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erm

Collection
INDICE
nouvelle
Sous la direction de édition
Michel PONCY 2016
Marie-Christine RUSSIER
Denis VIEUDRIN

Jean-Louis BONNAFET
Sébastien CANTE
Martine FEID
Yves GUICHARD
Maxime GUERY
Catherine LEBERT
Pierre-Marie LONGIN
Yvette MASSIERA
Jean-Manuel MENY
Frédérique MOUNIER
Fabienne VINCEROT
© Bordas/SEJER, Paris 2016 – ISBN : 978-2-04-7333105
Sommaire

1 Les suites.. ............................................................................................................................................... 5

2 Limites et continuité..................................................................................................................... 15

3 Fonctions trigonométriques et dérivation................................................................. 31

4 Fonction exponentielle.. .............................................................................................................. 45

5 Logarithmes.......................................................................................................................................... 59

6 Calcul intégral.................................................................................................................................... 73

7 Les nombres complexes.............................................................................................................. 85

8 Géométrie dans l’espace.. .......................................................................................................... 95

9 Produit scalaire dans l’espace............................................................................................. 107

10 Probabilités conditionnelles.................................................................................................. 121

11 Lois de probabilité à densité.................................................................................................. 133

12 Échantillonnage et estimation. . ........................................................................................... 145


1
CHAPITRE

Les suites

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Raisonnement • Savoir mener un raisonnement par Ce type de raisonnement intervient tout au
par récurrence. récurrence. long de l’année et pas seulement dans le cadre
de l’étude des suites.
Limite finie ou infinie  Dans le cas d’une limite infinie, étant Pour exprimer que un tend vers l quand n tend
d’une suite. donnés une suite croissante (un) et un vers + , on dit que : « tout intervalle ouvert
nombre réel A, déterminer à l’aide d’un contenant l contient toutes les valeurs u n à
algorithme un rang à partir duquel un est partir d’un certain rang ». Pour exprimer que
supérieur à A. un tend vers +  quand n tend vers + , on
dit que : « tout intervalle de la forme ]A ; + [
contient toutes les valeurs u n à partir d’un
certain rang ».
Comme en classe de Première, il est important
de varier les approches et les outils sur lesquels
le raisonnement s’appuie.
On présente des exemples de suites qui n’ont
pas de limite.
Limites et comparaison.  Démontrer que si (un) et (vn) sont  On démontre que si une suite est croissante
deux suites telles que : et admet pour limite l, alors tous les termes de
– un est inférieur ou égal à vn à partir d’un la suite sont inférieurs ou égaux à l.
certain rang ; Le théorème dit « des gendarmes » est admis.
– un tend vers +  quand n tend vers +  ;
alors vn tend vers +  quand n tend vers
+ .

Opérations sur les limites. • Étudier la limite d’une somme, d’un


produit ou d’un quotient de deux suites.
Comportement à l’infini  Démontrer que la suite (q n), avec On démontre par récurrence que, pour a réel
de la suite (q n), q étant q 1,  a pour limite + . strictement positif et tout entier naturel n :
un nombre réel. (1+ a)n  1+ na .
• Déterminer la limite éventuelle d’une On peut étudier des situations où intervient la
suite géométrique. limite de la somme des premiers termes d’une
suite géométrique.
Suite majorée, minorée, • Utiliser le théorème de convergence des Ce théorème est admis.
bornée. suites croissantes majorées.  Il est intéressant de démontrer qu’une suite
croissante non majorée a pour limite + .
Des exemples de suites récurrentes, en parti-
culier arithmético-géométriques, sont traités
en exercice.
 Des activités algorithmiques sont menées
dans ce cadre.
AP Approximations de réels (π, e, nombre d’or,
etc.).

Chapitre 1  Les suites    Indice Terminale S spécifique 5


B Notre point de vue
Ce chapitre introduit un nouveau type de raisonnement, le raisonnement par récurrence. L’activité 1 permet une
première approche de l’hérédité d’une propriété. L’autre notion importante de ce chapitre est la notion de limite.
L’activité 2 permet de mettre en place les définitions des limites. Certaines formes indéterminées sont découvertes
dans l’activité 3 et l’activité 4 permet de visualiser le théorème des gendarmes. Enfin, l’activité 5 permet à l’aide d’un
exemple plus concret de découvrir le théorème de convergence des suites monotones.
Nous avons pris le parti de démontrer le plus grand nombre de propriétés et théorèmes mais nous avons précisé les
preuves exigibles par le programme et celles non exigibles.
L’approximation de réels (π, nombre d’or, des racines carrées et e) est étudiée dans l’approfondissement de
l’accompagnement personnalisé et dans le TP1.
Des algorithmes sont dispersés dans les exercices et les TP.
Nous nous sommes efforcés de rester au plus près des exigences du programme.

  Les notions abordées dans le chapitre 1  


1. Raisonnement par récurrence
2. Limite finie ou infinie d’une suite
3. Théorèmes généraux sur les limites
4. D’autres théorèmes sur les limites
5. Suites majorées, minorées et bornées

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 428. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
4. On a h1 , 4, h2 , 4, h3 , 4 et h4 , 4. De plus, si hn , 4, alors
Activité 1 Attention, ça glisse !
hn + 1 , 4. Comme h4 , 4, on déduit que h5 , 4, puis que h6 , 4
Cette activité reprend la notion de suite définie par récurrence. et ainsi de suite. Donc, pour tout n [ N*, hn , 4.
Elle a pour objectif d’introduire la notion de raisonnement par
récurrence. Les élèves pensent en général, a priori, que l’escargot
arrivera bien un jour à atteindre le haut du mur. Le résultat final Activité 2 Comportement de suites pour n grand
les surprend, ce qui peut permettre de faire un lien rapide avec la Cette activité permet de découvrir les différents comportements
notion de limite, que l’on n’atteint pas. des suites lorsque n tend vers +  et de mettre en place les
1. Le premier jour, l’escargot monte de 2 m. La première nuit, définitions des limites.
il descend de 1 m. Le deuxième jour, il monte de 2 m et atteint Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
donc la hauteur de 3 m. La deuxième nuit, il descend de la 1. On constate que la suite de terme général n 2 semble tendre
moitié de la hauteur, soit 1,50 m. vers + `, tandis que la suite de terme général 1 semble tendre
2. a. Comme expliqué précédemment, à la fin du deuxième n
vers 0.
jour, l’escargot atteint 3 m. Donc h2 = 3. 2. a. un . 1 000 ⇔ n . 1 000 ⇔ n > 32, car n est un entier. On
h2 h3
b. h3 = + 2 = 3,5 , 4 et h4 = + 2 = 3,75 , 4. pose alors N = 32. La suite de terme général n 2 est croissante,
2 2
On ne peut pas déduire que hn , 4 pour tout entier naturel donc pour tout n > 32, un > u32, donc un > 1 000.
n non nul. b. un . 1012 ⇔ n . 106 ⇔ n > 106 + 1, car n est un entier.
h On pose N ’ = 106 + 1.
3. a. hn + 1 = n + 2.
2 c. –A  un  A ⇔ 0  un  A ⇔ n  1 .
h h A
b. Si hn , 4, alors n , 2. Ainsi, n + 2 , 4, c’est-à-dire hn + 1 , 4. Soit n2 le plus petit entier strictement supérieur à 1 .
2 2 A

6
Alors pour tout n  n2, –A  un  A, autrement dit l’intervalle 1. On ne peut pas conclure car la suite de terme général cos(n)
]–A ; A[ contient tous les termes de la suite à partir du rang n2. n’admet pas de limite.
3. a. vn , 0,1 ⇔ n . 10. On pose alors N = 11. La suite (vn ) est 2.
décroissante, donc pour tout n > 11, vn , v11, donc vn , 0,1.
n 1 2 3 4 5
b. vn , 10–12 ⇔ n . 1012. On pose N ’ = 1012 + 1. Donc pour tout
n > N ’, vn , 10–12. De plus, pour tout entier n non nul, vn . 0, vn 0,54 – 0,21 – 0,33 – 0,16 0,06
donc –10–12 , vn. Ainsi, pour tout n > N ’, –10–12 , vn , 10–12.
c. – a , vn , a ⇔ 0 , vn , a ⇔ n . 1 . Soit N’’ le plus petit n 6 7 8 9 10
a
entier supérieur à 1 . Alors, pour tout n > N’’, – a , vn , a. vn 0,16 0,11 – 0,02 – 0,10 – 0,08
a
4. On conjecture que (wn) converge vers 0 et que (zn) diverge On conjecture que la limite de (vn ) est 0.
vers + `.
3. a. On multiplie l’encadrement – 1 < cos (n) < 1 par 1  .
n
Activité 3 Limites « piégeuses » b. lim un = 0 et lim wn = 0.
n→+ ` n→+ `

Il faut lire « N* ». c. La suite (vn ) semble bien converger vers 0.


Cette activité permet de découvrir l’existence de formes
indéterminées : ici, la forme indéterminée « 0 × ` ».
1. a. lim un = + ` et lim vn = 0.
Activité 5 Ski ou snowboard ?
n→+ ` n→+ `
À partir d’un exemple concret, cette activité permet de découvrir
b. wn = n donc lim wn = + `.
n→+ ` le théorème de convergence des suites monotones.
2. a. lim rn = 0 et lim sn = + `. Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
n→+ ` n→+ `

b. tn = 1 donc lim tn = 0. 1. p1 = 0,4 ; p2 = 0,5 × 0,4 + 0,3 = 0,5.


n n→+ `
3. On trouve dans un cas + ` et dans l’autre cas 0 : on ne peut 2. Hérédité. Soit un entier naturel non nul k tel que pk + 1 > pk.
donc pas énoncer un résultat général. Alors 0,5 pk + 1 + 0,3 > 0,5pk + 0,3, c’est-à-dire pk + 2 > pk + 1.
3. Les termes de la suite sont des probabilités, donc la suite
Activité 4 Hep, vous là-bas ! est majorée par 1.
Cette activité permet de découvrir et de visualiser le théorème des 4. Voir fichier logiciel.
gendarmes. 5. On conjecture que la suite (pn) converge vers 0,6.

E Exercices
Pour démarrer 11   1. + `. 2. – `.
1   1. P (0) et P (1) sont vraies. 12   1. + `. 2. + `.
2. P (0) est vraie mais pas P (1). 13   1. + `. 2. 0.
2   up = 3 – 2 p + 1, donc 2up – 3 = 6 – 2 p + 2 – 3,
14   1. – `. 2. – `.
soit up + 1 = 3 – 2 p + 2.
15   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.
3   Soit un entier naturel p tel que up = 4.
Alors 3up – 8 = 12 – 8 = 4, soit up + 1 = 4. 16   1. 0. 2. –0,75.
4   1. 5 × 20 – 4 = 1 = u0. 17   1. 0. 2. + `.
2. Soit un entier naturel p tel que up = 5 × 2 p – 4. 18   1. a. + `. b. – `.
Alors up + 1 = 2 × 5 × 2 p – 8 + 4 = 5 × 2 p + 1 – 4 2. Vrai (théorème des gendarmes).
3. On conclut que P (n) est vraie pour tout entier naturel n.
19   1. Pour tout n [ N, – 1 < (– 1)n < 1, donc :
5   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.
– n + (– 1)n < – n + 1.
6   La suite (un ) diverge vers + `.
2. lim (– n + 1) = – ` donc par le théorème de comparaison
n→+ `
7   1. À partir du rang 6.
lim un = – `.
2. À partir du rang 71. n→+ `

8   1. À partir du rang 10 001. 20   1. Pour tout , n [ N, – 1 < (– 1)n < 1, donc :

2. À partir du rang 1 000 001. – 1 < –(– 1)n < 1 puis 4n – 1 < 4n – (– 1)n.
9   lim un + vn = + ` ; lim un × wn = – ` ; lim vn × wn = – `.  2. lim (4n – 1) = + ` donc par le théorème de comparaison
n→+ `
n→+ ` n→+ ` n→+ `
lim wn = + `.
10   1. + `. 2. – `. n→+ `

Chapitre 1  Les suites    Indice Terminale S spécifique 7


21   1. – 5 < 5 sin(n) < 5, donc – n + 5 sin(n) < – n + 5. 38   Exercice résolu, voir page 24 du manuel.

2. lim (– n + 5) = – ` donc lim vn = – `. 39   1. a. f’(x) = 3 . 0, donc f est strictement croissante
n→+ ` n→+ ` (1+ 2x)2
sur [0 ; + `[.
22   1. Pour tout n [ N*, – 1 < (– 1)n < 1, donc :
(–1)n b. Si x [ [0 ; 1], alors f (0) < f (x) < f (1) par croissance de f.
– 1 < n < 1  .
n n Or f (0) = 0 et f (1) = 1, donc f (x) [ [0 ; 1].
(–1)n 2. Initialisation. u0 = 0,7, donc 0 < u0 < 1.
2. lim – 1 = lim 1 = 0, donc lim n = 0.
n→+ ` n n→+ ` n n→+ ` Hérédité. Soit un entier p tel que 0 < up < 1.
23   1. 2 . 1, donc lim un = + `. Ainsi, 0 < f (up) < 1 par 1. b. Donc 0 < up + 1 < 1.
n→+ `
2. –1 , 0,9 , 1, donc lim vn = 0. 3. u1 = 0,875 donc u1 > u0.On conjecture que (un) est croissante.
n→+ `
On montre par récurrence que, pour tout n [ N, un + 1 > un.
3. –1 , – 0,2 , 1, donc lim wn = 0.
n→+ ` Hérédité. Soit un entier p tel que up + 1 > up. Par croissance de
4. π . 1, donc lim zn = + `.
n→+ ` f, f (up + 1) > f (up ), soit up + 2 > up + 1.
24   Si –1 , q , 1 ; 40   2. a. On conjecture que un = n 2.
Sinon afficher « La suite (q n ) diverge ». b. Initialisation. 12 = 1 = u1.
25   1. 0.  2. + `.  3. – `.  4. Pas de limite.  5. + `. Hérédité. Soit un entier p tel que up = p 2.

(3)
n Alors up + 1 = p 2 + 2p + 1 = (p + 1)2.
26   un = 2 . –1 , 2 , 1, donc (un ) converge vers 0.
3 1(1+ 1)(2 + 1)
41   Initialisation. = 1 ==1122.
27   u = ( ) . . 1, donc
n
7 7 lim un = + `. 6
n
6 6 n→+ ` Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que :
28   1. La proposition est vraie. p
p( p + 1)(2 p + 1) .
2. « Si lim q n = 0, alors 0 , q , 1 ». Cette réciproque est fausse. ∑ q2 = 6
n→+ ` q=1
Contre-exemple : q = – 0,5. p+1 p
p( p + 1)(2 p + 1)
29   1. Faux.   2. Vrai.   3. Vrai. Alors ∑ q2 = ∑ q2 + ( p + 1)2 = 6
+ ( p + 1)2 .
q=1 q=1

30   1. Pour tout n [ N*, 1 . 0, donc un . 1. p+1


( p + 1)( p + 2)(2 p + 3) .
n Ainsi ∑ q2 = 6
2. Oui. q=1

42   Initialisation. 1 (1 + 1) = 1 =
2 2
31   Pour tout n [ N*, –1 < (–1)n < 1, donc 1 + (–1)n < 2. = 1133.
4
Donc (un) est majorée par 2 et 3. Mais u0 = 2, donc (un) n’est Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que :
pas majorée par 1,9. p
p2 ( p + 1)2  .
32   1. 2 < un < 4.   2. – 4 < un < 4. ∑ k3 = 4
k=1
33   1. p+1 p
p2 ( p + 1)2
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Alors ∑ k 3 = ∑ k 3 +( p + 1)3 = 4
+ ( p + 1)3 .
k=1 k=1
un 10 5 2 1 2 5 10 17 26 37 p+1
( p + 1)2 ( p + 2)2 .
2. Non car u3 = 1. Ainsi ∑ k3 = 4
k=1
3. Non car u9 = 37. n–1

34   1. (un ) semble majorée par 2.


43   On montre par récurrence que ∑ (2k + 1) = n2 .
k=0
Initialisation. 1 = 1².
2. a. un – 2 = 2n – 1– (2n + 4) = – 5  . Hérédité. Soit p un entier naturel non nul tel que :
n+2 n+2
p–1
b. – 5 , 0 donc un , 2. Ainsi, (un ) est majorée par 2. ∑ (2k + 1) = p2 .
n+2
k=0
35   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel. p p–1
Or, ∑ (2k + 1) = ∑ (2k + 1) + (2 p + 1).
k=0 k=0
p
Donc ∑ (2k + 1) = p2 + 2 p + 1 =( p + 1)2.
k=0
Pour s’entraîner
44   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.
36   1. Initialisation. 0(0 + 1) = 0 = v0. 45   Faux. Contre-exemple : u0 = 0,5 et f (x) = x 3.
Hérédité. Soit un entier naturel p tel que vp = p(p + 1).
46   1. un  1 000 à partir du rang 502.
Alors vp + 1 = p(p + 1) + 2p + 2 = p(p + 1) + 2(p + 1) = (p + 1)(p + 2).
un  106 à partir du rang 500 002.
37   Initialisation. 0 = 0 = t0 .
0 +1 p . 2. un  A ⇔ n 
A+3.
Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que tp =   2
p +1
p 1 p( p + 2) + 1 47   1. À partir du rang 11.
Alors tp + 1 = + = 1 .
p + 1 ( p + 1)( p + 2) ( p + 1)( p + 2) 2. Soit a . 0. 3 – a , vn , 3 + a ⇔ n .
a
( p + 1)2 p +1 .
soit tp + 1 = =   48   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.
( p + 1)( p + 2) p + 2

8
49   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
1. L’algorithme affiche 4.
7 1
(
= 1,2 + 90 1– 10n . )
2. L’algorithme détermine le premier entier naturel n tel que lim vn = 1,2 + 7 = 12 + 7 = 23 .
n→+ ` 90 10 90 18
3n . M, M étant un réel saisi par l’utilisateur.
3. Avec M = 106, l’algorithme affiche 13. 67   Exercice résolu, voir page 26 du manuel.
n+1
50   1. (un ) converge vers 1 si, et seulement si, tout intervalle 68   1. un = 1– 3 = 0,5(3 n+1 – 1) , donc lim un = + `.
1– 3 n→+ `
de la forme ]1 – a ; 1 + a[, avec a . 0, contient tous les termes Autre méthode : un > 3n donc par comparaison lim un = + `.
n→+ `

( ( ))
de la suite à partir d’un certain rang. n

2. On prend la définition avec a = 0,5. 2. un = 0,75 1– – 1 , donc lim un = 0,75.


3 n→+ `

51   1. Vrai. 69   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel.


2. a. « S’il existe N [ N tel que si n > N, alors un . 1 000, alors 70   1. Hérédité. Soit un entier naturel p tel que up . p 2.
(un ) diverge vers + `. » Alors up + 1 . p 2 + 2p + 3 . p 2 + 2p + 1, soit up + 1 . (p + 1)2.
b. Cette réciproque est fausse. 2. Par comparaison, lim un = + `.
n→+ `
Contre-exemple : un = 2 000 pour tout entier naturel n. 71   1. Hérédité. Soit un entier naturel p tel que up , – p 2.
52   Faux. Contre-exemple : un = (– 1)n. Alors up + 1 , – p 2 – 2p – 2 , – p 2 – 2p – 1, donc up + 1 , – (p + 1)2.
53   Faux. Contre-exemple : un = l + 0,5. 2. Par comparaison, lim un = – `.
n→+ `

54   1. – `. 72   Il faut lire question 2.b « un > n – 3 ».


2. 0.
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
55   1. + `. 2. – `.
1. u1 = – 5  , u2 = – 14  , u3 = 13  .
56   1. a. vn = – 4n – 3 + 1 . b. – `. 3 9 27
n
67
3
n n (1
2. un = n2 5 – + 2 . Ainsi, lim un = + `.
n→+ `
) 2. a. Initialisation. u4 =
81
> 0.
Hérédité. Soit un entier naturel p > 4 tel que up > 0.
57   1. + `. 2. + `. Alors up + 1 . p – 2 > 0.
58   1. 0. 2. 4. b. Pour tout n > 4, un > 0, donc un + 1 > n – 2, soit un > n – 3
pour tout n > 5.
59   1. 1. 2. 0.
c. + `.
60   1. un > 3n 2 – 1 donc lim un = + `. 3.
n→+ ` Variables u est un réel, n est un entier
2. 3n – 1 < un < 3n + 1 donc lim un = 3. Initialisation u prend la valeur 1
n +1 n +1 n→+ `
n prend la valeur 0
61   1. – 1 + 1 < un <– 1 + 1, donc lim un = 1.
n n n→+ ` Traitement Tant que u < 100
1
2. –n – 1 < un < –n + 1 , donc lim un = – 0,5. u prend la valeur  u + n – 1
2n – 1 2n + 1 n→+ ` 3
n prend la valeur n + 1
62   1. un > n – 1, donc lim un = + `. Fin Tant que
n→+ `
2. un < – n 2 + 1, donc lim un = – `. Sortie Afficher n
n→+ `
63   1. – 15 , – 1, donc (un ) diverge sans limite.
7 n 73   1. un + 1 – un = – n , 0.

5 3 ()
2. un = 3 × 1 , et –1 , 1 , 1, donc lim un = 0.
3 n→+ `
2. Pour tout entier non nul n, un < –1, car (un ) est décroissante.
Ainsi, Sn < – n, donc lim Sn = – `.
64   v = ( 2 ) – 1 , donc lim v = 0.
n
n→+ `
n n n
3 3 n→+ `
74   Exercice résolu, voir page 26 du manuel.
2. w = ( 2 ) + 1 , donc lim w = 1.
n
n n
3 n→+ ` 75   1. un + 1 = 3 an – 990 = 3 (an – 1 320) = 3 un.
65   1. u = 7 (( 4 ) – 1) , donc lim u = – `.
n 4 4 4
n
n n Donc (un ) est géométrique de raison 0,75 et de premier terme
7 n→+ `

2. u = 5 (1– ( ) ) , donc lim u = + `.


n u0 = – 520.
() ()
4 n n
2. un = – 520 × 3 . Ainsi an = un + 1 320 = 1 320 – 520 × 3 .
n
n n
5 n→+ ` 4 4
(( ) ) , donc lim u = 0.
3. u = ( 3 ) 3
2 +1 n
n 3. – 1 , 3 , 1, donc lim an = 1 320.
4 n→+ `

(( 45 ) + 1)
n
5 n
n→+ `
n 76   1. vn + 1 = – 4 + 1 = – 1 4 (un – 3) = – 1 vn . Donc (vn ) est
3un 3 3
1– 1 géométrique de raison – 1 et de premier terme v0 = 17.
90 ( 10 )
n+1 n 3
66   a. ∑ 1 = 1 × 10 = 1 1– 1 .
3 + vn 17
( ) ( )
n n
10 k=2
k
100 1– 1 n
2. vn  = 17 × – 1 Ainsi, un  = = × –1 + 3 .
10 3 4 4 3 4
b. vn = 1,2 + 72 + 73 + … + 7n+1 3. lim un = 3 .
10 10 10 n→+ ` 4

Chapitre 1  Les suites    Indice Terminale S spécifique 9


77   1. Non. Contre-exemple : un = n et vn = – n. Par croissance de f, f (0) < f (up ) < f (up + 1) < f (α). Or, f (0) > 0 et
2. Non. Contre-exemple : un = vn = (– 1)n. f (α) = α, d’où 0 < up + 1 < up + 2 < α.
(–1)n b. (un ) est croissante et majorée par α donc convergente.
3. Non. Contre-exemple : un = et vn = (–1)n.
n 96   S n = 1,25(1 – 0,2 n), donc S n < 1,25.
4. Oui. Par l’absurde, si (wn) converge, alors (wn – un), soit (vn)
97   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
converge.
78   Faux. Contre-exemple : un = – n. 1. On a 80 % de réabonnement (0,8an) augmenté de 4 000

79  Faux. Sn = –5 1– 4( ( 5 ) ) , donc (S ) converge vers – 5.


n+1
n
abonnés (+ 4 000), donc an + 1 = 0,8an + 4 000.
2. Par récurrence, on montre que an < 20 000.
80  Faux. –2n – 1 < un < –2n + 1 donc (un ) converge vers – 2. 3. an + 1 – an = 1  (20 000 – an)  0 donc (an) est croissante.
n +1 n +1 5
81   un – 3 = (n – 2)2 > 0, donc (un ) est minorée par 3. 4. a. un + 1 = 0,8 un donc (un ) est une suite géométrique de raison 0,8
82   Hérédité. Soit p un entier naturel tel que vp < 18. avec u0 = 13 000.
Alors vp + 1 < 2 × 18 + 6, soit vp + 1 < 18. b. un = 13 000 × 0,8n et an = 20 000 – 13 000 × 0,8n.
3 c. lim an = 20 000. Le nombre d’abonnés tend vers 20 000.
83   vn + 3 = – 5 . Pour tout n > 1, 4n – 3 . 0, donc n→+ `
4 4(4n – 3) 5. a.
3
vn + , 5
= –0. Donc (vn ) est majorée par –  3  .= – 5 Variables a est un nombre, n est un entier
4 4(4n – 3) 4 4(4n – 3)
84   Hérédité. Soit un entier naturel p tel que wp > – 4. Initialisation a prend la valeur 7 000
n prend la valeur 0
Alors wp + 1 > 3 × – –51, c’est-à-dire wp + 1 > – 4.
= (– 4)
4 4(4n – 3) Traitement Tant que a < 16 000 faire
85   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel. n prend la valeur n + 1
()
n
86   1. 0 , 1 < 1, donc –8 , un < –7. a prend la valeur
3 Fin tant que
2. –1 < sin(5n + 1) < 1, donc –8 < un < 2.
Sortie Afficher n
3. La limite de (un ) est – `, donc (un ) n’est pas bornée.
87   1. Non. Exemple : un = – n et vn = n. b. an  16 000 à partir de n = 6.
2. Non. Exemple : vn = 1 + 1 et un = 1  . 98   1. Faux. Exemple : un = (– 1)n.
n n
3. Oui. Soit M réel tel que pour tout n [ N, vn < M. 2. Vrai : par décroissance, les termes sont minorés par la limite.
Alors un < vn < M, donc (un ) est majorée par M. 3. Faux. Exemple : un = (– 1)n × n.
4. Oui, car (vn ) est majorée par v0, donc (un ) est majorée aussi
par v0.
TOP Chrono
88   Faux. Exemple : un = 6 – n. Tous les termes sont inférieurs
n
à 5, sauf u0. 99   vn + 1 = –3vn et v1 = –3 donc vn = (–3)n. Ainsi, un = 1– (–3) .
( )
89   Vrai : –1 < (–1)n < 1 et –2 < 2sin π n < 2, donc par
4
Donc (un ) diverge sans limite.
2

somme –3 < un < 3. 100   1. Par récurrence.


90   1. Par récurrence : un < 6. 2. Pour l’hérédité, on utilise le fait que un + 1 = f (u n ) avec
2. un + 1 – un = 1 (6 – un)  0, donc (un ) est croissante. f (x) = x + 6 , f étant croissante.
2
3. (un ) est croissante et majorée par 3 donc converge.
3. (un ) étant croissante et majorée, elle converge.
91   1. Par récurrence : un > –3. 101   1. Initialisation. u4 = 26 et 24 = 16 donc u4  24.

2. un + 1 – un = − 1 un – 1 < 0. Donc (un ) est décroissante. Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que up  2p.
3 Alors up 2  22p  2p + 1 (car 2p  p + 1).
3. (un ) est décroissante et minorée donc converge.
92   Exercice corrigé, voir page 428 du manuel. D’où up + 1 = up 2 + 1  up 2  2p + 1.
93   1. Par récurrence : un + 1 > un.
2. + `.
2. On conjecture que (un ) est majorée par 9. On démontre le
résultat par récurrence : un < 9. Ainsi, (un ) est croissante et Faire le point
majorée donc converge.
94   Exercice corrigé, voir page 28 du manuel. Voir page 428 du manuel. Les corrigés détaillés sont
disponibles sur le site bordas-indice.fr.
95   1. f’(x) = 2 . 0, donc f est croissante.
( x + 3)2

2. f (x) = x ⇔ 7x + 19 = x ⇔ x 2 – 4x – 19 = 0. Revoir des points essentiels.


x+3
Le discriminant vaut 92. 102   Initialisation. 2 × 50 + 1 = 3 = u0.
La seule racine positive est α = 2 + 23 ≈ 6,80. Hérédité. Supposons qu’il existe un entier p tel que :
3. c. (un ) semble croissante et convergente vers α. up = 2 × 5 p + 1.
4. a. Hérédité. Soit un entier naturel p tel que 0 < up < up + 1 < α. Alors 5up = 2 × 5 p + 1 + 5 et ainsi up + 1 = 2 × 5 p + 1 + 1.

10
103   Initialisation. v1 = 1, donc v1 < v0 . 108   1. On montre par récurrence que, pour tout entier n,
Hérédité. Soit un entier naturel p tel que vp + 1 < vp. un + 1 > un.
Ainsi, 2vp + 1 – 5 < 2vp – 5, soit vp + 2 < vp + 1. 2. À la calculatrice, on peut conjecturer que (un ) est majorée
104   a. 0.   b. – `.   c. – `.   d. – `. par 8, et on le démontre par récurrence.
Ainsi, (un ) est croissante et majorée donc converge.

Approfondissement.
Pour se préparer à l’écrit - bac
Étude de ce problème
Sujet A Partie A. En sortie, on obtient 29.
u2 = 3 et u3 = 7 .
3 Partie B. 1. u1 = 3 et u2 = 10.
À l’étape n, les dimensions du rectangle sont un et 5 donc par 2. a. Hérédité. Si un > n, alors un + 1 > 3n – 2n + 3, soit un > n + 3,
un
un + 5 donc un + 1 > n + 1.
construction, un + 1 =
2
un 1
= un +
2 ( 5
un
. ) b. Par comparaison, lim un = + `.
n→+ `
3. un + 1 – un = 2un – 2n + 1 > 1, car un > n.
2 ( x )
f’(x) = 1 1– 52 . Donc f est décroissante sur ]0 ; 5 ] et croissante Donc (un ) est croissante.
sur [ 5  ; + `[. 4. a. vn + 1 = 3vn donc (vn ) est géométrique de raison 3.
Hérédité. Soit un entier naturel non nul p tel que up > 5 . b. v0 = 1 donc vn = 3n.
Par croissance de f sur [ 5  ; + `[, f (up) > f ( 5 ), soit up + 1 > 5 . Ainsi, un = vn + n – 1 = 3n + n – 1.

2( un )
un + 1 – 5 = 1 un + 5 – 2 5 . Or, un > 5 donc 5 – 5 < 0,
un
5. a. La raison est que (un ) diverge vers + `.
b. u3p = 27p + 3p – 1 . 10p, donc n0 < 3p.
donc un + 1 – 5 < 1 (un – 5 ). c. u6 = 734 , 103 et u7 = 2 193 > 103 donc par croissance de
2 (un ) c’est à partir du rang 7 que l’on a un > 103.
La dernière inégalité s’obtient par récurrence. Comme on
d.
a également 0 < un – 5 , par le théorème des gendarmes,
Variables 
U est un réel, n et p sont des entiers
lim (un – 5 ) = 0, donc lim un = 5 . naturels
n→+ ` n→+ `

2 (
105   u1 = a et, pour tout n [ N*, un + 1 = 1 un + a
un ). Entrée
Initialisation
Saisir p
Affecter à U la valeur 0
106   1. ϕ = 1+ 5 . ϕ2 – ϕ – 1 = 0 donc ϕ2 = ϕ + 1 et comme
2 Affecter à n la valeur 0
ϕ . 0, ϕ = ϕ + 1 . Traitement Tant que U , 10p
2. a. Par récurrence : un > ϕ. Affecter à U la valeur 3U – 2n + 3
b. Rappel : a – b = a – b . Affecter à n la valeur n + 1
a+ b u –ϕ Fin tant que
Avec a = 1 + un et b = 1 + ϕ, on obtient un + 1 – ϕ = n .
un+1 + ϕ Sortie Afficher n
Or, un + 1 + ϕ > 2ϕ > 3 d’où le résultat.
c. Par récurrence. n Sujet B Partie A. Voir cours p. 18.
1
()
d. 0 < un – ϕ < 3 (u0 – ϕ) et par le théorème des gendarmes, Partie B. 1. a.
lim (un – ϕ) = 0, donc (un ) converge vers ϕ. n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
()
n→+ ` n
1 un
e. De un > ϕ et 0 < un – ϕ < 3 (2 – ϕ), on déduit : 2,00 1,90 1,13 0,60 0,31 0,16 0,08 0,04 0,02

() ()
n n b. Conjecture : (un) est décroissante.
un – 2 1 2 1
3 < ϕ < u , ou encore u – 3 2. a. Initialisation. 15 × 0,51 = 15 < 2.
n < ϕ < un.

() () 4 8
n n  n
1– 1 1– 1 Hérédité. Si un > 15 × 0,5n, alors :
3 3 4
Avec n = 26, on trouve à gauche et à droite 1,6180339887, un + 1 > 1 × 15 × 0,5n + 3 × 0,5n, soit un + 1 > 15 × 0,5n, donc
5 4 4
qui est une valeur approchée de ϕ.
un + 1 > 15 × 0,5n + 1.
4
( )
b. un + 1 – un = – 4 un + 3 × 0,5n < – 4 15 × 0,5n + 3 × 0,5n,
5 5 4
Zoom sur les questions ouvertes
donc un + 1 – un < 0.
107   1. wn + 1 = 5 wn donc (wn ) est géométrique de raison 5 .
c. Pour tout n [ N, un > 15 × 0,5n, donc (un ) est minorée par
4
12 12 0. De plus, (un ) est décroissante, donc convergente.
tn + 1 = 2un + vn + un + 3vn = tn.
3. a. vn+1 = 1 un + 3 × 0,5n − 10 × 0,5n+1 , donc :
( )
n
2. vn – un = 8 × 5 et 3un + 4vn = tn = 46. 5
12 vn+1 = 1 un − 2 × 0,5n = 1 (un − 10 × 0,5n ) = 1 vn .
( ) 5 5 5
n
Donc vn = 24 × 5 + 46 . Ainsi, lim vn = 46 .
()
n
7 12 7 n→+ ` 7 b. v0 = – 8, donc vn = −8 × 1 . Or, un = vn + 10 × 0,5n ,
5
()
n
On en déduit également lim un = 46 . donc un = −8 × 1 + 10 × 0,5n .
n→+ ` 7 5

Chapitre 1  Les suites    Indice Terminale S spécifique 11


c. – 1 , 1 , 1 et – 1 , 0,5 , 1, donc lim un = 0. Travaux pratiques
5 n→+ `

4. (1) u . 0,01  (2) n + 1  (3) 1 u + 3 × 0,5 n−1. TP Un nombre remarquable : e


5
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
Sujet C 1. a. u1 = 7 ≈ 2,33 ; u2 = 26 ≈ 2,89 ; u3 = 97 ≈ 3,59 ;
3 9 27 L’objectif de ce TP est de découvrir deux suites qui convergent vers
u4 = 356 ≈ 4, 40. un même réel, et la notion de factorielle.
81
b. Conjecture : (un ) est croissante. Partie A
2
2. a. Hérédité. Si un < n + 3, alors un+1 < n + 2 + n + 1, donc 1 1. Pour n = 1, alors la valeur affichée est 1 ; pour n = 2, on obtient
3 3
un+1 < n + 3 , donc un+1 < n + 4. 1 × 2, donc 2 ; pour n = 3, on obtient 1 × 2 × 3, donc 6.
3.
b. un+1 − un = − 1 un + 1 n + 1 = 1 (n + 3 − un ).
3 3 3 n 1 2 3 4 5 6
c. un < n + 3, donc n + 3 – un > 0, donc un + 1 – un > 0.
2 1 2 2 2 P 1 2 6 24 120 720
3. a. vn+1 = un + n + 1− n − 1 = un − n = vn .
3 3 3 3 3 n 7 8 9 10
()
n
b. v0 = 2, donc vn = 2 × 2 . P 5 040 40 320 362 880 362 800
3
()
n
Or, un = vn + n, donc un = 2 × 2 + n . 4. P = 1 × 2 × … × (n – 1) × n.
3
()
n
c. lim 2 = 0 , donc lim un = + `. Partie B
()
n+1
1− 2
( () )
3
n→+ ` n→+ `
) en+1 = e2n +n+1 1 n (n. + 1)
n (n + 11.
4. a. Sn = (v0 + v1 + … + vn ) + (0 + 1+ … + n ) = 2 × 3 + = 6 1− (n++ 1)! .
()
n+1 1 2 3 2
1− 2 3. On peut conjecturer que (en ) est croissante et converge vers
n (n + 1)
( () ) n (n + 1)
n+1 3
+ (0 + 1+ … + n ) = 2 × 3 + = 6 1− 2 + . un nombre proche de 2,72.
1 2 3 2
3 Partie C

b. Tn =
( () )
6 1− 2
3
n+1

+ + 1 1 , donc lim Tn = . 1
1. 1 . 0 , donc e
(n + 1)! n + 1 . en, donc (en ) est croissante.

n 2 2 2n n→+ ` 2 2. a. Par récurrence sur k. Pour l’hérédité, on a besoin d’avoir


dans l’hypothèse de récurrence k > 1. On va donc montrer
Sujet D 1. Vrai. On montre par récurrence que, pour tout
dans l’initialisation que l’inégalité est vérifiée aux rangs 0 et 1.
entier n, un < 3.
2. Faux. Par exemple, pour tout entier naturel n : Initialisation. Pour k = 0 : 1 = 1 et 10−1 = 2.
0! 2
−2 − 1 < (−1)n < 2 − 1 . Pour k = 1 : 1 = 1 et 10 = 1.
n +1 n +1 1! 2
lim − 2 − 1 = −2 , lim 2 − 1 = 2 et pourtant la suite de Hérédité. Soit un entier naturel k > 1 tel que 1 < 1 .
n→+ ` n +1 n→+ ` n +1 k! 2k−1
terme général (– 1)n diverge. Alors 1 = ×1 1 < 1 × 1 .
n
1− qn+1
( k + 1)! k! k + 1 2k−1 k + 1
3. Vrai. ∑q k = lim = 1 .
k=0 n→+ ` 1− q 1− q Or, k > 1, donc 1 < 1 , donc 1 < 1 .
k +1 2 ( k + 1)! 2k
4. a. Vrai. La suite est bornée par – 1 et 1. n
b. ∑ 1 k−1
= 4 (1− 0,5n+1 ).
b. Faux. (– 1)n = – 1 si n est impair ; (– 1)n = 1 si n est pair. k=0 2

c. Vrai, car − n1 < un < n1 , donc par le théorème des gendarmes, c. en < 4(1 – 0,5n + 1), donc en < 4.
(un ) converge vers 0. d. (en ) est croissante et majorée donc converge.
Partie D
1. a. n! = 1 × … × n > 1 car tous les facteurs sont supérieurs ou
Pour se préparer à l’oral égaux à 1. Donc n × n! > n.

109   1. u1 = 16 . b. Pour tout n > 1, 0 < 1 < 1 donc par le théorème des
5 n × n! n
2. On montre par récurrence que, pour tout entier naturel n, gendarmes, lim 1 = 0. Donc lim un = e.
n→+ ` n × n! n→+ `
un + 1 > un et un < 5.
3. (un ) est croissante et majorée, donc converge. 2. a. (n + 1)! = (n + 1) × n!.

110   Il faut lire « un = 5 × 0,6n + 5 ». Ainsi, un+1 − un = 1 + 1 − 1 ,


(n + 1)! (n + 1) × (n + 1)! n × n!
1. vn + 1 = 0,6un – 3 = 0,6(un – 5) = 0,6vn.
donc un+1 − un = − 1 . Donc (un ) est décroissante.
2. v0 = 5, donc vn = 5 × 0,6n. n (n + 1)(n + 1)!
Ainsi, un = vn + 5 = 0,5 × 0,6n + 5. b. (en ) est croissante et converge vers e, donc, pour tout n,
( 23 )
n+1

( ( ))
n 1− en < e. (un ) est décroissante et converge vers e, donc, pour
111   1. S = 3 1+ 2 + … + 2 =3 .
n tout n, e < un .
3 3 1
Donc Sn = 9 1− 2( () )
3
n+1
.
3 c. e ≈ 2,718 28.
d. À 10–9 près, e12 = u12, donc il faut calculer 12 termes pour
2. lim Sn = 9. avoir une approximation de e à 10–9 près.
n→+ `

12
(
) − (1−2 5 ) ⎤⎥⎦ = 15 [1− 1] = 0 = u
e. u100 − e100 = 1
117   1. 1 ⎡ 1+ 5
0 0
≈ 1,1× 10−160 , donc la valeur de u100
100 × 100!
fournit 160 décimales exactes de e. 5⎢ 2 ⎣
0

et 1 ⎢( 1+ 5 ) − ( 1− 5 ) ⎥ = 1 × 5 = 1 = u .
⎡ 1
⎤ 1

5⎣ 2 2 ⎦ 5 1

2. Un terme de la suite ne dépend pas uniquement du terme


Pour aller plus loin précédent, donc si on considère que l’égalité est vraie à un rang
p, alors ne peut pas en déduire qu’elle est vraie au rang p + 1.
112   Si dans la boîte composée de p + 1 stylos il n’y a qu’un
3. Si P(p) est vraie, alors on a directement que l’égalité est vraie
stylo rouge et qu’on l’enlève, il n’y a plus de stylo rouge parmi
pour up+1 et on a :
les p restants. On ne peut donc pas appliquer l’hypothèse de
( ) ( ) ( ) ( )
p+1 p+1 p p
⎡ ⎤ ⎡ ⎤
récurrence. u p+2 = 1 ⎢ 1+ 5 − 1− 5 ⎥ + 1 ⎢ 1+ 5 − 1− 5 ⎥ ,
5⎣ 2 2 ⎦ 5⎣ 2 2 ⎦
113   1. 1 . 0, donc vn > un. donc
n
( ) (( ) (( ) )) )(
p p
2. un+1 − un = 1 . 0, donc (u ) est croissante. ⎡ 1− 5 + 1 ⎤ .
(n + 1)2 n  u p+2 = 1 ⎢ 1+ 5 1+ 5 + 1 − 1− 5

5⎣ 2 2 2 2 ⎦
3. vn+1 − vn = 1 + 1 −1=− 1
Ainsi, u = 1 ⎢( 1+ 5 ) × 3 + 5 − ( 1− 5 ) × 3 − 5 ⎥ .
, 0 , donc (vn ) est p p
(n + 1)2 n + 1 n n (n + 1)2
p+2
⎡ ⎤
décroissante. 5⎣ 2 2 2 2 ⎦

Or, en montrant que ( 1+ 5 ) = 3 + 5 et ( 1− 5 ) = 3 − 5 ,


2 2
4. Pour tout n non nul, un > u1 donc vn > v1. Ainsi, (vn ) est
décroissante et minorée, donc (vn ) converge. 2 2 2 2
De même, vn < v1, donc un < v1. Ainsi, (un ) est croissante et on a bien le résultat et la propriété est héréditaire.
majorée, donc (un ) converge. D’après la question 1, P(0) est vraie.
114   1. a. Hérédité. Si 0 , vp , 3, alors 3 , 6 – vp , 6, soit
Donc par le principe de récurrence, on a, pour tout entier n :

( ) − (1−2 5 ) ⎤⎥⎦.
n n

1 , 1 , 1 , donc 0 , 9 , v , 3. un = 1 ⎢ 1+ 5
6 6 − vp 3 6 p+1 5⎣ 2
9 − (6 − vn ) vn 9 − 6vn + vn2 (3 − vn )
2

b. vn+1 − vn = = = . un + vn 2 un + vn
6 − vn 6 − vn 6 − vn 118   1. a. wn + 1 = −
2
1+ 2
c. vn+1 − vn =
(3 − vn ) > 0 donc (v ) est croissante.
2

(2 2 – 3)(un − vn )
6 − vn n 
=
2
= 3 − 2 wn .
2 ( )
De plus, (vn ) est majorée par 3. Donc (vn ) converge.
6 − vn 3 − vn Donc (wn) est une suite géométrique de raison :
2. a. wn+1 − wn = − 1 = = − 1.
3vn − 9 vn − 3 3(vn − 3) 3 q = 3 − 2 ≈ 0,086.
2
b. w0 = − 1 donc wn = − 1 − 1 n. Ainsi, vn = − 6 + 3. b. –1 q 1 donc lim wn = 0.
2 2 3 3 + 2n n→+ `
c. lim vn = 3.
(2 )
n
n→+ ` 2. On a wn = ( 2 – 1) 3 − 2  0 donc un < vn.
115   1. Hérédité. Supposons qu’il existe un entier k tel que :
k–1 3. un + 1 – un = 1  wn  0 donc (un ) est une suite croissante.
x k – 1 = (x – 1) ∑ x p . 2
p=0 vn + 1 – vn = −1 w  0 donc (v ) est une suite décroissante.
k–1
1+ 2 n n 

x k + 1 – 1 = x (x k – 1) + x – 1 = x (x – 1) ∑ x p + x – 1. 4. u0 < un < vn < v0. Grâce au théorème de convergence des
p=0
k–1 suites monotones bornées, (un ) et (vn ) convergent ; leurs limites
x k + 1 – 1 = (x – 1) ∑ x p + 1 + x – 1 sont égales car lim  (vn – un) = lim  wn = 0.
p=0 n→+ ` n→+ `
k k 119   1. (un ) est une suite géométrique de raison 0,917 et a pour
x k + 1 – 1 = (x – 1) ∑x p
+ x – 1 = (x – 1) ∑ x .
p
limite 0.
p=1 p=0

2. Si x = 1, le résultat est évident (0 = 0). Si x ≠ 1, alors 2. a. Puisque la suite a pour limite 0 et est à termes positifs,
n−1
x p , d’où le résultat en multipliant par (x – 1). à partir d’un certain rang, tous les termes un seront dans
∑ x p = 1−
1− x
p=0 l’intervalle ⎤0 ; 1 u0 ⎡.
⎦ 2 ⎣
116   1. En rajoutant un sommet A n + 1 , on ajoute (n – 1) b. On résout u0 × 0,917n = 1 u0 : n = 8.
diagonales. 2
2. Si on note dn le nombre de diagonales, on obtient : 120   1. Chaque terme tend vers 0. Mais on ne peut pas en
dn + 1 = dn + (n – 1). déduire la limite de (un ) car il y a n termes dans la somme
n(n – 3) . définissant un.
À partir de là, on démontre par récurrence dn =
1<k k<<n,n, 2 n < 2 n < 2n donc en
2
2. Pour tout 1 <
3. De chaque sommet partent (n – 3) diagonales (il faut éliminer n + n n + k n +1
n
le sommet ainsi que les deux sommets adjacents). Il y a n sommant sur k, n × 2 n < ∑ 2 n < n × 2n , donc
n + n k=1 n + k n +1
sommets mais il faut diviser le produit n (n – 3) par 2 car chaque n2 < u < n2 .
diagonale est comptée deux fois. n +n
2 n
n +1
2

Chapitre 1  Les suites    Indice Terminale S spécifique 13


n2 = 1 = lim n2 , donc lim u = 1.
3. lim 124   1. On a L’ + a = L + L’ = L – a, donc si x [ ]L’ – a ; L’ + a[,
n→+ ` n2 + n n→+ ` n2 + 1 n→+ `
n
2
121   Partie A alors x , L’ + a, donc x , L – a, donc x ” ]L – a ; L + a[. Les deux
1. vn+1 = aun + b − b = aun − ab = a un − b ,
1− a 1− a ( )
1− a
intervalles sont donc disjoints.
2. (un ) converge vers L’ et L, donc il existe une infinité de termes
donc vn+1 = avn.
qui sont dans les deux intervalles par définition de la limite.
2. vn = v0 × an, donc si – 1 , a , 1, alors lim an = 0, donc lim vn = 0.
Ainsi, lim un = b .
n→+ ` n→+ ` Or, les intervalles sont disjoints, ce qui est donc absurde. Donc
n→+ ` 1− a l’hypothèse « L ≠ L’ » est fausse. Donc L = L’.
Partie B La limite d’une suite est donc unique.
1. 80 = 20, donc après la taille, la plante mesure 60 cm. Ainsi,
4
en mars 2016, avant la taille, la plante mesure 90 cm.
2. a. Chaque année, on coupe un quart de la hauteur, donc on
Prises d’initiatives
en garde les trois quarts. On multiplie donc hn par 0,75. Ensuite,
la plante pousse de 30 cm. Avant qu’on ne la taille l’année 125   Pour tout entier k tel que 1 < k < n, k m > k 2, donc
suivante, la hauteur est donc égale, en cm, à 0,75hn + 30. 1 < 1 . En sommant sur k, T < S . De plus, (S ) est croissante
b. On conjecture que (hn) est croissante. km k2 n n n 
et converge vers un nombre L, donc (Sn ) est majorée par L. Par
On montre par récurrence : hn + 1 > hn. conséquent, (Tn ) est également majorée par L. De plus, (Tn ) est
Hérédité. Si hn + 1 > hn, alors 0,75hn + 1 + 30 > 0,75hn + 30, donc également croissante, donc elle converge.
hn + 2 > hn + 1.
126   On note R0 = R et pour tout entier naturel non nul n, on
c. On montre par récurrence que pour tout entier naturel n,
note Rn le rayon du Soleil après nn jours et un l’augmentation du
hn < 120. Ainsi, (hn ) est croissante et majorée donc converge.
rayon du Soleil. Ainsi, Rn = R + ∑uk .
122   Partie A k=1
De plus, (un ) est géométrique de raison 0,995 et u1 = 0,995R
1. Affecter à u la valeur n × u + 1.
2(n + 1) donc un = R × 0,995 . Ainsi :
n

Affecter à n la valeur n + 1. R (1− 0,995n+1 )


Rn = = 14 × 107 × (1− 0,995n+1 ).
2. On met « Afficher u » avant « Fin Tant que ». On enlève la 0,005
commande « Afficher u » en sortie et on inscrit « Traitement –1 , 0,995n + 1 , 1, donc lim Rn = 14 × 107. La suite (Rn) est
n→+ `
et sortie » à la place de « Traitement ». croissante et converge vers 140 000 000, donc est majorée par
3. On conjecture que (un ) est décroissante et converge vers 0 ce nombre, qui inférieur à la distance Terre-Soleil. Donc la Terre
(on peut aussi dire 0,01). ne sera pas engloutie.
Partie B 127   Soit (Cn) la suite des cercles et (Rn) la suite des rayons :
nu + 1 nu − 1 1
1. vn+1 = n −1= n = vn . ⎧⎪R1 = R
2 2 2 ⎨ 2
2. v1 = 0,5, donc vn = 0,5n. ⎪⎩Rn+1 = 2 Rn
v +1 1+ 0,5n
De plus, un = n , donc un = .
n n
n
3. –1 , 0,5 , 1, donc lim 0,5 = 0. Ainsi, lim un = 0.
n→+ ` n→+ `

4. a. un+1 − un = 1+ 0,5 − 1+ 0,5 = 0,5 n − 1− n0,5 − 0,5 ,


n+1 n n+1 n n

n +1 n n (n + 1)
n n 1+ 0,5n (0,5n + 1)
donc un+1 − un = −1− 0,5n0,5 − 0,5 = − .
n (n + 1) n (n + 1) Cn +1 Rn
b. un + 1 – un < 0, donc (un ) est décroissante. Cn Rn +1
Partie C
Dans l’algorithme de la partie A, on remplace « Tant que n , 9 » L’aire du domaine hachuré vaut πRn2 – Rn + 12, soit π − 1 Rn2.
2 ( )
par « Tant que u > 0,001 » et « Afficher u » par « Afficher n ». Donc l’aire du domaine hachuré est égale à :

(π − 21 ) R ( 21 )
n–1
123   Soit (un ) une suite qui converge vers un nombre l. Il existe 2 .

alors un rang N à partir duquel tous les termes de la suite sont
dans l’intervalle ]l – 1 ; l + 1[. On note m le plus petit terme de D’où l’aire totale des zones colorées vaut :

(π − 21 )R ⎛⎜⎝(1+
1+ 1 + ( 1 ) ++… + ( 1 ) )⎞⎟
22 n–1
n−1
la suite (un ) pour n , N, et M le plus grand terme de la suite (un ) 2
pour n , N (m et M existent bien car il y a un nombre fini de 2 2 2 ⎠

soit (2π – 1)R ⎛⎜ 1− ( 1 ) ⎞⎟ .


termes lorsque n , N). Ainsi, en notant i le minimum entre m 2
n

et l – 1, et en notant s le maximum entre M et l + 1, on a bien, ⎝ 2 ⎠


pour tout entier n : i < un < s. Donc (un ) est bornée. L’aire totale a pour limite (2π – 1)R2.

14
2
CHAPITRE

Limites et continuité

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires

Limites de fonctions • Déterminer la limite d’une somme, Le travail réalisé sur les suites est étendu aux fonctions,
Limite finie ou infinie d’un produit, d’un quotient ou d’une sans formalisation excessive. L’objectif essentiel est
d’une fonction à composée de deux fonctions. de permettre aux élèves de s’approprier le concept de
l’infini. • Déterminer des limites par minora­ limite, tout en leur donnant les techniques de base pour
Limite infinie d’une tion, majoration et encadrement. déterminer des limites dans les exemples rencontrés en
fonction en un point. • Interpréter graphiquement les limites Terminale.
Limite d’une somme, obtenues.
d’un produit, d’un La composée de deux fonctions est rencontrée à cette
quotient ou d’une occasion, mais sans théorie générale.
composée de deux
fonctions.
Limites et comparai­
son.
Asymptote parallèle
à l’un des axes de
coordonnées.

Continuité sur un • Exploiter le théorème des valeurs On se limite à une approche intuitive de la continuité
intervalle, théorème des intermédiaires dans le cas où la fonc­ et on admet que les fonctions usuelles sont continues
valeurs intermédiaires. tion est strictement monotone, pour par intervalle.
résoudre un problème donné. On présente quelques exemples de fonctions non
continues, en particulier issus de situations concrètes.
Le théorème des valeurs intermédiaires est admis.
On convient que les flèches obliques d’un tableau de
variation traduisent la continuité et la stricte monotonie
de la fonction sur l’intervalle considéré.
On admet qu’une fonction dérivable sur un intervalle est
continue sur cet intervalle.
Ce cas particulier est étendu au cas où f est définie sur
un intervalle ouvert ou semi-ouvert, borné ou non, les
limites de f aux bornes de l’intervalle étant supposées
connues.

¯ Des activités algorithmiques sont réalisées dans le


cadre de la recherche de solutions de l’équation f (x) = k.

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 15


B Notre point de vue
• Les élèves ayant étudié les limites d’une suite numérique dans le chapitre précédent, nous commençons par définir
les limites en l’infini d’une fonction. Dans l’activité 1, nous nous appuyons sur une approche intuitive de cette notion
avec l’observation de l’évolution des valeurs de f (x) par lecture d’une courbe ou d’un tableau de valeurs, tout en faisant
remarquer que cela peut être trompeur, et qu’il est donc nécessaire de s’appuyer sur des définitions ou sur l’utilisation
de théorèmes. L’activité 2 permet d’introduire la notion de limite en un point et de limite en l’infini à partir d’un
exemple géométrique. Nous avons jugé intéressant de compléter le cours par l’introduction des asymptotes obliques
dans le cadre de l’approfondissement de l’accompagnement personnalisé.
• Viennent ensuite les théorèmes généraux permettant de déterminer la limite d’une somme, d’un produit, d’un
quotient, d’une composée de deux fonctions (introduite dans l’activité 3), puis les théorèmes permettant de déterminer
une limite par comparaison.
• Enfin, après avoir défini la continuité d’une fonction (introduite dans l’activité 4), nous citons le théorème des
valeurs intermédiaires et son corollaire, et détaillons les méthodes d’encadrement de la solution d’une équation par
dichotomie ou par balayage.
• De nombreux exercices de tous niveaux viennent à la suite du cours. Nous avons veillé à proposer des exercices qui
font intervenir la logique, des activités d’algorithmique et des exercices comportant une question ouverte.

  Les notions abordées dans le chapitre 2


1. Limites d’une fonction et asymptotes
2. Limites : fonctions usuelles, somme, produit
3. Limites : quotient et composée
4. Théorèmes de comparaison et continuité
5. Théorème des valeurs intermédiaires

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 428. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
Pour la fonction h :
Activité 1 En route vers l’infini
Cette activité a pour objectif d’introduire les limites en l’infini d’une
fonction. Les élèves ont déjà étudié la limite d’une suite ; il s’agit de
les amener à faire des conjectures à partir d’un tableau de valeurs
ou d’une courbe. En faisant remarquer dans la question 2 que cela
peut être trompeur, on montre la nécessité d’utiliser des règles
rigoureuses pour le calcul des limites d’une fonction.
1. a. f (x) prend des valeurs de plus en plus grandes. On conjecture que lim g(x) = – ` et lim h(x) = 0.
x→+ ` x→+ `
b. lim f (x) = + `.
x→+ ` 2. a. On conjecture que lim k(x) = – `.
x→+ `
c. Pour la fonction g : b. Courbe #k

On conjecture que lim k(x) = + `.


x→+ `
3. Affirmation 1. 

16
c. Voir ci-dessous.
Activité 2 Un triangle animé 3. a.
Cette activité a pour objectif d’introduire la notion de limite en un
point et de limite en l’infini à partir d’une animation permettant
x ⎯⎯⎯→ g(x)
f
de mettre en évidence trois aspects d’une même situation  : x ⎯⎯ → f (x)
géométrique, graphique et numérique. X ! X 2
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr 
⇓ ⇓ ⇓
1. a. Ouvrir le fichier. + ` – `   + `
Déplacer le point M vers I. On observe que l’aire de HAP
augmente. b. On conjecture que la limite de g en + ` est égale à + `.
La courbe qui représente g est la bleue. 4.
b. Déplacer le point M de telle sorte que son abscisse prenne x ⎯⎯⎯→ g(x)
des valeurs de plus en plus grandes. On observe que l’aire de f
x ⎯⎯ → f (x)
HAP devient proche de 0.
2. a. Tableau de valeurs pour la fonction g : X ! X 2
⇓ ⇓ ⇓
– `   + `   + `

On conjecture que la limite de g en – ` est égale à + `.

Partie B.
1
1. k (x) = 9 +  .
x
2. a. Schéma

x ⎯⎯⎯→ h (x)
x ⎯k⎯
→ k (x)
Lorsque x prend des valeurs de plus en plus proches de 1, g (x) X! X
prend des valeurs de plus en plus grandes.
b. Tableau de valeurs pour la fonction g :
⇓ ⇓ ⇓
0 + `   + `

On conjecture que la limite de h en 0 est égale à + `.


b. Schéma

x ⎯⎯⎯→ h (x)
x ⎯k⎯
→ k (x)
X ! X
⇓ ⇓ ⇓
+ ` 9 3

On conjecture que la limite de h en + ` est égale à 3.

Lorsque x prend des valeurs de plus en plus grandes, g(x) prend


des valeurs de plus en plus proches de 0.

Activité 4 Qui fait un saut : l’aire ou le périmètre ?


Cette activité a pour objectif d’introduire la notion de fonction
Activité 3 Enchaîner des fonctions continue, à partir d’un exemple concret.
Cette activité a pour objectif d’introduire la notion de fonction Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
composée et la méthode de détermination de la limite d’une telle 1. Ouvrir le fichier.
fonction. Déplacer le point M.
Partie A. L’une des fonctions semble continue, et l’autre ne semble pas
1. f (1) = 0,5 donc g (1) = 0,52 = 0,25. continue.
2. a. On calcule g (x) en élevant f (x) au carré. 2. a. Sur ]0 ; 3], f (x) = 6 + 2x.
b. g (x) = (f (x))2 = X2. Sur ]3 ; 5], f (x) = 10 + 2x.

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 17


b. y b. y

5 5

0 5 x 0 5 x
4. Pour tracer la représentation graphique de f, on lève le
3. a. Sur ]0 ; 3], g(x) = 3x.
crayon en 3 : f n’est pas continue.
Sur ]3 ; 5], g(x) = 5x – 6.
On trace la représentation graphique de g sans lever le crayon :
g semble continue.

E Exercices
Pour démarrer
13   lim 1 + 3x – 1  = – ` et lim (1 – 7x)(2 + x) = – `.
1   lim f (x) = 3 donc la droite d’équation y = 3 est une
x→− ` ( x ) x→− `

x→+ ` 14   lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.


asymptote à la courbe représentative de f en + `. x→0 x→0
x,0 x.0
lim f (x) = – ` donc la droite d’équation x = 1 est une asymptote lim g(x) = + ` et lim g(x) = – `.
x→1
x.1 x→0 x→0
x,0 x.0
à la courbe représentative de f .
15   lim f (x) = + ` et lim f (x) = – `.
2   1. lim f (x) = – ` et lim f (x) = 2. x→0 x→+ `
x→− ` x→+ ` x.0

2. lim f (x) = 2 donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote lim g(x) = – ` et lim g(x) = 5.
x→0 x→+ `
x→+ `
x.0
à la courbe représentative de f en + `.
16   1. lim f (x) = – `.
3   Le tableau 1. x→− `

2. a. lim x 3 = + ` et lim (–x 2) = – `.


4   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel. x→+ ` x→+ `

On est donc en présence de la forme indéterminée « ` – ` ».


5   1. Réponse b.
2. Réponse d. b. Pour tout réel x, x 2(x – 1) = x 3 – x 2.

3. Réponse b. c. lim f (x) = + `.


x→+ `

6   lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `. 17   1. lim u( x)  = – `.


x→− ` x→+ ` x→a v( x)
lim g(x) = + ` et lim g(x) = + `.
x→− ` x→+ ` 2. lim u( x)  = 0.
x→a v( x)
7   lim f (x) = + ` et lim f (x) = – `.
x→− ` x→+ `
3. lim u( x)  = – `.
x→a v( x)
lim g(x) = – ` et lim g(x) = – `.
x→− ` x→+ `
18   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
8   lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
19   1. lim (7 – x) = – ` donc lim f (x) = 0.
lim g(x) = + ` et lim g(x) = – `. x→+ ` x→+ `
x→− ` x→+ `
2. a. Sur ]7 ; + `[ , 7 – x est strictement négatif.
9   lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` b. lim f (x) = – `.
lim g(x) = –3 et lim g(x) = –3. x→7
x→− ` x→+ ` x.7

10   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel. 20   1. a. lim (5x + 1) = 11 et lim(x – 2) = 0.
x→2 x→2

11   lim (3x2 + 5x + 1) = + ` et lim (2 – x – x2) = – `. b. Sur ]2 ; + `[ , x – 2 est strictement positif.


x→+ ` x→+ `

12   lim (2 – 3x x ) = – ` et lim (2 – 3x)(5 – x) = + `. c. lim f (x) = + `.


x→2
x→+ ` x→+ ` x.2

18
2. a. Pour tout réel x de ]2 ; + `[ : b. y
x(5 + 1 1
x) = 5+ x .
f ( x) = 5x + 1 =
x−2 x(1− 2x ) 1− 2x
b. lim f (x) = 5.
x→+ `

21   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.


22   1. La fonction g est la composée de la fonction f suivie
1
de la fonction cube.
2. lim f (x) = 2 et lim g(x) = 8. 0 1 x
x→+ ` x→+ `

23   1. Réponse c.
2. Réponse a.
24   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
25   1. a. lim1  = 0 et lim 2 = 0.
x2 + 1
x→+ ` x→+ ` x + 1
2 31   1. lim f (x) = –2 ; lim f (x) = + ` ; lim f (x) = – `,
x→− ` x→−1 x→−1
b. D’après le théorème des gendarmes, lim f (x) = 0. x,−1 x.−1
x→+ `
lim f (x) = – `, lim f (x) = + ` et lim f (x) = –2.
2. lim 2 1   =  lim 22 = 0 donc lim f (x) = 0. x→1 x→1 x→+ `
x→− ` x + 1 x→− ` x + 1 x→− ` x,1 x.1

26   D’après le tableau de variation, f est continue, strictement 2.


décroissante sur [–1 ; 7] et 0 est compris entre f (–1) et f (7). x – ` –1 0 1 + `
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermé­ + ` –3 + `
f (x)
diaires, l’équation f (x) = 0 a une unique solution dans [–1 ; 7]. –2 – ` – ` –2
27   1. La fonction cube est strictement croissante sur R, donc 32   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
la fonction f est strictement croissante sur R, et en particulier
33  Vrai.
sur [0 ; 3].
34  Faux.
2. f est continue, strictement croissante sur [0 ; 3].
f (0) = –10 et f (3) = 17. 35   1. lim (3 – 2x – 5 x ) = – `.
x→+ `
0 est compris entre f (0) et f (3). Donc, d’après le corollaire du 2. lim (3 x 3 – x 2 + x + 5) = – `.
x→− `
théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 a une
unique solution dans [0 ; 3]. x→− ` (
36   1. lim 3x 2 – 2 x – 1  = + `.
x )
3. a. f (2) = –2 et f (3) = 17. x→0
x.0
(
2. lim 4 – 3x +  1  = + `.
x )
b. 2 ¯ α ¯ 3.
37   1. lim (1 – x2)( 1 +  x ) = – `.
28   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel. x→+ `

(
2. lim (x 3 – 1) 1 – 5  = + `.
x→− ` x )
38   1. lim 1 – 5 +  1  = 0.
x→− ` x x ( )
Pour s’entraîner
x→0
x,0
x (
2. lim (x – 1) 2 +  1  = + `. )
29   1. lim f (x) = + ` et lim f (x) = 7. 39   1. lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
x→+ `

2. lim f (x) = 7 donc la droite d’équation y = 7 est une asymptote 2. a. Pour tout réel x non nul :
( )
x→+ `
x3 1+ 1 + 13 = x3 + x + x3 = x3 + x2 + 1 = f ( x).
3 3
à la courbe # en + `.
x x x x
3. lim f (x) = + ` donc il existe un réel x0 tel que l’intervalle
x→− `
x→− ` x→− ` x x x→− `
(
b. lim x3 = – ` et lim 1+ 1 + 13 = 1 donc lim f (x) = – `. )
]1 000 ; + `[ contient toutes les valeurs f (x) dès que x , x0.
40   1. lim f (x) = – `.
30   1. x→− `
2. a. Pour tout réel x, x2 (3x − 2) + 3 = 3x3 − 2x2 + 3 = f ( x) .
x –1 2 5 b. lim f (x) = + `.
x→+ `
f (x) + ` 2 41   1. On peut calculer la limite en – `.
– ` – `
lim f (x) = + `.
x→− `
2. a. lim f (x) = – ` donc la droite d’équation x = –1 est une 2. f (x) = x(5x – 1) + 7.
x→−1
x.−1
asymptote à #. lim f (x) = + `.
x→+ `

lim f (x) = + `, lim f (x) = – ` donc la droite d’équation x = 2 est


x→2
42   1. On peut calculer la limite en + `.
x→2
x,2 x.2
lim f (x) = – `.
une asymptote à #. x→+ `

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 19


( x x x→− `
)
f ( x) = x2 −3 − 8 + 112 et lim f (x) = – `.
54   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
2. On peut calculer la limite en – `. 5− 7
lim f (x) = – `. 55   lim f (x) =  lim x = 0.
x→− ` x→+ `
x + 1+ 3
x→+ `

(x x x x→+ `
)
f ( x) = x3 1− 7 + 12 − 13 et lim f (x) = + `. x
56   lim f (x) =  3 et lim f (x) = + `.
( )
x→− ` 2 x→−0 ,5
43   lim f (x) = lim 5x + 3 − 1 = –` et lim f (x) = + `. x ,−0 ,5
x→0 x→0 x x→+ ` 57   lim f (x) = – ` et lim f (x) = – `.
x.0 x.0

( )
x→2 x→+ `
1
lim g(x) = lim −6 x + 1+ x = +` et lim g(x) = –` x.2
x→0 x→0 x→+ `
x.0 x.0 58   1. lim f (x) = –`.

44   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.


x→1
x.1
2. a. Pour tout réel x . 1, f ( x) =
x ( x − 3x
=
)x − 3x
.
45   a. lim f (x) = 2 donc la droite d’équation y = 2 est une
x→+ `
b. lim f (x) = + `.
x→+ `
( )
x 1− x1 1− x1

asymptote à la courbe représentative de f.


59   1. lim f (x) = 0,5 et lim f (x) = 0,5.
lim g(x) = + `, lim (f (x) + g(x)) = + ` et lim (f (x) × g(x)) = + ` : x→− ` x→+ `
x→+ ` x→+ ` x→+ `
2. lim f (x) = 0,5 donc lim g(x) = 2.
les courbes représentatives des fonctions g, f + g et f × g n’ont x→− ` x→− `

pas d’asymptote parallèle à l’axe des abscisses. lim f (x) = 0,5 donc lim g(x) = 2.
x→+ ` x→+ `
b. lim f (x) = –`, lim g(x) = + ` et lim ( f (x) × g(x)) = – `, donc l’axe La droite d’équation y = 2 est une asymptote à #g en – ` et
x→0 x→0 x→0
x.0 x.0 x.0 en + `.
des ordonnées est une asymptote à la courbe représentative
lim f (x) = 0+ donc lim g(x) = +`.
x→−1
de f, à celle de g et à celle de f × g. x→−1
x,−1 x,−1
lim ( f (x) + g(x)) = +2 donc l’axe des ordonnées n’est pas une lim f (x) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→0 x→−1 x→−1
x.0 x.−1 x.−1
asymptote à la courbe représentative de f + g. La droite d’équation x = –1 est une asymptote à #g.
46   1. a. lim f (x) = 1  ; lim f (x) = + `  ; lim f (x) = + ` et lim f (x) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→1 x→1
x→− ` x→0 x→0 x,1
x,0 x.0 x,1
lim f (x) = 1. lim f (x) = 0+ donc lim g(x) = + `.
x→+ ` x→1
x→1
b. La courbe admet deux asymptotes : la droite d’équation y = 1 x.1 x.1

et l’axe des ordonnées. La droite d’équation x = 1 est une asymptote à #g.
2( x2 + 1)
2. a. On conjecture que sur ]–` ; –1], # est au-dessous de $ et 3. g( x) = 2
x −1
sur [–1 ; 0[ ¯ ]0 ; + `[ , # est au-dessus de $. lim g(x) = 2 et lim g(x) = 2.
x→− ` x→+ `
b. f ( x) − 1 = x +2 1. lim (2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0+ donc lim g(x) = + `.
x x→−1 x→−1 x→−1
x,−1 x,−1 x,−1
Sur ]–` ; –1], f (x) – 1 ¯ 0 et sur [–1 ; 0[ ¯ ]0 ; + `[ , f (x) – 1 ˘ 0.
c. Sur ]–` ; –1], f (x) ¯ 1 donc # est au-dessous de $. lim (2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→−1 x→−1 x→−1
x.−1 x.−1 x.−1
Sur [–1 ; 0[ ¯ ]0 ; + `[ , f (x) ˘ 1 donc # est au-dessus de $.
lim(2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0– donc lim g(x) = – `.
x→1 x→1 x→1
47  Vrai. lim f (x) = –` donc l’axe des ordonnées est une x,1 x,1 x,1
x→0
x.0 lim(2(x2 + 1)) = 4 et lim (x2 – 1) = 0+ donc lim g(x) =  + `.
x→1 x→1 x→1
asymptote à la courbe représentative de f. x.1 x.1 x.1

48  Faux. lim ( x 2 − x) = + `. 60   1. a. Pour tout réel x . 0 :


x→+ ` 2 + 18x)
f ′( x) = 825(5x = 825x(5x + 18) .
49   lim f (x) = – ` et lim f (x) = 0.
x→4 x→+ ` ( x2 + 5x + 9)2 ( x2 + 5x + 9)2
x.4
Sur [0 ; + `[ , f ’(x) ˘ 0 donc f est croissante.
lim g(x) = – ` et lim g(x) = –1.
x→4 x→+ `
x.4
b. lim f (x) = 830.
x→+ `
50   lim f (x) = + ` et lim f (x) = –7. 2. La population d’Artémia salina augmente et tend vers une
x→2 x→− `
x,2 limite de 83 000 crustacés.
lim g(x) = + ` et lim g(x) = 0. 61   1. a. Dans le champ de saisie, saisir :
x→2 x→− `
x,2
f (x)=Si[x.1,(6x+1)/(x^2+2x–3)] .
51   1. lim f (x) = +`.
x→7 Créer le point A avec l’outil Point sur Objet .
x.7

2. Pour tout réel x . 7 : Dans le champ de saisie, saisir O=(0,0) , puis B=(x(A),0) et enfin
2 − 1 = 2 − ( x − 7) = − x + 9 = f ( x). E=(0,y(A)) .
x−7 x−7 x−7 Créer le polygone OBAE avec l’outil Polygone .
lim f (x) = –1. b. Déplacer le point A de telle sorte que son abscisse prenne
x→+ `
des valeurs de plus en plus proches de 1.
52   Exercice résolu, voir page 59 du manuel.
En observant (dans la fenêtre d’affichage) l’aire du polygone
53   lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `. OBAE, on conjecture que la limite de g en 1 est égale à + `.
x→1 x→3
x.1 x,3

20
Déplacer le point A de telle sorte que son abscisse prenne des 75   Pour tout réel x de ]– ` ; 0[ , 1 ¯ g(x) ¯ 1 .
valeurs de plus en plus grandes. On conjecture que la limite de x −1 x−2
et lim 1 = x→−
lim 1 = 0 donc lim g(x) = 0.
g en + ` est égale à 6. x→− ` x − 1 ` x−2 x→− `

2. a. g( x) = xf ( x) = 26x + x .
2
Pour tout réel x de ]– ` ; 0[ , x ¯ xg(x) ¯ x
x + 2x − 3 x−2 x −1
et   lim x = lim x  = 1 donc lim (xg(x)) = 1.
b. lim (6x 2 + x) = 7 et lim (x 2 + 2x – 3) = 0+  donc lim g(x) = + `. x→− ` x − 2 x→− ` x − 1 x→− `
x→1 x→1 x→1
x.1 x.1 x.1 76   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
6+ 1 77   1. Pour tout réel x, f (x) ¯ x + 3 et lim (x + 3) = – ` donc
lim g( x) = lim x = 6. x→− `
x→+ ` x→+ `
1+ 2 − 32 lim f (x) = – `.
x x x→− `
2. a. et b.
62  Faux. lim x − 1 = + ` et  lim x − 1 = − `.
y
x→0 x 2 − 2x x→2 x 2 − 2x
63  Vrai. x.0 x,2

lim(−5 + x ) = −4 et lim( x − 1) = 0 +  donc  lim −5 + x = – `.


x→1 x→1 x→1 x −1
x.1 x.1 x.1

x→− `
(x − 2)
64  Faux. lim x + 1 = 1 donc lim 3 + x + 1 = 4 .
x→− `
( x−2 ) #1
65   1. f est la composée de u suivie de v avec u(x) = 5 – x et #2
v(x) = x 3.
2. lim f (x) = + ` et lim f (x) = – `.
x→− ` x→+ ` 1
66   1. f est la composée de u suivie de v avec u(x) = 7 – x et
0 1 x
v(x) =  x . #3
2. lim f (x) = + ` et lim f (x) = 0.
x→− ` x→7

67   1. La fonction h est définie si, et seulement si, u(x) ˘ 0.


D’après le tableau de variation, u est positive sur l’intervalle On peut avoir une fonction f telle que pour tout réel x,
[1 ; + `[ donc h est bien définie sur cet intervalle. f (x) ¯ x + 3 et :
2. lim h(x) = 0 et lim h(x) = 2. • lim f (x) = + ` : courbe #1 ;
x→1 x→+ ` x→+ `
x.1
• lim f (x) = 5 : courbe #2 ;
x→+ `
68   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
• lim f (x) = – ` : courbe #3.
x→+ `
69   Faux.   lim 2 − 1 = 2 .
x→− ` x 78   1. Cette proposition est vraie d’après l’un des théorèmes
70   Vrai.   lim (5 − x)= – ` et lim X 7 = – ` de comparaison.
x→+ ` X→− `

donc lim (5 − x)  = – `. 7 2. La réciproque est : « Si lim f (x) = + `, alors pour tout réel x,
x→+ `
x→+ `
f (x) ˘ x ».
71   1. Pour tout réel x , f (x) ¯ –2x + 1 et lim (–2x + 1) = – ` Cette proposition est fausse.
x→+ `
donc lim f (x) = – `. Par exemple, pour f définie sur R par f (x) = x – 1, lim f (x) = + `
x→+ ` x→+ `
2. Pour tout réel x , –2 + x  2 ¯ f (x) et lim (–2 + x 2) = +  ` donc mais il existe un réel x, f (x) , x.
x→+ `
lim f (x) = + `. 79   1.
x→+ `

( )
y
72   Pour tout réel x . 0, g(x) ¯ 1− 1 et lim 1− 1  = – `
x x→0 x
donc lim g(x) = – `. x>0
x→0
x.0
1
73   1. En – `, on peut déterminer la limite de h.
Pour tout réel x, h(x) ˘ –2x + 1 et lim (–2x + 1) = + ` donc 0 20 40 60 80 100 x
x→− `
lim h(x) = + `.
x→− ` 2. On trace la représentation graphique de la fonction p en
2. En + `, on peut déterminer la limite de g. levant le crayon en 20 et en 50 : la fonction n’est pas continue
Pour tout réel x, g(x) ¯ – x 3 + 9 et lim (– x 3 + 9) = – ` donc sur R.
x→+ `
lim g(x) = – `. En 20, lim p(x) = 0,76 et p(20) = 1,25. Donc lim p(x) ≠ p(20) : la
x→+ ` x→20 x→20
x,20 x,20
74   1. Pour tout réel x de ]0  ; +`[ , 1 ¯ f (x) ¯ 1+ 1 et fonction p n’est pas continue en 20.
( )
x
lim 1+ 1 = 1 donc lim f (x) = 1. En 50, lim p(x) = 1,25 et p(50) = 1,90. Donc lim p(x) ≠ p(50) : la
x→+ ` x x→+ ` x→50 x→50
2. Pour tout réel x de ]0 ; + `[ , 1 ¯ f ( x) ¯ 1 + 12 x,50
fonction p n’est pas continue en 50.
x,50

x x x x
1
lim = lim
x→+ ` x
1
x→+ ` x
1
(
+ 2 = 0 donc lim
x ) f ( x)
x→+ ` x
= 0. 80   Exercice résolu, voir page 62 du manuel.

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 21


81   1. 2. a. On applique le corollaire du théorème des valeurs
y
intermédiaires. L’équation f (x) = 20 a une unique solution α
dans R.
2 f (0) = 0 et f (2) = 36. Comme 20 est compris entre f (0) et f (2), la
solution α appartient à [0 ; 2].
0 2 x
b. Avec une calculatrice :
Casio Texas

2. a. lim f (x) = lim (x – 1) = 1 ; lim f (x) = lim (2x – 3) = 1 et f (2) = 1.


x→2 x→2 x→2 x→2
x,2 x,2 x.2 x.2

b. La fonction f est continue sur ]–` ; 2[ et sur [2 ; + `[.


lim f (x) = lim f (x) = f (2) = 1 donc f est continue en 2.
x→2 x→2
x,2 x.2

La fonction f est donc continue sur R.


