) et (ABC) ne sont donc (AB) est orthogonale à (CE).
pas confondus. 12 1. Réponse a.
2. L’intersection de (EMN) et (ABC) est la droite (MN). 2. u , v et w sont coplanaires.
3 1. Faux. 13 M est le milieu de [BC] et L est confondu avec C.
2. Vrai.
14 1. AM = AB + BN + AD = AN + AD.
4 J (d) et (d) (ABC), donc J (ABC).
2. AM , AN et AD sont coplanaires ainsi que les points A, M, N
J (d’) et (d’) (ACD), donc J (ACD).
et D.
J appartient donc à l’intersection de (ABC) et (ACD), c’est-à-
dire à (AC). 15 (AEF) et (BCD) sont parallèles.
5 Les plans (EFG) et (ABC) sont parallèles, le plan coupe 16 1. u (4 ; –5 ; 9).
(EFG) selon la droite Δ, donc coupe (ABC) selon une droite 2. u + v (7 ; –2 ; 6) et t (12 ; –4 ; 6).
parallèle à Δ : Δ est parallèle à Δ’.
3. A(2 ; 4 ; –7).
6 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
17 2u + v (9 ; 10 ; 17).
7 1. a. (AD) (AED).
18 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
b. (BC) est parallèle à (AD) et (AD) est incluse dans (AED), donc
(BC) est parallèle à (AED). 19 A(0 ; 0 ; 0), B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ; 0), D(0 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1),
2. (BC) est parallèle à (BEC) car (BC) est incluse dans (BEC). F(1 ; 0 ; 1), G(1 ; 1 ; 1) et H(0 ; 1 ; 1).
3. L’intersection de (BEC) et (AED) est la droite Δ passant par E 20 1. AB (7 ; 3 ; –10).
et parallèle à (BC).
8 1. (d) est orthogonale au plan (ABC).
( )
2. I – 1 ; 5 ; 4 .
2 2
21 1. AB (2 ; 6 ; –9).
2. (d) est orthogonale à (BC).
2. AB = 11.
9 1. ABFE est un carré, donc (BF) est orthogonale à (EF).
⎧ x = −5 + 4t
BCGF est un carré, donc (BF) est orthogonale à (FG).
22 ⎪⎨ y = 2 − 2t , t [R.
(EF) et (FG) sont sécantes et incluses dans (EFG), donc (BC) est
⎪ z = 7 + 3t
orthogonale à (EFG). ⎩
2. (GH) est incluse dans (EFG) et (BF) est orthogonale à (EFG), ⎧ x = 3 + 2t + 3t ′
donc (BF) est perpendiculaire à (EFG). 23 ⎪⎨y = 2 − t + t ′ t [R et t ′[R.
⎪z = 5 + 2t + t ′
10 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. ⎩
D C
M
G
C A K B
D
H A B 35 H G
2. Dans le plan (ABF), les droites (AB) et (FG) ne sont pas L
J
parallèles : elles se coupent en un point H. E F
Comme (AB) est incluse dans (ABC), H est commun à (FG) et R
(ABC). Or F ” (ABC), donc (FG) n’est pas incluse dans le plan P
(ABC) : H est le point d’intersection de (FG) et (ABC). D C
3. a. (BF) et (AE) sont parallèles ainsi que (BC) et (AD). (BF) et K
M
(BC) sont deux droites sécantes du plan (BCF) respectivement A B
parallèles à deux droites du plan (ADE), donc (BCF) et (ADE) 36 Faux : ces droites sont non coplanaires.
sont parallèles.
37 Vrai car (EF) est parallèle à (AB) et (AB) est incluse dans
b. (BCF) et (HFC) sont sécants selon la droite (FC). (BCF) et (ADE)
le plan (ABD).
sont parallèles, donc (HFC) et (ADE) sont sécants selon une
38 Vrai : (GH) est parallèle à (AB) et à (EF). (EF) est parallèle
droite Δ parallèle à (FC).
G (HFC) ˘ (ADE), donc Δ est la parallèle à (FC) passant par G. à (ABD) et (EFG), donc l’intersection des plans (EFG) et (ABD)
c. Δ est parallèle à (FC) et (FC) est incluse dans (DCF), donc est parallèle à (EF). Enfin, G appartient à l’intersection de (ABD)
et (EFG).
Δ est parallèle à (DCF).
39 Comme ABC est équilatéral, (AI) est la hauteur issue de
28 1. (EI) est parallèle à (CD) et (EJ) est parallèle à (AC).
A dans ce triangle. Par conséquent, (AI) est orthogonal à (BC).
(AC) et (CD) sont deux droites sécantes du plan (ACD)
De même, (DI) est orthogonale à (BC).
respectivement parallèle à deux droites du plan (EIJ), donc (EIJ)
(BC) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (AID),
et (ACD) sont parallèles.
donc (BC) est perpendiculaire au plan (AID).
2. (IJ) est l’intersection de (ABD) et (EIJ).
40 1. (BF) est orthogonale à (AB) et à (BC) et (AB) et (BC) sont
(AD) est l’intersection de (ABD) et (ACD).
deux droites sécantes de (ABC), donc (BC) est perpendiculaire
Comme (EIJ) et (ACD) sont parallèles, (IJ) et (AD) sont parallèles.
au plan (ABC).
3. (IJ) est parallèle à (AD) et (AD) est incluse dans (ACD), donc
2. a. (AC) est orthogonale à (BD) car ABCD est un carré.
(IJ) est parallèle à (ACD).
b. (BF) est perpendiculaire à (ABC), donc (BF) est orthogonale
(IJ) est incluse dans (IJC), donc parallèle à ce plan.
à (AC).
On en déduit que (IJ) est parallèle à la droite Δ intersection de (AC) est orthogonale à (BD) et à (BF) qui sont deux droites
(ACD) et (IJC). sécantes de (BDH), donc (AC) est perpendiculaire à (BDH).
Δ est la parallèle à (IJ) passant par C. 3. (CF) est orthogonale à (BG) car BCGF est un carré.
29 Vrai. (HG) est perpendiculaire à (BCG) et (CF) est incluse dans (BCG),
30 Faux. donc (HG) est orthogonale à (CF).
(CF) est orthogonale à deux droites sécantes de (BHG), donc
31 Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
(CF) est perpendiculaire à (BHG).
32 Exercice résolu, voir page 254 du manuel. 4. (BH) est incluse dans (BDH) et (AC) est perpendiculaire à
98
(BDH), donc (BH) est orthogonale à (AC). 52 1. 3AK = 3(AB + BK) = 3AB + 3BK = 3AB + 2BD + DE
(BH) est incluse dans (BHG) et (CF) est perpendiculaire à (BHG),
= 3AB + 2BA + 2AD + DA + AE
donc (BH) est orthogonale à (CF).
= AB + AD + AE.
(AC) et (CF) sont deux droites sécantes de (AFC), donc (BH) est
perpendiculaire à (AFC). 2. AB + AD + AE = AB + BC + CG = AG.
Traitement X prend la valeur XB – XA 2. BC (–4 ; –2 ; 14). u (2 ; 1 ; –7) est un vecteur directeur de (d) et
BC =2 u, donc (BC) est parallèle à (d).
Y prend la valeur YB – YA
84 1. A ” (d).
Z prend la valeur ZB – ZA
Sortie Afficher X, Y et Z 2. BC (8 ; –20 ; 0). u (–2 ; 5 ; 0) est un vecteur directeur de (d) et
BC = –4u , donc (BC) est parallèle à (d).
(2 2) (2 ) (2 2) (2
73 1. I 5 ; −3 ; 9 , J 7 ; 4;−3 , E 3 ; −7 ; 9 et F 11; 23 ;− 21 .
2 2 2 2) ⎧ x = 4 − 4t
⎪
xE + xF 7 yE + yF z +z
2. = ; = 4 et E F = −3. 85 ⎨ y = 1+ 2t , t [ R
2 2 2 2 ⎪ z = −2 + 6t
Donc J est le milieu de [EF]. ⎩
74 1. G(2 ; 1 ; 2). ⎧1+ 4t = 15 + k ⎧ k = −2
86 ⎪
⎨ −2 + 4t = 8 − k
⎪
⇔ ⎨t = 3 .
2. I(4 ; –2 ; 5) et K(3 ; 1 ; 3).
⎪ 8 − 6t = −6 + 2k ⎪t = 3
3. Le milieu de [DK] a pour coordonnées (2 ; 1 ; 2), donc il s’agit ⎩ ⎩
de G. (d) et (d’) sont sécantes en Ω(13 ; 10 ; –10).
75 AB (–3 ; 3 ; –3), AC (1 ; 4 ; 4) et AD (–2 ; 7 ; 1). AB = AD – AC, donc
87 Exercice résolu, voir page 259 du manuel.
AB, AC et AD sont coplanaires et A, B, C et D sont coplanaires.
88 u (4 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de (d).
76 AB (2 ; 1 ; –8), AC (1 ; 6 ; 3), AD (1 ; –16 ; –25).
v (2 ; 1 ; 3) est un vecteur directeur de (d’).
On obtient 2AB – 3AC = AD, donc les vecteurs AB, AC et AD sont u et v ne sont pas colinéaires, donc (d) et (d’) ne sont pas
coplanaires, donc A, B, C et D sont coplanaires. parallèles.
77 1. AB = 26 ; AC = 26 . ⎧1+ 4k = 2t ⎧ 2t = −21 ⎧ t = −10,5
⎪ ⎪ ⎪
2. ABC est isocèle en A. ⎨ −2 + k = 3 + t ⇔ ⎨ k = 5 + t ⇔ ⎨ k = 5 + t .
3. a. D(9 ; 6 ; 5). ⎪ 2 − k = −2 + 3t ⎪ −4t = 1 ⎪ t = −0,25
⎩ ⎩ ⎩
b. ABCD est un losange. Le système n’a pas de solutions, donc (d) et (d’) ne sont pas sécantes.