82   1. Cette proposition est vraie d’après le cours.
2. La réciproque est : « Si une fonction est continue sur un
intervalle I, alors elle est dérivable sur I ». Avec un logiciel :
Cette réciproque est fausse. Par exemple, la fonction x ! x Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
est continue sur [0 ; + `[ , mais n’est pas dérivable sur [0 ; + `[ On a défini la fonction F1(x) = x^3+2x^2+10x.
puisqu’elle n’est pas dérivable en 0.
Tester l’algorithme puis Lancer l’algorithme
83  Vrai. Pour tout réel x, 2 – x 3 ˘ f (x) et lim (2 – x 3) = –`
x→+ ` 0n saisit a = 0 ; b = 2 ; k = 20 et e = 0,01.
donc lim f (x) = – `.
x→+ ` À 0,01 près par défaut, α ≈ 1,617.
84  Vrai. lim x2 = lim x2  = 1 donc d’après le théo­rème 89   Exercice résolu, voir page 63 du manuel.
x2 + 2 x→+ ` x2 + 1
x→+ `

des gendarmes, lim h(x) = 1. 90   Exercice corrigé, voir page 429 du manuel.
x→+ `
91   1. a. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 3x 5 – 5x 3 + 4.
85   1. f ’(x) = 3x 2 +  1 .
x2
f ’(x) = 15x 2 (x2 – 1).
f ’(x) . 0 donc f est strictement croissante sur [1 ; 2].
2. a. f est continue et strictement croissante sur [1 ; 2]. x – ` –1 1 + `
f (1) = –2 et f (2) = 5,5. Comme 0 est compris entre f (1) et f (2), 6 + `
f (x)
l’équation f (x) = 0 a une unique solution α dans [1 ; 2]. – ` 2
b. f (1,3) ≈ –0,57 et f (1,4) ≈ 0,03. D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
f (1,3) , 0 et f (1,4) . 0 donc α appartient à [1,3 ; 1,4]. l’équation f (x) = 0 a une unique solution dans ]– ` ; –1].
86   1. lim f (x) = + `. Dans [–1 ; + `[ , l’équation f (x) = 0 n’a pas de solution car sur cet
x→+ `
2. f ’(x) = 3x2 + 3 . intervalle la fonction f admet un minimum de 2.
2 x
Donc l’équation f (x) = 0 a bien une unique solution dans R.
f ’(x) . 0 donc f est strictement croissante sur [0 ; + `[.
b. n = –2.
3. a. f est continue et strictement croissante sur [0 ; + `[.
2.
lim f (x) = + `. Comme 0 appartient à [–5 ; + `[ ,
f (0) = –5 et x→+ `
l’équation f (x) = 0 a une unique solution dans [0 ; + `[. x – ` α + `
b. 1,19 , α , 1,2. 3x  5 – 5x 3 + 4 – 0 +
87   1. a. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x 3 + x – 1.
92   1. a. Soit k la fonction définie sur R par k(x) = 3x  4 – 4x 3 + 1.
f est continue et strictement croissante sur R.
k ’(x) = 12x 3 – 12x  2.
lim f (x) = – ` et lim f (x) = + ` donc l’équation f (x) = 0 a une
x→− ` x→+ `
x – ` 0 1 + `
unique solution dans R.
b. 0,68 , α , 0,69. + ` + `
2. f (α) = 0 puisque α est la solution de l’équation f (x) = 0. k(x) 1
Si x ¯ α, alors f (x) ¯ f (α) car f est strictement croissante sur R. 0
Donc f (x) ¯ 0 car f (α) = 0. k(1) = 0 donc 1 est solution de l’équation k(x) = 0.
De même si x ˘ α, alors f (x) ˘ 0. D’autre part, pour tout réel x différent de 1, k(x) . 0, donc
88   1. En saisissant a, b, k et e, ce programme donne un l’équation k(x) = 0 a bien une unique solution qui est 1.
encadrement de la solution de l’équation f (x) = k avec une 2. Soit h la fonction définie sur R par :
précision égale à e. h(x) = f (x) – g(x) = 3x4 – 4x3 + a.

22
x
• D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
– ` 0 1 + `
+ ` + `
l’équation f (x) = 1 a une unique solution α dans 2  ; + ` .
3 [ [
Une valeur approchée de α à 0,01 près par défaut est 1,46.
h(x) a
2. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
–1 + a
intermédiaires dans chacun des intervalles – ` ; 0 , 0 ; 2 et ]
3 ][ ]
Si a . 1, l’équation h(x) = 0 n’a pas de solution. Les courbes #f
et #g n’ont pas de point d’intersection.
[ 3 [
2  ; + ` , on démontre que l’équation f (x) = – 0,1 a exactement
trois solutions dans R.
Si a = 1, l’équation h(x) = 0 a une unique solution. Les courbes
#f et #g ont un seul point d’intersection.
Faire le point
Si a , 1, on applique le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires dans chacun des intervalles ]– ` ; 1] et [1 ; + `[. Voir page 429 du manuel. Les corrigés détaillés sont
L’équation h(x) = 0 a deux solutions. Les courbes #f et #g ont disponibles sur le site bordas-indice.fr.
deux points d’intersection.
93  Vrai.
Revoir des points essentiels
En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires, on démontre que l’équation f (x) = 0 a une 99   1. lim 1− 2x  = – `.
x→−2 2+x
unique solution dans [1 ; + `[. Donc la courbe représentative x,−2

2. lim   7 = – `.
de f a un seul point d’intersection avec l’axe des abscisses. ( x − 3)( x + 1)
x→3
x,3
lim [(2 – x 2)( x – 5)] = –`.
3. x→+ `
lim (x 3 – 4x 2 + 9) = – `.
4. x→−
TOP Chrono `

100   f est continue et strictement croissante sur [0 ; 1].


94   1. lim f (x) = + ` donc la droite d’équation x = 1 est une f (0) = – 1 et f (1) = 2.
x→1
x.1 D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
asymptote à #f. l’équation f (x) = 0 a bien une unique solution α dans [0 ; 1].
lim f (x) = 5 donc la droite d’équation y = 5 est une asymptote 0,68 , α , 0,69.
x→+ `
à #f en + `.
2. f (x) – 5 = − 2 .
1− x Approfondissement
Sur ]1 ; + `[ , f (x) – 5 . 0 donc la courbe #f est au-dessus de 1  = 0 donc la droite
101   lim ( f (x) – (2 – 3x)) =  lim
son asymptote horizontale. x→+ ` x−5 x→+ `
d’équation y = 2 – 3x est une asymptote à #f en + `.
95   lim f (x) = + ` et lim g(x) = + `.
x→− ` x→− ` 102   g(x) – (5x + 1) =  −1 .
1− x
96   lim f (x) = 3 et lim f (x) = 3.
x→− ` x→+ ` lim (g(x) – (5x + 1)) =  lim −1 = 0 donc la droite d’équation
x→− ` x→− ` 1− x
lim g(x) = 3 et lim g(x) = 3. y = 5x + 1 est une asymptote à #g en – `.
x→− ` x→+ `
La droite d’équation y = 3 est une asymptotes aux courbes
représentatives de f et g en – ` et en + `.
Zoom sur les questions ouvertes
97   g(x) ¯ 2 – x 2 et lim (2 – x 2) = – ` donc lim g(x) = – `.
x→+ ` x→+ ` 103   1. Une équation de 7 est y = f ’(a)x – af ’(a) + f (a).
g( x)
Pour tout réel x de ]0 ; + `[ , 1− 2x ¯ 2 .
2

x x 7 passe par O si, et seulement si, 0 = – af ’(a) + f (a).


g( x)
lim 1− 2x = + ` donc lim 2 = + `. 2. Soit g la fonction définie sur R par g(x) = f (x) – xf ’(x).
2
x→0 x x→0 x
x.0 x.0 On a g(x) =  –2x 3 – 1,5x 2 – 2.
g ’(x) = –6x 2 – 3x.
98   1. Soit f définie par f (x)= x 3 – x 2.
f ’(x) = 3x 2 – 2x. x – ` – 0,5 0 + `
g ’(x) – 0 + 0 –
x –` 0 2 +`
3 + ` –2
g(x) –2,125 – `
f ’(x) + 0 – 0 +
Pour tout réel x de [–0,5 ; + `[ , g(x) ¯ –2 donc l’équation g(x) = 0
0 +`
n’a pas de solution dans cet intervalle.
f (x)
−4 Et d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
–` 27
l’équation g(x) = 0 a une unique solution dans ]–` ; –0,5].
• Pour tout réel x de ]– ` ; 2 ], f (x) ¯ 0 donc l’équation f (x) = 1 Donc l’équation f (x) – xf ’(x) = 0 a une unique solution dans R.
3
n’a pas de solution dans cet intervalle. Par suite, il existe une unique tangente à # passant par O.

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 23


Pour se préparer à l’écrit - bac Sujet C 1. a. lim f1(x) = + `.
x→+ `

Sujet A Partie A. 1. lim ga(x) = lim ga(x) = 1 donc la droite b. f1’(x) = 2 +  1 .


x→− ` x→+ ` 2 x
d’équation y = 1 est une asymptote à #a en – ` et en + `.
2. On peut conjecturer que si a = 1, #a et $ ont un seul point c. x 0  + `
d’intersection. + `
f1(x)
Si 0 , a , 1, #a et $ n’ont aucun point d’intersection. –2
Si a . 1, #a et $ ont deux points d’intersection.
2. a. lim fn (x) = + `.
Partie B. 1. x est l’abscisse d’un point d’intersection de #a et $ x→+ `
b. Sur ]0 ; + `[ , fn’(x) = 2 + 1 .
si, et seulement si, ga(x) = 1. 2n x
Ceci équivaut à x 4 + 2x 3 – 3ax 2 + 2 = x 4 + 1 fn’(x) . 0 donc fn est strictement croissante.
et donc à 2x 3 – 3ax 2 + 1 = 0, soit ha(x) = 0. c. fn est continue et strictement croissante sur [0 ;  + `[.
2. ha’(x) = 6x 2 – 6ax. fn(0) = −2 et lim fn(x) = + `. Comme 0 appartient à [−2 ; + `[ ,
x→+ `
ha’(x) a pour racines 0 et a. l’équation fn(x) = 0 a une unique solution dans [0 ; + `[.
Sur [0 ; a], ha’(x) ¯ 0 donc ha est décroissante.
d. fn(0) = −2 et fn(1) =  1 .
Sur [a ; +`[ , ha’(x) ˘ 0 donc ha est croissante. n
0 appartient à ] fn(0) ; fn(1)[ donc 0 , αn , 1.
ha(0) = 1 ; ha(a) = 2a 3 – 3a 3 + 1 = –a 3 + 1.
lim ha(x) =  lim [x 2(2x – 3a) + 1] = + `. α n+1
3. a. fn+1(αn+1) = 0 donc 2αn+1 − 2 + = 0, soit
x→+ ` x→+ ` n +1
3. a. h2(2) = –7. α n+1  = (n + 1)(2 − 2 αn+1).
On applique le corollaire du théorème des valeurs α 2(1− α n+1 )
On en déduit que fn(αn+1) = 2 αn+1 − 2 + n+1  =  .
intermédiaires dans les intervalles [0 ; 2] et [2 ; + `[ , et on en n n
déduit que l’équation h2(x) = 0 a exactement deux solutions. b. Comme αn+1 , 1, fn (αn+1) . 0.
b. #2 et $ ont deux points d’intersection. 4. a. On suppose que la suite (αn) est strictement décroissante.
4. a. Le minimum de h0,5 est égal à h0,5(0,5), soit 0,875. On a alors αn . αn+1.
b. Ce minimum est strictement positif, donc l’équation f n est strictement croissante donc f n (αn ) . f n (αn+1 ). Or
h0,5(x) = 0 n’a pas de solution et #0,5 et $ n’ont pas de point fn(αn+1) . 0 et fn(αn) = 0 : on aboutit à une absurdité.
d’intersection. On en déduit que la suite (αn) est croissante.
5. • Si a = 1, h1(1) = 0. b. (αn ) est croissante et majorée (par 1), elle est donc
L’équation h1(x) = 0 a une unique solution. Donc #1 et $ ont convergente.
αn αn
un seul point d’intersection. c. fn(αn) = 0 donc 2αn − 2 + = 0 donc αn = 1− .
n 2n
• Si 0 , a , 1, ha(a) . 0. L’équation ha(x) = 0 n’a pas de solution
αn
et #a et $ n’ont aucun point d’intersection. d. Comme 0 , αn , 1 , 0 , , 1
2n 2n
• Si a . 1, ha(a) , 0. L’équation ha(x) = 0 a exactement deux α
donc 1 − 1 , 1 − n
, 1 et donc 1 − 1 , αn , 1.
solutions et #a et $ ont deux points d’intersection. 2n 2n 2n
Comme n→+ ` 2n ( )
lim 1 − 1  = 1, d’après le théorème des gendarmes  
Sujet B Partie A. 1. lim u(x) = + `. lim αn = 1.
x→+ ` n→+ `
2. u ’(x) = 3x2 – 4x + 1
Les racines de u ’(x) sont 1 et 1. Sujet D 1. f ’(x) = –3x 2 + 12x.
3
Sur [1 ; +`[ , u ’(x) ˘ 0 donc u est croissante. x 0 4 + `
3. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs f ’(x) 0 + 0 –
intermédiaires, on démontre que l’équation u(x) = 0 a une
2
unique solution α dans [1 ; + `[. f (x)
−30 – `
Partie B. 1. La tangente à # au point d’abscisse a a pour
coefficient directeur f ’(a) et $ a pour coefficient directeur 1. 2. a. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
$ et 7a sont parallèles si, et seulement si, f ’(a) = 1. intermédiaires dans [0 ; 4], on démontre que l’équation f (x) = 0
2 a une unique solution dans [0 ; 4].
2. a. g(x) = f ’(x) – 1 =  2x − 3x 2 − 3 − 1.
3

( x − 1) b. n = 4.
2u( x)
g(x) =  2x − 4 x +2 2x − 4 =
3 2
3. a.
2 .
( x − 1) ( x − 1) Étape 1 Étape 2 Étape 3 Étape 4
b. f ’(x) = 1 équivaut à g(x) =  0 et donc à u(x) = 0. a 0 1 2 3
D’après la partie A, cette équation a une unique solution (qui
b 1 2 3 4
est 2).
f (a) × f (b) 750 350 42 −6
Donc il existe une unique tangente à # parallèle à $. Il s’agit
de la tangente au point d’abscisse 2. Les valeurs affichées en sortie sont 3 et 4.

24
b. Ce sont les bornes d’un intervalle d’amplitude 1 auquel 2. a. b. et c.
appartient α. Dans le menu Options , choisir Arrondi puis 5 décimales
c. On remplace l’instruction « Affecter à a la valeur 0 » par Dans Saisie :
« Affecter à a la valeur 4 » et les deux instructions « Affecter à b a=0
la valeur a + 1 » par « Affecter à b la valeur a + 0,1 ». b=5
f (x)=0.05x^3-2
A=(a,f (a))
Pour se préparer à l’oral B=(b,f (b))
104  Soit f définie sur R par f (x) = x 3 – 3x 2 – 1. Aller dans les menus Segment , Intersection pour
f ’(x) = 3x 2 – 6x. construire :
c, le segment [BA] ;
x – ` 0 2 + `
c1, le point d’intersection de c et de l’axe des abscisses.
f ’(x) + 0 – 0 + et dans Saisie  : C1=(x(c1),f (x(c1))) .
–1  + ` Puis continuer de la même façon et construire d, le segment
f (x) [C1B], c2 le point d’intersection de d et de l’axe des abscisses,
– ` –5
puis dans Saisie  : C2=(x(c2),f (x(c2))) …
L’équation f (x) = 0 n’a pas de solution dans ]– ` ; 2] et d’après On lit ensuite l’abscisse du point c4 dans la fenêtre algèbre.
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires a une d. Une valeur approchée de c4 est 3,30569.
unique solution dans [2 ; + `[. Donc l’équation f (x) = 0 admet B. 1. La droite (AB) a une équation de la forme :
y =  f (b) − f (a) x + p.
une unique solution dans R.
105   lim f (x) =  lim f (x) =  1 donc la droite d’équation y = 1   b−a
x→− ` x→+ ` 2 2 A(a ; f (a)) est un point de la droite (AB) donc
est une asymptote à #f en – ` et en + `. f (a)b − af (b) .
f (a) =  f (b) − f (a) a + p. D’où p = 
10x − 5
f (x) – 1  =  2(2x2 + 1) . b−a b−a
2 La droite (AB) a pour équation :
Sur ]–` ; 1 ], f (x) – 1 ¯ 0 donc la courbe est au-dessous de f (b) − f (a) f (a)b − af (b) .
2 2 y =  x + 
son asymptote. b−a b−a
af (b) − bf (a) .
Sur ]  1 ; +`[, f (x) – 1 ˘ 0 donc la courbe est au-dessus de son 2. Si y = 0 , x = – f (a)b − af (b) donc c1 =
2 2 f (b) − f (a) f (b) − f (a)
asymptote. 3. a. La valeur affichée est environ 3,3056883.
106   Pour tout réel x . – 1, − 1 ¯ h(x) ¯ 1 . b. Cet algorithme affiche la valeur ck, lorsque l’on entre la valeur
x +1 x +1
de k.
x→−1
x.−1
( )
lim − 1  = – ` et   lim 1 = + ` : on ne peut pas déterminer
x +1 x→−1 x + 1
x.−1
c. Non.
la limite de h en –1. C. 1. Non, car ce sont les segments [ACi] qui coupent l’axe des

x→+ ` ( x +1 )
lim − 1  = lim 1   = 0 donc lim h(x) = 0.
x→+ ` x + 1 x→+ `
abscisses, et non les segments [BCi].
2. On remplace l’instruction « a prend la valeur
af (b) − bf (a)
 » 
f (b) − f (a)
par « b prend la valeur af (b) − bf (a) » et l’instruction « Afficher a »
f (b) − f (a)
par « Afficher b ».
Travaux pratiques

Pour aller plus loin


TP Méthode de Lagrange
Les méthodes de dichotomie et de balayage ont été détaillées dans 107   1. Si x . 100, −1 . –0,01 et donc 1 000,01 – 1 . 1 000,
x x
le cours, la méthode de Newton (ou encore « des tangentes ») a soit f (x) . 1 000.
été étudiée dans un TP en classe de Première. Nous avons choisi 2. Non, car cela ne prouve pas que pour tout réel A, il existe un
ici d’expliquer la méthode de Lagrange ou de « la fausse position » réel x0 tel que si x . x0, alors f (x) . A.
ou encore « des sécantes ». 108   1. a. x . A .
2
Les deux premières parties permettent, dans le cas particulier d’une b. « f (x) appartient à l’intervalle ]A ; + `[ dès que x est
fonction croissante et convexe, d’encadrer la solution de l’équation strictement supérieur à A  ».
f (x) = 0, tout d’abord à l’aide d’un logiciel de géométrie, puis à 2
2. On peut en déduire que la limite de f en + ` est égale à + `.
l’aide d’un algorithme.
109   Il faut lire question 3 « fh ».
La dernière partie amène les élèves à entrevoir que cette méthode
n’est pas valable pour toutes les fonctions. 1. lim f (x) = +`.
x→+ `

Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr 2. a. g définie sur R par g(x) = – x.


A. 1. Pour démontrer que l’équation f (x) = 0 a une et une b. g définie sur R par g(x) = – x + 2.
seule solution dans l’intervalle [0 ; 5], on utilise le corollaire du c. g définie sur R par g(x) = – 0,5x.
théorème des valeurs intermédiaires. d. g définie sur R par g(x) = – 2x.

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 25


Déplacer le curseur a et observer les courbes.
3. a. h définie sur R* par h(x) =  1 .
x On a affiché la trace des courbes tracées par le logiciel :
b. h définie sur R* par h(x) =  2 . Pour a = 0 : Pour a . 0 :
x
y
c. h définie sur R* par h(x) =  12 .
x
d. h définie sur ]0 ; + `[ par h(x) = 1 .
x
110   1. Pour tout réel x . 1 :
x + 3 − 2  =  ( x + 3 − 2)( x + 3 + 2)  =  1 .
x −1 ( x − 1)( x + 3 + 2) x+3 +2
2. lim f (x) =  lim 1  =  1 et x→+
lim f (x) =  0. 1 1
x→1 x→1 x + 3 + 2 4 `
x.1 x.1

111   1. lim f (x) = + `. 0 1 x 0 1 x


x→0
x.0
2. a. Pour tout réel x de ]0 ; + `[  : Pour a , 0 :
y
f (x) = x + 1 = x + 1 = x + 1 = 1+ 1 .
2 2 2

x x2 x2 x2
b. lim f (x) = 1.
x→+ `

112   1. Sur ]– ` ; 0[ , f (x) =  − x + 1 1


x
et sur ]0 ; + `[ , f (x) =  x + 1.
x 0 1 x
2. lim f (x) = lim − x + 1 = –1.
x→− ` x→− ` x
lim f (x) =  lim − x + 1 = – `.
x→0 x→0 x
x,0 x,0
lim f (x) = lim x + 1 = + `.
x→0 x→0 x
x.0 x.0
lim f (x) = lim x + 1 = 1. 2. fa’(x) =  −2x .
x→+ ` x→+ ` x ( x2 + a)2
113   lim 1 = 0 et lim  f(X) = 2 donc lim g(x) = 2. Sur les intervalles où fa est définie, fa’(x) est du signe de –2x.
x→− ` x X→0 x→− `
• Si a . 0, fa est définie sur R
lim 1 = 0 et lim f (X) = 2 donc lim g(x) = 2.
x→+ ` x X→0 x→+ ` x – ` 0 +`
lim 1 = – ` et lim f (X) = –1 donc lim g(x) = –1. fa’(x) + 0 –
x→0 x X→– ` x→0
x,0 x,0 1/a
fa (x)
lim 1 = + ` et lim f (X) = –1 donc lim g(x) = –1. 0 0
x→0 x X→+ ` x→0
x.0 x.0 • Si a = 0, fa est définie sur R*
114   1. Pour tout réel x ˘ 0, f ’(x) =  1 . x – ` 0 + `
( x + 1)2
f ’(x) . 0 donc f est strictement croissante. fa’(x) + –
2. a. lim f (x) = 3 donc la droite d’équation y = 3 est une fa (x) + ` + `
x→+ `
0 0
asymptote à #f en + `.
• Si a , 0, fa est définie sur
b. f (x) – 3 =  −1 .
x +1 ]– ` ; – −a [ < ]– −a  ; −a[ < ] −a ; + ∞[
Sur [0 ; + `[ , f (x) – 3 ¯ 0 donc #f est au-dessous de $.
x – ` – −a 0 −a + `
3. a. Tant que d . 0,2 fa’(x) + + 0 – –
  x prend la valeur x + 1 + ` 1/a + `
  d prend la valeur 3 – f (x) fa (x)
0 –` – ` 0
Fin Tant que
116   1. E(2,4) = 2 ; E(5) = 5 et E(–2,3) = –3.
2. Si x appartient à [2 ; 3[ , E(x) = 2.
x d Condition
Initialisation 0 1 Vérifiée
3. y
1er passage dans la boucle 1 0,5 Vérifiée
2e passage dans la boucle 2 ≈ 0,33 Vérifiée [
3e passage dans la boucle 3 0,25 Vérifiée
4e passage dans la boucle 4 0,2 Pas vérifiée
1 [
b. La valeur affichée en Sortie est 4. 0 [ x
1
115   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr [
1. Créer un curseur a, puis dans le champ de saisie, écrire [
f (x)=1/(x2+a).
[
26
4. a. Sur [k – 1 ; k[ , E(x) = k – 1. • Comme h(x) = 0 a une unique solution dans R, #f et #g ont
La fonction E est constante, et donc continue sur cet intervalle. un seul point d’intersection.
De même, sur [k ; k + 1[ , E(x) = k et la fonction E est continue 120   1. Pour m = 0, f0(x) = x – 1 : f0 est une fonction affine.
sur cet intervalle. 2. a. lim fm(x) = – ` et lim fm(x) = + `.
x→− ` x→+ `
b. Sur [k – 1 ; k[ , E(x) = k – 1.
b. Si m , 0, lim fm (x) = + ` et lim fm (x) = – `.
lim E(x) = k – 1. x→0 x→0
x→k x,0 x.0
x,k
Si m . 0, lim fm(x) = – ` et lim fm (x) = + `.
c. Sur [k ; k + 1[ , E(x) = k. x→0 x→0
x,0 x.0
lim E(x) = k. 3. fm’ (x) = 1 – m2  =  x −2 m .
2
x→k
x.k x x
d. limE(x) ≠ lim E(x) donc E n’est pas continue en k. Comme x 2 . 0, fm’ (x) est du signe de x 2 – m.
x→k x→k
x,k x.k • Si m , 0, x 2 – m . 0 donc fm’ (x) . 0 : fm est strictement
117   1. a. croissante sur ]– ` ; 0 [ et sur ]0 ; + `[.
• Si m . 0, fm’ (x) = ( x − m )(2x + m ) .
x
x – ` – m 0 m + `
fm’(x) + 0 – – 0 +
+ ` + `
fm (x)
– ` – `
b. On conjecture que la limite de f en 0 est égale à 1. 4. La courbe bleue est celle de f1 ; la courbe rouge est celle
x ( )
2. a. Pour tout réel x . 0, E 1 ¯ 1 , E 1  + 1.
x x () de f–1.

x( )
Donc xE 1 ¯ 1, xE( 1 ) + x.
x
121   1. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires, on démontre que l’équation f (x) = 0 a une
x()
b. 1, xE 1  + x donc 1 – x , xE 1 .
x ( ) unique solution dans R.
()
De plus xE 1 ¯ 1, donc 1 – x , xE 1 ¯ 1.
x x () f (1) = 0 donc cette unique solution est 1.
c. lim (1 – x) = 1 donc d’après le théorème des gendarmes, 2. a. Les valeurs affichées sont 0,9921875 et 1.
x→0
lim f (x) = 1. b. Non.
x→0
3.
118   1. (1 + x)(1 + 2x)(1 + 3x) = 1,2
Variables a, b, e et m sont des réels
équivaut à (2x 2 + 3x + 1)(1 + 3x) = 1,2 Entrée Saisir a, b et e
donc à 6x 3 + 11x 2 + 6x + 1 = 1,2. Traitement Si f (a) = 0
2. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 6x 3 + 11x 2 + 6x + 1. et Sortie Alors Afficher « solution : »
La fonction f est strictement croissante sur ]0 ; + `[ , car somme b prend la valeur a
de fonctions strictement croissantes sur ]0 ; + `[. Sinon Si f (b) = 0
En appliquant le corollaire du théorème des valeurs Alors Afficher « solution : »
intermédiaires dans ]0 ; + `[ , on démontre que l’équation a prend la valeur b
f (x) = 1,2 a une unique solution α dans ]0 ; + `[. Fin Si
3. 0,031 , α , 0,032 Fin Si
À 0,1 près par défaut, t ≈ 3,1. Tant que b – a ˘ e
119   Les abscisses des points d’intersection de #f et #g sont les m prend la valeur a + b
2
Si f (m) = 0
solutions de l’équation de f (x) = g(x).
Alors b prend la valeur m
x = 5  = équivaut à x 3 – 5x 2 + 3x – 5 = 0.
x2 + 1 x2 + 3 a prend la valeur m
Soit h la fonction définie sur R par h(x) = x 3 – 5x 2 + 3x – 5. Afficher « solution : »
h’(x) = 3x2 – 10x + 3.  Sinon
1 Si f (a) × f (m) , 0
x – ` 3 3 + ` Alors b prend la valeur m
Sinon a prend la valeur m
h’(x) + 0 – 0 +
Fin Si
−122 + `
h (x) 27 Fin Si
– ` –14
Fin tant que
• Sur ]– ` ; 3], h admet un maximum strictement négatif, donc Si a = b
l’équation h(x) = 0 n’a pas de solution. Alors Afficher a
• D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, Sinon Afficher a et b
l’équation h(x) = 0 a une unique solution α dans [3 ; + `[. Fin Si

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S 27


122   1. f ’(x) = x 3 – 3x 2 + 5. Sur ]– ` ; 0,75], f (x) – 2 ¯ 0 donc # est au-dessous de $.
2. f ’’(x) = 3x 2 – 6x. Sur [0,75 ; + `[ , f (x) – 2 ˘ 0 donc # est au-dessus de $.
4( + 1)
4( xx 44 + 1) − −4 4 xx 33 (4 − 3)
(4 xx − 3) −12x 44 + 12x 33 + 4
3. a. 2. f ’(x) =  4 + 1)2
= −12x 4+ 12x2 + 4
=
(( xx 4 + 1)2 + 1)
(( xx 4 + 1)2
x – ` 0 2 + ` 4g( x)
4g( x)
= 4
= + 1)
(( xx 4 + 1)22
f ’’(x) + 0 – 0 + b.
5 + ` x – ` α β + `
f ’(x)
– ` 1
f ’(x) – 0 + 0 –
• Sur [0 ; +`[ , f ’ admet un minimum égal à 1 donc f ’(x) . 0 :
2 f (β)
l’équation f ‘(x) = 0 n’a pas de solution. f (x)
f (α) 2
• D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
l’équation f ‘(x) = 0 a une unique solution α dans ]– ` ; 0]. 3. lim f (x) = 2 donc d’après le théorème des gendarmes,
x→+ `
Donc l’équation f ’(x) = 0 a une unique solution dans R. lim h(x) = 2.
x→+ `
b. – 1,2 , α , – 1,1.
Une valeur approchée de α à 0,1 près par défaut est – 1,2.
c. Sur ]–` ; α[ , f ‘ (x) , 0 et sur ]α ; + `[ , f ’(x) . 0. Prises d’initiatives
4.
x – ` α + ` 125  Soit f définie sur R par f (x)= x 3 – 3x + k.

f ’(x) – 0 + f ’(x) = 3x 2 – 3.
+ ` + ` x – ` –1 1 + `
f (x)
f (α) f ’(x) + 0 – 0 +
Avec α ≈ – 1,2 et f (α) ≈ – 4,8. 2 + k + `
f (x)
123   1. 1 mv2 − G mM  =  1 mv2 − G mM – ` –2 + k
2 R+h 2 0 R
mM L’équation f (x) = 0 a une unique solution si k , –2 ou si k . 2.
1 1
donc mv02  =  mv2 − G + G mM  
2 2 R+h R Si k , –2, la solution est dans l’intervalle [1 ; + `[.
2 2 (
soit 1 mv02  =  1 mv2  + GmM 1 − 1 .
R R+h ) Si k . 2, la solution est dans l’intervalle ]– ` ; –1[.
2. a. 1 mv02  =  GmM 1 −
2 ( 1
R R + hmax ) 126  Soit f définie sur R par f (x)= 0,25x 4 – x 3 + 3x – 1.
f ’(x) = x 3 – 3x 2 + 3.
⎛1 1 ⎞ f ’’(x) = 3x 2 – 6x.
donc v0 = 2GM ⎜⎝ R − R + h ⎟⎠ .
max
b. La limite de v0 lorsque hmax tend vers l’infini est égale à 2GM . x – ` 0 2 + `
R
3. vL ≈ 11 183 m/s. f ’’(x) + 0 – 0 +
124   Partie A. 1. lim g(x) = – ` et lim g(x) = –`. 3 + `
x→− ` x→+ ` f ’(x)
2. g’(x) = – 12x3 + 9x2. – ` –1

x – ` 0 0,75 + ` D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,


l’équation f ’(x) = 0 a une unique solution dans chacun des
g ’(x) + 0 + 0 –
intervalles ]– ` ; 0], [0 ; 2] et [2 ; + `[.
g(0,75)
Soit α1 la solution dans ]– ` ; 0]. On a –0,9 , α1 , –0,8.
g (x)
Soit α2 la solution dans [0 ; 2]. On a 1,3 , α2 , 1,4.
– ` – `
Soit α3 la solution dans [2 ; + `[. On a 2,5 , α3 , 2,6.
avec g(0,75) ≈ 1,316. x α1 α2 α3
– ` +`
3. a. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
f ’(x) – 0 + 0 – 0 +
intermédiaires dans chacun des intervalles ]– ` ; 0,75] et
[0,75 ; + `[ , on démontre que l’équation g(x) = 0 a exactement + ` f (α2) +`
f (x)
deux solutions α et β dans R. f (α1) f (α3)
b. –0,6 , α , –0,5 et 1,1 , β , 1,2. avec f (α1) ≈ – 2,8, f (α2) ≈ 1,4 et f (α3) ≈ 0,6.
4. • Sur [α2 ; + `[ , f admet un minimum égal à f (α3).
x –` α β +` Comme f (α3) . 0, l’équation f (x) = 0 n’a pas de solution dans
[α2 ; + ` [.
g (x) – 0 + 0 –
• En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
Partie B. 1. a. lim f (x) = 2 et lim f (x) = 2 donc la droite intermédiaires dans ]– ` ; α1] et dans [α1 ; α2], on démontre
x→− ` x→+ `
d’équation y = 2 est une asymptote à # en – ` et en + `. que l’équation 0,25x 4 – x 3 + 3x – 1 = 0 a deux solutions : une
b. f (x) – 2 =  4 x4 − 3 . dans ]–` ; α1] et l’autre dans [α1 ; α2] .
x +1

28
127  Soit # et $ d’équations respectives y = x 3 et y = mx + p. L’équation f (x) = 1 a une unique solution dans ]– ` ; 0], et
On doit résoudre l’équation x 3 = mx + p qui est équivalente ( )
comme f  n , 1, n’a pas de solution dans [0 ; + `[.
n +1
à  x3 – mx – p = 0. 129   1. Si b , 0, la fonction f est décroissante sur ]– ` ; 0] et
Soit f définie sur R par f (x) = x 3 – mx – p. croissante sur [0 ; + `[.
f ’(x) = 3x 2 – m. Si b . 0, la fonction f est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante
• Si m ¯ 0, f ’(x) ˘ 0 et donc f est strictement croissante sur R. sur [0 ; + `[.
lim f (x) = – ` et lim f (x) = + ` donc l’équation f (x) = 0 a une
x→+ `
Si b = 0, f est constante.
x→− `
unique solution dans R : # et $ ont un seul point d’intersection. 2. a = 1,3 et b = 0,2.
• Si m . 0, f ’(x) a deux racines x1 = – m et x2 =  m . 130   fa’(x) = 6x2 + 6x.
3 3
x – ` –1 0 + `
x – ` x1 x2 + `
fa’(x) + 0 – 0 +
f ’(x) + 0 – 0 +
f (x1) + ` a + 1 + `
f (x) fa(x)
– ` f (x2) – ` a

f (x1) =  2m m – p et f (x2) = – 2m m – p. • Si a + 1 , 0, et donc si a , –1, l’équation fa(x) = 0 a une unique


3 3 3 3 solution α (dans [0 ; + ` [).
• Si f (x1)f (x2) . 0, c’est-à-dire si 27p 2 – 4m 3 . 0, l’équation f (x) = 0
a une unique solution : # et $ ont un seul point d’intersection. x – ` α + `
• Si f (x1)f (x2) , 0, c’est-à-dire si 27p 2 – 4m 3 , 0, l’équation fa(x) – 0 +
f (x) = 0 a trois solutions distinctes : # et $ ont trois points
d’intersection. • Si a . 0, l’équation fa(x) = 0 a une unique solution α (dans
• Si f (x1)f (x2) = 0, c’est-à-dire si 27p 2 – 4m 3 = 0, l’équation ]–` ; –1[).
f (x) = 0 a deux solutions distinctes : # et $ ont deux points x – ` α + `
d’intersection.
fa(x) – 0 +
128  Soit f définie sur R par f (x)= xn(1 – x).
f ’(x) = nxn – 1 – (n + 1)xn = xn – 1 [n – (n + 1)x]. • Si –1 , a , 0, l’équation fa(x) = 0 a trois solutions α dans
• Si n est impair, f ’(x) est du signe de n – (n + 1)x. ]–` ; –1[), β dans ]–1 ; 0[ et λ dans ]0 ; + `[.
– ` 0 n + ` x – ` α β λ + `
x n +1
fa(x) – 0 + 0 – 0 +
f ’(x) + 0 + 0 –
• Si a = –1, l’équation fa(x) = 0 a deux solutions (–1 et une
f ( n )
f (x) 0 n +1 solution α dans [0 ; +`[).
– ` – ` x – ` –1 α + `

( ) ( )
n
– 0 – 0 +
f  n  =  n × 1 . fa(x)
n +1 n +1 n +1
(
n +1 )
f  n , 1 donc l’équation f (x) = 1 n’a pas de solution dans R. • Si a = 0, l’équation fa(x) = 0 a deux solutions (0 et une solution
dans ]–` ; –1[).
• Si n est pair
0 n x – ` α 0 + `
x – ` + `
n +1 – 0 + 0 +
fa(x)
f ’(x) – 0 + 0 –

f (x)
+ `
( n + 1)
f  n

0 – `

Chapitre 2  Limites et continuité    Indice Terminale S spécifique 29


Fonctions trigonométriques
3
CHAPITRE

et dérivation

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires

Calculs de dérivées : • Calculer les dérivées des fonctions : À partir de ces exemples, on met en évidence une expression
compléments x ∞ u(x) ; x ∞ (u(x))n, n entier unifiée de la dérivée d’une fonction x ∞ f (u(x)), mais sa
relatif non nul ; connaissance n’est pas une capacité attendue.
• Calculer la dérivée d’une fonction Les techniques de calcul sont à travailler mais ne doivent pas
x ∞ f (ax + b) où f est une fonction être un frein à la résolution de problèmes. On a recours si
dérivable, a et b deux nombres réels. besoin à un logiciel de calcul formel.

AP Exemples de fonctions discontinues, ou à dérivées non


continues.

Fonctions sinus et • Connaître la dérivée des fonctions On fait le lien entre le nombre dérivé de la fonction sinus en
cosinus sinus et cosinus. 0 et la limite en 0 de sin x .
x
• Connaître quelques propriétés de En dehors des exemples étudiés, aucun développement n’est
ces fonctions, notamment parité et attendu sur les notions de périodicité et de parité.
périodicité. On fait le lien entre les résultats obtenus en utilisant le cercle
• Connaître les représentations trigonométrique et les représentations graphiques des fonc-
graphiques de ces fonctions. tions x ∞ cos x et x ∞ sin x.
↔ [SPC] Ondes progressives sinusoïdales, oscillateur
mécanique.

B Notre point de vue


La première partie de ce chapitre apporte des compléments sur le calcul des dérivées.
Les notions de nombre dérivé, de tangente et de fonction dérivée ont été abordées en classe de Première.
La première activité permet de réactiver ces connaissances afin de faciliter la compréhension des démonstrations
faites dans le cours.
Ces notions sont également indispensables pour étudier, dans le cadre de l’approfondissement de l’accompagnement
personnalisé, un exemple de fonction dérivable en un point, à dérivée non continue en ce point (l’une des propositions
du programme).
La seconde partie de ce chapitre définit les fonctions sinus et cosinus.
Le sinus, le cosinus et la tangente d’un angle dans un triangle rectangle ont été étudiés au collège, le sinus et le cosinus
d’un nombre réel en classe de Seconde, les équations trigonométriques en classe de Première.
Nous nous appuyons sur ces connaissances pour introduire les fonctions sinus et cosinus en faisant le lien avec le cercle
trigonométrique (activité 2), pour donner un encadrement de sin x afin d’en déterminer la limite en 0 (activité 3),
x
pour introduire la résolution des inéquations trigonométriques (activité 4).
Il nous a paru utile de compléter le cours par l’étude de la fonction tangente (exercice 104).
De nombreux exercices de tous niveaux viennent à la suite du cours.
Nous avons veillé à proposer des exercices faisant intervenir la logique, l’algorithmique et d’autres en lien avec la
physique.

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 31


  Les notions abordées dans le chapitre 3
1. Compléments sur la dérivation
2. Fonctions sinus et cosinus
3. Limites et inéquations trigonométriques

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel pages 429 et 430. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
Partie A
Activité 1 Une nouvelle dérivée 1. Comme M est le point du cercle trigonométrique associé au
L’objectif de cette activité est de rappeler la notion de nombre réel a , yM = sina.
dérivé en un point. La fonction f étudiée est de la forme u . Les 2. P a pour coordonnées (a ; sina).
élèves sont amenés à exprimer f 9 en fonction de u9 et de u. 3. Ouvrir le fichier 03_TS_activite2_A3.ggb.
1. a. En multipliant le numérateur et le dénominateur de Sélectionner le mode Déplacer, cliquer gauche sur le point M
(a + h)2 + 1 − a2 + 1 par (a + h)2 + 1 + a2 + 1 , on obtient et déplacer le point sur le cercle.
h
2a + h Pour recommencer l’animation : cliquer droit sur P, dans
après calculs r(h) = .
(a + h)2 + 1 + a2 + 1 propriétés : décocher puis cocher la case Trace .
2a y
b. lim r(h) = .
h→0 2 a2 + 1 J
c. Donc f est dérivable sur R et, pour tout réel x : M
yM yM
f ’(x) = 2x .
P
x +1 a
d. f ’= u ′ .
O I 0 a π x
2 u
2. Pour la première fonction : f : x ! 7x − 5 .
u(x) = 7x – 5 et u’(x) = 7.
f ′( x) = 7 = u ′( x) . Comme P(a ; sina), la courbe tracée est celle de la fonction sinus
7x − 5 × 2 2 u( x)
sur l’intervalle [0 ; 2 π[.
Pour la seconde fonction : f : x ! x3 + 1. 4. Pour que le logiciel trace la courbe représentative de la
u(x) = x3 + 1 et u’(x) = 3x². fonction cosinus, P doit avoir pour coordonnées (a ; xM).
f ′( x) = 33x = u ′( x) .
2
Ouvrir le fichier 03_TS_activite2_A4.ggb , activer la trace du
x + 1 × 2 2 u( x)
point P, puis déplacer le point M sur le cercle.
Dans les deux cas, f ’ = u ′ . y
2 u J
P
M
a
Activité 2 Point par point, la courbe d’une fonction xM I
O 0 a π x
L’objectif de cette activité est de faire le lien entre les définitions du
sinus et du cosinus d’un nombre réel données en classe de Seconde,
et les fonctions sinus et cosinus. L’utilisation du logiciel GeoGebra
permet de construire « point par point » les courbes représentatives
de ces deux fonctions. Partie B
Dans la seconde partie, l’objectif est de faire une conjecture sur la 1. T est la tangente à # au point A donc son coefficient directeur
fonction dérivée de la fonction sinus. m est égal à f ’(xA).
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 2. Ouvrir le fichier 03_TS_activite2_B2.ggb.

32
Activer la trace du point M, puis déplacer le point A sur la b. D’après le théorème des gendarmes, lim sinx = 1.
x→0 x
courbe. 5. Si – π , x , 0, alors 0 , – x , π .
x.0

a. Comme m = f ’(xA), les coordonnées de M sont (xA ; f ’(xA)). 2 2


D’après la question 4 :
La courbe tracée est celle de f ’.
cos(–x) , sin(− x)  , 1 et donc cos x , sinx  , 1.
b. On reconnait la courbe de la fonction cosinus. −x x
c. On peut conjecturer que la fonction dérivée de la fonction D’après le théorème des gendarmes, lim sinx = 1.
x→0 x
sinus est la fonction cosinus. x,0

y lim sinx = lim sinx = 1 donc lim sinx = 1.


x→0 x x→0 x x→0 x
x.0 x,0

1 A 1
m = −0,73
0 π x Activité 4 Deux méthodes pour une inéquation
M
En classe de Première, les élèves ont appris à résoudre des
équations trigonométriques en utilisant le cercle trigonométrique.
L’objectif de cette activité est de résoudre une inéquation de la
forme cos(x) ¯ k (k réel) en utilisant le cercle trigonométrique, puis
Activité 3 D’un encadrement vers une limite en utilisant la courbe représentative de la fonction cosinus.
1. Les solutions dans ]–π ; π] sont − 2π et 2π .
L’objectif de cette activité est de calculer la limite de sinx en 0, 3 3
x 2. a.
en partant d’un encadrement que nous permet de conjecturer

l’utilisation du logiciel GeoGebra. J
M3
Le calcul de la limite nécessite l’utilisation du théorème des
gendarmes, étudié dans le chapitre 2.
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
1. M est le point du cercle trigonométrique associé au réel x, K
· a pour mesure x (en radians). − 0,5 O I
donc l’angle COM
sinx = MC = MC donc MC = sinx.
OM
2. Dans le triangle OMB rectangle en M :
N
tanx = MB = MB donc MB = tanx.
OM b. Le point N est associé à 4π .
3. Ouvrir le fichier 03_TS_activite3.ggb 3
c. Dans [0 ; 2 π[, l’ensemble des solutions est l’intervalle
Sélectionner le mode Déplacer, cliquer gauche sur le point M et
déplacer M sur le cercle. On observe que lorsque x appartient [2π  ; 4π .
3 3 ]
d. Dans ]–π ; π] , le point N est associé à − 2π .
] [
à 0 ; π , sinx , x , tanx.
2 3
4. a. En divisant chaque membre par sinx qui est strictement ] ] [
L’ensemble des solutions est –π ; − 2π < 2π  ; π .
3 3 ]
positif, on obtient 1 , x , 1 .
sinx cos x 3. Les solutions sont les abscisses des points de la courbe au-
En comparant les inverses de ces trois réels strictement positifs, dessous de la droite d’équation y = –0,5.
on en déduit que cos x , sinx  , 1. On retrouve bien le résultat de la question 2.c.
x

E Exercices
Pour démarrer 3   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.

4   1. u(x) = 2x + 9.
1   1. ( u )′ = u ′ .
2 u 2. a. (u3)9 = 3u9u2.
2. u9(x) = 1 et f 9(x) = 1 . b. u9(x) = 2 et f 9(x) = 6(2x + 9)2.
2 x +1
2   a. (u2)9 = 2u9u. 5   a. u(x) = 6x – 5.
b. (u3)9 = 3u9u2. (u3)9 = 3u9u2.
c. (u4)9 = 4u9u3. u9(x) = 6 et f 9(x) = 18(6x – 5)2.
d. (u5)9 = 5u9u4. b. u(x) = 8 – x.

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 33


(u3)9 = 3u9u2.
u9(x) = –1 et f 9(x) = –3(8 – x)2. x→0 ( x ) x→0 (
21   lim 5 – sinx = 4 et lim 1 + 4sinx = 5.
x )
6   1. n = –2. 22   1. Pour tout réel x, –1 ¯ cos(x) donc –1 + x ¯ cos(x) + x,

2. a. On applique la formule (un)9 = nu9un – 1 avec n = –2. soit –1 + x ¯ g(x).


2. a. lim (–1 + x) = + `.
b. f 9 = −23u ′ . x→+ `
u b. Pour tout réel x, –1 + x ¯ g(x) et lim (–1 + x) = + `, donc
7   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. x→+ `

8   1. u(x) = 3x + 2.
d’après l’un des théorèmes de comparaison, lim g(x) = + `.
x→+ `

2. a. (u–2)9 = −23u ′ .
u
23   L’ensemble des solutions est π  ; 11π .
6 6 [ ]
b. u9(x) = 3 et f 9(x) = −6 . 24   1. a.
(3x + 2)3 J
9   1. a = 5 et b = 7. 3π π
2. Réponse b. 4 4
10   1. a = 2 et b = 1. 2
2
2. f 9(x) = 2v 9(2x + 1). 2
11   1. Réponse c. 2. Réponse a. O 2 I
12   a. Cela signifie que pour tout réel x, cos(–x) = cos(x).
b. Cela signifie que pour tout réel x, cos(x + 2π) = cos(x). 5π 7π
13   f 9(x) = – sin(x) et g9(x) = 2 + sin(x). 4 4
14   f 9(x) = cos(x) et g9(x) = 3 – cos(x). b. L’ensemble des solutions est π  ; 7π .
4 4 [ ]
15   f 9(x) = 2cos(x) et g9(x) = 5sin(x). ]
2. L’ensemble des solutions est –π ; − π < π  ; π .
4 4 ] [ ]
16   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. 25   1. Cercle n° 3.

17   1. a = –3 et b = 7. 2. L’ensemble des solutions est π  ; 5π .


6 6 [ ]
2. La dérivée de la fonction x ∞ sin(ax + b) est la fonction 26   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.
x ∞ acos(ax + b).
f 9(x) = –3cos(–3x + 7).
18   a. Pour tout réel x, f (–x) = cos(–x) + 1. Pour s’entraîner
Or cos(–x) = cos( x) donc f (–x) = cos(x) + 1 = f (x).
27   f 9(x) = 1  ; g9(x) = 6(3x + 1) et h’(x) = −4 .
b. f (–x) = f (x) : la courbe représentative de f  est symétrique par (2x + 1)3
2x + 4
rapport à l’axe des ordonnées. 28   f 9(x) = −3 ; g9(x) = –15(1 – 5x)2 et
2. a. Pour tout réel x, g(–x) = 3sin(–x). 2 −3x + 5
Or sin(–x) = –sinx donc g(–x) = –3sin(x) = –g(x). h’(x) = 2 .
(5 − x)3
b. g(– x) = –g(x) : la courbe représentative de g est symétrique 29   f 9(x) = 3x et g9(x) = −5 .
par rapport à l’origine du repère. 2 3x2 + 7 5x + 4
3. f est représentée par la courbe 2 et g est représentée par 30   f 9(x) = –9(1 – x) et g9(x) = –4(2x – 1)(x2 – x + 1)3.
2

la courbe 1.
31   f 9(x) = 20 et g9(x) = 3(2x + 1) .
19   1. Voir ci-dessous. (2 − 5x)3 (1+ x + x2 )4
2. a. f (–x) = f (x) : la courbe représentative de f  est symétrique 32   f 9(x) = 1× x 2 + 4 + x × 2x .
par rapport à l’axe des ordonnées. 2 x2 + 4
Donc f 9(x) = ( x + 4) + x = 2( x + 2) .
2 2 2
b.
x2 + 4 x2 + 4
33   f = 1 avec u(x) = 1− x et u9(x) = −1 .
#f u 2 1− x
1 1
f 9(x) = 2 1− x2 = 1 .
0 ( 1− x ) 2 1− x × (1− x)
π
34   f = u avec u(x) = x et u9(x) = 3 .
3− x (3 − x)2
3
(1− x)2 = 3 × 3− x.
Donc f 9(x) =
2(1− x)2 x
20   1. lim sinx = 1. 2 x
x→0 x 3− x

x→0 ( x )
2. a. lim 2 + sinx = 3. 35   1. lim f (x) = + `.
x→+ `

x→0 ( x )
b. lim 3 × sinx = 3. 2. Sur [1 ; + `[, f 9(x) = 3x + 2 .
2

2 x3 + 2x

34
3. Pour tout réel x de [1 ; + ` [, f 9(x) . 0 donc f est strictement 2. Les tangentes sont parallèles si, et seulement si, f 9(a) = g9(a),
croissante sur cet intervalle. et donc si, et seulement si, 2cos(2a) – 4asin(2a) = 2cos(2a), soit
36   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. asin(2a) = 0.
37   1. a. lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `. On en déduit que a = 0 ou sin(2a) = 0, soit 2a = kπ, avec k [ Z. La
x→1
x.1
x→3
x,3
tangente à #f au point d’abscisse a et la tangente à #g au point
b. Les droites d’équations x = 1 et x = 3 sont des asymptotes à #f . d’abscisse a sont parallèles pour a = kπ , avec k [ Z.
2
2. f 9(x) = x−2 . 57  Vrai. f 9(x) = cos2(x) – sin2(x). Donc f 9( π ) = 0.
(− x2 + 4 x − 3) − x2 + 4 x − 3 4
3. f est décroissante sur ]1 ; 2] et croissante sur [2 ; 3[. 58   Vrai. Pour tout réel x, f 9(x) = 2sinxcosx et g9(x) = –2sinxcosx.
Par conséquent, f admet un minimum pour x = 2. Ce minimum Donc f 9(x) = –g9(x).
est 1. 59   1. Voir la courbe ci-dessous.
38   Faux. f 9(x) = 4x(x2 + 3) et g9(x) = 2−4 x 3 . 2. Pour tout réel x, f (–x) = – f (x).
( x + 3)
39  Vrai. h ′( x) = 2x = x . On complète # par symétrie par rapport à l’origine du repère.
2 x2 + 3 x2 + 3 3. a. Pour tout réel x, f (x + 4π) = 0,5sin(0,5(x + 4π)).
40   1. f 9(x) = 2v9(2x – 1) et g9(x) = – 3v’(– 3x).
Donc f (x + 4π) = 0,5sin(0,5x + 2π) = 0,5sin(0,5x).
2. f 9(x) = 2 et g9(x) = −3 . Donc f (x + 4π) = f (x).
(2x − 1)2 + 1 9x2 + 1
On complète # sur [2π ; 6π] par translation de vecteur 4π i.
41   1. f 9(x) = 1 v9( 1 x) et g9(x) = –v9(–x).
2 2 b.
2. f 9(x) = 1 1 x2 + 5 et g9(x) = − 2x2 + 5. y
2 2
42   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. 0,5
#
43   g9(x) = 2f (2x) et h9(x) = 3f (3x).
0
44   g9(x)= –f (– x) et h’(x) = –f (1 – x). –2π –π π 2π 3π 4π 5π 6π x
45   1. f 9(x) = 2v9(2x).
2. f 9(–1) = 2v9(–2). Or v9(–2) = –3 donc f 9(–1) = –6.
3. f 9(0) = 2v9(0) = 2 ; f 9(1) = 2v9( 2) = –2.
f 9(2) = 2v9(4) = 6. 60   1. Voir la courbe ci-dessous.
46   1. g9(x) = –f 9(–x) ; h9(x) = 2f 9(2x) et k9(x) = f 9(x – 2). 2. Pour tout réel x, f (–x) = f (x).
2. f 9(–1) = 9 et f 9(1) = –3. On complète # par symétrie par rapport à l’axe des ordonnées.
3. g 9(–1) = –f 9(1) = 3. 3. a. Pour tout réel x, f (x + π) = –cos(2(x + π)) = –cos(2x + 2π).
g9(1) = –f 9(–1) = –9. Donc f (x + π) = –cos(2x) = f (x).
h9(0,5) = 2f 9(1) = –6. [ ]
b. On complète # sur − π  ; 3π par translation de vecteur π i.
2 2
k9(1) = f 9(–1) = 9.
y
47  Faux. f 9(x) = 2v9(2x + 1) donc f 9(0) = 2v9(1).
48   Vrai. Pour tout réel x, g9(x) = 2f 9(2x) = – 2f (2x). 1
#
Or g(x) = f (2x) donc g9(x) = –2g(x).
49   f 9(x) = –sinx – xcosx et g9(x) = 2xcosx – x2 sinx.
50   f 9(x) = 2cos x2 et g9(x) = 2sinx −π
0 π π 3π
(sinx) (1+ cos x)2 2 2 2
51   f 9(x) = 2sin(–2x + 5) et g9(x) = 3cos(3x – 1).
52   f 9(x) = cos(x) – cos2(x) + sin2(x).
g9(x) = 6sin(x)cos(x).
61   1. f (–x) = –f (x).
53   f 9(x) = 2cos( x)sin( x)
et g9(x) = − x cos x +2 sinx − 1 .
(1+ cos2 x)2 x 2. f (–x) = f (x).
54   f 9(x) = –6sin(3x + 1) × cos(3x + 1). 3. f (–x) = –f (x).
g9(x) = 6(1 + sin(3x)) × cos(3x). 4. f (–x) = –f (x).
55   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel. 62   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.

56   1. f 9(x) = 2cos(2x) – 4xsin(2x). 63   1. f (–x) = f (x), g(–x) = –g(x) et h(–x) = –h(x).


g9(x) = 2cos(2x). 2. La courbe est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées :
f 9(0) = 2 et g9(0) = 2. elle représente donc une fonction paire.
#f et #g ont donc la même tangente au point O : la droite Seule la fonction f est paire, donc la courbe est celle de la
passant par O et de coefficient directeur 2. fonction f.

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 35


64   1. 5T = 60 (en ms) donc T = 12. 79  

6 2(
2. f (t + 12) = 20sin π (t + 12) + π = 20sin π t + 2π + π .
6 2 ) ( ) x –π −π π
π
Donc f (t + 12) = 20sin π t + π = f (t).
6 2 ( ) 4 4

12 est bien une période de la fonction f. f (x) + 0 – 0 +


65   1. Pour tout réel x :
π 7π
f (x + 2T) = f ((x + T) + T) = f (x + T) = f (x)  x 0 4 4 2π
donc cette proposition est vraie.
f (x) – 0 + 0 –
2. Réciproque de cette proposition  : «  si pour tout réel x,
f (x + 2T) = f (x), alors f (x + T) = f (x) ». Cette proposition est fausse. 80   1. f (x) ˘ 0.
Par exemple pour T = π et f (x) = cos(x). 2. f (x) , 0.
f (x + 2T) = f (x + 2π) = f (x) 3. f (x) ˘ 0.
mais f (x + T) = f (x + π) = cos(x + π) = – f (x) ≠ f (x). 4. f (x) . 0.
66   Faux. Par exemple, pour x = π  : 81   Exercice résolu, voir page 91 du manuel.
2
2 ( ) 2  ( )
f  π = –1et f – π = 1 donc f  π ≠ f  – π .
2 2 ( ) ( ) 82   1.

67   Vrai. Pour tout réel x, f (x + 2) = sin(π(x + 2) + 1). π 5π


x 0 6 6 π
Donc f (x + 2) = sin(πx + 2π + 1) = sin(πx + 1) = f (x).
68   lim 1 = + ` et lim 1 = – `. 2sinx – 1 – 0 + 0 –
x→ π cos x x→ π cos x
2
x, π
2
x. π
2. f (x) = sinx (2sinx – 1).
2 2
69   Pour tout réel x, –2 + x ¯ f (x) ¯ 2 + x. Sur [0 ; π], sinx ˘ 0 donc f (x) est du signe de 2sinx – 1.
f (x) ¯ 2 + x et lim (2 + x) = – ` donc lim f (x) = – `.
x→− ` x→− `
[ 6 ] [
Sur 0 ; π < 5π  ; π , f (x) ¯ 0.
6 ]
–2 + x ¯ f (x) et lim (–2 + x) = + ` donc lim f (x) = + `.
x→+ ` x→+ `
[ 6 6 ]
Sur π  ; 5π , f (x) ˘ 0.
70   Pour tout réel x, −1 ¯ h(x) ¯ 1 .
x +1 x2 + 1 2 83   1. Pour tout réel x, sin(2x) + sinx = 2sinxcosx + sinx.
lim 2 −1 = lim 2 1 = 0 donc lim h(x) = 0. Donc sin(2x) + sinx = sinx(2cosx + 1).
x→− ` x + 1 x→− ` x + 1 x→− `
2.
De même, lim h(x) = 0.
x→+ `
− 2π 2π
( )
71   lim x + sinx = 1 et lim 2 + sinx = + `.
x→0 x x→0
x.0
( x ) x –π 3 0 3 π

sinx 0 – – 0 + + 0
72   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.
2cosx + 1 – 0 + + 0 –
73   Exercice résolu, voir page 91 du manuel. sin(2x) + sinx 0 + 0 – 0 + 0 – 0
74   lim sin(3x) = lim 3 × sin(3x) = 3.
x 3x ( ) 84   1. Cette proposition est fausse. Par exemple, pour x = 2π,
x→0 x→0
cos(2π) – 1 ˘ 0 et 2π ” − π  ; π . [ ]
lim
x→0
2sin(5x)
x
sin(5x)
= lim 10 × 5x
x→0
(
= 10. ) 2
2. La réciproque est vraie.
3 3

[
π π
]
Si x [ −  ; , cosx ˘ donc cosx – 1 ˘ 0.
1
75   lim sin(4 x) = lim 2 × sin(4 x) = 2.
x→0 2x x→0
( 4x ) 3 3 2 2
85   Exercice corrigé, voir page 430 du manuel.

x→0 4x x→0
5 sin(5x)
lim sin(5x) = lim 4 × 5x =5.
4 ( ) 86   1. Pour tout réel x, f (–x) = –f (x).
2. Pour tout réel x, 2x – 1 ¯ f (x) ¯ 2x + 1.
76   Vrai.
2x – 1 ¯ f (x) et lim (2x – 1) = + ` donc lim f (x) = + `.
lim cosx = 1 et lim x = 0– donc lim cos x = – `. x→+ ` x→+ `
x→0 x→0 x→0 x 3. f 9(x) = 2 – cosx.
x,0 x,0
77   Vrai. Pour tout réel x, f 9(x) . 0 donc f est strictement croissante sur R.

x→0 x x→0
sin(4 x)
lim sin(4 x) = lim 4 × 4 x (
= 4. ) 87   1. a. Pour tout réel x, f (x + 2π) = f (x).
b. La fonction f est périodique de période 2π.
78   2. f 9(x) = –3 cosx.
3.
x –π − 3π −π π
4 4 π 3π
x 0 2 2 2π
f (x) + 0 – 0 +
5π 7π f 9(x) – 0 + 0 –
x 0 4 4 2π
1 4
f (x)
f (x) + 0 – 0 + –2 1

36
4. 3.
y –3 –2 + `
x
# – 0 +
f 9(x)
0 + `
f (x)
–4
1 93   1. a. lim f (x) = 0 et lim f (x) = 0.
x→− ` x→+ `
b. L’axe des abscisses est une asymptote à # en – ` et en + `.
0 π 2π 3π 4π 5π 6π x −3x
2. f 9(x) = 2 .
( x + 2) x2 + 2
3.
2
x – ` 0 + `
f 9(x) + 0 –
88   1. Pour tout réel x, f 9(x) = 1– 2 cosx.

2. 1 – 2 cosx ˘ 0 équivaut à cosx ¯ 2 . f (x) 3 2


2 0 2 0
[ ] [ ]
Sur 0 ; π < 7π  ; 2 π , f 9(x) ¯ 0.
4 4 94   1. Sur [0 ; π], 2sinx + 3 . 0.
4 [ 4 ]
Sur π  ; 7π , f 9(x) ˘ 0. 2. f (x) = sinx(2sinx + 3 ).
3. Sur [0 ; π], sinx ˘ 0 et 2sinx + 3 . 0 donc f (x) ˘ 0.
π 7π 95   1. Pour tout réel x, x – 1 ¯ f (x) ¯ x + 1.
x 0 4 4 2π
f (x) ¯ x + 1 et lim (x + 1) = – ` donc lim f (x) = – `.
x→− ` x→− `
f 9(x) – 0 + 0 – x – 1 ¯ f (x) et lim (x – 1) = + ` donc lim f (x) = + `.
x→+ ` x→+ `
0 7π +1 2. Pour tout réel x, f 9(x) = 1 – sinx.
f (x) π –1 4 2π Donc f 9(x) ˘ 0. Par conséquent, f est croissante sur R.
4
89   1. a. f 9(x) = cosx – 1.
Faire le point
Pour tout réel x, cosx ¯ 1 donc f 9(x) ¯ 0 : f est décroissante sur
R et donc sur [0 ; + `[. Voir page 430 du manuel. Les corrigés détaillés sont
b. Sur [0 ; + `[, f est décroissante et f (0) = 0, donc f (x) ¯ 0. disponibles sur le site bordas-indice.fr.
D’où sin(x) ¯ x.
2. a. Soit g la fonction définie sur [0 ; + `[ par : Revoir des points essentiels
g(x) = 1 – x – cos(x).
2

2 96  1. f 9(x) = 24x2(2x3 – 5)3.


g9(x) = – x + sinx = f (x).
Sur [0 ; + `[, f (x) ¯ 0 donc g9(x) ¯ 0 : g est décroissante sur 2(2x − 1) −6x
2. f 9(x) = . 3. f 9(x) = .
(− x2 + x − 1)3 ( x2 + +7)4
[0 ; + `[.
4. f 9(x) = 5x . 5. f 9(x) = 4 x − 1 .
De plus g(0) = 0 donc g(x) ¯ 0 sur [0 ; + `[. 5x2 + 1 2 2x2 − x + 1
Pour tout réel x positif, g(x) ¯ 0 donc 1 – x ¯ cos(x).
2
97   1. f est croissante sur [0 ; π] et décroissante sur [π ; 2π].
2
De plus, cosx ¯ 1 donc 1 – x ¯ cosx ¯ 1. 2. f 9(x) = –2sinx – 1.
2

2
[ ]
f est croissante sur −5  ; −π et décroissante sur –π ; −5 et
6 6 6 [ ]
b. Pour tout réel x négatif, –x est positif . D’après 2a. :
1 – (− x) ¯ cos(–x) ¯ 1 et donc 1 – x ¯ cosx ¯ 1.
2 2 [
sur −π  ; π .
6 ]
2 2 3. f 9(x) = 1 – 2cosx.
90   Faux. Par exemple, 1 – sin(0) = 1 donc 1 – sin(0) ˘ 0. [ ]
f est croissante sur π  ; 5π et décroissante sur 0 ; π et sur
3 3 3 [ ]
91  Faux. f (0) = 1 et f (π) = 1. [5π  ; 2π .
3 ]
3 4. f est croissante sur [–π ; π].
0 ¯ π et f (0), f (π) donc f n’est pas décroissante sur R.

Approfondissement

TOP Chrono 98   1. • Pour tout réel x, – x2 ¯ f (x) ¯ x2.

Comme lim (–x 2 ) = lim x 2 = 0 ,d’après le théorème des


x→0 x→0
92   1. lim f (x) = + `.
x→+ ` gendarmes, lim f (x) = 0.
x→0
3( x + 2)
2. f 9(x) = . lim f (x) = f (0) = 0 donc f est continue en 0.
x+3 x→0

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 37


f (0 + h) − f (0) f (h) b. f 9(x) = −x .
• = = hcos 1 . 4 1− 0,25x2
h h h
c. f est croissante sur [–2 ; 0] et décroissante sur [0 ; 2].
Pour tout réel h > 0 :
–1 ¯ cos 1 ¯ 1 donc – h ¯ hcos 1 ¯ h. 2. a. g(x) = 2x 1− 0,25x2 .
h h b. Pour tout réel x de ]0 ; 2[ :
Comme lim (–h) = lim h = 0, lim f (h) = 0. g9(x) = 2 1− 0,25x2 + 2x × −x = 2− x 2 .
2
h→0
h.0
h→0
h.0
h→0
h.0
h 4 1− 0,25x2 1− 0,25x
Pour tout réel h , 0 : c. g est croissante sur ]0 ; 2 ] et décroissante sur [ 2 ; 2[, donc
–1 ¯ cos 1 ¯ 1 donc – h ˘ hcos 1 ˘ h. g admet un maximum en 2 .
h h
f (h) Ce maximum est g( 2 ) = 2 2 × 0,5 = 2.
Comme lim (–h) = lim h = 0 , lim = 0.
h→0 h→0 h→0 h L’aire est donc maximale pour x = 2 .
h,0 h,0 h,0
f (h) f (h) f (h) L’aire maximale est égale à 2.
lim = lim = 0 donc lim = 0.
h→0 h h→0 h h→0 h d. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
h.0 h,0
intermédiaires dans chacun des intervalles ]0 ; 2 ] et [ 2  ; 2[,
Par conséquent, f est dérivable en 0 et f 9(0) = 0.
on démontre que l’équation g(x) = 1 a deux solutions α et β
2. f 9(x) = 2xcos 1 + sin 1 .
x x dans ]0 ; 2[.
On suppose que f 9 est continue en 0. 0,5 ¯ α ¯ 0,6 et 1,9 ¯ β ¯ 2.
Puisque f 9 est continue en 0, alors lim f 9(x) = f 9(0) = 0.
x→0
Sujet B
Comme lim (2xcos 1 ) = 0, cela implique que lim sin 1 = 0.
x→0 x x→0 x −x
1. a. Pour tout réel x de [0 ; 2], f 9(x) = .
D’après la définition de la limite d’une fonction en 0 à droite, 2(1+ x2 ) 1+ x2
l’intervalle ]–0,1 ; 0,1[ contient toutes les valeurs de sin 1 b. f est strictement décroissante sur [0 ; 2].
x
lorsque x est suffisamment proche de 0, c’est-à-dire lorsque x 2. a = 1.
appartient à un intervalle de la forme ]0 ; α[.
1 Sujet C
Soit un entier k tel que x0 = appartient à ]0 ; α[ ;
2kπ + π 1. Vrai.
2
k existe toujours, il suffit de prendre un entier supérieur à Pour tout réel x, –1 ¯ sin(2x) ¯ 1 donc 0 ¯ 1 + sin(2x) ¯ 2.
1 −1 . 2. Vrai. Pour tout réel x :
2πα 4
f (x + π) = 1 + sin(2(x + π)) = 1 + sin(2x + 2π) = 1 + sin(2x) = f (x).
Alors sin 1 = 1 donc sin 1 n’appartient pas à ]–0,1 ; 0,1[ : on
x0 x0 ( )
4 4 ( )
3. Faux. f  − π = 0 et f  π = 2. Il existe donc un réel x tel que
aboutit à une absurdité. f (–x) ≠ –f (x) : la courbe # n’est pas symétrique par rapport à
On en déduit que f 9 n’est pas continue en 0. l’origine du repère.
4. Faux. f 9(x) = 2cos(2x).
5. Faux. lim (1 + sin(2x)) = 1 et lim x = 0.
x→0 x→0

Zoom sur les questions ouvertes La limite du quotient est donc infinie.

99   1. Pour tout réel x, g9(x) = 2x – 2sinx. Sujet D


Le coefficient directeur de T est g9(π), soit 2π. 1. On conjecture que :
2. Soit a un réel. La tangente à #g au point d’abscisse a est a. #f est au-dessus de #g.
parallèle à la droite d’équation y = kx si, et seulement si, b. L’écart entre les deux courbes semble minimal pour x = π .
2
2a – 2sin a = k. 2. a. Pour tout réel x de [0 ; π] :
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2x – 2sinx – k. (
cos x – π
4 ) π
= cosxcos + sinxsin =
4
π
4 2
2 (cosx + sinx).
lim f (x) = – `, lim f (x) = + ` et f est strictement croissante
x→− ` x→+ ` (4 )
Donc 2 cos x – π = cosx + sinx.
sur R. On applique le corollaire du théorème des valeurs b. h(x) = x + cosx – sinx.
intermédiaires. On en déduit que l’équation f (x) = 0 a une (
h’(x) = 1 – sinx – cosx = 1 – 2 cos x – π .
4 )
unique solution dans R.
Donc l’équation 2x – 2sinx = k a une unique solution dans R
[ ]
3. a. Sur 0 ; π , – π ¯ x – π ¯ π .
2 4 4 4

et par conséquent, quel que soit le réel k, il existe une unique ( )


Donc cos x – π ˘ 2 et par suite, 1 – 2 cos x – π ¯ 0.
4 2 ( 4 )
tangente à #g parallèle à la droite d’équation y = kx. On démontre de la même façon que sur [ π  ; π] :
2
(
1 – 2 cos x – π ˘ 0.
4 )
b.
Pour se préparer à l’écrit - bac π
x 0 2 π
Sujet A h’(x) – 0 +
1. a. Pour tout réel x de [–2 ; 2], f (–x) = f (x). 1 π π–1
h(x) −1
La courbe #f est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. 2

38
4. Le minimum de la fonction h est strictement positif, donc Travaux pratiques
pour tout réel x de [0 ; π], h(x) . 0.
Par conséquent f (x) . g(x) et #f est au-dessus de #g. TP Un modèle mathématique
L’écart entre les deux courbes est donc f (x) – g(x), soit h(x). pour les marées
Comme la fonction h admet un minimum en π , l’écart est Il faut lire « a positif ».
2
minimal pour x = π . Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
2
A. 1. Dans le menu Curseur , construire les curseurs a, b, c et d.
Sujet E Dans le champ de saisie, écrire f (x)=a*sin(b*x+c)+d , puis
Partie A déplacer les curseurs a, b, c ou d selon les questions posées.
1. lim u(x) = – ` et lim u(x) = + `. Pour modifier les paramètres d’un curseur : cliquer droit sur
x→− ` x→+ `
le curseur, puis Propriétés . On peut alors modifier : min, max
2. u9(x) = 1 + sinx.
et Incrément.
Pour tout réel x, u9(x) est positif donc la fonction u est
2. a. L’amplitude change.
strictement croissante sur R.
b. La période change.
3. a. On applique le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires. c. La courbe est translatée suivant des vecteurs colinéaires à i .
b. 0,7 , α , 0,8. d. La courbe est translatée suivant des vecteurs colinéaires à j.
4. Sur ]– ` ; α], u(x) ¯ 0. 3. a ≈ 3 ; b ≈ 0,52 ; c ≈ –0,5 et d ≈ 3.
Sur [α ; + `[, u(x) ˘ 0. B. 1. Comme a est positif, le maximum de f est atteint lorsque
Partie B sin(bx + c) = 1. Il est donc égal à a + d.
1. lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `. Le minimum de f est atteint lorsque sin(bx + c) = –1. Il est donc
x→− ` x→+ `
égal à –a + d.
2. Pour tout réel x, f 9(x) = 2x – 2cosx = 2u(x).
Donc f 9(x) est du signe de u(x). a = H et d = M – H .
2 2
3. f est décroissante sur ]– ` ; α] et croissante sur [α ; + `[. 2. a. Pour tout réel x, f (x + T ) = f (x) donc :
Partie C asin(b(x + T) + c) + d = asin(bx + c) + d
1. Soit g et h les fonctions définies sur R par g(x) = x 2 et donc sin(bx + c + bT) = sin(bx + c).
h(x) = 2sinx. Par conséquent, bT = 2π.
g9(x) = 2x. Le coefficient directeur de T est 2α. b. b = 2π .
h’(x) = 2cosx. Le coefficient directeur de D est 2cosα T
3. a. En x0, la fonction f admet un maximum donc :
Or α est la solution de l’équation u(x) = 0, donc u(α) = 0.
sin(bx0 + c) = 1.
Par conséquent, α – cosα = 0 et par suite, 2α = 2cosα.
Par conséquent bx0 + c = π + 2kπ, où k est un entier.
T et D sont donc parallèles. 2
2. La tangente à 3 au point d’abscisse a est parallèle à la b. Pour k = 0, bx0 + c = π .
2
tangente à # au point d’abscisse a si, et seulement si, g9(a) = h’(a), Donc c = π – 2π x0.
2 T
et donc si, et seulement si, 2a = 2cosa, soit u(a) = 0. C. 1.
Comme l’équation u(x) = 0 a comme unique solution α dans R, Variables 
M, x0, H, T, a, b, c et d sont des réels
il n’existe pas de réel a différent de α tel que la tangente à 3
Entrée Saisir M, x0, H et T
au point d’abscisse a soit parallèle à la tangente à # au point
a prend la valeur H
Traitement
d’abscisse a. 2
b prend la valeur 2π
T
c prend la valeur π – bx0
2
d prend la valeur M – a
Sortie Afficher a, b, c et d
Pour se préparer à l’oral
2. AlgoBox
100   a. lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
b. f est décroissante sur ]– ` ; −1] et croissante sur [ −1  ; + `[.
2 2
101   a. lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
b. Pour tout réel x, f 9(x) = 3 – sinx.
f 9(x) . 0 donc f est strictement croissante sur R.
102   a. f (– x) = f (x) et f (x + 2π) = f (x).
La fonction f est paire et périodique, de période 2π.
b. f 9(x) = –2cosxsinx + sinx.

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 39


4.
π
x 0 2
f 9(x) +
+ `
f (x)
0
5. a. Une équation de T est y = x.
b. f (x) – x = sinx − x cos x .
cos x
] [
Sur – π  ; π , cosx . 0 donc f (x) – x est du signe de sinx – xcosx.
2 2

Calculatrice Texas
] [
Soit g la fonction définie sur – π  ; π par g(x) = sinx – xcosx.
2 2
g9(x) = cosx – (cosx – xsinx) = xsinx.
] ]
Sur – π  ; 0 , x ¯ 0 et sinx ¯ 0 donc g9(x) ˘ 0.
2
[ [
Sur 0 ; π , x ˘ 0 et sinx ˘ 0 donc g9(x) ˘ 0.
2
] [
Ainsi, pour tout réel x de – π  ; π , g9(x) ˘ 0 et donc g est
2 2
croissante.

Calculatrice Casio ] ] [ [
De plus, g(0) = 0, donc sur – π ; 0 , g(x) ¯ 0 et sur 0 ; π , g(x) ˘ 0.
2 2
On en déduit que :
] π
]
sur – ; 0 , f (x) – x ¯ 0 : #f est au-dessous de T ;
2
[ [
sur 0 ; π , f (x) – x ˘ 0 : #f est au-dessus de T.
2
6.
y

1
3. a. M = 6 ; x0 = 4 ; T = 12 et H = 6.
Les valeurs affichées sont a = 3, b ≈ 0,5235 , c ≈ –0,5235 et d = 3. x
−π π
0
b. Les valeurs sont cohérentes. 2 2

Pour aller plus loin


105   1. a. Courbe représentative de f :
103   • lim (– x2 + 2x – 3) = – ` et lim X2 = + ` donc :
x→− ` X→− `
lim (– x2 + 2x – 3)2 = + `.
x→− `
Par conséquent, lim 1
2 = 0.
x→− ` (− x + 2x − 3)
2

De même, lim 1 = 0.
(− x2 + 2x − 3)2
x→+ `

4( x − 1)
• f 9(x) = .
(− x2 + 2x − 3)3 b. f (0) = 0 ; f (0,25) = 1 + π ≈ 1,8 ; f (0,5) = π ≈ 1,6.
4 2
Pour tout réel x, – x2 + 2x – 3 , 0, donc (–x2 + 2x – 3)3 , 0.
0 , 0,25 et f (0) , f (0,25) : f n’est pas décroissante.
f 9(x) est donc du signe de 1 – x.
0,25, 0,5 et f (0,25) . f (0,5) : f n’est pas croissante.
Par suite, f est croissante sur ]– ` ; 1] et décroissante sur [1 ; + `[.
f n’est ni décroissante, ni croissante : f n’est pas monotone.
1 1
• f (1) = (−12 + 2 − 3)2 = 4 . c. Pour tout entier n, un+1 – un = f (n + 1) – f (n) = π.
d. (un) est une suite arithmétique de raison π.
104   1. f (– x) = – f (x).
La suite (un) est croissante.
Il suffit d’étudier f sur [0 ; π [ : on complètera la courbe par
2 2. a. Pour tout entier n, n , n + 1.
symétrie par rapport à l’origine du repère.
Comme g est croissante, g(n) ¯ g(n + 1) et donc vn ¯ vn+1 : la
2. limπ sinx = 1 et lim cosx = 0+ donc lim f (x) = + `.
x→ x→ π x→ π suite (vn) est croissante.
2 2 2
x, π x, π b. La réciproque est : « si la suite v est croissante, alors la
2 2
La droite d’équation x = π est une asymptote à #f. fonction g est croissante ».
2
3. f 9(x) = cos x + sin
2 2x 1 . Cette proposition est fausse : dans la question 1., (u n) est
=
(cos x)2 (cos x)2 croissante mais f n’est pas croissante.

40
n=3
106   1. lim f (x) = lim sinx =1, d’après le cours.
x→0 x
x→0

lim 1 = + ` et lim sinx = 1 donc lim g(x) = + `.


x→0 x x→0 x x→0
x.0 x.0
1
Pour tout réel x . 0, –1 ¯ sin ¯ 1 donc – x ¯ h(x)¯ x.
x
lim(–x) = lim x = 0 donc lim h(x) = 0.
x→0 x→0 x→0

2. lim f (x) = 1 : la courbe qui représente f est #2.


x→0 n = 10
limg(x) = + ` : la courbe qui représente g est #3.
x→0
lim h(x) = 0 : la courbe qui représente h est #1.
x→0
3. a. On conjecture que :
lim f (x) = 0 , lim g(x) = 0 et lim h(x) = 1.
x→+ ` x→+ ` x→+ `
b. • Pour tout réel x . 0, –1 ¯ sinx ¯ 1
donc − 1 ¯ sinx ¯ 1 .
x x x n = 100
lim −1 = lim = 0 donc lim sinx = 0.
1
x→+ ` x x→+ ` x x→+ ` x

1
• Pour tout réel x . 0, − 2 ¯ sinx ¯ 12 .
x x2 x
lim −1 1
= lim 2 = 0 donc lim 2 = 0.sinx
x→+ ` x 2 x→+ ` x x→+ ` x

sin 1
• Pour tout réel x . 0, xsin 1 = x. b. Pour n = 3 :
x 1
x f (x) = 2 + sinx + 1 sin(3x) + 1 sin(5x) + 1 sin(7x).
3 5 7
lim 1 = 0 et lim sin X = 1 donc lim h(x) = 1.
x→+ ` x X −1
X→0 x→+ `
108   1. f 9(x) = 1 et f 0(x) = .
107   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr x +1 2( x + 1) x + 1
2. a. Pour tout réel x de ]–1 ; + `[ :
1.
g(x) = f (x) – f 9(a)(x – a) – f (a)
Variables k et n sont des entiers naturels donc g9(x) = f 9(x) – f 9(a)
f et g sont des fonctions et g0(x) = f  0(x).
b. Pour tout réel x de ]–1 ; + `[, g0(x) = −1 .
Initialisation f est telle que f (x) = 2
2( x + 1) x + 1
Entrée Saisir n g0(x) est du signe de – (x + 1).
Traitement Pour k variant de 0 à n Donc, pour tout réel x . –1, g0(x) , 0.
sin ((2k + 1)x ) g9 est strictement décroissante sur ]–1 ; + `[.
g est telle que g(x) =
2k + 1 c. g9(a) = f 9(a) – f 9(a) = 0.
f prend la valeur f + g Sur ]–1 ; a], g9(x) ˘ 0 donc g est croissante sur ]–1 ; a].
Fin pour Sur [a ; + `[, g9(x) ¯ 0 donc g est décroissante sur [a ; + `[.
Sortie Afficher la courbe de f 3. La fonction g admet un maximum en a. Ce maximum est g(a).
g(a) = f (a) – f 9(a)( a – a) – f (a) = 0.
2. Avec le logiciel Xcas Donc, pour tout réel x de ]–1 ; + `[, g(x) ¯ 0.
Par conséquent, f (x) ¯ f 9(a)(x – a) – f (a).
On en déduit que #f est au-dessous de sa tangente au point
d’abscisse a.
Ceci étant vrai pour tout réel a de ]–1 ; + `[, #f est au-dessous
de chacune de ces tangentes.
109   1. a. a9(t) = 2πa0cos(2πt + Φ).
3. a. n = 1 b. a9(0) = 0 donc cosΦ = 0. Comme 0 ¯ Φ ¯ π, on en déduit
que Φ = π .
2
a(0) = 0,1 donc a0sin( π ) = 0,1 donc a0 = 0,1.
2
2. a(t + 1) = a(t) donc la fonction a est périodique, de période 1.
3. a. a9(t) = 2πa0cos(2πt + Φ) avec a0 = 0,1 et Φ = π .
2
Donc a9(t) = 0,2πcos(2πt + π ).
2
b. Sur [0 ; 0,5], π ¯ 2πt + π ¯ 3π . Donc a9(t) ¯ 0.
2 2 2

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 41


Sur [0,5 ; 1], ¯ 2πt + π ¯ 5π . Donc a9(t) ˘ 0. d.
2 2 π π
t 0 0,5 1 α 0 4 2
0,1 0,1 g’(α) – 0 +
a(t)
–0,1 + ` + `
g(α)
4. a. 4 A
y
e. Le losange d’aire A qui a le périmètre minimal est celui tel
0,1 # que α = π . Il s’agit d’un carré.
4
0,05 112   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
1. a. Dans le champ de saisie, saisir I=(1,0) puis f(x)=sqrt(1-x2).
0 0,5 1 1,5 2 x
Construire le point M avec l’outil Point sur Objet , et le point
−0,05 H en saisissant H=(x(M),0) .
− 0,1 Construire le triangle HMI avec l’outil Polygone .
b. Déplacer le point M. Pour mieux repérer l’aire maximale,
b. a(t) = 0 aux instants t = 0,25 ; t = 0,75 ; t = 1,25 et t = 1,75. construire le point qui a pour abscisse celle de M, et pour
a(t) = –0,1 aux instants t = 0,5 et t = 1,5. ordonnée l’aire du polygone HMI. Afficher la trace de ce point.
a(t) = 0,05 aux instants t ≈ 0,17 ; t ≈ 0,83 ; t ≈ 1,17 et 1,83.
110   1. # passe par les points A(0 ; 0) et B(4 ; 1) donc f (0) = 0
et f (4) = 1.
Donc a + bsin(c) = 0 et a + bsin(π + c) =1.
Les tangentes à la courbe en A et B sont horizontales, donc
(
f 9(0) = 0 et f 9(4) = 0 avec f 9(x) = π bcos πx + c .
4 4 )
Donc bcos(c) = 0 et bcos(π + c) = 0.
⎧a + bsinc = 0 L’aire du triangle HMI semble maximale pour x ≈ –0,5.
⎪⎪a + bsin(π + c) = 1 Elle est alors égale à environ 0,65.
On résout ⎨ qui est équivalent à :
⎪bcosc = 0 2. a. I(1 ; 0) et H(x ; 0), avec x ¯ 1.
⎪⎩bcos(π + c) = 0 Donc IH = 1− x = 1– x (car x ¯ 1).
⎧a + bsinc = 0 ⎧a = 0,5 b. L’aire du triangle HMI est égale à (1− x) 1− x .
2
⎪ ⎪ 2
⎨a − bsinc = 1 et donc à ⎨bsinc = −0,5 . c. Pour tout réel x de ]–1 ; 1[ :
⎩⎪bcosc = 0 ⎩⎪bcosc = 0
f 9(x) = 1 ⎡⎢− 1− x2 + (1− x) × − x 2 ⎤⎥
b ≠ 0 et c[[0 ; π] donc a = 0,5, c = π et b = – 0,5. 2⎣ 1− x ⎦
2
4( 2 )
D’où f (x) = 0,5 – 0,5 sin πx + π = 0,5 – 0,5cos πx .
4 ( ) donc f 9(x) = 1 ⎡⎢
2⎣
−1+ x2 − x(1− x) ⎤ = 2x2 − x − 1
1− x2 ⎦⎥ 2 1− x2
.
2. La pente de la rampe d’accès au point M d’abscisse x est :
f 9(x) = π sin πx .
8 4 ( ) ] 2 ] [ 2 [
d. Sur –1 ; −1 , f 9(x) ˘ 0 et sur −1 ; 1 , f 9(x) ¯ 0.

Au point d’abscisse 1, elle est égale à π 2 , soit environ 0,28. e. L’aire est maximale lorsque l’abscisse du point M est égale à
16 −1 . Cette aire maximale est 3 3 .
3. On étudie les variations de la fonction f 9. 2 8
f 0(x) = π cos πx . ( )
2
113   1. OH = cosα et MH = sinα.
32 4
Sur [0 ; 2], f 0(x) ˘ 0 donc f 9 est croissante. Le volume du cylindre est égal à πcos2(α)sin(α), soit :
Sur [2 ; 4], f 0(x) ¯ 0 donc f 9 est décroissante. π(1 – sin2(α))sin(α).
f 9 admet un maximum pour x = 2. Ce maximum est égal à 2. a. f 9(α) = π(cos(α) – 3cos(α) × sin2(α))
f 9(2) = π  : la pente maximale de # est π . donc f 9(α) = πcosα(1 + 3sinα)(1 – 3sinα).
8 8
Comme 0 , α , π , cos(α) > 0 et sin(α) . 0 donc 1 + 3sin(α) . 0.
111   1. a. OE = p cosα et OH = p sinα. 2
4 4 f 9(α) est bien du signe de 1 – 3 sin(α).
p2 p2
b. A = 2OE × OH = 2 × × cosα × sinα = sin(2α).
16
2. a. p2 = 16A donc p = 4 sin(2α) .
A
16 b. f 9(α) . 0 équivaut à sin(α) , 3 . Soit α0, le réel de 0 ; π
3 2 ] [
sin(2α) tel que sin(α0) = 3 .
3
b. lim g(α) = + ` et lim g(α) = + `.
α→0 α→ π π
2
α 0 α0
c. Pour tout réel α de 0 ; π :
2 ] [ f 9(α) 0 + 0 –
2

−2Acos(2α)
g9(α) = 4 × sin (2α) = −4 A × cos(2α)2 sin(2α) . f (α0)
2

A sin (2α) f (α)


2
sin(2α)

42
Les courbes #f et #g ont donc la même tangente en chacun
f admet donc un maximum pour α = α0 et sinα0 = 3 .
3 de leurs points d’intersection.
3. Le volume maximal est égal à 2π 3 (en m3).
9 116   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr

Dans le champ de saisie, écrire O=(0,0) puis f(x)=Si[x>0,1/x].

Prises d’initiatives Construire le point M avec l’outil Point sur Objet .

D 1 C Construire le segment [OM] avec l’outil Segment .


114  
Déplacer le point M et observer la longueur du segment [OM]
dans la fenêtre d’affichage.
1 1

α
A H B
• Soit H le projeté orthogonal de D sur [AB].
On pose AH = x, x appartenant à [0 ; 1[.
Soit f (x), l’aire du trapèze ABCD.
f (x) = ( AB + CD)DH = (1 + x) 1− x2 .
La distance OM semble minimale lorsque l’abscisse de M est
2 égale à 1.
f 9(x) = 1− x2 + (1 + x) − x 2 = −2x − x2 + 1 .
2

1− x 1− x 2. Soit x l’abscisse du point M.

()
2
x 0 0,5 1 OM = x2 + 1 = 1 × x 4 + 1 , avec x . 0.
x x
f 9(x) + 0 – Soit f la fonction définie sur ]0 ; + `[ par f (x) = 1 × x 4 + 1 .
x
f (x) 0,75 3 f 9(x) = −1 × x 4 +1+ 1 × 4 x3 = −1+ x 4 .
1 0 x2 x 2 x 4 + 1 x2 x 4 + 1
Le trapèze dont l’aire est maximale est tel que AB = 2. Sur ]0 ; + `[, f 9(x) est du signe de x – 1.
• On peut également exprimer l’aire en fonction de α, α Sur ]0 ; 1], f est décroissante et sur [1 ; + `[, f est croissante.
appartenant à ]0 ; π ]. Donc f admet un minimum en 1. Ce minimum est 2 .
2
Soit g(α) l’aire du trapèze. g(α) = sinα + cosαsinα. La distance OM est minimale lorsque M a pour abscisse 1.
g9(α) = cosα – sin2α + cos2α = 2cos2α + cosα –1 117   On a 0 , x , 2.
g9(α) = (cosα + 1)(2cosα – 1).
D’après le théorème de Pythagore, F
π π DB = 4 − x2 et AF = 9 − x2 .
α 0 3 2
D’après le théorème de Thalès,
3
g’(α) + 0 – AL = x  et BL = x .
4−x 2 9− x 2 D
2
g(α) 0,75 3 Comme AL + BL = x :
0 1 x x G
+ =x
Le trapèze dont l’aire est maximale est tel que α = π 4 − x2 9 − x2
3
(AH = cos π = 0,5 et AB = 2). et donc 1 + 1 = 1.
1
3 4 − x2 9 − x2 L
115   1. Pour tout réel x . 0, f (x) – g(x) = sinx − 1 . A B
x Soit f la fonction définie sur ]0 ; 2[ par : x
sinx – 1 ¯ 0 et x . 0 donc f (x) – g(x) ¯ 0. 1 1 .
f (x) = +
#f est au-dessous de #g. 4 − x2 9 − x2
2.Sur ]0 ; + `|, f (x) = g(x) équivaut à sinx = 1, f 9(x) = x + x .
et donc à x = π + k × 2π, avec k entier naturel. (4 − x2 ) 4 − x2 (9 − x2 ) 9 − x2
2 Sur ]0 ; 2[, x . 0, 4 – x2 . 0 et 9 – x2 . 0 donc f 9(x) . 0 : f est
Les points d’intersection de #f et #g sont donc les points dont
π
l’abscisse est + k × 2π, avec k[N. strictement croissante sur ]0 ; 2[.
2
f est continue, strictement croissante sur ]0 ; 2[.
f 9(x) = x cos x 2− sinx et g9(x) = −1 .
x x2 lim f (x) = 5 , lim f (x) = + ` et 1 appartient à ] 5  ; + `[ donc
x→0 6 x→2 6
Soit k[N, cos ( + k × 2π) = 0 et sin ( π + k × 2π ) = 1
π x.0 x,2
2 2
donc f 9( π + k × 2π ) = −1 π + k × 2π). l’équation f (x) = 1 a une unique solution α dans ]0 ; 2[.
2 = g9(
2
( )
π + k × 2π
2
2 α ≈ 1, 23 à 0,01 près par défaut.

Chapitre 3  Fonctions trigonométriques et dérivation    Indice Terminale S spécifique 43


4
CHAPITRE

Fonction exponentielle

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires

Fonction • Démontrer l’unicité d’une La fonction exponentielle est présentée comme


exponentielle fonction dérivable sur R, égale à sa l’unique fonction f dérivable sur R telle que f 9 = f et f (0) = 1.
Fonction : x ∞ exp(x). dérivée et qui vaut 1 en 0. L’existence est admise.

Relation fonctionnelle, • Démontrer que lim ex = + ` et On étudie des exemples de fonctions de la forme
x→+ `
notation ex. lim ex = 0. x ∞ exp(u(x)), notamment avec u(x) = −kx ou
x→− `
u(x) = −kx² (k . 0), qui sont utilisées dans des domaines
• Utiliser la relation fonctionnelle variés.
pour transformer une écriture.
• Connaître le sens de variation et On fait le lien entre le nombre dérivé de la fonction
x
la représentation graphique de la exponentielle en 0 et la limite en 0 de e − 1 .
x
fonction exponentielle. [SPC et SVT] Radioactivité.
• Connaître et exploiter
x→+ ` x
x
lim e = + ` et x→− lim xex = 0.
`
AP Étude de phénomènes d’évolution.

B Notre point de vue


Conformément au programme, nous avons introduit la fonction exponentielle comme unique fonction dérivable sur R,
égale à sa dérivée et qui vaut 1 en 0. L’unicité est démontrée. La plupart des démonstrations sont faites. La notation
« exp », indispensable tant que la relation fonctionnelle et ses conséquences n’ont pas été mises en place, est ensuite
remplacée par la notation classique. Les deux notations figurent dans les contenus du programme.
Ce chapitre comporte quatre parties.
Dans la première partie figurent la relation fonctionnelle, le sens de variation et le signe de la fonction exponentielle. La
deuxième partie est consacrée aux propriétés de la fonction exponentielle qui sont déduites de la relation fonctionnelle.
On introduit le nombre e et la notation ex. Cette partie se conclut par la résolution des équations et des inéquations.
La troisième partie est consacrée à l’étude des limites. Dans cette partie figurent les démonstrations au programme.
Elle se conclut par la représentation graphique de la fonction exponentielle.
La dernière partie est consacrée à l’étude des fonctions du type x ∞ exp(u(x)).
De nombreux exercices de tous niveaux viennent à la suite du cours. Plusieurs d’entre eux, notamment les exercices
de l’Approfondissement (accompagnement personnalisé page 126), concernent des problèmes d’évolution.

Les notions abordées dans le chapitre 4


1. La fonction exponentielle
2. Propriétés de la fonction exponentielle
3. Limites liées à la fonction exponentielle
4. Fonctions de la forme eu

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 45


C Réactiver les savoirs
Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 430. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
Comme Ak est sur cette droite, p = yk – ykxk.
Activité 1 Courbes à sous-tangente constante
Une équation de la droite (AkAk+1) est y = yk(x – xk)+ yk.
Dans cette activité, il s’agit d’introduire la fonction exponentielle
b. yk+1 = yk(xk+1 – xk) + yk.
à partir d’une situation géométrique qui conduit à la condition
Or xk+1 = xk + 0,001 donc yk+1 = 1,001yk.
f 9= f ou f 9= −f. Cela permet de s’apercevoir que les fonctions
c. La suite (yn) définie par yn+1 = 1,001yn et y0 =1 est une suite
connues par les élèves ne suffisent pas et ainsi de motiver
géométrique de raison 1,001.
l’introduction d’une nouvelle fonction.
1. On obtient pour équation de T : y = f 9(a)(x – a) + f (a) soit Donc yn = 1,001n.
encore y = xf 9(a) + f (a) – af 9(a). Une valeur approchée de e est y1000, soit environ 2,7169.
2. Le point P a pour ordonnée 0. Son abscisse est solution de
l’équation xf 9(a) + f(a) – af 9(a) = 0. Activité 3 Tangente à la courbe de la fonction
D’où x = a – f (a) . exponentielle au point d’abscisse 0
f ′(a) Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
Dans cette activité, on introduit la limite en 0 du rapport exp( x) − 1.
3. L’abscisse de H est égale à a.

(
Donc PH = a − a − f ′(a) = )
f (a) f (a)
f ′(a)
= 1, d’après la condition sur
x
On utilise le fichier GeoGebra fourni. Grâce au curseur qui donne
les fonctions f cherchées. le coefficient directeur d’une sécante (AM), on amène cette droite
4. Pour tout réel a, l’égalité précédente conduit à la condition en coïncidence avec la tangente T déjà tracée. D’où l’identification
f (a) = f ′(a)  ; donc f = f 9 ou f = −f 9. de la limite du rapport avec le nombre dérivé en 0 de la fonction
5. Il n’existe pas de fonction usuelle de la classe de Première exponentielle.
qui vérifie cette condition.
1. La tangente en A a pour coefficient directeur e0, c’est-à-dire 1.
2. Ouvrir le fichier logiciel. Déplacer le point M vers le point A.
Activité 2 Quand on approche e Lorsque l’abscisse du point M tend vers 0, la droite (AM) « tend »
L’objectif de cette activité est d’amener les élèves à trouver une vers la tangente en A à la courbe.
valeur approchée du nombre e, à l’aide de la méthode d’Euler.
3. Le rapport exp( x) − 1 représente le coefficient directeur
1. a. exp9(0) = exp(0) = 1. Le coefficient directeur de T0 est donc x
égal à 1. de la droite (AM) si M est un point quelconque de la courbe
b. On place le point A0(0 ; 1) et on trace la droite passant par A0 d’abscisse x. Lorsque x tend vers 0, la droite a pour position
et de coefficient directeur 1 (voir le graphique). limite la tangente en A qui a pour coefficient directeur 1.
c. Une équation de T0 est y = x + 1. exp( x) − 1
On peut donc conjecturer que lim =1.
L’abscisse de A1 est 1,5. x→0 x
2. a. Si A1 était sur #, on aurait exp(0,5) = 1,5.
Le coefficient directeur de la tangente à # en ce point serait
Activité 4 Un saut en parachute
égal à exp9(0,5), soit exp(0,5) et donc 1,5. Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
b. Voir le graphique. L’objectif de cette activité est de découvrir les limites et le sens de
c. Une valeur approchée du y T1 variation de fonctions de la forme eu avec u(x) = –kx et k . 0.
nombre e est l’ordonnée du point Dans la partie C de cette activité, l‘élève utilise les résultats établis dans
de T1 d’abscisse 1. On lit environ 2,2. T0
A2 la partie B pour étudier la vitesse d’un parachutiste en chute libre.
3. a. Si Ak était sur #, on aurait Partie A
y k = exp(x k ) et le coefficient
1. Créer un curseur k (min : 0,01 ; max : 10 et pas : 0,01), puis
directeur de la tangente Tk à # au
A1 écrire dans la ligne de saisie f_k(x)=exp(-k*x) .
point Ak serait égal à exp9(xk), et 1
A 2. Déplacer le curseur k.
donc à exp(xk), c’est-à-dire à yk. 0
On conjecture que :
Une équation de Tk, et donc de
la droite (AkAk+1), est de la forme • lim f(x) = + ` et lim f(x) = 0 ;
0 x x→− ` x→+ `
1
y = ykx + p. • fk est décroissante sur R.

46
y Partie B
1. u(x) = –0,2x.
2. a. lim u(x)= + ` et lim eX = + ` donc lim f0,2(x) = + `.
x→− ` X→+ ` x→− `
b. lim u(x) = – ` et lim eX = 0 donc lim f0,2(x) = 0.
x→+ ` X→− ` x→+ `
3. f0,2’(x) = –0,2e–0,2x.
La fonction f0,2 est décroissante sur R.
Partie C
1. D’après la partie B, la fonction f0,2 est décroissante sur R.
Donc la fonction t ∞1 – f0,2(t) est croissante, et par suite la
1
fonction v est croissante sur [0 ; + `[.
0 1 x 2. a. lim f0,2(t) = 0 donc lim v(t) = 44.
t→+ ` t→+ `
b. Même si le parachutiste n’ouvre pas son parachute, sa vitesse
ne dépassera pas 44 m . s–1.

E Exercices
Pour démarrer 10   f 9(x) = exp(x).
Pour tout réel x, f 9(x) . 0, donc f est strictement croissante sur R.
1   1. La dérivée de la fonction exponentielle est la fonction
11   f 9(x) = –exp(x).
exponentielle.
2. La fonction exponentielle est strictement croissante sur R. Pour tout réel x, f 9(x) , 0, donc f est strictement décroissante
sur R.
2   1. A , B.
12   f 9(x) = –80exp(x).
2. A . B.
3. A . B. Pour tout réel x, f 9(x) , 0, donc f est strictement décroissante
3   1. – 0,046 ,– 0,035 donc exp(– 0,046) , exp(–0,035). sur R.
2. On en déduit que PE × exp(– 0,046) , PE × exp(– 0,035). 13   f 9(x) = 2exp(x) + 1.
On a la plus grande puissance en sortie avec la fibre de Pour tout réel x, f 9(x) . 0, donc f est strictement croissante
coefficient 0,035. sur R.
4   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. 14   1. Vraie.
5   2. Vraie.
3. Fausse.
Variables X est un nombre réel
4. Fausse.
Entrée Saisir X
15   A(x) = e2x et B(x) = ex².
Traitement Si X . 0
16   1. exp(x) × exp(x) = e2x.
et Sortie Alors Afficher « exp(X) . 1 »
Sinon Afficher « exp(X) ¯ 1 » 2. exp(–1) × exp(x) = e–1+x.
Fin Si 3. exp(– x) × exp(x) = e0.
4. exp(− x) = e−2 x .
6   1. Pour tout réel x, exp(x) . 0. exp( x)
2. a. exp(x) + 1 . 0. 17   1. e– 7 × e3 = e– 4. 2. e– 1 × e– 5 = e– 6.
b. – exp(x) , 0. 3. × e =
e2 e3. 4. e × e– 1 = e0.
c. 2exp(x) . 0. 1 1
18   1. = e– 1. 2. = e1. 3. 12 = e– 2. 4. 1−3 = e3.
d. –1–exp(x) , 0. e e−1 e e
19   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
7   f 9(x) = exp(x) et g9(x) = –2exp(x).
20   1. (e2 )3 = e6. 2. (e3 )2 = e6. 3. (e−1 )6 = e– 6.
8   f 9(x) = 5exp(x) et g9(x) = 1 – 3exp(x).
4. e × (e−1 )3 = e– 2.
9   1. f 9(x) = 3 + exp(x).
21   1. e x × e2 = ex+ 2. 2. e−1 × e− x = e–1–x. 3. e × e x = e 1+x.
2. Pour tout réel x, exp(x) . 0, donc f 9(x) . 3 et par suite,
22   1. e x × e x = e2x. 2. e x × e− x = e0. 3. e x−1 × e x = e2x–1.
f 9(x) . 0.
3. f est strictement croissante sur R. 23   1. (e x )2 = e2x. 2. (e− x+1 )3 = e–3x+3. 3. (2e x )3 = 8e3x.

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 47


5x x+1
24   1. e = e4x.  2. e = ex.  3. e2 x−1 = e–2x+4.
3
42   1. u(x) = 2x.
ex e e
2. lim u(x) = – ` et lim f (x) = 0.
25   1. La solution est 2. x→− ` x→− `

2. L’ensemble des solutions est ]–1 ; + `[. 3. u9(x) = 2 et f 9(x) = 2e2x.


26   1. La solution est 5 . 43   lim f (x) = 0 et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
2
2. La solution est 1. lim g(x) = + ` et lim g(x) = 0.
x→− ` x→+ `
3. La solution est 0. lim h(x) = 0 et lim h(x) = + `.
x→− ` x→+ `
27   1. e0 = 1.
44   lim f (x) = + ` et lim f (x) = 0.
2. a. La solution est 0. x→− ` x→+ `

b. La solution est 0. lim g(x) = 0 et lim g(x) = + `.


x→− ` x→+ `
c. La solution est 2. lim h(x) = + ` et lim h(x) = 0.
x→− ` x→+ `
28   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
45   f 9(x) = 0,5e0,5x , g9(x) = 3e3x et h9(x) = –e–x.
29   1. L’ensemble des solutions est ]– ` ; 4].
46   f 9(x) = ex+1, g9(x) = –2e1 – 2x et h9(x) = –3e–3x + 1.
2. L’ensemble des solutions est ]– ` ; 2[.
47   f 9(x) = 2e2x, g9(x) = 2e – 2x et h9(x) = –2e–x.
3. L’ensemble des solutions est ]–4 ; + `[.
30   1. Pour tout réel x, ex . 0. 48   1. lim f (x) = 0.
x→+ `
2. Pour tout réel x, 2ex + 1 . 0. 2. f 9(x) = –414,72e –0,024x.
3. Cette inéquation n’a pas de solution dans R. f est strictement décroissante sur [15 ; + `[.
31   1. L’ensemble des solutions est [0 ; + `[. 3. Le quantité de pétrole découverte chaque année diminue
2. Sur ]– ` ; 0], ex – 1 ¯ 0 et tend vers zéro.
et sur [0 ; + `[, ex – 1 ˘ 0.
32   1. ex – 2xex = (1 – 2x)ex.
Pour tout réel x, ex . 0 donc ex – 2xex est du signe de 1 – 2x. Pour s’entraîner
2. Sur ]– ` ; 0,5], ex – 2xex ˘ 0
49   1. f 9(x) = –exp(x) + 1.
et sur [0,5 ; + `[, ex – 2xex ¯ 0.
2. Pour tout réel x de [0 ; + `[, exp(x) ˘ 1
33   1. Réponse d. 2. Réponse a.
donc – exp(x) + 1 ¯ 0, et par suite f 9(x) ¯ 0.
34   1. lim f (x) = 4 et lim f (x) = + `. 3. f est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante sur [0 ; + `[.
x→− ` x→+ `
2. f 9(x) = ex. 4 x exp( x) − 2x2 exp( x) (2x − x2 )exp( x)
50  1. f 9(x) = = .
3. f est strictement croissante sur R. 4(exp( x))2 2(exp( x))2
Pour tout réel x, exp(x) . 0 donc f 9(x) est du signe de 2x –x².
35   lim f (x) = 2 et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` 2. f est décroissante sur ]– ` ; 0[ et sur ]2 ; + `[ et croissante
lim g(x) = 5 et lim g(x) = – `. sur [0 ; 2].
x→− ` x→+ `

36   lim f (x) = 0 et lim f (x) = – `. 51   1. f 9(x) = 6(exp( x))2 + exp( x) = (6exp( x) + 1)exp( x).
x→− ` x→+ `
lim g(x) = –2 et lim g(x) = + `. 2. Pour tout réel x, f 9(x) . 0 donc f est strictement croissante
x→− ` x→+ `
sur R.
37   lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` 52   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
lim g(x) = 3 et lim g(x) = – `.
x→− ` x→+ ` 53  1. Cette proposition est vraie d’après le cours.
38   1. lim f (x) = + `. 2. La réciproque est fausse.
x→− `
2. a. Pour tout réel x, x(ex – 2) = xex – 2x = f (x). Prenons par exemple la fonction f définie sur R par :
b. lim f (x) = + `. f (x) = 2exp(x).
x→+ `
f 9 = f mais f n’est pas la fonction exponentielle.
39   1. lim f (x) = 1 et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` 54  Faux. f 9(x) = 1 – exp(x).
2. f 9(x) = 0,1ex.
Sur ]– ` ; 0[, f 9(x) . 0, donc f est strictement croissante sur
3. f est strictement croissante sur R.
]– ` ; 0[. Par conséquent, f n’est pas décroissante sur R.
40   1. lim f (x) = 7 et lim f (x) = – `.
x→− ` x→+ ` 55  Vrai. f 9(x) = xexp(x).
2. f 9(x) = –5ex. Sur [0 ; + `[, f ’(x) ˘ 0 donc f est croissante sur cet intervalle.
3. f est strictement décroissante sur R.
56   Pour tout réel x :
41   1. lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` exp(x)(exp(x) + exp(–x)) = exp(x)exp(x) + exp(x)exp(–x)
2. f 9(x) = 1 + 0,5ex. = exp(2x) + exp(0)
3. f est strictement croissante sur R. = exp(2x) + 1.

48
57   Pour tout réel x : 2. Cette équation est équivalente à e5x = e – x–1.
(exp(x) + 1)(exp(–x) – 1) = exp(x)exp(–x) – exp(x) + exp(–x) – 1 La solution est − 1 .
6
= exp(0) – exp(x) + exp(–x) – 1 72  (ex)² – e = 0 équivaut à e2x = e1 et donc à 2x = 1.
= exp(–x) – exp(x). La solution est bien 1 .
2
58   1. e2 x+1 = e3 x . 2. e− x+2 × e−2 x−1 = e−5 x . 73   1. Les solutions sont –7 et 1.
e1−x e3 x+2 × e− x−1
(e− x )2 × e− x+1 = e− x+2 2. e2x + 6ex – 7 = 0 équivaut à (ex)² + 6ex – 7 = 0.
3. x+2 .
e × (e− x−1 )3 D’après la question 1., ex = –7 ou ex = 1.
59   Pour tout réel x : L’équation ex = –7 n’a pas de solution et l’équation ex = 1 a
(1+ 2e x )(2 − e x ) = 2 − e x + 4e x − 2(e x )2 = −2e2 x + 3e x + 2 . pour solution 0.
L’équation e2x + 6ex – 7 = 0 a donc une unique solution : le
60   Pour tout réel x :
nombre 0.
e × e x = e1+x = e−1−2 x et (e− x−0 ,5 )2 = e2( − x−0 ,5) = e−2 x−1
e2+3 x e2+3 x 74   1. Les solutions sont −5 et 1.
donc e × e x = (e− x−0 ,5 )2 . 2
e2+3 x 2. L’équation 2e2 x + 3e x − 5 = 0 a pour unique solution 0.
3x 1−3 x
61   Pour tout réel x, e −3 x = 3ex (e −3)x = 3 xe .
1−3 x
75   1. e x − 2e− x + 1 = 0 équivaut à e x − 2 + 1 = 0, donc à
1+ e e (1+ e ) e + 1 ex
(e x )2 − 2 + e x = 0, et par suite à x 2
62   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. (e ) + e x − 2 = 0.
ex
63   Exercice résolu, voir page 118 du manuel. 2. On pose X = ex.
L’équation X² + X – 2 = 0 a pour solutions – 2 et 1.
64   1. Pour tout entier naturel n :
L’équation ex = –2 n’a pas de solution et l’équation ex = 1 a
un+1 = e = e3 × e = e3 × un .
3n+3 3n

3 3 pour solution 0.
La suite (un) est géométrique de raison e3. Donc l’équation e x − 2e− x + 1 = 0 a pour unique solution 0.
2. Comme 3 . 0, on a e3 . 1. 76   1. L’ensemble des solutions est [0 ; + `[.
Par conséquent, la suite (un) n’est pas convergente. 2. Cette inéquation est équivalente à e− x2 ¯ e7x –8, et donc à
65   1. f ( x) + f (− x) = exp( x) exp(− x) – x² ¯ 7x – 8, soit –x² – 7x + 8 ¯ 0.
+
1+ exp( x) 1+ exp(− x) L’ensemble des solutions est ]– ` ; –8]<[1 ; + `[.
exp( x) exp( x) × exp(− x)
= + 77   1. Cette inéquation est équivalente à 1 ˘ e x2 −1 et donc
1+ exp( x) exp( x) × (1+ exp(− x))
exp( x) à 0 ˘ x² – 1.
= + 1 .
1+ exp( x) exp( x) + 1 L’ensemble des solutions est [–1 ; 1].
exp( x) + 1 2. Cette inéquation est équivalente à ex+3 ˘ e−1 et donc à
Donc, pour tout réel x, f ( x) + f (− x) = = 1.
1+ exp( x) x + 3 ˘ –1.
2. Les segments [M3N3] et [M4N4] semblent avoir le même L’ensemble des solutions est [–4 ; + `[.
milieu (le point de coordonnées 0 ; 1 ). ( )2 78   1. x²ex – ex+2 = x²ex – ex´e2 = (x² – e2)ex.
Soit a un réel non nul.
Pour tout réel x, ex . 0 donc x²ex – ex+2 est du signe de x² – e².
Ma(a ; f (a)) et Na(–a ; f (–a)).
2. Sur ]– ` ; –e]<[e ; + `[, x²ex – ex+2 ˘ 0 et sur [–e ; e],
Les coordonnées du milieu du segment [MaNa] sont :
x²ex – ex+2 ¯ 0.
0 ; f (a) + f (−a) , soit 0 ; 1 .
( ) ( )
2 2 79   1. e2x – ex = ex(ex – 1).
Les segments ont un point commun, le point de coordonnées Pour tout réel x, ex . 0 donc e2x – ex est du signe de ex – 1.
( 0 ; 1 .
2 ) 2. L’inéquation ex – 1˘ 0 a pour ensemble de solutions [0 ; + `[.
3 x+12
66   Faux. Pour tout réel x, e = e2 x+8 . 3. Sur ]– ` ; 0], e2x – ex ¯ 0 et sur [0 ; + `[, e2x – ex ˘ 0.
e x+4
67   Vrai. Pour tout réel x, (ex + 1)(ex – 1)=e2x – 1 donc : 80   1. L’ensemble des solutions est ]– ` ; 0[.
−x x
2. 1− 1+ e− x = e −−ex .
x
e2 x − 1 = e x − 1. 1+ e 1+ e
ex + 1 −x x
Pour tout réel x, 1 + e–x . 0 donc e −−ex est du signe de
x x x x x x x 1+ e
68   Vrai. Pour tout réel x, e 2 (e 2 − e− 2 ) = e 2 + 2 − e 2 − 2 = e x − 1. –
e –e .
x x
x x
69   1. Cette équation est équivalente à x² = 5x – 4. Sur ]– ` ; 0], 1− 1+ e− x ˘ 0 et sur [0 ; + `[, 1− 1+ e− x ¯ 0.
1+ e 1+ e
Les solutions sont 1 et 4.
81   1. Pour tout réel x :
2. Cette équation n’a pas de solution.
(ex – 1)(4 + ex) = 4ex + (ex)2 – 4 – ex = e2x + 3ex – 4.
70   1. Cette équation est équivalente à – x² = 1 + 2x.
2. Pour tout réel x, 4 + ex . 0 donc e2x + 3ex – 4 est du signe
La solution est –1. de ex – 1.
2. La solution est –1. Sur ]– ` ; 0], e2x + 3ex – 4 ¯ 0 et sur [0 ; + `[, e2x + 3ex – 4 ˘ 0.
71   1. Cette équation est équivalente à e3x – 2 = 1, et donc à 82   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
3x – 2 = 0. La solution est 2 . 1
83   Faux, car e2× 2 ≠ 1.
3

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 49


84   Faux. Cette inéquation n’a pas de solution (car pour tout 99   Pour tout réel x, 1 – ex ¯ 1 + exsinx ¯ 1 + ex.
réel x, ex² – 4 . 0). lim (1 – ex) = lim (1 + ex) = 1 donc lim (1 + exsinx) = 1.
x→− ` x→− ` x→− `
85   Faux. On prend par exemple x = – 1. On a e−( −1) . e−1 . 100  Vrai. lim (x + 5)ex = lim (x ex + 5ex ) = 0.
x→− ` x→− `
86   lim f (x) = – ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ ` 101  Vrai. lim (ex – 1) = e –1 et lim (x – 1) = 0– donc :
x→1 x→1
lim g(x) = 5 et lim g(x) = – `. x,1
x→− ` x→+ `
x
87   lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `. lim e − 1= – `.
x→1 x − 1
x→− ` x→+ ` x,1
lim g(x) = + ` et lim g(x) = + `. 102   1. a. lim f (x) = –1 et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
x→− ` x→+ `
88   lim f (x) = –1 et lim f (x) = + `. b. La droite d’équation y = –1 est une asymptote à #f en – `.
x→− ` x→+ `
lim g(x) = 1 et lim g(x) = – `. 2. a. f 9(x) = ex + xex = (1 + x)ex.
x→− ` x→+ `
b.
89   lim (5x – 1)ex = lim (5xex –ex ) = 0.
x→− ` x→− ` – ` –1 + `
x
lim (x + 1 – 3ex ) = lim x 1+ 1 − 3e
x→+ ` x→+ ` x x
x
[(
= – `. )] f 9(x) – 0 +
x→+ ` x→+ `
x
90   lim (ex – 2x + 3) = lim x e − 2 + 3 = + `.
x x [( )] f (x)
–1 + `
lim (1 – x)ex = lim (ex – xex ) = 0. –e–1 –1
x→− ` x→− `

91   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. 3.


92   1. lim f (x) = 0.
x→+ `
2. a. Sur ]0 ; + `[, ex – 1 . 0.
b. lim f (x) = + `.
x→0
x.0

(x
93   1. lim ( 3 − e − 1) = 2.
x→0 x )
x x
2. lim e − 1 = 1    3. lim 1− e = –1.
x→0 2x 2 x→0 x
94   Exercice résolu, voir page 120 du manuel.
103   1. a. lim f (x) = –3 et lim f (x) = + `.
95   lim f (x) = –3 donc la droite d’équation y = –3 est une x→− ` x→+ `
x→− `
asymptote à la courbe représentative de f en – `. b. La droite d’équation y = –3 est une asymptote à #f en – `.
−x
lim f (x) = lim 2 − 3e− x = 2. 2. a. f 9(x) = 2ex (ex – 1).
x→+ ` x→+ ` 1+ e
b.
Donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote à la courbe
représentative de f en + `. x – ` 0 + `
Il y a donc deux asymptotes parallèles à l’axe des abscisses. f 9(x) – 0 +
96   1. lim (2 × x ) = 0. –3 + `
x→+ ` ex f (x)
5x –4
2. lim x = 0.
x→+ ` e
3.
3. lim 5 − x3x = lim ( 5x − 3xx ) = 0.
x→+ ` e x→+ ` e e
97   1. Conjectures :
• lim f (x) = 0, lim f (x) = – `, lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→0 x→0 x→+ `
x,0 x.0
• lim g(x) = – ` et lim g(x) = 0.
x→− ` x→+ `

2. • lim (ex + 1) = 1 et lim x = – ` donc lim f (x) = 0.


x→− ` x→− ` x→− `
lim (ex + 1) = 2 et lim x = 0– donc lim f (x) = – `.
x→0 x→0 x→0
x,0 x,0 104   1.
lim (ex + 1) = 2 et lim x = 0+ donc lim f (x) = + `.
x→0 x→0 x→0
x.0 x.0
x
(
lim f (x) = lim e + 1 = + `.
x→+ ` x→+ ` x x )
• lim (x + 1) = – ` et lim ex = 0+ donc lim f (x) = – `.
x→− ` x→− ` x→− `

lim g(x) = lim ( xx + 1x ) = 0.


x→+ ` x→+ ` e e
98   Pour tout réel x, 2ex – 3 ¯ 2ex – 3cosx
et lim (2ex – 3 ) = + ` donc lim (2ex – 3cosx) = + `.
x→+ ` x→+ `

50
On conjecture que la courbe représentative de la fonction 114   1. lim (xe− x ) = 0. 2. lim (xe3x) = 0.
x→+ ` x→− `
exponentielle et la droite d’équation y = x + 2 ont deux points 1x
d’intersection. 3. lim ( xe 2 ) = 0.
x→− `
2x −3 x
2. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = ex – x – 2. 115   1. lim e = + `. 2. lim e = – `.
x
a. lim f (x) = + ` et lim f (x) = lim [x( e − 1− 2 )] = + `. x→+ ` x x→− ` x
x→− ` x→+ ` x→+ ` x x 3. lim e
0 ,1x
= + `.
b. f 9(x) = ex – 1. x→+ ` 2x

c. 116   lim f (x) = + ` et lim f (x) = 1.


x→− ` x→+ `

x – ` 0 + ` lim g(x) = + ` et lim g(x) = 0.


x→− ` x→+ `

f 9(x) – 0 + 117   1. Pour tout réel x non nul :

( ) = 0,25 × 0,25x
2
0 ,5 x x x
+ ` + ` 0,25 × e e =e .
f (x) 0,5x x 2 2

= + ` donc lim [0,25 × ( e ) ] = + `.


–1 0 ,5 x 0 ,5 x
2
2. lim e
3. On doit déterminer le nombre de solutions de l’équation 0,5x
x→+ ` 0,5x x→+ `
x
ex = x + 2, et donc de l’équation f (x) = 0. D’où lim e2 = + `.
x→+ ` x
On applique le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires
118   lim f (x) = + ` et lim f (x) = + `.
dans chacun des intervalles ]– ` ; 0] et [0 ; + `[. L’équation x→0 x→+ `
x.0
f (x) = 0 a deux solutions, donc la courbe représentative de la 119   Pour tout réel x, –e–x ¯ e–x cosx ¯ e–x.
fonction exponentielle et la droite d’équation y = x + 2 ont deux
lim (–e–x ) = lim e–x = 0 donc lim (e–x cosx) = 0.
points d’intersection. x→+ ` x→+ ` x→+ `

105   1. On conjecture que # est au-dessus de T. 120  Faux. lim (xe7x) = lim 1 × 7xe7x = 0.
x→− ` x→− ` (7 )
2. T passe par le point de coordonnées (1  ; e) et a pour
coefficient directeur e.
3x
121  Faux. lim e − 1 = lim 3 × e − 1 = + `.
x→+ `
3x

x x→+ ` ( 3x x )
122   f 9(x) = –2e5 – 2x et g9(x) =(1 – x)e– x.
Donc une équation de T est y = ex.

x→− ` x→+ ` x→+ ` x


x
[(
3. a. lim f (x) = + ` et lim f (x)= lim x ( e − e) = + `. )] 123   f 9(x) = (1 – 6x)e2x et g9(x) = −2e− x .
(e− x + 2)2
b. f 9(x) = ex – e. 1+ (0,99 − 0,01x)e0 ,01x
124   f ′( x) = 1− e− x+1 et g9(x) = .
c. Sur ]– `; 1], ex – e ¯ 0. (e0 ,01x + 1)2
Sur [1 ; + `[, ex – e ˘ 0. 125   1. lim f (x) = + ` et lim f (x) = 1. #f a deux asymptotes : l’axe
x→0 x→+ `
d. des ordonnées et la droite d’équation y = 1.
2. f 9(x) = − 12 × e x .
1
x – ` 1 + ` x
f 9(x) – 0 + f est strictement décroissante sur ]0 ; + `[.
3. En appliquant le corollaire du théorème des valeurs
+ ` + `
f (x) intermédiaires, on démontre que l’équation f (x) = 1,001 a une
0
unique solution α dans ]0 ; + `[.
4. Pour tout réel x, f (x) ˘ 0, soit ex – ex ˘ 0.
1000,49 , α , 1000,5.
Par conséquent, pour tout réel x, ex ˘ ex.
126   1. lim f (x) = + `.
La courbe de la fonction exponentielle est au-dessus de sa x→+ `

tangente T d‘équation y = ex. 2. a. Pour tout réel x :


xe x − e x + 1 = xe x − e x + 1 = x − 1+ e− x = f ( x).
106   Faux. La dérivée de x ∞ xex est la fonction x ∞ ex + xex. ex ex ex ex
107  Vrai. f 9(x) = − x . Comme pour tout réel x, ex . 0, f 9(x) est b. lim f (x) = + `.
x→− `
x
e x
du signe de – x. 3. f 9(x) = 1 – e–x = e − 1.
ex
Sur [0 ; + `[, f 9(x) ¯ 0, donc f est décroissante sur cet intervalle. Pour tout réel x, ex . 0 donc f 9(x) est du signe de ex – 1.
108   lim f (x) = 0 et lim f (x) = + `. 4.
x→− ` x→+ `
x – ` 0 + `
109   lim f (x) = 0 et lim f (x) = 0.
x→− ` x→+ `
f 9(x) – 0 +
110   lim 2 = + ` donc lim f (x) = + `. + ` + `
x→1
x.1
x −1 x→1 f (x)
x.1
0
lim2 = 0 donc lim f (x) = 1.
x→+ `x −1 x→+ ` 5. Pour tout réel x, f (x) ˘ 0.
111   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. 127   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel.
112   lim (3x) = – ` et lim eX = 0 donc lim f (x) = 0. 128   lim (ex + e–x ) = + ` donc lim f (x) = 0.
x→− ` X→− ` x→− `
x→− ` x→− `
lim (x + 1) = – ` et lim eX = 0 donc lim g(x) = 0. lim (ex + e–x ) = + ` donc lim f (x) = 0.
x→− ` X→− ` x→− `
x→+ ` x→+ `
113   Exercice résolu, voir page 121 du manuel. L’image de 0 est bien 0,5.

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 51


−x x
f ′( x) = ex − −ex 2 . Pour tout réel x, (ex + e–x)² . 0 donc f 9(x) 2. Sur [1 ; + `[, #g est au-dessus de #f donc la distance MN est
(e + e ) égale à g(x) – f (x).
est du signe de e–x – ex.
Soit h la fonction définie sur [1 ; + `[ par h(x) = ( x2 − 1)e− x .
2

e–x – ex ˘ 0 équivaut à e–x ˘ ex et donc à x ¯ 0.


h’(x) = 2xe (2 − x ).
− x 2 2
On en déduit que f 9(x) ˘ 0 sur ]– ` ; 0] et f 9(x) ¯ 0 sur [0 ; + `[.
La fonction h est croissante sur [1; 2 ] et décroissante sur
Donc f est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante sur [0 ; + `[.
[ 2  ; + `[. Elle admet donc un maximum en 2 .
129   1. f et g sont strictement croissantes sur R.
Ce maximum est e–2. La valeur maximale de MN est e–2.
2. a. Pour tout réel x :
135  Faux. f 9(x) = 1 × e2x + x × 2e2x = (1 + 2x)e2x.
e0,5x (1 – e1,5x) = e0,5x – e2x = g(x) – f (x).
136  Faux. lim f (x) = + ` donc la courbe représentative de f
b. Sur ]– ` ; 0], g(x) – f (x) ˘ 0 et sur [0 ; + `[, g(x) – f (x) ¯ 0. x→+ `
3. Sur ]– ` ; 0], la courbe qui représente g est au-dessus de celle n’admet pas d’asymptote en + `.
qui représente f, et sur [0 ; + `[, elle est au-dessous.
Donc la courbe qui représente f est Γ et la courbe qui représente
x→− ` x→− ` 2 (
137  Faux. lim f (x) = lim 1 × 2xe2 x –1 = –1.
)
g est #.
TOP Chrono
130   1. y ′(t ) = (−10t + 15)e−0 ,5t .
La fonction y est croissante sur [0 ; 1,5] et décroissante sur 138   Pour tout réel x, f 9(x) = 2(e2x – 1).
[1,5 ; + `[. f est décroissante sur ]– ` ; 0] et croissante sur [0 ; + `[.
2. Au bout d’une heure 30 minutes, la température de cette Par conséquent, f admet un minimum en 0. Ce minimum est 1.
réaction chimique est maximale. On en déduit que, pour tout réel x, f (x) ˘ 1 et par suite f (x) est
131   1. a = 100. strictement positif sur R.
2. a. lim h(t) = 0. 139   1. g’(x) = x(ex + 2). Pour tout réel x de [0 ; + `[, g’(x) ˘ 0.
t→+ `
Donc g est croissante sur [0 ; + `[. lim g(x) = + `.
b. La fonction h est strictement décroissante sur [0 ; + `[. x→+ `

3. a. On applique le corollaire du théorème des valeurs 2. On applique le corollaire du théorème des intermédiaires.
intermédiaires. 140   1. Pour tout réel x :
b. Une valeur approchée de α à 0,1 près par défaut est 106,6. 2 = 2x − e x + 1− 2 = 2x − e x − 1 = f ( x).
2x − 1+
c. La hauteur de la mousse a diminué de moitié au bout ex + 1 ex + 1 ex + 1
d’environ 106,6 secondes, soit environ 1 minute et 46 secondes. 2. lim f (x) = − ` et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
x
132   1. f (0) = 2 et f 9(0) = –2. 3. f 9(x) = 2 − x2e 2 . Le coefficient directeur de la tangente à
(e + 1)
2. a. f 9(x) = (1 – x – b)e−x. # au point d’abscisse 0 est f 9(0), soit 3 .
b. f (0) = 2 donc a + b = 2. 2
141   1. lim f (x) = 0 et lim f (x) = e.
f 9(0) = –2 donc 1 – b = –2. x→−1 x→+ `
x.−1
Les nombres a et b vérifient le système donné. 1 x
2. f 9(x) = ( x + 1)2 e x+1 .
c. a = –1 et b = 3.
3.
3. a. lim f (x) = − ` et lim f (x) = −1. x –1 + `
x→− ` x→+ `
La droite d’équation y = −1 est d’une asymptote à # en + `. f 9(x) +
b. f 9(x) = (–x – 2)e−x donc f 9(x) est du signe de (–x – 2).
e
f est croissante sur ]– ` ; –2] et décroissante sur [–2 ; + `[. f (x)
0
133   1. f 9(x) = e –x . Pour tout réel x, f 9(x) . 0 donc f est
strictement croissante sur R. Faire le point
2. a. Soit P(n) la propriété : «  0 ¯ un+1 ¯ un ».
Initialisation : u0 = 5 et u1 = 2 – e– 5. Voir page 431 du manuel. Les corrigés détaillés sont
0 ¯ u1 ¯ u0 donc P(0) est vraie. disponibles sur le site bordas-indice.fr.
Hérédité : Soit un entier p, tel que 0 ¯ up+1 ¯ up.
La fonction f est croissante sur R donc f (0) ¯ f (up+1) ¯ f (up), et Revoir des points essentiels
par suite 1 ¯ up+2 ¯ up+1.
142   1. Pour tout réel x :
On en déduit que 0 ¯ up+2 ¯ up+1.
La propriété est donc vraie pour tout entier naturel n. (ex – 1)(3 + 2ex) = 3ex + 2e2x – 3 – 2ex = 2e2x + ex – 3.
b. Comme la suite (un) est décroissante et minorée (par 0), elle Sur ]– ` ; 0], 2e2x + ex – 3 ¯ 0 et sur [0 ; + `[, 2e2x + ex – 3 ˘ 0.
est convergente. 143   Pour tout réel x :
134   1. Pour tout réel x, g(x) – f (x) = ( x − 1)e
2 − x2
. (1 – e–x)(2 + ex) = 2 + ex – 2e–x – 1= ex – 2e–x + 1.
Sur ]– ` ; –1]<[1 ; + `[, g(x) – f (x) ˘ 0 donc #g est au-dessus Sur ]– ` ; 0], ex – 2e–x + 1 ¯ 0 et sur [0 ; + `[, ex – 2e–x + 1 ˘ 0.
de #f . 144   Pour tout réel x, 4ex – xex = (4 – x)ex.
Sur [–1 ; 1], g(x) – f (x) ¯ 0 donc #g est au-dessous de #f. Sur ]– ` ; 4], 4ex – xex ˘ 0 et sur [4 ; + `[, 4ex – xex ¯ 0.

52
L’axe des abscisses est une asymptote à #−1 en – `.
x→+ ` [ ( x x )] = + `.
x
145   1. lim (2ex + 7 – 3x) = lim x 2e + 7 − 3
x→+ ` b. f–19(x) = (–1 – x)ex.
2. lim (5x – e ) = lim [x( 5 − )] = – `.
e x
x
x→+ ` xx→+ `
f–1 est croissante sur ]– ` ; –1] et décroissante sur [–1 ; + `[.
3. lim (xe – x² + 2) = lim [x²( e − 1+ 2 )] = + `.
x
x x – ` –1 + `
x→+ ` x x
x→+ ` 2

4. lim [e (2e – x)] = lim [xe ( 2e − 1)] = + `.


x
x x x f–1’(x) + 0 –
x→+ ` x
x→+ `
e–1
f–1(x)
0 − `
Approfondissement Partie B. 1. Pour tout réel k strictement positif, fk(0) = 0 donc
146   u(0) = 3 = 1. les courbes #k passent toutes par l’origine du repère.
1+ 2e0 2. a. Pour tout réel k strictement positif et tout réel x,
3 × 0,5e−0 ,25t 1,5e−0 ,25t
Pour tout réel t positif, u ′(t ) = = . fk9(x) = ke −k x + kx × (−k)e −k x = k(1 − kx)e−k x.
(1+ 2e−0 ,25t )2 (1+ 2e−0 ,25t )2
0,25 × (
3 − u(t )
3 ) 1
× u(t ) = 0,25 × × 3 −
3
3
1+ 2e−0 ,25t(× ) 3
1+ 2e−0 ,25t
b. Comme k . 0 et pour tout réel x, e–kx . 0, fk9(x) est du signe
de (1 – kx).
0,25 × 6e −0 ,25t
=
(1+ 2e−0 ,25t )2 ] ] [
fk est croissante sur – ` ; 1 et décroissante sur 1 ; + ` .
k k [
= 1,5e −0 ,25t 2 .
−0 ,25t
Par conséquent, la fonction fk admet un maximum en 1 .
(1+ 2e ) k
Ce maximum est e–1.
3 ( )
Donc 0,25 × 3 − u(t ) × u(t ) = u ′(t ). La fonction u vérifie les c. f2 admet un maximum en 1 et fa en 1 .
2 a
conditions (E).
lim u(t) = 3. Lorsque t tend vers + `, la population de petits D’après le graphique, 1 , 1 donc a . 2.
t→+ `
a 2
rongeurs tend vers 300 rongeurs. d. Une équation de la tangente à #k au point O est y = kx.
147   La période T du carbone 14C est solution de l’équation : e. Le coefficient directeur de la tangente à #b au point O est
N0 donc b.
N(t) = , soit e–0,0001238t = 1 .
2 2 D’après le graphique, T a pour coefficient directeur 3.
Cette équation admet une unique solution. Une valeur approchée de b est donc 3.
En utilisant la fonction « table » de la calculatrice, on obtient
t ≈ 5 599 ans. La période du carbone 14 est d’environ 5 599 ans. Sujet B 1. a. g9(x) = 2e2x – ex – 1.
(e x – 1) (2ex + 1) = 2e2x + ex – 2ex – 1 = 2e2x – ex – 1.
Donc g9(x) = (e x – 1) (2ex + 1).
Zoom sur les questions ouvertes b. Pour tout réel x, 2ex + 1 . 0, donc g’(x) est du signe de e x – 1.
Ainsi, g’(x) ¯ 0 sur ]– ` ; 0] et g’(x) ˘ 0 sur [0 ; + `[.
148   1. fa9(x) = (1 + x)ex+a.
Donc g est décroissante sur ]– ` ; 0] et croissante sur [0 ; + `[.
fa est décroissante sur ]– ` ; –1] et croissante sur [–1 ; + `[.
Par conséquent, g admet un minimum en 0. Ce minimum est 0.
Par conséquent, la fonction fa admet un minimum en –1.
c. On remarque que un+1 – un = g(un).
2. Le minimum de la fonction fa est fa(–1) = –e–1+a + aea.
D’après la question précédente, g(un) ˘ 0 donc un+1 – un ˘ 0.
Soit g la fonction définie sur R par g(x) = –e–1+x + xex.
La suite (un) est croissante.
g’(x) = –e–1+x + (1 + x)ex = (–e–1 + 1 + x)ex.
2. a. Soit P(n) la propriété : « un ¯ 0 ». 
g est décroissante sur ]– ` ; e–1 –1] et croissante sur [e–1 – 1; + `[.
Initialisation : u0 = a et a ¯ 0 donc P(0) est vraie.
Par conséquent, la fonction g admet un minimum en e–1 – 1.
Hérédité : Soit un entier p, tel que up ¯ 0.
On en déduit que la fonction fa qui admet le plus petit minimum
u p+1 = e2u p − eu p = eu p (eu p − 1).
est fa avec a = e–1 – 1.
eu p . 0 et eu p − 1 ¯ 0 (car up ¯ 0) donc up+1 ¯ 0.
La propriété est donc vraie pour tout entier naturel n.
b. La suite (un) est croissante et majorée par 0, donc elle est
Pour se préparer à l’écrit - bac convergente.
Sujet A Partie A. 1. a. h’(x) = ex – 1. c. Dans le cas où a = 0, la suite (un) est croissante et son premier
h est décroissante sur ]– ` ; 0] et croissante sur [0 ; + `[. terme est u0 = 0. Donc pour tout n, un ˘ 0.
Par conséquent, la fonction h admet un minimum en 0. On sait de plus que un ¯ 0. Donc pour tout n, un = 0. La limite
Ce minimum est égal à 1. Donc, pour tout réel x, h(x) ˘ 1, et de (un) est 0.
par suite, h(x) . 0. 3. a. Pour tout entier naturel n, un+1 – un = g(un).
b. Pour tout réel x, ex – x . 0 donc ex . x. u n ˘ a et la fonction g est croissante sur [0 ; + `[ donc
Or lim x = + ` donc lim ex = + `. g(un) ˘ g(a). Par conséquent, un+1 − un ˘ g(a).
x→+ ` x→+ `
b. Soit P(n) la propriété : « un ˘ a + n × g(a) ». 
2. a. lim f−1 (x) = 0 et lim f−1 (x) = − `.
x→− ` x→+ ` Initialisation : u0 = a et a ˘ a donc P(0) est vraie.

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 53


Hérédité : Soit un entier p, tel que up ˘ a + p × g(a). f 9(x) = −e−x + a.
up+1 – up ˘ g(a) donc up+1 ˘ up + g(a). f 9(0) = 1 donc −1 + a = 1. D’où a = 2.
Or up ˘ a + p × g(a) donc up+1 ˘ a + p × g(a) + g(a), 4. La fonction g est définie sur R par g(x) = e−x + 2x + 1 −(x + 2),
soit up+1 ˘ a + (p + 1)g(a). soit g(x) = e−x + x − 1.
La propriété est donc vraie pour tout entier naturel n. a. g9(x) = −e−x + 1.
c. Pour tout entier n, un ˘ a + n × g(a) et lim (a + n × g(a)) = + ` g est décroissante sur ]− ` ; 0] et croissante sur [0 ; + `[.
n→+ `
donc lim (un) = + `. Par conséquent, g admet un minimum en 0. Ce minimum est
n→+ `
4. a. g(0), soit 0.
Traitement Tant que u ¯ M b. Le minimum de g est 0 donc, pour tout réel x, g(x) ˘ 0.
Par suite, f (x) ˘ x + 2.
n prend la valeur n + 1
#1 est au-dessus de Δ.
u prend la valeur e2u − eu
Fin tant que
b. Pour M = 60, l’algorithme affiche 36. Pour se préparer à l’oral
149   1. f 9(x) = (1 + x)ex.
Sujet C
f est décroissante sur ]– ` ; –1] et croissante sur [–1; + `[.
1. f (0) = g(0) = 1 donc le point de coordonnées (0 ; 1) est 2. lim f (x) = 5 et lim f (x) = + `.
x→− ` x→+ `
commun à #f et à #g.
La droite d’équation y = 5 est une asymptote à # en − `.
f 9(x) = 2e2x donc f 9(0) = 2.
g9(x) = 2ex donc g9(0) = 2. 150   1. g9(x) = 6e–2x.
f 9(0) = g9(0) donc #f et #g ont la même tangente ∆ en leur La fonction g est strictement croissante sur R.
point commun (0 ; 1). 2. lim g(x) = − ` et lim g(x) = 1.
x→− ` x→+ `
Une équation de Δ est y = 2x + 1. La droite d’équation y = 1 est une asymptote à # en + `.
2. a. lim h(x) = + `. 151   1. h’(x) = 2e2x + ex – 3.
x→− `
b. Pour tout réel x non nul : (ex – 1)(2ex + 3) = 2e2x + 3ex – 2ex – 3 = 2e2x + ex – 3 = h9(x).
⎛ x ⎞ x
2x ⎜ e − 1− 1 ⎟ = 2xe − 2x − 2x = 2e x − 2x − 2 = h( x) . 2. h est décroissante sur ]– ` ; 0] et croissante sur [0 ; + `[.
⎝ x x⎠ x x
lim h(x) = + `.
x→+ `
c. h9(x) = 2ex – 2.
Sur ]– ` ; 0], h9(x) ¯ 0 et sur [0 ; + `[, h9(x) ˘ 0. Travaux pratiques
d.
x – ` 0 + `
TP Étude d’un problème de tangentes
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
h’(x) – 0 + Dans ce TP, on étudie des propriétés des courbes représentatives
+ ` + ` de deux familles de fonctions dépendant d’un paramètre k. Ce TP
h(x) 0 fait appel à l’utilisation d’un logiciel de géométrie.
e. La fonction h admet un minimum égal à 0. Donc, pour tout A. 1. a. Créer le curseur k avec l’outil Curseur . Saisir les
réel x, h(x) ˘ 0, soit 2ex – 2x – 2 ˘ 0, et par suite : paramètres donnés.
2ex – 1 ˘ 2x + 1. b. Écrire dans le champ de saisie f(x) = exp(k*x) puis
f. La courbe #g est au-dessus de la droite Δ. g(x)=exp(-k*x).
3. a. (ex – 1)² = e2x – 2ex + 1. c. Construire le point M avec l’outil Point sur Objet et le point
b. Pour tout réel x, (ex – 1)² ˘ 0. Donc e2x – 2ex + 1 ˘ 0, et par N en écrivant dans le champ de saisie N=(x(M),g(x(M)) .
conséquent, e2x ˘ 2ex – 1. d. Construire les deux tangentes avec l’outil Tangentes .
#f est au-dessus de #g. e. Utiliser l’outil y
Intersection .
Sujet D M
f. Utiliser l’outil
1. La courbe #2 est bien tracée sur le graphique de gauche. Segment ,
f est décroissante puis croissante. Sa fonction dérivée est donc puis l’outil
négative puis positive. Sa courbe ne peut pas être celle du Milieu ou Centre .
graphique de droite. 2. Pour k = 0,7. 1
2. f (0) = 2 et f 9(0) = 1. N
L’équation réduite de la droite Δ est donc y = x + 2.
3. f (0) = 2 donc 1 + b = 2, soit b = 1. 0A 1 I B x

54
On conjecture que la distance AB est constante et que le milieu 155   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
de [AB] a pour abscisse celle de M (et de N). Partie A. 1. a. un+1 = 1,05un.
3. Pour d’autres valeurs de k, on peut faire les mêmes conjectures. b. La suite (un) est géométrique de raison 1,05 et de premier
B. 1. a. La droite T passe par le point M(a  ; eka) et a pour terme u0 = 500.
coefficient directeur keka. 2. Ouvrir une feuille de calcul d’un tableur.
Elle a pour équation y = kekax + eka(1 – ka). Compléter les cellules A2 et B2.
b. Le point A est l’intersection de la droite T et de l’axe des Saisir dans la cellule A3, la formule =A2+1 et dans la cellule B3,
abscisses, son ordonnée est donc nulle. Son abscisse est solution la formule =1,05*B2 . Recopier ces formules vers le bas jusqu’à
de l’équation kekax + eka(1 – ka) = 0. Son abscisse est ka − 1. la ligne 52.
k
2. a. La droite $ passe par le point N(a ; e–ka) et a pour coefficient Sélectionner les cellules des colonnes A et B. Choisir ensuite
directeur –e–ka. Insertion et Nuage de points .
Elle a pour équation y = –ke–kax + e-ka(1 + ka).
b. L’abscisse de B est ka + 1.
k
(
3. a. L’abscisse du point I est égale à 1 ka − 1 + ka + 1 = a.
2 k k )
On a AB = ka + 1 − ka − 1 = 2 .
k k k
b. Les conjectures faites dans les questions A.2. et A.3. sont
bien validées.
Partie C. 1. Les tangentes T et $ semblent perpendiculaires.
2. a. Un vecteur directeur de T est u (1 ; ea).
b. Un vecteur directeur de $ est v (1 ; –e–a).
3. Le produit scalaire des deux vecteurs est nul. Les droites sont
donc perpendiculaires. Partie B. 1. La population augmentera chaque année de 5 %
4. Soit k un réel strictement positif. donc un+1 = un + 0,05un . D’où un+1 – un = 0,05un.
Un vecteur directeur de T est u (1 ; keka). 2. f 9(t) = 0,05ke0,05t= 0,05f (t), donc f convient.
Un vecteur directeur de D est v (1 ; –ke–ka). 3. f (0) = 500 donc k = 500.
T et $ sont perpendiculaires si le produit scalaire de u et v est 4. a. Saisir dans la cellule C2 la formule =500*exp(0,05*A2).
égal à 0, et donc si 1 – k²eka × e–ka = 0, soit k² = 1. Recopier cette formule vers le bas.
La seule valeur (strictement positive) de k vérifiant cette égalité b.
est k = 1.
Il n’existe donc pas d’autre valeur de k pour laquelle T et $ sont
perpendiculaires.

Pour aller plus loin


152  Soit h la fonction définie sur R par h = 1 g.
3
Pour tout réel x, h9(x) = 1 g9(x)= 1 g(x) = h(x).
3 3
h(0) = 1 g(0) = 1.
3
Donc h est la fonction exponentielle et g(x) = 3ex. c. La courbe est très proche des points de la partie A.
153   1. On a g(a + b) = g(a) × g(b). 156   1. a = 3 et b = 2.
2. a. La proposition est vraie. 2. a. lim f (x) = 3.
x→+ `
b. La réciproque est : « Si f est une fonction telle que, pour
b. f est strictement croissante sur [0 ; + `[.
tous réels a et b, f (a + b) = f (a) × f (b), alors f est la fonction
c. y
exponentielle. » Cette proposition est fausse.
On prend comme contre-exemple la fonction g de la question 1.

(e )
x n
n
⎛ x ⎞ n
x
154   1. Pour tout réel x non nul, 1 × ⎜ e n ⎟ = = en .
n ×(x)
n
n
⎜⎝ x ⎟⎠ n
n
x
n n
x
2. lim x = + ` et lim e = + ` donc lim e = + `.
X n 1
x→+ ` n X→+ ` X x→+ ` x

⎛ x⎞
n
n
Par conséquent, lim ⎜ ex ⎟ = + `. D’où lim en = + `.
n x
0 10 x
x→+ ` ⎜ x→+ ` x
⎝ n ⎟⎠

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 55


d. À partir de 2038, la population de la ville sera supérieure à 160   1. a. f ′( x) = b(e x−a − e− x+a ).
200 000 habitants . b. f (0) = 0 donc b(e− a + ea ) + c = 0.
157   1. θ9(t) = –2,08Ce–2,08t = –2,08(θ(t) – 20).
f (2) = 1 donc b(e2−a + e−2+a ) + c = 1.
2. a. Comme θ(0) = 100, on a C + 20 = 100. Donc C = 80. f 9(0) = 0 donc b(e− a − ea ) = 0.
b. θ(t) = 20 + 80e–2,08t. c. Comme b(e− a − ea ) = 0 et b ≠ 0, e–a = ea. Donc a = 0.
3. a. θ9(t) = –166,4e–2,08t. Donc θ est décroissante sur [0 ; + `[.
b = 2 1−2 et c = 2 −2−2 .
b. lim θ(t) = 20. e +e −2 e +e −2
t→+ ` x − e− x
c. 2. a f ′( x) = 2 e .
y e + e−2 − 2
Sur [0 ; 2], ex ˘ e−x donc f 9(x) ˘ 0.
La fonction f est croissante sur [0 ; 2].
b. f ′(2) = 2e −−2e
2 −2
≈ 1,31.
e +e −2
c.
y
A
1

20

0 1 x
0 1 x
4. θ( 1 ) ≈ 60 °C et θ(0,5) ≈ 48 °C.
3 161   1. a. lim f (x) = – `.
5. La température tombera à 30 °C au bout d’une heure environ x→− `

(θ(1) ≈ 29,994). b. lim f (x) = lim


x→+ ` x→+ `
( ex + e2 ) = 0.
x x

158   1. a. Pour tout réel x de [0 ; + `[, −1 ¯ cos(4x) ¯ 1 L’axe des abscisses est une asymptote à #f en + `.
donc −e −x ¯ f (x) ¯ e−x. c. f ′( x) = − x x− 1.
e
b. lim f (x) = 0. f est croissante sur ]– ` ; –1] et décroissante sur [–1; + `[.
x→+ `
2. f (x) = g(x) équivaut à e−x cos(4x) = e−x, et donc à cos(4x) = 1. d. Une équation de T est y = –x + 2.
Dans [0 ; + `[, les solutions de cette équation sont les réels kπ , 2. f ( x) − (− x + 2) = x + 2 + ( xx − 2)e .
x

2 e
avec k[N.
Pour tout reel x, ex . 0 donc f (x) – (–x + 2) est du signe de
Ainsi, les points d’intersection de #f et #g sont les points de
x + 2 + (x – 2)ex.
coordonnées ( kπ  ; e− 2 ), k[N.

2 3. lim g(x) = – ` et lim g(x) = + `.


( )
x→− ` x→+ `
− ( n+1) π (n + 1)π = e− π2 × e− nπ2 = e− π2 × u
3. a. un+1 = e 2 × cos 4 × n 4. a. g’(x) = 1 + ex + (x – 2) ex = 1 + (x – 1)ex.
2 π
donc la suite (un) est géométrique de raison e− 2 , de premier b. g0(x) = xex. Comme pour tout réel x, ex . 0, g0(x) est du signe
terme u0 = 1. de x.
π
b. u0 . 0 et e− 2 , 1 donc la suite (un) est décroissante. c.
−π
0 , e 2 , 1 donc la suite (un) converge vers 0.
x – ` 0 + `
4. a. f 9(x) = −e−x cos(4x) + e−x × (−4 sin(4x)) donc :
f 9(x) = −e−x [cos(4x) + 4sin(4x)]. g0(x) – 0 +
b. Pour tout entier naturel k, f 9( kπ ) = g’( kπ )= −e− 2 .

1 + `
2 2 g’(x)
Les courbes #f et #g ont la même tangente en chacun de leurs 0
points communs. d. Pour tout réel x, g9(x) ˘ 0.
159   1. Pour tout entier naturel n : 5. a. On en déduit que la fonction g est strictement croissante
vn+1= eun+1 = eu0 +( n+1)r = eu0 +nr × er = er × vn donc la suite (vn) est sur R. De plus g(0) = 0. Donc 0 est l’unique solution de
géométrique de raison er et de premier terme v0 = eu0 . l’équation g(x) = 0.
2. b. Sur ]– ` ; 0], g(x) ¯ 0 et sur [0 ; + `[, g(x) ˘ 0.
Variable r est un réel non nul 6. f (x) – (–x + 2) est du signe de g(x). Par conséquent :
sur ]– ` ; 0], f (x) – (–x + 2) ¯ 0 : #f est au-dessous de T ;
Entrée Saisir r
sur [0 ; + `[, f (x) – (–x + 2) ˘ 0 : #f est au-dessus de T.
Traitement Afficher « (vn) a pour limite : »
162   Partie A. 1. La fonction f0 est une fonction affine.
et sortie Si r , 0 2. La fonction f−1 est définie sur R par f−1(x) = (x + 1)e−x.
Alors Afficher « 0 » a. lim f−1 (x) = – ` et lim f−1 (x) = 0.
x→− ` x→+ `
Sinon Afficher « + ` »
b. f−19(x) = –xe−x.
Fin Si
f−1 est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante sur [0 ; + `[.

56
3. L’équation x +1 = (x + 1)e−x a pour solutions –1 et 0. 164   f 9(x) = sin(x) e–cos( x).
#0 et #−1 ont donc deux points d’intersection : A(–1 ; 0) et B(0 ; 1). La tangente en A à # a pour équation
Partie B. 1. Pour tout entier k, f k(–1) = 0 donc le point A y = sin(a)e–cos(a)x + e–cos(a)(1 – asin(a)).
appartient à #k. Elle passe par l’origine du repère si, et seulement si :
fk(0) = 1 donc le point B appartient à #k. 0 = e–cos(a)(1 – asin(a)), soit asin(a) = 1.
2. a.
165   On introduit la fonction f définie sur R par :
x – ` –1 0 + ` f (x) = ex – x – a. On a f 9(x) = ex – 1.
x+1 – 0 + + Sur ]– ` ; 0], f est décroissante et sur [0 ; + `[, f est croissante.
ex–1 – – 0 + x – ` 0 + `
(x + 1)(e x – 1) + 0 – 0 + f 9(x) – 0 +

b. fk+1 (x) – fk(x) = (x + 1)e(k+1)x – (x + 1)ekx = (x + 1)(e x –1)ekx. f (x) + ` + `
Pour tout réel x, ekx . 0, donc fk+1(x) – fk(x) est du signe de 1–a
(x + 1)(e x – 1). Le signe de 1 – a détermine le nombre de solutions de
Sur ]– ` ; –1]<[0 ; + `[, #k+1 est au-dessus de #k. l’équation.
Sur [–1 ; 0], #k+1 est au-dessous de #k. Si a . 1, il y a deux solutions.
3. a. fk’(x) = (1 + k + kx)ekx. Si a = 1, il y a une solution (x = 0).

] ]
b. Si k , 0, fk est croissante sur – ` ; − 1+ k et décroissante
k
Si a , 1, il n’y a aucune solution.
sur [ − 1+ k ; + `[. 166   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
k
] ]
Si k . 0, fk est décroissante sur – ` ; − 1+ k et croissante sur
k
1. Écrire dans la ligne de saisie : f (x)=2*exp(3x) .
[− 1+ k ; + ` .
k [ Construire le point M avec l’outil Point sur Objet et le point H
4. D’après la question 3., les fonctions f–1 et f–3 sont croissantes en écrivant dans la ligne de saisie H=(x(M),0) .
puis décroissantes. Construire la tangente T avec l’outil Tangentes et le point P
On déduit de la question 2. b. que sur [–1 ; 0], # –1 est au- avec l’outil Intersection .
dessous de #–3. Construire le segment [HP] avec l’outil Segment .
Donc #a est #–1 et #b est #–3. En déplaçant le point M, on conjecture que HP ≈ 0,33.
De la même façon, on détermine que #d est #2 et #c est #1.

Prises d’initiatives
163  e2x – (1 + e)ex + e , 0 équivaut à (ex – e)(ex – 1) , 0.

x – ` 0 1 + `
ex –e – – 0 +
ex –1 – 0 + + 2. La tangente T à la courbe # au point M a pour équation :
(ex – e)(ex – 1) + 0 – 0 + y = 6e3ax + 2e3a(1 – 3a).
L’ensemble des solutions est bien l’intervalle ]0 ; 1[. ( 3 )
On a H(a ; 0) et P a − 1 ; 0 . Donc HP = 1 .
3

Chapitre 4  Fonction exponentielle    Indice Terminale S spécifique 57


5
CHAPITRE

Logarithmes

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires

Fonction logarithme • Connaître le sens de variation, les On peut introduire la fonction logarithme népérien grâce
népérien limites et la représentation graphique aux propriétés de la fonction exponentielle ou à partir de
Fonction x  ∞ ln x. de la fonction logarithme népérien. l’équation fonctionnelle.

Relation fonctionnelle, • Utiliser, pour a réel strictement positif On souligne dans les cadres algébrique et graphique
dérivée. et b réel, l’équivalence : que les fonctions logarithme népérien et exponentielle
ln a = b ⇔ a = e b. sont réciproques l’une de l’autre. Tout développement
théorique sur les fonctions réciproques est exclu.
• Utiliser la relation fonctionnelle pour On fait le lien entre le nombre dérivé de la fonction
logarithme en 1 et la limite en 0 de ln 1 + x .
transformer une écriture. ( )
x
On évoque la fonction logarithme décimal pour son
• Connaître et exploiter : utilité dans les autres disciplines.
lim lnx = 0 .
x→+ ` x
€ [SI] Gain lié à une fonction de transfert.
€ [SPC] Intensité sonore, magnitude d’un séisme,
échelle des pH.

AP Équations fonctionnelles.

B Notre point de vue


• Comme préconisé par le programme, la fonction logarithme népérien est introduite à l’aide des propriétés de la
fonction exponentielle, et en particulier en utilisant le fait que l’exponentielle est une fonction continue et strictement
croissante de R sur ]0 ; + `[ : le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires permet alors d’affirmer que l’équation
ex = y, où y est strictement positif, possède une unique solution. On définit en fait de cette façon la fonction logarithme
népérien comme la fonction réciproque de l’exponentielle, sans utiliser ce vocabulaire plus général. L’activité 1
développe ce point de vue ; la fin de cette activité permet de démontrer que les courbes de ces deux fonctions sont
symétriques par rapport à la droite d’équation y = x.
• Une introduction de la fonction logarithme népérien à partir de l’équation fonctionnelle f (x y) = f (x) + f (y) est
proposée en approfondissement de l’aide personnalisée. La relation fonctionnelle du logarithme népérien est introduite
dans l’activité 3, après quelques conjectures faites avec la calculatrice. L’activité 4 introduit la fonction logarithme
décimal.

 Les notions abordées dans le chapitre 5 


1. Fonction logarithme népérien
2. Relation fonctionnelle
3. Limites liées à la fonction ln
3. Fonction ln u et logarithme décimal

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 59


C Réactiver les savoirs
Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 431. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
permettent de réaliser des conjectures avec un logiciel : la
Activité 1 Un aller-retour avec la fonction
question 1 utilise le tableur de GeoGebra et la question 2 la fenêtre
exponentielle
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr graphique du logiciel.
Le but de cette activité est d’introduire la fonction logarithme La question 3 permet de déterminer l’expression exacte de la
népérien comme la fonction réciproque de la fonction dérivée, en admettant que la fonction ln est dérivable sur ]0 ; + `[.
exponentielle. Le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires 1. a. On peut conjecturer que le coefficient directeur de T est 1 .
x
joue ici un rôle central : on montre que l’équation e x = m, où m est b. On saisit la formule : =1/A2
un réel strictement positif, a une unique solution, d’abord dans des
2. a. m = ln( x) – ln(2) .
cas particuliers, puis dans le cas général. x–2
Dans la seconde partie de l’activité, qui peut être réalisée dans une b. On conjecture comme valeur limite 0,5 : cette valeur est le
seconde séance, on montre que les courbes représentatives de la nombre dérivé de la fonction f en 2.
fonction exponentielle et de la fonction logarithme népérien sont
c. On conjecture que f ’(x) = 1 .
symétriques par rapport à la droite d’équation y = x : les élèves x
3. a. g’(x) = u’(x) eu(x).
devront se souvenir des propriétés du vecteur normal à une droite,
b. g(x) = eln(x) = x, d’où g’(x) = 1.
vues en classe de Première.
On pourra illustrer cette partie à l’aide du logiciel GeoGebra. c. u’(x) eln(x) = 1, donc u’(x) = 1 .
x
1. a. ex est strictement positif pour toute valeur de x.
b. ex = 1 ⇔ x = 0 ; ex = e ⇔ x = 1 ; ex = 1 ⇔ x = –1.
Activité 3 Additionner pour calculer un produit
e
c. La fonction exponentielle est continue et strictement Cette activité permet, à partir de calculs élémentaires faits avec la
croissante de R sur ]0 ; + `[, donc pour tout réel strictement touche ln de la calculatrice, de découvrir la relation fonctionnelle
positif m, l’équation ex = m admet une unique solution, d’après de la fonction logarithme népérien.
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires. Cette relation est ensuite démontrée dans la question 2 de l’activité.
d. ln (1) = 0 ; ln (e) = 1 ; ln (e–1) = –1 ; ln (e2) = 2. 1. a. A ≈ 3,555 ; B ≈ 3,497 ; C ≈ 4,357 ; D ≈ 3,497 ; E ≈ 4,357 ;
e. On utilise la calculatrice, par exemple avec un tableau de
F ≈ 3,555.
valeurs de la fonction exponentielle, ou avec la fonction Trace.
Il semble que l’on ait A = F, B = D et C = E.
On trouve ln (2) ≈ 0,7.
b. On conjecture que ln (a × b) = ln(a) + ln(b).
f. ln (exp(x)) = x et exp(ln(x)) = x.
2. a. elna + lnb = elna × elnb = a × b.
2. b. Les points M’ associés aux points M donnés ont pour
(
coordonnées (1 ; 0), (e ; 1) et 1 ; – 1 .
e ) b. eln(a × b) = a × b. D’où elna + lnb = eln(a × b).
On peut alors en déduire : ln a + ln b = ln(a × b).
c. Le point M’ appartient à la courbe représentative de la
fonction ln.
d. I a pour coordonnées ( x+y y+x
2
;
2) . Ainsi, I appartient à
Activité 4 Une croissance poussive
la droite $. Le but de cette activité est de découvrir la limite de la fonction
Un vecteur directeur de $ est V (1 ; 1). ln en + `. Cette limite est difficile à percevoir, à cause de la faible
MM’ · V = (y – x) × 1 + (x – y) × 1 = 0, donc la droite (MM’) est croissance de la fonction logarithme népérien, c’est pourquoi
orthogonale à $. on étudie graphiquement la distance d’un point M de la courbe
Les points M et M’ sont symétriques par rapport à la droite représentative de la fonction ln à l’axe des abscisses.
$, donc les courbes # et #’sont symétriques par rapport à $. 1. a. OH = 100 cm, donc MH = ln(100) cm ≈ 4,6 cm.
b. OH = 105 cm, donc MH = ln(105) cm ≈ 12 cm.
Activité 2 En pente douce c. Dans le cas où OH est la distance Terre-Lune : OH = 384 × 105
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr cm, donc MH = ln(384 × 108) cm ≈ 24 cm.
Le but de cette activité est de déterminer la fonction dérivée de Dans le cas où OH est la distance Terre-Soleil : OH = 150 × 1011
la fonction logarithme népérien. Les deux premières questions cm, donc MH = ln(150 × 1011) cm ≈ 30 cm.

60
d. La fonction ln est strictement croissante, mais ces résultats
montrent que cette croissance est extrêmement lente. En effet,
Activité 5 Une nouvelle fonction logarithme
On introduit dans cette activité la fonction logarithme décimal. La
quand le point H a parcouru la distance de la Terre au Soleil
formule donnant cette nouvelle fonction est découverte à partir de
depuis l’origine, le point M n’a lui parcouru que 30 centimètres.
la suite géométrique de terme général 10 n. On découvre ensuite
Il est difficile de conjecturer la limite de ln en + `.
quelques propriétés de cette fonction.
2. a. MH . 100 ⇔ ln(x) . 100 ⇔ x . e 100 : une valeur
approchée de e100 est 3 × 1043. L’abscisse du point H est environ 1. a. u0 = 1 ; u1 = 10 ; u2 = 100 ; u3 = 1 000 ; u4 = 100 000.
b. un+p = 10n+p = un × up.
3 × 1043 cm, soit 3 × 1038 km.
c. ln(un) = n ln(10), donc un = en ln(10).
b. MH . 105 ⇔ ln(x) . 105 ⇔ x . e100000 : la calculatrice ne peut
2. a. f (10n) = n.
pas donner ce résultat, car ce nombre dépasse ses capacités.
b. f (x × y) = f (x) + f (y).
Un logiciel (comme XCas) donne pour valeur approchée de
c. Si 10 < x , 100, alors ln(10) < ln(x) , ln(100),
e100000 : 3 × 1043429.
d’où 1 < f (x) , 2 : le chiffre des unités de f (x) est 1.
3. a. La fonction f a pour limite + ` quand x tend vers + ` si d. Si 10 p < x , 10 p+1, alors p < f (x) , p + 1 : le plus grand entier
tout intervalle de la forme ]A ; + `[ contient les valeurs de x inférieur ou égal à f (x) est p.
pour x assez grand. e. f (a) = 4,6 ⇔ a = e4,6 ln10 : il existe donc un unique nombre a
b. Soit A un réel : ln (x) [ ]A ; + `[ ⇔ ln (x) . A ⇔ x . eA. tel que f (a) = 4,6.
Donc toutes les valeurs f (x) sont bien dans ]A ; + `[ dès que x ln(a) = 4,6 ln10, donc ln(a1000) = 4 600 ln10 = ln(104600), et
est supérieur à eA, ce qui prouve que la limite de la fonction a1000 = 104600.
ln en + ` est + `. On en déduit que a1000 possède 4 601 chiffres.