78 1. a. AB = 69 = AD = BC = CD. (d) et (d’) ne sont pas coplanaires.
89 Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
b. AB (7 ; 4 ; –2) et DC (7 ; 4 ; –2).
2. AB = AD = BC = CD = 61. 90 1. Mt (–2 + t ; 3 + 2t ; 5 – t).
100
2. AMt = 6t 2 − 2t + 38 . AMt est minimal pour t = 1 . (BC) est orthogonale à deux droites sécantes de (AID), donc
6 (BC) est perpendiculaire à (AID).
91 1. A(1 ; –5 ; –5). Le point A n’appartient pas au plan .
⎧ x = 1+ 6t
2. AB (2 ; 0 ; 2), AC (0 ; 2 ; 1). Le plan est dirigé par les vecteurs ⎪
102 ⎨ y = 5 − t t [R. C(25 ; 1 ; 10).
u (1 ; 0 ; 1) et v (0 ; 2 ; 1).
⎪ z = −2 + 3t
AB = 2u et AC = v, donc (ABC) est parallèle à . ⎩
⎧x=t ⎧ x = 7 − 5t
92 1. ⎪ y = t ′ . ⎪
⎨ 103 ⎨ y = 1− 4t , t [R . C(17 ; 9 ; –2).
⎪z = 0 ⎪ z = 2 + 2t
⎩ ⎩
( )
2. (AB) et (O ; i, j) se coupe en C 1 ; 2 ; 0 .
2
93 Faux : x = 2 ⇔ k = –1 et y = 4 ⇔ k = 3 . Approfondissement
4
94 Vrai : v (2 ; 4 ; –6) est un vecteur directeur de la droite (d) Étude de ce problème
et u = 1 v . Recherche d’une équation cartésienne de la sphère
2
95 Vrai : (d) est sécante au plan (O ; j, k ) et B appartient à (d) • La sphère de centre A et de rayon 3 est l’ensemble des points
et à ce plan. M de l’espace vérifiant AM = 3.
96 Faux : x = 2 ⇔ k = –1 et si k = –1 y = 3 ≠ –3.
• AM² = (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)².
• M appartient à , si et seulement si :
(x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)² = 9.
• (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)² = 9 équivaut à :
TOP Chrono x² – 2x + 1 + y² – 10y + 25 + z² – 6z + 9 = 9
97 1. Dans le plan , (OI) est la médiatrice de [AB], donc (OI) ⇔ x² + y² + z² – 2x – 10y –6z + 26 = 0.
Intersection de la droite (d) avec la sphère
est orthogonale à (AB).
• La droite (d) a pour représentation paramétrique :
(AB) est incluse dans et (OE) est perpendiculaire à , donc
(AB) est orthogonale à (OE). ⎧ x = −2 + 5t
⎪
2. (EI) est incluse dans (OIE) et (AB) est perpendiculaire à (OIE), ⎨ y = 1+ 2t , t [R.
⎪ z = 1+ t
donc (AB) est orthogonale à (EI). ⎩
⎧x = 2 + t • Le point M de (d) de paramètre t appartient à , si et seulement
98 1. ⎪⎨y = 5 − t , t [R si, t est solution de l’équation :
⎪ z = −1+ 3t
⎩ (–2 + 5t)² + (1 + 2t)² + (1 + t)² – 2(–2 + 5t)
2. C(0 ; 7 ; –7) pour t = –2. – 10(1 + 2t) – 6(1 + t) + 26 = 0.
3. D est le point de paramètre t = 4. Ce qui équivaut à 30t ² – 50t + 20 = 0 donc à 3t² – 5t + 2 = 0.
99 (d1) et (d2) sont sécantes en A(–4 ; 17 ; –5). • L’équation 3t ² – 5t + 2 = 0 a pour solutions t1 = 2 et t2 = 1. Par
3
conséquent, la droite (d) coupe en deux points M1 4 ; 7 ; 5 (
3 3 3 )
et M2(3 ; 3 ; 2).
Faire le point
• AM1 = AM2 = 3.
Voir page 435 du manuel. Les corrigés détaillés sont 104 1. x ² + y ² + z ² – 4x – 2y + 6z – 107 = 0.
disponibles sur le site bordas-indice.fr. 2. La droite (BC) coupe en deux points : E(11 ; –1 ; 3) et
F(4 ; 7 ; 6).
105 1. x ² + y ² + z ² = 1.
Revoir des points essentiels ⎧ x = 1+ t
⎪
2. ⎨ y = 1+ t , t [R.
100 (AC) est orthogonale à (BD) car [AC] et [BD] sont les ⎪ z = 1+ at
diagonales d’un losange. ⎩
3. a. (d3) et sont sécants en deux points, l’un de paramètre
(d), c’est-à-dire (SI), est perpendiculaire à et (BD) est incluse
−5 − 3 et l’autre de paramètre −5 + 3 .
dans , donc (SI) est orthogonale à (BD). 11 11
(BD) est orthogonale à deux droites sécantes de , donc (BD) b. (d4) est tangente à en le point de paramètre − 1 , c’est-à-
est perpendiculaire à . (
dire en M 2 ; 2 ;− 1 .
3 3 3 ) 3
101 Comme ABC est un triangle isocèle en A et I est le milieu 4. a. (1 + t)² + (1 + t)² + (1 + at)² = 1 ⇔ (a² + 2)t² + (2a + 4)t + 2 = 0.
de [BC], donc (AI) est la hauteur issue de A dans le triangle ABC : b. Δa = 4a(4 – a).
(AI) est orthogonale à (BC). c. Si a ] 0 ; 4[ : deux points d’intersection.
(AD) est perpendiculaire à et (BC) incluse dans , donc (BC) Si a ]– ` ; 0[ ¯ ] 4 ; + `[ : aucun point d’intersection.
est orthogonale à (AD). Si a ∈ [0 ; 4] : un unique point d’intersection.
L [ (BF).
( 9 )
3. BF (0 ; 0 ; 2) et BL 0 ; 0 ; 10 . BF et BL sont colinéaires, donc serait un parallélogramme. Or ce n’est pas le cas puisque
JK = 1 AC = 1 IL. On en déduit que (IJ) et (KL) sont sécantes.
2 2
L est le point de paramètre t = − 20 et t ′ = 5 du plan (IJK). d. (IJ) (ABF) donc M [ (ABF).
9 9
102
(LK) (FBC) donc M [ (FBC). Sujet E 1. Réponse b.
Comme l’intersection de (ABF) et (FBC) est la droite (BF), on AB = 14 ; AC = 6 et BC = 14 .
a M [ (BF). 2. Réponse c.
2. CH = BE et AH = BG. Deux vecteurs non colinéaires de (ACH) 3. Réponse d. Soit U le point tel que AU = 1 AB + 1 AD + 2 AE.
3 3 3
sont respectivement égaux à deux vecteurs de (BEG), donc ces
AU = 1 AF + 1 AH donc U [ (AFH).
plans sont parallèles. 3 3
3. H G EU = 1 EC donc U [ (EC).
3
R Finalement, U est confondu avec L.
E
F L
N
T Pour se préparer à l’oral
I D C
⎧ x = 5 − 4t
M K ⎪
109 1. ⎨ y = 2 − 5t , t [R.
A J B ⎪ z = −3 + 4t
⎩
Les droites (GN) et (AB) sont incluses dans le plan (ABG). La 2. C(–7 ; –3 ; 9).
droite (GN) n’est pas parallèle à la droite (AB) car la parallèle à
110 (IJ) est orthogonale à (DK).
(AB) passant par G est (GH) et N ” (GH).
(DH) est perpendiculaire à (EFG) et (IJ) (EFG), donc (DH) est
(GN) et (AB) se coupent en S.
orthogonale à (IJ).
S [ (ABC), S [ (GN) et (GN) n’est pas incluse dans (ABC) car
(DH) et (DK) sont de plus sécantes, donc (IJ) est perpendiculaire
G ” (ABC). (GN) est donc sécante à (ABC) en S intersection de
à (DHK).
(GN) et (AB).
⎧ x = 1− 5t + 4 t ′
4. (RL) et (AC) sont deux droites sécantes du plan (ACG). ⎪
111 1. ⎨ y = 2 − t − t ′ , t [R et t ′ [R.
Soit T le point d’intersection de ces deux droites. ⎪ z = 3 + 2t − 3t ′
T appartient à (RL) et à (ABC) et (RL) n’est pas incluse dans (ABC), ⎩
2. D(4 ; –1 ; –1).
donc T est le point d’intersection de (RL) et (ABC).
( )
b. M0 5 ; 5 ; 1 .
6 6 6
b. (hA) et (hB) sont sécantes puisque ce sont deux hauteurs du
triangle ABF.
c. IC = 1 ; IM0 = 6 et M0C = 3 . Partie B 1. a. H est l’orthocentre du triangle ABE, donc (AB) est
2 6 6
perpendiculaire à (HE). Comme (AB) est aussi orthogonale à
d. IM0² + M0C² = 1 + 1 = 1 = IC², donc IMC est un triangle
6 12 4 (CD), on déduit que (AB) est perpendiculaire à (CDH).
rectangle en M.
b. (CH) et (DH) sont deux droites du plan (CDH).