E Exercices
Pour démarrer 8   1. x = e4.

1   1. ea = eln5 = 5. 2. x = e–3.
2. ln(e3) = 3 ; ln(e–4) = –4 ; ln(eπ) = π ; ln(eln5) = ln5.  3. x = 1 e–2.
5
3. a. Faux : elle est au-dessous de l’axe des abscisses sur ]0 ; 1[. 1
4. x = e 3 .
b. Faux, car 0 n’a pas d’image par ln.
9   1. x + 4 . 0 équivaut à x . –4, soit x [ ]– 4 ; + `[.
c. Vrai : c’est l’axe des ordonnées.
2. La solution est x = e3 – 4.
2   1. A = − 1  ;
2 10   1. On doit avoir x . 0 et 2x – 3 . 0, soit x . 3 .
2. B = – 2 ; 2
2. La solution est x = 3.
3. C = 3 .
2 11   On résout 22 ln(x + 1) + 65 = 175 ⇔ ln (x + 1) = 5 ⇔ x = e5 – 1,
3   1. 4 , 7 donc A , B. soit environ 147,4 mètres.
2. 1 . 1 , donc A . B. 12   1. x = ln 10.
2 3
4   Exercice corrigé, voir page 431 du manuel. 2. x = ln2 – 1 .
2
5   1. x – 3 . 0 pour x . 3. ()
3. x = ln 4 .
3
2. 4 – 2x . 0 pour x , 2. 4. x = ln 2 + 1.
3. x . 0 et 3 – x . 0 équivaut à 0 , x , 3.
13   1. a. x = ln 2.
6   1. 2x – 3 . 0 ⇔ x . 3 : f (x) est calculable sur ⎤ 3 ; +` ⎡ .
2 ⎦2 ⎣ b. Pas de solution.
2. 4 – 3x . 0 ⇔ x , 4 : f (x) est calculable sur ⎤⎦–` ; 4 ⎡⎣ . 2.
3 3
Variables a et b sont des nombres réels
3. x 2 – 9 . 0 ⇔ x , – 3 ou x . 3 : f (x) est calculable sur
]– ` ; – 3[ < ]3 ; + `[. Entrée Saisir a
4. x . 0 et 4 – x . 0 équivaut à 0 , x , 4 : f (x) est calculable Traitement Si a < 0
sur ]0 ; 4[. et sortie Alors Afficher « Pas de solution »
7   1. a = e6. Sinon b prend la valeur ln(a)
2. b = e–2. Afficher b
3. c = ln 3. Fin Si

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 61


14   30   1. On doit avoir 5 – x . 0, soit x , 5.

Variables a et b sont des nombres réels 2. Pour x [ J : (I) ⇔ ln (5 – x) > ln 12 ⇔ 5 – x > 12 ⇔ x < – 7.
3. L’ensemble des solutions est ]– ` ; –7].
Entrée Saisir a
Traitement b prend la valeur ea 31   1. C’est + `.
2. lim (ln( x) + x) = +` et lim 1 = 0.
Sortie Afficher b x→+ ` x→+ ` ln( x)

15   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. 32   lim f ( x) = –`  ; lim f ( x) = +` .


x→0 x→+ `

16   1. (3 – x) ln(x) , 0 pour 0 , x , 1 ou x . 3 ; (3 – x) ln(x) . 0 lim g( x) = –`  ; lim g( x) = +` .


x→0 x→+ `

pour 1 , x , 3 ; 33   lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = –` .


x→0 x→+ `
(3 – x) ln(x) = 0 pour x = 1 ou x = 3.
34   lim f ( x) = –`  ; lim f ( x) = 0 .
2. 2 – ln(x) , 0 pour x . e2  ; 2 – ln(x) . 0 pour 0 , x , e2  ; x→0 x→+ `

2 – ln(x) = 0 pour x = e2. 35   lim f ( x) = 0  ; lim f ( x) = +` .


ln( x) 3 ln( x) 3 x→0 x→1
x,1
3. − , 0 pour 0 , x , e3 ; − . 0 pour x . e3 ;
x x x x 36   Réponse b.
ln( x) 3
− = 0 pour x = e . 3
x x 37   1. a. C’est + `.
17   1. ex – 6 , 0 pour x , ln(6) ; ex – 6 . 0 pour x . ln(6) ; b. lim f ( x) = lim ln X = +` .
x→+ ` X→+ `
ex – 6 = 0 pour x = ln(6). 2. a. C’est – `.
2 ()
2. (2ex – 3)(ex + 3) , 0 pour x , ln 3 ; (2ex – 3)(ex + 3) . 0 pour b. lim f ( x) = lim ln X = –` .
x→4 X→0

()
x . ln 3 ; (2ex – 3)(ex + 3) = 0 pour x = ln 3 .
2 2 () 3. f ’(x) = 1 .
x–4
18   1. On doit avoir x . 0. Ensemble des solutions : ⎤0 ; e ⎤ . 38   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel.
⎦ 4⎦
2. On doit avoir x , 7. Ensemble des solutions : [6 ; 7[. 39   1. f ’(x) = – 0,1 + 2 × 2 = 2 – 0,1x .
2x x
19   1. On doit avoir x . –1. Ensemble des solutions : [2 ; + `[. 2. f ’(x) . 0 ⇔ 2 – 0,1x . 0 ⇔ x , 20. Donc f est croissante sur
1 2
2. On doit avoir − 1 , x , 3. Ensemble des solutions : ⎤⎦− 2 ; 3 ⎤⎦ . [15 ; 20] et décroissante sur [20 ; 60].
2
3. La capacité pulmonaire est maximale à 20 ans.
20   1. C’est 1. La capacité pulmonaire maximale est f (20) = 2 ln 40 – 2, soit
2. Réponse b. environ 5,38 litres.
21   1. f ’(x) = 1 + 1 .
x
2. f ’(x) . 0 sur ]0 ; + `[, donc f est croissante sur cet intervalle.
22   1. f ’(x) = ex – 3.
Pour s’entraîner

2. f est décroissante sur ]– ` ; ln 3] et croissante sur [ln 3 ; + `[. 40   1. Condition d’existence : x , 4. Il y a une seule solution :
23   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. 4– 1 .
e
2. Condition d’existence : x [ ]– ` ; – 3[ < ]3 ; + `[.
24   1. f ’(x) = ln x + 1.
L’équation équivaut à x 2 = 10. Il y a deux solutions : – 10 et– 10.
2. f est décroissante sur ⎤⎦0 ; 1 ⎤⎦ et croissante sur  ⎡⎣ 1 ; +` ⎡⎣.
e
()
e
25   1. ln 2 + ln 3 = ln 6 ; ln 49 – ln 7 = ln 7 ; ln 1 = – ln 7.
41   1. Il y a une unique solution : 1 ln 5 .
2 2 ()
7 2. Conditions d’existence : –3x . 0 et x 2 – 4 . 0, ce qui équivaut
2. ln 53 = 3 ln 5 ; ln 3–6 = –6 ln 3 ; ln 5 = 1 ln5 . à x [ ]– ` ; – 2[.
2
L’équation équivaut à x 2 + 3x – 4 = 0 ⇔ x = – 4 ou x = 1.
26   A = 3 ln 2 ; B = 4 ln 2 ; C = 5 ln 2 + 1 ; D = 5 ln 2 ; E = –ln 2 ;
2 Il y a une unique solution : – 4.
F = 1 – ln 2 ; G = 2 – 2 ln 2.
42   1. Il y a une seule solution : 5 + 2 ln 2.
27   A = 2 ln 3 ; B = –ln 3 ; C = 3 ln 3 ; D = 2 ln 3 – 1.
2 2. Condition d’existence : x ≠ 1.
28   1. A , B, car A = ln 5 et B = ln 6. L’équation équivaut à x = x ln 3 + ln 3 ⇔ x = ln3 . C’est la
1– ln3
2. A , B, car A = ln 8 et B = ln 9. solution de cette équation.
29   1. On doit avoir x + 1 . 0 et x – 1 . 0, soit x . 1. 43   1. Condition d’existence : x [ ]3 ; + `[.

2. Pour x . 1 : ln (x + 1) + ln (x – 1) = ln 24 L’équation équivaut à x 2 – x = 0 ⇔ x = 0 ou x = 1.


⇔ ln ((x – 1)(x + 1)) = ln 24 ⇔ x 2 – 1 = 24 L’équation n’a pas de solution.
⇔ x 2 = 25 ⇔ x = – 5 ou x = 5. 2. Il y a une seule solution : ln (e – 2).
Puisque x appartient à ]1 ; + `[, il y a une unique solution : 5. 44   1. Condition d’existence : x [ ]– 2 ; 2[.

62
L’équation équivaut à x 2 = 3. 61   Faux : seul 2 est solution.
L’équation a deux solutions : − 3 et− 3.
62   Vrai : il y a une seule solution : ln 5.
2. Condition d’existence : x [ ]0 ; + `[.
L’équation équivaut à x = – 3. L’équation n’a pas de solution. 63   Faux : l’ensemble solution est ]e–2 ; e7[.

45   1. Condition d’existence : x ]– ` ; –1[ < ]1 ; + `[. 64   f ’(x) = 2x – 1  : f ’(x) = 0 pour x = 1 .


x 2
2. L’équation a deux solutions : − e + 1 et− e + 1. f est décroissante sur ⎤0 ; 1 ⎤  ; puis croissante sur ⎤ 1 ; +` ⎤ .
⎦ 2⎦ ⎦2 ⎦
46   1. Condition d’existence : x [ ⎤–` ; 3 ⎡ < ]2 ; + `[. 65   f ’(x) = ex – 4.
⎦ 2⎣
L’équation équivaut à – 7x – 4 = 0 ⇔ x = – 1 ou x = 4.
2x 2 f est décroissante sur ]– ` ; 2 ln2] et croissante sur [2 ln2 ; + `[.
2
Il y a deux solutions : – 1 et 4. 66   f ’(x) = ln x + 1.
2
2. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 0[ < ]3 ; + `[. f est décroissante sur ]– ` ; e-1] et croissante sur [e–1 ; + `[.
L’équation équivaut à x = x – 3. Il n’y a pas de solution. 67   f ’(x) = ex(2ex – 1).
47   1. Condition d’existence : x . 0. f est décroissante sur ]– ` ; –ln 2] et croissante sur [–ln 2 ; + `[.
L’équation équivaut à x 4 = 1. Il y a une solution : 1. 68   1. f ’(x) = 2 ln x. Donc f est décroissante sur ]0 ; 1] puis
2. L’équation équivaut à e 2x + 1 = e. Il y a une solution : croissante sur [1 ; + `[.
1 ln(e – 1).
2 2. Le minimum de f est réalisé en 1 et f (1) = 0.
48   1. Condition d’existence : x . 4. Donc f (x) . 0 pour tout réel de ]0 ; + `[ différent de 1 ;
Ensemble des solutions : ]e + 4 ; + `[. f (x) = 0 pour x = 1.
2. L’inéquation équivaut à x 2 > 4. 69   f ’(x) = 2ln( x) – 5 .
x
Ensemble des solutions : ]– ` ; –2] < [2 ; + `[. f est décroissante sur ]0 ; e2,5] et croissante sur [e2,5 ; + `[.
49   1. Condition d’existence : x ]– ` ; 0[ < ]1 ; + `[.
70   f ’(x) = 2x + 2x – 4 = 2( x – 1)( x + 2) .
2

Ensemble des solutions : ]– ` ; – 2] < [3 ; + `[. x x


f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur [1 ; + `[.
2. Ensemble des solutions : ⎤ 2 ln2 ; +` ⎡.
⎦3 ⎣ 71   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel.
50   1. Ensemble des solutions : [1 – ln3 ; + `[.
72   1. a. g’(x) = 1 + 1 . Donc g est croissante sur ]0 ; + `[.
2. Ensemble des solutions : ]– ` ; – 4 + ln2 [ < ] – 4 + ln2  ; + `[. x
51   1. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 0[ < ⎤ 1 ; +` ⎡.
b. g(1) = 0. Donc g(x) , 0 sur ]0 ; 1[ et g(x) . 0 sur ]1 ; + `[.
g( x)
2. a. f ’(x) = 12 ln( x) + x –2 1 = 2 .
⎦3 ⎣
Ensemble des solutions : ]– ` ; 0[ < [1 ; + `[. x x x
2. Condition d’existence : x [ ]– ` ; – e[ < ]e ; + `[. b. f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur [1 ; + `[.
Ensemble des solutions : ]– ` ; – 2e] < [2e ; + `[. 73   f ’(t) = –0,5 e–0,5t + e–t = e–0,5t (e–0,5t – 0,5).
52   1. Ensemble des solutions : [0 ; ln 2]. f est croissante sur [0 ; 2 ln 2] et décroissante sur [2 ln 2 ; + `[.
2. Condition d’existence : x . 0. La concentration du produit est maximale à l’instant 2 ln 2, soit
Ensemble des solutions : ⎤0 ; 1 ln(1+ e–2 )⎤ . environ 1,39 minutes.
⎦ 2 ⎦
53   Exercice résolu, voir page 150 du manuel. La concentration maximale est 0,25 mole par litre.
54   1. Condition d’existence : x . 0. 74   1. C’est vrai, d’après le cours.
Il y a deux solutions : e et e2. 2. a. Réciproque : « Si f ’(x) = 1 , alors f (x) = ln(x). »
x
2. Il y a une seule solution : ln 2. b. Elle est fausse, car on peut aussi avoir par exemple
55   1. Pas de solution. f (x) = ln(x) + 1.
2. Il y a une solution : ln 3. 75   1. Une équation de la tangente en e est y = 1 x, donc elle
e
56   1. Condition d’existence : x . 0. passe par l’origine.
Ensemble des solutions : ]0 ; e] < [e8 ; + `[. 2. Une équation de la tangente en 1 est y = x – 1, donc elle
2. Condition d’existence : x . 0. coupe l’axe des ordonnées au point de coordonnées (0 ; –1).
Ensemble des solutions : ]0 ; e–5[ < ]e–1; + `[. 76   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr

1. a. f ’(x) = x –2 1 . Donc f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante


57   1. Ensemble des solutions : ]2 ln 2 ; + `[.
2. Ensemble des solutions : ]–ln 3 ; ln 2[. x
sur [1 ; + `[.
58   1. Condition d’existence : x . 0. b. f (1) = 0. D’où f (x) . 0 pour tout réel de ]0 ; + `[ distinct de 1.
Il y a deux solutions : e–3 et e. 2. g’(x) = 1–2x . Donc g est croissante sur ]0 ; 1] et décroissante
x
2. Il y a une solution : 1 ln3.
2 sur [1 ; + `[.
59   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. g(1) = 0. D’où g(x) , 0 pour tout réel de ]0 ; + `[ distinct de 1.
( )
60   d(n) < 85 ⇔ n < exp 15  : la plus grande valeur
4,329
3. On a, pour x strictement positif et différent de 1 : g(x) , 0 , f (x),
possible de n est 31. soit ln(x) + 1 – x , 0 , ln(x) – 1 + 1 , soit 1 – 1 , ln(x) , x – 1.
x x

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 63


Il y a égalité pour x = 1. 85   1. Condition d’existence : x . 3.
–1
4. a. Le nombre e n est différent de 1, donc : L’équation a une solution : 8.
1 – e n , ln(e n ) , e n – 1.
1 1 1
2. Condition d’existence : x . 3.
–1 1 1
D’où e n . 1 – et e n . 1 + 1.
n n Pour x . 3, l’équation équivaut à x = – 4.

( ) ( )
n n
D’où e–1 . 1– 1 et e . 1+ 1 . L’équation n’a pas de solution.
n n 86   1. Condition d’existence : x [ ]– ` ; – 4[ < ]1 ; + `[.
( )
n
On en déduit 1+ 1 , e , 1
n .
n
b. On obtient 9 , e , 4.
( )
1– 1
n
L’équation a deux solutions : – 5 et 2.
2. Condition d’existence : x . 1.
4
5. a. Algorithme complété : L’équation a une solution : 2.
87   1. C’est vrai : l’équation ln(x) + ln(x – 1) = ln 6 a pour
Variables a et b sont des nombres réels
solution 3, alors que l’équation ln(x(x – 1)) = ln 6 a pour solutions
k et p sont des entiers
– 2 et 3.
Entrée Saisir p 2. Réciproque : « Si a est solution de l’équation ln(x(x – 1)) = ln 6,
Initialisation k prend la valeur 2 alors a est solution de l’équation ln(x) + ln(x – 1) = ln 6 ». Cette
a prend la valeur 9/4 réciproque est fausse.
b prend la valeur 4 88   1. On développe (x – 2)(2x 2 + x – 15) et on obtient
Traitement Tant que b – a . 10–p 2x 3 – 3x 2 – 17x + 30.
k prend la valeur k + 1 30
2. Condition d’existence : x . 17 .
( )
k
a prend la valeur 1 + 1 L’équation a deux solutions : 2 et 5 .
k 2
b prend la valeur 1
89   a. Condition d’existence : x . 1 .
( )
k
1– 1 3
k 1
Fin Tant que Pour x . 3 , l’inéquation équivaut à x (x – 1) < 0.
Sortie Afficher a et b Ensemble des solutions : ⎤ 1 ; 1⎤ .
⎦3 ⎦
b. Avec p = 3, on obtient a ≈ 2,7177 et b ≈ 2,7188. b. Condition d’existence : x . 3.
L’algorithme est très lent : il faut beaucoup de temps avec une Pour x . 3, l’inéquation équivaut à x (x + 1) < 0.
calculatrice pour obtenir le résultat (environ trois minutes). Il n’y a aucune solution.
1
C’est beaucoup plus rapide avec un logiciel comme AlgoBox. c. Condition d’existence : x . 3 .
1
Cela vient du fait qu’on obtient un encadrement d’amplitude Pour x . 3 , l’inéquation équivaut à x (x – 1) < 0.
10–3 pour k = 2719 ! Ensemble des solutions : ⎤ 1 ; 1⎤ .
⎦3 ⎦
( )
77   Vrai. En effet, f ’(x) = x + 2x ln x, donc f ’ 1 = 0.
e
78   A = 4a ; B = a + 2b ; C = 2a + b + 2c ; D = –a – b + c ;
90   a. Condition d’existence : x . 1.
Ensemble des solutions : ⎤⎦ e ; +` ⎡⎣ .
e –1
E = –3b + 2c ; F = –5a + 2b + c + 2 ; G = 2a – b + 3c – 4. b. Condition d’existence : x . 1 .
2
() 3 () 4 ( )
79   a. A = ln 1 ; B = ln 1 ; C = ln 1 .
100 Ensemble des solutions : ⎤⎦ 1 ; 1⎤⎦ .
2
( )
b. D = ln 1  = –ln(n + 1).
n +1 91   a. On trouve n . –4ln10
ln0,8 , soit n > 42.
80   A = 11 ln 3. ln2 + 5ln10
120 b. On trouve n > ln1,3 , soit n > 47.
( ) ( ( ))
81   a. ln( x) + ln 1+ 1 = ln x 1+ 1 = ln( x + 1).
x x 92   a. n = 76.
b. ln( 1+ x – x ) + ln( 1+ x + x ) b. n = 14.
= ln( 1+ x – x )( 1+ x + x ) = ln(1+ x – x) = 0 . 93   1. a. (un) a pour limite 0.
82   1. 2 ln(T) = ln(k) + 3 ln(D). b. On trouve n . 13ln10 + ln8  ; le plus petit entier n cherché
ln3
est 30.
( () )
2. Les points de coordonnées (ln(d) ; ln(T)) sont alignés sur la n–1
1
droite d’équation y = 3 x + 1 ln(k). 2. a. Sn = 12 1–
3
.
2 2 15ln10 + ln12 + 1 ; le plus petit entier n
83   a. Condition d’existence : x . 4.
b. On trouve n .
ln3
cherché est 35.
L’équation a une solution : 5.
94  Soit n le nombre d’années. On résout 10 000 × 0,89n , 4 000,
b. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 0[ < ⎤⎦ 17 ; +` ⎡⎣.
2
L’équation a deux solutions : − 1 et 9. soit n > 8.
2 La voiture vaudra moins de 4 000 € au 1er janvier 2024.
84   1. Condition d’existence : x . 32.
95   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel.
L’équation a une solution : 34.
2. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 2[ < ]32 ; + `[. 96   Conditions d’existence : x . 0 et y . 0. Il y a deux couples
L’équation a deux solutions : 0 et 34. solutions : (5 ; 25) et (25 ; 5).

64
97   Exercice résolu, voir page 153 du manuel. b.
Variables u est un réel
98   1. vn + 1 = 2 vn , donc (vn ) est une suite géométrique de
n est un nombre entier
raison 2.
Initialisation n prend la valeur 1
2. vn = 2n ln4, d’où un = 1 e2n ln4 .
4 u prend la valeur 1
99   1. vn + 1 = vn + ln 5, donc (vn ) est une suite arithmétique
Traitement Tant que u > 10–6
de raison ln 5. n prend la valeur n + 1
2. Les termes de la suite (un ) doivent être strictement positifs, n + ln(n)
u prend la valeur
ce qui nécessite u0 . 0 et q . 0. n2
Fin Tant que
Alors, vn + 1 = vn + ln(q), et (vn ) est bien une suite arithmétique Sortie Afficher n
de raison ln(q).
Puisque la suite (un) converge vers 0, il existe un rang à partir
100   Vrai, car chacun des membres est égal à ln(a 9).
duquel un devient inférieur à 10–6. Donc il existe une valeur de
101   Faux. En effet, pour x = – 2, ln(x 2 + 5x) et ln(x) n’existent n pour laquelle on sort de la boucle « Tant que », et l’algorithme
pas. se termine.
115   1. f ’(x) = −1− ln( x)  ; f ’(x) > 0 pour x < e–1.
102   L’ensemble de définition de f est ]0 ; e[ < ]e ; + `[. x2
lim f ( x) = 0  ; lim f ( x) = –`  ; lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = +` . La fonction f est croissante sur ]0 ; e–1] et décroissante sur
x→0 x→e x→e x→+ `
x,e x.e [e–1 ; + `[.
La courbe représentative de f admet pour asymptote la droite 2. Pour m < 0 ou m = e : une seule solution.
d’équation x = e. Pour 0 , m , e : deux solutions ; pour m . e : aucune solution.
103   1. lim f ( x) = 0  ; lim f ( x) = +` ; lim f ( x) = –` ; 116   1. fa’(x) = ex–a – 2 : f est décroissante sur ]– ` ; a + ln 2] et
x→0 x→1 x→1
x,1 x.1 croissante sur [a + ln 2 ; + `[, donc f admet son minimum en
lim f ( x) = +` .
x→+ ` a + ln 2.
2. Comme lim f ( x) = +` , la droite d’équation x = 1 est 2. La valeur du minimum est 2 – 2a + ea – 2 ln2.
x→1
x,1 Soit g la fonction qui, à tout réel a, associe g(a) = 2 – 2a + ea – 2 ln 2.
asymptote à la courbe représentative de f. Alors g’(a) = ea – 2, donc g admet son minimum en ln 2 : la valeur
104   1. lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = +` . cherchée est ln 2.
117   1. f ’(x) = x – 1 : f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante
x→0 x→+ `

2. La droite d’équation x = 0 est asymptote à la courbe x


représentative de f. sur [1 ; + `[, donc f admet son minimum en 1.
Puisque f (1) = 0, on a f (x) > 0 pour tout réel x strictement
105   a. + ` ; b. + `. positif, soit ln (x) < x – 1.
106   a. + ` ; b. 1 ; c. 0. ( )
m m ( )
m m ( )
2. ln a < a  ; ln b < b – 1  ; ln c < c – 1 .
m m
107   a. – ` ; b. – `. Par sommation : ln (a × ×
m m m
b c
)
< + b + c – 3 , soit
a
m m m
108   a. 1 ; b. 0 ; c. – `. ( )
ln abc
m 3
< 0 , soit abc < m3.
109   a. 1  ; b. 3. 118   1. Faux : la limite est 0.
2
110   a. 0 ;
2. Faux : la limite est + `.
b. 1 ; c. 1.
119   1. lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = +` .
111   a. 1 ; b. 1. x→– ` x→+ `

2. f ’(x) = 2x + 1 .
112   1. 0. 2. 0. x + x +1
2

Ainsi, f est décroissante sur ⎤–` ; – 1 ⎤ et croissante sur


3. On écrit x ln( x) = 2 x ln( x ), d’où lim f x( x)
ln(=x)+` 2 x ln( x )
= 0. ⎦ 2⎦
x→0 ⎡– 1 ; +` ⎡.
113   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. ⎣ 2 ⎣
120   1. lim f ( x) = 0  ; lim f ( x) = +` .
114   1. a. f ’(x) = – 1 – 2  ; f est strictement décroissante sur x→– ` x→–2
x x,–2
]0 ; + `[. 2. f ’(x) = 7  ; f est strictement croissante sur ]– ` ; –2].
( x – 5)( x + 2)
b. f (1) = 0. D’où f (x) . 0 sur ]0 ; 1[ et f (x) . 0 sur ]1 ; + `[.
121   1. lim f ( x) = –`  ; lim f ( x) = +` .
f ( x) x→0 x→+ `
2. a. g’(x) = 3 .
x 2. f ’(x) = x + 2  ; f est strictement croissante sur]0 ; + `[.
b. g est croissante sur ]0 ; 1[ et croissante sur ]1 ; + `[. x( x + 1)
c. lim g( x) = −` ; lim g( x) = 0 . 122   a. + ` ; b. 0.
x→0 x→+ `

3. a. La suite (un) converge vers 0. 123   a. + ` ; b. + `.

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 65


129   1. f ’(θ) = –0,01θ + 0,1 + 2 = –0,01θ + 0,1θ + 2 .
2x – 3  ; x –x
b. g’(x) = ex – e – x  ;
2
124   a. f ’(x) =
x2 – 3x + 1 e +e θ θ
c. h’(x) = 2xln(1+ 2x) + 2x  ; – 0,01θ2 + 0,1θ + 2 a pour racines – 10 et 20, donc f ’(θ) > 0 sur
2

1+ 2x [1 ; 20] et f ’(θ) < 0 sur [20 ; 40].


d. k(x) = 1+ 22x = x +2 2x + 1 = ( x2+ 1) .
2 2

x +1 x +1 x +1 2.
125   1. lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = –` . x 1 20 40
x→0 x→e
−1 x,e f ’(x) + 0 –
2. f ’(x) =  ; f est strictement décroissante sur ]0 ; e[.
x(1– lnx) 5 + 2ln2
3. f est continue et strictement décroissante de ]0 ; e[ sur f (x)
R. Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs f (1) f (40)
intermédiaires, l’équation f (x) = m possède une unique solution 3. Le nombre de bactéries est maximal pour 20 degrés.
pour tout réel m. 4. 5,5 appartient aux intervalles [f (1) ; 5 + 2ln 2] et [f (40) ; 5 + 2ln 2],
126   1. a. lim f ( x) = 0  ; lim f ( x) = +` . donc l’équation f (x) = 5,5 a exactement deux solutions, d’après
x→– ` x→+ `
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires.
b. La courbe #f admet la droite d’équation y = 0 pour asymptote
La plus grande des solutions a pour valeur approchée 31,4.
horizontale.
x 5. On remarque que f (10) = 5,5. Le nombre de bactéries est
2. f ’(x) = e x ; f est strictement croissante sur R.
1+ e inférieur ou égal à 5 500 00 pour les températures θ telles que
x – ` + ` θ < 10° ou θ > 31,4° (en arrondissant au dixième).

f ’(x) + 130   A = 2a + 4 ; B = 2a – 2 ; C = a +− 1  .


2
+ ` 131   1. 10–7 , [H3O+] , 0,1.
f (x)
0 2. 10–14 , [H3O+] , 10–7.
3. pH = 8 – 3 log(3,98) ≈ 7,4, donc le sang est légèrement
3. D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
basique.
l’équation f (x) = m admet une unique solution pour tout réel
m de ]0 ; + `[. 132   La contraposée de cette proposition est : « Soit a et b des
y réels strictement positifs. Si a = b, alors log a = log b ». Cette
contraposée est vraie, donc la proposition initiale aussi.
x+1
133   1. Vrai, car e = 1 .
T 1+ e x+1 1+ e– x–1
2. Faux, car f est strictement croissante sur R, et sa limite en
+ ` est égale à + `.
#f A 1
134   1. Faux : log(5 × 103) = log(5) + 3.
0 1 x 2. Faux : cette limite est égale à + `.

TOP Chrono

(d) 135   a. Condition d’existence : x . 0.

4. Équation de la tangente à #f au point de coordonnées (0 ; ln 2) : Cette équation a une solution : 2.
b. Condition d’existence : x [ ]– 5 ; –2[ < ]1 ; + `[.
y =− 1 x + ln 2.
2 Cette équation a deux solutions : – 3 et 4.
5. f (x) – x = ln(1 + e–x), donc f (x) . x pour tout réel x : #f est 136   a. Condition d’existence : x . 0.
toujours située au-dessus de (d).
Ensemble des solutions : ]0 ; e–1] < [e4 ; + `[.
6. Voir graphique.
b. Condition d’existence : x [ ]– ` ; 0[ < ]3 ; + `[.
127   1. lim f ( x) = −`  ; lim f ( x) = +` . Ensemble des solutions : [–1 ; 0[ < ]3 ; 4].
x→5 x→+ `

2. f ’(x) = 2x – 11x + 14  ; 2x2 – 11x + 14 a pour racines 2 et 7 , 137   f ’(x) = 1– 6lnx .


2

( x – 5)(2x – 1) 2 x 1 1
donc f ’(x) . 0 sur ]5 ; + `[, et f est strictement croissante sur f est croissante sur ]0 ; e 6 ] et décroissante sur [ e 6  ; + `[.
]5 ; + `[. 138   1. lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = +` .
x→0 x→+ `
3. 2( x – 2)
2. f ’(x) = .
x2
x 5 + `
x 0 2 + `
f ’(x) +
f ’(x) – 0 +
+ `
f (x) + ` + `
– `
f (x)
128   a. x = 105 ; 2 ln 2 – 3
b. x = e0,002 ln10 ; c. x = 1001.

66
Faire le point
( )
= n(n + 1) ln(n) – ln(n + 1) = n(n + 1) (f (n) – f (n + 1)).
n n +1
Voir page 432 du manuel. Les corrigés détaillés sont Puisque n est supérieur ou égal à 3, donc à e : f (n) . f (n + 1),
disponibles sur le site bordas-indice.fr. d’où an . bn.
Le plus grand de ces deux nombres est toujours an.
Revoir des points essentiels
139   Condition d’existence : x . 1.
Pour se préparer à l’écrit - bac
Ensemble des solutions : ]1 : 4[.
140   Condition d’existence : x [ ]–1 ; 1[ < ]2 ; + `[.
Sujet A Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr

Ensemble des solutions : ⎤–1 ; 1 ⎡ < ]3 ; + `[. Partie A. 1. a. f ’(x) = − x + 2 ; f ’(x) = 0 pour x = 2 ; f ’(x) . 0 sur
⎦ 2⎣ x+3
141   f ’(x) = 2 + ln x. [0 ; 2[ et f ’(x) , 0 sur ]2 ; + `[.
b.
142   f ’(x) = 2lnx + 4 .
x x 0 2 + `
Approfondissement f ’(x) + 0 –
Étude de ce problème 5 ln 5 – 2
• k ln(x × y) = k ln(x) + k ln(y). f (x)
5 ln 3 – `
• f (1) = f (1) + f (1), d’où f (1) = 0.
• g(x) = f (a) pour tout réel x strictement positif, donc g est une ( )
c. ln (x + 3) = ln x + ln 1+ 3 , d’où :
x
fonction constante.
g’(x) = a f ’(x × a) – f ’(x). ( ) ( )
f (x) = 5 ln x – x + 5 ln 1+ 3 = x 5 lnx – 1 + 5ln 1+ 3 .
x x x ( )
Comme g’(x) = 0, alors f ’(x) = a f ’(x × a).
x→+∞
( x )x→+∞
( )
d. lim 5 lnx – 1 = –1 et lim ln 1+ 3 = 0 ,
x
D’où f ’(1) = a f ’(a).
d’où lim f ( x) = –`.
• h’(x) = f ’(x) – k = 0, pour tout réel x strictement positif, donc x→+ `
x 2. a. L’équation f (x) = 0 n’a pas de solution sur [0 ; 2].
h est une fonction constante.
h(1) = f (1) – 0 = 0, donc h(x) = 0 pour tout réel x strictement Elle a une unique solution sur [2 ; + `[ d’après le corollaire du
positif. Les fonctions solutions sont donc de la forme x ∞ k ln(x), théorème des valeurs intermédiaires.
où k est un réel quelconque. b. f (14) ≈ 0,17 et f (15) ≈ –0,55, donc α appartient à [14 ; 15] :
143   1. Elles sont solutions, car k(x + y) = kx + ky. α ≈ 14,23 à 10–2 près.
c. f (x) . 0 sur [0 ; α[ ; f (x) , 0 sur ]α ; + `[ ; f (x) = 0 pour x = α.
2. a. f (0) = f (0) + f (0), donc f (0) = 0.
Partie B. 1. On conjecture que (un) est croissante.
b. g(x) = f (a), donc g est constante.
2. a. g’(x) = 5  ; g est strictement croissante sur [0 ; + `[.
g’(x) = f ’(x + a) – f ’(x) = 0, d’où f ’(x) = f ’(x + a). x+3
c. f ’(0) = f ’(a), donc f ’ est une fonction constante, d’où : b. g(α) = 5 ln(α + 3) = f (α) + α = α, car f (α) = 0.
f (x)= cx + d, avec c et d réels. c. 0 < u0 < α car u0 = 4 et α . 14.
Puisque f (0) = 0, on en déduit d = 0, donc f (x) = cx avec c réel. Si 0 < un < α, alors g(0) < g(un) < g(α), soit 5 ln 3 < un+1 < α,
3. Les fonctions solutions sont de la forme x ∞ cx, où c est un et 0 < un+1 < α.
réel quelconque. d. un+1 – un = 5 ln(un + 3) – un = f (un) et f (un) > 0 car un est
144   1. Elles sont solutions, car ek(x+y) = ekx eky. compris entre 0 et α. Donc un+1 – un > 0 et la suite (un) est

( ) () ()
2. a. f x + x = f x × f x , d’où f ( x) = f x . ( ( )) croissante.
2

2 2 2 2 2 e. La suite (u n) est croissante et majorée par α, donc elle


Ainsi, f (x) est positif ou nul pour tout réel x.
converge.
On suppose qu’il existe un réel a tel que f (a) = 0. Alors, pour
3. a. La suite (un) est croissante et converge vers α, avec α . 14,2
tout réel x, f (x) = f ((x – a) + a) = f (x – a) × f (a) = 0, ce qui est
donc il existe un rang à partir duquel un sera compris entre
impossible car f est non nulle. Ainsi, f (x) . 0 pour tout réel x.
14,2 et α, donc au bout de plusieurs itérations, on va sortir de
b. g(x + y) = ln(f (x + y)) = ln (f (x)) + ln(f (y)) = g(x) + g(y).
la boucle « Tant que » : l’algorithme se termine.
D’où g(x) = cx avec c réel.
b. L’algorithme affiche 14,22315.
On en déduit f (x) = ecx, où c est un réel.
Sujet B 1. a. lim f ( x) = –` .
Zoom sur les questions ouvertes x→0
ln( x)
b. lim = 0 , d’où lim f ( x) = 0 .
145   1. f ’(x) = 1– lnx . x→+∞ x x→+∞
x
2
x – 2x(1+ ln( x)) –1– 2ln( x) .
f est strictement croissante sur ]0 ; e] et strictement décroissante 2. a. f ’(x) = =
x4 1
x3
sur [e ; + `[. b. –1 – 2 ln(x) . 0 ⇔ x , e– 2 .
1 1
2. ln (an) – ln (bn) = (n + 1) ln (n) – n ln (n + 1) f ’(x) . 0 sur ]0 ; e– 2 [ ; f ’(x) , 0 sur ] e– 2 ; + `[.

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 67


c. Pour se préparer à l’oral
–1
x 0 e + ` 146   lim f ( x) = +`  ; lim f ( x) = +` .
2

x→0 x→+ `
f ’(x) + 0 –
f ’(x) = 2( x – 1) ; f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur
2
1e x
f (x) 2 [1 ; + `[.
– ` 0 147   L’équation (x – 2) (x 2 – 6x + 5) = 0 a trois solutions : 1, 2 et 5.
3. a. f (x) = 0 ⇔ x = e–1. L’équation (E1) a pour solutions 0, ln 2 et ln 5.
Le point d’intersection a pour coordonnées (e–1 ; 0). L’équation (E 2 ) équivaut, pour x . 10 , à l’équation
7
b. f (x) , 0 sur ]0 ; e–1[ ; f (x) . 0 sur ]e–1  ; + `[ ; f (x) = 0 pour (x – 2) (x 2 – 6x + 5) = 0. Elle a donc pour solutions 2 et 5.

x = e–1. 148   lim f ( x) = −` ; lim f ( x) = +`.


x→–3 x→5

f ’(x) = 8 ; f est strictement croissante sur ]–3 ; 5[.


Sujet C Partie A. On conjecture que l’équation (E) a une seule ( x + 3)(5 – x)
solution.
Partie B. 1. a. x 2 + x 3 = x 2 (x + 1).
Donc x 2 + x 3 , 0 si x , –1 ; x 2 + x 3 . 0 si x [ ]–1 ; 0[ < ]0 ; + `[ ; Travaux pratiques
x 2 + x 3 = 0 si x = –1 ou x = 0.
b. ex . 0 pour tout réel x, donc il n’y a pas de solution quand TP Plus courte distance d’un point
x 2 + x 3 appartient à ]– ` ; –1]. à la courbe de ln
c. 0 n’est pas solution de (E) car e0 est différent de 0. Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
2. Sur ]–1 ; 0[ < ]0 ; + `[ : ex = 3(x 2 + x 3) ⇔ x = ln(3(x 2 + x 3)) Ce TP s’intéresse à la « plus courte distance » entre l’origine du
⇔ x = ln(3) + ln(x 2 (1 + x)) ⇔ x = ln(3) + ln(x 2) + ln(1 + x) repère et la courbe représentative de la fonction logarithme
⇔ h(x) = 0. népérien. On conjecture le résultat avec un logiciel de géométrie,
3. a. h’(x) = 2 + 1 – 1 = –x + 2x + 2 .
2
puis on l’établit mathématiquement en recherchant le minimum
x 1+ x x( x + 1)
d’une fonction.
b. –x 2 + 2x + 2 = 0 si x = 1 – 3 ou x = 1 + 3 .
On peut ensuite, lors d’une autre séance ou en travail à la maison,
La fonction h est croissante sur ]–1 ; 1 – 3 ], décroissante sur
rechercher la plus courte distance de O à la représentation
[1 + 3  ; 0[, croissante sur ]0 ; 1 + 3 ] et décroissante sur graphique de la fonction exponentielle : deux méthodes sont alors
[1 + 3  ; + `[. possibles, soit s’inspirer de la méthode du TP, soit plus rapidement
c. On a le tableau de variation suivant : utiliser une propriété de ces courbes.
x – 1 1– 3 0 1+ 3 + `
Partie A
h ’(x) + 0 – + 0 –
1. On saisit f (x)=ln(x) dans la ligne de saisie.
M M’
h (x) 2. a. En activant la trace du point N, on obtient la courbe
– ` – ` – ` – ` représentative de la fonction qui, à l’abscisse de M, associe la
On a M ≈ –0,11 et M’ ≈ 1,69. distance OM. Cette distance est minimale en un réel x0.
L’équation n’a pas de solution sur ]–1 ; 0[. b. On trouve 0,6 , x0 , 0,7.
Partie B
En appliquant deux fois le corollaire du théorème des valeurs
1. d(x) = x2 + (ln( x))2 .
intermédiaires, on trouve que l’équation h(x) = 0 a deux
2. a. d’(x) = x2 + ln( x) .
solutions α et β sur ]0 ; + `[.
x x2 + (ln( x))2
On a α ≈ 0,61 et β ≈ 7,12, en arrondissant au centième.
b. x2 + (ln( x))2 . 0 et x . 0, donc d’(x) a même signe que
d. L’équation initiale (E) a donc deux solutions α et β.
x 2 + ln (x).

ln(e9 ) 7 9 3. a. lim g( x) = –` ; lim g( x) = +` .


Sujet D 1. C’est vrai, car ln( e7 ) + = + = 8 et x→0 x→+ `
ln(e2 ) 2 2
e ln2+ln3 b. g’(x) = 2x + 1  ; g est strictement croissante sur ]0 ; + `[.
= eln2+ln3–ln3+ln4 = eln8 = 8 . x
eln3+ln4 c. D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
2. C’est faux : cette équation n’a pas de solution. l’équation g(x) = 0 a une unique solution α sur ]0 ; + `[.
3. C’est faux : cette équation a deux solutions : 0 et e – 1 . d. On trouve pour encadrement d’amplitude 10–3 :
2
4. C’est vrai. 0,652 , α , 0,653.
En effet, g’ ( x ) = 2ln(2x + 1) + 4 x , donc g’ 1 = ln4.
2x + 1 2 () e. g(x) , 0 sur ]0 ; α[ ; g(x) . 0 sur ]α ; + `[ ; g(x) = 0 pour x = α.

68
4. a. 1. a. f1(0) = 0 ; f1(1) = 1 ; f1 est continue sur [0 ; 1].
x 0 α + ` f1’(x) = 3 (2x – 1)2 ; f1’(x) > 0, donc f1 est croissante sur [0 ; 1].
d ’(x) – 0 + b. Voir la représentation graphique jointe.
+ ` + ` c. On trace la droite d’équation y = x sur [0 ; 1].
d (x) On en déduit : f1(x) < x ⇔ 0 < x < 1 .
d (x) 2
Les nuances assombries par la fonction de retouche f1 sont
b. α = x0 car la fonction d admet son minimum en α. celles codées x avec x inférieur ou égal à 0,5.
c. d ’(α) = 0, donc α2 + ln (α) = 0, soit ln (α) = –α2. 2. a. f2(0) = 0 ; f2(1) = 1 ; f2 est continue sur [0 ; 1].
D’où d(α) = α2 + (–α2 )2 = α 1+ α2 . e – 1  ; f ’(x) . 0, donc f   est croissante sur [0 ; 1].
f2’(x) =
5. La distance minimale de O à la courbe de ln est atteinte en α, 1+ (e – 1)x 2 2

b. g’(x) = e – 1 e – 2 – (e – 1)x .
et cette distance est α 1+ α2 , soit environ 0,779. –1=
1+ (e – 1)x 1+ (e – 1)x
Partie C c. g’(x) = 0 pour x = e – 2  .
1. L’outil Tangentes se trouve dans la quatrième menu en e –1
g est croissante sur ⎡0 ; e – 2 ⎤ et décroissante sur ⎡ e – 2 ; 1⎤  :
partant de la gauche. ⎣ e – 1⎦ ⎣ e –1 ⎦
On conjecture que T et (OM) sont perpendiculaires lorsque la elle admet un maximum en e – 2  .
distance OM est minimale. (
Sa valeur est g e – 2 ≈ 0,12.
e –1 ) e –1

2. a. Équation de la tangente : y = 1 x + ln(α) – 1.


α d. e – 2 ≈ 0,42. Ainsi, l’application du corollaire du théorème
( )
b. Un vecteur directeur u de T a pour coordonnées 1 ; 1 .
α
e –1
des valeurs intermédiaires à la fonction g sur les intervalles
c. Un vecteur directeur v de (OM) a pour coordonnées (α ; ln(α)).
⎡0 ; e – 2 ⎤ et ⎡ e – 2 ; 1⎤ montre que l’équation g(x) = 0,05
ln(α) α + ln(α)
2
⎣ e – 1⎦ ⎣ e –1 ⎦
d. u · v = α + = = 0.
α α admet deux solutions α et β.
e. La conjecture de la question 1 est démontrée. On trouve 0,08 , α , 0,09 ; 0,85 , β , 0,86.
Partie D 3. a. La variable c compte les valeurs de x comprises entre 0
1. Les courbes représentatives de la fonction logarithme et 1 avec un pas de 0,01 telles que l’écart entre f (x) et x est
népérien et de la fonction exponentielle sont symétriques par au moins égal à 0,05. Donc, c dénombre les modifications de
rapport à la droite (Δ) d’équation y = x. Puisque O appartient nuance perceptibles visuellement à partir de nuances données
à (Δ), pour M appartenant à la courbe de l’exponentielle, avec un pas de 0,01.
OM = OM’, où M’est le symétrique de M par rapport à (Δ), b. L’algorithme affiche 77.
M’appartenant à la courbe représentative de la fonction ln.
150   1. a. f ’(x) = –x  ; f est décroissante sur [0 ; + `[.
Donc OM est minimal lorsque OM’ est minimal, c’est-à-dire 1+ x
b. f (0) = 0. Donc f (x) < 0 pour x > 0.
2. a. g’(x) = x  ; g est croissante sur [0 ; + `[.
quand M’ a pour coordonnées (α ; ln(α)), c’est-à-dire quand M 2

a pour coordonnées (ln(α) ; α), avec ln(α) ≈ –0,427. 1+ x


b. g(0) = 0, donc g(x) > 0 pour x > 0.
La distance minimale est la même, c’est-à-dire α 1+ α2 , soit
3. Pour x > 0 : f (x) < 0 donc ln(1 + x) < x, et g(x) > 0 donc
environ 0,779.
ln(1 + x) > x – 1 x 2.
Remarque : on peut aussi étudier la fonction h : x ∞ x2 + e2 x , 2
4. La propriété est vraie pour n = 1, car 12 = 1× 2 × 3 .
comme dans la partie B. 6
2. La tangente à #’au point M’(α ; ln(α)) est la droite symétrique On la suppose vraie pour n. Alors 12 + 22 + … + (n + 1)2
par rapport à (∆) de la tangente à # au point M (ln(α) ; α) : elle = n(n + 1)(2n + 1) + (n + 1)2 = (n + 1)(n + 2)(2n + 3) .
6 6
est d’ailleurs perpendiculaire à (OM’).
( ) ( )
5. vn = ln 1+ 12 + ln 1+ 22 + … + ln 1+ n2 .
n n ( n )
On applique la double inégalité (3) à chacun des termes
précédents, d’où :
Pour aller plus loin
( ) ( )
2
1 − 1 1 < ln 1+ 1 < 1
n2 2 n2 n2 n2
149   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
( ) ( )
2 − 1 2 < ln 1+ 2 < 2 … n − 1 n < ln 1+ n < n .
( ) ( )
2 2

n2 2 n2 n2 n2 n2 2 n2 n2 n2
1 y
On ajoute membre à membre ces n inégalités :

(
n2 2 n 4 n 4 n4 )
1 + 2 + … n − 1 1 + 22 + … + n2 < v < 1 + 2 + … n
n2 n2 n
n2 n2 n2
n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1)
D’où – < vn <
2n2 12n 4 2n2

0,2 2 ( )
1 1+ 1 – (n + 1)(2n + 1) < v < 1 1+ 1 .
n 12n3 n
2 ( ) n
x 6. Par le théorème des gendarmes : lim vn = 1 , d’où
1 n→ ` 2
0 0,2 1 lim un = e 2 = e .
n→ `

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 69


151   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
( )
n+1
1– lnx
1. a. f1’(x) = 1– lnx  ; f1 est croissante sur [1 ; e] et décroissante b. un = x  : comme 0 , lnx , 1, cette suite converge
x2 1– lnx x
sur [e ; + `[. x x
vers .
b. lim f1( x) = 1 . x – lnx
x→+ `
c. c. La courbe « limite » des courbes tracées plus haut lorsque
n tend vers + ` est la courbe représentative de la fonction
x 1 e + ` x .
x∞
f1 ’(x) + 0 – x – lnx
152   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
1+ 1
f1 (x) e Partie A
1 1
1. a. L’algorithme affiche 11 .
6
d. 1 < f1(x) < 1 + 1 d’où 0 < lnx < 1 , 1. b.
e x e
2. a. f2’(x) = 1– lnx + 2 lnx 1– lnx = f ’(x) × 1– 2lnx . Variables i et n sont des entiers naturels
x2 x x2 1
x
u et v sont des réels
Donc g(x) = 1– 2lnx .
x Entrée Demander à l’utilisateur la valeur de n
b. g(x) . 0 sur [1 ; + `[.
c. lim f2 ( x) = 1. Initialisation Affecter à u la valeur 0
x→+ `
d. Traitement Pour i variant de 1 à n
Affecter à u la valeur v + 1
i
x 1 e + ` Fin Pour
f2 ’(x) + 0 – Affecter à v la valeur ln(n) – u
Sortie Afficher v
1+ 1 + 12
f2 (x) e e c. Tableau des valeurs prises par un
1 1 n 4 5 6 7 8 9 10 100 1 000 1 500 2 000

( )
n–1
3. a. fn’(x) = f ’n–1(x) + n lnx f ’1(x). un 2,083 2,283 2,450 2,593 2,718 2,829 2,929 5,187 7,485 7,891 8,178
x
D’où fn’(x) = 1+ 2( lnx
x
+ … + n lnx
x ( ) )
n–1
f ’1(x). vn –0,697 –0,674 –0,658 –0,647 –0,638 –0,632 –0,626 –0,582 –0,578 –0,578 –0,577

( )
n–1
Ainsi, hn(x) = 1+ 2 lnx + … + n lnx . La suite (un) semble croissante, mais ne semble pas converger.
x x La suite (vn) semble croissante et convergente.
b. hn(x) . 0, donc fn’(x) a même signe que f ’1(x). Partie B
Ainsi, fn est croissante sur [1 ; e] et décroissante sur [e ; + `[. 1. lim ϕ( x) = 0 .
x→+ `
c. lim fn ( x) = 1 . 1 – 1 = –1 .
x→+ ` 2. ϕ’( x) =
d. x + 1 x x( x + 1)
3. a. f ’(x) = −1  ; f ’(x) , 0, donc f est strictement
x 1 e + ` x ( x + 1)2
décroissante sur [1 ; + `[.
fn ’(x) + 0 –
b. lim f ( x) = 0 , donc f (x) . 0 sur [1 ; + `[.
x→+ `
1+ 1 + … + 1n
fn (x) e e 4. a. g’(x) = 2 1  ; g’(x) . 0, donc g est strictement
x ( x + 1)
1 1 croissante sur [1 ; + `[.
e. b. lim g( x) = 0 , donc g(x) , 0 sur [1 ; + `[.
x→+ `
y Partie C
1. a. vn+1 – vn = ln(n + 1) – ln(n) – 1 = f (n).
n +1
b. vn+1 – vn . 0, donc la suite (vn) est croissante.
2. a. ln(k + 1) – ln(k) – 1 = g(k). Puisque g(k) < 0, on en déduit
k
1 ln(k + 1) – ln(k) < 1 .
k
b. On a ainsi :
0 x
1 ln(n + 1) – ln(n) < 1
n
ln(n) – ln(n – 1) < 1 … ln(3) – ln(2) < 21 et ln(2) – ln(1) < 1.
n –1
Par addition membre à membre de ces inégalités :
ln(n + 1) < 1 + 1 + … + 1 + 1 .
n n –1 2
4. a. La suite (un) est constante et égale à 1. c. vn < ln(n) – ln(n + 1) , 0 , car n , n + 1.

70
3. a. un > ln(n + 1), et lim ln(n + 1) = +` , d’où lim un = +` . Prises d’initiatives
n→+ ` n→+ `
b. La suite (v n) est croissante et majorée par 0, donc elle 155   1. un = ln(n + 1).
converge.
2. La suite (un) a pour limite + ` : elle diverge.
156  Soit f la fonction définie sur ]0 ; + `[ par f(x) = (lnx) .
3
153   1. a. N(I0) = 0.
x
b. Niveau sonore : 170 décibels.
f ’(x) = (lnx) (32 – lnx) . D’où le tableau de variation de f :
2

2. I = 1011 I0. x
3. Intensité acoustique d’un violon : I0 × 107. x 0 e3 + `
Pour 10 violons, l’intensité acoustique est I0 × 108, donc le
f ’(x) – 0 +
niveau sonore est 80 décibels.
⎛I ⎞ ⎛I ⎞ 27
4. N(IC) = N(IB) – 15, d’où 10 log ⎜ C ⎟ = 10 log ⎜ B ⎟ – 15.
⎝ I0 ⎠ ⎝ I0 ⎠ f (x) e3
I I – ` 0
On a log ⎛⎜ B ⎞⎟ = 1,5 et B = e1,5ln10 ≈ 32.
⎝ IC ⎠ IC Puisque 273 est plus grand que 1, l’équation f(x) = 1 a une
e
154   1. a. f (1) = 2 et f ’(1) = 0. solution sur l’intervalle ]0 ; e 3] et une autre solution sur
b × x – a – bln( x) l’intervalle [e3  ; +`[, d’après le corollaire du théorème des
b. f ’(x) = x (b – a) – bln( x) .
= valeurs intermédiaires.
x2 x2
c. a = 2 et b = 2. Cette équation a donc deux solutions α et β, avec 6 , α , 7
–2ln( x) et 93 , β , 94.
2. a. f ’(x) =
x2
, donc f ’(x) a même signe que –ln(x).
2 (
157   I a pour coordonnées a + b ; lna + lnb .
2 )
b. lim f ( x) = –`  ; lim f ( x) = 0.
c.
x→0 x→+ `
2 (
J a pour coordonnées a + b ;ln a + b .
2 ( ))
x 0 1 + `
2( )
On calcule ln a + b – lna + lnb = ln a + b – ln ab
2 2 ( )
f ’(x) – 0
2
+
= ln (
a +
2 ab
b
)1
= ln a
2 2 ab
+
( b 2
= ln1
2) (a + b)2
4ab (. )
f (x) Or (a + b)2 – 4ab = (a – b)2, donc (a + b)2 > 4ab.
– ` 0
3. a. D’après le corollaire du théorème des valeurs On en déduit
(a + b)2
4ab
> 1 et 1 ln
2
(a + b)2
4ab (
> 0. )
intermédiaires, l’équation f (x) = 1 a unique solution α dans
]0 ; 1].
D’où ln  a
(+
2
b > )lna +
2
lnb , ce qui prouve que J est toujours
« au-dessus » de I.
b. On applique le même théorème dans l’intervalle ]1 ; + `[.
On a 5 , β , 6.

Chapitre 5 Logarithmes    Indice Terminale S spécifique 71


6
CHAPITRE

Calcul intégral

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires

Intégration
Définition de l’intégrale On s’appuie sur la notion intuitive d’aire rencontrée au
d’une fonction continue et collège et sur les propriétés d’additivité et d’invariance
positive sur [a ; b] comme par translation et symétrie.
aire sous la courbe.
On peut mener un calcul approché d’aire (parabole,
b
Notation ∫ a f ( x) dx . hyperbole, etc.) pour illustrer cette définition.
Théorème : si f est une
fonction continue et ª Il est intéressant de présenter le principe de la
positive sur [a ; b], démonstration du théorème dans le cas où f est
la fonction F définie sur positive et croissante.
x
[a ; b] par F( x) = ∫ f (t ) dt
a
est dérivable sur [a ; b] et a
pour dérivée f.

Primitive d’une fonction • Déterminer des primitives des Une primitive F de la fonction continue et positive f
b
continue sur un intervalle. fonctions usuelles par lecture étant connue, on a ∫ a f ( x) dx = F(b) − F(a).
inverse du tableau des dérivées.
• Connaître et utiliser les
Théorème : toute fonction primitives de u ′eu , u ′u n (n ª Il est intéressant de démontrer ce théorème dans le
continue sur un intervalle entier relatif, différent de −1) et, cas d’un intervalle fermé borné, en admettant que la
admet des primitives. pour u strictement positive, u ′ fonction a un minimum.
u
, u′ . On admet le cas général.
u
On fait observer que certaines fonctions comme
2
x a e− x n’ont pas de primitive « explicite ».

b
Intégrale d’une fonction • Calculer une intégrale. La formule ∫ f ( x) dx = F(b) − F(a) , établie pour une
a
continue de signe fonction continue et positive, est étendue au cas d’une
quelconque. • Utiliser le calcul intégral pour fonction continue de signe quelconque.
déterminer une aire.
L’intégration par parties n’est pas un attendu du
Linéarité, positivité, • Encadrer une intégrale. programme.
relation de Chasles.
¯ Pour une fonction monotone La notion de valeur moyenne est illustrée par des
positive, mettre en œuvre un exemples issus d’autres disciplines.
Valeur moyenne. algorithme pour déterminer un € [SPC] Mouvement uniformément accéléré.
encadrement d’une intégrale. € [SI] Valeur moyenne, valeur efficace dans un
transfert énergétique.

AP Calcul du volume d’un solide.

Chapitre 6  Calcul intégral    Indice Terminale S spécifique 73


B Notre point de vue
Conformément au programme, nous avons introduit l’intégrale d’une fonction continue positive comme l’aire « sous
la courbe ». Pour illustrer cette définition, nous avons, dans l’activité 1, proposé une approche de l’aire sous la parabole
par la méthode des rectangles. L’utilisation des fonctionnalités du logiciel GeoGebra est alors très performante pour
donner une illustration graphique de l’approche de cette aire par cette méthode. 
Dans la première partie du cours figurent la définition de l’intégrale d’une fonction positive et l’algorithme permettant
d’encadrer cette intégrale en se basant sur la méthode des rectangles ; dans le savoir-faire 1, nous avons présenté
l’utilisation de la calculatrice pour déterminer une valeur approchée d’une intégrale.
La deuxième partie du cours est consacrée à la notion de primitive d’une fonction ; conformément au programme
on a présenté la démonstration du théorème dit « théorème fondamental » dans l’activité 2 en se basant sur des
comparaisons d’aires (les élèves ne connaissent pas encore les propriétés de l’intégrale). Après avoir fait cette activité,
les élèves devraient comprendre avec plus de facilité, le principe de la démonstration du théorème présentée dans le
cours. Dans ce paragraphe, nous avons également fait la démonstration du théorème « toute fonction continue admet
des primitives » dans le cas d’un intervalle fermé borné, en admettant que la fonction a un minimum.
C’est dans la troisième partie du cours que nous avons proposé la recherche de primitives d’une fonction et les primitives
des formes remarquables ; nous avons placé dans les savoir-faire des recherches très classiques de primitives en faisant
apparaître toutes les formes remarquables.
Nous pouvons alors aborder, dans la quatrième partie du cours, le calcul des intégrales des fonctions positives puis
la généralisation de la notion d’intégrale à des fonctions continues de signes quelconques ; suivent alors le calcul des
intégrales et ses propriétés. Il est à noter que la méthode d’intégration par parties n’est plus au programme ; nous
l’avons cependant présentée en exercice d’approfondissement (116) pour les meilleurs élèves.
La cinquième partie du cours permet d’appliquer le calcul d’intégral à des calculs d’aire ou de valeur moyenne.
Les exercices 81 à 84 et le TP concernent les suites d’intégrales avec des questions classiques.
Conformément au programme et pour préparer les élèves à certains calculs qu’ils auront à faire dans le chapitre 11
(Lois de probabilité à densité), nous avons proposé quelques exercices où les fonctions sont définies par des intégrales
(exercices 42, 43, 110, 118 et 119).
Dans la page Accompagnement personnalisé – Approfondissement, nous avons présenté l’utilisation des calculs
d’intégrales pour déterminer des volumes de solides. Il est à noter que ce calcul n’est plus au programme et ne concerne
que les meilleurs élèves conformément au programme.
Dans les pages bac, nous avons placé des sujets récents en cherchant à recouvrir tous les types de sujets (Roc, Vrai-
Faux, Algo) et toutes les parties de ce chapitre.

Les notions abordées dans le chapitre 6


1. Intégrale d’une fonction positive
2. Primitives d’une fonction continue
3. Recherche des primitives
4. Intégrale d’une fonction continue
5. Applications du calcul intégral 

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 432. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

74
D Activités
Activité 1 Encadrer une aire Activité 3 À la recherche de primitives
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr Dans cette activité, l’élève commence par construire un tableau
L’objectif de cette activité est de présenter la notion d’intégrale donnant la dérivée de certaines fonctions de référence ; il va
d’une fonction continue et positive comme une aire « sous une ensuite effectuer une lecture inverse de ce tableau lui permettant
courbe » ; elle permet également de découvrir la méthode des de découvrir les primitives des fonctions de référence.
rectangles et d’obtenir ainsi une valeur approchée de l’aire sous 1.
la parabole. Fonction F définie sur I par Fonction dérivée F’
1. Le quadrillage permet de donner comme valeur approchée F (x) = x2 I=R F9(x) = 2x
environ 32 petits carreaux, soit 0,32 unités d’aire. F (x) = x3 I=R F9(x) = 3x2
2. a. L’ordonnée du point A est 0,252 soit 0,0625. F (x) = ex I=R F9(x) = ex
L’aire du rectangle AEFL est 0, 015625 ≈ 0,016.
F (x) = 1 I = ]0 ; + `[ F9(x) = −1
b. Aire BFGN = 0,25 × 0,52 = 0,0625 ≈ 0,063. x x2

Aire CGHQ = 0,25 × 0,752 = 0,140625 ≈ 0,141. F (x) = ln x I = ]0 ; + `[ F9(x) = 1
x
c. Aire OEAK = 0, 015625.
Aire EFBM = 0,0625. 2. a. F (x) = x2. b. G(x) = 1 x2 .
2
Aire FGCP = 0,140625.
3. a. F (x) = x3. b. G(x) = 1 x3.
Aire GHDR = 0,25. 3
4. F (x) = lnx.
d. 0,22 < ! < 0,47.
3. Lorsqu’on augmente le nombre de subdivisions, le nombre
de rectangles augmente ; la somme des aires rouges et la
Activité 4 Calcul d’une intégrale
somme des aires vertes sont de plus en plus proches. ! semble Cette activité a pour but de découvrir dans le cas d’une fonction
être proche de 1 . positive la formule permettant de calculer une intégrale à l’aide
3 d’une primitive.
1. a. S(a) = 0.
Activité 2 Une aire variable b. S est la primitive de la fonction f qui s’annule en a.
2. a. Puisque S est une primitive de f, toutes les autres primitives
Cette activité permet, sur un exemple, de démontrer que la
x sont de la forme S + C où C est une constante.
fonction F définie sur [a ; b] par F( x) = ∫ a f (t ) dt est dérivable sur
Or S(a) = 0 donc C = −F (a).
[a ; b] et a pour dérivée f. Les élèves pourront alors comprendre plus b
b. ∫a f (t ) dt = S(b) = F(b) + C = F(b) − F(a).
facilement le principe de la démonstration du théorème du cours.
3. a. Une primitive de la fonction carré est la fonction F définie
1. a. Pour x strictement positif, F (x) est l’aire, en unités d’aire,
sur R par F (t) = 1 t 3 .
de la surface comprise entre la courbe #f , l’axe des abscisses, 3 1
1
l’axe des ordonnées et la droite verticale passant par le point ∫0 t 2 dt = F(1) − F(0) = 3 .
de coordonnées (x ; 0). Cette aire se calcule avec la formule
de l’aire d’un trapèze pour les élèves qui la connaissent ou en Activité 5 Construction d’un terrain de Volley
ajoutant l’aire d’un rectangle et l’aire d’un triangle ; on trouve Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
F (x) = 0,5x2 + 2x. L’objectif de cette activité est de découvrir la notion de valeur
b. F9(x) = x + 2. moyenne d’une fonction et son interprétation graphique dans le
2. a. Pour h strictement positif, F (x + h) – F (x) est l’aire, en cas d’une fonction positive.
unités d’aire, de la surface hachurée en rouge sur le livre élève. 1. a. On peut utiliser le logiciel GeoGebra. Le logiciel affiche
Aire (MNPS) = h × f (x) et aire (MNQR) = h × f (x + h). 26,25 ; c’est l’aire sous la courbe représentative de la fonction f.
b. h × x2 ¯ F (x + h) – F (x) ¯ h × ( x + h)2 et x2 ¯ r(h) ¯ ( x + h)2 . 2. a. Voir fichier.
c. La limite de r(h) lorsque h tend vers 0 par valeurs supérieures b. h ≈ 8,75.
est égale à x2. c. L’aire après aplanissement est égale à l’aire du rectangle
d. F est dérivable en x et F9(x) = x2. ayant la même aire que sous la courbe. Puisque la largeur de
ce rectangle est 3, sa hauteur est donc égale à 1 ∫0 f ( x) dx .
3

Chapitre 6  Calcul intégral    Indice Terminale S spécifique 75


E Exercices
Pour démarrer 21   1. F (x) = 5x et G(x) = x2.
2. I = 10 et J = 8.
1   1 ua = 6 cm2.
22   1. e x2 est strictement positif sur R.
2   Cette intégrale est égale à l’aire, en unités d’aire de la 2
2. ∫−1e x dx est strictement positif.
2

surface comprise entre la courbe #, l’axe des abscisses et les


23   1. F (x) = lnx.
droites d’équations x = –1 et x = 3.
2. ∫1 1 dx = ln2 .
2
1
3   Par lecture graphique, I = ∫ f ( x) dx = 6. x
−1
3 3
24   7 f ( x) dx = 14,
4   Exercice corrigé ; voir page 432 du manuel. ∫ −1 ∫−1( f ( x) + g( x)) dx = −3.
5  Soit f définie sur [0 ; 1] par f (x) = 1 – x2. 3
25  
∫ f ( x) dx = 10 .
−5
La surface dont on a calculé l’aire est la surface comprise entre 26   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel.
la courbe représentative de la fonction f, l’axe des abscisses et
27   1. F (t) = t
n+1
.
les droites d’équations x = 0 et x = 1 ; c’est la surface colorée n +1
1 1 .
ci-dessous. 2. ∫0 t n dt = F (1) – F (0) =
n +1
y 28   1. ln x est positif sur [1 ; 2].
1 2
2. ∫1 lnx dx est positif.
3. La calculatrice donne la valeur approchée 0,386 à 0,001 près
par défaut.
2
29   1. Sur [–1 ; 2] f (x) est positif donc ∫ f ( x) dx est positif.
−1
0 1 x 2. a. Pour tout x de [2 ; 4], 1 ¯ f (x) ¯ 5.
4 4
6   F (x) = 1 x 2 ; G(x) = 1 x 3 ; H(x) = ex.
b. ∫ 1dx = 2 et ∫ 5 dx = 10.
2 2
2 3 4
c. 2 ¯ ∫ f ( x) dx ¯ 10.
7  Vrai. 2
30   1. a. Pour tout x de [0 ; 1], x2 ¯ x.
8   F9(x) = f (x). 1 1
b. ∫ x2 dx ¯ ∫ x dx .
9   1. F9(x) = ex + xex. 0 0

2. ∫ x dx = 1 et ∫0 x2 dx = 1 ; on vérifie ainsi la comparaison


1 1

2. F9(x) = f (x) donc la fonction F est une primitive de la fonction 0 2 3


f sur R. précédente.
10   1. F9(x) = lnx + 1 – 1 = lnx. 31   1. Construction
2. F9(x) = f (x) donc la fonction F est une primitive de la fonction y
f sur [0 ; + `[.
11   F (x) = 7x, G(x) = 1 x 4 , H(x) = 7x – 1 x 4 .
4 4
12   F (x) = 1 x 3 , G(x) = 5 × 1 x 3 , H(x) = 5 x 3 + 3x .
3 3 3
13   F (x) = x 3 − 1. 1
14   Exercice corrigée, voir page 432 du manuel. 0 x
1
15   F (x) = – 1 , G(x) = 1 x −2 .
x −2 2. La fonction f est continue et positive sur [0 ; 2], donc l’aire,
16   1. a. u(x) = 3x.
en unités d’aire, de la surface colorée est égale à ∫ x2 dx soit 8 .
2

b. F (x) = e3x. 2
0 3
Une unité d’aire est égale à 2 cm donc l’aire de la surface
2. a. 1 (3e3 x ) = e3 x = g(x). colorée est égale à 16 cm2.
3 3
b. G(x) = 1 e3 x . 32   La valeur moyenne de f sur [–2 ; 3] est égale à 2.
3
17   1. a. u(x) = x2. 33   1. Construction
y
b. F (x) = e x2. B −1 O
2
2. G(x) = e x − 1. 0 x
18   1. u(x) = x 2 + 1 .
2. F (x) = ln( x2 + 1). −1
19   1. u(x) = x 2 − 3 et n = 2.
2. F (x) = 1 ( x2 − 3)3 .
3 A
20  Faux.

76
2. a. f est négative sur [–2 ; 0], donc l’aire de S, en unités d’aire, 2. a.
0
est égale à – ∫ x dx soit 2 unités d’aire. Variables  s, x, h sont des réels
−2
b. On vérifie graphiquement ce résultat puisque cette aire est i est un entier
celle du triangle AOB. Initialisation s prend la valeur 0
34   Exercice corrigé, voir page 432 du manuel. x prend la valeur –1
4
35   1. x dx = 8. h prend la valeur 0,2
∫ 0
2. La valeur moyenne de f sur [0 ; 4] est égale à 2. Traitement Pour i variant de 1 à 5
1
36   1. ∫ e x dx = e1 – e−1 . x prend la valeur x + h
−1
s prend la valeur s + h × f ( x)
2. La valeur moyenne de f sur [–1 ; 1] est égale à 1 (e1 − e−1 ).
2 Fin Pour
Sortie Afficher s

b. Programme Casio
Pour s’entraîner
37   1. f est positive sur [1 ; 3]. I est égale à l’aire, en unités 0→ s
d’aire, de la surface colorée en gris et J est l’aire de la surface –1 → x
hachurée. 0,2 → h
y For 1 → i To 5
x+h → x
s+h × e x → s
Next
#f s
1 J=3
Programme Texas
0 1 I=4 x
0→ s
2. Les aires sont respectivement égales à 4 et 3 unités d’aire. –1 → x
Avec la calculatrice, on vérifie que I = 4 et J = 3. 0,2 → h
38   1. Représentation graphique For (i,1,5)
y x+h → x
s+h × e x → s
End
Disp s
1

0 x 41   Vrai, les deux intégrales sont égales à 4.


1
2. I = J = 4,5. 42   1. F (2) représente l’aire sous la courbe représentative de

39   1. Une valeur approchée de S à 0,01 près est 0,11. la fonction inverse entre les droites d’équations x = 1 et x = 2.
2. y F (2) , F (3).
2. F9(x) = 1 .
x
0,5 3. F est croissante sur [1 ; + `[.
On justifie ainsi que F (2) , F (3).
#f
43   1. La fonction f définie sur [1 ; + `[ par f (t) = (lnt)2 est
S = 0,11 continue, donc la fonction F est dérivable sur [1  ; + `[ et
0 1 x
F9(x) = (lnx)2.
Le nombre S est la somme des aires des rectangles dessinés 2. F est croissante sur [1 ; + `[.
ci-dessus. 44   1. F9(x) = e− x + x(–1)e− x = f ( x) donc F est une primitive
40   1. a. h1 = e−0 ,8 , A1 = 0,2 e−0 ,8 ≈ 0,090.
de f sur R.
b. A2 = 0,2 e−0 ,6 ≈ 0,110 ; 2. La primitive de f qui s’annule en 1 est la fonction G définie
A3 = 0,2 e−0 ,4 ≈ 0,134 ; A4 = 0,2 e−0 ,2 ≈ 0,164 ;
sur R par G(x) = xe− x – e−1.
A5 = 0,2 e0 = 0,2.
c. Le nombre s représente une valeur approchée de la somme 45   1. F9(x) = f (x) donc F est une primitive de f sur R.
des aires des cinq rectangles. En ajoutant les cinq valeurs 2. La primitive de f qui s’annule en π est la fonction G définie
approchées précédentes, on vérifie le résultat affiché. sur R par G(x) = sinx – xcosx – π.

Chapitre 6  Calcul intégral    Indice Terminale S spécifique 77


46   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel. 63   I = 18 ; J = 9 ; K = 2ln3.
47   Exercice résolu, voir page 185 du manuel. 64   I = –3 ; J = 0,5 ; K = e − e−1 .
48   On cherche a et b tel que, pour tout x de ]0 ; + `[, 65   a est tel que 3(ea – 1) = 1 donc a = ln 4 . (3)
2axlnx + 2bx + ax = xlnx. 66   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.

(3)
En remplaçant x par 1 et e, on obtient les deux équations :
67   I = 1 (e − e−1 ), J = 1 ln 4 , K = 0.
a + 2b = 0 et 3a + 2b = 1. 2 2
On trouve a = 1 et b = – 1 . 68   I = 1 (e 4 − e), J = 4 – 2 3, K = 1 ln2.
2 4 2 2
On vérifie que la fonction F définie sur ]0 ; + `[ par b

( 1
2 )1
F (x) = x lnx − est une primitive de f.
2
4
69   1. L’énoncé est vrai puisque
∫a 0 dx = 0.
2. L’énoncé de la réciproque est «  Si f est telle que
49   F (x) = 3 x 4 + 1 x 3. b
2 3 ∫a f ( x) dx = 0, alors la fonction f est nulle sur [a ; b]. »
G(x) = x 4 + 1 x2 . Cet énoncé est faux ; la fonction f telle que f (x) = x sur [–1 ; 1]
6 est un contre-exemple.
H(x) = 1 x 4 + 1 x3 – 7x.
4 18 70   Exercice résolu, voir page 186 du manuel.
50   F (x) = 2x4 – 2x3 + 7x2 – 7. 71   1. f 9(x) = e−2 x – 2xe−2 x .
51   F (x) = 1 x 3 . 2. D’après la question 1, xe−2 x = 1 e−2 x − 1 f ′( x).
9 2 2
G(x) = sinx . On en déduit qu’une primitive de la fonction h définie sur R par
H(x) = − 1 cos(2x). h(x)= x e−2 x est la fonction H définie sur R par :
2
52   F (x) = 2x 3 + 11lnx. H(x) = −1e−2 x – 1 f ( x).
4 2
G(x) = 1 x5 – 9 . 1
5 x ∫0 xe−2 x dx = H(1) – H(0)
H(x) = 5,5x2 – 3 x −1. = – 3 e−2 + 1 .
4 4
53   F (x) = 1 x 2 + 1 lnx. 72   1. f ′( x) = nx n−1lnx + x n−1 .
2 2 n

G(x) = 5 lnx. 2. a. D’après la question 1, x n−1lnx = 1 fn′( x) − 1 x n−1.


2 n n
H(x) = – 7 x3 – 2 x −2 . On en déduit qu’une primitive de la fonction g définie sur
3
]0 ; + `[ par g(x)= x n−1lnx est la fonction G définie sur ]0 ; + `[
par G(x) = 1 fn ( x) – 1 x .
54   F (x) = e x2 −3 . n

n n n
G(x) = 1 ln( x2 + 4).
2
H(x) = 1 sin3 x . n n n( )
n
Donc I n = 1− 1 e + 12 .
3 b. lim I n = +`.
n→+ `
55   F (x) = ln( x 2 + x + 1).
73  Vrai.
G(x) = −1 × 2 1 .
2 x +1 74   Faux car cette intégrale vaut 1 + 1 en – 1 .
n n
H(x) = −1( x2 + 5)−2 . 75   1. I = 1 (e2 − 1).
4
2
56   F (x) = −1e− x2 .
2 2. K = 5 e2 − 3 .
G(x) = ln(e x + 1). 2 2
2

H(x) = 4 2x2 + 1.
76   ∫−1 x dx = 2,5.
77   1. I = 6ln2 et I + J = 4.
57   F (x) = x + lnx – 1 .
x 2. J = 4 – 6ln2.
G(x) = 1 (lnx)2 .
2 78   1. I = 1 ln3 et I + J = 1.
58   1. F9(x) = f ( x) donc F est une primitive de f sur ]0 ; + `[. 2
2. G(x) = x2lnx − x2 . 2. J = 1 – 1 ln3.
( )
2
H(x) = 5 x2lnx − 1 x2 . 79   1. a. Pour tout x de [0 ; 1], x 2 ¯ x donc e− x2 ˘ e− x .
2 2
59   1. Vrai.
b. 0 ¯ xe− x ¯ xe− x donc J ¯ I.
2

2. La réciproque est « Si F est croissante sur R, alors f est positive


2. I = 1 (1− e−1 ) donc 0 ¯ J ¯ 1 (1− e−1 ).
sur R » ; cet énoncé est vrai. 2 2
60   F’ = f donc la fonction f doit être positive sur [–3 ; –1], 80   1. 0 ¯ lnx ¯ ln2.

2. 0 ¯ ∫1 ( x2lnx) dx ¯ 7 ln2.
2
négative sur [–1 ; 3] et positive sur [3 ; 5]. La fonction f est
3
représentée par la courbe 1.
61   Faux car F9(x) = (1 + lnx) × 1 . 81   1. a. 1 ¯ 1 ¯ 1 .
x n +1 x n
n+1
62   Vrai car F9(x) = f (x) et F (0) = 1. b. ∫n 1 dx = 1 .
n n

78
n+1
1 dx ¯ n+1 1 dx ¯ n+1 1 dx donc 1 ¯ I ¯ 1 . 89   1. Courbes représentatives
c. ∫n ∫n x ∫n n
n +1 n +1 n
n y
2. lim I n = 0. 1
n→+ `

82   Exercice résolu, voir page 187 du manuel.


#g #f
83   1. a. Les fonctions fn sont positives sur [0 ; 1] comme
produit de fonctions positives, donc les intégrales In sont
égales aux aires, en unités d’aire, des surfaces comprises entre 0 1 x
les courbes #n, l’axe des abscisses et les droites d’équations 2. Si 0 ¯ x ¯ 1 , alors 0 ¯ x × x2 ¯ x2 et 0 ¯ x2 ¯ x donc x3 ¯ x.
3. A = ∫0 ( x − x3 ) dx = 1 .
1
x = 0 et x = 1.
4
En observant les aires des surfaces délimitées par chacune des 90   1. Courbe représentative
courbes #1, #2, #3, #10, #20 et #30, il semble que la suite (In) y
est décroissante. C
1 1
b. In+1 – In = ∫0 x n+1e− x dx - ∫0 x n e− x dx
1
= ∫0 ( x n+1e− x − x n e− x ) dx
1
= ∫0 x n e− x ( x − 1) dx .
Or lorsque x appartient à [0 ; 1], xn est positif et x – 1 est négatif. 1
De plus, l’intégrale sur [a  ; b] d’une fonction négative est A B
0 1 x
négative, donc la différence In+1 – In est négative.
La suite (In) est donc décroissante. 2. A1 = 8.
c. xne–x est positif pour tout x de [0 ; 1] et tout entier naturel n, 3. A2 = 32 .
3
donc In est positif pour tout entier naturel n. A
4. 2 = 4 .
La suite (In) est ainsi décroissante et minorée par 0, elle est donc A1 3
convergente. π
2. a. Pour tout x de [0 ; 1], 0 ¯ e− x ¯ 1 donc 0 ¯ x n e− x ¯ x n . 91   1. ∫ 2π cosx dx = 2.

()
2. On cherche a strictement positif tel que π a = a d’où a = 4 .
1 1 2 2
b. 0 ¯ ∫0 x n e− x dx ¯ ∫0 x n dx .
2 π
On a donc 0 ¯ I n ¯ 1 , d’où lim I n = 0.
n +1 n→+ ` 92  Vrai.
84   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel. 93   1. f ( x) dx = 380 – 90ln3.
3
∫1 3
85   1. a. f ’(x) = − xe− x donc f est croissante sur ]– ` ; 0] et
2. La valeur moyenne, arrondie à l’euro, du coût total de
décroissante sur [0 ; +`[. production est 1 390 euros.
b. Le maximum de f sur R est égal à 0, donc f est négative sur R.
94   1. Valeur moyenne = 1 ∫ v (t ) dt = 890 ≈ 297.
20
f ( x) 20 0 3
2. a. g’(x) = 2 donc g9(x) < 0 donc g est décroissante sur
x 2. La vitesse moyenne du mobile entre les instants t = 0 et
]0 ; + `[.
b. lim g( x) = 0. t = 20 est environ égale à 297 m · s–1.
x→+ ` T
95   1. valeur moyenne = Vm = 1 ∫ I sin(ωt ) dt
3. a. Pour tout x de [n ; n + 1], g(n) ˘ g( x) ˘ g(n + 1). T 0 M
I
b. g(n) ˘ J n ˘ g(n + 1).
c. Pour tout entier naturel n, g(n) ˘ J n ˘ g(n + 1) ˘ J n+1 donc la
= M 1 cos(2π) − 1 cos(0) (
T ω ω )
donc la valeur moyenne de cette intensité sur [0 ; T] est égale
suite (Jn) est décroissante.
d. D’après le théorème des gendarmes, la suite (Jn) converge à 0.
T
vers 0. 2. a. ∫0 (1− cos(2wt )) dt = T – 1 sin(4π) = T.

86  Vrai. b. sin2 (ωt ) = 1 − 1 cos(2ωt ) donc :
2 2
T 1 T 1
87  Vrai.
∫0 sin2 (ωt ) dt = 2 ∫0 (1− cos(2wt )) dt = 2 T .
88   1. Construction I M2 IM
1
y 3. A = T × 2 T = .
1 2
0 x 96   Faux. Cette valeur moyenne est égale à 2ln2 .
3

#f
−1 TOP Chrono
2. a. Voir ci-dessus. 97   1. #f est en-dessous de #g sur [0 ; + `[ et au-dessus sur
b. Aire = – ∫0 ( x2 − 1) dx = 2 .
1

3 ]– ` ; 0].
2. A = ∫0 (g( x) − f ( x)) dx = 1 e2 − e + 1 .
1
L’aire de cette surface est égale à 6 cm2.
2 2

Chapitre 6  Calcul intégral    Indice Terminale S spécifique 79


t
Partie B. 1. A(t) = ∫0 f ( x) dx . A est croissante sur [0 ; + `[.
98   I = 1 , J = 1 (e 4 − 1), K = 1,5 + 3ln2.
2 4 2. a. A est continue, strictement croissante sur [0 ; + `[,
99   1. F9(x) = lnx. A(0) = 0 et lim A(t ) = 1. Donc, d’après le corollaire du théorème
2 t→+ `
2. ∫1 lnx dx = 2ln2 − 1. des valeurs intermédiaires, l’équation A(t) = 1 admet une
2
100   1. F9(x) = −1e2−x + (− x − 1)(−1)e2−x donc F9(x) = f (x). unique solution dans [0 ; + `[.
2. Valeur moyenne = Vm. b.
y
Vm = 1 (F(4) − F(0)) = 1 (e2 − 5e−2 ).
4 4 Γ
Faire le point

Voir page 433 du manuel. Les corrigés détaillés sont


disponibles sur le site bordas-indice.fr. #
0,1
Revoir des points essentiels 0 1 α x

101   J = 264 ; K = 304,5 ; L = e – 1 ; M = 4ln2,5. 3. a. g ′( x) = − xe− x .


102   L’aire, en unités d’aire, de la surface donnée est égale à b. La fonction –g est une primitive de la fonction f donc :
∫1 ( x2 − 1) dx soit 43 .
2
A(t) = 1 – (t + 1)e− t .

Approfondissement Sujet B
1. fn′( x) = 1+ nen( x−1).
Éude de ce problème
fn′( x) est strictement positif comme somme de termes
S(z) = πr 2 et z2 + r 2 = R2 donc S(z) = π( R2 − z2 ).
R R strictement positifs sur [0 ; 1]. La fonction fn est croissante et
V= ∫0 πr 2 dz = ∫0 π( R2 − z2 ) dz positive sur [0 ; 1].
V = 2 πR3 . On retrouve la formule du volume d’une sphère de 2. Pour tout entier naturel n, f n(1) = 2 donc le point de
3
rayon R : 4 πR3 . coordonnées (1 ; 2) appartient à toutes les courbes #n.
3
103   1. La section est un cercle de rayon R ; son aire est égale 3. a. La suite (An) semble converger vers 0,5.
1
1 1
b. An = ∫0 ( x + en( x−1) ) dx = ⎡⎣ 2 x2 + n en( x−1) ⎤⎦
1
à πR2.
2. V = πR2 h.
0

donc An = 1 + 1 – 1 e− n .
104   1. r = R 1− z . ( )
h
2 n n

( ) (
2. Aire = πr 2 = πR2 1− z donc Aire = πR2 1− 2 z + 12 z2 . ) On en déduit que lim An = 1 .
2
n→+ ` 2
h h h
3. V = 1 πR2 h.
3 Sujet C
105   1. a. Aire = π( f ( x))2 .
b
b. V = ∫a π( f ( x))2 dx . 1. u0 = ln2.
2. a. un+1 + un = ∫0 x + x dx = ∫0 x n dx = 1 .
1 n+1 n 1

2. V = π .
2
1+ x n +1
2 b. u1 = 1 – ln2.
3. V = π (e2 − e−2 ). 3. Pour tout x appartenant à [0 ; 1], x n+1 ¯ x n donc x ¯ x .
n+1 n
2 1+ x 1+ x
Zoom sur les questions ouvertes En intégrant membre à membre, on obtient un+1 ¯ un pour tout
entier naturel n.
106   1. F (x) = 2lnx + (lnx)2 . La suite (un ) est donc décroissante.
2. L’abscisse du point d’intersection de la courbe # et de l’axe
1
des abscisses est égale à e–1. De plus ∫e−1 f ( x) dx = 1 qui est la Sujet D
moitié de l’aire du rectangle OABC. Ainsi, la courbe # partage
1. a. La courbe # coupe l’axe des abscisses au point A(–2 ; 0) et
le rectangle OABC en deux domaines d’aires égales.
l’axe des ordonnées au point B(0 ; 2).
Pour se préparer à l’écrit - bac b. lim f ( x) = −` .
x→− `

Sujet A
x→+ ` x→+ ` e
(
lim f ( x) = lim xx + 2e− x = 0. )
Partie A. 1. f ′( x) = (1− x)e− x . La courbe admet l’axe des abscisses comme asymptote en + `.
La fonction f est croissante sur [0 ; 1] et décroissante sur [1 ; + `[. c. f 9(x) = (–1 – x)e− x .
2. lim xx = 0 donc # admet l’axe des abscisses comme La fonction f est croissante sur ]– ` ; –1] et décroissante sur
x→+ ` e
asymptote en + `. [–1 ; + `[.

80
d. y A. 1. a. On construit un curseur k, puis on saisit l’expression de
la fonction fk dans le champ de saisie.
B b. On conjecture que les fonctions fk pour k non nul sont
croissantes sur [0 ; 1] et que la courbe représentative de la
1 fonction fk est en-dessous de la courbe représentative de la
A
fonction fk–1.
0 1 x
2. f0 est décroissante sur [0 ; 1] ; f1 est croissante sur [0 ; 1].
3. fk(0) = 0 pour k non nul et fk(1) = 1 .
k!
( )
4. fk(x) – fk−1( x) = x − 1 x k−1e1−x .
k
Comme x est inférieur à k, on obtient l’inégalité donnée. Cela
2. a. S ≈ 1,642. confirme la conjecture faite sur la position relative des courbes
b. Illustration graphique représentatives des fonctions fk et fk–1.
5. a. fk′ (x) = kx e1−x − x e1−x
k−1 k
y
k! k!
= fk−1( x) − fk ( x) .
# b. Les fonctions fk sont croissantes sur [0 ; 1] pour tout k non
1 nul.
B. 1. La suite (Ik) semble décroissante et converger vers 0.
2. a. I0 = e – 1.
0 1 x b. On intègre membre à membre les deux membres de
l’inégalité obtenue à la question A.4 ; on en déduit que la suite
c. Voici les modifications de l’algorithme : (Ik) est décroissante.
Variables 
N est un entier c. Les fonctions fk sont positives sur [0 ; 1] donc I k ˘ 0. De plus,
pour tout x de [0 ; 1] et tout entier k non nul, fk ( x) ¯ 1 f0 ( x) et
Traitement Pour k variant de 0 à N – 1 k!
on obtient alors l’inégalité donnée.

N ( )
Affecter à S la valeur S + 1 f k
N d. La suite (I k) converge vers 0 d’après le théorème des
gendarmes.
n n
3. a. g9(x) = (x + 2)e–x donc g est une primitive de f sur R. C. 1. un = ∑ 1 = ∑ fk (1) d’après la question A.3.
b. L’aire du domaine $, en unités d’aire, est égale à 3 – 4e–1. k=0 k! k=0
1
∫0 fk′( x) dx =
fk (1)–fk(0)=fk(1)et ∫ ( fk−1( x) − fk ( x)) dx = I k−1 − I k . 
1
2.
Sujet E 0

+ 2 = f (x). On obtient alors l’égalité donnée.


1. Vrai car F9(x) = 1 × 2x
2 x2 + 2x 3. D’après la question 2, I n+1 = I n − 1 et on démontre alors
(n + 1)!
ln3 x
2. Faux car ∫0 xe = ln5 – ln3 = ln 5 .
e +1 3 () par récurrence que un = e – In pour tout entier naturel n.
3. Vrai car lne ¯ lnx ¯ 2lne donc –2xlne ¯ –xlnx ¯ –xlne et 4. La suite (un) converge vers e.
en intégrant membre à membre, on trouve l’encadrement 5. Dès u12, on trouve la même valeur approchée que celle de
donné. la calculatrice : 2, 718281828.
4. Vrai.

Pour se préparer à l’oral Pour aller plus loin

107   1. On vérifie que F9(x) = f (x). 110   1. a. La fonction f est croissante sur ]– ` ; 0] et décroissante
e2 sur [0 ; + `[.
2. ∫1 f ( x) dx = 12.
b. Le maximum de la fonction f est 1.
108   La fonction f est négative sur [–1 ; 0] donc l’aire, en unités c. Représentation graphique
d’aire, est égale à − ∫−1 f ( x) dx soit 1 + 1 e−2 – e−1 .
0
y
2 2 1
109  Lorsque x [ [1; e] alors lnx [ [0 ; 1] donc (lnx)n+1 est
inférieur à (lnx)n pour tout entier naturel n. D’où, par propriété
#f
de comparaison des intégrales, In+1 est inférieur à In.
La suite (In) est donc décroissante.
0 1 x
Travaux pratiques
2. a. F (x) est l’aire sous la courbe #f sur [0 ; x].
TP Étude d’une suite d’intégrales b. F est croissante sur [0 ; +`[.
Dans ce TP, les élèves vont démontrer à l’aide d’intégrales que la c. Dans l’éditeur de fonctions, on saisit l’expression intégrFonct
n
suite de terme général un = ∑ 1 converge vers e. (e^(-x^2/2),x,0,x) et on obtient la table de valeurs suivante :
k=0 k!

Chapitre 6  Calcul intégral    Indice Terminale S spécifique 81


315
∫−315 1+ ( fa′( x))2 dx = 100(e3,15 − e−3,15 ).
3. a. g9(x) = 0,34385(e0 ,01x − e−0 ,01x ).
b. Une valeur approchée, au pied près, de la longueur de l’Arche
est 2 682 pieds.
Cela correspond à 817 mètres environ.
n+1
115   1. I − I = e− t 1+ t dt .
∫n
n+1 n
Cette intégrale est positive donc la suite (In) est croissante.
2. a. In est inférieur à Jn.
b. G9(t) = (t + 1)e–t = g(t) donc la fonction G est une primitive
d. Les valeurs approchées précédentes sont proches de 2π .
2 de la fonction g.
111   1. La fonction f est décroissante sur [0 ; 1] et croissante sur
c. Jn = G(n) – G(1) = 3e–1 – (n + 2)e–n.
[1 ; + `[. La courbe est dessinée sur le livre élève. d. La suite (Jn) est majorée par 3e–1.
2. L’équation f (x) = 0 admet une unique solution x = 1, donc 3. D’après 2. a et d, la suite (In) est majorée par 3e–1. Puisqu’elle
il existe un unique point d’intersection entre # et l’axe des est croissante, on en déduit que cette suite est convergente.
abscisses. C’est le point A(1 ; 0). b
116   Partie A. f ′( x) dx = f (b) − f (a).
3. La tangente à #f au point d’abscisse a passe par l’origine du ∫ a
Partie B
repère si, et seulement si, f (a) = af 9(a).
1. a. La fonction uv est dérivable sur I comme produit de deux
Cette équation admet deux solutions : a = 1 et a = e2.
fonctions dérivables sur I et (uv)9 = u9v + uv9.
Le point I a pour coordonnées I(e2 ; 4).
b. uv9 = (uv)9 – u9v  (1).
4. a. G9(x) = (lnx)2 – 2.
2. Les fonctions données sont continues sur I comme somme
b. Soit H le point de coordonnées (e2 ; 0). L’aire de la surface
ou produit de fonctions continues sur R.
colorée est égale à la différence entre l’aire du triangle OIH et
En intégrant les deux membres de l’égalité (1), on obtient
l’aire sous la courbe sur [1 ; e2].
e2 l’égalité donnée.
Aire = 2e2 – ∫ f ( x) dx .
1 3. a. u9(x) = 1 et v(x) = ex.
D’après la question 4.a, une primitive de la fonction f est la 1
fonction F définie par F (x) = G(x) + 2x. b. L’intégrale ∫0 e x dx apparaît. Cette intégrale vaut e – 1.
e2 1 1
Donc ∫1 f ( x) dx = 2e2 – 2 donc l’aire cherchée est égale à 2 c. ∫0 xe x dx = e − ∫0 e x dx = 1.
unités d’aire.
Partie C. I = 1 e2 + 1  ; J = –2 ; K = 1.
4 4
112   1. ∫
n+1 1 dx = −1 – −1 = 1 = un .
n x2 n +1 n n(n + 1) 117   1. a. f ′( x) = 1 .
n k+1 cos2 ( x)
()
n+1
2. a. Sn = ∑ ∫k 12 dx = ∫1 12 dx d’après la relation de Chasles b. I = f π − f (0) = 1.
k=1 x x 4
2. a. g ′( x) = cos x + 3sin
pour les intégrales. 4 2 x cos2 x

b. Sn = −1 + 1 = n . cos6 x
n +1 n +1
= 34 − 22 .
c. (Sn ) converge vers 1. cos x cos x
113   Partie A. 1. 1 + t − 2 = t − 2t + 1 ˘ 0 sur [1 ; + `[.
2
b. En intégrant les deux membres de cette égalité entre 0 et π ,
t t 4
2. ∫1 (2 − t ) dt = −1 x2 + 2x – 3 .
x
4 4 ()
on obtient g π – g(0) = 3J - 2I, d’où 2 = 3J – 2I.
2 2 c. J = .
3
3. ∫1 (2 − t ) dt ¯ ∫1 1 dt d’où −1 x2 + 2x – 3 ¯ lnx.
x x
118   Il faut lire partie B, questions 1. a et b « X ».
t 2 2
( 4

2 )
Partie B. 1. ∫1 −1 x2 + 2x − 3 dx = 0 .
2
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
A. 1. La fonction f est positive sur [0 ; +  `[ comme produit de
2. On a l’égalité de deux aires.
fonctions positives.
3. a. f 9(x) = lnx donc la fonction f est une primitive de la
fonction ln. 2. lim f ( x) = 0 donc l’axe des abscisses est une asymptote à
x→+ `
b. A = 8ln2 – 3. la courbe # en + `.
114   1. a. f ′( x) = e − e .
ax − ax 3. f est croissante sur [0 ; 2] et décroissante sur [2 ; + `[.
a
2 4. Courbe
La fonction fa est décroissante sur ]– ` ; 0] et croissante sur y
[0 ; + `[. 0,5
2 ax −2 ax
b. (afa ( x))2 = e + 2 + e .
4 #f
e 2 ax − 2 + e −2 ax
( fa′ ( x)) =
2 b = 0,5
4 0 x
donc (afa ( x))2 − ( fa′( x))2 = 1. 1
ax − ax
2. 1+ ( fa′( x))2 = afa ( x) = e + e donc : B. 1. a. et b. Voir fichier logiciel.
2

82
5. a. f ′′( x) = ( x − 1)e
x
Cette intégrale est l’aire sous la courbe # sur [0 ; x]. .
x2
c. Une valeur approchée de x telle que F (x) = 0,5 est 3,38 b. A(1; 0).
d’après le logiciel. c. (T ) : y = e(x – 1).
2. a. f est continue et positive sur [0 ; + `[ donc F9(x) = f (x) et F 6. a. f est continue et strictement croissante sur ]0 ; +`[.
est ainsi croissante sur [0 ; + `[. lim f ( x) = −`.
x→− `
b. Le logiciel donne F (x) = 1 (− xe− 2 x − 2e− 2 x ) + 1.
1 1
lim f ( x) = +`.
2 x→+ `
c. lim F( x) = 1. Puisque n[]–` ; +`[, on en déduit d’après le corollaire du
x→+ `
d. F (0) = 0. D’après le corollaire du théorème des valeurs théorème des valeurs intermédiaires, que l’équation f (x) = n
intermédiaires, l’équation F (x) = 0,5 admet une unique solution admet une unique solution sur ]0 ; +`[.
dans [0 ; +`[. b. n = f (un) et n + 1 = f (un+1). Puisque f est croissante, on en
Par la méthode de balayage, la valeur approchée par excès à déduit que la suite (un) est croissante.
10–2 prés de α est 3,35. c. Supposons la suite (un) majorée alors elle convergerait ; ce
3. Algorithme qui est absurde.
d. La suite (un) diverge vers +`.
n prend la valeur 0
A prend la valeur 0
Tant que A , 0,99
n prend la valeur n + 1 Prises d’initiatives
A prend la valeur 1 – e− 2 − n e− 2
n n

2 120  Soit F une primitive de f sur R.


Fin Tant que
x
Afficher n ∫− x f (t ) dt = F( x) − F(− x).
Soit G la fonction définie sur R par G(x) = F( x) − F(− x).
119   1. a. f (1) = 0.
t G9(x) = F9(x) + F ′(− x) = f ( x) + f (− x) = 0 donc la fonction G est
b. La fonction h définie sur ]0 ; +`[ par h(t) = e est continue.
t une fonction constante.
x
Elle admet une primitive H et on a f (x) = H(x) –H(1). De plus, G(0) = 0 donc, pour tout réel x, ∫ f (t ) dt = 0.
−x
La fonction f est donc dérivable sur ]0 ; + ` [
x 121   En dérivant les deux membres de l’égalité donnée, on
et f 9(x) = H’(x) = h(x) = e .
x obtient f (x) = 2 . En remplaçant x par a dans l’égalité donnée,
c. f est croissante sur ]0 ; + `[. x
t
2. a. Pour tout t ˘1, e ˘ e donc, pour tout x ˘ 1 :
1 on obtient 2lna = 0 donc a = 1.
t t x
f (x) ˘ ∫1 e dt . 122   On calcule In à l’aide d’une primitive de la fonction f
t 1
(
définie sur ]0 ; +`[ par f (x)= x . On trouve In = ln 1 + 1 . )
x x
Or ∫1 e dt = e ∫1 1 dt = eln(x) donc, pour tout x ˘ 1 :
t t lnx n
f (x) ˘ eln( x). On en déduit que la suite (In) est décroissante.
b. Par comparaison, lim f ( x) = +`.
x→+ ` 123   La tangente T a pour équation y = ex.
1 t
3. a. Pour tout x[]0 ; 1], f (x) = – ∫x e dt . Le point B a pour abscisse –ln2.
x
t t
Or, pour tout t tel que x ¯ t ¯ 1, e ¯ e ¯ e donc :
1
L’aire cherchée est la somme de deux aires qu’on peut calculer
t t t
1 ex 1 et 1e grâce à deux intégrales.
∫x t dt ¯ ∫x t dt ¯ ∫x t dt . ∫ 1(e x − ex) dx = 0,5e − 1.
0
1 t 1 x x x
donc − ∫x e dt ¯ − ∫x e dt ¯ − ∫x e dt donc f (x) ¯ ∫1 e dt .
1 0
t t t t ∫−ln2 (2e x − 1) dx = 1− ln2.
x x
Or, ∫1 e dt = exln(x) donc f ( x) ¯ e x ln(x). L’aire cherchée est donc égale, en unités d’aire, à 0,5e – ln2.
t
Par comparaison, on en déduit lim f ( x) = −`. k+1 k+1
x→0 124   1. ∫ x 2 dx = ⎡ 1 x 3 ⎤ = k2 + k + 1 .
4. Tableau de variation k ⎣ 3 ⎦k 3
2. a. On obtient l’égalité donnée en effectuant la somme
x 0 +` membre à membre de toutes les égalités précédentes pour
f 9(x) + k de 0 à n. n
n(n + 1)(2n + 1)
b. On en déduit après calculs que ∑k 2 = .
+` k=0 6
f (x)
–`

Chapitre 6  Calcul intégral    Indice Terminale S spécifique 83


7
CHAPITRE

Les nombres complexes

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires

Forme algébrique, • Effectuer des calculs algébriques On introduit dans ce chapitre des éléments lui donnant
conjugué. Somme, avec des nombres complexes. une dimension historique.
produit, quotient. • Résoudre dans C une équation du
Équation du second second degré à coefficients réels.
degré à coefficients • Représenter un nombre complexe Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; u, v).
réels. par un point ou un vecteur.
Représentation • Déterminer l’affixe d’un point ou
géométrique. d’un vecteur.
Affixe d’un point, • Passer de la forme algébrique La notation exponentielle est introduite après avoir
d’un vecteur. à la forme trigonométrique et montré que la fonction θ ! cosθ + isinθ vérifie
Forme inversement. la même relation fonctionnelle que la fonction
trigonométrique : • Connaître et utiliser la relation exponentielle.
– module et argument, zz = | z |2 .
interprétation • Effectuer des opérations sur les Les nombres complexes permettent de mémoriser les
géométrique dans un nombres complexes écrits sous formules trigonométriques d’addition et de duplication
repère orthonormé différentes formes. vues en Première.
direct ;
– notation SI Analyse fréquentielle d’un système.
exponentielle.

B Notre point de vue


Conformément à l’esprit du programme, les nombres complexes sont vus comme constituant un nouvel ensemble de
nombres (activité 1) avec ses opérations propres (activité 2). Le point de vue historique est abordé dans les activités 1 et
3 ainsi que dans l’approfondissement de la partie « Accompagnement personnalisé ». L’activité 4 permet d’introduire
une autre façon de repérer un point et d’aborder ainsi les notions de module et d’argument ; le passage entre forme
algébrique et forme trigonométrique étant abordé dans l’activité 5.
Ce chapitre aborde également l’exploitation géométrique des nombres complexes.

  Les notions abordées dans le chapitre 7


1. Forme algébrique d’un nombre complexe
2. Conjugué et équations du second degré
3. Affixe, module et argument
4. Forme trigonométrique et propriétés du module et de l’argument
5. Notation exponentielle et applications

Chapitre 7  Les nombres complexes    Indice Terminale S spécifique 85


C Réactiver les savoirs
Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 433. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
Activité 1 Extensions des ensembles de nombres Activité 4 Vers un autre repérage dans le plan
L’objectif de cette activité est, à travers la résolution d’équations Dans cette activité, l’élève va découvrir qu’un point peut être repéré
successives, d’introduire un nouvel ensemble tout en rappelant les dans un repère orthonormé direct par la connaissance de sa distance
ensembles déjà connus par les élèves. par rapport à l’origine O et par une mesure de l’angle ( u ; OA).
1. a. Pas de solution dans N ; dans Z : S = {–5}. Elle permet d’introduire la notion de module et d’argument d’un
b. Dans N : S = {3} ; dans Z : S = {3 ; –3}. complexe.
2. a. Pas de solution dans Z ; dans Q : S = 1 . {} 2 1. b. A(–2 ; 2) ; B(2 ; 0) ; C(0 ; –1).

{
b. Pas de solution dans Z ; dans Q : S = − 5 ; 5 .
3 3} zA = –2 + 2i ; zB = 2 ; zC = –i.
2. a. OA = 2 2 .
3. Pas de solution dans Q ; dans R : S = {− 2 ; 2 } . b. zA × zA = 8 = OA2.
4. a. Pas de solution dans R. c. | zB | = OB = 2 = zB .zB  ; | zC | = OC = 1 = zC .zC .
b. x4 – 16 = (x2 – 4)(x2 + 4). Dans R, S = {–2 ; 2}.
3. a. ( u ; OA) = 3π .
5. a. S = {–i ; i}  b. S = {2 – i ; 2 + i}  c. S = {–2i ; 2i} 4
d. S = {− 2i ; 2i}   e. S = {–2 ; 2 ; –2i ; 2i}. b. arg(zB) = ( u ; OB) = 0 ; arg(zC) = ( u ; OC) = − π .
2
4. Si on note D le point de coordonnées (1 ; 1), P est sur la demi-
Activité 2 Des calculs complexes droite [OD) et sur le cercle de centre O et de rayon 2.
Cette activité permet de découvrir comment effectuer les calculs
de base avec des nombres complexes écrits sous forme algébrique. Activité 5 D’une forme à l’autre
1. A = 7 – 3i ; B = 2 – 3i.
Cette activité permet d’introduire la notion de forme trigono­
2. C = 2 + 2i ; D = 14 – 3i ; E = –3 – 4i. métrique d’un nombre complexe non nul.
3. a. et b. (1 – 2i)(1 + 2i) = 5 d’où 1− 2i = 5 . 1. a.
1+ 2i
On en déduit que 1 = 1 − 2 i . y
1+ 2i 5 5
c. (4 – 3i)(4 + 3i) = 25 d’où 4 + 3i = 25 .
4 − 3i M
On en déduit que 1 = 4 + 3 i .
4 − 3i 25 25 1 N
( )
4. 4 + 3i = (4 + 3i) 1 − 2 i = 2 − i.
1+ 2i 5 5

Activité 3 Un problème de Cardan O 1 x


Cette activité, outre son aspect historique, permet de résoudre
dans C certaines équations du second degré et de découvrir la
notion de conjugué.
1. a. et b. z2 – 2z + 5 = (z – 1)2 + 4 = (z – 1)2 – (2i)2
= (z –1 – 2i)(z – 1 + 2i).
b. ON = 1.
c. S = {1 + 2i ; 1 – 2i}.
N est le milieu de [OM], il est sur le cercle trigonométrique.
Ce sont deux complexes conjugués.
2. Soit u et v deux nombres qui ont pour somme 2 et pour ( 3 3 )
c. N a pour coordonnées cos π ; sin π , soit zN = 1 + 3 i.
2 2
produit 5. Alors : d. OM = 2ON donc zM = 2zN soit zM = 1+ i 3.

{ u+v=2
u ⋅v = 5
⇔ { v = 2−u
u(2 − u) = 5 {⇔ 2
v = 2−u
u − 2u + 5 = 0
. 2. a. | zP | = a2 + b2 .
b. | zQ | = 1, Q est sur le cercle trigonométrique.
Les deux nombres sont 1 + 2i et 1 – 2i. c. cosθ est l’abscisse de Q, sinθ est son ordonnée.
3. a. On a { u+v=8
u ⋅v = 41 {
⇔ 2
v = 8−u
u − 8u + 41 = 0
. ⎛ z ⎞
sinθ = Im⎜ P ⎟ .
⎝ | zP | ⎠
b. z2 – 8z + 41 = (z – 4)2 + 25.
c. z2 – 8z + 41 = (z – 4 – 5i)(z – 4 + 5i). d. On a (u ; OQ) = (u ; OP) = θ et zP = | zP | . zQ.
S = {4 + 5i ; 4 – 5i}. Ainsi zP = | zP |(cosθ + isinθ).

86
E Exercices
Pour démarrer 26   1. OA = OE = 1 ; OB = OC = 2 ; OD = OF = 3.
2. | zA | = | zE | = 1 ; | zB | = | zC | = 2 ; | zD | = | zF | = 3.
1   1. Faux. 2. Vrai. 3. Faux. 27  | z | = 5 donc z⋅ z = 25.
2   1.
28   OA = | zA | = 13  ; OB = | zB | = 5.
z 2 + 4i 2i –1 – 3i –4 2+ 3 − 5i 29   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.

Re(z) 2 0 –1 –4 2+ 3 0 30  

Im(z) 4 2 –3 0 0 − 5 Traitement m prend la valeur a2 + b2


2. Réels : –4 et 2 + 3 . Sortie Afficher m
Imaginaires purs : 2i et − 5 i .
3   z = 3 – 3i. 31   1. (u ; OA) = π donc arg(zA) = π .
4 4
4   5 ; 5i + 3 ; 3 i ; –3 + 4i. 2. (u ; OB) = arg(zB) = π ; (u ; OC) = arg(zC) = − π  ;
4
2
5   z1 = 6 – 5i z2 = 2 – 2i (u ; OD) = arg(zD) = 0 ; (u ; OE) = arg(zE) = − π  ;
2
z3 = –15 + 5i z4 = –4 – 8i (u ; OF) = arg(zF) = 3π .
4
6   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel. 32   Formes trigonométriques : z1 et z4.
7   z1 = –i ; z2 = 1 ; z3 = 2. (
33   1+ i 3 = 2 cos π + i sin π .
3 3 )
8   z1 = 2 + 3i ; z2 = 2 − 3 i .
5 5 34   1. | z1z2 | = 8 ; z1 = 1  ; | z5 | = 32.
9   z1 = –i ; z2 = 3 – 2i ; z3 = 2 + i. z2 2 1

z
⎛ ⎞
10   (1 + i)7 = 8 – 8i. 2. arg(z1z2 ) = π ; arg ⎜ 1 ⎟ = 5π ; arg(z15 ) = − 2π .
2 ⎝ z2 ⎠ 6 3
11   1. Vrai.     2. Faux.   3. Faux.
35   z1 = cosπ + isinπ ;
12   z1 = 5 − 2i ; z2 = −4 ; z3 = −7i ;
z4 = −2 + 8i ; z5 = −11− 3i ; z6 = 2 + 3i.
( ) ( )
z2 = cos − π + i sin − π  ;
2 2
13   1. 29.    2. 25.    3. 25. ( ) ( )
z3 = cos 2π + i sin 2π ;
3 3
14   2 + i = 1+ i = 1 + 1 i .
3−i 2 2 2
( ) ( )
z4 = cos − 5π + i sin − 5π .
6 6
π π π
15   1. Δ = 16 : 2 solutions réelles. 36   z = ei 3 ; z = e− i 3 ; z = e− i 2 .
1 2 3

2. Δ = –23 : 2 solutions complexes conjuguées. ( )


37   1. | ei 3 | = 1, arg ei 3 = π .
π π

3
3. Δ = 0 : 1 solution réelle double.
4. Δ = –48 : 2 solutions complexes conjuguées.

( )
2. | e− i 5 | = 1 , arg e 5 = − 2π .
−i2π
5
16   1. z = 2 – 4i. 2. z = –5 – i.
3. z = 1 + i. 4. z = 1.
Pour s’entraîner
17   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.
38   z1 = 16 + 11i ; z2 = –5 + 12i ; z = 3 + 2 i ; z4 = − 9 + 13 i .
18   1. S = {4i ; –4i}. 2. S = {9i ; –9i}. 3
1313 10 10
19   1. M1 (6 ; 3) ; M2 (–4 ; –8) ; M3 (5 ; 0) ; M4 (0 ; –2) ; M5 (0 ; 0) ; 39   z1 = 13 + 16i ; z = 2 + 2 3i ; z3 = 3 − 1 i ; z = 7 − 26 i.
2 4 4 4
25 25
M6 (1 ; –3). 40   z1 = 8 + i ; z2 = –8 + 14i ; z3 = 13 – 11i ; z4 = 60 + 11i.
2. z1 = –1 + 3i ; z2 = –3 ; z3 = 4i.
41   z1 = 7 + 24i ; z2 = 24 – 10i ; z3 = 53.
20   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel.
42   z = 7 − 9 i  ; z2 = –40 + 20i ; z3 = 5 – 10i ; z4 = –9 + 66i.
21  Réponse 2.
1
2 2
43   z1 = 4 − 3 i ; z2 = 2 + 3 i ; z3 = 5 − 2i.
22   AB ↔ z4 ; CD ↔ z1 ; EF ↔ z5 ; GH ↔ z3. 25 25 25 50 9 9
23   1. Vrai.  2. Faux.  3. Faux.  4. Faux.  5. Vrai. 44   z1 = − 1 − 4 i ; z2 = 7 − 24 i ; z3 = 11 − 13 i .
17 17 25 25 29 29
24   | z | = 13 ; | z | = 5 2 ; | z3 | = 3 ; | z4 | = 4. 45   z = − 5 − 3 i  ; z = 2 3 − 2 + 6 + 2 i ; z = − 1 − 2 2 i.
1 2 1
2 2 2
6 6 3
3 3
25   1. z⋅ z = | z |2 = 9. 46   1. i2 = –1 ; i3 = –i ; i4 = 1 et i5 = i.
2. | z | = z⋅z = 2 2 . 2. i4n = 1. 3. i4n+1 = i ; i4n+2 = –1 et i4n+3 = –i.

Chapitre 7  Les nombres complexes    Indice Terminale S spécifique 87


47   1. –3 + 5i. 2. 8 + 3i. 3. –8 – i. 75   1. z = 1 i ou z = − 1 i .
2 2
4. 5 + 12i. 5. 3 – 4i. 6. 14 + 2i. 2. z = − 1 + 3 i ou z = − 1 − 3 i.
2 2 2 2
48   1. 2 + 3 i. 2. 11 − 10 i. 3. − 2 + 1 i . 3. z = 2 + 10 ou z = 2 − 10 .
13 13 17 17 3 3 2 2
4. − 5 + 12 i.
169 169 4. z = 3 + 23 i ou z = 3 − 23 i.
4 4 4 4
49   1. 2x + (2y + 3)i. 2. –y + xi. 76   1. z = 2 + 2i ou z = 2 – 2i.
3. (x2 – x – y2 – y) + i(2xy + x – y – 1). 2. z = –6 ou z = –1.
50   iz2 = –2xy + i(x2 – y2) ; z + z2 = (x2 + x – y2) + i(2xy + y). 3. z = 1 ou z = 3.
3
51   3 = 3x + −3y i. 77   1. z = 12   2. z = 1 – 2i  3. z = − 86 − 14 i.
z x 2 + y2 x 2 + y2 11 73 73
78   1. (1− 2 )2 = 3 − 2 2 .
52   z = x + y − y + x
2 2
i. 2. Δ = 3 − 2 2 = (1− 2 )2 ; z = − 2 ou z = –1.
z − i x2 + ( y − 1)2 x2 + ( y − 1)2
53   z − 2 = x 2 − 2x + y2 + y − x + 2y +2 79   1. –5 + 12i.
+ 2 i.
z+i x2 + ( y + 1)2 x + ( y + 1)2 2. z = 2 + 3i ou z = –2 – 3i.
54   On obtient { 2x − y = 0
{
x=3
−3x + 2y = 3 soit y = 6 .
80   1.

Traitement Si d = 0
{ 2x + 2y = y ⎧x = 2
55   On obtient
⎪ 5 .
, soit ⎨ et sortie Alors Afficher « une solution réelle »
− x − 3y = 2x + y + 2
⎪⎩ y = − 4 Afficher −b
5
56   Z = (3x + 4) + (3y + 1)i. Z réel ⇔ y = − 1 .
2a
3 Fin Si
57   1. z = (2x + 2) + (2 – 3x)i. Si d , 0
2. z réel ⇔ x = 2 . Alors Afficher « deux solutions
3
3. z imaginaire pur ⇔ x = –1. complexes conjuguées »
58   Exercice résolu, voir page 218 du manuel. Afficher −b − i −d et −b + i −d
2a 2a
59   Exercice corrigé, voir page 433 du manuel. Fin Si
60  Soit a et b deux réels : 2. a. Deux solutions réelles : z = –4 ou z = 3 .
2
a = ib ⇔ a – ib = 0 ⇔ a = 0 et b = 0. b. 2 solutions complexes conjuguées : z = 2 – i ou z = 2 + i.
61   Vrai, (ia) × (ib) = –ab. 81   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
62   Faux, 1 + i + i2 + i3 + i4 = 1. 82   2. z = 1 ou z = −1− 3i ou z = −1+ 3i .
63  Vrai, 3 − i = 1− 2i. 83   2. z = i ou z = –i ou z = 4 – 3i ou z = 4 + 3i.
1+ i
64  Vrai, (1 + i)4 = –4. 84   Exercice résolu, voir page 220 du manuel.
65   z = z donc z + z = z + z = 2Re(z ) et 85   1. z = 1 ou z = –1 ou z = 5 ou z = − 5 .
2 1 1 2 1 1 1
z1 − z2 = z1 − z1 = 2i.Im(z1 ). 2. z = i ou z = –i ou z = 2i ou z = –2i.
66   z = (2 – 4i)(–4 + 5i) ;
1
z2 = (5 + 2i)10 ; 86   Affirmation vraie.
z3 = (1 + i)5(1 – 6i)9. (–z)4 = z4 = –9 et z4 = –9 ⇔ z 4 = −9 ⇔ (z )4 = −9 .
67   z2 − z 2 = z2 − z2 = 2i⋅Im(z2 ) ; z2 − z 2 est un imaginaire pur. 87  Faux, z = 1 – i ou z = 1 + i.
z3 + z 3 = z3 + z3 = 2Re(z3 ) et z + z = 2Re(z) sont des réels, donc 88   Faux, les racines sont 1 + i et 2 – i.
z3 + z 3 est un réel.
z+z 89  Vrai, z − z = i ⇔ 2iy = i ⇔ y = 1 .
z2 + z 2 2
z2 + z 2 = 2Re(z2 ) et zz + 1 = | z |2 + 1sont des réels, donc  Les solutions sont les complexes x + 1 i avec x réel quelconque.
zz + 1 2
est un réel.
90   1. zA = –1 + 3i ; zB = –2 ; zC = 2 – i.
68   Z = (x2 – x + y2 – y) + i(x + y – 1).
2. 3. y
69   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. A

70   1. z = −2 − 1 i . 2. z = 10 − 15 i.
3 13 13 F
3. z = 2 − i ou z = –1 + i. 4. z = –8. 1
3 D
71   1. z = 2 i . 2. z = 2 – i.
3 B 0 1 x
72   1. z = 3 − 4 i . 2. z = − 1 i.
17 17 7 C
73  Faux, z = z .
74  Faux, z − i = z + i .
E

88
91   1. y 107   Faux, ABCD parallélogramme ⇔ AB = DC ⇔ zB – zA = zC – zD.
C 108   Faux, les solutions de (E)  sont z A = 4, z B = 2 + 2i et
A zC = 2 – 2i. Ainsi, AB = AC = 2 2 et BC = 4.
De plus, AB2 + AC2 = BC2.
ABC est un triangle rectangle et isocèle en A.
1 Son aire est 1 AB2 = 4.
2
0 1 B x ( ( ) ( ))
109   z1 = 2 cos − π + i sin − π .
4 4
2. AB = (4 ; –3). ( )
z2 = 2 cos π + i sin π .
3 3
( ( ) ( ))
AC = (5 ; 1).
z3 = 4 3 cos − 5π + i sin − 5π .
3. D(–1 ; 7). 6 6
4. zI = 2,5 + 2i. 110   z1 = 1+ i 3 ; z2 = − 3 3 − 3 i  ;
2 2
92  
z3 = − 5 2 − 5 2 i.
2 2
Variables zA, zB, z sont des complexes
Entrée Saisir zA et zB
(
111   1. z = 2 cos π + i sin π .
2 2 )
2. z = 4 (cos π + i sinπ).
Traitement z prend la valeur zB – zA 3
Sortie Afficher z ( ( ) 2 ( ))
3. z = 5 cos − π + i sin − π .
2
4. z = 2(cos0 + i sin0).
93   1. zAB = 3 + i ; zAC = –6 – 2i.
2. zAC = –2zAB. )(
112   1. z = 5 2 cos π + i sin π .
4 4
94   zEF = –4 + i ; zFG = 9 – 3i. ( ( ) ( ))
2. z = 6 cos − 2π + i sin − 2π .
3 3
On ne peut pas trouver k réel tel que zFG = kzEF .
Les points E, F et G ne sont pas alignés. ( ( ) ( ))
3. z = 2 cos 5π + i sin 5π .
6 6
113   1. z = −2 + 2 3i .
95   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
2. z = 1 – i.
96   ABCD parallélogramme ⇔ b – a = c – d.
114   3 2 + 3 2 i ; –2 ; − 3 − 3 i ; 1 i ; –1 – i.
97   1. 3 .  2. 3 .   3. 5 .   4. 5 .   5. 2 . 2 2 2 2 2
2 2
98   OA = | zA | = 58 ; AB = | zB – zA | = 37 . 115   1. | z | = 10 .

99   1. Cercle de centre O et de rayon 3. 2. a. Si θ = arg(z), on a cosθ , 0 et sinθ . 0.


2. Cercle de centre A(0 ; 1) et de rayon 5. b. θ ≈ 2,82 rad.
3. Médiatrice du segment B(0 ; 2) et C(–2 ; 3). 116   1. | z | = 2 5 .

100   1. Cercle de centre A(0 ; –2) et de rayon 5. 2. a. Si θ = arg(z), on a cosθ . 0 et sinθ , 0.


2. Médiatrice du segment [BC] avec B(0 ; 1) et C(1 ; 0). b. θ ≈ –0,46 rad.
3. Médiatrice du segment [DE] avec D(1 ; –1) et E(–5 ; 3). 117   1. | z | = 3 2 .
101   Exercice résolu, voir page 221 du manuel. 2. a. Si θ = arg(z), on a cosθ , 0 et sinθ , 0.
b. θ ≈ –2,36 rad.
102   BC = BP = CP = 76 , donc BCP équilatéral.
118   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
103   JA = JB = JC = 13 .
119  | z1 | = 2 ; arg(z ) = 2π .
104   1. | z1 | = | z2 | = | z3 | = 2, soit OM1 = OM2 = OM3. 1
3
2. z2 – z1 = –2i = z3, soit M1M2 = OM3 ; donc OM1M2M3 est un | z2 | = 3 2 ; arg(z2 ) = − π .
4
parallélogramme. | z1z2 | = 6 2 ; arg(z1z2 ) = 5π .
12
De plus, OM1 = OM3 ; donc OM1M2M3 est un losange.
120   z = 1+ x2 = 1.
105   1. (1+ 3 )2 = 4 + 2 3 . 1+ (− x)2
121   1. |(1+ i)5 |= ( 2 )5 = 4 2  ;
2. Δ = −4 − 2 3 = −(1+ 3 )2 .
zA = −1− 3 + i 1+ 3 ou zB = −1− 3 − i 1+ 3 . arg((1+ i)5 ) = 5π ou arg((1+ i)5 ) = − 3π .
2 2 2 2 4 4
2. |(1+ i 3 )7 | = 27 = 128 ;
3. OA = | zA | = 6 + 2 ; OB = | zB | = 6 + 2  ;
2 2 arg((1+ i 3)7 ) = 7π ou arg((1+ i 3)7 ) = π .
3 3
AB = | zB – zA | = 3 + 1.
122   | Z1 |= 4 × 2 2 = 8 2  ;
De plus, OA2 + OB2 = AB2.
OAB est un triangle rectangle et isocèle en O. arg(Z1 ) = − π + 3π = 5π .
3 4 12
106  Vrai, zAB = 2zAC.
2 4 ( )
| Z2 |= 3 2 ; arg(Z2 ) = π − − π = 5π .
6 12

Chapitre 7  Les nombres complexes    Indice Terminale S spécifique 89


123   Exercice résolu, voir page 222 du manuel. 132   z = 22016 . e288iπ donc z réel positif.
124   1. Z = 1− 3 + 1+ 3 i . 133   z = 4201 . e67iπ donc z réel négatif.
2 2
134   (sinx)3 = − 1 sin(3x) + 3 sinx .
| Z |=
| 1+ i 3 |
| 1− i |
= 2
2
= 2 ; arg(Z ) = π − − π = 7π .
3 4 12 ( ) 4 4
135   sin2 x ⋅ cos x = − 1 cos(3x) + 1 cos x .
4 4
2. cos 7π
12
= 2 −
4
6 et sin 7π
12
= 2 +
4
6 .
π

2 ( ) (
136   ei( 2 −x) = cos π − x + i sin π − x et
2 )
125   1. z = − 2 + 2i = 2 cos
1 ( 3π
4
+ i sin 3π
4
. ) e ( 2 ) = ie− ix = sinx + i cos x .
i π −x

( ( )
z2 = − 2 − 2i = 2 cos − 3π + i sin − 3π .
4 4 ( )) 137  ei(x+π) = cos(x + π) + isin(x + π) et
ei(x+π) = (–1)eix = – cosx – isinx.
2. a. y
ei(π–x) = cos(π – x) + isin(π – x) et
B
ei(π–x) = (–1)e–ix = – cosx + isinx.
1 I π
138   1. u = ei 3 .

0 1 A x 2. u3 = eiπ = –1.
3. u4 = u . u3 = –u et u5 = u2 . u3 = –u2.
C 4. 1 + u + u2 + u3 + u4 + u5 + u6 = 1.
π
139   1. z = 2ei 3 .
1
b. OA = OB = 2. 2. z2 = 2 + i 2 .
c. (u ; OB) = arg(zB) = 3π donc (u ; OI) = 3π . 2 π 2
4 8 3. z1z2 = 2e 12 = 2z3 .
i

d. zI = 2 − 2 + 2 i ; ainsi |zI |= 2 − 2 . 4. z3 = 6 + 2 + i 6 − 2 .
2 2 4 4
3. En écrivant z I sous forme algébrique et sous forme
5. cos π = 6 + 2 et sin π = 6 − 2 .
trigonométrique, on obtient : 12 4 12 4
140   1 + e2iα = 1 + (cosα + isinα)2 = 2cosα (cosα + isinα)
cos 3π = 2 − 2 et sin 3π = 2 + 2 .
8 2 8 2 = 2cosα . eiα.
126   y π
141   Vrai, arg(i) = et arg(eiθ) = θ.
M 2
142  Vrai, z = eiθ donc z2 + 12 = e2 iθ + e−2 iθ = 2cos(2θ) qui est
z
1 un réel.
π 143  (u ; OA) = arg(zA) = − 2π .
v 3 3
O u 1 x 144   1. | zA | = 2 et arg(zA) = π  ; | zB | = 2 et arg(zB) = 5π .
3 6
2. zOA = zA ; zOB = zB.
3. a. (u ; OA) = arg(zA) ; (u ; OB) = arg(zB).
b. (OA ; OB) = arg(zB − zA ) = π .
2
4. OAB triangle rectangle et isocèle en O.
y
127  
( )
145   1. a. b − a = −i = cos − π + i sin − π .
c−a 2 2 ( )
b. b − a = AB = 1 d’où AB = AC.
c − a AC
1
v u 1
( c−a )
arg b − a = (AC ; AB) = − π ; d’où AC ⊥ AB.
2
O 2. ABC triangle rectangle et isocèle en A.
− π
x
4 146   1. a. Z = 1 + i 3 = cos π + i sin π .
2 2 3 3
M b. | Z | = BC = 1, d’où BC = AC.
AC
2. a. arg(zA – zC) = (u ; CA), arg(zB – zC) = (u ; CB),
z −z
arg B C = (CA ; CB) = π .
128  OM9 = 1 ⇔ | z – 1 + i | = | z – 2i | ⇔ AM = BM. zA − zC 3
L’ensemble cherché est la médiatrice de [AB]. b. ABC est un triangle équilatéral.
129   On a z = b . i avec b . 0. 147   1. a. (u ; AB) = arg(zB – zA) = arg(–5 – i).
| i + z | = | (b + 1)i | = b + 1 et 1 + | z | = 1 + b.
(
(u ; AC) = arg(zC − zA ) = arg 5 + 1 i .
2 2 )
130   Vrai, arg((1 + i)10) = 10 × π soit π .
⎛ zC − zA ⎞
4
131  Faux, arg((3 + i 3 )3n ) = n × 3π = n π .
2 b. (AB ; AC) = arg ⎜
⎝ zB − zA ⎟⎠ ( )
= arg − 1 = π .
2
6 2
Si n = 2, z est un réel négatif. 2. Les points A, B et C sont alignés.

90
148   1. c = 4 − 4 3i ; d = −4 3 − 4i. Revoir des points essentiels
2. | a | = | b | = | c | = | d | = 8. Donc A, B, C et D appartiennent au
157   z = 1 + 2 i ; z = 4 − 7 i ; z = − 8 − 6 i ;
cercle de centre O et de rayon 8. 1
5 5 2
13 13 3
25 25
z4 = 21+ 13i ; z5 = 7 − 24i ; z6 = −21+ 20i ; z7 = 34.
2. a. z1 = −4 − 4 3i ; z2 = −4 3 − 12i = 3z1.
b. |z3 | = | −8 + 8i | = 8 2  ; 1 (
158   z = 3 2 cos π + i sin π  ;
4 4 )
| z4 | = | 4 + 4 3 + i(4 − 4 3 )| = 8 2.
( ( ) ( ))
z2 = 5 2 cos − 3π + i sin − 3π ;
4 4
( )
c. (AC) est parallèle à (BD) et AB = DC.
z3 = 4 cos 2π + i sin 2π ;
149   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. 3 3
150   Faux, AB = 2, AC = 5 . ( ( )
z4 = 6 cos − π + isin − π ;
4 ( ))
4
151  Vrai, zAB = 1 + i 3 et zAC = 1+ i 3 = 2 zAB.
2 2
( ( ) 3 ( ))
z5 = 3 cos − 2π + isin − 2π ;
3
(
z6 = 10 cos 5π + i sin 5π .
6 6 )
TOP Chrono
Approfondissement
152   1. z = −1+ 5 i ou z = −1− 5 i.
2 2 159   1. (4 + i)3 = 52 + 47i et (4 + i)3 = 52 – 47i.
2.
y 2. Équation : X2 – 104X + 4 913 = 0.
Solutions : 52 + 47i et 52 – 47i ; d’où α = (4 + i) + (4 – i) = 8.
A
3. (x – 8)(x2 + 8x + 13).
4. S = {8 ; − 4 − 3 ; − 4 + 3 } .
1 160   1. Équation : X2 – 7X – 8 = 0.

0 x Solutions : –1 = (–1)3 et 8 = 23 ; d’où α = –1 + 2 = 1.


1
2. (x – 1)(x2 + x +7).
C 3. S = {1}.
B
3. AB = | zB – zA | = 5. Pour se préparer à l’écrit - bac
AC = | zC – zA | = 5.
BC = | zC – zB | = 10 . Sujet A 1. L’ensemble cherché est l’ensemble des points de
la droite (AB) situés à l’intérieur du disque.
153   arg(( 2 + i 2 )8 ) = 8 × π = 2π .
4 L’affirmation 1 est vraie.
zC − zA ⎞
154  (AB ; AC) = arg ⎛⎜
⎝ zB − zA ⎠ ⎟ ()
= arg 2 = 0 .
3
2. AB = AC = BC = 5 .
L’affirmation 2 est vraie.
Donc les points A, B et C sont alignés. π
3. ( 3 + i)1515 = (2ei 6 )1515 = 21515 i .
(
1 )
155   1. z = 4 cos 2π + i sin 2π  ;
3 3 L’affirmation 3 est fausse.
( ( ) ( ))
z2 = 4 2 cos − 3π + i sin − 3π .
4 4
4. Si z = x + iy, z − z + 2 − 4i = 0 ⇔ 2 + (2y − 4)i = 0.
L’affirmation 4 est fausse.
( ( ) ( ))
2. z1z2 = 16 2 cos − π + i sin − π .
12 12
Sujet B 1. 3 + 3 i = 3 ei 6 .
π
156   1. Si z = x + iy ;
x2 + x + ( y − 1)2 y −1 4 4 2
Z= +i . 2. a. rn+1 = 3 + 3 i × | zn | = 3 rn .
( x + 1)2 + ( y − 1)2 ( x + 1)2 + ( y − 1)2
4 4 2
Z imaginaire pur ⇔ { x2 + x + ( y − 1)2 = 0
( x ; y) ≠ (−1; 1) ( )
b. rn = 3 .
2
n

( )
n

Z imaginaire pur ⇔ ⎨ ( 2)
⎪⎧ x + 1 + ( y − 1)2 = 1
4.
c. OAn = rn = 3 avec –1 , 3 , 1.
2 2
⎪⎩( x ; y) ≠ (−1; 1) La longueur OAn tend donc vers 0 quand n tend vers +`.
( 2 )
L’ensemble est le cercle de centre C − 1 ; 1 de rayon 1 et privé
2
3. a. La valeur affichée par l’algorithme pour P = 0,5 est 5.
du point de coordonnées (–1 ; 1). b. L’algorithme affiche la plus petite valeur de n pour laquelle
rn = OAn , P.
4. a. OAn = rn ; OAn+1 = 3 rn et AnAn+1 = | zn+1 – zn | = 1 rn .
2 2
Faire le point On peut vérifier que OAn+12 + AnAn+12 = OAn2.

Voir page 434 du manuel. Les corrigés détaillés sont b. Il faut que arg(zn) = π à π près, avec arg(zn) = n π .
2 6
disponibles sur le site bordas-indice.fr. Ce sont les entiers n de la forme 6k + 3, avec k [ N.

Chapitre 7  Les nombres complexes    Indice Terminale S spécifique 91


c. y 162   | a − b | = 160 ; | a − c | = | b − c | = 80 .
A3 A2 D’où AB2 = AC2 + BC2.
A4 163   z = 1+ i 3 ;
A1
( ( ) ( ))
−z = −1− i 3 = 2 cos − 2π + i sin − 2π  ;
3 3
A5
( ( ) ( ))
z = 1− i 3 = 2 cos − π + i sin − π  ;
3 3
A6 A0 z 4 4 2 ( ( ) ( ))
1 = 1 − 3 i = 1 cos − π + i sin − π
3 3 .
O x

A7
A8 A9
Travaux pratiques
2 iπ − 2 iπ
Sujet C 1. Z = −2 + 2 3i = 4e et Z = −2 − 2 3i = 4e
3 . 3 TP Étude d’une configuration géométrique
2. a2 = −2 + 2 3i . Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
z = a = 1+ i 3 et z = −a = −1− i 3 . L’objectif de ce TP est d’utiliser les complexes pour démontrer que
3. Voir p. 208 du manuel.
des droites sont perpendiculaires et que des segments sont de
4. z solution de (E) ⇔ z 4 + 4z2 + 16 = 0 ⇔ z 4 + 4 z 2 + 16 = 0
même longueur.
⇔ z solution de (E).
Partie A. 1. à 4. Voir fichier logiciel.
Les solutions sont a = 1+ i 3 , a = 1− i 3 , −a = −1− i 3 et
5. a. (AM) et (ED) semblent être perpendiculaires.
−a = −1+ i 3 .
b. Il semble que ED = 2AM.
5. On obtient un rectangle.
6. Voir fichier logiciel.
7. a. (BE) et (CD) semblent être perpendiculaires.
Sujet D 1. z = 4 + 4 3i et z = 4 − 4 3 i .
2. a. | a | = 8 et arga = π . b. Les distances BE et CD semblent être égales.

3
b. a = 8e 3 , b = 8e− 3 .

Partie B. 1. a. a = 0.
c. | a | = | b | = | c | = 8.
b. m = b + c .
A, B et C sont sur le cercle de centre O et de rayon 8. 2
d. Voir figure.
− iπ iπ
(
c−a )
2. a. (AC ; AE) = arg e − a = π  ; AE =
|e−a|
2 AC | c − a | = 1
.
3. a. b ′ = 8e 3 × e 3 = 8. e − a
b. = i d’où e = ic.
b. | a9 | = 8 et arg a ′ = 2π . c−a
3
4. a. r = 0, s = 4 + 4i. 3. a. (AD ; AB) = π ; AB = 1.
2 AD
b. Le triangle RST est équilatéral. b. b − a = i .
y d−a
C c. b = id soit d = –ib.
A’ A
4. zED = –i(b + c) et zAM = 1 (b + c) ; soit zED = –2i . zAM (1).
T 2
5. ED = 2AM, en passant aux modules dans (1).
C’ S 6. a. (AM ; ED) = − π , en passant aux arguments dans (1).
2
2 b. On peut en déduire que les droites (AM) et (ED) sont
B’
perpendiculaires.
0R 2 x
7. a. d − c = −ib − c = −i(b − ic) = i .
e−b ic − b ic − b
( )
b. (BE ; CD) = arg d − c = π  ; CD =
e−b
|d−c|
2 BE | e − b |
= 1.

c. Les conjectures de la question A.7. sont validées.


B

Pour aller plus loin

164   1. On pose z = x avec x réel :


Pour se préparer à l’oral
(1) ⇔ {x2 − x − 6 = 0
−3x + 9 = 0
⇔ x = 3 ⇔ z = 3.
1 (
161   z = 1+ i 3 = 2 cos π + i sin π .
3 3 ) On pose z = iy avec y réel :
( ( )
z2 = 1− i 3 = 2 cos − π + i sin − π .
3 3 ( )) (2) ⇔ {
− y2 + 3y + 4 = 0
−y + 4 = 0
⇔ y = 4 ⇔ z = 4i.

92
2. On obtient respectivement les membres de gauche des 169   1. z = 3 + i et z = 3 − i.
équations (1) et (2).
2. a. z1 = 3 − i.
3. S = {3 ; – 2 + 3i ; 4i ; 1 – i}.
b. z2 = 2 3 + 2i et z3 = 4 3 − 4i.
(
4. z0 = 1− i = 2 cos π + i sin π .
4 )
4 c. z4 = 8 3 + 8i.
5. Il faut arg(z0n ) = π + kπ avec k [ Z ; soit : n π = π + k2π ou y
4 4 4
n π = − 3π + k2π . M4
4 4
D’où n = 1 + 8k ou n = – 3 + 8k.
165   1. Forme exponentielle avec OA = OB = OC = R. M2
(cosα + i sinα) + (cosβ + i sinβ) sin(α − β)
2. a. Z = a + b = =i 1
b − a (cosβ + i sinβ) − (cosα + i sinα) 1− cos(α − β)
+ i sinα) + (cosβ + i sinβ) sin(α − β) 0 1 x
=i .
+ i sinβ) − (cosα + i sinα) 1− cos(α − β) M1
b. Les droites (AB) et (CH) sont perpendiculaires.
c. H est l’orthocentre du triangle ABC.
M3
3. g = 1 (a + b + c).
3
4. g = 1 h ; donc les points O, G et H sont alignés.
3
166   1. 04 – 5 × 03 + 6 × 02 – 5 × 0 + 1 = 1.

( ) ( )
2
2. z + 1 − 5 z + 1 + 4 = 0 redonne (E) avec z ≠ 0.
z z
i π
3. Si n est pair, zn = 2n e 6 = 2n ( 23 + 2i ) = 2 ( 23 + (−1)2 i ) .
n
n

= 2 ( 3 − i ) = 2 ( 3 + (−1) i ) .
π n
3. u1 = 1 et u2 = 4. Si n est impair, zn = 2n e 6
−i n n

4. On résout z2 – z +1 = 0 et z2 – 4z + 1 = 0. 2 2 2 2

{
S = 1 + i 3 ; 1 − i 3 ;2− 3 ;2 + 3 .
2 2 2 2 } y
4. a. M1M2 = 2 3 ; M2M3 = 4 3 .
b. Par récurrence.
167   1. a. zR = | z | M 5. a. , n est la somme des n premiers termes de la suite
b. Si on note I le milieu géométrique de 1er terme M1M2 = 2 3 et de raison 2 ; donc
de [MR], M9 est le milieu ,n = 2 3(2n − 1).
de [OI]. M’ I 1000 ⎞
v ln ⎛ +1
2. a. Si z 0 est un réel ⎝2 3 ⎠
O u R x b. ,n > 1 000 ⇔ n ˘ soit n = 9.
négatif, | z0 | = –z0. ln2
z + | z0 | 170   1. a. z = − 1 + 3 i = j et z = − 1 − 3 i = j .
z1 = 0 = 0, et tous 2π 2 2 2 2
4 b. j = ei 3 .
les termes suivants sont
c. j3 = ei2π = 1.
nuls. La suite converge
Comme j2 + j + 1 = 0, j2 = –1 – j.
vers 0.
z + | z0 | z0 d. PQ = QR = RP = 3 , le triangle PQR est équilatéral.
b. Si z0 est un réel positif, | z0 | = z0 et z1 = 0 = .
z0 4 2 2. b. S = {1 ; j ; j2}.
D’où, par récurrence : zn = n pour tout entier n. 3. a. a – b = –jb – j2c – b = j2b – j2c = j2(b – c).
2
La suite converge vers 0. b. On a | a – b | = | j2(b – c) | soit AB = BC.
c. Il semble que la suite (| zn |) converge vers 0. De même, on a a – c = j(c – b) soit AC = BC.
zn | zn | |z |
d. | zn+1 |¯ 4 + 4 soit | zn+1 |¯ n . 171   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
2
|z | 1. a. Voir fichier logiciel.
D’où, par récurrence : 0 ¯| zn |¯ 0n pour tout entier n.
2 b. MK = NL et (MK) ⊥ (NL).
La suite (| zn |) converge vers 0.
168   1. (1 – z)z9 = z .
5
2. NA = ND donc a − n = 1 et (ND ; NA) = π = arg a − n .
d−n 2 d−n ( )
Ainsi a − n = i.
2. a. z9 = 0. d−n
On en déduit n = id − a .
b. 1+ cos 2π + cos 4π + cos 6π + cos 8π = Re( z ′ ) = 0. i−1
5 5 5 5 b − k = i soit k = ia − b ; c − l = i soit l = ib − c et
3. a. cos 2π
5
+ cos 8π
5
= cos 2π
5
+ cos −( )

5
= 2cos 2π
5 (π 3.
= 2 2cos2 − 1
5 d−m
De même
) a−k
ic − d .
i −1 b − l i−1

( ) (
cos 2π + cos 8π = cos 2π + cos − 2π = 2cos 2π = 2 2cos2 π − 1 .
5 5 5 5 5 5 )
c−m
= i soit m =
i −1
b. cos 4π
5
+ cos 6π
5 ( )
= cos π − π
5 (
+ cos π + π
5 ) π
= −2cos .
5
4. On peut vérifier que i(n – l) = m – k. Ainsi :
( )
(LN ; KM) = arg m − k = π et KM = | m – k | = | i(n – l) | = LN.
n−l 2
4. a. D’après 2.b. et 3., on a  4cos2 π − 2cos π − 1 = 0 .
5 5 5. KLMN est un carré si, et seulement si, [KM] et [LN] ont le
b. x1 = 1− 5 et x2 = 1+ 5 .
2 2 même milieu, soit k + m = l + n, ou encore a + c = b + d.
Comme cos π . 0 , cos π = 1+ 5 . C’est-à-dire que [AC] et [BD] ont même milieu.
5 5 2

Chapitre 7  Les nombres complexes    Indice Terminale S spécifique 93


KLMN est un carré si, et seulement si, ABCD est un parallé­ Prises d’initiatives
logramme.
175   On pose z = x + iy, et on note M, N et P les points d’affixes
172   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
respectives z, i, iz.
Partie A
M, N et P alignés ⇔ NM(x ; y – 1) et NP(–y ; x – 1) colinéaires
1. a. | z ′ |= 1 et arg (z9) = π + arg (z).
|z|
( ) ( )
2 2
⇔ x − 1 + y− 1 = 1.
z
b. OM9 a pour affixe − 2 donc OM9 = − 1 2 OM. 2 2 2
|z| |z|
( )
L’ensemble cherché est le cercle de centre C 1 ; 1 et de rayon
2 2
2. z ′ + 1 = −1+ z = 1 (z − 1) . 2.
z z 2
Partie B π
176   ( 6 − i 2 )n = 2 2e− in 6 .
1. a. (C) est le cercle de centre A et de rayon 1. π
( 6 − i 2 )n réel ⇔ −n = kπ avec k entier négatif.
6
| z ′ + 1| = 1 | z − 1| = 1 | z − 1| = 1 × 1 = | z ′ | . Ainsi n = 6k9 avec k9 [ N.
|z| |z| |z|
On en déduit que BM9 = OM9 c’est-à-dire que M9 appartient à 177   MNP rectangle en P équivaut à (PM ; PN) = π à π près,
2
la médiatrice de [OB]. équivaut à z − z3 imaginaire pur, soit Re z = 0 .
2

z−z
3

1+ z( )
b. | z9 + 1 | = | z9 | ⇒ 1 | z − 1| = | z ′ | ⇒ | z – 1 | = 1 (car | z9 | = 1 .
|z|
3. M9 est le point d’intersection de la droite (OM) et de la
|z| On pose z = x + iy, Re z
1+ z ( ) =0 ⇔ {
x 2 + x + y2 = 0
( x ; y) ≠ (−1; 0)

( )
2
médiatrice de [OB]. ⎧ 1 1
⇔ ⎪⎨ x + 2 + y = 4 .
2

173   z ′ = zM − zA .
zM − zB ⎩⎪( x ; y) ≠ (−1; 0)
a. | z9 | = 1 soit AM = BM.
1 privé du point A(–1 ; 0). 2 ( )
L’ensemble cherché est le cercle de centre C − 1 ; 0 et de rayon
L’ensemble des points M est la médiatrice de [AB].
2
b. Si z9 ≠ 0, alors soit arg(z9) = 0 soit arg(z9) = π.
178   Soient A, B et M les points d’affixes zA = 4, zB = –2 – i et
C’est-à-dire (BM ; AM) = 0 ou (BM ; AM) = π avec M ≠ A et M ≠ B.
zM = z.
Si z9 = 0, alors M = A.
| z | = | z – 4 | équivaut à OM = AM, donc M appartient à la
L’ensemble des points M est la droite (AB) privée du point B.
médiatrice du segment [OA].
174   1. a. P(–1) = 0. Son équation est x = 2.
b. P(z) = (z + 1)(z2 – 4z + 7). Arg(z) = Arg(z + 2 + i) équivaut à (u ; OM) = (u ; BM) soit (OM ; BM) = 0,
c. S = {−1; 2 + 3i ; 2 − 3i} . donc M appartient à la partie de la droite (OB) extérieure au
2. b. AB = AC = BC = 2 3  : le triangle ABC est équilatéral. segment [OB].
⎛z −z ⎞ Son équation est y = 1 x .
(CG, CA) = arg ⎜ A C ⎟ = arg( 3i) = π . 2
⎝ zG − zC ⎠ 2
Ainsi M (2 ; 1), soit z = 2 + i.
GAC est un triangle rectangle en C (non isocèle).
179   Dans le plan complexe, on considère le repère orthonormé
3. A(–1 ; 0), C(2 ; − 3 ) et G(3 ; 0).
( )
!!!" !!!"
4. a. GA . CG = –4. direct O ; 1 OA ; CD .
3
b. GM . CG = –4 ⇔ GM . CG = GA . CG ⇔ AM . GC = 0. a + b + c = arg(8 + i) + arg(5 + i) + arg(2 + i)
c. (D) est la perpendiculaire à (CG) passant par A. a + b + c = arg(65 + 65i) soit a + b + c = π .
4

94
8
CHAPITRE

Géométrie dans l’espace

A Le programme
Dans cette partie, il s’agit d’une part de renforcer la vision dans l’espace entretenue en classe de Première, d’autre part
de faire percevoir toute l’importance de la notion de direction de droite ou de plan.
La décomposition d’un vecteur d’un plan suivant deux vecteurs non colinéaires de ce plan, puis celle d’un vecteur de
l’espace suivant trois vecteurs non coplanaires, sensibilisent aux concepts de liberté et de dépendance en algèbre linéaire.
Le repérage permet à la fois de placer des objets dans l’espace et de se donner un moyen de traiter des problèmes
d’intersection d’un point de vue algébrique.
L’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier des problèmes d’intersection de droites et de plans, en choisissant
un cadre adapté, vectoriel ou non, repéré ou non.

Contenus Capacités attendues Commentaires

Droites et plans

Positions relatives de droites • Étudier les positions relatives de Le cube est une figure de référence pour la
et de plans  : intersection et droites et de plans. représentation des positions relatives de droites et
parallélisme. de plans.

Orthogonalité : • Établir l’orthogonalité d’une On étudie quelques exemples de sections planes


– de deux droites ; droite et d’un plan. du cube. Ce travail est facilité par l’utilisation d’un
– d’une droite et d’un plan. logiciel de géométrie dynamique.

Géométrie vectorielle

Caractérisation d’un plan par • Choisir une décomposition On étend à l’espace la notion de vecteur et les opé-
un point et deux vecteurs non pertinente dans le cadre de rations associées.
colinéaires. la résolution de problèmes On fait observer que des plans dirigés par le même
d’alignement ou de coplanarité. couple de vecteurs non colinéaires sont parallèles.
ª Il est intéressant de présenter la démonstration
du théorème dit « du toit ».
Vecteurs coplanaires.
Décomposition d’un vecteur en • Utiliser les coordonnées pour : On fait percevoir les notions de liberté et de dépen-
fonction de trois vecteurs non – traduire la colinéarité ; dance.
coplanaires. – caractériser l’alignement ; On ne se limite pas à des repères orthogonaux.
Repérage. – déterminer une décomposition La caractérisation d’un plan par un point et deux vec-
de vecteurs. teurs non colinéaires conduit à une représentation
paramétrique de ce plan.
Représentation paramétrique
d’une droite.
SI  inématique et statique d’un système en
C
mécanique.

Chapitre 8  Géométrie dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 95


B Notre point de vue
• Ce chapitre a été divisé en six parties. Les deux premières parties traitent de la géométrie non vectorielle, les notions
de positions relatives de droites et de plans de l’espace et notamment celle du parallélisme sont abordées dans la
première partie, tandis que l’orthogonalité fait l’objet de la seconde partie. La notion d’orthogonalité dans l’espace est
une notion nouvelle pour les élèves de Terminale, nous lui consacrons une activité préparatoire, dans laquelle nous
démontrons le théorème fondamental de l’orthogonalité d’une droite et d’un plan, une partie du TP et un thème de
l’accompagnement personnalisé.
Dans la troisième partie, il s’agit d’étendre à l’espace la notion de vecteur, de définir et d’utiliser celle de vecteurs
coplanaires, pour aborder dans les trois dernières parties, la géométrie analytique de l’espace, avec notamment la mise
en place de systèmes d’équations paramétriques pour les droites et pour les plans.

  Les notions abordées dans le chapitre 8


1. Positions relatives de droites et de plans
2. Orthogonalité dans l’espace
3. Vecteurs dans l’espace
4. Vecteurs de l’espace et coordonnées
5. Repères de l’espace
6. Représentations paramétriques

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 434. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
sécantes d’un même plan est orthogonale à toutes les droites
Activité 1 Parallélisme dans un prisme de ce plan.
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 1. a. Les droites (d1) et Δ sont perpendiculaires en A.
L’objectif de cette activité est de découvrir le théorème du toit qui b. A est le milieu du segment [EE’].
sera démontré dans le cours. c. Dans le plan (EBE’), (d1) est la médiatrice de [EE’].
1. a. I [ (ADE) car I [ (AD) et (AD) , (ADE). d. BE = BE’.
I [ (BCF) car I [ (BC) et (BC) , (BCF). 2. EC = E’C.
b. On construit le point J, intersection de (GF) et (EH). ¶ = EC2 – BC2 – BE2  .
3. a. cos EBC
J appartient à (ADE) et à (BCF), donc D est la droite (IJ). 2BC × BE
2. On conjecture que Δ et (DH) sont parallèles. ¶ = E’C22BC – BC2 – BE’2  .
b. cos E’BC
3. Δ , (ADE) et (d1) est parallèle à Δ, donc (d1) est parallèle × BE’
à (ADE). ¶ = cos E’BC
c. L’égalité cos EBC ¶ est une conséquence des égalités
Δ , (BCF) et (d1) est parallèle à Δ, donc (d1) est parallèle à (BCF). EC = E’C et BE’ = BE.
4. On conjecture que Δ est parallèle à (d). ¶ = EBM.
4. a. EBC ¶

b. EM² = BE² + BM² + 2BE × BM × cos EBM.

c. E’M² = BE’² + BM² + 2BE’ × BM × cos E’BM.
d. L’égalité EM = E’M est une conséquence des égalités
Activité 2 Orthogonalité d’une droite et d’un plan ¶ = EBC
précédentes et de EBM ¶ , E’BM
¶ = E’BC,
¶ cos EBC¶ = cos E’BC

L’objectif de cette activité est de proposer une démonstration et BE = BE’.
d’un théorème du cours. Le principal résultat utilisé est la formule 5. a. Γ’ est la médiatrice de [EE’].
d’Al-Kashi qu’on utilise dans plusieurs plans de l’espace pour b. On déduit que Γ’ est perpendiculaire à Δ, donc que Δ est
démontrer finalement qu’une droite orthogonale à deux droites orthogonale à Γ.

96
Activité 3 Coplanarité de trois vecteurs 1. AM (11t ; 8t ; –2t)
⎧ x(t) − 5 000 = 11t ⎧ x(t) = 5 000 + 11t
L’objectif de cette activité est d’introduire la notion de vecteurs ⎪ ⎪
coplanaires à partir de configurations simples permettant d’établir ⎨ y(t) + 3 200 = 8t ⇔ ⎨ y(t) = −3 200 + 8t .
⎪z(t) − 2 200 = −2t ⎪z(t) = 2 200 − 2t
des égalités vectorielles. ⎩ ⎩
1. AB = DC = EF = HG. 2. t = 4 × 60 = 240. M (7 640 ; –1 280 ; 1 720).
2. CG = BF = AE = DH et u = AF = DG. 3. z(t) = 1 000 ⇔ 2 200 – 2t = 1 000 ⇔ t = 600.
3. a. Le vecteur DG. Soit un trajet de dix minutes.
b. JN = 1  AB et JN = DI. 4. B(11 600 ; 1 600 ; 1 000).
2 5. a. Car pour t’= 0, x(0) = 11 600 , y(0) = 1 600 et z(0) = 1 000.
c. KM = CL. b. B(11 600 ; 1 600 ; 1 000) ; M’(x’ ; y’ ; z’) ; BM ’ = t’v’ avec
v’ (–8,25 ; –6 ; 1,5) soit v’ = 3 v.
Activité 4 Le vol d’un vautour c. Non.
4
L’objectif de cette activité est de découvrir la notion de
représentation paramétrique de droite. Pour cela, on utilise les
notions de trajectoires et de vitesses.

E Exercices
Pour démarrer
11   1. (AB) est orthogonale à (AE) et (AB) est orthogonale à
1   1. Faux. (AC). Comme (AE) et (AC) sont deux droites sécantes du plan
2. D’après le théorème du toit, Δ est la parallèle à (d) passant (ACE), (AB) est perpendiculaire à (ACE).
par A. 2. (CE) est incluse dans (ACE) et (AB) est orthogonale à (ACE),
2   1. E  (EMN) mais E ” (ABC), donc (EMN) et (ABC) ne sont donc (AB) est orthogonale à (CE).
pas confondus. 12   1. Réponse a.
2. L’intersection de (EMN) et (ABC) est la droite (MN). 2. u , v et w sont coplanaires.
3   1. Faux. 13   M est le milieu de [BC] et L est confondu avec C.
2. Vrai.
14   1. AM = AB + BN + AD = AN + AD.
4  J  (d) et (d)  (ABC), donc J  (ABC).
2. AM , AN et AD sont coplanaires ainsi que les points A, M, N
J  (d’) et (d’)  (ACD), donc J  (ACD).
et D.
J appartient donc à l’intersection de (ABC) et (ACD), c’est-à-
dire à (AC). 15   (AEF) et (BCD) sont parallèles.
5   Les plans (EFG) et (ABC) sont parallèles, le plan  coupe 16   1. u  (4 ; –5 ; 9).
(EFG) selon la droite Δ, donc  coupe (ABC) selon une droite 2. u + v  (7 ; –2 ; 6) et t  (12 ; –4 ; 6).
parallèle à Δ : Δ est parallèle à Δ’.
3. A(2 ; 4 ; –7).
6   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
17  2u + v  (9 ; 10 ; 17).
7   1. a. (AD)  (AED).
18   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
b. (BC) est parallèle à (AD) et (AD) est incluse dans (AED), donc
(BC) est parallèle à (AED). 19   A(0 ; 0 ; 0), B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ; 0), D(0 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1),

2. (BC) est parallèle à (BEC) car (BC) est incluse dans (BEC). F(1 ; 0 ; 1), G(1 ; 1 ; 1) et H(0 ; 1 ; 1).
3. L’intersection de (BEC) et (AED) est la droite Δ passant par E 20   1. AB (7 ; 3 ; –10).
et parallèle à (BC).
8   1. (d) est orthogonale au plan (ABC).
( )
2. I – 1  ; 5  ; 4 .
2 2
21   1. AB (2 ; 6 ; –9).
2. (d) est orthogonale à (BC).
2. AB = 11.
9   1. ABFE est un carré, donc (BF) est orthogonale à (EF).
⎧ x = −5 + 4t
BCGF est un carré, donc (BF) est orthogonale à (FG).
22   ⎪⎨ y = 2 − 2t , t [R.
(EF) et (FG) sont sécantes et incluses dans (EFG), donc (BC) est
⎪ z = 7 + 3t
orthogonale à (EFG). ⎩
2. (GH) est incluse dans (EFG) et (BF) est orthogonale à (EFG), ⎧ x = 3 + 2t + 3t ′
donc (BF) est perpendiculaire à (EFG). 23   ⎪⎨y = 2 − t + t ′ t [R et t ′[R.
⎪z = 5 + 2t + t ′
10   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. ⎩

Chapitre 8  Géométrie dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 97


24   1. u (2 ; 4 ; –1). 33   H G
2. A(–3 ; 2 ; 1). N L
3. B(–1 ; 6 ; 0). E
F
4. t = 2 et C(1 ; 10 ; –1).
25   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. O
M
26   1. u (1 ; 2 ; 3) et v (1 ; 1 ; 2). D C
2. A(6 ; 9 ; 13).
A B
34   H G
Pour s’entraîner L
J F
E
27   1. E F

D C
M
G
C A K B
D
H A B 35   H G
2. Dans le plan (ABF), les droites (AB) et (FG) ne sont pas L
J
parallèles : elles se coupent en un point H. E F
Comme (AB) est incluse dans (ABC), H est commun à (FG) et R
(ABC). Or F ” (ABC), donc (FG) n’est pas incluse dans le plan P
(ABC) : H est le point d’intersection de (FG) et (ABC). D C
3. a. (BF) et (AE) sont parallèles ainsi que (BC) et (AD). (BF) et K
M
(BC) sont deux droites sécantes du plan (BCF) respectivement A B
parallèles à deux droites du plan (ADE), donc (BCF) et (ADE) 36   Faux : ces droites sont non coplanaires.
sont parallèles.
37   Vrai car (EF) est parallèle à (AB) et (AB) est incluse dans
b. (BCF) et (HFC) sont sécants selon la droite (FC). (BCF) et (ADE)
le plan (ABD).
sont parallèles, donc (HFC) et (ADE) sont sécants selon une
38   Vrai : (GH) est parallèle à (AB) et à (EF). (EF) est parallèle
droite Δ parallèle à (FC).
G  (HFC) ˘ (ADE), donc Δ est la parallèle à (FC) passant par G. à (ABD) et (EFG), donc l’intersection des plans (EFG) et (ABD)
c. Δ est parallèle à (FC) et (FC) est incluse dans (DCF), donc est parallèle à (EF). Enfin, G appartient à l’intersection de (ABD)
et (EFG).
Δ est parallèle à (DCF).
39   Comme ABC est équilatéral, (AI) est la hauteur issue de
28   1. (EI) est parallèle à (CD) et (EJ) est parallèle à (AC).
A dans ce triangle. Par conséquent, (AI) est orthogonal à (BC).
(AC) et (CD) sont deux droites sécantes du plan (ACD)
De même, (DI) est orthogonale à (BC).
respectivement parallèle à deux droites du plan (EIJ), donc (EIJ)
(BC) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (AID),
et (ACD) sont parallèles.
donc (BC) est perpendiculaire au plan (AID).
2. (IJ) est l’intersection de (ABD) et (EIJ).
40   1. (BF) est orthogonale à (AB) et à (BC) et (AB) et (BC) sont
(AD) est l’intersection de (ABD) et (ACD).
deux droites sécantes de (ABC), donc (BC) est perpendiculaire
Comme (EIJ) et (ACD) sont parallèles, (IJ) et (AD) sont parallèles.
au plan (ABC).
3. (IJ) est parallèle à (AD) et (AD) est incluse dans (ACD), donc
2. a. (AC) est orthogonale à (BD) car ABCD est un carré.
(IJ) est parallèle à (ACD).
b. (BF) est perpendiculaire à (ABC), donc (BF) est orthogonale
(IJ) est incluse dans (IJC), donc parallèle à ce plan.
à (AC).
On en déduit que (IJ) est parallèle à la droite Δ intersection de (AC) est orthogonale à (BD) et à (BF) qui sont deux droites
(ACD) et (IJC). sécantes de (BDH), donc (AC) est perpendiculaire à (BDH).
Δ est la parallèle à (IJ) passant par C. 3. (CF) est orthogonale à (BG) car BCGF est un carré.
29  Vrai. (HG) est perpendiculaire à (BCG) et (CF) est incluse dans (BCG),
30  Faux. donc (HG) est orthogonale à (CF).
(CF) est orthogonale à deux droites sécantes de (BHG), donc
31   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel.
(CF) est perpendiculaire à (BHG).
32   Exercice résolu, voir page 254 du manuel. 4. (BH) est incluse dans (BDH) et (AC) est perpendiculaire à

98
(BDH), donc (BH) est orthogonale à (AC). 52   1. 3AK = 3(AB + BK) = 3AB + 3BK = 3AB + 2BD + DE
(BH) est incluse dans (BHG) et (CF) est perpendiculaire à (BHG),
= 3AB + 2BA + 2AD + DA + AE
donc (BH) est orthogonale à (CF).
= AB + AD + AE.
(AC) et (CF) sont deux droites sécantes de (AFC), donc (BH) est
perpendiculaire à (AFC). 2. AB + AD + AE = AB + BC + CG = AG.