2. a. (BH) c’est-à-dire (hB) est perpendiculaire à (ADC), donc à
(AD). (BC) est orthogonale à (AD), donc (AD) est perpendiculaire
Pour aller plus loin
à (BHC), donc orthogonale à (CH). La droite (CH) est donc
112 1. a. Si A, B et C étaient alignés, les droites Δ1, Δ2 et Δ3 orthogonale à deux droites sécantes de (ABD), ce qui prouve
seraient coplanaires dans le plan (OAB). que (CH) est perpendiculaire à ce plan. On procède de même
b. Ces droites sont coplanaires dans le plan déterminé par les pour la droite (DH) et le plan (ABC).
droites sécantes Δ2 et Δ3. b. D’après ce qui précède, (CH) est la hauteur issue de C et (DH)
2. (BC) est incluse dans le plan , donc (BC) est parallèle à . Si la hauteur issue de D du tétraèdre. Les hauteurs du tétraèdre
(BC) est parallèle à (B’C’), alors (BC) est parallèle à ’ puisque (B’C’) sont concourantes en H.
est incluse dans le plan ’. Avec le théorème du toit, on déduit 3. Les hauteurs d’un tétraèdre sont concourantes si, et seulement
que la droite d’intersection Δ de et ’ est parallèle à (BC). si, les arêtes opposées sont deux à deux orthogonales.
3. On note R le point d’intersection de (BC) et (B’C’). Comme (BC) 116 1. Il existe k [ R tel que a’= ka, b’= kb et c’= kc.
est incluse dans le plan , R est un point de . Comme (B’C’) ab’– a’b = akb – kab = 0.
est incluse dans le plan ’, R est un point de ’. R appartient De même, pour ac’– a’c =0 et bc’– b’c = 0.
donc aux deux plans et ’ donc à leur droite d’intersection Δ. 2. a. On suppose que a = b = 0. On a donc c ≠ 0.
104
ac’– a’c = 0 donc a’c = 0 et a’= 0. 2. Si deux des trois droites étaient parallèles à (BCD), (IJK)
bc’– b’c = 0 donc b’c = 0 et b’ = 0. contiendrait deux droites sécantes, chacune parallèle au plan
On en déduit que les triplets sont de la forme (0 ; 0 ; c) et (BCD), (IJK) serait donc parallèle au plan (BCD).
(0 ; 0 ; c’) : ils sont donc proportionnels. 3. a. Les droites (IK) et (D’C’) sont incluses dans le plan (AIK).
b. On suppose a = 0, b ≠ 0 et c ≠ 0. (D’C’) est la droite d’intersection de (AIK) et (BCD), le point
ab’– a’b = 0 donc a’b = 0 et a’ = 0. d’intersection de (IK) et (BCD) appartient donc à (D’C’).
bc’– b’c = 0 donc bc’ = b’c et on déduit que c ′ = b ′ puisque b. On construit le point B’ intersection de (AJ) et (CD).
c b
b ≠ 0 et c ≠ 0. V est le point d’intersection des droites (IJ) et (B’D’).
Soit k = c ′ . On a c’= kc, b’= kb et a’= ka donc les triplets (a ; b ; c) c. (d1) est la droite (UV).
c
et (a’ ; b’ ; c’) sont proportionnels. 4. a. Ces droites sont coplanaires. Si (d1) était parallèle à deux
c. On suppose a ≠ 0, b ≠ 0 et c ≠ 0. des trois droites, ces deux droites seraient parallèles entre elles,
ab’– a’b = 0 donc b ′ = a ′ . ce qui est impossible car BCD est un triangle.
b a
b. (d2) est la droite (IM) et (d3) est la droite (JN).
ac’ – a’c = 0 donc c ′ = a ′ .
c a c. Si on avait (d2) parallèle à (AB) et (d3) parallèle à (AD), le
Soit k = a ′ , on a a’= ka, b’= kb et c’= kc : les triplets (a ; b ; c) et plan (IJK) contiendrait deux droites sécantes, toutes les deux
a
(a’ ; b’ ; c’) sont proportionnels. parallèles au plan (ABD). (IJK) et (ABD) seraient donc parallèles,
d. Pour deux triplets de réels (a ; b ; c) et (a’ ; b’ ; c’) non nuls, ce qui est impossible car ces plans ont un point commun sans
(a ; b ; c) et (a’ ; b’ ; c’) sont proportionnels si, et seulement si : être confondus.
⎧ab ′ − a ′b = 0 d. (d4) est la droite (RK).
⎪
⎨ac ′ − a ′c = 0 . 5. a. (d4), (AD) et (BD) sont coplanaires dans le plan (ABD) et
⎪bc ′ − b ′c = 0
⎩ (AD) et (BD) sont sécantes.
3. b. S appartient à (d4) et (d4) est incluse dans le plan (IJK), donc
Variables a, b, c, a’, b’ et c ’ sont des réels S appartient au plan (IJK).
Entrée Saisir a, b, c, a’, b’ et c ’ S appartient à (AD) et (AD) est incluse dans le plan (ACD), donc
S appartient au plan (ACD). On déduit donc que S appartient à
Traitement Si ab’– a’b = 0 et ac ’ – a’c et bc ’– b’c = 0
(d3). Comme par ailleurs N appartient à (d3) , (SN) est la droite
et sortie Alors Afficher « les vecteurs sont (d3).
colinéaires » 6. Il s’agit du quadrilatère RSNM.
Sinon Afficher « les vecteurs ne sont
pas colinéaires » 118 1. a. 4 AG = AB + AC + AD, soit 4 AG = AG + GB + AG + GC
119 1. (OC) est orthogonale à (OA) et à (OB). Les droites (OA) (ABC) : on note I leur point d’intersection.
La droite (IP) est incluse dans le plan (ABD). (IP) coupent les
et (OB) sont sécantes, donc (OC) est perpendiculaire à (AOB).
segments [BD] et [AD] respectivement en T et O.
(AB) est incluse dans (AOB), donc (OC) est orthogonale à (AB).
La droite (MN) coupe le segment [AC] en L.
On procède de la même façon pour les autres couples d’arêtes
La section du tétraèdre par le plan (MNP) est le quadrilatère
opposées.
MTOL.
2. a. (OH) est perpendiculaire au plan (ABC), donc (OH) est
orthogonale à (AB). De plus (OC) est orthogonale à (AB), donc A
(AB) est perpendiculaire à (OCH) puisque (OC) et (OH) sont deux
droites sécantes de (OCH).
O
b. (CH) est incluse dans (OCH) et (AB) est perpendiculaire à P
(OCH), donc (CH) est orthogonale à (AB), donc perpendiculaire
car ces deux droites sont incluses dans le plan (ABC). La droite N L
T D
(CH) est donc la hauteur issue de C du triangle ABC. B
On démontre de la même façon que (BH) est la hauteur issue M
de B dans le triangle ABC. I C
H est donc l’orthocentre du triangle ABC.
c. L’aire de AOB est AOB = OA × OB . 121 1. AB + DC = AL + LK + KB + DL + LK + KC = 2 LK car
2
Comme (OK) est la hauteur issue de O dans le triangle AOB ,
AL + DL = 0 et KB + KC = 0.
on a AOB = OK × OB .
2 2. P [ [LK], donc il existe un réel t tel que KP = t KL.
On en déduit que OA × OB = OK × AB, soit OA² × OB² = OK² × AB²
Existence : On définit les points M et N par BM = t BA et
et 1 2 = AB = OA + OB = 1 + 1 .
2 2 2
106
Produit scalaire
9
CHAPITRE
dans l’espace
A Le programme
Dans cette partie, il s’agit, d’une part de renforcer la vision dans l’espace entretenue en classe de Première, d’autre part
de faire percevoir toute l’importance de la notion de direction de droite ou de plan.
Le repérage permet à la fois de placer des objets dans l’espace et de se donner un moyen de traiter des problèmes
d’intersection d’un point de vue algébrique.
L’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier des problèmes d’intersection de droites et de plans, en choisissant
un cadre adapté, vectoriel ou non, repéré ou non.
D Activités
1. a. O(0 ; 0 ; 0), B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ; 0), D(0 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1),
Activité 1 Produit scalaire dans un parallélépipède F(1 ; 0 ; 1), G(1 ; 1 ; 1) et H(0 ; 1 ; 1).
L’objectif de cette activité est d’introduire la notion de produit b. B, D et E appartiennent à 6.
scalaire pour des vecteurs de l’espace. Nous partons d’un solide ⎧ x = 1− t
que les élèves ont étudié dans les classes antérieures, et par des ⎪
2. a. BE(–1 ; 0 ; 1) ; ⎨ y = 0 , t [ R.
égalités vectorielles successives, on se ramène à des calculs de ⎪z = t
⎩
produits scalaires dans un plan et on conjecture à partir d’un cas b. Soit M(x ; y ; z), un point de la droite (BE).
particulier que la propriété de linéarité reste valable dans l’espace. Il existe t [ R tel que x = 1 – t, y = 0 et z = t.
1. AD . AH = a². Dans ce cas, x + y + z = 1 – t + 0 + t = 1, donc M [ 6.
2. a. CF . DE et DE . DA . AE = –AD . AE donc les vecteurs AD, AE 3. a. BD(–1 ; 1 ; 0).
et CF sont coplanaires. ⎧ x = 1− t − t ′
⎪
b. AH . DE = 0 car [AH] et [DE] sont les diagonales du carré ADHE. b. ⎨ y = t ′ , t [ R et t9 [ R.
3. a. AD . DC = 0. ⎪z = t
⎩
b. AD . HG = AD . DC = 0. c. Soit M(1 – t – t9 ; t9 ; t) un point du plan (BDE).
4. a. La droite (AD) est perpendiculaire au plan (DHG) et (GD) 1 – t – t9 + t9 + t = 1 donc M [ 6. On en déduit que 6 , (BED).
est incluse dans ce plan. 4. a. OG(1 ; 1 ; 1).
b. AD . AG = AD . (AD + DG) = AD² = a². OG . BE = 1 × (–1) + 1 × 0 + 1 × 1 = 0.