41   1. Dans le triangle isocèle (ABC), (AI) est la hauteur issue


3. AG = 3AK. Les vecteurs AG et AK sont colinéaires, donc A, G
et K sont alignés.
de A, donc (AI) est perpendiculaire à (BC).
53   1. 2KE = 2KA + 2AE = 2AB + 4AB + 6AC – 3AD
De même, (DI) est perpendiculaire à (BC). (BC) est donc
orthogonale à deux droites sécantes de (AID) : (BC) est = 6AB + 6AC – 3AD.
perpendiculaire à (AID). 2. LE = LA + AE = –AC + 1 AD + 2AB + 3AC – 3 AD = 2AB + 2AC – AD.
2 2
2. (AD) est incluse dans (AID) et (BC) est perpendiculaire à (AID), 3. 3LE = 6AB + 6AC – 3AD = 2KE. Donc LE = 2 KE : les vecteurs
donc (AD) est orthogonale à (BC). 3
LE et KE sont colinéaires, donc E, L et K sont alignés.
42   1. Faux. Contre-exemple : dans le cube ABCDEFGH, (BC)
54   MG = MA + AG = –3AC + AC + CG = –2AC + CG = –2AC +AE.
est perpendiculaire à (AB) et (BG) est perpendiculaire à (AB)
mais (BC) et (BG) sont sécantes. MN = MA + AN = –3AC + 3  AE  = 3  MG. Les vecteurs MN et
2 2
2. « Si (d 1) et (d 2) sont parallèles, alors (d 1) et (d 2) sont MG sont colinéaires, donc M, N et G sont alignés.
perpendiculaire à une même troisième droite ». 55   1. Faux.
Vrai : on se place dans un plan  contenant (d1) et (d2) : soit 2. Vrai.
Δ une droite de  perpendiculaire à (d1), Δ est également
56   1. AB + AC = 2AI.
perpendiculaire à (d2).
43   T est orthogonale à (OA).
2. a. AF – 2AI = AF – AB – AC = BF + CA = AE = CE = 2CD.
b. I est le milieu de [BC] et J est le milieu de [BD], donc
T est incluse dans  et Δ est perpendiculaire à , donc T est
orthogonale à Δ, c’est-à-dire à (OB). CD = 2IJ et AF – 2AI = 4IJ.
T est orthogonale à deux droites sécantes du plan (OAB), donc 3. AF – 2AI = 4IJ donc AF – 2AI = 4IA + 4AJ, donc AF – 2AI + 4AI
T est perpendiculaire à (OAB). – 4AJ = 0 et AF + 2AI – 4AJ = 0.
44  1. Faux. Contre-exemple : dans le cube ABCDEFGH, (AB) On en déduit que les vecteurs AF, AI et AJ sont coplanaires.
est orthogonale à (BG) mais (BG) n’est pas perpendiculaire à 4. A, I, J et F sont coplanaires.
(ABC). 57   Exercice résolu, voir page 257 du manuel.
2. La réciproque est vraie.
58   1. IJ = IS + SJ = – 1  SA + 1  SB = 1  AS + 1  SB = 1  AB.
45   1. (DB) et (AC) sont perpendiculaires car ABCD est un 3 3 3 3 3
2. AB = 3IJ et AC = 3IK , donc deux vecteurs non colinéaires du
carré.
2. (DB) est incluse dans  et (AE) est perpendiculaire à , donc plan (ABC) sont respectivement égaux à deux vecteurs du plan
(DB) est orthogonale à (AE). (IJK), donc les plans (IJK) et (ABC) sont parallèles.
(DB) est orthogonale à deux droites sécantes de (AEC), donc 59   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
(DB) est perpendiculaire à (AEC). 60   1. EG = AB + AD.
(EC) est incluse dans (AEC), donc (DB) est orthogonale à (EC).
EJ = 2  AD – AE.
46   Exercice corrigé, voir page 434 du manuel. 3
IF = 2  AB + AE.
47   1. (OH) est perpendiculaire à (ABC) et (BC) est incluse dans 3
(ABC), donc (OH) est orthogonale à (BC). 2. 2 EG – EJ  = 2  AB + 2  AD – 2 AD + AE = IF.
3 3 3 3
2. (OA) est orthogonale à (OC) et à (OB), donc (OA) est 3. (IF) est parallèle à (EGJ).
perpendiculaire à (OBC), donc (OA) est orthogonale à (BC). 61   Vrai car B, I et J sont alignés.
(BC) est orthogonale à (OA) et à (OH), donc (BC) est
62   Faux : AI = AH + HI = 2AB + 2AH = 2AG.
perpendiculaire à (OHA), donc (AH) est orthogonale à (BC).
(AH) est donc la hauteur issue de A dans le triangle ABC. I  (AG) et H ” (AG).
48   1. Vrai. 63   w = 4  u ; v et t ne sont pas colinéaires à u.
5
2. Faux : deux droites orthogonales peuvent être non 64   v = 6 u ; w n’est pas colinéaire à u et t =1,2 u.
coplanaires.
49   Faux : le rectangle ABGH n’est pas un carré. 65   1. au + bv + cw = 0 équivaut à :

50   Faux : ces droites ne sont pas coplanaires. ⎧a + 2c = 0 ⎧ a = −2c ⎧a = 0


⎪ ⎪ ⎪
⎨a + b + 3c = 0 ⇔ ⎨ −2c − 4c + 3c = 0 ⇔ ⎨ c = 0 .
51   Vrai : (DG) est parallèle à (AF) et [AF] et [EB] sont les ⎪b + 4c = 0 ⎪ b = −4c ⎪b = 0
⎩ ⎩ ⎩
diagonales d’un carré.

Chapitre 8  Géométrie dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 99


Les vecteurs u, v et w ne sont pas coplanaires. AB (3 ; 6 ; –4) et DC (–4 ; –6 ; –3), donc ABCD n’est pas un losange.
2. t = 2 u – 3v + w. 3. Non : dans l’espace, l’égalité des longueurs des segments
66   1. au + bv + cw = 0 équivaut à : AB, AD, BC et CD ne suffit pas pour déduire que ABCD est un
losange.
⎧−a + b = 0 ⎧a = b ⎧b = 0
⎪ ⎪ ⎪ 79  
⎨3a + b + c = 0 ⇔ ⎨ c = −4a ⇔ ⎨c = 0 .
⎪a + 2b + 3c = 0 ⎪ ⎪ Variables x, y, z, d sont des réels
⎩ ⎩ a + 3a − 12a = 0 ⎩a = 0
Les vecteurs u, v et w ne sont pas coplanaires. Entrée Saisir x, y, z
2. t = 2 u + v – 3w. Traitement d prend la valeur x 2 + y2 + z 2
⎧a + b + c = 0 ⎧a = 0

67   Vrai : au + bv + cw = 0 ⇔ ⎨b + c = 0
⎪ et sortie Si d  5
⇔ ⎨b = 0 .
⎪c = 0 ⎪c = 0 Afficher « A appartient à la boule. »
⎩ ⎩
Sinon Afficher « A n’appartient pas à
68   Vrai : 2u + w (3 ; 1 ; 1), donc t = 2u + w.
la boule
69   AB (3 ; 4 ; –1) et AC (15 ; 20 ; –5) : AC = 5AB donc A, B et C Fin si
sont alignés.
80   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
70   1. M(13 ; 1 ; 10).
81   Faux : AB (1 ; 1 ; 1) et AC (2 ; 3 ; 4), donc ces vecteurs ne
2. AB (6 ; 2 ; 4) et AM (12 ; 4 ; 8) : AM = 2AB, donc A, B et M sont
sont pas colinéaires.
alignés.
82   Faux : AB (1 ; –3 ; 0), AC (3 ; 3 ; 3) et AD (6 ; 4 ; 9).
71   1. L(–8 ; –1 ; 9) et K(2 ; 2 ; –2).
⎧ a + 3b + 6c = 0
2. GK (–10 ; –3 ; 11) et GL(–20 ; –6 ; 22) : GL = 2GK, donc G, K et ⎪
aAB  + bAC  + cAD  = 0 équivaut à ⎨ −3a + 3b + 4c = 0
L sont alignés. ⎪ 3b + 9c = 0

72   ⎧ a = 3c ⎧a = 0
⎪ ⎪
Variables 
XA, YA, ZA, XB, YB, ZB, X, Y, Z sont des ⎨ −14c = 0 ⇔ ⎨ c = 0 .
⎪ b = −3c ⎪b = 0
réels ⎩ ⎩

Entrée Saisir XA, YA, ZA, XB, YB, ZB 83  1. A ” (d).

Traitement X prend la valeur XB – XA 2. BC (–4 ; –2 ; 14). u (2 ; 1 ; –7) est un vecteur directeur de (d) et
BC =2 u, donc (BC) est parallèle à (d).
Y prend la valeur YB – YA
84   1. A ” (d).
Z prend la valeur ZB – ZA
Sortie Afficher X, Y et Z 2. BC (8 ; –20 ; 0). u (–2 ; 5 ; 0) est un vecteur directeur de (d) et
BC  = –4u , donc (BC) est parallèle à (d).
(2 2) (2 ) (2 2) (2
73   1. I 5 ; −3 ; 9 , J 7 ; 4;−3 , E 3 ; −7 ; 9 et F 11; 23 ;− 21 .
2 2 2 2) ⎧ x = 4 − 4t

xE + xF 7 yE + yF z +z
2. =  ; = 4 et E F = −3. 85   ⎨ y = 1+ 2t , t [ R
2 2 2 2 ⎪ z = −2 + 6t
Donc J est le milieu de [EF]. ⎩
74  1. G(2 ; 1 ; 2). ⎧1+ 4t = 15 + k ⎧ k = −2
86   ⎪
⎨ −2 + 4t = 8 − k

⇔ ⎨t = 3 .
2. I(4 ; –2 ; 5) et K(3 ; 1 ; 3).
⎪ 8 − 6t = −6 + 2k ⎪t = 3
3. Le milieu de [DK] a pour coordonnées (2 ; 1 ; 2), donc il s’agit ⎩ ⎩
de G. (d) et (d’) sont sécantes en Ω(13 ; 10 ; –10).
75   AB (–3 ; 3 ; –3), AC (1 ; 4 ; 4) et AD (–2 ; 7 ; 1). AB = AD – AC, donc
87   Exercice résolu, voir page 259 du manuel.
AB, AC et AD sont coplanaires et A, B, C et D sont coplanaires.
88   u (4 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de (d).
76   AB (2 ; 1 ; –8), AC (1 ; 6 ; 3), AD (1 ; –16 ; –25).
v (2 ; 1 ; 3) est un vecteur directeur de (d’).
On obtient 2AB – 3AC = AD, donc les vecteurs AB, AC et AD sont u et v ne sont pas colinéaires, donc (d) et (d’) ne sont pas
coplanaires, donc A, B, C et D sont coplanaires. parallèles.
77  1. AB = 26  ; AC = 26 . ⎧1+ 4k = 2t ⎧ 2t = −21 ⎧ t = −10,5
⎪ ⎪ ⎪
2. ABC est isocèle en A. ⎨ −2 + k = 3 + t ⇔ ⎨ k = 5 + t ⇔ ⎨ k = 5 + t .
3. a. D(9 ; 6 ; 5). ⎪ 2 − k = −2 + 3t ⎪ −4t = 1 ⎪ t = −0,25
⎩ ⎩ ⎩
b. ABCD est un losange. Le système n’a pas de solutions, donc (d) et (d’) ne sont pas sécantes.
78   1. a. AB = 69 = AD = BC = CD. (d) et (d’) ne sont pas coplanaires.
89   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
b. AB (7 ; 4 ; –2) et DC (7 ; 4 ; –2).
2. AB = AD = BC = CD = 61. 90   1. Mt (–2 + t ; 3 + 2t ; 5 – t).

100
2. AMt = 6t 2 − 2t + 38 . AMt est minimal pour t = 1 . (BC) est orthogonale à deux droites sécantes de (AID), donc
6 (BC) est perpendiculaire à (AID).
91  1. A(1 ; –5 ; –5). Le point A n’appartient pas au plan .
⎧ x = 1+ 6t
2. AB (2 ; 0 ; 2), AC (0 ; 2 ; 1). Le plan  est dirigé par les vecteurs ⎪
102   ⎨ y = 5 − t t [R. C(25 ; 1 ; 10).
u (1 ; 0 ; 1) et v (0 ; 2 ; 1).
⎪ z = −2 + 3t
AB = 2u et AC = v, donc (ABC) est parallèle à . ⎩
⎧x=t ⎧ x = 7 − 5t
92   1. ⎪ y = t ′ . ⎪
⎨ 103   ⎨ y = 1− 4t , t [R . C(17 ; 9 ; –2).
⎪z = 0 ⎪ z = 2 + 2t
⎩ ⎩
( )
2. (AB) et (O ; i, j) se coupe en C 1  ; 2 ; 0 .
2
93   Faux : x = 2 ⇔ k = –1 et y = 4 ⇔ k = 3 . Approfondissement
4
94   Vrai : v (2 ; 4 ; –6) est un vecteur directeur de la droite (d) Étude de ce problème
et u  = 1 v  . Recherche d’une équation cartésienne de la sphère
2
95   Vrai : (d) est sécante au plan (O ; j, k ) et B appartient à (d) • La sphère de centre A et de rayon 3 est l’ensemble des points
et à ce plan. M de l’espace vérifiant AM = 3.
96   Faux : x = 2 ⇔ k = –1 et si k = –1 y = 3 ≠ –3.
• AM² = (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)².
• M appartient à , si et seulement si :
(x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)² = 9.
• (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)² = 9 équivaut à :
TOP Chrono x² – 2x + 1 + y² – 10y + 25 + z² – 6z + 9 = 9
97   1. Dans le plan , (OI) est la médiatrice de [AB], donc (OI) ⇔ x² + y² + z² – 2x – 10y –6z + 26 = 0.
Intersection de la droite (d) avec la sphère 
est orthogonale à (AB).
• La droite (d) a pour représentation paramétrique :
(AB) est incluse dans  et (OE) est perpendiculaire à , donc
(AB) est orthogonale à (OE). ⎧ x = −2 + 5t

2. (EI) est incluse dans (OIE) et (AB) est perpendiculaire à (OIE), ⎨ y = 1+ 2t , t [R.
⎪ z = 1+ t
donc (AB) est orthogonale à (EI). ⎩
⎧x = 2 + t • Le point M de (d) de paramètre t appartient à , si et seulement
98   1. ⎪⎨y = 5 − t , t [R si, t est solution de l’équation :
⎪ z = −1+ 3t
⎩ (–2 + 5t)² + (1 + 2t)² + (1 + t)² – 2(–2 + 5t)
2. C(0 ; 7 ; –7) pour t = –2. – 10(1 + 2t) – 6(1 + t) + 26 = 0.
3. D est le point de paramètre t = 4. Ce qui équivaut à 30t ² – 50t + 20 = 0 donc à 3t² – 5t + 2 = 0.
99  (d1) et (d2) sont sécantes en A(–4 ; 17 ; –5). • L’équation 3t ² – 5t + 2 = 0 a pour solutions t1 = 2 et t2 = 1. Par
3
conséquent, la droite (d) coupe  en deux points M1 4 ; 7 ; 5 (
3 3 3 )
et M2(3 ; 3 ; 2).
Faire le point
• AM1 = AM2 = 3.
Voir page 435 du manuel. Les corrigés détaillés sont 104   1. x ² + y ² + z ² – 4x – 2y + 6z – 107 = 0.
disponibles sur le site bordas-indice.fr. 2. La droite (BC) coupe  en deux points : E(11 ; –1 ; 3) et
F(4 ; 7 ; 6).
105   1. x ² + y ² + z ² = 1.
Revoir des points essentiels ⎧ x = 1+ t

2. ⎨ y = 1+ t , t [R.
100   (AC) est orthogonale à (BD) car [AC] et [BD] sont les ⎪ z = 1+ at
diagonales d’un losange. ⎩
3. a. (d3) et  sont sécants en deux points, l’un de paramètre
(d), c’est-à-dire (SI), est perpendiculaire à  et (BD) est incluse
−5 − 3 et l’autre de paramètre −5 + 3 .
dans , donc (SI) est orthogonale à (BD). 11 11
(BD) est orthogonale à deux droites sécantes de , donc (BD) b. (d4) est tangente à  en le point de paramètre − 1 , c’est-à-
est perpendiculaire à . (
dire en M 2 ; 2 ;− 1 .
3 3 3 ) 3

101   Comme ABC est un triangle isocèle en A et I est le milieu 4. a. (1 + t)² + (1 + t)² + (1 + at)² = 1 ⇔ (a² + 2)t² + (2a + 4)t + 2 = 0.
de [BC], donc (AI) est la hauteur issue de A dans le triangle ABC : b. Δa = 4a(4 – a).
(AI) est orthogonale à (BC). c. Si a  ] 0 ; 4[ : deux points d’intersection.
(AD) est perpendiculaire à  et (BC) incluse dans , donc (BC) Si a  ]– ` ; 0[ ¯ ] 4 ; + `[ : aucun point d’intersection.
est orthogonale à (AD). Si a ∈ [0 ; 4] : un unique point d’intersection.

Chapitre 8  Géométrie dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 101


106   1. MA = 2MB ⇔ MA² = 4MB². On vérifie que B n’appartient pas à (IJG), donc (BF) est sécante
MA² = x ² + y ² + z ² – 6x – 10y – 14z + 83. au plan (IJK) et L est le point d’intersection de (BF) et (IJG).
MB² = x ² + y ² + z ² + 2y – 2z + 2. 4. M est le point d’intersection de la parallèle à (LG) passant par
M [  ⇔ x ² + y ² + z ² – 6x – 10y – 14z + 83 = 4(x ² + y ² + z ² + 2y J et du segment [HD].
– 2z + 2) ⇔ 3x ² + 3y ² + 3z ² + 6x + 18y + 6z –75 = 0 H G
⇔ x ² + y ² + z ² + 2x + 6y + 2z – 25 = 0.
2. M [  ⇔ (x + 1)² + (y + 3)² + (z + 1)² = 36. F
E
 est la sphère de centre Ω(–1 ; –3 ; –1) et de rayon 6. M
C
K J D
L

Zoom sur les questions ouvertes A I B

107   MA² = (x + 1)² + y ² + (z – 4)².


Sujet B 1. a. I(1 ; 1 ; 1), J(3 ; 3 ; –1) et K(–1 ; 3 ; 2).
MB² = (x – 3)² + (y + 4)² + (z – 2)².
b. IJ (2 ; 2 ; –2) et IK (–2 ; 2 ; 1). Les vecteurs IJ et IK ne sont pas
AB² = 36.
colinéaires, donc les points I, J et K ne sont pas alignés : ces
⎧ x = −1+ t
⎪ points définissent un plan.
Une représentation paramétrique de Δ est ⎨ y = −2t , t [R.
⎧ x = 1+ 2t − 2t ′
⎪ z = 4 + 5t ⎪
⎩ c. ⎨ y = 1+ 2t + 2t ′ , t [R, t ′ [R .
Soit M le point de paramètre t de Δ, MA² + MB² = 36 équivaut ⎪ z = 1− 2t + t ′

à 60t  ² – 4t = 0, soit à t = 0 ou t = 1 .
15 2. a. BD (10 ; –1 ; –5).
La droite Δ coupe donc (E) en deux points : A(–1 ; 0 ; 4) et ⎧ x = 1+ 10t
(
C − 14 ;− 2 ; 13 .
15 15 3 ) ⎪
⎨y = 2 − t , t [ R.
⎪ z = 3 − 5t
108   Le volume du cube est 1. ⎩
Le volume de AMtNtRt est V = 1 (−t 3 + t 2 ). b. (BD) et (IJK) sont sécants car les vecteurs BD , IJ  et JK  ne sont
3
pas coplanaires. En effet :
V = 1 ⇔ −t 3 + t 2 = 3 .
100 100 ⎧10a + 2b − 2c = 0
On considère la fonction f définie sur [0 ; 1] par f (t) = –t 3 + t ². ⎪
aBD + bIJ  + cJK = 0 ⇔ ⎨ −a + 2b + 2c = 0 ⇔
f ’(t) = –3t  ² + 2t. ⎪ −5a − 2b + c = 0

On obtient le tableau de variation de f : ⎧ 11
⎧ 22b − 18c = 0 ⎪⎪c = 9 b ⎧c = 0
2 ⎪ ⎪
t 0 3 1 ⇔ ⎨ a = 2b + 2c ⇔ ⎨a = 2b + 2c ⇔ ⎨ a = 0 .
⎪ −10b − 9c = 0 ⎪ ⎪b = 0
signe ⎩ ⎪⎩−21b = 0 ⎩
+ 0 –
de f ’(t)
L [ (BD) car L est le point de paramètre –1 de (BD).
4 L [ (IJK) car L est le point de paramètres t = –2 et t’ = 3.
f (t) 27
(BD) et (IJK) sont donc sécants en L.
0 0
2(
c. Le milieu de [LD] a pour coordonnées −9 + 11; 3 + 1;
2
8 + (−2)
2 )
En appliquant le corollaire du théorème des valeurs soit (1 ; 2 ; 3) : il s’agit donc de B.
[
intermédiaires à chacun des intervalles 0 ; 2 et 2  ; 1 , on
3 3 ] ] ] L est le symétrique de D par rapport à B.
obtient le résultat demandé.
Sujet C 1. a. I est le milieu de [AE] donc AI = 1  AE.
2
L est le milieu de [CG] donc  CL = 1  CG .
2
Pour se préparer à l’écrit – bac ABCDEFGH est un cube donc AE = CG donc AI = CL et ACLI est
un parallélogramme.
Sujet A 1. G(6 ; 4 ; 2).
b. Dans le triangle ABC, J est le milieu de [AB] et K le milieu de
2. (IJG) est dirigé par IJ (–1 ; 1 ; 0) et IG (5 ; 4 ; 2). [BC], donc d’après le théorème de la droite des milieux (JK) est
⎧ x = 1− t + 5t ′ parallèle à (AC).
⎪ c. Comme les droites (IL) et (JK) sont parallèles, les points I, J, K et
⎨ y = t + 4 t ′ t [ R et t ′ [R.
⎪ z = 2t ′ L sont coplanaires, donc les droites (IJ) et (KL) sont coplanaires.

D’autre part, (IJ) et (KL) ne sont pas parallèles sinon IJKL

L [ (BF).
( 9 )
3. BF (0 ; 0 ; 2) et BL   0 ; 0 ; 10 . BF  et BL sont colinéaires, donc serait un parallélogramme. Or ce n’est pas le cas puisque
JK = 1 AC = 1 IL. On en déduit que (IJ) et (KL) sont sécantes.
2 2
L est le point de paramètre t = − 20 et t ′ = 5 du plan (IJK). d. (IJ)  (ABF) donc M [ (ABF).
9 9

102
(LK)  (FBC) donc M [ (FBC). Sujet E 1. Réponse b.
Comme l’intersection de (ABF) et (FBC) est la droite (BF), on AB = 14  ; AC = 6 et BC = 14 .
a M [ (BF). 2. Réponse c.
2. CH = BE et AH = BG. Deux vecteurs non colinéaires de (ACH) 3. Réponse d. Soit U le point tel que AU = 1 AB + 1 AD + 2 AE.
3 3 3
sont respectivement égaux à deux vecteurs de (BEG), donc ces
AU = 1  AF + 1 AH donc U [ (AFH).
plans sont parallèles. 3 3
3. H G EU = 1  EC donc U [ (EC).
3
R Finalement, U est confondu avec L.
E
F L
N
T Pour se préparer à l’oral
I D C
⎧ x = 5 − 4t
M K ⎪
109   1. ⎨ y = 2 − 5t , t [R.
A J B ⎪ z = −3 + 4t

Les droites (GN) et (AB) sont incluses dans le plan (ABG). La 2. C(–7 ; –3 ; 9).
droite (GN) n’est pas parallèle à la droite (AB) car la parallèle à
110   (IJ) est orthogonale à (DK).
(AB) passant par G est (GH) et N ” (GH).
(DH) est perpendiculaire à (EFG) et (IJ)  (EFG), donc (DH) est
(GN) et (AB) se coupent en S.
orthogonale à (IJ).
S [ (ABC), S [ (GN) et (GN) n’est pas incluse dans (ABC) car
(DH) et (DK) sont de plus sécantes, donc (IJ) est perpendiculaire
G ” (ABC). (GN) est donc sécante à (ABC) en S intersection de
à (DHK).
(GN) et (AB).
⎧ x = 1− 5t + 4 t ′
4. (RL) et (AC) sont deux droites sécantes du plan (ACG). ⎪
111   1. ⎨ y = 2 − t − t ′ , t [R et t ′ [R.
Soit T le point d’intersection de ces deux droites. ⎪ z = 3 + 2t − 3t ′
T appartient à (RL) et à (ABC) et (RL) n’est pas incluse dans (ABC), ⎩
2. D(4 ; –1 ; –1).
donc T est le point d’intersection de (RL) et (ABC).

Sujet D 1. AB (0 ; 2 3  ; 0) et AD (–1 ; 3 ; 2 2 ). Travaux pratiques


Le plan (ABD) est donc le plan passant par A et dirigé par les vecteurs
u (0 ; 1 ; 0) et v (–1 ; 3  ; 2 2 ). TP Optimisation d’un angle
(ABD) a donc pour représentation paramétrique :
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
⎧ x = 1− t ′
⎪ Partie A
⎨ y = − 3 + t + 3t ′ , t [ R et t ′ [R.
⎪ 2. b. On conjecture que le triangle IMJ est isocèle en M.
⎩ z = 2 2t ′ c. La valeur maximale de l’angle  IMJ semble être 120°.
2. a. O est le point de paramètre 0 de , donc O ∈ . d. Lorsque IMJ est maximal, le triangle IMC semble être
u (1 ; 0 ; 2 ) est un vecteur directeur de . Or CD  = 2u , donc rectangle en M.
 est la parallèle à (CD) passant par O. Partie B
b. Comme (CD) est parallèle à  et (CD) est sécante à (ABD), 1. a. (AE) est perpendiculaire au plan (ABC) et (BD)  (ABC),
 est sécante à (ABD). donc (AE) et (BD) sont orthogonales.
G est le point de paramètre 2 de . [BD] et [AC] sont les diagonales du carré ABCD, donc (BD) est
3 orthogonale à (AC).
G est le point de paramètres t = 3 et t ′ = 1 du plan (ABD).
3 3 (AC) et (AE) sont deux droites sécantes du plan (ACE), donc (BD)
G est l’intersection de  et (ABD).
est perpendiculaire à (ACE).
3. a. AB = BC = 2 3 .
b. Dans le triangle BCD, I est le milieu de [BC] et J est le milieu
b. Dans le plan (ABC), (BL) est la médiatrice de [AC]. de [DC], donc d’après le théorème de la droite des milieux (IJ)
c. AC = 2 3 donc ABC est un triangle équilatéral. est parallèle à (BD). Comme (BD) est perpendiculaire à (ACE),
( ) (
L −1; − 3 ;0 . OB (1; 3 ;0) et BL   − 3 ; −3 3 ;0 .
2 2 2 2 ) on en déduit que (IJ) est perpendiculaire à (ACE).
2. a. (AC) est la médiatrice de [IJ] dans le plan (ABC) car (AC)
3
BL = − OB donc O [ (BL)  (ABC).
2 est orthogonale à (IJ) et IJC est isocèle en C : on en déduit que
On a de plus OA = OB = OC, donc O est le centre du cercle K appartient à (AC), donc K [ (ACE).
circonscrit au triangle (ABC). (MK)  (ACE) et (IJ) est perpendiculaire à (ACE), donc (MK) est
4. AB = AC = AD = 12 . orthogonale à (IJ), donc perpendiculaire à (IJ) car ces droites
DA = DB = DC = 12 . sont sécantes en K.

Chapitre 8  Géométrie dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 103


(MK) est la médiatrice de [IJ] dans le plan (ACE). 4. Les plans (OAB) et ’ sont sécants selon la droite (A’B’).
b. IM = MJ, donc IMJ est isocèle en M. I [ Δ donc I [ ’ ; I [ (AB) donc I (OAB). I appartient donc à la
Partie C droite d’intersection de ’ et (OAB) soit (A’B’).
1. a. 0 < θ < π . On fait le même raisonnement pour J et K.
2
b. La fonction sinus est croissante sur l’intervalle ⎡0 ; π ⎤ . 113   1. a. (IM)   et (AB) est perpendiculaire à , donc (IM)
⎣ 2⎦
()
c. sin θ est maximal quand une mesure de θ est maximale
2 2
est orthogonale à (AB).
soit quand une mesure de θ est maximale. b. M, A et B ne sont pas alignés, donc ils définissent un plan
d. Dans le triangle MKI rectangle en K : Q. Dans ce plan, (IM) est la médiatrice de [AB] donc MA = MB.
IM ()
sin( KMI) = IK donc sin θ = IK .
2 IM
2. a. Dans le plan (ABM), MA = MB, donc (MI) est la médiatrice
de [AB].
E. I et K sont fixes, donc IK est maximal lorsque IM est minimale,
IM
()
b. Dans le plan (ABM), (MI) est la médiatrice de [AB], donc (MI)
donc sin θ est maximal quand IM est minimale, donc θ est est orthogonale à (AB) et I [ (MI), donc M [ .
2
maximal lorsque IM est minimale. 3. Soit M [  tel que M soit distinct de I. On a montré que
2. a. C(1 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1), I(1 ; 1  ; 0) et J( 1  ; 1 ; 0). M [ .
2 2
b. M [ [CE], donc il existe t [ [0 ; 1] tel que CM = t CE. De plus, I [  et IA = IB donc I [ .
c. Soit M(x ; y ; z). CE (–1 ; –1 ; 1). CM = t CE équivaut à : On a donc   .
⎧ x − 1 = −t ⎧ x = 1− t Soit M [  et M distinct de I. On a M [ .
⎪ ⎪ De plus, I [  et I [ .
⎨ y − 1 = −t ⇔ ⎨ y = 1− t .
⎪z = t ⎪z = t On a donc E  .
⎩ ⎩
E et P sont confondus.
d. IM = 3t 2 − t + 1 .
4 114   1. δ est la droite (OM).
3. a. f ′(t) = 6t − 1 . 2. δ est le plan déterminé par O et (d).
2 3t 2 − t + 1 115   Partie A 1. a. (hA) et (hB) sont sécantes, donc définissent
4
b. 2 3t 2 − t + 1 . 0 pour tout t, donc f ’(t) est du signe de 6t – 1. un plan . (h A) est perpendiculaire au plan (BCD), donc
4 orthogonale à la droite (CD). De même, (hB) est orthogonale
c.
à (CD) et on déduit que (CD) est perpendiculaire au plan .
t 0 1 1
6 b. (AB) est incluse dans le plan  et (CD) est perpendiculaire à
signe de f ’ – 0 + ce plan, donc (AB) et (CD) sont orthogonales.
2. a. (CD) est perpendiculaire à (ABE) car orthogonale aux
[ ]
f est donc décroissante sur 0 ; 1 et croissante sur 1 ; 1 .
6 6 [ ] droites (AB) et (BE), donc (CD) est orthogonale à (AH). Comme
4. a. IM = f (t), donc IM est minimale pour une unique valeur de plus (AH) est perpendiculaire à (BE), on déduit que (AH) est
de t : t0 = 1 donc il existe une unique position M0 du point M perpendiculaire à (BCD), donc (AH) est la hauteur (hA).
6
¶soit maximale.
telle que IMJ On procède de même pour la hauteur (hB).

( )
b. M0 5 ; 5 ; 1 .
6 6 6
b. (hA) et (hB) sont sécantes puisque ce sont deux hauteurs du
triangle ABF.
c. IC = 1  ; IM0 = 6 et M0C = 3 . Partie B 1. a. H est l’orthocentre du triangle ABE, donc (AB) est
2 6 6
perpendiculaire à (HE). Comme (AB) est aussi orthogonale à
d. IM0² + M0C² = 1 + 1 = 1 = IC², donc IMC est un triangle
6 12 4 (CD), on déduit que (AB) est perpendiculaire à (CDH).
rectangle en M.
b. (CH) et (DH) sont deux droites du plan (CDH).
2. a. (BH) c’est-à-dire (hB) est perpendiculaire à (ADC), donc à
(AD). (BC) est orthogonale à (AD), donc (AD) est perpendiculaire
Pour aller plus loin
à (BHC), donc orthogonale à (CH). La droite (CH) est donc
112   1. a. Si A, B et C étaient alignés, les droites Δ1, Δ2 et Δ3 orthogonale à deux droites sécantes de (ABD), ce qui prouve
seraient coplanaires dans le plan (OAB). que (CH) est perpendiculaire à ce plan. On procède de même
b. Ces droites sont coplanaires dans le plan déterminé par les pour la droite (DH) et le plan (ABC).
droites sécantes Δ2 et Δ3. b. D’après ce qui précède, (CH) est la hauteur issue de C et (DH)
2. (BC) est incluse dans le plan  , donc (BC) est parallèle à . Si la hauteur issue de D du tétraèdre. Les hauteurs du tétraèdre
(BC) est parallèle à (B’C’), alors (BC) est parallèle à ’ puisque (B’C’) sont concourantes en H.
est incluse dans le plan ’. Avec le théorème du toit, on déduit 3. Les hauteurs d’un tétraèdre sont concourantes si, et seulement
que la droite d’intersection Δ de  et ’ est parallèle à (BC). si, les arêtes opposées sont deux à deux orthogonales.
3. On note R le point d’intersection de (BC) et (B’C’). Comme (BC) 116   1. Il existe k [ R tel que a’= ka, b’= kb et c’= kc.
est incluse dans le plan  , R est un point de . Comme (B’C’) ab’– a’b = akb – kab = 0.
est incluse dans le plan ’, R est un point de ’. R appartient De même, pour ac’– a’c =0 et bc’– b’c = 0.
donc aux deux plans  et ’ donc à leur droite d’intersection Δ. 2. a. On suppose que a = b = 0. On a donc c ≠ 0.

104
ac’– a’c = 0 donc a’c = 0 et a’= 0. 2. Si deux des trois droites étaient parallèles à (BCD), (IJK)
bc’– b’c = 0 donc b’c = 0 et b’ = 0. contiendrait deux droites sécantes, chacune parallèle au plan
On en déduit que les triplets sont de la forme (0 ; 0 ; c) et (BCD), (IJK) serait donc parallèle au plan (BCD).
(0 ; 0 ; c’) : ils sont donc proportionnels. 3. a. Les droites (IK) et (D’C’) sont incluses dans le plan (AIK).
b. On suppose a = 0, b ≠ 0 et c ≠ 0. (D’C’) est la droite d’intersection de (AIK) et (BCD), le point
ab’– a’b = 0 donc a’b = 0 et a’ = 0. d’intersection de (IK) et (BCD) appartient donc à (D’C’).
bc’– b’c = 0 donc bc’ = b’c et on déduit que c ′ = b ′ puisque b. On construit le point B’ intersection de (AJ) et (CD).
c b
b ≠ 0 et c ≠ 0. V est le point d’intersection des droites (IJ) et (B’D’).
Soit k = c ′ . On a c’= kc, b’= kb et a’= ka donc les triplets (a ; b ; c) c. (d1) est la droite (UV).
c
et (a’ ; b’ ; c’) sont proportionnels. 4. a. Ces droites sont coplanaires. Si (d1) était parallèle à deux
c. On suppose a ≠ 0, b ≠ 0 et c ≠ 0. des trois droites, ces deux droites seraient parallèles entre elles,
ab’– a’b = 0 donc b ′ = a ′ . ce qui est impossible car BCD est un triangle.
b a
b. (d2) est la droite (IM) et (d3) est la droite (JN).
ac’ – a’c = 0 donc c ′ = a ′ .
c a c. Si on avait (d2) parallèle à (AB) et (d3) parallèle à (AD), le
Soit k = a ′ , on a a’= ka, b’= kb et c’= kc : les triplets (a ; b ; c) et plan (IJK) contiendrait deux droites sécantes, toutes les deux
a
(a’ ; b’ ; c’) sont proportionnels. parallèles au plan (ABD). (IJK) et (ABD) seraient donc parallèles,
d. Pour deux triplets de réels (a ; b ; c) et (a’ ; b’ ; c’) non nuls, ce qui est impossible car ces plans ont un point commun sans
(a ; b ; c) et (a’ ; b’ ; c’) sont proportionnels si, et seulement si : être confondus.
⎧ab ′ − a ′b = 0 d. (d4) est la droite (RK).

⎨ac ′ − a ′c = 0 . 5. a. (d4), (AD) et (BD) sont coplanaires dans le plan (ABD) et
⎪bc ′ − b ′c = 0
⎩ (AD) et (BD) sont sécantes.
3. b. S appartient à (d4) et (d4) est incluse dans le plan (IJK), donc
Variables a, b, c, a’, b’ et c ’ sont des réels S appartient au plan (IJK).
Entrée Saisir a, b, c, a’, b’ et c ’ S appartient à (AD) et (AD) est incluse dans le plan (ACD), donc
S appartient au plan (ACD). On déduit donc que S appartient à
Traitement Si ab’– a’b = 0 et ac ’ – a’c et bc ’– b’c = 0
(d3). Comme par ailleurs N appartient à (d3) , (SN) est la droite
et sortie Alors Afficher « les vecteurs sont (d3).
colinéaires » 6. Il s’agit du quadrilatère RSNM.
Sinon Afficher  « les vecteurs ne sont
pas colinéaires » 118   1. a. 4 AG = AB + AC + AD, soit 4 AG = AG + GB + AG + GC

Fin Si + AG + GD soit AG = GB + GC + GD et 0 = GA + GB + GC + GD.


b. Comme I est le milieu de [AB] , GA + GB = 2GI . De même,
117   Partie A. 1. (BC) est incluse dans le plan (BCD) qui est
GC + GD = 2G J, donc 2G I + 2G J = 0 et GI = –G J, donc G
parallèle au plan (IJK), donc (BC) est parallèle au plan (IJK). appartient à (IJ). On fait le même raisonnement pour prouver
D’autre part, (BC) est incluse dans le plan (ABC), donc parallèle que G appartient aux droites (KL) et (MN).
à ce plan. La droite d’intersection de (ABC) et (IJK) est donc
2. a. IL = 1 BD et KJ = 1 BD, donc IL = KJ et IKJL est un
parallèle à la droite (BC). 2 2
2. L’intersection de (IJK) et (ABC) est la droite parallèle à (BC) parallélogramme. De plus, IL = 1 BD et IK = 1 AC. Or BD = AC
2 2
passant par I. donc IL = IK et IKJL est un losange. On démontre de la même
L’intersection de (IJK) et (ACD) est la droite parallèle à (CD) façon que IMJN et KNLM sont des losanges.
passant par J. b. (IJ) et (KL) sont les diagonales du losange IKJL, donc ces
L’intersection de (IJK) et (ABD) est la droite parallèle à (BD) droites sont perpendiculaires.
passant par K. De même, (IJ) et (MN) sont les diagonales du losange IMJN et
Partie B. 1. (KL) et (MN) sont les diagonales du losange KNLM.
(d3)
3. a. (IJ) est orthogonale à (KL) et (MN), deux droites sécantes
A
(d2) du plan (MKN), donc (IJ) est perpendiculaire à ce plan.
S b. (AB) et (MK) sont parallèles. (IJ) est perpendiculaire au plan
R K (MNK), donc orthogonale à la droite (MK) et (IJ) est orthogonale
D à (AB).
I
C’ J c. (CD) et (KN) sont parallèles. (KN) est incluse dans le plan
B’ V
B (MNK), donc (IJ) est orthogonale à (KN), donc à (CD).
D’ N d. (IJ) est la médiatrice de [AB] dans le plan (ABJ).
M C e. On déduit de la question précédente que GA = GB puisque
U
G appartient à (IJ).

Chapitre 8  Géométrie dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 105


4. En procédant de la même façon, on démontre que Prises d’initiatives
GA = GB = GC = GD, ce qui prouve que G est le centre de la
sphère circonscrite au tétraèdre ABCD. 120   Les droites (MN) et(AB) sont coplanaires dans le plan

119   1. (OC) est orthogonale à (OA) et à (OB). Les droites (OA) (ABC) : on note I leur point d’intersection.
La droite (IP) est incluse dans le plan (ABD). (IP) coupent les
et (OB) sont sécantes, donc (OC) est perpendiculaire à (AOB).
segments [BD] et [AD] respectivement en T et O.
(AB) est incluse dans (AOB), donc (OC) est orthogonale à (AB).
La droite (MN) coupe le segment [AC] en L.
On procède de la même façon pour les autres couples d’arêtes
La section du tétraèdre par le plan (MNP) est le quadrilatère
opposées.
MTOL.
2. a. (OH) est perpendiculaire au plan (ABC), donc (OH) est
orthogonale à (AB). De plus (OC) est orthogonale à (AB), donc A
(AB) est perpendiculaire à (OCH) puisque (OC) et (OH) sont deux
droites sécantes de (OCH).
O
b. (CH) est incluse dans (OCH) et (AB) est perpendiculaire à P
(OCH), donc (CH) est orthogonale à (AB), donc perpendiculaire
car ces deux droites sont incluses dans le plan (ABC). La droite N L
T D
(CH) est donc la hauteur issue de C du triangle ABC. B
On démontre de la même façon que (BH) est la hauteur issue M
de B dans le triangle ABC. I C
H est donc l’orthocentre du triangle ABC.
c. L’aire de AOB est AOB = OA × OB . 121   1. AB + DC = AL + LK + KB + DL + LK + KC = 2 LK car
2
Comme (OK) est la hauteur issue de O dans le triangle AOB ,
AL + DL = 0 et KB + KC = 0.
on a AOB = OK × OB .
2 2. P [ [LK], donc il existe un réel t tel que KP = t KL.
On en déduit que OA × OB = OK × AB, soit OA² × OB² = OK² × AB²
Existence : On définit les points M et N par BM = t  BA et
et 1 2 = AB = OA + OB = 1 + 1 .
2 2 2

OK OA2 × OB2 OA2 × OB2 OB2 OA2 CN = t CD.


On obtient de la même façon 1 2 = 1 2 + 1 2 . On a alors PM + PN = PK + KB + BM + PK + KC + CN
OH OK OC
Finalement, 1 = 1 + 1 + 1 . = 2 PK + t BA + t CD = 2 PK + 2t KL
OK 2 OB2 OA2 OC2
1 1 = –2t KL + 2t KL = 0.
d. VOABC = OAB × OC = ABC × OH.
3 3 P est donc le milieu de [MN].
On obtient alors (ABC)² = (OAB)² × OC2 .
2
Unicité : Soit M un point de [AB], il existe x [ [0 ; 1] tel que
OH
Or OAB = OA × OB , donc : BM = xBA.
2 Soit N un point de [CD], il existe y [ [0 ; 1] tel que
(ABC)² = OA × OB 2× OC = OA × OB × OC ( 1 2 + 1 2 + 1 2 CN
2 2 2 2 2 2
) = y CD.
4OH 4 OA OB OC
Comme précédemment, on obtient :
OA × OB × OC = OA × OB × OC ( 1 + 1 + 1 )
2 2 2 2 2 2

4OH2 4 OA2 OB2 OC2 PM + PN = 2tLK + xBA + yCD = (x – t) BA + (y – t)CD.


soit (ABC)² = OB × OC + OA + OC + OA + OB
2 2 2 2 2 2
Les vecteurs BA et CD n’étant pas colinéaires, PM + PN = 0
4 4 4
= (OBC)² + (OAC)² + (OAB)². implique que x – t = 0 et y – t = 0, soit x = t et y = t.

106
Produit scalaire
9
CHAPITRE

dans l’espace

A Le programme
Dans cette partie, il s’agit, d’une part de renforcer la vision dans l’espace entretenue en classe de Première, d’autre part
de faire percevoir toute l’importance de la notion de direction de droite ou de plan.
Le repérage permet à la fois de placer des objets dans l’espace et de se donner un moyen de traiter des problèmes
d’intersection d’un point de vue algébrique.
L’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier des problèmes d’intersection de droites et de plans, en choisissant
un cadre adapté, vectoriel ou non, repéré ou non.

Contenus Capacités attendues Commentaires

Produit scalaire On étend aux vecteurs de l’espace la


Produit scalaire de deux définition du produit scalaire donnée
vecteurs dans l’espace : dans le plan.
définition, propriétés. • Déterminer si un vecteur est normal à un plan.
ª Caractériser les points d’un plan de l’espace par On caractérise vectoriellement l’ortho-
Vecteur normal à un plan. une relation ax + by + cz + d = 0 avec a, b, c trois gonalité de deux droites et on introduit
Équation cartésienne d’un nombres réels non tous nuls. la notion de plans perpendiculaires.
plan. • Déterminer une équation cartésienne d’un plan
connaissant un point et un vecteur normal.
• Déterminer un vecteur normal à un plan défini par
une équation cartésienne.
ª Démontrer qu’une droite est orthogonale à toute
droite d’un plan si, et seulement si, elle est orthogo-
nale à deux droites sécantes de ce plan.
Choisir la forme la plus adaptée entre équation carté-
sienne et représentation paramétrique pour :
– déterminer l’intersection d’une droite et d’un plan ;
– étudier la position relative de deux plans.

B Notre point de vue


Dans ce deuxième chapitre de géométrie dans l’espace, nous abordons la notion de produit scalaire de deux vecteurs.
Cet outil, déjà rencontré en classe de Première dans le plan, nous permet entre autre d’étudier vectoriellement les
notions d’orthogonalité. Ainsi après avoir défini la notion de vecteur normal à un plan et conformément au programme,
nous caractérisons les points d’un plan par une équation cartésienne de celui-ci. Nous étudions les positions relatives
de plans et de droites, et notamment l’intersection d’une droite et d’un plan lorsque ceux-ci sont sécants. L’utilisation
conjointe d’une représentation paramétrique d’une droite et d’une équation cartésienne du plan permettant de
déterminer les coordonnées du point d’intersection. Pour introduire ces différentes notions, nous proposons quatre

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 107


activités. La première permet d’étendre naturellement le produit scalaire de deux vecteurs à l’espace, en partant d’une
configuration connue des élèves. Dans la deuxième activité, nous faisons découvrir les équations cartésiennes d’un
plan en recherchant la nature d’un ensemble défini par une condition portant sur les coordonnées. L’activité trois est
consacrée aux positions relatives de plans, avec une utilisation d’un logiciel de géométrie dans l’espace qui aidera les
élèves à faire les conjectures sur les relations entre le parallélisme de deux plans et des équations de ces plans. Enfin, la
dernière activité permet de découvrir une technique pour déterminer les coordonnées du point d’intersection d’une
droite et d’un plan sécants.
La notion d’équation de plan est essentielle et l’un des thèmes de l’accompagnement personnalisé y est consacré, l’autre
thème permettant de retravailler l’obtention des coordonnées du point d’intersection d’une droite et d’un plan sécants.
Concernant l’approfondissement, nous avons fait le choix de proposer de déterminer la perpendiculaire commune
de deux droites non coplanaires.

 Les notions abordées dans le chapitre 9 


1. Produit scalaire dans l’espace
2. Applications du produit scalaire
3. Intersection de droites et de plans

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 435. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
1. a. O(0 ; 0 ; 0), B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ; 0), D(0 ; 1 ; 0), E(0 ; 0 ; 1),
Activité 1 Produit scalaire dans un parallélépipède F(1 ; 0 ; 1), G(1 ; 1 ; 1) et H(0 ; 1 ; 1).
L’objectif de cette activité est d’introduire la notion de produit b. B, D et E appartiennent à 6.
scalaire pour des vecteurs de l’espace. Nous partons d’un solide ⎧ x = 1− t
que les élèves ont étudié dans les classes antérieures, et par des ⎪
2. a. BE(–1 ; 0 ; 1) ; ⎨ y = 0 , t [ R.
égalités vectorielles successives, on se ramène à des calculs de ⎪z = t

produits scalaires dans un plan et on conjecture à partir d’un cas b. Soit M(x ; y ; z), un point de la droite (BE).
particulier que la propriété de linéarité reste valable dans l’espace. Il existe t [ R tel que x = 1 – t, y = 0 et z = t.
1. AD . AH = a². Dans ce cas, x + y + z = 1 – t + 0 + t = 1, donc M [ 6.
2. a. CF . DE et DE . DA . AE = –AD . AE donc les vecteurs AD, AE 3. a. BD(–1 ; 1 ; 0).
et CF sont coplanaires. ⎧ x = 1− t − t ′

b. AH . DE = 0 car [AH] et [DE] sont les diagonales du carré ADHE. b. ⎨ y = t ′ , t [ R et t9 [ R.
3. a. AD . DC = 0. ⎪z = t

b. AD . HG = AD . DC = 0. c. Soit M(1 – t – t9 ; t9 ; t) un point du plan (BDE).
4. a. La droite (AD) est perpendiculaire au plan (DHG) et (GD) 1 – t – t9 + t9 + t = 1 donc M [ 6. On en déduit que 6 , (BED).
est incluse dans ce plan. 4. a. OG(1 ; 1 ; 1).
b. AD . AG = AD . (AD + DG) = AD² = a². OG . BE = 1 × (–1) + 1 × 0 + 1 × 1 = 0.
Car AD . AH = a² et AD . HG = 0. OG . BD = 1 × (–1) + 1 × 1 + 1 × 0 = 0.
b. Il s’agit du plan (BDE).
5. a. z = 1 – x – y.
Activité 2 Équation cartésienne d’un plan b. BM(x – 1 ; y ; 1 – x – y) donc :
Dans cette activité, nous introduisons la notion d’équation d’un BM . OG = (x – 1) × 1 + y × 1 + (1 – x – y) × 1 = x – 1 + y + 1 – x – y = 0.
plan de l’espace. Pour cela, nous considérons un ensemble de point BM est donc orthogonale à OG.
de l’espace dont les coordonnées vérifient une condition simple c. M appartient au plan passant par B et perpendiculaire à (OG),
puis par des considérations géométriques et en utilisant le produit c’est-à-dire au plan (BDE).
scalaire, nous démontrons que l’ensemble cherché est un plan. 6. 6 est le plan (BDE).

108
de valeur de a pour laquelle 3 et 32 sont confondus.
Activité 3 Des plans mobiles b. 3 et 32 sont sécants. L’ensemble des points de l’espace dont
Dans cette activité, l’utilisation du logiciel GeoGebra permet de les coordonnées vérifient le système est une droite : la droite
conjecturer la traduction analytique de la position relative de deux d’intersection des plans 3 et 32.
plans. Dans une première question, on observe que la direction d’un
plan n’est pas changée lors de la modification du terme constant de
l’équation, et dans la deuxième question, on fait varier la valeur du Activité 4 Point d’impact d’un rayon laser
coefficient de la variable x de l’équation, pour conjecturer la nature L’objectif de cette activité est de découvrir une technique pour
de l’ensemble caractérisé par un système linéaire. déterminer les coordonnées du point d’intersection d’une droite
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr et d’un plan sécants.
1. a. On conjecture que 3 et 31 sont parallèles quelle que soit 1. a. n(1 ; 1 ; 1) est un vecteur normal au plan 3.
la valeur de d. b. v . n = 0.
b. Pour d = 2, les plans 3 et 31 sont confondus. c. u(–1 ; 2 ; 3).
c. n(2 ; –2 ; –7) est un vecteur normal au plan 3, n1(4 ; –4 ; –14) d. u . n = –1 + 2 + 3 = 4. La droite (d) est donc sécante au plan 3.
est un vecteur normal au plan 31. 2. a. A(5 ; –3 ; –10).
Les vecteurs n et n1 sont colinéaires puisque n1 = 2n. b. La somme des coordonnées de A est égale à –9 : A ” 3.
d. Les droites Δ et Δ1 sont parallèles, donc Δ est perpendiculaire 3. a. La somme des coordonnées de M est égale à –16 + 4t.
au plan 31, donc 3 et 31 sont des plans parallèles. b. –16 + 4t = 4 ⇔ t = 5.
2. a. Pour a = –6, les plans 3 et 32 sont parallèles. Il n’existe pas c. Point d’impact du rayon laser sur le plan : I(2 ; 3 ; –1).

E Exercices
Pour démarrer
14  
1   AB . AC = 20.
Variables a, b, c, a’, b’, c’ et p sont des réels
2   a. u . (v + w) = u . v + u . w. Entrée Saisir a, b, c, a’, b’, c9
b. u . (v + w) = 10. Traitement p prend la valeur aa’ + bb’ + cc’
3   u . v = 0. et sortie Si p = 0
4   AB . AC = –14.  Alors afficher « u et v sont
orthogonaux »
5   AB . AC = 15. Sinon afficher « u et v ne sont pas
6   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel. orthogonaux »
7   a. BC . HE = –9. Fin Si
b. AE . GH = 0. 15   1. Si u(x ; y ; z), alors || u  || =  x 2 + y2 + z2 .
c. AB . AF = 16. 2. a. || u || = 7.
8   a. u . (3v ) = 9. b. || u || =  14 .
b. v . u = 3. c. || u|| =  78 .
c. u . (2v + w) = 2. 16   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
9   1. BD = BA + AD. 17   1. AB(2 ; 1 ; 2) et AC(–5 ; 7 ; 1). AB . AC = 0.
2. BD . AC = BA + AC + AD . AC = 11. 2. Les droites (AB) et (AC) sont orthogonales.
10   1. Réponse c. 18   n est un vecteur normal au plan 3.

2. u . v = 20. 19   3 et (d) sont perpendiculaires.


11   a. u . v = 3. 20   1. EF est un vecteur normal au plan (ADH).
b. u . v = –15. 2. AE est un vecteur normal au plan (ABC).
12   1. u . v = 0. 21   u . n = 0 et v . n = 0.

2. u et v sont orthogonaux. 22   n est un vecteur normal au plan 3.


13   u . v = 0 donc u et v sont orthogonaux. 23   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 109


24   1. Les triplets (1 ; 5 ; 1) et (0 ; –2 ; 1) ne sont pas propor­ 40   1. AI =  1 AB + AD +  1 AE ;
2 2
tionnels, donc u et v ne sont pas colinéaires.
BJ = –AB +  1 AD.
2. u . n = 0 et v . n = 0. 2
2. AI . BJ = 0.
3. n est un vecteur normal au plan 3.
Les droites (AI) et (BJ) sont orthogonales.
25   Il s’agit du plan passant par A et de vecteur normal n.
41   1. Vrai car u . v = ||u || × ||v || équivaut à cos(u, v) = 1 donc
26  Réponse a et b (c : faux en général).
(u, v ) = 0 à 2π près.
27   a. A [ 3.   b. B [ 3.  c. C ” 3.
2. Énoncé réciproque : « Si u et v sont deux vecteurs colinéaires,
28   d = 1.
alors u . v = ||u || × ||v || ».
29   3 a une équation de la forme 5x – 2y + 3z + d = 0. Or Cet énoncé est faux : si u et v sont deux vecteurs colinéaires et
O [ 3 donc d = 0. de sens opposés, (u, v ) = π donc cos(u, v ) = –1 et
30   1. a = 1 ; b = 1 ; c = 1. u . v = – ||u || × ||v||.
2. n(1 ; 1 ; 1) est un vecteur normal au plan 3. 42   1. a. AB . AC = 76.
31   Réponse c. b. AB = 11 et AC = 7.
32  Vrai. ¶ 76 donc BAC
2. cos BAC =  ¶ ≈ 0,16 rad à 0,01 radian près.
77
33   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel. 43   1. AB(–2 ; 5 ; 7) et AC(6 ; 1 ; 1) donc AB . AC = 0 :
34   1. (1 ; 2 ; 3) n’est pas proportionnel à (–1 ; 4 ; 2) donc n1 et ABC est rectangle en A.
n2 ne sont pas colinéaires. 2. I(5 ; 8 ; 3), AB . AI = 39, AI =  98 et AB =  78 donc :
2. 31 et 32 sont sécants. ¶
cos(BAI) = 
39 ¶ ≈ 1,11 rad à 0,01 radian près.
et BAI
98 × 78
35   1. n2 = –2n1.
44   1. BA . BC= 0 donc ABC est rectangle en B.
2. 3 1 et 3 2 sont parallèles et distincts, donc strictement
parallèles. 2. BC . BJ = 3, BC =  6 et BJ =  33 .
36   1. Le triplet (2 ; 3 ; –1) est non nul. Les triplets (2 ; 3 ; –1) On obtient CBJ ¶ 1,13 rad à 0,012radian près.
et (4 ; 5 ; 2) sont proportionnels si, et seulement si, il existe un 45   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
réel k tel que : 46   AB(3 ; 4 ; –2) et CD(–6 ; 4 ; –1) donc AB . CD = –18 + 16 + 2 = 0 :
⎧k = 2
⎧ 4 = 2k
⎪ ⎪⎪ 5 (AB) et (CD) sont orthogonales.
⎨ 5 = 3k ⇔ ⎨ k = 3 .
⎪ 2 = −k ⎪ 47   MN(9 ; 3 ; 2) et RS(1 ; –3 ; 0).
⎩ ⎪⎩ k = −2
MN . RS = 0 donc (MN) est orthogonale à (RS).
Conclusion : les triplets (2 ; 3 ; –1) et (4 ; 5 ; 2) ne sont pas
48   1. ⎧ x = −4 + 8t
proportionnels.

2. 3 et 4 sont sécants. ⎨ y = 4 − 4t , t [ R.
⎪ z = −4t

2. H [ (AB) donc il existe t tel que H(–4 + 8t ; 4 – 4t ; –4t).
Pour s’entraîner On a alors CH(–5 + 8t ; 3 – 4t ; –1 – 4t).
CH . AB = 0 équivaut à t =  1 donc H(0 ; 2 ; –2).
37   1. a. BF . BG = a². 2
CH =  11 .
b. EI . HF = 0.
49  
c. BJ . HD = – 1 a².
2
2. a. Dans le triangle EBG : Variables X, Y, Z, X9, Y9, Z9 et P sont des nombres
I est le milieu de [EG] donc IG =  1 EG ; réels
2
Entrée Saisir X, Y, Z, X9, Y9, Z9
J est le milieu de [BG] donc GJ =  1 GB.
2 Traitement P prend la valeur XX9 + YY9 + ZZ9
On en déduit que IJ = IG + GJ =  1 EG +  1 GB =  1 EB. Sortie Afficher P
2 2 2
b. EA . IJ =  1 a².
2 50   Faux. Contre-exemple : dans un repère orthonormé, soit
38   1. H est le pied de la hauteur issue de S dans le triangle SAC.
A(0 ; 0 ; 0), B(5 ; 0 ; 0) et C(0 ; 7 ; 0).
2. a. SA . SB =  1a².
2 On a AB = 5, AC = 7 et AB . AC = 0.
b. AH . DB = 0.
c. SH . AC = 0. ¶ AB . AC  = – 5 , donc BAC
51   Vrai : cos(BAC) = ¶ ≈ 1,69 rad à
AB × AC 42
d. HI . SC =  1 DC . SC =  1 CD . CS =  1 a². 0,01 radian près.
2 2 4
52   Faux : BA . CA = AB . AC = 8.
39   a. AB . AF = 9a².
b. DB . CG = 0. 53   1. AB(3 ; 2 ; 1) et AC(5 ; –1 ; 3).
c. EG . HF = 8a². AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne
d. AB . AG = 9a². sont pas alignés : ils définissent un plan.

110
2. AB . n = 0 et AC . n = 0 : n est non nul et orthogonal à deux M [ 3 si, et seulement si, AM . n = 0 ⇔ 0 × (x – 1) + (– 1) × (y – 3) + 
vecteurs non colinéaires du plan (ABC), donc n est un vecteur 4(z + 5) = 0 ⇔ –y + 3 + 4z + 20 = 0 ⇔ –y + 4z + 23 = 0.
normal au plan (ABC). 65  –9x + y + 2z + 57 = 0.
54   1. AB(1 ; 2 ; 3) et AC(3 ; 4 ; 8). AB et AC ne sont pas 66   x – 5y + 10z – 80 = 0.
colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés : ils 67   1. AB(6 ; 0 ; –3) et AC(1 ; 2 ; –2).
définissent un plan.
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
2. AB . n = 0 et AC . n = 0 : n est non nul et orthogonal à deux
A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan.
vecteurs non colinéaires du plan (ABC), donc n est un vecteur
2. 2xA + 3yA + 4zA + 3 = 0.
normal au plan (ABC).
2xB + 3yB + 4zB + 3 = 0.
55   1. n . u = 0 × 2 + 3 × (–1) + 1 × 3 = 0. 2xC + 3yC + 4zC + 3 = 0.
n . v = 0 × 4 + 3 × 1 + 1 × (–3) = 0. Les points A, B et C appartiennent au plan d’équation
n est non nul et orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du 2x  +  3y  + 4z  + 3 = 0, donc (ABC) a pour équation
plan 3, donc n est un vecteur normal au plan 3. 2x + 3y + 4z + 3 = 0.
2. n1(0 ; 21 ; 7). (
3. n2 0 ; –1 ; −1 .
3 )4. Non. 68   Exercice résolu, voir page 286 du manuel
56   1. Faux.   2. Vrai.
69  –2x + 5y + 6z + 23 = 0.
57   Exercice résolu, voir page 285 du manuel 70   x + 3y – 6 = 0.
58   1. AB(1 ; 1 ; 1) et AC(–1 ; 2 ; 3). Les vecteurs AB et AC ne sont 71   1. AB(2 ; 3 ; –5) et AC(4 ; 1 ; 0).
pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés : Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
ils définissent un plan. A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan.
2. n . AB = 1 + b + c et n . AC = –1 + 2b + 3c. 2. n . AB = –2 + 12 – 10 = 0.
On cherche c tel que : n . AC= –4 + 4 + 0 = 0.
⎧1+ b + c = 0 ⎧b = −1− c ⎧b = −4 n est non nul et orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du
⎨ ⇔⎨ ⇔⎨ .
⎩ −1+ 2b + 3c = 0 ⎩ −1− 2 − 2c + 3c = 0 ⎩ c = 3 plan (ABC), donc n est un vecteur normal au plan (ABC).
On obtient donc n(1 ; –4 ; 3). 3. –x + 4y + 2z + 20 = 0.
59   1. AB(–6 ; 3 ; 4) et AC(3 ; 5 ; –2). Les vecteurs AB et AC 72   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
ne sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas 73   1. n = 0 ⇔ ||n || = 0 ⇔ ||n ||² =0 ⇔ a² + b² + c² = 0 d’où le
alignés : ils définissent un plan.
résultat.
2. n . AB = 6a + 3b + 4c et n . AC = 3a + 5b – 2c.
2.
On cherche une solution non nulle du système
⎧13b = 0 Variables 
a, b, c, d, xA, yA, zA et N sont des
⎧ 6a + 3b + 4c = 0
⎨ qui équivaut à ⎨ . nombres réels
⎩ 3a + 5b − 2c = 0 ⎩3a − 2c = 0
Entrée Saisir a, b, c, xA, yA et zA
On peut choisir c = 3 et on obtient a = 2.
n(2 ; 0 ; 3) est un vecteur normal au plan (ABC). Traitement N prend la valeur a² + b² + c²
60   Faux car on doit avoir AB . n = 0.
Si N = 0

61   Faux : n . v = 7 + 12 + 3 = 22 donc n . v ≠ 0.


Alors afficher « n est nul : le plan 3
n’est pas défini »
62   Vrai : n 9 = –3n.
Sinon
63   Première méthode :
d prend la valeur –axA – byA – czA
3 a une équation de la forme –2x + y + 7z + d = 0.
Fin Si
A [ 3 donc –2 × 2 + 3 + 7 × 5 + d = 0 d’où d = –34.
3 a pour équation –2x + y + 7z – 34 = 0. Traitement Afficher a, b, c et d
Seconde méthode : 74   1. AB(2 ; 4 ; –2) et AC(4 ; –4 ; –4).
Soit M(x ; y ; z) un point de l’espace. AM(x – 2 ; y – 3 ; z – 5). AB . AC = 2 × 4 + 4 × (–4) + (–2) × (–4) = 8 – 16 + 8 = 0.
M [ 3 si, et seulement si, AM . n = 0 ⇔ –2(x – 2) + (y – 3) + 7(z – 5) = 0 On en déduit que ABC est rectangle en A.
⇔ –2x + 4 + y – 3 + 7z – 35 = 0 ⇔ –2x + y + 7z – 34 = 0. 2. a. SO(–4 ; 0 ; –4).
64   Première méthode : SO . AB = –8 + 8 = 0 et SO . AC= –16 + 16 = 0.
3 a une équation de la forme –y + 4z + d = 0. b. x + y = 0.
A [ 3 donc –3 + 4 × (–5) + d = 0 d’où d = 23. c. xO + yO = 0 + 0 = 0 donc O [ (ABC).
3 a pour équation –y + 4z + 23 = 0. 3. a. SO est un vecteur normal à (ABC), donc (SO) est
Seconde méthode : perpendiculaire au plan (ABC) : [SO] est une hauteur du tétraèdre
Soit M(x ; y ; z) un point de l’espace. AM(x – 1 ; y – 3 ; z + 5). SABC.

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 111


b. SO = 4 2 , l’aire du triangle ABC est égal à 12 2 donc le 88   Vrai : il s’agit d’un résultat de cours.
volume de SABC est égal à 1  × 12 2  × 4 2 soit 32. 89   1. u(–1 ; 4 ; 1) est un vecteur directeur de (d1).
3
( 2 )( )
75   1. I 1  ; 0 ; 0 J 0 ; 1 ; 1 G(1 ; 1 ; 1).
2
n(7 ; 2 ; –1) est un vecteur normal au plan 3.
u . n = 0 donc (d1) est parallèle à 3.
( 2 ) (
2 2 )
2. IJ – 1  ; 1 ; 1 et IG 1  ; 1 ; 1 .
2. L’intersection du plan 3 avec la droite (d2) est le point de
Les vecteurs IJ et IG ne sont pas colinéaires, donc les points I, J coordonnées (3 ; –5 ; 15).
et G ne sont pas alignés : ils définissent un plan. 90   1. u(4 ; 1 ; –1) est un vecteur directeur de (d1).
3. a. n(2 ; 3 ; –4) est un vecteur normal au plan (IJG). n(2 ; –5 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.
b. 2x + 3y – 4z – 1 = 0. u . n = 0 donc (d1) est parallèle à 3.
76   1. AB(4 ; 2 ; 3) et AC(–4 ; 4 ; 6). 2. L’intersection du plan 3 avec la droite (d2) est le point de
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points coordonnées (2 ; 0 ; 1).
A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan. 91   1. u(2 ; –3 ; 5) est un vecteur directeur de (d1).
2. a. n(0 ; –3 ; 2) est un vecteur normal au plan (ABC). n(5 ; –3 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.
b. –3y + 2z = 0. u . n = 10 + 9 + 15 = 34 donc u . n ≠ 0 : (d) et 3 sont sécants.
77   bcx + acy + abz – abc = 0. 2. Le point d’intersection de (d) et 3 est le point de coordonnées
78   1. Il s’agit d’un plan 3. (1 ; 1 ; 0).
2. 3 passe par le point A(0 ; 5 ; 0) et a pour vecteur normal 92   Le plan 3 et la droite (d) sont sécants en A(13 ; –4 ; 5).
n(2 ; 1 ; 7).
93   1. AB(3 ; –2 ; –4) est un vecteur directeur de (AB).
79   1. Il s’agit d’un plan 3.
n(1 ; 0 ; 0) est un vecteur normal au plan 3 et AB . n = 3 donc
2. 3 passe par le point A(1 ; –3 ; 12) et a pour vecteur normal AB . n ≠ 0 : (AB) et 3 sont sécants.
n(2 ; –1 ; 0).
80   a. Plan (yOz).  b. Plan (xOz).  c. Plan (xOy).
(
2. L’intersection de (AB) et 3 est le point M 0 ; 7  ; 2 .
3 3 )
94   Exercice corrigé, voir page 435 du manuel.
81  (x – y)² = z² ⇔ x – y = z ou x – y = –z 95   n . u = 0 donc (d) est parallèle à 3. AB(5 ; 0 ; 3).
⇔ x – y – z = 0 ou x – y + z = 0. AB . n = 8 donc AB . n ≠ 0 donc B ” 3.
L’ensemble est la réunion des plans 31 et 32 d’équations (d) est strictement parallèle à 3.
respectives x – y – z = 0 et x – y + z = 0.
96  
82   n1(4 ; –7 ; 2) ; n2(0 ; 1 ; 4) et n3(–2 ; 0 ; 1).
Variables  a, b, c, u1, u2, u3 et p sont des nombres
83   n1(1 ; 0 ; –1) ; n2(4 ; 1 ; 0) et n3(0 ; 1 ; –1).
réels
⎧ x = 5 + 4t Entrée Saisir a, b, c, u1, u2 et u3
84   ⎪
⎨ y = −1+ 2t , t [ R. Traitement p prend la valeur au1 + bu2 + cu3
⎪ z = 2 − 5t Si p ≠ 0

Alors Afficher « La droite est sécante
85   1. 2 × (–4) – (–1) – 3 × (–1) + 4 = 0 donc A [ 3.
au plan »
⎧ x = 4 + 2t
⎪ Sinon Afficher « La droite est parallèle
2. ⎨ y = −1− t , t [ R.
au plan »
⎪ z = −1− 3t
⎩ Fin Si
86   1. AB(2 ; 3 ; 6) et AC(6 ; 2 ; –3).
97   1.
AB . AC = 12 + 6 – 18 = 0 donc ABC est rectangle en A. H G
De plus, 3xA – 6yA + 2zA + 28 = 0 donc A [ 3. N
3xB – 6yB + 2zB + 28 = 0 donc B [ 3. E M
F
3xC – 6yC + 2zC + 28 = 0 donc C [ 3.
⎧ x = 3t

2. Δ a pour représentation paramétrique : ⎨ y = 8 − 6t , t [ R.
⎪ z = 10 + 2t D C

Soit !ABC l’aire du triangle ABC. !ABC  =  × AC  =  49 .
AB
A
2 2 B
MB =  49t 2  = 7|t|.
1 !ABC . MB = 343 ⇔ MB = 42 ⇔ 7|t| = 42 ⇔ |t| = 6 ⇔ t = –6 ou t = 6.
3
M1(18 ; –28 ; 22) et M2(–18 ; 44 ; –2).
87   Vrai car A appartient au plan d’équation 4x + 6z – 10 = 0
puisque 4xA + 6zA – 10 = 0 et ce plan a pour vecteur normal
n1(4 ; 0 ; 6) qui est colinéaire à n. P

112
( 2 4 )
2. MN –1 ; – 1  ; 1 et MP(0 ; –1 ; –2). ( 2 )
A 1 ; 0 ; 1 [ 31 et on vérifie que A ” 32. Les plans 31 et 32
sont strictement parallèles.
Les vecteurs MN et MP ne sont pas colinéaires, donc les points
106   1. AB(1 ; –1 ; –1) et AC(2 ; –5 ; –3). Les vecteurs AB et AC ne
M, N et P ne sont pas alignés.
sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés.
3. a. k = 0.
2. a. u . AB = 0 et u . AC = 0 donc Δ est orthogonale à (ABC).
b. Le résultat affiché est le produit scalaire MN . MP.
b. 2x – y + 3z + 1 = 0.
On déduit que le triangle MNP est rectangle en M.
⎧ x = 7 + 2t
4. On ajoute deux variables, L1 et L2 puis les lignes suivantes à ⎪
c. ⎨ y = −1− t , t [ R.
la fin de la partie traitement :
⎪ z = 4 + 3t
L1 prend la valeur d ² + e² + f ² ⎩
d. H(3 ; 1 ; –2).
L2 prend la valeur g² + h² + i²
Si k = 0 et L1 = L2 107   1. Les triplets (4 ; –7 ; –5) et (10 ; –6 ; –1) ne sont pas
Alors afficher « MNP est rectangle et isocèle en M » proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants.
Fin Si 2. Le point E de paramètre 0 de la droite a pour coordonnées
5. a. 5x – 8y + 4z = 0. (1 ; –2 ; 1).
⎧ x = 1+ 5t Le point F de paramètre 1 de la droite a pour coordonnées
⎪ (2 ; 0 ; –1).
b. ⎨ y = −8t , t [ R.
⎪ z = 1+ 4t Les coordonnées des points E et F vérifient chacune des
⎩ équations des plans 31 et 32 donc ces points appartiennent à
⎧ x = 2 − 2t
la droite d’intersection. La représentation paramétrique donnée
98   1. ⎪⎨ y = −1+ t , t [ R. est celle de la droite d’intersection de 31 et 32.
⎪ z = −1
⎩ 108   Exercice résolu, voir page 289 du manuel.
2. H(0 ; 0 ; –1).
109  5x + 3y – 2z – 30 = 0.
( )
99   1. I 1  ; 0 ; 0 FD(–1 ; 1 ; –1).
2 110   x + 2y – 7z – 2 = 0.
2. –x + y – z +  1  = 0.
2 111   Les triplets (4 ; 1 ; –3) et (1 ; –1 ; 1) ne sont pas
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
3. J 1 ; 1  ; 0 , K 1 ; 1 ; 1 , L 1  ; 1 ; 1 , M 0 ; 1  ; 1 et N 0 ; 0 ; 1 .
2 2 2 2 2 proportionnels donc l’ensemble des points M(x ; y ; z) dont les
Les coordonnées de chacun des points vérifient l’équation du coordonnées vérifient le système est une droite.
plan 3, donc ces points appartiennent à 3. u(2 ; 7 ; 5) est un vecteur directeur de cette droite.
4. IJKLMN est un hexagone régulier. 112   Il s’agit de la droite passant par les points de coordonnées
100  Faux. n(4 ; –2 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.
n . u = 0 donc (d) est parallèle au plan 3.
( −12 ; 21  ; 0) et ( −12 ; 21  ; 3).
A [ 3 donc (d) est incluse dans 3. 113   1. Les vecteurs n1 et n2 ne sont pas colinéaires, donc les

101  Vrai. u . n = 0 donc la droite est parallèle à 3. plans 31 et 32 sont sécants.
4xB – 2yB + 3zB – 1 = 4 donc B ” 3. 2. u . n1 = 0 et u . n2 = 0 donc u est un vecteur directeur de (d).
La droite est donc strictement parallèle à 3. 114   1. a. Les triplets (–2 ; 1 ; 1) et (1 ; –2 ; 1) ne sont pas

102  Vrai. CD(–9 ; 6 ; –1). CD . n = –51. CD . n ≠ 0, donc (CD) est proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants.
sécante au plan 3. ⎧x = t

b. ⎨ y = 2 + t , t [ R.
103   1. Les triplets (5 ; 6 ; –7) et (1 ; –2 ; 1) ne sont pas
⎪ z = −3 + t
proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants. ⎩
2. a. u(1 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de Δ, n3(3 ; –1 ; 1) est
⎧ 1 1
⎪x = − 2 + 2 t un vecteur normal au plan 33 et u . n3 ≠ 0, donc la droite Δ est
⎪ sécante au plan 33.
2. ⎨ y = − 1 + 3 t , t [ R.
⎪ 4 4 b. Le point d’intersection de Δ et 33 est A(4 ; 6 ; 1).
⎪z = t
⎩ 115   Il s’agit du point A(10 ; 2 ; 5).
104   1. Les triplets (2 ; –5 ; 7) et (1 ; 3 ; –6) ne sont pas 116   Exercice résolu, voir page 290 du manuel.
proportionnels, donc les plans 31 et 32 sont sécants. 117   n1(–11 ; 5 ; 6) est un vecteur normal au plan 31.
⎧ 9
⎪ x = 1+ 11t n2(4 ; –2 ; 9) est un vecteur normal au plan 32.

2. ⎨ , t [ R. n1 . n2 = 0 donc les plans 31 et 32 sont perpendiculaires.
y = 19 t
⎪ 11 118   Faux car les triplets (4 ; –6 ; 1) et (2 ; 0 ; –3) ne sont pas
⎪z = t
⎩ proportionnels.
105   Les triplets (4 ; –2 ; 6) et (6 ; –3 ; 9) sont proportionnels, 119   Faux : n1(2 ; 3 ; 4) est un vecteur normal au plan 31.
donc les plans sont parallèles. u . n1 0 donc u n’est pas un vecteur directeur d’une droite de 31.

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 113


TOP Chrono de la même façon que Δ9 appartient au plan 39 donc Δ9 est
confondu avec Δ.
120   AB(3 ; 0 ; 1) et AC(–5 ; 1 ; 0).
MM9 . HH9 = (MH + HH9 + H9M9) . HH9
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
= MH . HH9 + HH9 . HH9 + H9M9 . HH9 = HH9²
A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan. car MH . HH9 = 0 et H9M9 . HH9 = 0.
n . AB = 3 + 0 – 3 = 0. On note θ l’angle (MM9, HH9), on a alors :
n . AC = –5 + 5 + 0 = 0. MM9 . HH9 = MM9 × HH9 × cosθ et MM9cosθ = HH9
n est non nul et orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du d’où HH9 ¯ MM9.
plan (ABC), donc n est un vecteur normal au plan (ABC). • Application en géométrique repérée
121   1. AB(0 ; 4 ; 8). – Les vecteurs u et u9 ne sont pas colinéaires, donc les droites
2. 4y + 8z – 20 = 0. (d) et (d9) ne sont pas parallèles.
122  4x – 5y + z + 76 = 0. ⎧ 4 + t = −1+ 2k ⎧k = 2
⎪ ⎪
De plus ⎨3 + 2t = 1+ k ⇔ ⎨ k = 0 . On déduit donc que les
123   Le plan 3 et la droite sont sécants en M(–1 ; 3 ; –5).
⎪1− t = 2 ⎪t = −1
⎩ ⎩
124   1. Les triplets (2 ; 1 ; 1) et (1 ; –2 ; 1) ne sont pas proportionnels, droites (d) et (d9) n’ont pas de points communs.
donc les plans sont sécants. Les droites (d) et (d9) ne sont donc pas coplanaires.

{ { {
⎧ x = −2 − 3t ! !
v .u = 0 a + 2b − c = 0 c = −3a
⎪ – Soit v(a ; b ; c). ! ! ⇔ ⇔ .
2. ⎨ y = t , t [ R. v . u′ = 0 2a + b = 0 b = −2a
⎪ z = −3 + 5t On peut prendre v(1 ; –2 ; –3).

– Soit n(a ; b ; c) un vecteur normal au plan 3.

{ { { {
Faire le point ! !
n .u = 0 a + 2b − c = 0 4b + 2c c = −2b
! ! ⇔ ⇔ ⇔ .
n.v = 0 a − 2b − 3c = 0 a = 2b + 3c a = −4b
Voir page 435 du manuel. Les corrigés détaillés sont
On peut prendre n(4 ; –1 ; 2) et 3 a pour équation
disponibles sur le site bordas-indice.fr.
4x – y + 2z – 15 = 0.
Revoir des points essentiels On procède de même, et on montre que 39 a pour équation
3x – 6y + 5z – 1 = 0.
125  2x – 3y + 6z + 48 = 0. – La perpendiculaire commune à (d) et (d’) est la droite
126   1. n(1 ; 1 ; –1) est un vecteur normal au plan 3. d’intersection de 3 et 3’, elle a pour représentation
⎧ 89 1
u(–1 ; 1 ; 1) est un vecteur directeur de la droite (d). ⎪ x = 21 − 3 t
n . u = 1 donc n . u ≠ 0 et (d) est sécante au plan 3. ⎪
paramétrique : ⎨ y = 41 + 2 t , t [ R.
2. A(2 ; –2 ; 3). ⎪ 21 3
⎪z = t

Approfondissement

Étude de ce problème
( ) ( )
– On obtient H 27 ; 19  ; 8 et H9 25  ; 23  ; 2  : HH9 =  2 14 .
7 7 7 7 7 7
127   1. Comme u et u9 ne sont pas colinéaires, (d) et (d9) ne
• Étude théorique
sont pas parallèles.
– Comme (d) et (d9) ne sont pas coplanaires, ces droites ne sont
⎧x = 2 + t
pas parallèles, donc u et u9 ne sont pas colinéaires. Soit v un ⎪
vecteur normal au plan passant par A et dirigé par les vecteurs ⎨ y = 1 , t [ R est une représentation paramétrique de (d).
⎪ z = 1− t
u et u9, v et orthogonal aux deux vecteurs u et u9. ⎩
– Si 3 et 39 sont parallèles, alors u, u9 et v sont coplanaires, ce ⎧x = 3 + 5k

qui est impossible car v est orthogonal à u et à u9, on aurait u et ⎨y = 2 + 2k , k [ R est une représentation paramétrique de (d9).
⎪z = 1− k
u9 colinéaires. Par conséquent, 3 et 39 sont sécants. ⎩ ⎧ −1
– v est à la fois un vecteur directeur de 3 et de 39, donc v dirige ⎧2 + t = 3 + 5k ⎪k = 4
⎪ ⎪
la droite Δ, intersection de 3 et 39. Comme v est orthogonal à ⎨1 = 2 + 2k ⇔ ⎨ k = −1 . Donc (d) et (d9) n’ont pas de point
u et à u9, Δ est orthogonal aux deux droites (d) et (d9) et même ⎪1− t = 1− k ⎪ 2
⎩ ⎪t = k
perpendiculaire car (d) et Δ sont dans le plan 3 et (d9) et Δ sont ⎩
d’intersection : (d) et (d9) ne sont pas coplanaires.
dans le plan 39.
2. 3 : x + y + z – 4 = 0.
– Soit Δ9 une perpendiculaire commune aux droites (d) et
39 : y + 2z – 4 = 0.
(d9). On note δ un vecteur directeur de Δ9. Le vecteur δ est
⎧x = t
orthogonal à chacun des vecteurs u et u9 donc δ est un vecteur ⎪
Δ : ⎨ y = 4 − 2t , t [ R.
normal au plan passant par A et dirigé par les vecteurs u et ⎪z = 7
u9 donc δ est colinéaire à v. Comme de plus Δ9 est coplanaire ⎩
avec (d), on déduit que Δ9 appartient au plan 3. On démontre ( 2 )2 ( 3 3 3 )
3. H 3  ; –2 ; 3 et H9 4  ; 4  ; 4 . On obtient HH9 =  402 .
6

114
128   On se place dans le repère (A ; AB, AD, AE). On a alors : Partie B. 1. Vrai :
⎧ x = 1− t ⎧x = 1 AB(4 ; –2 ; –1) et AC(–1 ; –1 ; –2).
⎪ ⎪ u(1 ; 3 ; –2) est un vecteur directeur de Δ.
(EB) : ⎨ y = 0 t [ R et (FC) : ⎨ y = 1− t , t [ R.
⎪z = t ⎪z = t AB . u = 0 et AC . u = 0.
⎩ ⎩
2. Faux. AB et u ne sont pas colinéaires, donc les droites (AB) et
3 : x – 2y + z – 1 = 0.
Δ ne sont pas parallèles.
3’ : –2x + y + z + 1 = 0.
⎧ x = 4k
⎧ 2 ⎪
⎪x = 3 + t (AB) : ⎨ y = −1− 2k , k [ R.
⎪ ⎪ z = 1− k
Δ : ⎨ y = t , t [ R. ⎩
⎪ 1 ⎧t = 4k ⎧t = 0
⎪z = 3 + t ⎪ ⎪
⎩ Le système ⎨3t − 1 = −1− 2k ⇔ ⎨ k = 0 donc ce système n’a
129   M doit être le milieu de [AB] et N le milieu de [CD]. ⎪ −2t + 8 = 1− k ⎪k = 1
⎩ ⎩
Dans ce cas, MN =  2 . pas de solution : les droites (AB) ne sont pas non plus sécantes.
2 3. Vrai. Le plan 3 a pour vecteur normal u(1 ; 3 ; –2) donc 3 a
une équation de la forme x + 3y – 2z + d = 0.
Zoom sur les questions ouvertes En utilisant le fait que A [ 3, on obtient d = 5.

⎧x = t
Sujet C
130   1. (EC) : ⎪
⎨y = t , t [ R.
⎪ z = 1− t 1. AB(1 ; –2 ; –5) et AC(2 ; –1 ; –4). Les vecteurs AB et AC ne sont

⎧x = 1 pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés.

(BG) : ⎨ y = k , k [ R. 2. a. u . AB= 1 – 2a – 5b.
⎪z = k u . AC = 2 – a – 4b.

{ {
⎩ b =1
1− 2a − 5b = 0
2. Soit I le point de paramètre t de (EC) et J le point de paramètre ⇔ . On a donc u(1 ; –2 ; 1).
2 − a − 4b = 0 a = −2
k de (BG). IJ . AD = 0 ⇔ k = t.
⎧x = 1+ (1− t )α b. (ABC) a une équation de la forme x – 2y + z + d = 0.

Représentation paramétrique de (IJ) : ⎨y = t , α [ R. A [ (ABC) donc xA – 2yA + zA + d = 0, ce qui conduit à d = –4.
⎪z = t + (2t − 1)α (ABC) a pour équation x – 2y + z – 4 = 0.

(AD) est caractérisée par le système
x=0
y=0{ . Lorsque (AD) et (IJ)
sont orthogonales, ces droites sont sécantes si, et seulement
c. xD – 2yD + zD – 4 = 12 ≠ 0 donc D ” (ABC).
3. a. (d) a pour vecteur directeur v (2 ; –4 ; 2).
v = 2u donc (d) est perpendiculaire (ABC).
si, t² + t – 1 = 0, ce qui équivaut à t =  −1− 5 ou t =  −1+ 5 . b. H(5 ; 1 ; 1).
2 2
On a donc :
Sujet D
( 2 2 2 ) (
I −1+ 5  ; −1+ 5  ; 3 − 5 avec J 1 ; −1+ 5  ; −1+ 5
2 2 ) ( ) ( )
1. a. FD(–1 ; 1 ; –1), IJ −1 ; 1  ; 1 et IK 1  ; 1  ; 0 .
ou 2 2 2 2
IJ . FD = 0 et IK . FD = 0.
( 2 2 )
I −1− 5  ; −1− 5  ; 3 + 5 avec J(1 ; −1− 5  ; −1− 5 .
2 2 2 ) FD est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan
(IJK), donc FD est un vecteur normal au plan (IJK) : (FD) est
Pour se préparer à l’écrit - bac perpendiculaire à (IJK).
b. –x + y – z +  1  = 0.
2
Sujet A ⎧ x = 1− t

1. Réponse c. 2. ⎨ y = t , t [ R.
2. Réponse c. ⎪ z = 1− t

3. Réponse b.
( )
3. M 1  ; 1  ; 1 .
2 2 2
Sujet B 4. IJ . IK = 0 donc IJK est rectangle en I.
Partie A. Si Δ est orthogonale à toute droite du plan 3, alors Δ L’aire du triangle IJK est 3 .
4
est orthogonale à $1 et à $2. 5. Le volume du tétraèdre FIJK est 1 .
Réciproquement, soit n un vecteur directeur de Δ, u1 un vecteur 8
6. L [ (IJK) car –xL + yL – zL +  1  = 0. Les droites (IJ) et (KL) sont
directeur de $1 et u2 un vecteur directeur de $2. Soit $ une 2
donc coplanaires.
droite du plan 3 et w un vecteur directeur de $. Comme u1
et u2 ne sont pas colinéaires, il existe deux réels a et b tels que ( 1
2 2)
1
KL 0 ;  ; . Les vecteurs IJ et KL ne sont pas colinéaires, donc
w = au1 + bu2. On a n . w = an . u1 + bn . u2 = 0, ce qui prouve que les droites (IJ) et (KL) ne sont pas parallèles.
la droite Δ est orthogonale à la droite $. Les droites (IJ) et (KL) sont sécantes.

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 115


Sujet E B. 1. a. AM = a AB = 6a i donc M(6a ; 0 ; 0).
1. BC(1 ; 0 ; 2) et CD(6 ; 5 ; –3). BC . CD = 0 donc BCD est rectangle b. AN = a AD = 6a j donc N(0 ; 6a ; 0).
en C. On obtient également :
BC =  5 et CD =  70 donc l’aire de ABC est 350 soit 5 14 . P(6 ; 6 – 6a ; 6 – 6a) et Q(0 ; 6 – 6a ; 6a).
2 2 2. a. MN(–6a ; 6a ; 0) et MP(6 – 6a ; 6 – 6a ; 6 – 6a).
2. a. n . BC = 0 et n . CD = 0 : n est un vecteur non nul, orthogonal
à deux vecteurs non colinéaires du plan (BCD) donc n est un b. MN . MP = 0 donc MNP est rectangle en M.
vecteur normal au plan (BCD). 3. a. xM + yM – 2zM – 6a = 0 ;
b. –2x + 3y + z – 5 = 0. xN + yN – 2zN – 6a = 0 et xP + yP – 2zP – 6a = 0,
⎧ x = 5 − 2t donc le plan (MNP) a pour équation x + y – 2z – 6a = 0.
⎪ b. Pour t =  1  : ce résultat est conforme à la conjecture faite.
3. ⎨ y = −5 + 3t , t [ R. 4
⎪z = 2 + t ⎧x = t


4. H(1 ; 1 ; 4). 4. a. ⎨ y = 6 − 6a + t , t [ R.
5. AH = 2 14  ; le volume du tétraèdre ABC est 70 . ⎪ z = 6a − 2t
3 ⎩
¶ » 14,2° à 0,1° près.
6. BAC ⎧ x + y − 2z − 6a = 0

b. On résout le système ⎪⎨ x = t .
⎪ y = 6 − 6a + t
Pour se préparer à l’oral ⎪⎩ z = 6a − 2t
⎧ t = 4a − 1
131   1. AB(1 ; –2 ; 1) et AC(3 ; –1 ; –1). ⎪ x = 4a − 1

On obtient ⎨ .
⎪ y = 5 − 2a
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
A, B et C ne sont pas alignés : ils définissent un plan. ⎪⎩ z = 2 − 2a
2. n . AB = 0 et n . AC = 0 : n est un vecteur non nul, orthogonal
Donc H a pour coordonnées (4a – 1 ; 5 – 2a ; 2 – 2a).
à deux vecteurs non colinéaires du plan (ABC), donc n est un
5. a. MN =  36a2 + 36a2  =  72a2  = 6 2 a puisque a . 0.
vecteur normal au plan (ABC).
3. 3x + 4y + 5z – 17 = 0. MP =  3(6 − 6a)2  =  3(6–6a) car 6–6a . 0 puisque a , 1.
Soit !MNP l’aire du triangle MNP.
132   1. 3x + 2y + 7z – 4 = 0.
!MNP =  1 MN × MP puisque MNP est rectangle en M.
2. 3xA + 2yA + 7zA – 4 ≠ 0 : A ” 3. 2
On obtient donc :
3. H(1 ; –3 ; 1).
!MNP =  1  × 6 2 a ×  3 (6 – 6a) = 18 6(1 – a)a.
133   AD . BC = (AB + BD) . BC = AB . BC + BD . BC. 2
b. QH² = (4a – 1)² + (5 – 2a – 6 + 6a)² + (2 – 2a – 6a)²
donc AD . BC = –BA . BC + BD . BC.
QH² = (4a – 1)² + (–1 + 4a)² + (2 – 8a)²
Les triangles ABC et BDC sont équilatéraux donc
QH² = 6 × (4a – 1)².
BA . BC = BD . BC =  1 a² où a est la longueur du côté du tétraèdre.
2 On a donc QH =  6 × (4a – 1) car 4a – 1 0 puisque a ˘ 1 .
On en déduit que AD .  BC = 0, donc (AD) et (BC) sont 4
6. a. V(a) =  1  × !MNP × QH = 6 6 (1 – a)a ×  6 × (4a – 1).
orthogonales. 3
V(a) = 36(1 – a)a(4a – 1) et en développant on obtient :
V(a) = 36(–4a3 + 5a² – a).
b. V9(a) = 36(–12a² + 10a – 1).
c. Le polynôme –12a² + 10a – 1 a deux racines :
Travaux pratiques
α =  5 + 13 et β =  5 − 13 .
12 2
TP Un tétraèdre dans un cube On déduit le tableau de variations de la fonction V sur
L’objectif de ce TP est d’optimiser le volume d’un tétraèdre. À l’aide
d’un logiciel de géométrie dynamique, différentes conjectures
[ [
l’intervalle 1  ; 1  :
4
sont faites dans une première partie. Puis ces conjectures sont 1 α 1
x
démontrées dans la seconde partie en utilisant les résultats du 4
cours sur le produit scalaire dans l’espace. V’(a) + –
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
V V(α)
A. 2. a. Pour a = 0, M et N sont confondus avec le point A.
Pour a = 1, M et P sont confondus avec le point B.
b. Lorsque a =  1 , on peut conjecturer que le volume est nul car d. La valeur de a pour laquelle le volume est maximal est :
4
les points M, N, P et Q sont coplanaires. a = α =  5 + 13 .
12
3. b. On conjecture que le triangle MNP est rectangle en M. Ce résultat est conforme à la conjecture faire puisque a ≈ 0,71
4. a ≈ 0,71. à 0,01 près.

116
Pour aller plus loin b. En utilisant la propriété d’Al-Kashi dans le triangle ABN, on
obtient AN² = y² – y + 1.
134   AI . ID =  1 (AD² – AI² – ID²) =  −1a² c. En utilisant la propriété d’Al-Kashi dans le triangle AMN, on
2 4
¶ 1 et AID ¶ ≈ 1,23 rad. obtient MN² = x² + y² – xy.
soit IA . ID =  1 a². cosAID = 
4 3 d. NM = AM – AN.
135   1. La droite (EI) est incluse dans le plan (EFG) et (AE) est MN² = NM² = NM² = (AM – AN)² = AM² + AN² – 2AM . AN
perpendiculaire à (EFG), donc (EI) et (AE) sont orthogonales.
soit AM . AN =  AM + AN − MN
2 2 2

2
Comme (EI) et (AE) sont de plus sécantes, ces droites sont = 1 (x² – x + 1 + y² – y + 1 – x² – y² + xy)
perpendiculaires. 2
En utilisant le théorème de Pythagore au triangle AEI rectangle c’est-à-dire AM . AN =  1 (xy – x – y + 2).
2
Or (x – 1)(y – 1) + 1 = xy – x – y + 1 + 1 = xy – x – y + 2.
en E, on obtient AI =  6 a.
2 2. Comme x [ [0 ; 1], x – 1 ¯ 0, de même y – 1 ¯ 0 et
2. AJ =  6 a. (x – 1)(y – 1) ˘ 0 soit (x – 1)(y – 1) + 1 ˘ 1 donc AM . AN ˘ 1 .
2 2
3. AE . BJ = BF . BJ =  1 a², D’autre part, si M est en C et N en D, on obtient
2
AM . AN = AC . AD =  1 puis que AC = AD = 1 et CAD = ¶ π rad.
EI . AB = EI . EF =  1 a² et EI . BJ =  1 a². 2 3
2 4
On conclut que 1 est la valeur minimale du produit scalaire
2
¶ 5 donc ¶
4. AI . AJ = 5a , cosIAJ =  IAJ ≈ 33,6°. 2
4 6 AM . AN.
5. Le triangle AIJ est isocèle en A, donc : ¶ AM . AN , AM . AN ˘ 1 , AN ¯ 1 et AM ¯ 1
3. On a cosMAN = 
AM × AN 2

AIJ = ¶ AJI ≈ 180 − 33,6 ≈ 73,2°. donc cosMAN ¶ ˘ 1 . La fonction cosinus est décroissante sur
2 2
136   A. 1. MA² = MA . MA = (MI + IA) . (MI + IA) donc :
[ ]
0 ; π et cos π  =  1 donc MAN ¶ ¯π.
2 3 2 3
MA² = MI² + 2MI . IA + IA². C. 1. c. On conjecture que la valeur de x est 0,2.
MB² = MI² + 2MI . IB + IB². 2. a. Lorsque N est le milieu de [BD], y =  1 , AM . AN =  3 − x
2 4
MA² + MB² = 2MI² + 2MI . (IA + IB) + 2IA². et AN =  3 .
2
MA² + MB² = 2MI² + 2 ×  AB2  = 2MI² +  AB .
2 2

2 2 ¶ AM . AN  = 3 − x  ×  2 1  ×  2  =  32 − x .


cosMAN = 
2. MA² + MB² = AB² ⇔ 2MI² +  1AB² ⇔ MI² =  1 AB² ⇔ MI =  1 AB. AM × AN 4 x − x +1 3 2 3x − 3x + 3
2 4 2
b. La fonction u est dérivable et pour tout x de [0 ; 1], on a :
(E) est la sphère de centre I et de rayon 1 AB, c’est-à-dire la
2 (1− 5x) x2 − x + 1
sphère de diamètre [AB]. u9(x) =  .
2 3( x2 − x + 1)2
B. 1. Les triplets (3 ; 4 ; 1) et (1 ; –2 ; –1) ne sont pas proportionnels,
donc les plans sont sécants. [ ]
u9(x) est du signe de 1 – 5x donc positif sur 0 ; 1 et négatif sur
5
2. a. 3xA + 4yA + zA – 1 = 0, donc A [ 3. [ ]
5 [ ]
1  ; 1 , on déduit que u est croissante sur 0 ; 1 et décroissante
5
xA – 2yA – zA + 5 = 0, donc A [ 4. [ ]
sur 1  ; 1 .
5
On en déduit que A [ Δ. On déduit que u admet un maximum pour x =  1 et comme
5
b. Soit C le point tel que AC = u. On a C(0 ; –2 ; 9) et on vérifie ¶
cosMAN = 2 × u(x), cosMAN¶ est maximal pour x =  1 et par
5
que C [ 3 et C [ 4. On en déduit que C [ Δ donc u est un
vecteur directeur de Δ.
décroissance de la fonction cosinus sur l’intervalle 0 ; π on
déduit que MAN¶ est minimal pour x =  1 .
[ 2]
⎧ x = −1+ t 5
⎪ 138   1. a. n . u = 0 et n . v = 0.
c. ⎨ y = −2t , t [ R. ⎧ bc ′ − b ′c = 0
⎪ z = 4 + 5t ⎪
⎩ b. n = 0 équivaut à ⎨ ca ′ − c ′a = 0 qui traduit la proportion­
3. (E) est la sphère de centre I(1 ; –2 ; 3) et de rayon AB = 6. ⎪ ab ′ − a ′b = 0

(E) a pour équation x² + y² + z² – 2x + 4y – 6z + 5 = 0. nalité des triplets (a ; b ; c) et (a9 ; b9 ; c9) donc la colinéarité des
L’intersection de (E) et (Δ) est constituée des points A et vecteurs u et v.

(
F −14  ; −2  ; −23 .
15 15 15 ) 2. a. AB(–3 ; –1 ; –3) et AC(–2 ; –1 ; –1).
Les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les points
137   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
A, B et C définissent un plan.
A. 3. a. On conjecture que la valeur minimale du produit b. n(–2 ; 3 ; 1).
scalaire AM . AN est 1 . c. –2x + 3y + z + 5 = 0.
2
¶ est
b. On conjecture que la valeur maximale de l’angle MAN 139   1. 2x – y + z – 2 = 0.
1,05 rad. ⎧ x = 1+ 2t
B. 1. a. AM² = AB² + BM² – 2 × AM × BM × cos(ABM)¶ soit ⎪
2. a. ⎨ y = −t , t [ R.
AM² = 1 + x² – 2xcos π  = x² – x + 1. ⎪ z = 1+ t
3 ⎩

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 117


⎧ −1 ⎧a = 1
⎧1+ 2t = 0
⎪ 1
⎪t =
⎪⎪
2
−1
{b = 3a
a = 2b − 1

⇔ ⎨ 5.
⎪⎩b = 3
⇔ ⎨t =
⎪ −t =
( 2 2 )
b. On a K 0 ; 1  ; 1 et ⎨ 2

2 . 5

⎪1+ t = 2

1 ⎪t =
⎪⎩
−1
2
( 5 ) 5 5 5 ( )
b. M0 3 ; 0 ; et N0  ; 6  ; 3 donc M0N0 =  6 5 .
3 3
5
Ce système a une solution, donc K [ Δ. 144   1. b. BC(4 ; 0 ; 0) est orthogonal aux deux vecteurs OA
⎧t = −1 et OB.
⎧2x − y + z + 2 = 0 ⎪ 6
⎧ 6t + 1 = 0 ⎪x = 2 c. VOABC = 32.
⎪ ⎪
⎪ x = 1+ 2t x = 1+ 2t ⎪ 3
c. ⎨ ⇔ ⎪⎨ ⇔ ⎨ . d. BC . BA = 0 donc B appartient à la sphère de diamètre [AC].
⎪ y = −t y = −t ⎪ y = 1
⎪ 6 De même, OC . OA = 0 donc O appartient à la même sphère.
⎪⎩ z = 1+ t ⎪⎩ z = 1+ t ⎪
⎪z = 5 Le centre de cette sphère est I(2 ; 3 ; 4) et le rayon est 29 .
⎩ 6 2. a. (MN) et (QP) sont parallèles à (BC), donc (MN) et (QP)
(
(BGI) et Δ sont donc sécants en L 2  ; 1  ; 5 .
3 6 6 ) sont parallèles. De même, (MQ) et (NP) sont parallèles. De

( ) ( ) ( )
d. BL −1 ; 1  ; 5  ; GI −1 ; –1 ; 0 et GL −1 ; −5  ; −1 .
3 6 6 2 3 6 6
plus, (BC) et (OA) sont orthogonales donc (MN) et (MQ) sont
perpendiculaires. MNPQ est donc un rectangle.
BL . GI = 0 et GL . BI = 0. Comme de plus L appartient à (BGI), L b. (PM) est dans le plan π et (OB) est orthogonal à π donc (PM)
est l’orthocentre de BGI. et (OB) sont orthogonales. La droite (PM) est orthogonale à
140   1. MD . MA = (MI – IA) . (MI + IA) = MI² – IA². (AC) pour k =  72 .
13
2. MD . MA = 0 ⇔ MI = IA. c. MP² =  13 k² – 9k + 36.
(E) est la sphère de centre I et de rayon IA. 16
La distance MP est minimale pour k =  72 .
141   Partie A. 1. n et IH sont colinéaires, donc : 13
| n . IH | = || n || × IH = IH a2 + b2 + c2 . 145   A. 1. BD = DE = BE =  2 donc BDE est équilatéral.
2. IH(xH – xI ; yH – yI ; zH – zI)
donc n . IH = –axI – byI – czI + axH + byH + czH
(
3 3 3 )
2. a. I 1 ; 1  ; 1 .

= –axI – byI – czI – d


car axH + byH + cz
( 3 3 3 )
b. AI 1  ; 1  ; 1 et AG(1 ; 1 ; 1) donc AI =  1 AG.
3
! !"! H = –d puisque H appartient au plan 3. A, I et G sont alignés.
| n . IH | | axI + byI + czI + d | 3. AI . BE = 0 et AI . BD = 0 donc (AI) est perpendiculaire à (BDE).
3. IH =  2  =  .
a + b 2 + c2 a 2 + b 2 + c2 De plus I [ (BDE), donc I est le projeté orthogonal de A sur
Partie B. 1. AB(3 ; 0 ; 3), AC(3 ; 3 ; 3) et AB . AC = 0. (BDE).
ABC est donc rectangle en A. B. 1. M1/3 est le point I. P1/3 est le plan (BDE). N1/3 est le point B.
!ABC =  9 6 . M1/3N1/3 =  6 .
2 3
2. a. n . AB = 0 et n . AC = 0. 2. a. Mk(k ; k ; k).
b. x – 2y + z – 9 = 0. b. x + y + z – 3k = 0. ⎧x = 1
3. a. d($, (ABC)) =  6 . ⎪
c. (BC) a pour représentation paramétrique ⎨ y = t , t [ R.
b. VABCD = 9. ⎪z = 0

4. 4 est parallèle à 3.
( 3 3 )
5. E 11 ; – 2  ; 0 et AE =  2 AD donc E [AD] car 0 ¯ 2 ¯ 1.
3 3
⎧ x + y + z − 3k = 0

⎧ t = 3k − 1
⎪x = 1
6. DE =  1 DA et de même DF =  1 DB et DG =  1 DC donc ⎪x = 1 ⎪
Le système ⎨ équivaut à ⎨
⎪ y = 3k − 1
3 3 3
⎪y = t
()
3
VEFGD =  1 VABCD =  1 . ⎪⎩ z = 0 ⎪⎩ z = 0
3 3
Partie C. Il s’agit de la réunion des plans d’équations donc les coordonnées de Nk sont (1 ; 3k – 1 ; 0).
respectives : 3. (MkNk) est orthogonale à (BC) pour k =  1 .
2
–5x + 11y + 8z – 18 = 0 et 23x + 25y – 20z + 24 = 0. 4. MkNk² = 6k² – 6k + 2. MkNk est minimale pour k =  1.
2
142   1. I est le milieu de [AC] donc BA² + BC² = 2BI² +  1 AC² et 5.
2 E H
DC² + DA² = 2DI² +  1 AC² et par conséquent :
2
AB² + BC² + CD² + DA² = 2(BI² + DI²) + AC² = 4IJ² + BD² + AC².
F G
2. Immédiat avec le 1.
143   1. a. A(3 ; 0 ; 0), C(0 ; 3 ; 0) et E(3 ; 0 ; 3). M
b. L(1 ; 2 ; 1). A
c. AE(0 ; 0 ; 3) et DL(1 ; 2 ; 1).
D
2. a. M(3 ; 0 ; 3a) et N(b ; 2b ; b) donc MN(b – 3 ; 2b ; b – 3a).
MN . AE = 0 ⇔ b = 3a et MN . DL = 0 ⇔ a = 2b – 1. B N C

118
Prises d’initiatives 149  Soit h la hauteur du tétraèdre ABCD.
Le volume V est égal à 1 h × ! où ! est l’aire commune aux
146   Soit O un point de l’espace et A, B et C les points tels que 3
faces du tétraèdre.
OA = n, OB = n9 et OC = n 0. Quatre cas et quatre cas seulement
Le volume V est aussi la somme des volumes des quatre
peuvent se produire pour les plans 3, 39 et 30.
tétraèdres MABC, MABD, MACD et MBCD dont les volumes
• Les trois plans sont parallèles : dans ces conditions, les vecteurs
sont respectivement 1 d1 × !, 1 d2 × !, 1 d3 × ! et 1 d4 × !,
normaux sont colinéaires, donc coplanaires. 3 3 3 3
où d1, d2, d3 et d4 sont les distances respectives du point M aux
• 3 et 39 sont parallèles et 30 quelconque : dans ce cas, n
faces ABC, ABD, ACD et BCD.
et n9 sont colinéaires, donc les trois vecteurs normaux sont
On obtient alors h = d1 + d2 + d3 + d4.
coplanaires.
150   Il faut lire au début : Soit A et B deux points distincts
• 3 et 39 sont sécants suivant une droite $ et 30 est parallèle
à $. Dans ces conditions, le plan (OAB) est perpendiculaire à de l’espace.
la droite $, et le vecteur OC, orthogonal à $, est donc dans le Si k = 0, on reconnaît la sphère de diamètre [AB].
plan (OAB) : les trois vecteurs normaux sont encore coplanaires. Soit I le milieu de [AB], alors MA . MB = k équivaut à MI² = IA² + k.
• Il reste le cas où 3 et 39 sont sécants suivant une droite $ et Si k , −1 AB², l’ensemble cherché est l’ensemble vide.
4
30 est sécant à la droite $ en M. Les trois plans ont alors un Si k =  −1AB², l’ensemble cherché est réduit au seul milieu de
4
seul point commun : le point M. Le vecteur OC n’est pas dans le [AB].
plan (OAB), les trois vecteurs normaux ne sont pas coplanaires. 151   Les points P et Q jouant le même rôle, on peut penser à
147   Il faut lire au début : Soit A et B deux points de l’espace. remplacer AP + AQ par 2AI où I est le milieu de [PQ].
• Si A et B sont confondus. AB + AP + AQ = 0 ⇔ AI =  −1AB donc I est un point fixe.
2
L’ensemble cherché est l’espace tout entier si k = 0. Sinon si k
De plus :
est non nul, l’ensemble cherché est l’ensemble vide.
• Si A et B sont distincts. Soit H le point de l’espace défini par AB² + AP . AQ = 0 ⇔ AB² + (AI + IP) . (AI – IP) = 0
AH =  −k2 AB, on a HA . AB = k et MA . AB = k si, et seulement si, ⇔ IP² = AB² + AI²
AB
MH . AB = 0 donc l’ensemble cherché est le plan passant par H ⇔ IP =  5 AB.
2
et de vecteur normal AB.

{
La double condition est donc équivalente au fait que P
x + 2y − z = 0
148   L’équation équivaut au système
x − y + 2z + 6 = 0
qui appartient à la sphère de centre I et de rayon 5 AB avec I
2
caractérise la droite passant par A(–4 ; 2 ; 0) et de vecteur tel que AI = – 1 AB. Les couples (P ; Q) sont les extrémités des
2
directeur u(–1 ; 1 ; 1). diamètres de cette sphère.

Chapitre 9  Produit scalaire dans l’espace    Indice Terminale S spécifique 119


10
CHAPITRE

Probabilités conditionnelles

A Le programme
On approfondit le travail en probabilités et statistique mené les années précédentes.
Cette partie se prête particulièrement à l’étude de problèmes issus d’autres disciplines.
Le recours aux représentations graphiques et aux simulations est indispensable.

Contenus Capacités attendues Commentaires

Conditionnement, • Construire un arbre pondéré en lien On représente une situation à l’aide d’un arbre pondéré
indépendance avec une situation donnée. ou d’un tableau. On énonce et on justifie les règles de
Conditionnement • Exploiter la lecture d’un arbre pon- construction et d’utilisation des arbres pondérés.
par un événement de déré pour déterminer des probabilités. Un arbre pondéré correctement construit constitue une
probabilité non nulle. • Calculer la probabilité d’un évé- preuve.
Notation PA(B). nement connaissant ses probabilités Le vocabulaire lié à la formule des probabilités totales
conditionnelles relatives à une partition n’est pas un attendu du programme, mais la mise en
de l’univers. œuvre de cette formule doit être maîtrisée.
Indépendance de deux ª Démontrer que si deux événements Cette partie du programme se prête particulièrement à
événements. A et B sont indépendants, alors il en est l’étude de situations concrètes.
de même pour A et B. ¯ Des activités algorithmiques sont menées dans ce
cadre, notamment pour simuler une marche aléatoire.
[SVT] Hérédité, génétique, risque génétique.

B Notre point de vue


Nous avons regroupé dans ce chapitre la partie du programme relative au conditionnement et à l’indépendance.
Les notions nouvelles concernant ce chapitre sont : conditionnement par un événement de probabilité non nulle et
indépendance de deux événements.
La première activité « Consommation de tabac » permet, à partir de données présentées en tableau, de découvrir la
notion de probabilité conditionnelle et la formule permettant le calcul de ces probabilités. Les notions correspondantes
constituent le contenu de la première page de cours.
La deuxième page de cours est consacrée aux arbres pondérés et à la formule des probabilités totales. La notion d’arbre
de probabilités est déjà connue des élèves :
– En classe de Troisième et de Seconde, on s’est intéressé à la succession de deux expériences (éventuellement trois),
pas nécessairement identiques. Ces activités ont permis à l’élève de se familiariser avec les arbres de probabilités
construits intégralement.
– En Première, on s’est intéressé à la répétition d’une même expérience aléatoire, un certain nombre n de fois (ce
nombre n pouvant éventuellement être grand), dans le cadre de la loi binomiale.
Le contenu du programme de Terminale est dans le prolongement de ces apprentissages.
Nous avons décidé de formaliser cette partie de cours en détaillant la méthode de construction d’un arbre pondéré,
en proposant un peu de vocabulaire et en donnant quelques règles.
Les capacités attendues étant : « construire un arbre pondéré en lien avec une situation donnée » et « exploiter la
lecture d’un arbre pondéré pour déterminer des probabilités », ces capacités sont reprises dans les deux savoir-faire.

Chapitre 10  Probabilités conditionnelles    Indice Terminale S spécifique 121


L’arbre pondéré, construit dans le deuxième savoir-faire, donne aussi l’occasion de mettre en œuvre la formule des
probabilités totales.
La troisième page de cours traite de l’indépendance de deux événements. Il nous a paru important d’insister sur l’aspect
« commutatif » de cette notion d’indépendance : si l’événement B est indépendant l’événement A, alors l’événement
A est indépendant l’événement B.
On retrouve aussi dans cette partie la démonstration « exigible » mentionnée dans le programme.
Concernant l’accompagnement personnalisé, la page « Revoir les point essentiels » revient sur deux points importants :
le calcul d’une probabilité conditionnelle et la construction d’un arbre pondéré. La page « approfondissement » permet
la découverte d’une des principales applications des probabilités conditionnelles : la formule de Bayes.
Les commentaires du programme demandent de mener des activités algorithmiques, notamment pour simuler une
marche aléatoire c’est ce que propose le TP.

  Les notions abordées dans le chapitre 10  


1. Probabilité conditionnelle
2. Arbres pondérés et probabilités totales
3. Indépendance de deux événements

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 436. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

D Activités
Activité 1 Consommation de tabac P(F˘T) 105 P (F).
b. = = T
P( T) 228
Cette activité permet, à partir de données présentées en tableau,
de découvrir la notion de probabilité conditionnelle et la formule 5. 37 correspond à PF(T) et 105 correspond à PF(T).
142 142
permettant le calcul de ces probabilités. Les valeurs du tableau
étant des effectifs, on commence par déterminer les probabilités Activité 2 Un test de dépistage
correspondantes.
1. Tableau complété : Cette activité donne l’occasion de lire et de compléter des
probabilités sur un arbre pondéré. Ces informations sont ensuite
Fille Garçon Total
utilisées pour déterminer la probabilité de certains événements.
Consomme
37 51 88 1. 0,98 = P(S).
du tabac
Ne consomme pas de tabac 105 123 228 2. Arbre complété :
0,99 N
Total 142 174 316 0,98 S
2. a. T : « l’élève choisi ne consomme pas de tabac », F > T : 0,01 P
« l’élève choisi est une fille qui consomme du tabac », F > T 0,04 N
« l’élève choisi est une fille qui ne consomme pas de tabac ». 0,02 M
b. P(F) = 142 = 71 ; P(T) = 88 = 22 ; P( T) = 228 = 57 ; 0,96 P
316 158 316 79 316 79
P(F > T) = 37 ; P(F > T) = 105 . 3. a. P(S > N) = 0,9702.
316 316 b. C’est l’événement M > N, P(M > N) = 0,0008.
3. a. PT(F) = 37 . 4. a. S > N : « L’individu est sain et le test est négatif »,
88
P(F˘T) 37 M > N : « L’individu est malade et le test est négatif ».
b. = = PT(F).
P(T) 88
(S > N) < (M > N) = N : « Le test est négatif ».
4. PT (F) = 105 .
228 b. P(N) = 0,971.

122
b. 1er tirage 2e tirage
Activité 3 Contrôle de fabrication 3
Cette activité permet de découvrir la formule des probabilités 5 B
totale en utilisant un arbre pondéré. 3 A
5 2 B
1. P(A) = 0,35, PA(D) = 0,01, P(A > D) = 0,35 × 0,01 = 0,0035. 5
A > D : « L’écran provient de la 1re usine et est défectueux ». 3
2. P(B > D) = 0,25 × 0,008 = 0,002. 2 5 B
3. Usine Contrôle Événement Probabilité 5 A
0,01 D 2 B
A˘D 0,0035
A 5
0,35 0,99 D A˘D 0,3465 P(B) = P(A > B) + P(A > B) = 9 + 6 = 3 .
25 25 5
0,25 0,008 D B˘D 0,002 c. P(A > B) = 9 = P(A) × P(B).
B 25
0,992 D B˘D 0,248 2. a. P(A) = 3 = 0,6.
5
0,4 0,012 D C˘D 0,0048 b. 1er tirage 2e tirage
C 2
0,988 D C˘D 0,3952 4 B
3 A
4. P(D) = 0,35 × 0,01 + 0,25 × 0,008 + 0,40 × 0,012 = 0,0103. B
5 2
C’est la probabilité que l’écran soit défectueux. 4
3
2 4 B
5 A
Activité 4 Tirage de boules 1 B
4
Cette activité introduit la notion d’événements indépendants à b. PA(B) = 2 = 0,5.
4
partir de la comparaison des deux cas classiques : tirage de boules P(B) = P(A > B) + P(A > B) = 6 + 6 = 3 = 0,6.
20 20 5
« avec remise », puis tirage de boules « sans remise ». P(B) ≠ PA(B).
1. a. P(A) = 3 = 0,6 et PA(B) = 3 = 0,6. d. P(A > B) = 3 = 0,3 alors que P(A) × P(B) = 9 = 0,36.
5 5 10 25

E Exercices
Pour démarrer 2. PU(V) = 0,66.
3. PV (U) = 0,22.
1   PA(B) = 0,3 = 0,4. PB(A) = 0,3 = 0,6. 4. P(U˘V) = 0,49.
0,75 0,5
2   P(C > D) = 0,7 × 0,3 = 0,21. 8   P(A > B) = P(A) × PA(B) = 0,3 × 0,2 = 0,06.
3 3
PB(A) = 0,06 = 1 .
3   PA(B) = 10 = 2 . PB(A) = 10 = 3 . 0,54 9
3 5 2 4
4 5 9   1.
4   P(C > S) : « Probabilité que la personne choisie soit en CDI
A A Total
et syndiquée ».
B 0,3 0,2 0,5
PC(S) : « Probabilité que la personne choisie soit syndiquée,
sachant qu’elle est en CDI ». B 0,15 0,35 0,5
PS(C) : « Probabilité que la personne choisie soit en CDI, sachant Total 0,45 0,55 1
qu’elle est syndiquée ».
2. P(A) = 0,55 ; P(A > B) = 0,2.
5   1. « Parmi » : PV(G) = 0,05.
P(A˘B) 0,3
3. PB(A) = = = 0,6.
2. « Parmi » : PG(V) = 0,12. P(B) 0,5
3. « Lorsqu’on » : PV (G) = 0,45.
PA (B) = P(A˘B) = 0,2 = 4 .
4. « Sachant que » : PG (V) = 0,76. P(A) 0,55 11
6   Exercice corrigé, voir page 436 du manuel.
1104 23
10   1. P(O) = = = 0,46.
7   1. P(U) = 0,40. 2 400 50

Chapitre 10  Probabilités conditionnelles    Indice Terminale S spécifique 123


2. P(A > C) = 432 = 9 = 0,18. Traitement Si a × b = c
2 400 50
P(A˘O) 276 1 et Sortie  lors Afficher  « Les événements A et
A
3. PO(A) = = 1104 = 4 = 0,25. B sont indépendants » 
P(O)
11   1. Sinon Afficher « Les événements A
et B ne sont pas indépendants »
A B C Total
D 0,2 0,1 0,1 0,4 21   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr

D 0,25 0,15 0,2 0,6 Variables a et b sont des réels


Total 0,45 0,25 0,3 1 Entrée Saisir "P(A) = ", a
Saisir "P(B) = ", b
2. P(B) = 0,25 ; P(B > D) = 0,1 ; P(D) = 0,6 ; P(B > D) = 0,15.
P(D˘B) 0,1 Traitement Afficher « P(A > B) = », a × b
3. PB(D) = = = 0,4. Afficher « P(A < B) = », a + b – a × b
P(B) 0,25 et Sortie
P(D˘B) 0,15
PD (B) = = = 0,25.
P(D) 0,6
12   1. 0,35 = P(A), 0,1 = PA(B) et 0,4 = P (B). Pour s’entraîner
A
2. 0,1 B
A 22   1. P(T) = 0,84, P(O) = 0,75 et P(T > O) = 0,60.
0,35 P( T ) = 0,16 et P(O) = 0,25.
0,9 B
2.
T T Total
0,4 B
0,65 A O 0,6 0,15 0,75
0,6 B O 0,24 0,01 0,25
3. P(A) = 0,65, PA(B) = 0,9 et PA (B) = 0,6. Total 0,84 0,16 1
4. P(A > B) = 0,35 × 0,1 = 0,035.
0,24 2
P(A > B) = 0,65 × 0,4 = 0,26. 3. PT(O ) = = .
0,84 7
P(B) = 0,035 + 0,26 = 0,295. 0,6
4. PO(T) = = 4.
13   P(D) = 0,37 + 0,41 = 0,78. 0,75 5
23   1. P(A) = 0,3 et P(B) = 0,5.
14   1. 0,52 F
2.
E A A Total
0,65
0,48 F B 0,3 0,2 0,5

0,36 F B 0,4 0,1 0,5


0,35 E Total 0,7 0,3 1
0,64 F
PA(B) = 3 , PA(B) = 4 , PB(A) = 3 , PB(A) = 2 .
2. P(E ) = 0,35, PE( F ) = 0,48, PE (F) = 0,64. 7 7 5 5
3. P(E > F) = 0,65 × 0,52 = 0,338. 24   Soit S l’événement « l’abonné à choisi l’option Sport-Live »
4. P(E > F ) = 0,312, P(E > F) = 0,126, P(E  > F ) = 0,224. et C l’événement « l’abonné à choisi l’option Cinéma-Séries ».
15   Exercice corrigé, voir page 436 du manuel. 1. PC(S) = 60 = 4 .
75 5
16   1. P(A) × P(B) = 0,231 : A et B ne sont pas indépendants.
2. PS(C) = 60 = 2 .
2. P(A) = PB(A) : A et B sont indépendants. 90 3
25   Exercice corrigé, voir page 436 du manuel.
3. PA(B) = 7  : A et B sont indépendants.
16
26   P(A > B) = 0,31, PB(A) = 31 , PA(B) = 31 .
17   1. P(B) = 0,21 = 0,375. 47 72
0,56 27   Soit V l’événement « le ménage possède une voiture » et
3
D l’événement « le ménage possède un deux roues ».
2. P(B) = 25 = 9 = 0,36.
1 25 1. P(V > D) = 0,04.
3 2. PV(D) = 2 .
18   1. Proposition vraie. 41
28   Vrai.
2. « Si les événements A et B ne sont pas indépendants, alors
les événements A et B ne sont pas indépendants eux aussi ». A A Total
Contraposée vraie. B 0,32 0,32 0,64
19   Exercice corrigé, voir page 436 du manuel. B 0,16 0,2 0,36
20   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr Total 0,48 0,52 1

124
29   Vrai. 3. P(V > D) = 0,2 × 0,96 = 0,192.
30   Faux. PA(B) = 2 . C’est la probabilité que l’ordinateur soit infecté et que l’antivirus
3 le détecte.
31   1. P(I) = 0,36, P(B) = 0,64, PI(M) = 2 , PB(M) = 0,875.
3 43   1 2
2. P(B > M) = 0,56. Probabilité de choisir un client ayant souscrit, 4 M 9 S
8 S 9 M
en boutique, un forfait avec mobile. 7 S
19 3 M 19
3. P(I > M) = 0,24. 4 9
32   1. P(C > D) = 0,3. 7 3
11 11 M 10 5 S
P(C˘D) 19 S 19 M
2. P(D) = = 0,7.
PD (C) M 2 S
4
33   Exercice corrigé, voir page 436 du manuel. 11 5
44   1. P(A) = 2 , P(B) = 3 , PA(D) = 0,014, PB(D) = 0,024.
34   1. Proposition vraie : A > B = A donc PA(B) = P(A˘B) = 1. 5 5
P(A) 2. 0,014 D
2. Réciproque vraie.
2 A
35   Exercice résolu, voir page 315 du manuel. 5
0,986 D
36   1. X suit une loi binomiale de paramètres 30 et 0,75.
2. P(X  16) ≈ 0,997. 0,024 D
P( X > 20) 3
3. On veut P(X  16)(X  20) = P( X > 16) ≈ 0,897. 5 B
0,976 D
37   1. P(A) = P(X  4) ≈ 0,0064 ; P(B) = P(X  7) ≈ 0,3222.
2. P(A > B) = P(A) ≈ 0,0064. 3. a. P(A > D) = 0,3944.
Probabilité que le composant soit produit par l’unité A et qu’il
P(A) 0,0064 P(A)
3. PB(A) = ≈ ≈ 0,0198 ; PA(B) = P(A) = 1. ne présente pas de défaut.
P(B) 0,3222
38   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr P(B > D ) = 0,5856.
1. C’est P(F). Probabilité que le composant soit produit par l’unité B et qu’il
2. a. E > F : « la personne choisie est une femme qui écoute les ne présente pas de défaut.
explications ». b. P(D) = 1 – P(D) = 0,02.
Formule en B2 : =B4×0,6 . P(E > F) = 0,21. 0,0056
4. PD(A) = = 0,28.
0,02
b. Formule en C2 : =C4×0,3 . P(E > F ) = 0,195. 45   1. 0,95 R
3. Formule en D2 : =B2+C2 . P(E) = 0,405. F
4. Formule en F2 : =C2/D2 . PE(F) ≈ 0,481. 0,4 0,05 R
5. a. P(E) = 0,438. 0,3 0,6 R
M
b. Pourcentage maximum : 33 % environ. R
0,4
Soit p la proportion d’hommes, on veut :
0,3 0,4 R
p × 0,3 + (1− p) × 0,6 ˘ 0,5. D’où p ¯ 1 . D
3
39   Vrai ; P(A > B) = 0,4 × 0,3 = 0,12. 0,6 R
40   Vrai ; PA(B) = P(A˘B)  P(A > B) car P(A)  1. 2. a. P(D > R) = 0,12.
P(A) b. P(F > R ) = 0,02.
41   1. 0,6 = P(A), 0,2 = PB(A), 0,3 = P (B).
A
c. P(R) = 0,4 × 0,95 + 0,3 × 0,6 + 0,3 × 0,4 = 0,68.
2. 0,2 B 0,3 × 0, 4
A 3. PR (M) = = 0,375.
0,6 1− 0,68
0,8 B 0,95 × 0, 4
4. PR(F) = ≈ 0,56.
0,68
0,7 B La sœur de Pierre a environ 56 % de chances d’avoir raison.
0,4
A 46   1. P(G > D) = 0,002. P(D) = 0,082.
0,3 B
3. a. P(A > B) = 0,12. 1
b. P(B) = 0,4. 100 D
G
42   1. P(V) = 0,2, PV(D) = 0,96, P (D) = 0,05. 0,2 99 D
V
2. 0,96 D 100
V 1
0,2 10
0,04 D 0,8 D
G
9 D
0,05 D 10
0,8
V
2. PD(G) = 1 .
0,95 D 41

Chapitre 10  Probabilités conditionnelles    Indice Terminale S spécifique 125


3. a. TOP Chrono
xi 0 80 280 Total
62   1. PM(T) probabilité que le test soit positif sachant que la
P (X = xi) 0,2 0,72 0,08 1
personne est malade.
E(X) = 80.
PM ( T) probabilité que le test soit négatif sachant que la
b. P(X  0)(X = 280) = 0,08 = 0,1.
0,8 personne n’est pas malade.
47   1. 3
100 2. a. P(M > T) = 0,05 × 0,98 = 0,049.
D
20 H PM (T) = 1 – 0,99 ; ainsi P(M > T) = 0,95 × 0,01 = 0,0095.
100 97 D b. P(T) = 0,049 + 0,0095 = 0,0585.
100
c. M et T ne sont pas indépendants.
0,049
80 p D 3. PT(M) = 0,0585 » 0,84.
100 H
1–p D 63   1. On considère les événements :
P(D) = 0,006 + 0,8p = 0,07.
J : « le bonbon choisi est jaune », O : « le bonbon choisi est
D’où p = 0,08.
orange », V : « le bonbon choisi est vert », R : « le bonbon choisi
0,006
2. PD(H) = = 6. est rond ».
0,07 70
48   Exercice corrigé, voir page 436 du manuel. 0,1 R
49   Exercice résolu, voir page 318 du manuel. J
0,3 0,9 R
50   Faux : P( B) = 0,4 × 0,35 + 0,6 × 0,25 = 0,29.
0,5 0,5 R
51   Faux : P(A > B) = 0,6 × 0,75 = 0,45. O
0,5 R
52   Vrai : PB(A) = 0,26  ≈ 0,37.
0,71 0,2
53   1. P(A) = 1  ; P(B) = 1 et P(A > B) = 1 . 1
V R
2 3 6
A et B sont indépendants.
2. P(C) = 1 et P(A > C) = 1 . A et C ne sont pas indépendants. 2. P(R) = 0,48.
2 6
P(B > C) = 1 . B et C sont indépendants. 3. PJ(R) = 0,9.
6
0,2
54   1. P(A > B) = P(A) × P(B) = 0,8 × 0,75 = 0,6. 4. PR(V) = = 5.
0, 48 12
2. P(A > B ) = P(A) × P(B) = 0,2 × 0,25 = 0,05.
Aucun des parents ne répond à l’appel d’Agathe.
55   P(A > B ) = 0,4 × 0,7 = 0,28. Faire le point
P(A < B) = 1 – P(A > B ) = 0,72.
Voir page 436 du manuel. Les corrigés détaillés sont
56   1. P(A < B) = P(A) + P(B) – P(A > B)
disponibles sur le site bordas-indice.fr.
Ainsi P(A > B) = a – 1 .
12
a. P(A > B) = 0, on obtient a = 1 .
12
b. P(A > B) = a × 1 , on obtient a = 1 . Revoir des points essentiels
4 9
c. P(A > B) = P(A), on obtient a = 1 .
3 64   On considère les événements :
2. On a PA(B) = 4 × P(A > B) et PB(A) = P(A > B) × 1 . F : « le salarié choisi est une femme » ;
a
a. PA(B) = 0 et PB(A) = 0. T : « le salarié choisi est à temps partiel ».
b. PA(B) = 1 et PB(A) = 1 . 0,31
9 4 PF(T) = = 31 .
0,63 63
c. PA(B) = 1 et PB(A) = 3 .
4 65  
57   P(A < B) + P(A)P(B) 3 R
9
= P(A) + P(B) – P(A) × P(B) + (1 – P(A))(1 – P(B)) = 1.
2
58   P(I) = 1 , P(T) = 1 donc :
T J
1 9
3 5
3
P(I > T) = 1 × 1 = 1 = 2 . 4
3 5 15 30 9 V
Il y a 2 élèves membres des deux clubs.
1 R
59   Faux : P(A > B) = 0 ≠ P(A) × P(B).
2 3
60   Vrai : P(A) = 1 , P(C) = 1 et P(A > C) = 1 . 3
8 4 32 1
T J
61   Vrai ; 3
P(A) + P(A)P(B) = P(A) + (1 – P(A))P(B) = P(A) + P(B) – P(A)P(B) 1
= P(A) + P(B) – P(A > B) = P(A < B). 3 V

126
Approfondissement Sujet C
1. Réponse c. P(B) = 0,24.
66   P(J) = 0,8 ; P(S) = 0,1 ; P(N) = 0,1 ; PJ(A) = 0,04 ; PS(A) = 0,08
2. On considère les événements :
et PN(A) = 0,22. A : « la personne choisie fait un achat » ;
PA(J) = P(J˘A) = 0,8 × 0,04
F : « la personne choisie est une femme ».
P(A) 0,8 × 0,04 + 0,1× 0,08 + 0,1× 0,22
0,75 × 0,2
= 16 ≈ 0,516. PA(F) = = 6 ≈ 0,462. Réponse c.
31 0,75 × 0,2 + 0,25 × 0,7 13

Sujet D
Zoom sur les questions ouvertes Partie A
1. 0,1 S
67   On considère les événements : A
0,8 0,9 S
D : « le téléphone choisi est défectueux » ;
S1 : « le téléphone choisi provient du sous-traitant S1 ».
0,2 S
0, 4 × 0,04 0,2
PD(S1) = = 8. B
0, 4 × 0,04 + 0,6 × 0,03 17
0,8 S
2. a. P(B > S ) = 0,16.
b. P(S) = 0,16 + 0,72 = 0,88.
Pour se préparer à l’écrit - bac
3. PS(B) = 1 .
3
Sujet A 1. a. Partie B
p3 = 0,04 × 0,24 + 0,96 × 0,04 = 0,048. 1. La variable aléatoire X suit une loi binomiale B(10 ; 0,88).
0,24 E3 2. P(X = 10) = 0,279 à 0,001 près.
0,04 E2
3. P(X  8) = 0,891 à 0,001 près.
0,76 E3
E1
0,04 E3
0,96
E2
Pour se préparer à l’oral
0,96 E3
0,04 × 0,24 1 68   1.
b. PE3(E2) = = .
0,048 5
A A Total
2. a. 0,24 En +1
En B 0,5 0,2 0,7
pn
0,76 En +1 B 0,1 0,2 0,3

0,04 Total 0,6 0,4 1


En +1
(1 – pn ) En 0,5 5
2. PB(A) = = ; P (A) = 0,2 = 2 .
0,96 En +1 0,7 7 B 0,3 3
b. pn+1 = 0,24 pn + 0,04(1 – pn) = 0,2pn + 0,04. 3. P(A) × P(B) = 0,6 × 0,7 = 0,42 ≠ P(A > B).
c. un+1 = pn + 1 – 0,05 = 0,2(pn – 0,05) = 0,2un. Les événements A et B ne sont pas indépendants.
Premier terme u1 = –0,05, raison r = 0,2. 69   1. 0,7 B
un = –0,05 × (0,2)n –1 et pn = –0,05 × (0,2)n – 1 + 0,05. A
0,25
d. lim pn = 0,05. 0,3 B
n→+ `
e. La valeur affichée en sortie est le rang du premier terme de 0,4 B
la suite qui approche 0,05 à 10−K près. 0,75 A
On est sûr que la boucle « Tant que » s’arrête à un moment 0,6 B
donné car la suite converge vers 0,05. 2. PA(B) = 0,7 ; P(B) = 0,475.
Les événements A et B ne sont pas indépendants.
Sujet B 3. PA(B) = 0,7 ; P(B) = 0,25 × 0,7 + 0,75 × 0,5 = 0,55.
Partie A Les événements A et B ne sont pas indépendants.
Voir démonstration, page 310 du manuel. 70   On considère les événements :
Partie B F : « la fiche choisie est celle d’une fille » ;
1. P(D1 > D2) = 0,39 × 0,39 = 0,1521. G : « la fiche choisie est celle d’un garçon » ;
2. P(D1 < D2) = 0,39 + 0,39 – 0,1521 = 0,6279. H : « la fiche choisie est celle d’un élève mesurant plus de
3. P(D1 > D2 ) = 0,39 × (1 – 0,39) = 0,2379. 1,55 m ».

Chapitre 10  Probabilités conditionnelles    Indice Terminale S spécifique 127


1. 0,02 H b. En utilisant l’algorithme précédent, on peut observer que
F pour N = 3 ou N = 5, on obtient F = 0.
0,55
0,98 H Ainsi P(D3) = P(D5) = 0.
c. On peut observer que pour N impair on obtient F = 0.
0,05 H Ainsi P(Dn) = 0 pour n impair.
0,45
G
Avec un nombre impair de déplacements, il n’est pas possible
0,95 H
de revenir à la position de départ.
2. P(H) = 0,55 × 0,02 + 0,45 × 0,05 = 0,0335.
B 1. Il suffit de modifier l’algorithme précédent en fixant la
valeur de N (instruction « N PREND_LA_VALEUR 4 ») et en
laissant à l’utilisateur la possibilité de choisir le nombre de
Travaux pratiques simulations (instruction « LIRE NS »).
2. a. xi –4 –2 0 2 4
TP Étude d'une marche aléatoire 1 1 3 1 1
P (S4 = xi)
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 16 4 8 4 16
Ce TP propose d’utiliser des algorithmes pour simuler une situation
de «  marche aléatoire  » et ainsi pouvoir observer quelques b. P(D4) = P(S4 = 0) = 3 .
8
phénomènes. 3. a. P(D10) = 63 ≈ 0,246 ; P(D100) ≈ 0,080 ; P(D1000) ≈ 0,025.
256
Ces observations permettent ensuite d’aider à la formalisation de
b. Quand n augmente, P(Dn) se rapproche de 0.
certains résultats.
4. a. Xn suit une loi binomiale de paramètres n et 1 .
A 1. a. S1 = 1 ou S1 = –1. 2
b. Quand Xn = k ; Sn = k × 1 + (n – k) × (–1) = 2k – n.
b. P(D1) = 0.
2. a. xi –2 0 2 c. Si n = 2p : P(Sn = 0) = P(Xn = n ) = P(Xn = p) = ⎜
2 ⎟
⎝ p ⎠ 2 2
( )( )
⎛ n ⎞ 1 p 1 n− p

1 1 1 ⎛ n ⎞ 1 n ⎛ 2 p ⎞ 1 2p
P(S2 = xi) 4 2 4 = ⎜ ⎟
⎝ p ⎠ 2
() = ⎜
⎝ p ⎠ 2
⎟ ().

b. P(D2) = P(S2 = 0) = 1 .
2
4. a.Variables utilisées :
NS : nombre de simulations Pour aller plus loin
D : nombre de cas où il y a retour à la case départ (S = 0)
F : fréquence de retours à la case départ (F = D/NS) 71   On considère les événements :
Pour modifier le nombre de simulations, il suffit de modifier S : « Il fait sec le jour considéré » et P : « Il pleut le jour considéré ».
la valeur de NS. Lundi Mardi
Mercredi Probabilité
1
Variables N, NS, D, S, A, I, K nombres entiers 1 P 54
F nombre réel 3
P
Initialisation Saisir N 1 2
3 S 2
D prend la valeur 0 3 54
NS prend la valeur 10 000 P
2 2
Traitement Pour K variant de 1 à NS 1 P 108
1 3 6
S prend la valeur 0 6 S
Pour I variant de 1 à N 5
6 S 10
 A prend la valeur d’un entier 108
S
aléatoire 0 ou 1 5
1 P 108
Si A = 1 3
Alors S prend la valeur S + 1 5 P
6 1 2
Sinon S prend la valeur S – 1 3 S 10
6 108
Fin Si S
Fin Pour 5 25
1 P 216
Si S = 0 6 6
Alors D prend la valeur D + 1 S
5
Fin Si 6 S 125
216
Fin Pour
P(A) = 1 × 2 + 5 × 5 = 29 ≈ 0,806.
F prend la valeur D/NS 6 3 6 6 36
Sortie Afficher F P(B) = 1 + 2 + 5 + 25 = 43 ≈ 0,199.
54 108 108 216 216

128
() 74   Si Lilou commence à jouer contre sa mère :
3
P(C) = 5 = 125 ≈ 0,579.
6 216 Partie 1 Partie 2 Partie 3 Réussite Probabilité
72   1. Il y a 4 choix possibles : Mère Père Mère
0,5 G Oui 0,15
3
Probabilité de tirer 0,6 G2
Urne 1 Urne 2
une boule blanche 0,5 P3 Oui 0,15
1+ 1× 1 =2 G1
B BNN 2 2 3 3 0,5 G
0,5 3 Non
1×2 = 1 0,4 P2
N BBN 2 3 3 0,5 P3 Non
1× 1+ 1× 1 = 1 0,5 G
NB NB 2 2 2 2 2 3 Oui 0,15
0,6 G2
1 0,5
BB NN 0,5 P3 Non
2 P1
0,5 G Non
Il faut choisir la première disposition. 3
0,4 P2
2. pn = 1 + 1 × n − 1 = 3n − 2 . 0,5 P3 Non
2 2 2n − 1 4n − 2
(pn) est une suite croissante qui converge vers 3 . Sa probabilité de réussite est alors 0,45.
4
Si Lilou commence à jouer contre son père :
73   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr Partie 1 Partie 2 Partie 3 Réussite Probabilité
1. 3 Père Mère Père
4 A2
1 A1 0,6 G Oui 0,18
3
2 1 A2 0,5 G2
4 0,4 P3 Oui 0,12
G1
1 0,6 G
2 A2 0,6 Non
1 0,5 P2
3
2 A1
1 A2 0,4 P3 Non
2
0,6 G Oui 0,12
a1 = 1 ; b1 = 1 ;
3
2 2 0,5 G2
0,4
0,4 P3 Non
a2 = 1 × 3 + 1 × 1 = 5 ; b2 = 1 × 1 + 1 × 1 = 3 . P1
2 4 2 2 8 2 4 2 2 8 0,6 G
3 Non
0,5 P2
2. P(An+1) = P(An) × PA (An+1 ) + P( An ) × PAn (An+1 ) soit :
n 0,4 P3 Non
Sa probabilité de réussite est alors 0,42.
an + 1 = 3 an + 1 bn = 3 an + 1 (1 – an) = 1 an + 1 .
4 2 4 2 4 2 Lilou a intérêt à commencer avec sa mère comme premier
3. partenaire.
75   Soit X la variable aléatoire égale au nombre d’ampoules
encore en fonctionnement au bout de 5 ans. X suit une loi
binomiale de paramètres 15 et 3 .
4
P( X > 11)
PX5(X  10) = = 0,687 à 0,001 près.
P( X > 5)
76   On choisit au hasard une personne dans la population
française et on considère les évènements :
M : « la personne présente, à la naissance, une malformation
cardiaque de type anévrisme » ;
C : « la personne est victime d’un accident cardiaque au cours
de sa vie ».
0,3 C
4. a. un + 1 = an + 1 – 2 = 1 an – 1 = 1 un.
3 4 6 4 M
0,1 0,7 C
u est une suite géométrique de raison 1 et de premier terme
4
u1 = − 1 . 0,08 C
6 0,9
() () M
n−1 n−1
b. un = – 1 1 ainsi, an = 2 − 1 1 .
6 4 3 6 4 0,92 C
()
c. 1 converge vers 0 donc an converge vers 2 .
n−1
0,1× 0,3
4 3 1. PC(M) = 0,1× 0,3 + 0,9 × 0,08 = 5 ≈ 0,294.
d. n  6. 17

Chapitre 10  Probabilités conditionnelles    Indice Terminale S spécifique 129


2. X suit une loi binomiale de paramètres 400 et 0,1. La probabilité correspondante est :
a. P(X = 35) = 0,0491 à 10 –4 près. P(A2) + P(B2) + P(C2) = 7 .
9
b. P(X  30) = 0,9643 à 10 –4 près. 6. a. Voir fichier tableur.
77   0,92 G b. La probabilité que Tom traverse le pont est :
S1 P(A10) + P(B10) + P(C10) soit 0,137 à 0,001 près.
0,75
0,08 G 79   1
0,7 G 4 R
0,96 S2 T
0,25 p 3
S1 0,3 G R
S2 4 1
0,04
8 R
1. P(G) = 0,75 × 0,92 + 0,25 × 0,96 × 0,7 = 0,858. 1–p T
0,75 × 0,92 7 R
2. PG(S1) = ≈ 0,804.
0,858 8
3. P(« Jeu blanc ») = 0,8584 ≈ 0,542. 1. P(R) = 1 p + 1 (1− p) = 1 p + 1 .
4. Il y a 6 points dans le jeu. 4 8 8 8
2. Si p = 0, je suis sûr que l’inconnu n’est pas tricheur : P(R) = 1 .
Soit X le nombre de points marqués par Djkodal lors des 5 8
Si p = 1, je suis sûr que l’inconnu est tricheur : P(R) = 1 .
premiers points, X suit une loi B(5 ; 0,858). 4
1p
On veut P(X = 3) et que Djokodal gagne le 6e point. 2p
3. PR(T) = 4 = = T(p).
La probabilité cherchée est P(X = 3) × 0,858 soit environ 0,109. 1p+ 1 p +1
8 8
78   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 4. Quand p augmente, T(p) augmente en se rapprochant de 1.
1. a. Les couples (10 ; 0) et (10 ; 2).
b) On remplace la ligne :
Afficher « la position de Tom est » (x ; y)
par :
Si x = 10 et –1 y 1
5. p = 0,5, PR(T) = T(0,5) = 2 .
Alors Afficher « Tom a réussi la traversée » 3
sinon Afficher « Tom est tombé » 80   1. P(D) = 0,325.
Fin si 0,018 0,82 D
2. PD (M) = = 2 . M
2. Au départ, Tom se trouve en O donc l’événement B0 est 0,675 75 0,1
Environ 2,67 % des individus ayant un 0,18 D
réalisé. Ainsi, a0 = 0, b0 = 1 et c0 = 0.
3. Arbre pondéré du passage de l’état n à l’état n + 1 : dépistage négatif sont atteints par la 0,27 D
maladie. 0,9
M
1 S 3. PD(M) = 82 ≈ 0,252. 0,73 D
3 325
L’affirmation du médecin est exacte.
1
An An +1
3 81   1. P(A) × PA (B) × PA˘B (C) = P(A) × P(A˘B) × P(A˘B˘C)
1 P(A) P(A˘B)
an 3 Bn +1 = P(A˘B˘C) .
2. Démonstration par récurrence.
1 An +1
3
bn 1
Bn Bn +1 Prises d’initiatives
3
1 82   P(A) = 7 × 6 = 7 , P(B) = 6 × 5 = 1 .
3 Cn +1 10 9 15 10 9 3
cn Il y a 4 jetons blancs portant des numéros impairs :
1 Bn +1
3 P(A > B) = 4 × 3 = 2 .
10 9 15
1
Cn Cn +1 P(A) × P(B) = 7 × 1 = 7 donc A et B ne sont pas indépendants.
3
15 3 45
1 83   On désigne par E l’événement « le 1er tire l’allumette
S3
brulée », F l’événement « le 2 e tire l’allumette brulée »,
1 1
4. P(A1) = , P(B1) = et P(C1) = . 1
3 3 3 G l’événement «  le 3e tire l’allumette brulée » et H l’événement
5. Tom se trouve sur le pont au bout de deux déplacements si « le 4e tire l’allumette brulée ».
l’ordonnée y de sa position vaut −1, 0 ou 1. P(E) = 1 .
4

130
F est réalisé si c’est le 2e qui tire l’allumette sachant que le 1er On cherche p = PV (M).
ne l’a pas tirée. 1
12 M
P(F) = 3 × 1 = 1 . 1
4 3 4 V
G est réalisé si c’est le 3e qui tire l’allumette sachant que les 4 11 M
12
deux premiers ne l’ont pas tirée.
p
P(G) = 3 × 2 × 1 = 1 . 3 M
4 3 2 4 4 V
De même P(H) = 3 × 2 × 1 × 1 = 1 . 1–p M
4 3 2 1 4
Tous ont la même chance de gagner. P(M) = P(M˘V) = 5 .
PM (V) 48
84   On désigne par E l’événement « l’individu tombe malade »
Comme P(M) = 1 × 1 + 3 p, on en déduit p = 1 .
et V l’événement « l’individu est vacciné ». 4 12 4 9
On a P(V) = 1 , PM(V) = 1 , PM(V) = 4 , PV(M) = 1 et Un individu non-vacciné a 1 chance sur 9 de tomber malade.
4 5 5 12
PV(M) = . 11
12

Chapitre 10  Probabilités conditionnelles    Indice Terminale S spécifique 131


11
CHAPITRE

Lois de probabilité à densité

A Le programme
Contenus Capacités attendues Commentaires
Notion de loi à densité à Les exemples étudiés s’appuient sur une expérience aléatoire et
partir d’exemples un univers associé Ω, muni d’une probabilité. On définit alors
une variable aléatoire X, fonction de Ω dans , qui associe à
Loi à densité sur un chaque issue un nombre réel d’un intervalle I de . On admet que
intervalle. X satisfait aux conditions qui permettent de définir la probabilité
de l’événement {X  J} comme aire du domaine :
{M(x ; y) ; x  J et 0 ¯ y ¯ f (x)}
où f désigne la fonction de densité de la loi et J un intervalle
inclus dans I.
Toute théorie générale des lois à densité et des intégrales sur un
intervalle non borné est exclue.

Loi uniforme sur [a ; b]. • Connaître la fonction de densité L’instruction «  nombre aléatoire  » d’un logiciel ou d’une
de la loi uniforme sur [a ; b]. calculatrice permet d’introduire la loi uniforme sur [0 ; 1].
Espérance d’une variable La notion d’espérance d’une variable aléatoire à densité f sur
b
aléatoire suivant une loi [a ; b] est introduite à cette occasion par E( X ) = ∫a tf (t ) dt .
uniforme. On note que cette définition constitue un prolongement dans
le cadre continu de l’espérance d’une variable aléatoire discrète.
AP Méthode de Monte-Carlo.

Lois exponentielles. • Calculer une probabilité dans le  On démontre qu’une variable aléatoire T suivant une loi
cadre d’une loi exponentielle. exponentielle vérifie la propriété de durée de vie sans
vieillissement : pour tous réels t et h positifs,
P T ˘ t (T ˘ t + h) = P (T ˘ h).
Espérance d’une variable  Démontrer que l’espérance
L’espérance est définie comme la limite quand x tend vers +
aléatoire suivant une loi d’une variable aléatoire suivant une x
de ∫0 tf (t ) dt où f est la fonction de densité de la loi exponentielle
exponentielle. loi exponentielle de paramètre λ
considérée.
est 1 .
λ Cette partie du programme se prête particulièrement à l’étude de
situations concrètes, par exemple sur la radioactivité ou la durée de
fonctionnement d’un système non soumis à un phénomène d’usure.

Loi normale centrée • Connaître la fonction de densité Pour introduire la loi normale (0, 1), on s’appuie sur l’obser­
réduite  (0, 1). de la loi normale  (0, 1) et sa
vation des représentations graphiques de la loi de la variable
représentation graphique. Xn − np
aléatoire  Zn = où Xn suit la loi binomiale (n, p),
np(1− p)
Théorème de Moivre  Démontrer que pour :
et cela pour de grandes valeurs de n et une valeur de p fixée
Laplace (admis). α  ]0 ; 1[, il existe un unique réel
entre 0 et 1. Le théorème de Moivre Laplace assure que pour
positif uα tel que : x 2
b
P (− uα ¯ X ¯ uα ) = 1 − α tous réels a et b, P (Zn  [a ; b]) tend vers ∫a 1 e− 2 dx lorsque

lorsque X suit la loi normale (0,1). n tend vers + .
• Connaître les valeurs approchées
u0,05 ≈ 1,96 et u0,01 ≈ 2,58.

Chapitre 11  Lois de probabilité à densité    Indice Terminale S spécifique 133


L’espérance d’une variable aléatoire suivant la loi (0, 1) est
0 y
définie par lim ∫ tf (t ) dt + lim ∫ tf (t ) dt  où f désigne la densité
x→− ` x y→+ ` 0
de cette loi.
On peut établir qu’elle vaut 0.
On admet que la variance, définie par E ((X − E(X))2), vaut 1.
X −µ
Loi normale  ( μ, σ 2) • Utiliser une calculatrice ou Une variable aléatoire X suit une loi  ( μ, σ 2) si suit la
σ
d’espérance μ et un tableur pour calculer une loi normale ( 0, 1).
d’écart-type σ. probabilité dans le cadre d’une loi On fait percevoir l’information apportée par la valeur de l’écart-
normale ( μ, σ 2). type.
➞➞ [SI et SPC] Mesures physiques sur un système réel en essai.

• Connaître une valeur approchée La connaissance d’une expression algébrique de la fonction de


de la probabilité des événements densité de la loi  ( μ, σ 2) n’est pas un attendu du programme.
suivants :
{ X  [µ − σ ; µ + σ]},
{ X  [µ − 2σ ; µ + 2σ]} et
{ X  [µ − 3σ ; µ + 3σ]}, On illustre ces nouvelles notions par des exemples issus des
lorsque X suit la loi normale autres disciplines.
( μ, σ 2).

B Notre point de vue


Ce chapitre a pour objectif l’introduction des lois de probabilité à densité, principalement la loi normale.
La partie « Réactiver les savoirs » permet une remise en mémoire des lois de probabilité discrètes, particulièrement
de la loi binomiale ainsi qu’une révision sur la fonction exponentielle et sur le lien entre intégrale et aire sous courbe.
La première activité introduit la notion de loi continue, les autres activités permettent la découverte de certaines de
ces lois : loi uniforme, loi exponentielle et loi normale centrée réduite.
Ces notions sont reprises dans les pages de cours en respectant les consignes données dans la partie « Les savoir-faire
du cours » du programme.
Nous avons pensé nécessaire de détailler, dans les pages du cours, l’emploi de la calculatrice pour la détermination de
probabilités utilisant des lois normales, conformément au document d’accompagnement des programmes.
De très nombreux exercices d’application sont proposés qui devraient permettre à chaque élève la maîtrise de cet outil.
L’Accompagnement personnalisé propose de revoir les points essentiels au cours de deux exercices très simples, puis
en approfondissement est présentée la méthode de Monte-Carlo, conformément au programme.
Le TP propose la construction de la droite de Henry et d’un test de normalité.
La rubrique « Cap vers le Bac » propose plusieurs exercices dans lesquels on retrouve les notions du chapitre. Elle a
pour objectif de fournir un outil permettant à l’élève de s’entraîner avant l’examen.
Les exercices d’approfondissement sont issus d’épreuves de BTS, de concours d’entrée dans des écoles de commerce
ou inspirés des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles. Ils peuvent être proposés en devoir « maison , certains
permettant en outre de travailler des notions d'analyse.

  Les notions abordées dans le chapitre 11  


1. Lois de probabilité à densité et loi uniforme
2. Loi exponentielle
3. Loi normale centrée réduite
4. Propriétés de la loi normale centrée réduite
5. Lois normales

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 436. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr.

134
D Activités
1 L’infatigable Messi
t
Activité 4. a. ∫0 f (u) du = −e−0 ,25t − (−e0 ) = 1− e−0 ,25t , donc :
t
Cette activité introduit la notion de loi continue sur un exemple ∫0 f (u) du = P(T ¯ t ).
t
très simple permettant de visualiser la courbe d’une densité de b. lim ∫0 f (u) du = 1 . De plus, f est positive et continue, donc f
t→ `
probabilité et le calcul de probabilités du type P(a ¯ X ¯ b) en est une densité sur [0 ; +`[.
utilisant l’aire « sous la courbe ». La définition en cours devrait
ainsi être plus facile. Activité 4 Vers la loi normale centrée réduite
1. a. 0,096 × 0,1 = 0,0096. La fréquence est 0,0096.
Cette activité a pour objectif l’introduction de la loi normale centrée
b. La somme des aires de tous les rectangles vaut la somme
réduite à partir de la loi binomiale (n, p). Pour cela, on utilise
des fréquences, soit 1.
d’abord un tableur qui permet la construction de diagrammes en
c. La probabilité que Messi ait couru entre 7 et 8 km est la
bâtons, familiers aux élèves.
somme des aires des rectangles dont un côté est sur l’intervalle
Dans les fichiers tableurs fournis sont traités les cas n = 16,
[7 ; 8].
13 n = 100 et n = 200 avec p variable. Bien entendu, il sera possible de
2. a. ∫7 f ( x) dx est la probabilité que Messi ait parcouru entre
construire sur le même modèle les diagrammes correspondants à
7 et 13 km et vaut donc 1. d’autres valeurs de n.
b. La probabilité que Messi ait parcouru entre 9 et 10 km est Le fichier GeoGebra permet de faire varier simultanément n et p.
10
égale à 0,2365. Ainsi, ∫9 f ( x) dx = 0,2365. La courbe représentative de la densité de la loi normale centrée
b
c. P(a , X , b) = ∫ f ( x) dx . réduite apparaît nettement permettant une introduction plus aisée
a
en cours.
Activité 2 Tirages de nombres au hasard dans [0 ;  1] Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
1. a. µ = 8.
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
1. a. L’intervalle [0 ; 1] contient 100 nombres d’au plus 2 déci­
males et 1010 nombres d’au plus 10 décimales.
b. La probabilité d’obtenir 0,2154473089 est 110 .
10
Cette probabilité est « quasi nulle ».
2. P( X = 0,3) = 0 ; P(0 , X , 0,3) = 0,3
0,3) = 0 ; P(0 , X , 0,3) = 0,3 et P(0 , X , 0, 4) = 0, 4.
x
3. a. P(0 < X < x) = ∫0 f (t ) dt .
b. En notant F la primitive de f qui s’annule en 0, on a
x
F( x) = ∫0 f (t ) dt = x. Ainsi, f ( x) = F ′( x) = 1.
4. b. Les résultats oscillent autour de 0,5.
5. ∫0 tf (t ) dt = ∫0 t dt = 1 − 0 = 0,5.
1 1

Activité 3 Radioactivité d’un atome de molybdène


Cette activité permet la découverte de la loi exponentielle et de la b. Le graphique est symétrique par rapport à la droite
notion de durée de vie sans vieillissement. d’équation x = µ.
1. P(T . 1) = N(1) = e−0 ,25 ≈ 0,78. La probabilité qu’un atome c. Quand on modifie la valeur de p, le graphique se déplace vers
N0
la droite quand p augmente et vers la gauche quand p diminue.
vive plus d’une heure est environ 0,78.
Le graphique est d’autant moins symétrique par rapport à la
2. a. g(t ) = P(T . t ) = N(t ) = e−0 ,25t . droite d’équation x = µ que p est proche de 0 ou de 1.
N0
b. P(T ¯ t ) = 1− P(T . t ) = 1− e−0 ,25t . ⎛16⎞
On a P (X = k) = ⎜ ⎟ pk(1 – p)16 – k et µ = E (X) = 16p.
La probabilité qu’un atome pris au hasard soit radioactif au plus ⎝ k⎠
t heures est 1− e−0 ,25t . P (X = 16 – k) = ⎛ 16 ⎞ p16 – k(1 – p)k.
3. a. P(T ˘ 4) = e−0 ,25×4 = e−1 ≈ 0,37. ⎝⎜16 − k⎠⎟
P((T ˘ 3)˘(T ˘ 7)) = P(T ˘ 7) = e−0 ,25×7 , ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
On sait que ⎜16⎟ = ⎜ 16 ⎟ , donc quand p = 1 on a pour tout
b. PT ˘3 (T ˘ 7) =
P(T ˘ 3) P(T ˘ 3) e−0 ,25×3 ⎝ k ⎠ ⎝16 − k⎠ 2
donc PT ˘3 (T ˘ 7) = e −0 ,25×4 = e ≈ 0,37.
−1
entier k compris entre 0 et 16 : P (X = k) = P (X = 16 – k) d’où la
c. Les deux probabilités sont égales. symétrie par rapport à la droite d’équation x = µ.

Chapitre 11  Lois de probabilité à densité    Indice Terminale S spécifique 135


Plus p s’éloigne de 1 , plus la différence entre les valeurs 4. Pour pouvoir réaliser un histogramme tel que la somme des
2 aires des rectangles soit égale à 1 et pour pouvoir facilement
de pk(1 – p)16 – k et de p16 – k(1 – p)k augmente surtout pour
faire varier n et p, on a utilisé le logiciel GeoGebra.
k voisin de 0 ou de 16, ce qui explique la perte de symétrie Quand n est de plus en plus grand, les rectangles deviennent
de la courbe. assez vite imperceptibles et sont peu sensibles aux variations
2. Quand n augmente, on observe le même déplacement de p à condition que p ne soit pas très proche de 0 ou de 1.
horizontal de la courbe mais plus n est grand, moins la perte Dans tous les cas où n est suffisamment grand et p pas trop
de symétrie de la courbe quand p s’éloigne de 1 est sensible. proche de 0 ou de 1, on observe une « courbe en cloche »,
2
µ µ
3. a. E(Zn ) = 1 E( Xn ) − = 1 × µ − = 0. symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. La fonction
σ σ σ σ représentée semble avoir pour maximum 0,4 ; atteint en 0.
( )
2
b. V ( Xn ) = σ2 et V (Zn ) = 1 × V ( Xn ) = 1 . Lorsque n est petit et p proche de 0 ou de 1, le diagramme
σ
La variable aléatoire Zn semble prendre la plupart de ses perd les propriétés observées précédemment.
valeurs dans l’intervalle [– 4 ; 4]. En conclusion : Quand n est grand la loi de Zn peut être
approchée par la loi d’une variable aléatoire à densité.
Cette densité de probabilité est une fonction définie sur 
dont la courbe représentative est une « courbe en cloche »,
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.

d. Pour n = 100, lorsqu’on fait varier p, on observe peu de


changement du graphique qui semble demeurer symétrique
par rapport à la droite d’équation x = 0 sauf quand p est très
proche de 0 ou de 1.