Car AD . AH = a² et AD . HG = 0. OG . BD = 1 × (–1) + 1 × 1 + 1 × 0 = 0.
b. Il s’agit du plan (BDE).
5. a. z = 1 – x – y.
Activité 2 Équation cartésienne d’un plan b. BM(x – 1 ; y ; 1 – x – y) donc :
Dans cette activité, nous introduisons la notion d’équation d’un BM . OG = (x – 1) × 1 + y × 1 + (1 – x – y) × 1 = x – 1 + y + 1 – x – y = 0.
plan de l’espace. Pour cela, nous considérons un ensemble de point BM est donc orthogonale à OG.
de l’espace dont les coordonnées vérifient une condition simple c. M appartient au plan passant par B et perpendiculaire à (OG),
puis par des considérations géométriques et en utilisant le produit c’est-à-dire au plan (BDE).
scalaire, nous démontrons que l’ensemble cherché est un plan. 6. 6 est le plan (BDE).
108
de valeur de a pour laquelle 3 et 32 sont confondus.
Activité 3 Des plans mobiles b. 3 et 32 sont sécants. L’ensemble des points de l’espace dont
Dans cette activité, l’utilisation du logiciel GeoGebra permet de les coordonnées vérifient le système est une droite : la droite
conjecturer la traduction analytique de la position relative de deux d’intersection des plans 3 et 32.
plans. Dans une première question, on observe que la direction d’un
plan n’est pas changée lors de la modification du terme constant de
l’équation, et dans la deuxième question, on fait varier la valeur du Activité 4 Point d’impact d’un rayon laser
coefficient de la variable x de l’équation, pour conjecturer la nature L’objectif de cette activité est de découvrir une technique pour
de l’ensemble caractérisé par un système linéaire. déterminer les coordonnées du point d’intersection d’une droite
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr et d’un plan sécants.
1. a. On conjecture que 3 et 31 sont parallèles quelle que soit 1. a. n(1 ; 1 ; 1) est un vecteur normal au plan 3.
la valeur de d. b. v . n = 0.
b. Pour d = 2, les plans 3 et 31 sont confondus. c. u(–1 ; 2 ; 3).
c. n(2 ; –2 ; –7) est un vecteur normal au plan 3, n1(4 ; –4 ; –14) d. u . n = –1 + 2 + 3 = 4. La droite (d) est donc sécante au plan 3.
est un vecteur normal au plan 31. 2. a. A(5 ; –3 ; –10).
Les vecteurs n et n1 sont colinéaires puisque n1 = 2n. b. La somme des coordonnées de A est égale à –9 : A ” 3.
d. Les droites Δ et Δ1 sont parallèles, donc Δ est perpendiculaire 3. a. La somme des coordonnées de M est égale à –16 + 4t.
au plan 31, donc 3 et 31 sont des plans parallèles. b. –16 + 4t = 4 ⇔ t = 5.
2. a. Pour a = –6, les plans 3 et 32 sont parallèles. Il n’existe pas c. Point d’impact du rayon laser sur le plan : I(2 ; 3 ; –1).
E Exercices
Pour démarrer
14
1 AB . AC = 20.
Variables a, b, c, a’, b’, c’ et p sont des réels
2 a. u . (v + w) = u . v + u . w. Entrée Saisir a, b, c, a’, b’, c9
b. u . (v + w) = 10. Traitement p prend la valeur aa’ + bb’ + cc’
3 u . v = 0. et sortie Si p = 0
4 AB . AC = –14. Alors afficher « u et v sont
orthogonaux »
5 AB . AC = 15. Sinon afficher « u et v ne sont pas
6 Exercice corrigé, voir page 435 du manuel. orthogonaux »
7 a. BC . HE = –9. Fin Si
b. AE . GH = 0. 15 1. Si u(x ; y ; z), alors || u || = x 2 + y2 + z2 .
c. AB . AF = 16. 2. a. || u || = 7.
8 a. u . (3v ) = 9. b. || u || = 14 .
b. v . u = 3. c. || u|| = 78 .
c. u . (2v + w) = 2. 16 Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
9 1. BD = BA + AD. 17 1. AB(2 ; 1 ; 2) et AC(–5 ; 7 ; 1). AB . AC = 0.
2. BD . AC = BA + AC + AD . AC = 11. 2. Les droites (AB) et (AC) sont orthogonales.
10 1. Réponse c. 18 n est un vecteur normal au plan 3.
110
2. AB . n = 0 et AC . n = 0 : n est non nul et orthogonal à deux M [ 3 si, et seulement si, AM . n = 0 ⇔ 0 × (x – 1) + (– 1) × (y – 3) +
vecteurs non colinéaires du plan (ABC), donc n est un vecteur 4(z + 5) = 0 ⇔ –y + 3 + 4z + 20 = 0 ⇔ –y + 4z + 23 = 0.
normal au plan (ABC). 65 –9x + y + 2z + 57 = 0.
54 1. AB(1 ; 2 ; 3) et AC(3 ; 4 ; 8). AB et AC ne sont pas 66 x – 5y + 10z – 80 = 0.
colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés : ils 67 1. AB(6 ; 0 ; –3) et AC(1 ; 2 ; –2).
définissent un plan.
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
2. AB . n = 0 et AC . n = 0 : n est non nul et orthogonal à deux
A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan.
vecteurs non colinéaires du plan (ABC), donc n est un vecteur
2. 2xA + 3yA + 4zA + 3 = 0.
normal au plan (ABC).
2xB + 3yB + 4zB + 3 = 0.
55 1. n . u = 0 × 2 + 3 × (–1) + 1 × 3 = 0. 2xC + 3yC + 4zC + 3 = 0.
n . v = 0 × 4 + 3 × 1 + 1 × (–3) = 0. Les points A, B et C appartiennent au plan d’équation
n est non nul et orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du 2x + 3y + 4z + 3 = 0, donc (ABC) a pour équation
plan 3, donc n est un vecteur normal au plan 3. 2x + 3y + 4z + 3 = 0.
2. n1(0 ; 21 ; 7). (
3. n2 0 ; –1 ; −1 .
3 )4. Non. 68 Exercice résolu, voir page 286 du manuel
56 1. Faux. 2. Vrai.
69 –2x + 5y + 6z + 23 = 0.
57 Exercice résolu, voir page 285 du manuel 70 x + 3y – 6 = 0.
58 1. AB(1 ; 1 ; 1) et AC(–1 ; 2 ; 3). Les vecteurs AB et AC ne sont 71 1. AB(2 ; 3 ; –5) et AC(4 ; 1 ; 0).
pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés : Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
ils définissent un plan. A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan.
2. n . AB = 1 + b + c et n . AC = –1 + 2b + 3c. 2. n . AB = –2 + 12 – 10 = 0.
On cherche c tel que : n . AC= –4 + 4 + 0 = 0.
⎧1+ b + c = 0 ⎧b = −1− c ⎧b = −4 n est non nul et orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du
⎨ ⇔⎨ ⇔⎨ .
⎩ −1+ 2b + 3c = 0 ⎩ −1− 2 − 2c + 3c = 0 ⎩ c = 3 plan (ABC), donc n est un vecteur normal au plan (ABC).
On obtient donc n(1 ; –4 ; 3). 3. –x + 4y + 2z + 20 = 0.
59 1. AB(–6 ; 3 ; 4) et AC(3 ; 5 ; –2). Les vecteurs AB et AC 72 Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
ne sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas 73 1. n = 0 ⇔ ||n || = 0 ⇔ ||n ||² =0 ⇔ a² + b² + c² = 0 d’où le
alignés : ils définissent un plan.
résultat.
2. n . AB = 6a + 3b + 4c et n . AC = 3a + 5b – 2c.
2.
On cherche une solution non nulle du système
⎧13b = 0 Variables
a, b, c, d, xA, yA, zA et N sont des
⎧ 6a + 3b + 4c = 0
⎨ qui équivaut à ⎨ . nombres réels
⎩ 3a + 5b − 2c = 0 ⎩3a − 2c = 0
Entrée Saisir a, b, c, xA, yA et zA
On peut choisir c = 3 et on obtient a = 2.
n(2 ; 0 ; 3) est un vecteur normal au plan (ABC). Traitement N prend la valeur a² + b² + c²
60 Faux car on doit avoir AB . n = 0.
Si N = 0
112
( 2 4 )
2. MN –1 ; – 1 ; 1 et MP(0 ; –1 ; –2). ( 2 )
A 1 ; 0 ; 1 [ 31 et on vérifie que A ” 32. Les plans 31 et 32
sont strictement parallèles.
Les vecteurs MN et MP ne sont pas colinéaires, donc les points
106 1. AB(1 ; –1 ; –1) et AC(2 ; –5 ; –3). Les vecteurs AB et AC ne
M, N et P ne sont pas alignés.
sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés.
3. a. k = 0.
2. a. u . AB = 0 et u . AC = 0 donc Δ est orthogonale à (ABC).
b. Le résultat affiché est le produit scalaire MN . MP.
b. 2x – y + 3z + 1 = 0.
On déduit que le triangle MNP est rectangle en M.
⎧ x = 7 + 2t
4. On ajoute deux variables, L1 et L2 puis les lignes suivantes à ⎪
c. ⎨ y = −1− t , t [ R.
la fin de la partie traitement :
⎪ z = 4 + 3t
L1 prend la valeur d ² + e² + f ² ⎩
d. H(3 ; 1 ; –2).
L2 prend la valeur g² + h² + i²
Si k = 0 et L1 = L2 107 1. Les triplets (4 ; –7 ; –5) et (10 ; –6 ; –1) ne sont pas
Alors afficher « MNP est rectangle et isocèle en M » proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants.
Fin Si 2. Le point E de paramètre 0 de la droite a pour coordonnées
5. a. 5x – 8y + 4z = 0. (1 ; –2 ; 1).
⎧ x = 1+ 5t Le point F de paramètre 1 de la droite a pour coordonnées
⎪ (2 ; 0 ; –1).
b. ⎨ y = −8t , t [ R.
⎪ z = 1+ 4t Les coordonnées des points E et F vérifient chacune des
⎩ équations des plans 31 et 32 donc ces points appartiennent à
⎧ x = 2 − 2t
la droite d’intersection. La représentation paramétrique donnée
98 1. ⎪⎨ y = −1+ t , t [ R. est celle de la droite d’intersection de 31 et 32.
⎪ z = −1
⎩ 108 Exercice résolu, voir page 289 du manuel.
2. H(0 ; 0 ; –1).
109 5x + 3y – 2z – 30 = 0.
( )
99 1. I 1 ; 0 ; 0 FD(–1 ; 1 ; –1).
2 110 x + 2y – 7z – 2 = 0.
2. –x + y – z + 1 = 0.
2 111 Les triplets (4 ; 1 ; –3) et (1 ; –1 ; 1) ne sont pas
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
3. J 1 ; 1 ; 0 , K 1 ; 1 ; 1 , L 1 ; 1 ; 1 , M 0 ; 1 ; 1 et N 0 ; 0 ; 1 .
2 2 2 2 2 proportionnels donc l’ensemble des points M(x ; y ; z) dont les
Les coordonnées de chacun des points vérifient l’équation du coordonnées vérifient le système est une droite.
plan 3, donc ces points appartiennent à 3. u(2 ; 7 ; 5) est un vecteur directeur de cette droite.
4. IJKLMN est un hexagone régulier. 112 Il s’agit de la droite passant par les points de coordonnées
100 Faux. n(4 ; –2 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.
n . u = 0 donc (d) est parallèle au plan 3.
( −12 ; 21 ; 0) et ( −12 ; 21 ; 3).
A [ 3 donc (d) est incluse dans 3. 113 1. Les vecteurs n1 et n2 ne sont pas colinéaires, donc les
101 Vrai. u . n = 0 donc la droite est parallèle à 3. plans 31 et 32 sont sécants.
4xB – 2yB + 3zB – 1 = 4 donc B ” 3. 2. u . n1 = 0 et u . n2 = 0 donc u est un vecteur directeur de (d).
La droite est donc strictement parallèle à 3. 114 1. a. Les triplets (–2 ; 1 ; 1) et (1 ; –2 ; 1) ne sont pas
102 Vrai. CD(–9 ; 6 ; –1). CD . n = –51. CD . n ≠ 0, donc (CD) est proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants.
sécante au plan 3. ⎧x = t
⎪
b. ⎨ y = 2 + t , t [ R.
103 1. Les triplets (5 ; 6 ; –7) et (1 ; –2 ; 1) ne sont pas
⎪ z = −3 + t
proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants. ⎩
2. a. u(1 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de Δ, n3(3 ; –1 ; 1) est
⎧ 1 1
⎪x = − 2 + 2 t un vecteur normal au plan 33 et u . n3 ≠ 0, donc la droite Δ est
⎪ sécante au plan 33.
2. ⎨ y = − 1 + 3 t , t [ R.
⎪ 4 4 b. Le point d’intersection de Δ et 33 est A(4 ; 6 ; 1).
⎪z = t
⎩ 115 Il s’agit du point A(10 ; 2 ; 5).
104 1. Les triplets (2 ; –5 ; 7) et (1 ; 3 ; –6) ne sont pas 116 Exercice résolu, voir page 290 du manuel.
proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants. 117 n1(–11 ; 5 ; 6) est un vecteur normal au plan 31.
⎧ 9
⎪ x = 1+ 11t n2(4 ; –2 ; 9) est un vecteur normal au plan 32.
⎪
2. ⎨ , t [ R. n1 . n2 = 0 donc les plans 31 et 32 sont perpendiculaires.
y = 19 t
⎪ 11 118 Faux car les triplets (4 ; –6 ; 1) et (2 ; 0 ; –3) ne sont pas
⎪z = t
⎩ proportionnels.
105 Les triplets (4 ; –2 ; 6) et (6 ; –3 ; 9) sont proportionnels, 119 Faux : n1(2 ; 3 ; 4) est un vecteur normal au plan 31.
donc les plans sont parallèles. u . n1 0 donc u n’est pas un vecteur directeur d’une droite de 31.
{ { {
⎧ x = −2 − 3t ! !
v .u = 0 a + 2b − c = 0 c = −3a
⎪ – Soit v(a ; b ; c). ! ! ⇔ ⇔ .
2. ⎨ y = t , t [ R. v . u′ = 0 2a + b = 0 b = −2a
⎪ z = −3 + 5t On peut prendre v(1 ; –2 ; –3).
⎩
– Soit n(a ; b ; c) un vecteur normal au plan 3.
{ { { {
Faire le point ! !
n .u = 0 a + 2b − c = 0 4b + 2c c = −2b
! ! ⇔ ⇔ ⇔ .
n.v = 0 a − 2b − 3c = 0 a = 2b + 3c a = −4b
Voir page 435 du manuel. Les corrigés détaillés sont
On peut prendre n(4 ; –1 ; 2) et 3 a pour équation
disponibles sur le site bordas-indice.fr.
4x – y + 2z – 15 = 0.
Revoir des points essentiels On procède de même, et on montre que 39 a pour équation
3x – 6y + 5z – 1 = 0.
125 2x – 3y + 6z + 48 = 0. – La perpendiculaire commune à (d) et (d’) est la droite
126 1. n(1 ; 1 ; –1) est un vecteur normal au plan 3. d’intersection de 3 et 3’, elle a pour représentation
⎧ 89 1
u(–1 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de la droite (d). ⎪ x = 21 − 3 t
n . u = 1 donc n . u ≠ 0 et (d) est sécante au plan 3. ⎪
paramétrique : ⎨ y = 41 + 2 t , t [ R.
2. A(2 ; –2 ; 3). ⎪ 21 3
⎪z = t
⎩
Approfondissement
Étude de ce problème
( ) ( )
– On obtient H 27 ; 19 ; 8 et H9 25 ; 23 ; 2 : HH9 = 2 14 .
7 7 7 7 7 7
127 1. Comme u et u9 ne sont pas colinéaires, (d) et (d9) ne
• Étude théorique
sont pas parallèles.
– Comme (d) et (d9) ne sont pas coplanaires, ces droites ne sont
⎧x = 2 + t
pas parallèles, donc u et u9 ne sont pas colinéaires. Soit v un ⎪
vecteur normal au plan passant par A et dirigé par les vecteurs ⎨ y = 1 , t [ R est une représentation paramétrique de (d).
⎪ z = 1− t
u et u9, v et orthogonal aux deux vecteurs u et u9. ⎩
– Si 3 et 39 sont parallèles, alors u, u9 et v sont coplanaires, ce ⎧x = 3 + 5k
⎪
qui est impossible car v est orthogonal à u et à u9, on aurait u et ⎨y = 2 + 2k , k [ R est une représentation paramétrique de (d9).
⎪z = 1− k
u9 colinéaires. Par conséquent, 3 et 39 sont sécants. ⎩ ⎧ −1
– v est à la fois un vecteur directeur de 3 et de 39, donc v dirige ⎧2 + t = 3 + 5k ⎪k = 4
⎪ ⎪
la droite Δ, intersection de 3 et 39. Comme v est orthogonal à ⎨1 = 2 + 2k ⇔ ⎨ k = −1 . Donc (d) et (d9) n’ont pas de point
u et à u9, Δ est orthogonal aux deux droites (d) et (d9) et même ⎪1− t = 1− k ⎪ 2
⎩ ⎪t = k
perpendiculaire car (d) et Δ sont dans le plan 3 et (d9) et Δ sont ⎩
d’intersection : (d) et (d9) ne sont pas coplanaires.
dans le plan 39.
2. 3 : x + y + z – 4 = 0.
– Soit Δ9 une perpendiculaire commune aux droites (d) et
39 : y + 2z – 4 = 0.
(d9). On note δ un vecteur directeur de Δ9. Le vecteur δ est
⎧x = t
orthogonal à chacun des vecteurs u et u9 donc δ est un vecteur ⎪
Δ : ⎨ y = 4 − 2t , t [ R.
normal au plan passant par A et dirigé par les vecteurs u et ⎪z = 7
u9 donc δ est colinéaire à v. Comme de plus Δ9 est coplanaire ⎩
avec (d), on déduit que Δ9 appartient au plan 3. On démontre ( 2 )2 ( 3 3 3 )
3. H 3 ; –2 ; 3 et H9 4 ; 4 ; 4 . On obtient HH9 = 402 .
6
114
128 On se place dans le repère (A ; AB, AD, AE). On a alors : Partie B. 1. Vrai :
⎧ x = 1− t ⎧x = 1 AB(4 ; –2 ; –1) et AC(–1 ; –1 ; –2).
⎪ ⎪ u(1 ; 3 ; –2) est un vecteur directeur de Δ.
(EB) : ⎨ y = 0 t [ R et (FC) : ⎨ y = 1− t , t [ R.
⎪z = t ⎪z = t AB . u = 0 et AC . u = 0.
⎩ ⎩
2. Faux. AB et u ne sont pas colinéaires, donc les droites (AB) et
3 : x – 2y + z – 1 = 0.
Δ ne sont pas parallèles.
3’ : –2x + y + z + 1 = 0.
⎧ x = 4k
⎧ 2 ⎪
⎪x = 3 + t (AB) : ⎨ y = −1− 2k , k [ R.
⎪ ⎪ z = 1− k
Δ : ⎨ y = t , t [ R. ⎩
⎪ 1 ⎧t = 4k ⎧t = 0
⎪z = 3 + t ⎪ ⎪
⎩ Le système ⎨3t − 1 = −1− 2k ⇔ ⎨ k = 0 donc ce système n’a
129 M doit être le milieu de [AB] et N le milieu de [CD]. ⎪ −2t + 8 = 1− k ⎪k = 1
⎩ ⎩
Dans ce cas, MN = 2 . pas de solution : les droites (AB) ne sont pas non plus sécantes.
2 3. Vrai. Le plan 3 a pour vecteur normal u(1 ; 3 ; –2) donc 3 a
une équation de la forme x + 3y – 2z + d = 0.
Zoom sur les questions ouvertes En utilisant le fait que A [ 3, on obtient d = 5.
⎧x = t
Sujet C
130 1. (EC) : ⎪
⎨y = t , t [ R.
⎪ z = 1− t 1. AB(1 ; –2 ; –5) et AC(2 ; –1 ; –4). Les vecteurs AB et AC ne sont
⎩
⎧x = 1 pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés.
⎪
(BG) : ⎨ y = k , k [ R. 2. a. u . AB= 1 – 2a – 5b.
⎪z = k u . AC = 2 – a – 4b.
{ {
⎩ b =1
1− 2a − 5b = 0
2. Soit I le point de paramètre t de (EC) et J le point de paramètre ⇔ . On a donc u(1 ; –2 ; 1).
2 − a − 4b = 0 a = −2
k de (BG). IJ . AD = 0 ⇔ k = t.
⎧x = 1+ (1− t )α b. (ABC) a une équation de la forme x – 2y + z + d = 0.
⎪
Représentation paramétrique de (IJ) : ⎨y = t , α [ R. A [ (ABC) donc xA – 2yA + zA + d = 0, ce qui conduit à d = –4.
⎪z = t + (2t − 1)α (ABC) a pour équation x – 2y + z – 4 = 0.
⎩
(AD) est caractérisée par le système
x=0
y=0{ . Lorsque (AD) et (IJ)
sont orthogonales, ces droites sont sécantes si, et seulement
c. xD – 2yD + zD – 4 = 12 ≠ 0 donc D ” (ABC).
3. a. (d) a pour vecteur directeur v (2 ; –4 ; 2).
v = 2u donc (d) est perpendiculaire (ABC).
si, t² + t – 1 = 0, ce qui équivaut à t = −1− 5 ou t = −1+ 5 . b. H(5 ; 1 ; 1).
2 2
On a donc :
Sujet D
( 2 2 2 ) (
I −1+ 5 ; −1+ 5 ; 3 − 5 avec J 1 ; −1+ 5 ; −1+ 5
2 2 ) ( ) ( )
1. a. FD(–1 ; 1 ; –1), IJ −1 ; 1 ; 1 et IK 1 ; 1 ; 0 .
ou 2 2 2 2
IJ . FD = 0 et IK . FD = 0.
( 2 2 )
I −1− 5 ; −1− 5 ; 3 + 5 avec J(1 ; −1− 5 ; −1− 5 .
2 2 2 ) FD est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan
(IJK), donc FD est un vecteur normal au plan (IJK) : (FD) est
Pour se préparer à l’écrit - bac perpendiculaire à (IJK).
b. –x + y – z + 1 = 0.
2
Sujet A ⎧ x = 1− t
⎪
1. Réponse c. 2. ⎨ y = t , t [ R.
2. Réponse c. ⎪ z = 1− t
⎩
3. Réponse b.
( )
3. M 1 ; 1 ; 1 .
2 2 2
Sujet B 4. IJ . IK = 0 donc IJK est rectangle en I.
Partie A. Si Δ est orthogonale à toute droite du plan 3, alors Δ L’aire du triangle IJK est 3 .
4
est orthogonale à $1 et à $2. 5. Le volume du tétraèdre FIJK est 1 .
Réciproquement, soit n un vecteur directeur de Δ, u1 un vecteur 8
6. L [ (IJK) car –xL + yL – zL + 1 = 0. Les droites (IJ) et (KL) sont
directeur de $1 et u2 un vecteur directeur de $2. Soit $ une 2
donc coplanaires.
droite du plan 3 et w un vecteur directeur de $. Comme u1
et u2 ne sont pas colinéaires, il existe deux réels a et b tels que ( 1
2 2)
1
KL 0 ; ; . Les vecteurs IJ et KL ne sont pas colinéaires, donc
w = au1 + bu2. On a n . w = an . u1 + bn . u2 = 0, ce qui prouve que les droites (IJ) et (KL) ne sont pas parallèles.
la droite Δ est orthogonale à la droite $. Les droites (IJ) et (KL) sont sécantes.
116
Pour aller plus loin b. En utilisant la propriété d’Al-Kashi dans le triangle ABN, on
obtient AN² = y² – y + 1.
134 AI . ID = 1 (AD² – AI² – ID²) = −1a² c. En utilisant la propriété d’Al-Kashi dans le triangle AMN, on
2 4
¶ 1 et AID ¶ ≈ 1,23 rad. obtient MN² = x² + y² – xy.
soit IA . ID = 1 a². cosAID =
4 3 d. NM = AM – AN.
135 1. La droite (EI) est incluse dans le plan (EFG) et (AE) est MN² = NM² = NM² = (AM – AN)² = AM² + AN² – 2AM . AN
perpendiculaire à (EFG), donc (EI) et (AE) sont orthogonales.
soit AM . AN = AM + AN − MN
2 2 2
2
Comme (EI) et (AE) sont de plus sécantes, ces droites sont = 1 (x² – x + 1 + y² – y + 1 – x² – y² + xy)
perpendiculaires. 2
En utilisant le théorème de Pythagore au triangle AEI rectangle c’est-à-dire AM . AN = 1 (xy – x – y + 2).
2
Or (x – 1)(y – 1) + 1 = xy – x – y + 1 + 1 = xy – x – y + 2.
en E, on obtient AI = 6 a.
2 2. Comme x [ [0 ; 1], x – 1 ¯ 0, de même y – 1 ¯ 0 et
2. AJ = 6 a. (x – 1)(y – 1) ˘ 0 soit (x – 1)(y – 1) + 1 ˘ 1 donc AM . AN ˘ 1 .
2 2
3. AE . BJ = BF . BJ = 1 a², D’autre part, si M est en C et N en D, on obtient
2
AM . AN = AC . AD = 1 puis que AC = AD = 1 et CAD = ¶ π rad.
EI . AB = EI . EF = 1 a² et EI . BJ = 1 a². 2 3
2 4
On conclut que 1 est la valeur minimale du produit scalaire
2
¶ 5 donc ¶
4. AI . AJ = 5a , cosIAJ = IAJ ≈ 33,6°. 2
4 6 AM . AN.
5. Le triangle AIJ est isocèle en A, donc : ¶ AM . AN , AM . AN ˘ 1 , AN ¯ 1 et AM ¯ 1
3. On a cosMAN =
AM × AN 2
¶
AIJ = ¶ AJI ≈ 180 − 33,6 ≈ 73,2°. donc cosMAN ¶ ˘ 1 . La fonction cosinus est décroissante sur
2 2
136 A. 1. MA² = MA . MA = (MI + IA) . (MI + IA) donc :
[ ]
0 ; π et cos π = 1 donc MAN ¶ ¯π.
2 3 2 3
MA² = MI² + 2MI . IA + IA². C. 1. c. On conjecture que la valeur de x est 0,2.
MB² = MI² + 2MI . IB + IB². 2. a. Lorsque N est le milieu de [BD], y = 1 , AM . AN = 3 − x
2 4
MA² + MB² = 2MI² + 2MI . (IA + IB) + 2IA². et AN = 3 .
2
MA² + MB² = 2MI² + 2 × AB2 = 2MI² + AB .
2 2
(
F −14 ; −2 ; −23 .
15 15 15 ) 2. a. AB(–3 ; –1 ; –3) et AC(–2 ; –1 ; –1).
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
137 Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
A, B et C définissent un plan.
A. 3. a. On conjecture que la valeur minimale du produit b. n(–2 ; 3 ; 1).
scalaire AM . AN est 1 . c. –2x + 3y + z + 5 = 0.
2
¶ est
b. On conjecture que la valeur maximale de l’angle MAN 139 1. 2x – y + z – 2 = 0.
1,05 rad. ⎧ x = 1+ 2t
B. 1. a. AM² = AB² + BM² – 2 × AM × BM × cos(ABM)¶ soit ⎪
2. a. ⎨ y = −t , t [ R.
AM² = 1 + x² – 2xcos π = x² – x + 1. ⎪ z = 1+ t
3 ⎩
( ) ( ) ( )
d. BL −1 ; 1 ; 5 ; GI −1 ; –1 ; 0 et GL −1 ; −5 ; −1 .
3 6 6 2 3 6 6
plus, (BC) et (OA) sont orthogonales donc (MN) et (MQ) sont
perpendiculaires. MNPQ est donc un rectangle.
BL . GI = 0 et GL . BI = 0. Comme de plus L appartient à (BGI), L b. (PM) est dans le plan π et (OB) est orthogonal à π donc (PM)
est l’orthocentre de BGI. et (OB) sont orthogonales. La droite (PM) est orthogonale à
140 1. MD . MA = (MI – IA) . (MI + IA) = MI² – IA². (AC) pour k = 72 .
13
2. MD . MA = 0 ⇔ MI = IA. c. MP² = 13 k² – 9k + 36.
(E) est la sphère de centre I et de rayon IA. 16
La distance MP est minimale pour k = 72 .
141 Partie A. 1. n et IH sont colinéaires, donc : 13
| n . IH | = || n || × IH = IH a2 + b2 + c2 . 145 A. 1. BD = DE = BE = 2 donc BDE est équilatéral.
2. IH(xH – xI ; yH – yI ; zH – zI)
donc n . IH = –axI – byI – czI + axH + byH + czH
(
3 3 3 )
2. a. I 1 ; 1 ; 1 .
118
Prises d’initiatives 149 Soit h la hauteur du tétraèdre ABCD.
Le volume V est égal à 1 h × ! où ! est l’aire commune aux
146 Soit O un point de l’espace et A, B et C les points tels que 3
faces du tétraèdre.
OA = n, OB = n9 et OC = n 0. Quatre cas et quatre cas seulement
Le volume V est aussi la somme des volumes des quatre
peuvent se produire pour les plans 3, 39 et 30.
tétraèdres MABC, MABD, MACD et MBCD dont les volumes
• Les trois plans sont parallèles : dans ces conditions, les vecteurs
sont respectivement 1 d1 × !, 1 d2 × !, 1 d3 × ! et 1 d4 × !,
normaux sont colinéaires, donc coplanaires. 3 3 3 3
où d1, d2, d3 et d4 sont les distances respectives du point M aux
• 3 et 39 sont parallèles et 30 quelconque : dans ce cas, n
faces ABC, ABD, ACD et BCD.
et n9 sont colinéaires, donc les trois vecteurs normaux sont
On obtient alors h = d1 + d2 + d3 + d4.
coplanaires.
150 Il faut lire au début : Soit A et B deux points distincts
• 3 et 39 sont sécants suivant une droite $ et 30 est parallèle
à $. Dans ces conditions, le plan (OAB) est perpendiculaire à de l’espace.
la droite $, et le vecteur OC, orthogonal à $, est donc dans le Si k = 0, on reconnaît la sphère de diamètre [AB].
plan (OAB) : les trois vecteurs normaux sont encore coplanaires. Soit I le milieu de [AB], alors MA . MB = k équivaut à MI² = IA² + k.
• Il reste le cas où 3 et 39 sont sécants suivant une droite $ et Si k , −1 AB², l’ensemble cherché est l’ensemble vide.
4
30 est sécant à la droite $ en M. Les trois plans ont alors un Si k = −1AB², l’ensemble cherché est réduit au seul milieu de
4
seul point commun : le point M. Le vecteur OC n’est pas dans le [AB].
plan (OAB), les trois vecteurs normaux ne sont pas coplanaires. 151 Les points P et Q jouant le même rôle, on peut penser à
147 Il faut lire au début : Soit A et B deux points de l’espace. remplacer AP + AQ par 2AI où I est le milieu de [PQ].
• Si A et B sont confondus. AB + AP + AQ = 0 ⇔ AI = −1AB donc I est un point fixe.
2
L’ensemble cherché est l’espace tout entier si k = 0. Sinon si k
De plus :
est non nul, l’ensemble cherché est l’ensemble vide.
• Si A et B sont distincts. Soit H le point de l’espace défini par AB² + AP . AQ = 0 ⇔ AB² + (AI + IP) . (AI – IP) = 0
AH = −k2 AB, on a HA . AB = k et MA . AB = k si, et seulement si, ⇔ IP² = AB² + AI²
AB
MH . AB = 0 donc l’ensemble cherché est le plan passant par H ⇔ IP = 5 AB.
2
et de vecteur normal AB.
{
La double condition est donc équivalente au fait que P
x + 2y − z = 0
148 L’équation équivaut au système
x − y + 2z + 6 = 0
qui appartient à la sphère de centre I et de rayon 5 AB avec I
2
caractérise la droite passant par A(–4 ; 2 ; 0) et de vecteur tel que AI = – 1 AB. Les couples (P ; Q) sont les extrémités des
2
directeur u(–1 ; 1 ; 1). diamètres de cette sphère.
Probabilités conditionnelles
A Le programme
On approfondit le travail en probabilités et statistique mené les années précédentes.
Cette partie se prête particulièrement à l’étude de problèmes issus d’autres disciplines.
Le recours aux représentations graphiques et aux simulations est indispensable.
Conditionnement, • Construire un arbre pondéré en lien On représente une situation à l’aide d’un arbre pondéré
indépendance avec une situation donnée. ou d’un tableau. On énonce et on justifie les règles de
Conditionnement • Exploiter la lecture d’un arbre pon- construction et d’utilisation des arbres pondérés.
par un événement de déré pour déterminer des probabilités. Un arbre pondéré correctement construit constitue une
probabilité non nulle. • Calculer la probabilité d’un évé- preuve.
Notation PA(B). nement connaissant ses probabilités Le vocabulaire lié à la formule des probabilités totales
conditionnelles relatives à une partition n’est pas un attendu du programme, mais la mise en
de l’univers. œuvre de cette formule doit être maîtrisée.
Indépendance de deux ª Démontrer que si deux événements Cette partie du programme se prête particulièrement à
événements. A et B sont indépendants, alors il en est l’étude de situations concrètes.
de même pour A et B. ¯ Des activités algorithmiques sont menées dans ce
cadre, notamment pour simuler une marche aléatoire.
[SVT] Hérédité, génétique, risque génétique.
D Activités
Activité 1 Consommation de tabac P(F˘T) 105 P (F).
b. = = T
P( T) 228
Cette activité permet, à partir de données présentées en tableau,
de découvrir la notion de probabilité conditionnelle et la formule 5. 37 correspond à PF(T) et 105 correspond à PF(T).
142 142
permettant le calcul de ces probabilités. Les valeurs du tableau
étant des effectifs, on commence par déterminer les probabilités Activité 2 Un test de dépistage
correspondantes.
1. Tableau complété : Cette activité donne l’occasion de lire et de compléter des
probabilités sur un arbre pondéré. Ces informations sont ensuite
Fille Garçon Total
utilisées pour déterminer la probabilité de certains événements.
Consomme
37 51 88 1. 0,98 = P(S).
du tabac
Ne consomme pas de tabac 105 123 228 2. Arbre complété :
0,99 N
Total 142 174 316 0,98 S
2. a. T : « l’élève choisi ne consomme pas de tabac », F > T : 0,01 P
« l’élève choisi est une fille qui consomme du tabac », F > T 0,04 N
« l’élève choisi est une fille qui ne consomme pas de tabac ». 0,02 M
b. P(F) = 142 = 71 ; P(T) = 88 = 22 ; P( T) = 228 = 57 ; 0,96 P
316 158 316 79 316 79
P(F > T) = 37 ; P(F > T) = 105 . 3. a. P(S > N) = 0,9702.
316 316 b. C’est l’événement M > N, P(M > N) = 0,0008.
3. a. PT(F) = 37 . 4. a. S > N : « L’individu est sain et le test est négatif »,
88
P(F˘T) 37 M > N : « L’individu est malade et le test est négatif ».
b. = = PT(F).
P(T) 88
(S > N) < (M > N) = N : « Le test est négatif ».
4. PT (F) = 105 .
228 b. P(N) = 0,971.
122
b. 1er tirage 2e tirage
Activité 3 Contrôle de fabrication 3
Cette activité permet de découvrir la formule des probabilités 5 B
totale en utilisant un arbre pondéré. 3 A
5 2 B
1. P(A) = 0,35, PA(D) = 0,01, P(A > D) = 0,35 × 0,01 = 0,0035. 5
A > D : « L’écran provient de la 1re usine et est défectueux ». 3
2. P(B > D) = 0,25 × 0,008 = 0,002. 2 5 B
3. Usine Contrôle Événement Probabilité 5 A
0,01 D 2 B
A˘D 0,0035
A 5
0,35 0,99 D A˘D 0,3465 P(B) = P(A > B) + P(A > B) = 9 + 6 = 3 .
25 25 5
0,25 0,008 D B˘D 0,002 c. P(A > B) = 9 = P(A) × P(B).
B 25
0,992 D B˘D 0,248 2. a. P(A) = 3 = 0,6.
5
0,4 0,012 D C˘D 0,0048 b. 1er tirage 2e tirage
C 2
0,988 D C˘D 0,3952 4 B
3 A
4. P(D) = 0,35 × 0,01 + 0,25 × 0,008 + 0,40 × 0,012 = 0,0103. B
5 2
C’est la probabilité que l’écran soit défectueux. 4
3
2 4 B
5 A
Activité 4 Tirage de boules 1 B
4
Cette activité introduit la notion d’événements indépendants à b. PA(B) = 2 = 0,5.
4
partir de la comparaison des deux cas classiques : tirage de boules P(B) = P(A > B) + P(A > B) = 6 + 6 = 3 = 0,6.
20 20 5
« avec remise », puis tirage de boules « sans remise ». P(B) ≠ PA(B).
1. a. P(A) = 3 = 0,6 et PA(B) = 3 = 0,6. d. P(A > B) = 3 = 0,3 alors que P(A) × P(B) = 9 = 0,36.
5 5 10 25
E Exercices
Pour démarrer 2. PU(V) = 0,66.
3. PV (U) = 0,22.
1 PA(B) = 0,3 = 0,4. PB(A) = 0,3 = 0,6. 4. P(U˘V) = 0,49.
0,75 0,5
2 P(C > D) = 0,7 × 0,3 = 0,21. 8 P(A > B) = P(A) × PA(B) = 0,3 × 0,2 = 0,06.
3 3
PB(A) = 0,06 = 1 .
3 PA(B) = 10 = 2 . PB(A) = 10 = 3 . 0,54 9
3 5 2 4
4 5 9 1.
4 P(C > S) : « Probabilité que la personne choisie soit en CDI
A A Total
et syndiquée ».
B 0,3 0,2 0,5
PC(S) : « Probabilité que la personne choisie soit syndiquée,
sachant qu’elle est en CDI ». B 0,15 0,35 0,5
PS(C) : « Probabilité que la personne choisie soit en CDI, sachant Total 0,45 0,55 1
qu’elle est syndiquée ».
2. P(A) = 0,55 ; P(A > B) = 0,2.
5 1. « Parmi » : PV(G) = 0,05.
P(A˘B) 0,3
3. PB(A) = = = 0,6.
2. « Parmi » : PG(V) = 0,12. P(B) 0,5
3. « Lorsqu’on » : PV (G) = 0,45.
PA (B) = P(A˘B) = 0,2 = 4 .
4. « Sachant que » : PG (V) = 0,76. P(A) 0,55 11
6 Exercice corrigé, voir page 436 du manuel.
1104 23
10 1. P(O) = = = 0,46.
7 1. P(U) = 0,40. 2 400 50
124
29 Vrai. 3. P(V > D) = 0,2 × 0,96 = 0,192.
30 Faux. PA(B) = 2 . C’est la probabilité que l’ordinateur soit infecté et que l’antivirus
3 le détecte.
31 1. P(I) = 0,36, P(B) = 0,64, PI(M) = 2 , PB(M) = 0,875.
3 43 1 2
2. P(B > M) = 0,56. Probabilité de choisir un client ayant souscrit, 4 M 9 S
8 S 9 M
en boutique, un forfait avec mobile. 7 S
19 3 M 19
3. P(I > M) = 0,24. 4 9
32 1. P(C > D) = 0,3. 7 3
11 11 M 10 5 S
P(C˘D) 19 S 19 M
2. P(D) = = 0,7.
PD (C) M 2 S
4
33 Exercice corrigé, voir page 436 du manuel. 11 5
44 1. P(A) = 2 , P(B) = 3 , PA(D) = 0,014, PB(D) = 0,024.
34 1. Proposition vraie : A > B = A donc PA(B) = P(A˘B) = 1. 5 5
P(A) 2. 0,014 D
2. Réciproque vraie.
2 A
35 Exercice résolu, voir page 315 du manuel. 5
0,986 D
36 1. X suit une loi binomiale de paramètres 30 et 0,75.
2. P(X 16) ≈ 0,997. 0,024 D
P( X > 20) 3
3. On veut P(X 16)(X 20) = P( X > 16) ≈ 0,897. 5 B
0,976 D
37 1. P(A) = P(X 4) ≈ 0,0064 ; P(B) = P(X 7) ≈ 0,3222.
2. P(A > B) = P(A) ≈ 0,0064. 3. a. P(A > D) = 0,3944.
Probabilité que le composant soit produit par l’unité A et qu’il
P(A) 0,0064 P(A)
3. PB(A) = ≈ ≈ 0,0198 ; PA(B) = P(A) = 1. ne présente pas de défaut.
P(B) 0,3222
38 Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr P(B > D ) = 0,5856.
1. C’est P(F). Probabilité que le composant soit produit par l’unité B et qu’il
2. a. E > F : « la personne choisie est une femme qui écoute les ne présente pas de défaut.
explications ». b. P(D) = 1 – P(D) = 0,02.
Formule en B2 : =B4×0,6 . P(E > F) = 0,21. 0,0056
4. PD(A) = = 0,28.
0,02
b. Formule en C2 : =C4×0,3 . P(E > F ) = 0,195. 45 1. 0,95 R
3. Formule en D2 : =B2+C2 . P(E) = 0,405. F
4. Formule en F2 : =C2/D2 . PE(F) ≈ 0,481. 0,4 0,05 R
5. a. P(E) = 0,438. 0,3 0,6 R
M
b. Pourcentage maximum : 33 % environ. R
0,4
Soit p la proportion d’hommes, on veut :
0,3 0,4 R
p × 0,3 + (1− p) × 0,6 ˘ 0,5. D’où p ¯ 1 . D
3
39 Vrai ; P(A > B) = 0,4 × 0,3 = 0,12. 0,6 R
40 Vrai ; PA(B) = P(A˘B) P(A > B) car P(A) 1. 2. a. P(D > R) = 0,12.
P(A) b. P(F > R ) = 0,02.
41 1. 0,6 = P(A), 0,2 = PB(A), 0,3 = P (B).
A
c. P(R) = 0,4 × 0,95 + 0,3 × 0,6 + 0,3 × 0,4 = 0,68.
2. 0,2 B 0,3 × 0, 4
A 3. PR (M) = = 0,375.
0,6 1− 0,68
0,8 B 0,95 × 0, 4
4. PR(F) = ≈ 0,56.
0,68
0,7 B La sœur de Pierre a environ 56 % de chances d’avoir raison.
0,4
A 46 1. P(G > D) = 0,002. P(D) = 0,082.
0,3 B
3. a. P(A > B) = 0,12. 1
b. P(B) = 0,4. 100 D
G
42 1. P(V) = 0,2, PV(D) = 0,96, P (D) = 0,05. 0,2 99 D
V
2. 0,96 D 100
V 1
0,2 10
0,04 D 0,8 D
G
9 D
0,05 D 10
0,8
V
2. PD(G) = 1 .
0,95 D 41
126
Approfondissement Sujet C
1. Réponse c. P(B) = 0,24.
66 P(J) = 0,8 ; P(S) = 0,1 ; P(N) = 0,1 ; PJ(A) = 0,04 ; PS(A) = 0,08
2. On considère les événements :
et PN(A) = 0,22. A : « la personne choisie fait un achat » ;
PA(J) = P(J˘A) = 0,8 × 0,04
F : « la personne choisie est une femme ».
P(A) 0,8 × 0,04 + 0,1× 0,08 + 0,1× 0,22
0,75 × 0,2
= 16 ≈ 0,516. PA(F) = = 6 ≈ 0,462. Réponse c.
31 0,75 × 0,2 + 0,25 × 0,7 13
Sujet D
Zoom sur les questions ouvertes Partie A
1. 0,1 S
67 On considère les événements : A
0,8 0,9 S
D : « le téléphone choisi est défectueux » ;
S1 : « le téléphone choisi provient du sous-traitant S1 ».
0,2 S
0, 4 × 0,04 0,2
PD(S1) = = 8. B
0, 4 × 0,04 + 0,6 × 0,03 17
0,8 S
2. a. P(B > S ) = 0,16.
b. P(S) = 0,16 + 0,72 = 0,88.
Pour se préparer à l’écrit - bac
3. PS(B) = 1 .
3
Sujet A 1. a. Partie B
p3 = 0,04 × 0,24 + 0,96 × 0,04 = 0,048. 1. La variable aléatoire X suit une loi binomiale B(10 ; 0,88).
0,24 E3 2. P(X = 10) = 0,279 à 0,001 près.
0,04 E2
3. P(X 8) = 0,891 à 0,001 près.
0,76 E3
E1
0,04 E3
0,96
E2
Pour se préparer à l’oral
0,96 E3
0,04 × 0,24 1 68 1.
b. PE3(E2) = = .
0,048 5
A A Total
2. a. 0,24 En +1
En B 0,5 0,2 0,7
pn
0,76 En +1 B 0,1 0,2 0,3
1 1 1 ⎛ n ⎞ 1 n ⎛ 2 p ⎞ 1 2p
P(S2 = xi) 4 2 4 = ⎜ ⎟
⎝ p ⎠ 2
() = ⎜
⎝ p ⎠ 2
⎟ ().
b. P(D2) = P(S2 = 0) = 1 .
2
4. a.Variables utilisées :
NS : nombre de simulations Pour aller plus loin
D : nombre de cas où il y a retour à la case départ (S = 0)
F : fréquence de retours à la case départ (F = D/NS) 71 On considère les événements :
Pour modifier le nombre de simulations, il suffit de modifier S : « Il fait sec le jour considéré » et P : « Il pleut le jour considéré ».
la valeur de NS. Lundi Mardi
Mercredi Probabilité
1
Variables N, NS, D, S, A, I, K nombres entiers 1 P 54
F nombre réel 3
P
Initialisation Saisir N 1 2
3 S 2
D prend la valeur 0 3 54
NS prend la valeur 10 000 P
2 2
Traitement Pour K variant de 1 à NS 1 P 108
1 3 6
S prend la valeur 0 6 S
Pour I variant de 1 à N 5
6 S 10
A prend la valeur d’un entier 108
S
aléatoire 0 ou 1 5
1 P 108
Si A = 1 3
Alors S prend la valeur S + 1 5 P
6 1 2
Sinon S prend la valeur S – 1 3 S 10
6 108
Fin Si S
Fin Pour 5 25
1 P 216
Si S = 0 6 6
Alors D prend la valeur D + 1 S
5
Fin Si 6 S 125
216
Fin Pour
P(A) = 1 × 2 + 5 × 5 = 29 ≈ 0,806.
F prend la valeur D/NS 6 3 6 6 36
Sortie Afficher F P(B) = 1 + 2 + 5 + 25 = 43 ≈ 0,199.
54 108 108 216 216
128
() 74 Si Lilou commence à jouer contre sa mère :
3
P(C) = 5 = 125 ≈ 0,579.
6 216 Partie 1 Partie 2 Partie 3 Réussite Probabilité
72 1. Il y a 4 choix possibles : Mère Père Mère
0,5 G Oui 0,15
3
Probabilité de tirer 0,6 G2
Urne 1 Urne 2
une boule blanche 0,5 P3 Oui 0,15
1+ 1× 1 =2 G1
B BNN 2 2 3 3 0,5 G