E Exercices
3
Pour démarrer 8   f (t ) dt = 2 × 0,5 = 1 . De plus f est continue et positive
∫1
1   1. c.   2. c. donc f est une densité sur [1 ; 3].
9   Il faut lire dans l’algorithme a , x , b.
2   a. 0.  b. 0,7.  c. 1.
Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
3   a. 0. b. 0,5.
1. 0,25.
c. P(4 < X < 7) = P( X < 7) − P( X < 4) = 0,3.
2. Cet algorithme permet d’afficher une valeur approchée
4   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel. de P(a ¯ X ¯ x) où X est une variable aléatoire qui suit la loi
5   1. Vrai. 2. Vrai. 3. Faux  : E( X ) = 1+ 5 = 3. uniforme sur [a ; b].
2
3. On modifie « p prend la valeur x − a  » par « p prend la valeur
6   P( X , 0,2) = 0,2 et P X . ( 3
7 )= 4.
7 a + b  ». b−a
7   1. f est définie sur [4 ; 14] par : 2
1 = 1. 10   1. c.    2. c.   3. b.  4. b.
f (x) =
14 − 4 10 11   a. P(T ¯ 1) = 1− e−1 ≈ 0,632.
2. P (X  7) = P (4 < X  7) = 7 − 4 = 0,3. b. P(T . 0,5) = e−0 ,5 ≈ 0,607.
10
P (X< 10) = P (4 < X < 10) = 10 − 4 = 0,6. 12   Il faut lire l’espérance mathématique est 10.
10 1. E(T ) = 1 et E(T ) = 10, donc λ = 0,1.
3. P (7 < X < 10) = 10 − 7 = 0,3.
λ
10 2. P(T , 6) = 1− e−0 ,6 ≈ 0, 451.
4. E (X ) = 4 + 14 = 9. P(T ˘ 3) = e−0 ,3 ≈ 0,741.
2

136
3. P(T ¯ 5) = 1− e−0 ,5 ≈ 0,393. 2. Pour tout k, f est continue donc g aussi. Nécessairement, k
3
P(T ¯ 2) = 1− e−0 ,2 ≈ 0,181 et doit être positif. De plus, ∫1 g(t ) dt = 1 ⇔ k × ln(3) = 1.
P(2 ¯ X ¯ 5) = e−0 ,2 − e−0 ,5 ≈ 0,212. Ainsi, g est une densité si, et seulement si, k = 1 .
ln(3)
13   1. h = 2. 29   1. Oui, car le résultat sur l’intégrale est une des trois
2. PX˘1( X ˘ 3) = P( X ˘ 2) = e−0 ,5×2 = e−1 ≈ 0,368. conditions nécessaires vérifiées par une fonction de densité.
3
2. « Si ∫0 f ( x) dx = 1, alors f est une densité de probabilité sur
14   1. f (0) = λ. 2. λ = 5. 3. E( X ) = 1 = 0,2.
λ [0 ; 3] ». Cette proposition est fausse. Par exemple, la fonction
15   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel.
f définie par f ( x) = 1 ( x2 − 1) vérifie l’hypothèse mais elle n’est
6
16   1. λ = f (0) ≈ 1,5. pas partout positive.
2. P( X , 1) = 1− e−1,5 ≈ 0,777. 30  1. Faux : f (0) = − 1 , 0 donc f n’est pas une densité.
17   1. Faux  2. Vrai.   3. Faux.   4. Faux. 2
31   2. Vrai.
18   1. P( X , − 1) = 0,16.
32   1. f ( x) = 1 .
2. a. 0,84. b. 0,34 c. 0,34 d. 0,68 e. 0,16 f. 0,84 60
40 2
19   1. P(−a , X , a) = 0,85 ⇔ 2Φ(a) − 1 = 0,85 ⇔ Φ(a) = 0,925 2. P(T , 40) = 60 = 3 ≈ 0,667.
−a , X , a) = 0,85 ⇔ 2Φ(a) − 1 = 0,85 ⇔ Φ(a) = 0,925. 3. P(T . 15) = 45 = 3 = 0,75.
2. a ≈ 1, 44. 60 4
20   1. b.    2. x = 2. 4. E(T ) = 0 + 60 = 30. Donc le temps moyen d’attente est de
2
21   Plus l’écart-type est élevé, plus la cloche est « étalée »,
30 minutes.

donc la courbe #1 est associée à X1. 33   1. f ( x) = 1 = 1 .


5−2 3
22   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel. 2. a. P(A) = 3 − 2 = 1 ≈ 0,333.
3 3
23   1. a = σ = 3. 2. b = 2σ = 6.
b. P(B) = 5 − 4 = 1 ≈ 0,333.
3. c = 3σ = 9. 3 3
c. P(C) = 3,6 − 2,5 = 1,1 ≈ 0,367.
3 3
Pour s’entraîner d. P(D) = 1 .
P(2,5, X , 3) 0,5
24   1. f est continue. Son discriminant vaut –3, donc f est 3. PA (C) = = × 3 = 0,5.
P( X , 3)
3 2 (
positive. Enfin, ∫0 f ( x) dx = 0,15 8 + 4 + 2 = 1. Donc f est
2
) 4. P( X , k) = 0,2 ⇔ k − 2
3
= 0,2 ⇔ k = 2,6.
une densité sur [0 ; 2]. 3
5. P( X . t ) = 0, 4 ⇔ P( X ¯ t ) = 0,6 ⇔ t = 3,8.
2. a. P( X , 0,25) = ∫0 f ( x) dx ≈ 0,043.
0 ,25

6. E( X ) = 5 + 2 = 3,5.
0 ,7
b. P(0,1, X , 0,7) = ∫0 ,1 f ( x) dx ≈ 0,143. 2
34   1. r = 0,5 ; s = 0,25 et p = 0,25.
2
c. P ( X ˘ 1) = ∫1 f ( x) dx ≈ 0,725. 2. r est la probabilité de l’événement { X ¯ d}.

( )
3. E( X ) = ∫0 xf ( x) dx = 0,15 16 + 8 + 4 = 1,3. Un adolescent
2

4 3 2
3. L’algorithme affiche la valeur de P(c ¯ X ¯ d) .
35   On a 10 − 4 = 0,8 , donc b = 46 = 11,5.
boit donc en moyenne 1,3 litres de soda par jour. b−4 4
25   1. La fonction inverse étant continue et positive sur Ainsi, E( X ) = 4 + 11,5 = 7,75.
2
]0 ; +  [ , la fonction f est continue et positive sur [1 ; e]. 36   X suit la loi uniforme sur [a ; b]. On a :
De plus ∫1 f ( x) dx = lne − ln1 = 1 donc f est bien une fonction
e

P( X , 3) = 3 − a et P( X , 4) = 4 − a .
de densité de probabilité. b−a b−a
D’où 3 − a = 0,2 et 4 − a = 0, 4. On en déduit a = 2 et b = 7.
e (
2. a. P( X , 2) = ln2 ≈ 0,693 ; P X ˘ 4 = 2 − 2ln2 ≈ 0,614 ) b−a b−a

2( 4 )
et P e ,X, 3e = ln3 − ln2 ≈ 0, 405. 37   1. S1 = {2 ; –3}  et  S2 = [–3 ; 2].
P(1,5 , X , 2) = ln(2) − ln(1,5) ≈ 0, 415. 2. a. Il y a 6 choix possibles. b. 1 . c. 1 .
b. PX,2 ( X . 1,5) = P( X , 2) ln(2)
6 2
c. E(X) = e – 1 ≈ 1,718. 3. La probabilité que ce réel soit solution de l’équation est 0.
La probabilité qu’il soit solution de l’inéquation est 2 .
a 5
26   1.
∫0 f ( x) dx = 2 − 2e− a . 38   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel.
2. f est continue et positive. Donc f est une densité si, et
seulement si, 2 – 2e–a = 1, donc si, et seulement si, a = ln(2).
39   Vrai.
27   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel. 40   Vrai.
28   1. La fonction f admet pour primitive la fonction F définie 41   1. a. P( X , 5) = 1− e−0 ,25×5 = 1− e−1,25 ≈ 0,713.

par F( x) = ln( x2 + 3). Donc : b. P( X . 3) = e−0 ,25×3 = e−0 ,75 ≈ 0, 472.


∫1 f (t ) dt = F(3) − F(1) = ln(12) − ln(4) = ln 12 = ln(3).
3

4 ( ) c. P(1¯ X ¯ 4) = e−0 ,25×1 − e−0 ,25×4 ≈ 0, 411.

Chapitre 11  Lois de probabilité à densité    Indice Terminale S spécifique 137


P(2 ¯ X ¯ 3) = e−0 ,5 − e−0 ,75 ≈ 0,341. ln(1− p)
2. PX˘2 ( X ¯ 3) = 1. p = P( X ¯ a) = 1− e− λa , donc λ = − .
P( X ˘ 2) 1− e−0 ,5 a
3. E( X ) = =1 1 = 4. Donc la durée de vie moyenne d’un 2. a.
λ 0,25
appareil est de 4 ans. a et λ sont des réels strictement positifs,
Variables 
4. PX˘1( X ˘ 3) = P( X ˘ 2) = 1− e−0 ,5 ≈ 0,393. Lorsqu’un appa­­ p est un réel dans ]0 ; 1[
reil a fonctionné pendant un an, la probabilité qu’il fonctionne Entrée Saisir a, p
au total au moins 3 ans est environ 0,393. ln(1 − p)
Traitement λ prend la valeur −
a
42   1. P(T , 3) = 0,75 ⇔ e = 0,75 ⇔ −3λ = ln(0,75)   ;
−3λ
Sortie Afficher λ
ln(0,75)
d’où λ =  ; soit λ ≈ 0,096.
−3 c. λ ≈ 0,102.
2. P(T ′ . 10) = 0, 4 ⇔ 1− e−10 λ ′ = 0, 4 ⇔ λ ′ = − ln(0,6) ; soit 50   Il faut lire question 3 : T à la place de X.
10
λ ′ ≈ 0,051. 1. Faux : P(T ˘ 5) = e−5×0 ,2 ≈ 0,368.
43   1. λ = 10–5.
2. Vrai : E(T ) = 1 = 5.
2. P (X  90 000) ≈ 0,407. 0,2
3. Vrai : P(T < a) = P(T . a) ⇔ e−0 ,2 a = 0,5 ⇔ a = −ln(0,5)
3. P X  90 000 (X  110 000) = P (X  20 000) ≈ 0,819. 0,2
44   1. P (X  10) = e–10λ.
= P(T . a) ⇔ e−0 ,2 a = 0,5 ⇔ a = −ln(0,5) , soit a ≈ 3, 47.
P(T < a)
0,2
Donc P (X  10) = 0,286 équivaut à e–10λ = 0,286. 51   a. 0,079 ;  b. 0,977 ;  c. 0,159 ;   d. 0,991.

On en déduit λ = −ln(0,286) ≈ 0,125. 52   a. 0,819 ;  b. 0,977 ;  c. 0,841 ;   d. 0,977.


10
53   1. a ≈ −0, 431.
2. P( X , 0,5) = 1− e−0 ,5×0 ,125 ≈ 0,061.
2. b ≈ 0,180 7.
La probabilité qu’un oscilloscope ait une durée de vie inférieure
3. c ≈ 0, 473.
à 6 mois est environ 0,061.
3. PX  8 (X  10) = PX  8 (X  8 + 2) = P (X  2) ≈ 0,779. 54   P(−1, X , a) = 0,76 donc :

Sachant qu’un appareil a déjà fonctionné 8 ans, la probabilité P( X , a) = 0,76 + P( X , −1) ≈ 0,919, d’où a ≈ 1, 40.
qu’il ait une durée de vie supérieure à 10 ans est à 10–3 près 55   a. P(−u ¯ X ¯ u ) = 0,9 ⇔ 2P( X ¯ u ) − 1 = 0,9 .
α α α

de 0,779. Ainsi, P( X ¯ uα ) = 0,95, donc uα ≈ 1,645.


45   1. P(T , 1) = 1− e−0 ,2×1 ≈ 0,181. b. uα ≈ 0,385.
2. On cherche le réel t tel que P( X , t ) , 0,05. Ceci est 56   P(−a ¯ X ¯ a) = 0,92 ⇔ 2P( X ¯ a) − 1 = 0,92.
ln(0,95) . On trouve a ≈ 1,751.
équivalent à 1− e−0 ,2t , 0,05 soit t , −
0,2 57   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel.
ln(0,95) ≈ 0,256 0,256 × 12 ≈ 3.
Or, − et
0,2 58   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
Donc la durée de garantie maximale est de 3 mois. 1. P( X , 2, 4) ≈ 0,992 et P(−2 , X ¯ −1) ≈ 0,136.
46   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel. 2. a ≈ −0, 468.
47   1. a. P (5  T  10) = 0,25 équivaut à e–5λ – e–10λ = 0,25 3. P( X , u0 ,2 ) = 0,9. On trouve u0 ,2 ≈ 1,282.
soit à e–10λ – e–5λ + 0,25 = 0. 59   Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr

b. On pose X = e–5λ.
On résout X 2
– X + 0,25 = 0. 60   Faux : P( X , −2) , 0,5 , P( X , 2).

On trouve une solution : X0 = 1 . On en déduit λ = ln2 . 61   Vrai : par symétrie de la courbe de la densité de X.
2 5
2. a. E(T) ≈ 7 heures et 9 minutes. Ce nombre représente la 62   Faux : P( X . 2) , 0,5 , P( X , 2).
durée moyenne séparant deux pannes informatiques. 63   Faux : P( X , 0,5) ≈ 0,691 et 0,5P( X , 1) ≈ 0, 421.
b. P(T  5) ≈ 0,497. 64   1. La distance moyenne est de 15 km.
c. PT  4 (T  9) = P(T  5) ≈ 0,497. 2. a. P(10 ¯ X ¯ 18) ≈ 0, 489.
48   1. E(T ) = 1 = 10. Donc la durée de vie moyenne d’un b. P( X , 20) ≈ 0,798.
0,1
composant est de 10 ans. 3. P( X . 13) × 4000 ≈ 2 522. On peut estimer à 2 522 le nombre
2. P(T . 5) = e−0 ,1×5 ≈ 0,607. de vélos parcourant plus de 13 km en une journée.
3. P(T , 2) = 1− e−0 ,1×2 ≈ 0,181. 65   1. a. P(158,5 ¯ X ¯ 166,5) ≈ 0,683.

4. PT .2 (T . 5) = P(T . 3) d’après la propriété de durée de vie b. P( X , 164) ≈ 0,646.


sans vieillissement. Or, P(T . 3) = e−0 ,3 ≈ 0,741. c. P( X . 170) ≈ 0,030.
P(160 , X , 170) ≈ 0,959.
5. P((TA > 3)˘(TB > 3)) = P(TA > 3) × P(TB > 3) par indépen­ d. PX.160 ( X , 170) =
P( X . 160)
dance. Ainsi : 2. 600 × P( X , 1,65) ≈ 440. On peut estimer à 440 le nombre
P((TA > 3)˘(TB > 3)) = (e−0 ,3 )2 ≈ 0,549. de femmes mesurant moins de 1,65 m.
49   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr 66   a. 0,789 ; b. 0,773 ; c. 0,401.

138
67   a. 0,309 ; b. 0,788 ; c. 0,309. Vrai car la courbe représentative de la fonction densité de
probabilité de la loi normale 1(μ, σ2) est symétrique par rapport
68   1. P(180 ¯ X ¯ 220) = P( X ¯ 220) − P( X , 180) donc
à la droite d’équation x = µ.
P(180 ¯ X ¯ 220) = 0,841− 0,159 = 0,682.
81   Vrai car P(µ − σ2 , X , µ + σ2 ) = P(−σ , Y , σ).
2. P( X . 240) = 1− P( X ¯ 240) = 1− 0,977 = 0,023.
69   1. D’après le cours, p1 ≈ 0,997. 82   Vrai car P( X < µ + σ) = P(Y <1) ≈ 0,841.

2. p2 ≈ 0,984.
TOP Chrono !
3. a. P( L˘D) = P( L) × P( D) par indépendance, donc :
P( L˘D) = 0,997 × 0,984 ≈ 0,98. 83   1. La durée de vie moyenne d’une ampoule de ce type
b. Les événements L et D sont indépendants donc L et D aussi. est de 1 250 heures.
Ainsi, PL (D) = P(D) = p2 . 2. P(T  1 000) ≈ 0,449. 3. a ≈ 866.
70   1. k ≈ 58,06. 84   1. 32 %. 2. 13,7 mois, soit environ 13 mois et 21 jours.
1
2. P( X , k2 ) = 0,59 donc k2 ≈ 52,28.
3. Soit on utilise la technique qui consiste à centrer et réduire
( )
85   P( X ˘ 250) = 0,9 ⇔ P Y , − 2 = 0,1, où Y = X − 252
σ σ
suit la loi normale centrée réduite. Ainsi, − 2 ≈ −1,282 soit
la variable aléatoire X, soit on utilise le fait que : σ
P(µ − α , X , µ + α) = 2P( X , µ + α) − 1. σ ≈ 1,56.

Ainsi, P( X , µ + α) = 1+ 0,93 = 0,965. Faire le point


2
Donc µ + α ≈ 68,12 d’où α ≈ 68,12 − 50 donc α ≈ 18,12.
Voir page 437 du manuel. Les corrigés détaillés sont
71   1. P( X , 1000) ≈ 0,2119.
disponibles sur le site bordas-indice.fr.
2. P(990 ¯ X ¯ 1035) ≈ 0,6107.
3. k ≈ 979. Donc 5 % des sachets pèsent moins de 979 grammes. Revoir des points essentiels
4. P( X . k ′ ) = 0,1 ⇔ k ′ ≈ 1052. Donc 10 % des sachets pèsent
86   1. λ = − ln(0,376) ≈ 0,245.
plus de 1052 grammes. 4
2. P( X . 3) = e−0 ,735 ≈ 0, 480 et
72   Il faut lire 0,01 à la place de 10–4.
PX˘1( X ˘ 3) = P( X ˘ 2) = e−0 ,49 ≈ 0,613.
1. P(3 , X , 5) ≈ 81,76 %.
87   1. P(7 ¯ X ¯ 10) ≈ 0,533.
2. P( X , 2) ≈ 0,38 %.
2. P( X ˘ k) = 0,95 ⇔ k ≈ 4,710. Donc 95 % des tasses
3. Q1 ≈ 3, 494. P( X , Q2 ) = 0,5 donc Q2 = 4.
contiennent au moins 4,710 centilitres de café.
Enfin, P( X ¯ Q3 ) = 0,75 donc Q3 ≈ 4,506.
73   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel. Approfondissement
74   Exercice résolu, voir page 353 du manuel. Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
75   1. Z suit la loi normale centrée réduite. • Visualisation du domaine D et condition d’appartenance
(
2. P(0,16 , Y , 0,18) = 0,99 ⇔ P − 0,01 , Z , 0,01 = 0,99. ) 1. g ′( x) = ln(1+ x) + x . 0 sur ]0 ; e – 1] et g ′(0) = 0.
1+ x
σ
σ
( σ
σ
P(0,16 , Y , 0,18) = 0,99 ⇔ P − 0,01 , Z , 0,01 = 0,99. ) Donc g est strictement croissante sur [0 ; e – 1].
2. M
M[D D ⇔ 0 ¯ y ¯ g( x).
σ( )
Ainsi, φ 0,01 = 0,995 d’où 0,01 ≈ 2,576 soit :
σ • Variable aléatoire permettant d’approcher α
σ≈ 0,01 ≈ 0,004. 1. L’aire de D est égale à α et l’aire du rectangle R est 2(e – 1),
2,576 α
la probabilité pour que le point appartienne à D est 2(e − 1) .
76   1. t ≈ 2,170. α
2. Z suit la loi binomiale de paramètres n et
( )
.
2. P(98 , X , 102) = 0,97 ⇔ φ 2 = 0,985. nα 2(e − 1)
σ Son espérance est donc égale à 2(e − 1) .
Ainsi, 2 ≈ 2,170 d’où σ ≈ 0,922. • Algorithme et simulation
σ
78   µ ≈ 1400 et σ ≈ 200. 1. Variables n, x, y, i, z, a sont des nombres réels
79   1. La proposition est vraie. Entrée Saisir n
En effet si µ = σ, alors P(X ¯ σ) = P(X ¯ µ) = 0,5 et : Initialisation Affecter à z la valeur 0
P (X  σ) = P (X  µ) = 0,5. Traitement Pour i allant de 1 à n
Affecter à x un nombre aléatoire
2. Réciproque : « Si P (X ¯ σ) = P (X  σ), alors µ = σ ». entre 0 et 1
P ( X ¯ σ) = P (X . σ) ⇔ P (X ¯ σ) = 1 – P (X ¯ σ) Affecter à y un nombre aléatoire
1 entre 0 et 1
⇔ P (X ¯ σ) = 2
Si y ¯ xln(1 + x)
⇔ P (X ¯ σ) = P (X ¯ µ). Alors z prend la valeur z + 1
La réciproque est donc vraie. Fin Si
80   Pour les exercices 80 à 82, il faut lire : X suit la loi Fin pour
2(e − 1)
normale d’espérance μ et d’écart-type σ. Y suit la loi normale Affecter à a la valeur z
Sortie Afficher a n
centrée réduite.

Chapitre 11  Lois de probabilité à densité    Indice Terminale S spécifique 139


2. α ≈ 1,097. x 1 1
∫0 λte− λt dt = F( x) − F(0) = − xe− λx − λ e− λx + λ .
88   1.
Ainsi, E(T ) = lim − xe− λx − 1 e− λx + 1 = 1 , car lim e− λx = 0 et
Variables n, x, y, i, z, a sont des nombres réels x→+ ` λ λ λ x→+ `
par croissance comparée, lim − xe− λx = 0 .
Entrée Saisir n x→+ `
3. E(T ) = 1 = 1−4 = 10 000 . Donc l’espérance de durée de
Initialisation Affecter à z la valeur 0 λ 10
vie du panneau est de 10 000 heures, soit d’environ 417 jours.
Traitement Pour i allant de 1 à n
Affecter à x un nombre aléatoire Sujet B
entre 0 et 1 d d d
1. a. P(cP(c
<<X<X<d)d) d − λt
= ∫=c ∫λe λe−dt λt dt= [=−e[−e− λt−]λt ,]donc :
c
Affecter à y un nombre aléatoire dλd
−−λtλc]−dλc
P(c < X < d) = −e
= −e −
∫c λe −− (−e
− λd − (−e− λc =
λt dt =−)[λc−e
) e
= e − e−−eλd−.λd .
entre 0 et 1
b. P( X . 20) = 0,05 donc=e−e = 0,05, soit λ = − ln(0,05)
− λd − (−e − λc ) = e − λc −
− λ×20 e− λd . , d’où
Si y ¯ 1− x2
20
λ ≈ 0,150.
Alors z prend la valeur z + 1 c. E( X ) = 1 ≈ 6,667.
0,15
Fin Si
d. P(10 ¯ X ¯ 20) = e−0 ,15×10 − e−0 ,15×20 ≈ 0,173.
Fin pour e. P( X . 18) = e−0 ,15×18 ≈ 0,067.
Affecter à a la valeur z 2. a. P(20 ¯ Y ¯ 21) ≈ 0,015.
n b. P((Y , 11)¯(Y . 21)) = 1− P(11, Y , 21) ≈ 0,985.
Sortie Afficher a
2. L’aire I est égale à l’aire du quart de disque de rayon 1.
Sujet C
Donc I = π .
4 1. a. P(64 ¯ X ¯ 104) = 2 × P(64 ¯ X ¯ 84), donc :
P(64 ¯ X ¯ 104) = 2 × (0,5 − 0,16) = 0,68.
b. D’après le cours, P(µ − σ ¯ X ¯ µ + σ) ≈ 0,68.
Or, 64 = 84 − 20 et 104 = 84 + 20, donc on a σ ≈ 20.
2. a. Z suit la loi normale centrée réduite.
b. P( X ¯ 64) = P( X − 84 ¯ 64 − 84) = P X − 84 ¯ − 20 , donc
σ σ ( )
(
P( X ¯ 64) = P Z ¯ − 20 .
σ )
c. On a P( X ¯ 64) = 0,16 donc P Z ¯ − 20 = 0,16, soit
σ ( )
− 20 ≈ −0,994, d’où σ ≈ 20,111.
σ
3. a. P(24 ¯ X ¯ 60) ≈ 0,115.
b. P( X . 120) ≈ 0,037.
Pour se préparer à l’écrit - bac
Sujet D
Sujet A − 1 ×6
1. P( X ˘ 6) = e 8 ≈ 0, 472. Réponse c.
Partie A. 1. On note X la variable aléatoire qui, à chaque série 2. On note σ l’écart-type de la variable aléatoire Y qui, à chaque
de 4 tirs, associe le nombre de flèches atteignant la cible. baguette prise au hasard, associe sa masse en grammes.
X suit la loi binomiale de paramètres 4 et 0,8. Ainsi : On a P(184 ¯ Y ¯ 216) = 0,954, d’où :
P( X ˘ 3) = P( X = 3) + P( X = 4) = 0,8192.
2. Ici, X suit la loi binomiale de paramètres n et 0,8. σ(
P − 16 ¯ Y − 200 ¯ 16 = 0,954.
σ σ )
On a E( X ) = 12 donc n × 0,8 = 12 , soit n = 15. Or, Z = Y − 200 suit la loi normale centrée réduite.
σ
Partie B. 1. P(( X , −10)¯( X . 10)) = 2P( X . 10) ≈ 0,317.
La probabilité que la flèche soit hors de la bande est environ
(
On obtient donc 2P Z ¯ 16 − 1 = 0,954 , soit :
σ )
0,317. P Z ¯ 16 = 0,977.
σ ( )
2. On cherche le réel t positif tel que P(−t ¯ X ¯ t ) = 0,6.
On trouve 16 ≈ 1,995, d’où σ ≈ 8. Ainsi, P( X , 192) ≈ 0,16.
Ainsi, 2P( X ¯ t ) − 1 = 0,6, soit P( X ¯ t ) = 0,8. σ
Réponse a.
On trouve t ≈ 8, 42. La bande grisée doit donc se situer entre
3. P( X . 135) ≈ 0,159 . Réponse a.
les droites d’équations x = –8,42 et x = 8,42.
Partie C. 1. P(T . 2 000) = e−0 ,2 ≈ 0,819. Pour se préparer à l’oral
( )
2. a. F ′(t ) = −e− λt + −t − 1 × (−λ ) e− λt = λte− λt = f (t ).
λ
89   P( X , 45) = 45 − 10 = 35 = 0,7.
Donc F est une primitive de f. 60 − 10 50
b. On a donc : P(20 , X , 40) = 20 = 0, 4 et E( X ) = 10 + 60 = 35.
50 2

140
Comme on a trouvé P(X  30) = 0,38 ; on en déduit :
90   E( X ) = 1 = 2. P( X . 2) = e−0 ,5×2 = e−1 ≈ 0,368.
0,5
30 − µ
P( X ¯ 1) = 1− e−0 ,5 ≈ 0,393. ≈ −0,3054 ≈ −0,31 .
σ
91   P( X , 5) = 0,3 ⇔ e−5λ = 0,7 ⇔ λ = − ln(0,7) ≈ 0,07.
5 2. a. On utilise la fonction
92   1. P(7 , X , 9) ≈ 0,242.
LOI.NORMALE.STANDARD.INVERSE dans la colonne F.
2. k ≈ 11,190.
b. La dernière valeur est aberrante car elle correspond au
nombre k tel que P(X  k) = 1, en théorie k est donc infini.
Cette valeur est d’ailleurs différente suivant les tableurs utilisés.
Travaux pratiques 3. a.

TP Droite de Henry
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
Ce TP propose la construction de la droite de Henry, qui est une
méthode graphique pour ajuster une distribution gaussienne
à celle d’une série d’observations (dans le cas d’une variable
numérique continue). En cas d’ajustement satisfaisant, cette droite
permet de lire rapidement la moyenne et l’écart type d’une telle
distribution.
A. 1.

b. Si X suit la loi normale de moyenne μ et d’écart-type σ alors


µ
les points étudiés sont sur la droite d’équation y = 1 x − .
σ σ
Ils sont donc alignés.
c. Ici, les points sont presque alignés.
4. Voir le graphique obtenu à la question 3. a.
5. La droite tracée a pour coefficient directeur 1 et pour
σ
µ
2. a. ordonnée à l’origine − . On en déduit 1 ≈ 0,0744 , d’où
σ σ
µ
σ ≈ 13,44 et ≈ 2, 4608  ; d’où µ ≈ 33,07.
σ

Pour aller plus loin


93 1. Pour tout réel x [ ]0 ; +  [ : f (x) = e–x.
Pour tout réel x [ ]– ` ; 0[ : f (x) = ex .
La fonction f est donc continue sur ]– ` ; 0[ et sur ]0 ; + ` [.
De plus lim− f (x) = lim+ f (x) = 1 = f (0), f est donc continue en 0,
x→0 x→0
donc sur R.
b. On constate une répartition symétrique de la série, la forme
f est positive sur R, donc pour que f soit une densité de
de l’histogramme évoquant une courbe de Gauss, on peut a
probabilité il est nécessaire et suffisant que ∫− a f (x)dx = 1.
donc conjecturer que le montant X dépensé par un client suit a 0 a

approximativement une loi normale. ∫− a f (x)dx = ∫− a f (x)dx + ∫0 f (x)dx


0 a
3. N = 200. = ∫− a e xdx + ∫0 e– xdx
4. et 5. Voir les fréquences et les fréquences cumulées = 1 – e– a + (–e– a + 1) = 2 – 2e– a.
croissantes dans le tableau précédent. a
∫− a f (x) dx = 1 ⇔ 2 – 2e– a = 1 ⇔ e– a = 1 d’où  a = ln 2.
6. P(X  30) = 0,38 et P(X  60) = 0,98. 2
2. a. P (X . –0,5) = 1 – P ( X ¯ –0,5)
X − µ 30 − µ ⎞ 30 − µ ⎞
B. 1. On a P( X , 30) = P ⎛ , = P ⎛T , où
−0 ,5
= 1 – ∫−ln2 e xdx
⎝ σ σ ⎠ ⎝ σ ⎠
T suit la loi normale centrée réduite. = 1 – e–0,5 + e– ln2.

Chapitre 11  Lois de probabilité à densité    Indice Terminale S spécifique 141


95   Il faut lire questions 1 et 2 : φ (…)
Donc P (X . –0,5) = 3 – e–0,5 ≈ 0,893.
2
X − µ a − µ⎞
b. Pour tout réel x [ [–ln2 ; ln2] : 1. P (X , a) = k ⇔ P ⎛ , =k
⎝ σ σ ⎠
g(–x) = – x f (–x) = –xe–|–x| = –xe–|x| = –xf (x) = –g(x). ⎛ a − µ⎞
⇔ φ = k.
ln2 ln2 0 ln2 ⎝ σ ⎠
c. E (X) = ∫−ln2 x f (x) dx = ∫−ln2 g (x) dx = ∫ln2 g (x) dx + ∫0 g (x) dx.
2. P (X  b) = t ⇔ 1 – P (X ¯ b) = t
La fonction f étant positive sur , la fonction g est positive sur ⇔ P (X ¯ b) = 1 – t
ln2
[0 ; ln2] et négative sur [–ln2 ; 0]. ∫0 g(x) dx représente l’aire b − µ⎞
⇔ φ⎛ = 1− t.
du domaine limité par la courbe représentative de g, l’axe des ⎝ σ ⎠
abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = ln2.
0
3. On a φ ( a −
σ
σ
)= φ(u) et φ ⎛
b − µ⎞
⎝ σ ⎠
= φ(v),
∫−ln2 g(x)dx représente l’opposé de l’aire du domaine limité par a−µ b−µ
la courbe représentative de g, l’axe des abscisses et les droites d’où = u et = v.
σ σ
d’équations x = –ln2 et x = 0. On en déduit µ + σu = a et µ + σv = b.
De plus d’après le 2. b. la courbe représentative de g dans un 4. a. Si u = v, on obtient a = b. Or on a a ≠ b.
repère est symétrique par rapport à l’origine, donc ces deux b. σ = a − b et µ = a − σu = bu − av .
u−v u−v
aires sont égales. On en déduit E(X) = 0. 5.
94 1. Si Paul arrive à 0 h 30, Zoé doit arriver entre 0 h 20 et Saisir a, b, k et t
0 h 40 pour que les deux amis se rencontrent. L’heure d’arrivée u prend la valeur Fracnormale(k) (ou Invnormale(k))
de Zoé doit donc appartenir à l’intervalle [ 1 − 1 ; 1 + 1 ] soit à v prend la valeur Fracnormale(1 – t)
2 6 2 6
l’intervalle [ 1 ; 2 ]. (ou Invnormale(1 – t))
2 3
2. Si Paul arrive à 0 h 10, l’heure d’arrivée de Zoé doit se situer σ prend la valeur a − b
u−v
dans l’intervalle[0 ; 1 ] pour que les deux amis se rencontrent. μ prend la valeur a – σu
3 Afficher μ et σ
3. Soit x l’heure d’arrivée de Paul et y celle de Zoé. Pour que
les deux amis se rencontrent, on doit avoir  | y – x | ¯ 1 c’est- TEXAS CASIO
6
à-dire : : Prompt A ‘’ A ‘’ ? → A
– 1 ¯ y – x ¯ 1 soit  x – 1 ¯ y ¯ x + 1 . : Prompt B ‘’ B ‘’ ? → B
6 6 6 6
: Prompt K ‘’ K ‘’ ? → K
4.
D : Prompt T ‘’ T ‘’ ? → T
K : FracNormale(K) → U InvNormCD(K) → U
: FracNormale(1 – T) → V InvNormCD(1 – T) → V
F
: (A – B)/(U – V) → S (A – B)/(U – V) → S
:A–S*U→M A–S×U→M
: Disp M My
j : Disp S S y
μ ≈ 1400 et σ ≈ 200.
C P (X . 2,15) ≈ 0,00621, d’où un marché potentiel de 621
personnes.
O E 96   1. Pour tous réels a et b :
i
Dans le repère orthonormé (O ; i , j  ), la droite d’équation
( )
(b – a)(b2 + ab + a2) = b3 – ab2 + ab2 + a2b – a2b – a3 = b3 – a3.
y = x – coupe l’axe des abscisses en E 1 ; 0 et la droite
1
6 6 2. On sait que la densité de probabilité de la loi uniforme
( )
d’équation x = 1 en F 1 ; 5 .
6 sur [a ; b] est définie par f (t ) = 1 et que son espérance
b−a
La droite d’équation y = x + 1 coupe l’axe des ordonnées en mathématique est b + a d’où :
6
( )
C 0 ; 1 et la droite d’équation y = 1 en D 5 ; 1 .
6 6 ( ) b−a
b
2
V ( X ) = 1 ∫a t 2 dt − (b + a)
4
2

x et y sont des heures d’arrivée respectives de Paul et Zoé


compatibles avec une rencontre quand x – 1 < y < x + 1 ,
6 6
(
b−a 3
3
)
= 1 b − a − (b + a)
3
3

4
2


= (b − a)(b + ab + a ) − b + 2ab + a
c’est-à-dire quand le point de coordonnées (x ; y) se trouve 2 2 2 2

dans la zone grise. 3(b − a) 4


V (X) = 4b + 4ab + 4a − 3b − 6ab − 3a = (b − a) .
2
5. Puisque l’aire du carré OIKJ est 1, la probabilité pour que 2 2 2 2

les deux amis se rencontrent est l’aire de l’hexagone OEFKDC. 12 12


(b − a) 3
Les triangles EIF et CJD ont chacun pour aire 1 × 5 × 5 . On en déduit σ( X ) = b − a = .
2 6 6 2 3 6
L’hexagone OEFKDC a donc pour aire 1− 5 × 5 , c’est-à-dire 11 .
6 6 36 97   Il faut lire questions 4 : lim I
b
La probabilité pour que les deux amis se rencontrent est donc b→+∞
x
1. lim x = +`  et  lim e = +`, donc  lim e = +` .
11 . X 2
36 x→+ ` 2 X→+ ` X x→+ ` x
2
142
2
⎛ x⎞
(1− 20x ) p = (20 − x) p .
x
lim e = +`   et lim X 2 = +` , donc lim ⎜ e ⎟ = +` .
2 2
x→+ ` x X→+ ` x→+ ` ⎜ x ⎟ px =
2 ⎛ X⎞
2 ⎝ 2⎠ px 20 − px
x 1−
On en déduit lim e2 = lim 1 ⎜ e ⎟ = +`. 20
2
x→+ ` x x→+ ` 4 ⎜ X ⎟ 100   Partie A
⎝ 2 ⎠
2. Pour tout réel x  [0 ; +  [ : 1. a. La probabilité qu’une peluche prise au hasard ait une
G ’(x) = (–λAx2 + (2A – λB )x + B – λC )e–λx. durée de vie d’au plus 4 ans est 0,5.
On en déduit A = –1, B = − 2 et C = − 2 . b. On en déduit e−4 λ = 0,5, soit λ = − ln(0,5) .
λ λ 4
2. PD˘3 ( D ˘ 3 + 5) = P( D ˘ 5) = 1− e−5×0 ,1733 ≈ 0,6.
λ (
3. Ib = G(b) − G(0) = −b2 − 2 b − 22 e− λb + 22
λ λ ) Partie B

=
λ2 (
2 1− e− λb − λbe− λb − (λb)2 e− λb .
2 ) 1. En moyenne, la peluche est le jouet préféré d’un enfant
pendant 358 jours.
4. lim –λ b = –  et lim Xe X = 0,  donc  lim –λ be–λ b = 0. 2. a. X suit la loi normale centrée réduite.
b→+ ` X→− `

lim –λ b = –  et  lim e X = 0,  donc  lim e–λ b = 0.


b→+ `
(
b. P( J ¯ 385) = 0,975 ⇔ P X ¯ 27 = 0,975.
σ )
On en déduit 27 ≈ 1,96 d’où σ ≈ 27 , soit σ ≈ 14.
b→+ ` X→+ ` b→+ `

lim e 2 = +` .
X λb
lim λ b = +  et  lim e 2 = +` , donc  b→+ σ 1,96
b→+ ` X→+ ` X ` (λb)
101   Fichier logiciel sur le site www.bordas-indice.fr
{}
D’où lim (λ b)2 e–λ b = 0.
b→+ ` 1. T suit la loi uniforme sur ]−π ; π] − π .
2
On en déduit lim Ib = 22 . 2. a. F est impaire car sa courbe est symétrique par rapport à
b→+ ` λ
()
2
l’origine du repère.
5. V ( X ) = lim Ib − 1 = 22 − 12 = 12 .
b→+ ` λ λ λ λ b
b. ∫0 f ( x) dx = F(b) − F(0) = F(b) donc en faisant tendre b vers
On en déduit σ( X ) = 1 car λ  0. + `, on obtient P( X ˘ 0) = 0,5.
λ
98   1. a. h ′( x) = −e
− x2 − x2 c. P(−1¯ X ¯ 1) = F(1) − F(−1) = 0,25 − (−0,25) = 0,5.
+ x2 e 2 . 2
3. b. L’abscisse du point A est positive si, et seulement si, le
b. D’après la question précédente, pour tout réel x :
− x2 − x2 point M associé sur le cercle trigonométrique a lui aussi son
x2 e 2 = h ′( x) + e 2 . abscisse positive. Or, la moitié du cercle trigonométrique est
b − x2 b b − x2
D’où ∫0 x 2 e 2 = ∫0 h ′( x) dx + ∫0 e 2 dx composée de points dont l’abscisse est positive, donc on
b − x2 retrouve bien P( X ˘ 0) = 0,5.
= h(b) − h(0) + ∫0 e 2 dx
De même, l’abscisse du point A est comprise entre –1 et 1 si, et
b − x2
= h(b) + ∫0 e 2 dx . seulement si, l’ordonnée du point M associé est négative. Or, la
moitié du cercle trigonométrique est composée de points dont
2. a. lim − b = −`  et lim Xe X = 0, donc lim − b e 2 = 0.
2 2 −b 2
l’ordonnée est négative. Ainsi, P(−1¯ X ¯ 1) = 0,5.
b→+ ` 2 X→ ` b→+ ` 2
102   1. Si x , 0, alors P( X ¯ x) = 0 , car X1 ne prend que des
De plus lim 2 = 0 , on en déduit par produit : lim h(b) = 0. 1
b→+ ` b b→+ ` valeurs positives. Ainsi, F( X ) = 0 si x , 0.
b − x2
b. D’après le cours : lim ∫0 1 e 2 dx = 1 . Si x ˘ 0 , alors F( X ) = P( X1 ¯ x) = 1− e− λx .
b→+ ` 2π 2
3. a. D’après le 1. b. : 2. a. G( x) = 1− P(Y ˘ x) = 1− P( X1 ˘ x) × P( X2 ˘ x) , donc
G( x) = 1− (1− P( X1 ¯ x))2 = 1− (1− F( x))2 .
x2 e 2 dx = h(b) + ∫0 1 e 2 dx.
b 1 − x2 b − x2
∫0 2π 2π 2π Ainsi, si x < 0, alors G( x) = 1− (1− 0)2 = 0.
On en déduit : Si x ˘ 0 , alors G( x) = 1− (1− (1− e− λx ))2 = 1− (e− λx )2 = 1− e−2 λx .
lim ∫ 1 x2 e 2 dx = lim h(b) + lim ∫0 1 x2 e 2 dx
b − x2 b − x2
b. On remarque que G est la fonction de répartition associée
b→+ ` 0 2π b→+ ` 2π b→+ ` 2π à la loi exponentielle de paramètre 2λ. Donc Y suit la loi
= 0+ 1 = 1 . exponentielle de paramètre 2λ.
2 2
Prises d’initiatives
b. Par une démarche analogue à celle réalisée aux questions
− x2
lim ∫a 1 x2 e 2 dx = 1 . 103   Soit A l’événement : « L’individu a un QI supérieur à
0
précédentes, on trouve a→− 2
` 2π 105 » et D l’événement : « L’individu est droitier ». On note X la
c. V ( X ) = 1 + 1 = 1, d’où σ(X) = 1. variable aléatoire qui à chaque individu droitier pris au hasard
2 2
associe son QI. Ainsi, X suit la loi normale de moyenne 100 et
99   1. P (A) = x et  P (B) = 20 − x = 1− x .
s
20 s
20 20 d’écart-type 10.
px . P(A˘D) P(D) × PD (A) P(D) × P( X ˘105)
P(A) = P(S) × PS (A) = x × p = On a PA (D) = = = .
20 20 P(A) P(A) P(A)
P(B) = P(S) × PS (B) = 1− x
20
p ( ) On a P( X ˘ 105) ≈ 0,3085.
De plus, en notant Y la variable aléatoire qui à chaque individu
P(S˘A) P(B)
2. px = PA (S) = = gaucher pris au hasard associe son QI, on a :
P(A) P(A)

Chapitre 11  Lois de probabilité à densité    Indice Terminale S spécifique 143


P( A) = 0,12 × P(Y ˘ 105) + 0,8 × P( X ˘ 105) ≈ 0,3472.
P (A)  On doit donc avoir :
0,88 × 0,3085 ≈ 0,782. 400 − 0,92n . 1,645
Ainsi, PA (D) ≈
0,3472 0,27 n
104   Dans le cas où la compagnie accepte n réservations, on (car P (T  a)  P (T  b) équivaut à 1 – P (T ¯ a)  1 – P (T ¯ b)
note X la variable aléatoire modélisant le nombre de personnes soit à P (T ¯ a)  P (T ¯ b )).
confirmant leur réservation et retirant leur billet. n doit donc vérifier 0,92n + 0,44415 n – 400  0.
X suit la loi normale de moyenne 0,92n et d’écart-type 0,27 n . On pose N = n et on résout 0,92N 2 + 0,44415N – 400  0.
On cherche le plus grand entier n tel que P (X  400)  0,05, On en déduit 0 ¯ n ¯ 20,6115 d’où n ¯ 424.
La compagnie peut accepter au maximum 424 réservations.
c’est-à-dire tel que P(T . ⎛⎜ 400 − 0,92n ⎞⎟ , P(T ) . 1,645 ) où
⎝ 0,27 n ⎠
T suit la loi normale centrée réduite.

144
Échantillonnage
12
CHAPITRE

et estimation

A Le programme
On approfondit le travail en probabilités et statistique mené les années précédentes.
La loi normale permet d’initier les élèves à la statistique inférentielle par la détermination d’un intervalle de confiance
pour une proportion à un niveau de confiance de 95 %.
Cette partie se prête particulièrement à l’étude de problèmes issus d’autres disciplines.
Le recours aux représentations graphiques et aux simulations est indispensable.
Contenus Capacités attendues Commentaires
Intervalle de ª Démontrer que si la variable aléatoire La démonstration ci-contre donne l’expression d’un
fluctuation Xn suit la loi @(n, p), alors, pour tout α intervalle de fluctuation asymptotique (*) au seuil 1 − α
X X
dans ]0 ; 1[ on a, lim P ⎛⎜ n [ I n ⎞⎟ = 1 – α de la variable aléatoire fréquence Fn = n qui, à tout
n→+ ∞ ⎝ n ⎠ n
échantillon de taille n, associe la fréquence obtenue f.
où In désigne l’intervalle :
Avec les exigences usuelles de précision, on pratique cette
⎡ p (1 − p ) p (1 − p ) ⎤
⎢ p − u` n
 ;  p + u`
n ⎥ approximation dès que n ˘ 30, np ˘ 5 et n(1 − p) ˘ 5.
⎣ ⎦ En majorant 1,96 p(1 − p) , on retrouve l’intervalle de
Connaître l’intervalle de fluctuation
fluctuation présenté en classe de Seconde.
asymptotique (*) au seuil de 95 % :
La problématique de prise de décision, déjà rencontrée,
⎡ p (1 − p ) p (1 − p ) ⎤ est travaillée à nouveau avec l’intervalle de fluctuation
⎢ p − 1,96 n
 ;  p + 1,96
n ⎥
⎣ ⎦ asymptotique.
où p désigne la proportion dans la
population.

Estimation • Estimer par intervalle une proportion Les attendus de ce paragraphe sont modestes et sont à
Intervalle de inconnue à partir d’un échantillon. exploiter en lien avec les autres disciplines.
confiance (*) • Déterminer une taille d’échantillon ªIl est intéressant de démontrer que, pour une valeur
Niveau de confiance suffisante pour obtenir, avec une de p fixée, l’intervalle contient, pour n assez grand, la
précision donnée, une estimation d’une proportion p avec une probabilité au moins égale à 0,95.
proportion au niveau de confiance 0,95. On énonce alors que p est élément de l’intervalle avec
un niveau de confiance de plus de 95 %, où f désigne la
fréquence observée sur un échantillon de taille n.
Avec les exigences usuelles de précision, on utilise cet
intervalle dès que n ˘ 30, np ˘ 5 et n(1 − p) ˘ 5.
La simulation de sondages sur tableur permet de
sensibiliser aux fourchettes de sondage.
Il est important de noter que, dans d’autres champs, on
utilise l’intervalle :
⎡ f (1 − f ) f (1 − f ) ⎤
⎢ f − 1,96 n
 ; f + 1,96
n ⎥
⎣ ⎦
qu’il n’est pas possible de justifier dans ce programme.
↔ [SVT] Analyse de graphiques où les données sont
fournies par des intervalles de confiance.
AP Prise de décision lors de la comparaison de deux
proportions (par exemple lors d’un essai thérapeutique).
(*) Avec les notations précédentes

Chapitre 12  Échantillonnage et estimation    Indice Terminale S spécifique 145


Un intervalle de fluctuation asymptotique de la variable aléatoire Fn au seuil 1 − α est un intervalle déterminé à partir
de p et de n et qui contient Fn avec une probabilité d’autant plus proche de 1 − α que n est grand.
Un intervalle de confiance pour une proportion p à un niveau de confiance 1 − α est la réalisation, à partir d’un
échantillon, d’un intervalle aléatoire contenant la proportion p avec une probabilité supérieure ou égale à 1 − α, intervalle
aléatoire déterminé à partir de la variable aléatoire fréquence Fn qui, à tout échantillon de taille n, associe la fréquence.
Les intervalles de confiance considérés ici sont centrés en la fréquence observée f.

B Notre point de vue


Ce chapitre traite les parties « Échantillonnage » et « Estimation » du programme de probabilités de la classe.
La partie « échantillonnage » repose sur la notion d’intervalle de fluctuation asymptotique. Celui-ci est défini après
un résultat théorique dont la démonstration (exigible au baccalauréat) utilise le théorème de Moivre-Laplace, vu au
chapitre précédent. Ce résultat, difficile à appréhender, est introduit dans l’activité 1 à la fois de façon théorique et de
façon expérimentale en utilisant le tableur.
La seconde partie du cours revient sur la notion de prise de décision sur échantillon, déjà abordée en classe de Première
S. Le principe est le même, mais cette fois-ci, les élèves ont à leur disposition deux méthodes, selon que les conditions de
validité d’utilisation de l’intervalle de fluctuation asymptotique sont ou non vérifiées. La troisième partie du cours est
consacrée à l’estimation, et à la notion d’intervalle de confiance : la justification de l’intervalle ⎡⎢ f − 1 ; f + 1 ⎤⎥ nécessite
⎣ n n⎦
une propriété, démontrée dans le cours. Cette démonstration, au programme, est très riche car elle utilise le théorème
de Moivre-Laplace, la définition de la limite d’une suite et l’étude des variations d’une fonction polynôme.
Les exercices, issus de problèmes concrets, permettent de travailler sur la prise de décision à partir d’un échantillon
et sur l’utilisation des intervalles de confiance.
Le TP analyse les résultats de l’élection présidentielle de 2002 : l’utilisation du tableur et des notions du chapitre
permettent de mieux comprendre « l’erreur » des sondages de 2002.

C Réactiver les savoirs


Les notions abordées dans ces exercices permettent de réactiver les notions utiles pour ce chapitre.
Voir manuel page 437. Les corrigés détaillés sont disponibles sur le site www.bordas-indice.fr

D Activités
d’abscisse n et d’ordonnée cette probabilité. On constate que
Activité 1 Un sac de billes cette probabilité se rapproche de 0,95 pour n grand. Le qualificatif
Cette activité a pour but de donner du sens à la formule du d’intervalle de fluctuation « asymptotique » est ici bien illustré par
cours donnant un intervalle de fluctuation asymptotique d’une le graphique.
fréquence. Enfin, dans un troisième temps, on démontre la formule dans le cas
Pour cela, on se place dans le cas concret du tirage de billes dans particulier où p = 0,2, ce qui permet au professeur de faire ensuite
un sac dont on connaît la répartition ; ainsi, p est égal à 0,2 dans la démonstration du cours en changeant uniquement 0,2 en p.
toute l’activité. Pour cela, on détermine dans un premier temps Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr
⎡ p  (1− p ) p  (1− p ) ⎤ 1. a. Xn suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,2.
l’intervalle ⎢ p − 1,96   ;  p + 1,96  ⎥ dans le
⎣ n n ⎦ b. La variable aléatoire Fn représente la fréquence des billes
cas n = 100 : on constate alors par un calcul effectif utilisant la
rouges tirées dans les échantillons de taille n.
loi binomiale que la probabilité que la fréquence soit dans cet
2. a. On trouve s = 0,04 et I = [0,1216 ; 0,2784].
intervalle est voisine de 0,95. ⎛ X ⎞
On conforte ce résultat pour d’autres valeurs de n (de plus en b. P(Fn [ I) = P ⎜ 0,1216 < n < 0,2784⎟ = P(12,16 ¯ Xn ¯ 27,84)
⎝ 100 ⎠
plus grandes) à l’aide du tableur : pour cela, on place les points = P(13 ¯ Xn ¯ 27) ≈ 0,941, à 10–3 près.

146
⎡ p  (1− p ) p  (1− p ) ⎤
3. a. Le premier point placé sur le graphique est : de taille n : In =  ⎢ p − 1,96   ;  p + 1,96  ⎥.
⎣ n n ⎦
⎛ ⎛ X100 ⎞ ⎞
⎜⎝ 100, P ⎜⎝ 100 [I⎟⎠ ⎟⎠ , c’est-à-dire (100 ; 0,941). b. φ’(p) = 1 – 2p, donc φ’(p) s’annule en . 1
2
b. Une lecture rapide du graphique montre que ces probabilités
φ est croissante sur ⎡0 ; 1 ⎤ et décroissante sur ⎡ 1 ; 1⎤  : son
sont comprises entre 0,935 et 0,965. De façon plus précise, on ⎣ 2⎦ ⎣2 ⎦
X
peut observer que 0,938 , P ⎛⎜ n ⎞⎟ , 0,963, pour n compris
⎝ n⎠
maximum est φ 1 = 1 .()
2 4
entre 100 et 800. c. p(1 – p) ¯ 1 sur [0 ; 1], donc φ(p) ¯ 1 sur [0 ; 1].
4. a. np(1− p) = 0,2 × 0,8n = 0,4 n . 4 2
Xn − np p(1− p) 1,96 × 0,5 1
Ainsi Zn = . d. 1,96 ¯  ¯ ,
np(1− p) n n n
p  (1− p )
Le théorème de Moivre-Laplace (voir p. 340) dit que la limite donc p + 1,96   ¯  p + 1
de an = P(–1,96 ¯ Zn ¯ 1,96) quand n tend vers + ` est égale n n
à P(–1,96 ¯ Y ¯ 1,96), où Y suit la loi normale centrée réduite. p  (1− p ) 1
et p − 1,96   ˘  p − , donc In est inclus dans Jn.
D’après le cours sur la loi normale, cette limite est donc égale n n
à 0,95 à 10–3 près. e. Puisque In est inclus dans Jn, la probabilité pour que la
b. –1,96 ¯ Zn ¯ 1,96 ⇔ –0,784 n ¯ Xn – 0,2n ¯ 0,784 n fréquence appartienne à J n est supérieure à celle que la
⇔ 0,2 n – 0,784 n ¯ Xn ¯ 0,2 n + 0,784 n . fréquence appartienne à I n, donc J n est un intervalle de
c. La double inégalité précédente équivaut à : fluctuation asymptotique à un seuil au moins égal à celui de
l’intervalle In.
0,2 − 0,784 ¯ Fn ¯ 0,2 + 0,784 . X
n n 2. Le tableur calcule les valeurs P ⎛⎜ n [ Jn ⎞⎟ pour diverses
0,784 ⎝ n ⎠
Ainsi, en posant un = , on a bien : valeurs de p et de n.
n
lim P(0,2 – un ¯ Fn ¯ 0,2 + un) La droite d’équation y = 0,95 est aussi tracée, afin de conjecturer
n→+ `
= P(–1,96 ¯ Y ¯ 1,96) ≈ 0,95 (où Y suit 1 (0 ; 1)). ⎛X ⎞
à partir de quelle valeur de n les probabilités P⎜ n [ Jn ⎟ restent
d. Dans l’onglet « Intervalles de fluctuation », on a représenté ⎝ n ⎠
les intervalles [0,2 – un  ; 0,2 + un] pour n égal à 100, 500, 1000, supérieures à 0,95.
5 000 et 10 000. On observe qu’ils sont tous centrés en 0,2 et a. On peut conjecturer que, pour p = 0,2 : vn . 0,98 et pour
que leur amplitude décroît avec n. p = 0,3 : vn . 0,96.
b. On peut conjecturer que vn ˘ 0,95 :
Activité 2 Conformité d’une production de pommes pour n ˘ 31 dans le cas p = 0,35 ;
Cette activité permet de revenir sur la notion de prise de décision pour n ˘ 81 dans le cas p = 0,40 ;
à partir d’un échantillon déjà abordée en classe de Première. pour n ˘ 271 dans le cas p = 0,45.
On découvre ainsi que l’utilisation de l’intervalle de fluctuation c. Pour p = 0,5, on conjecture à l’aide du tableur que n0 = 529.
asymptotique permet de développer cette méthode, avec C’est pour p = 0,5 que n0 semble être le plus grand : en effet,
l’avantage d’une formule explicite. c’est pour cette valeur que la fluctuation est la plus importante
1. p = 0,86  ; n = 80, np = 68,8 et n(1 – p) = 11,2, donc les puisque la variance est maximale pour p = 0,5 (la variance est
conditions de validité sont remplies. L’intervalle de fluctuation égale à p – p2).
asymptotique au seuil de 95 % est I = [0,783 ; 0,937] à 10–3 près.
2. Règle de décision : « si la fréquence observée f de pommes Activité 4 Une attraction spectaculaire
conformes dans un échantillon de taille 80 n’appartient pas à I, Dans cette activité, on introduit la notion d’intervalle de confiance
on rejette l’hypothèse p = 0,86, sinon on l’accepte. »
à partir de l’intervalle de fluctuation ⎡⎢ p − 1 ; p + 1 ⎤⎥ vu
3. Ici, f = 0,8125 :  f  [ I, donc on accepte cette hypothèse. ⎣ n n⎦
Au vu de ce contrôle, l’entreprise ne doit pas se séparer de précédemment, et on fait réfléchir l’élève sur ce qu’apporte (ou
son fournisseur. n’apporte pas) cet intervalle.
⎡ p  (1− p ) p  (1− p ) ⎤
1. D’après le cours, ⎢ p − 1,96   ;  p + 1,96 
Activité 3 Intervalles de fluctuation ⎣ 625 625 ⎥⎦
Cette activité illustre le passage de l’intervalle de fluctuation est l’intervalle de fluctuation asymptotique de la fréquence à
asymptotique vu dans le cours précédemment à l’intervalle de 95 % dans les échantillons de taille 625.
fluctuation vu en Seconde. Le tableur permet de montrer l’écart p  (1− p )
Puisque 1,96  ¯ 1 , un intervalle de fluctuation de la
existant entre ces deux intervalles selon les valeurs de p et de N. 625 25
En particulier, on se rend compte que, pour n grand, l’écart est ⎡ p  (1− p ) ⎡ ⎡ p  1− ppp 
1p (;(1− ))(⎤1− p⎡) p  (p1−
p  (1− p) p) ⎤
p ) (⎤1−
⎢ pfréquence pp −+1,96 
− 1,96  à 95 % est ; ⎢aussi ⎢pp–−25
1,96  1,96  p + 1  ; ⎥ p= +⎢p1,96 
p ;  p1,96 
–−0,04 ; p + 0,04⎥ .  ;  p⎥+ 1,
+ 1,96 
très faible. ⎣ 625 ⎣ ⎣ 625 25625
625 ⎦ ⎣ 625625⎦625 ⎦
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr 2. a. La probabilité de l’événement « p – 0,04 ¯ F ¯ p + 0,04]
1. a. Expression d’un intervalle de fluctuation asymptotique au est voisine de 0,95.
seuil de 0,95 de la fréquence d’un caractère dans un échantillon b. p – 0,04 ¯ F ¯ p + 0,04 équivaut à F – 0,04 ¯ p ¯ F + 0,04.

Chapitre 12  Échantillonnage et estimation    Indice Terminale S spécifique 147


3. a. On obtient le tableau :
01/07 02/07 03/07 04/07 05/07 06/07 07/07

N 485 515 470 500 550 495 470

f 0,776 0,824 0,752 0,800 0,880 0,792 0,752

I [0,73 ; 0,82] [0,78 ; 0,87] [0,71 ; 0,80] [0,76 ; 0,84] [0,84 ; 0,92] [0,75 ; 0,84] [0,71 ; 0,80]

b. Environ 347 de ces intervalles contiendront p (95 % de 365).

E Exercices
Pour démarrer Pour s’entraîner

1   1. p = 0,65 ; n = 80. 9   n = 500, np = 10 et n(1 – p) = 490, donc les conditions de

2. I = [0,545 ; 0,755]. validité sont respectées.


3. Cette fréquence est égale à 0,55 : elle appartient à I. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
[0,007 ; 0,033].
2   a. n = 30, np = 6 et n(1 – p) = 24, donc les conditions de
10   n = 100, np = 54 et n(1 – p) = 46, donc les conditions de
validité sont vérifiées.
validité sont respectées.
b. n = 400, np = 4 et n(1 – p) = 396, donc la condition np ˘ 5
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
n’est pas vérifiée.
[0,442 ; 0,638].
c. n = 40, np = 36 et n(1 – p) = 4, donc la condition n(1 – p) ˘ 5
n’est pas vérifiée. 11   n = 100, np = 18 et n(1 – p) = 82, donc les conditions de

d. n = 10 000, np = 10 et n(1 – p) = 9 990, donc les conditions validité sont respectées.


de validité sont vérifiées. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
[0,104 ; 0,256].
3   1. p – 1,96s = 0,43498 et p + 1,96s = 0,62501.
12   n = 400, np = 192 et n(1 – p) = 212, donc les conditions de
2. n = 100, np = 53 et n(1 – p) = 47, donc les conditions de
validité sont respectées. validité sont respectées.
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  : Intervalle de fluctuation asymptotique de F au seuil de 95 % :
[0,434 ; 0,626]. [0,431 ; 0,529].
13   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel.
4   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel.
14   n = 100, np = 59 et n(1 – p) = 41, donc les conditions de
5   1. f1 = 848 = 0,53 : f1 n’appartient pas à I = [0,55 ; 0,61] ;
1 600 validité sont respectées.
on rejette l’hypothèse. a. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 99 % :
2. f2 = 973 ≈ 0,608 : f2 appartient à I = [0,55 ; 0,61] ; on accepte [0,463 ; 0,717].
1 600
b. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 90 % :
l’hypothèse.
[0,509 ; 0,671].
6   1. n = 200, np = 44 et n(1 – p) = 156, donc les conditions
15   1. n = 35, np = 28,105 et n(1 – p) = 6,895, donc les
de validité sont respectées.
conditions de validité sont vérifiées.
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
Intervalle de fluctuation asymptotique : [0,671 ; 0,935].
I = [0,16 ; 0,28].
2. a. np = 2,975 donc la condition np ˘ 5 n’est pas respectée.
2. Si la fréquence des adhérents ayant dépassé 20 journées
b. X suit la loi binomiale de paramètres 35 et 0,915. On
d’absence au travail dans un échantillon de taille 200 appartient détermine le plus petit entier a tel que P(X ¯ a) . 0,025 et le
à I, on accepte l’hypothèse p = 0,22 au seuil de 95 %, sinon on plus petit entier b tel que P(X ¯ b) ˘ 0,975 : a = 28 et b = 35.
la rejette. D’où l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % : [0,8 ; 1].
3. f = 28 = 0,14. On rejette l’hypothèse au seuil de 95 %. 16   1. a. n = 100, np = 31,2 et n(1 – p) = 68,8, donc les conditions
200
7   1. f – 1 = 0,08 et f + 1 = 0,28, donc 2f = 0,36 et f = 0,18. de validité sont vérifiées pour le candidat S. Intervalle de
n n fluctuation asymptotique au seuil de 95 % : [0,221 ; 0,403].
2. Non, on ne peut pas assurer que p appartient à I. n = 100, np = 25,9 et n(1 – p) = 74,1, donc les conditions
8   Exercice corrigé, voir page 437 du manuel. de validité sont vérifiées pour le candidat R. Intervalle de

148
fluctuation asymptotique au seuil de 95 % : [0,173 ; 0,345]. 2. Programmes sur calculatrice.
n = 100, np = 18,6 et n(1 – p) = 81,4, donc les conditions Casio
de validité sont vérifiées pour le candidat B. Intervalle de
fluctuation asymptotique au seuil de 95 % : [0,109 ; 0,263].
b. Non, car ces intervalles ne sont pas disjoints deux à deux.
2. a. n = 1 200, np = 374,4 et n(1 – p) = 825,6, donc les conditions
de validité sont vérifiées pour le candidat S. Intervalle de
fluctuation asymptotique au seuil de 95 % : [0,285 ; 0,339]. Texas
n = 1 200, np = 310,8 et n(1 – p) = 889,2, donc les conditions
de validité sont vérifiées pour le candidat R. Intervalle de
fluctuation asymptotique au seuil de 95 % : [0,234 ; 0,284].
n = 1 200, np = 223,2 et n(1 – p) = 976,8, donc les conditions
de validité sont vérifiées pour le candidat B. Intervalle de
fluctuation asymptotique au seuil de 95 % : [0,163; 0,209].
b. Oui, car 0,209 , 0,234 et 0,284 , 0,285.
3. Pour retrouver les résultats de l’exercice 14, on saisit 0,59
17   1. n = 1 000, np = 516,4 et n(1 – p) = 483,6, donc les pour p, 100 pour n et pour α : 0,01 à la question a, 0,1 à la
conditions de validité sont vérifiées. Intervalle de fluctuation question b.
asymptotique au seuil de 95 % : [0,485 ; 0,548].
21   L’affirmation est vraie, car l’intervalle :
2. Soit n la taille du sondage.
⎡ p  (1− p ) p  (1− p ) ⎤
L’intervalle de fluctua­tion asym­ptotique au seuil de 95 % est ⎢ p − 1,96  n
 ;  p + 1,96 
n ⎥
⎣ ⎦
⎡0,5164 − 1,96  0,5164 × 0, 4836  ; 0,5164 + 1,96  0,5164 × 0, 4836 ⎤
⎢⎣ ⎥ ⎡ p  (1− p ) p  (1− p ) ⎤
n n ⎦ inclus dans ⎢ p − 2,58 
est  ;  p + 2,58  ⎥.
⎡0,5164 − 1,96  0,5164 × 0, 4836  ; 0,5164 + 1,96  0,5164 × 0, 4836 ⎤ . ⎣ n n ⎦
⎢⎣ n n ⎥
⎦ 22   L’affirmation est fausse : l’amplitude de cet intervalle est
On doit avoir 0,5164 − 1,96  0,5164 × 0, 4836 ˘ 0,5, soit k p (1− p ) , où k est une constante ne dépendant pas de p, et la
n
n ˘ 3 567. fonction qui à p associe p (1− p ) est croissante sur l’intervalle
18   Exercice résolu, voir page 378 du manuel. [0 ; 0,5], puis décroissante sur [0,5 ; 1].
19   Algorithme complété : 23   1. n = 280, np = 168 et n(1 – p) = 112, donc les conditions

Variables n est un entier naturel de validité sont vérifiées.


p, a, b sont des réels Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % :
I = [0,542 ; 0,658].
Entrée Saisir n, p
2. Règle de décision : « si la fréquence des appartements
Traitement Si n , 30 ou n × p , 5 ou n × (1 – p) , 5 rentables dans un échantillon aléatoire de taille 280 appartient
et Sortie Alors afficher « non valide » à I, on accepte l’affirmation du responsable au seuil de 95 %,
Sinon sinon on la rejette ».
a prend la valeur Ici, f = 150 ≈ 0,538. Puisque f n’appartient pas à I, on ne valide
p (1 − p ) 280
p − 1,96  pas cette affirmation au seuil de 95 %.
n
b prend la valeur 24   1. Ici, n = 400 et p = 0,008 donc np = 3,2 : on n’a pas
p (1 − p ) n × p  ˘ 5, donc on ne peut pas utiliser un intervalle de
p + 1,96 
n fluctuation asymptotique.
Afficher a et b
2. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque échantillon aléatoire
Fin Si
de 400 comprimés, associe le nombre de comprimés ayant un
20   1. Algorithme, dans lequel F est la fonction telle que défaut d’enrobage : X suit la loi binomiale de paramètres 400
F(x) = u ⇔ P(X ¯ u) = x, où X suit 1 (0 ; 1). et 0,008.
Variables n est un entier naturel On détermine le plus petit entier a tel que P(X ¯ a) . 0,025 et
p et α sont des réels le plus petit entier b tel que P(X ¯ b) ˘ 0,975 : a = 0 et b = 7.
D’où l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % : I = [0 ; 0,0175].
Entrée Saisir n, p, α
Règle de décision : « si la fréquence des comprimés ayant un
Traitement (
u prend la valeur F 1 − α
2 ) défaut d’enrobage dans un échantillon aléatoire de taille 400
p(1 − p) appartient à I, on considère le réglage efficace au seuil de 95 %,
a prend la valeur p − u ×
n sinon on le considère inefficace ».
p(1 − p) Ici, f = 6 ≈ 0,015. Puisque f appartient à I, on considère le
b prend la valeur p + u × 400
n
Sortie Afficher a, b réglage efficace au seuil de 95 %.

Chapitre 12  Échantillonnage et estimation    Indice Terminale S spécifique 149


25   1. Ici, n = 800 et p = 0,996 donc n(1 – p) = 3,2 : on n’a pas Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % :
n × (1 – p) ˘ 5, donc on ne peut pas utiliser un intervalle de I = [0,776 ; 0,864].
fluctuation asymptotique. La fréquence observée dans le groupe de malades sur lesquels
2. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque échantillon aléatoire la prise de sang n’est pas effectuée à jeun est f = 0,74.
de 800 foyers français, associe le nombre de foyers possédant un Puisque f n’appartient pas à I, on rejette l’hypothèse faite au
réfrigérateur : X suit la loi binomiale de paramètres 800 et 0,996. seuil de 95 %  pour ce groupe de malades : on peut dire que ce
On détermine le plus petit entier a tel que P(X ¯ a) . 0,025 et le groupe de malades n’est pas représentatif de l’ensemble des
plus petit entier b tel que P(X ¯ b) ˘ 0,975 : a = 793 et b = 800. patients malades au seuil de 95 %.
D’où l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % : I = [0,99125 ; 1]. On conclut que ce dépistage ne peut pas être effectué sur des
Règle de décision  : «  si la fréquence des foyers français personnes qui ne sont pas à jeun.
possédant un réfrigérateur  dans un échantillon aléatoire de
31   1. Si le générateur de nombres aléatoires du tableur
taille 800 appartient à I, on accepte l’hypothèse faite au seuil
de 95 %, sinon on la rejette ». fonctionne bien, alors la probabilité d’avoir 1 est p = 0,5.
Ici, f = 790 ≈ 0,9875. Puisque f n’appartient pas à I, on rejette n = 100, np = 50 et n(1 – p) = 50, donc les conditions de validité
800 sont vérifiées.
l’hypothèse faite au seuil de 95 %.
Un intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est I = [0,4 ; 0,6].
26   1. n = 10 000, np = 77 et n(1 – p) = 9 923, donc les
La fréquence observée de 1 est f = 58 = 0,58. Puisque f
conditions de validité sont vérifiées. 100
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil 0,95 : appartient à I, on accepte l’hypothèse faite au seuil de 95 %.
I = [0,005 ; 0,010]. 2. n = 1 000, np = 500 et n(1 – p) = 500, donc les conditions de
2. Règle de décision  : «  si la fréquence de bouteilles non validité sont vérifiées.
conformes dans un échantillon aléatoire de taille 10 000 Un intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est J = [0,46 ; 0,54].
appartient à I, on accepte l’hypothèse p = 0,0077 au seuil 0,95, 580
La fréquence observée de 1 est f ’ = 1 000 = 0,58. Puisque f’
sinon on la rejette ». n’appartient pas à J, on rejette l’hypothèse faite au seuil de
Ici, f = 90 = 0,009. Puisque f appartient à I, on accepte 95 %.
10 000
l’hypothèse p = 0,0077 au seuil 0,95. L’usine Ocefrais n’a donc 32   p = 0,5, n = 240, np = 120 et n(1 – p) = 120, donc les
pas de raisons de s’inquiéter. conditions de validité sont vérifiées.
27   Exercice résolu, voir page 379 du manuel.
Un intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est I = [0,43 ; 0,57],
28   Soit (H) l’hypothèse  : «  le pourcentage de moteurs à 0,01 près.
défectueux dans la production est 1 % ». D’où la règle de décision : « soit f la fréquence observée sur
L’échantillon est représentatif de la production de l’entreprise 240 lancers ; si f [ I, alors on accepte l’hypothèse selon laquelle
si l’hypothèse selon laquelle le pourcentage de moteurs le dé n’est pas truqué, sinon on la rejette ».
défectueux dans la production est 0,01 est acceptée à un seuil Ici, f = 106 ≈ 0,44 : f [ I, donc, au seuil de 95 %, on accepte
donné au vu de l’échantillon. 240
l’hypothèse selon laquelle le dé n’est pas truqué. L’affirmation
Sous cette hypothèse, on détermine l’intervalle de fluctuation
de l’énoncé est vraie.
asymptotique I au seuil de 95 % de la fréquence des moteurs
33   f = 0,85 ; n = 100, nf = 85 et n(1 – f) = 15, donc les conditions
défectueux dans les échantillons de taille 800.
n = 800, np = 8 et n(1 – p) = 792, donc les conditions de validité de validité sont vérifiées.
sont vérifiées. Un intervalle de confiance au niveau de confiance 95 % est 
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  : [0,75 ; 0,95].
I = [0,003 ; 0,017]. 34   1. f = 66 = 0,825.
La fréquence observée dans l’échantillon est f = 15 = 0,01875. 80
800 2. n = 80, nf = 66 et n(1 – f ) = 14, donc les conditions de validité
Puisque f n’appartient pas à I, on rejette l’hypothèse faite au sont vérifiées.
seuil de 95 % : on peut donc dire que l’échantillon n’est pas Un intervalle de confiance au niveau de confiance 0,95 est
représentatif de la production de l’entreprise au seuil de 95 %.
[0,713 ; 0,937].
29   Exercice corrigé, voir page 438 du manuel.
35   Exercice corrigé, voir page 438 du manuel.
30   Soit (H) l’hypothèse : « 82 % des patients malades ont un
36   1. Négation : « il existe au moins un intervalle de confiance
dépistage positif ».
Sous cette hypothèse, on détermine l’intervalle de fluctuation d’une proportion p au niveau de confiance 0,95 qui ne contient
asymptotique I au seuil de 95 % de la fréquence des patients pas p ».
malades ayant un dépistage positif dans les échantillons de 2. La proposition initiale est fausse : si on forme un très grand
taille 300. nombre d’échantillons de taille n, alors p appartient à au
n = 300, np = 246 et n(1 – p) = 54, donc les conditions de validité moins 95 % des intervalles de confiance calculés à partir de
sont vérifiées. ces échantillons, mais pas à tous ces intervalles.

150
37   f = 0,9 et n = 1 000. Les conditions de validité sont 2. Les deux intervalles précédents ne sont pas disjoints, donc,
respectées, car nf = 900 et n(1 – f ) = 100. au seuil de 95 %, on ne peut pas affirmer que le traitement
Un intervalle de confiance au niveau de confiance 95 % est efficace.
est [0,9 – 1  ; 0,9 + 1 ], soit, en arrondissant à 0,001 47   L’affirmation est fausse.
1000 1000 2
Soit n la taille de l’échantillon ; on doit avoir = 0,01, soit
près : [0,868 ; 0,932]. n
n = 40 000.
38   f = 0,94 ; n = 100, nf = 94 et n(1 – f) = 6, donc les conditions
de validité sont vérifiées.
TOP Chrono
Un intervalle de confiance au niveau de confiance 95 % est
I = [0,84 ; 1]. 48   n = 200, np = 146 et n(1 – p) = 54, donc les conditions de
39   L’affirmation est fausse. validité sont respectées.
L’amplitude d’un intervalle de confiance déterminé à partir d’un a. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % :
2 [0,668 ; 0,792].
échantillon de taille n est a = .
n b. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 99 % :
2 a
Si on double la taille, l’amplitude devient a’ = = . [0,649 ; 0,811].
2n 2
On n’obtient pas . a
2 49   1. n = 400, np = 100 et n(1 – p) = 300, donc les conditions
40  Soit n la taille de l’échantillon ; on doit avoir 1 ¯ 0,02, de validité sont respectées.
n Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
soit n ˘ 2500.
41  Soit n le nombre de personnes interrogées ; on doit avoir
I = [0,207 ; 0,293].
2 2. f = 84 = 0,21.
¯ 0,02, soit n ˘ 10 000. 400
n
3. f appartient à I, donc au seuil de 95 %, on peut dire que la
42   Exercice corrigé, voir page 438 du manuel. machine est correctement programmée.
43   1. a. Soit n le nombre de scooters ; on doit avoir
2 Faire le point
¯ 0,04, soit n ˘ 2 500.
n
2 Voir page 438 du manuel. Les corrigés détaillés sont
b. Soit n le nombre de scooters ; on doit avoir  ¯ 0,07, soit
n
( )
2
n˘ 2 , soit n ˘ 817. disponibles sur le site bordas-indice.fr.
0,07
2. Algorithme complété : Revoir des points essentiels
Variables a et t sont des réels strictement positifs 50   n = 200, np = 6 et n(1 – p) = 294, donc les conditions de
n est un entier
validité sont respectées.
Initialisation Saisir a Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % :
Traitement t prend la valeur 42 [0,006 ; 0,054].
a
et Sortie Si t est un entier 51   f = 0,74 ; n = 500, nf = 370 et n(1 – f ) = 130, donc les
Alors afficher t conditions de validité sont vérifiées.
Sinon t prend la valeur 1 + Partie Un intervalle de confiance au niveau de confiance 95 % est
entière de t
[0,69 ; 0,79].
Afficher t
Fin Si
Approfondissement
44   1. Intervalle de confiance au niveau 0,95 : [0,415 ; 0,498].
Étude de ce problème
2. 0,498 , 0,5, donc au seuil de confiance 95 %, le maire doit
• Pour la proportion p1 : f1 = 0,45 ; n = 200, nf = 90 et n(1 – f ) = 110,
renoncer à ce projet.
donc les conditions de validité sont vérifiées.
45   1. Intervalle de confiance au niveau 0,95 des intentions Un intervalle de confiance au niveau de confiance 95 % de la
de vote pour A : [0,228 ; 0,292]. proportion p1 est [0,379 ; 0,521].
Intervalle de confiance au niveau 0,95 des intentions de vote Pour la proportion p2 : f2 = 0,55 ; n = 300, nf = 165 et n(1 – f ) = 135,
pour B : [0,298 ; 0,362]. donc les conditions de validité sont vérifiées.
2. On a 0,298 . 0,292, donc au seuil de 95 %, on peut dire que Un intervalle de confiance au niveau de confiance 95 % de la
le candidat B précèdera le candidat A le jour du scrutin. proportion p2 est [0,492 ; 0,608].
46   1. a. Intervalle de confiance au niveau 0,95 de la • Ces deux intervalles ne sont pas disjoints, donc la différence
proportion des fruits abîmés pour la partie du champ traitée : observée n’est pas significative au seuil de 95 %. La décision
[0,08 ; 0,28]. du chef de projets n’est pas justifiée.
b. Intervalle de confiance au niveau 0,95 de la proportion des 52  Pour p1 : n = 300, f = 0,81, nf = 243 et n(1 – f ) = 57, donc
fruits abîmés pour la partie du champ non traitée : [0,22 ; 0,42]. les conditions de validité sont vérifiées.

Chapitre 12  Échantillonnage et estimation    Indice Terminale S spécifique 151


Pour p2 : n = 200, f = 0,675, nf = 135 et n(1 – f ) = 65, donc les Sujet B   1. n = 1 000, p = 0,01, donc np = 10 et n(1 – p) = 990 :
conditions de validité sont vérifiées. les conditions de validité sont respectées.
Un intervalle de confiance de p 1 au seuil de 95 % est Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % :
I1 = [0,752 ; 0,868]. [0,003 ; 0,017].
Un intervalle de confiance de p 2 au seuil de 95 % est 2. On teste l’hypothèse : « p = 0,01 ».
I2 = [0,604 ; 0,746]. La fréquence observée dans l’échantillon est 14 = 0,014 :
1000
I1 et I2 sont disjoints, donc les deux tests ont un pouvoir de celle-ci appartient à l’intervalle
[0,003 ; 0,017], donc on accepte l’hypothèse au seuil de 95 %.
détection sensiblement égal, au seuil de confiance 95 %.
Au seuil de 95 %, on peut décider que le gène n’a pas
53   Avant la campagne publicitaire : n = 1 000, f = 0,148,
d’influence sur la maladie.
nf = 148 et n(1 – f) = 852, donc les conditions de validité sont
vérifiées. Sujet C   1. a. Arbre de probabilités :
Un intervalle de confiance de la proportion p de véhicules A
1
vendus au seuil de 95 % est I = [0,116 ; 0,180].
Après la campagne publicitaire : n = 1 000, f ’= 0,177, nf ’ = 177 0
R B
et n(1 – f ’) = 823, donc les conditions de validité sont vérifiées.
r 0
Un intervalle de confiance de la proportion p’ de véhicules
C
vendus au seuil de 95 % est I ’ = [0,145 ; 0,209].
I et I’ ne sont pas disjoints, donc on peut dire que la campagne 1 A
publicitaire n’a pas eu d’impact sur les ventes, au seuil de 3
1–r
confiance de 95 %. 1
R B
3
54   Pour le premier commercial : f = 65 = 0,40625 ; n = 160,
160 1
nf = 65 et n(1 – f ) = 95, donc les conditions de validité sont 3 C
vérifiées.
b. p(A) = r × 1 + (1 – r) × 1 = 1 (1 + 2r).
Un intervalle de confiance au seuil de confiance de 95 % est  3 3
c. pA(R) = 3r .
I = [0,327 ; 0,486] à 10–3 près. 1+ 2r
2. a. X suit la loi binomiale de paramètres n = 400 et
Pour le second commercial : f  ’ = 124 ≈ 0,564  ; n = 220, nf  ’ = 124
220 p = 1 (1 + 2r).
et n(1 – f ’) = 96, donc les conditions de validité sont vérifiées. 3
b. n = 400, f = 0,6, donc nf = 240 et n(1 – f) = 160, donc les
Un intervalle de confiance au seuil de confiance de 95 % est 
conditions de validité sont respectées.
J = [0,496 ; 0,632] à 10–3 près. Intervalle de confiance de p au seuil de 95 % : [0,55 ; 0,65].
I et J sont disjoints, donc on peut conclure que le second Intervalle de confiance de r au seuil de 95 % : [0,325 ; 0,475].
commercial est beaucoup plus efficace que le premier, au c. P(X ¯ 250) ≈ 0,86 à 10–2 près.
seuil de 95 %.
Sujet D A. 1. P(390 ¯ X ¯ 410) ≈ 0,637.
Pour se préparer à l’écrit - bac 2. P = P(X ˘ 385) ≈ 0,914.

Sujet A 1. Cette probabilité est 0,015 + 0,010 = 0,025.


( )
3. P(X ˘ 385) = 0,96 ⇔ P(X , 385) = 0,04 ⇔ P T , −15 = 0,04,
σ
où T suit la loi normale centrée réduite.
2. La probabilité p d’avoir un bon d’achat d’une valeur Ainsi, P(X ˘ 385) = 0,96 ⇔ −15 ≈ –1,751 ⇔ σ ≈ 8,6.
supérieure ou égale à 30 euros est : σ
B. 1. n = 300, p = 0,96, donc np = 288 et n(1 – p) = 12, donc les
0,25 × 0,025 + 0,75 × 0,067 = 0,0565
conditions de validité sont respectées.
c’est-à-dire 0,057 à 10–3 près. Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
3. On teste l’hypothèse : « p = 0,057 ». I = [0,937 ; 0,983].
n = 200, p = 0,057, donc np = 11,4 et n(1 – p) = 188,6, donc 2. On teste l’hypothèse : « p = 0,96 ».
les conditions de validité sont respectées. L’intervalle de La fréquence observée est f ≈ 0,943.
fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la fréquence des Puisque f appartient à I, on accepte l’hypothèse au seuil de
bons d’achat d’une valeur supérieure ou égale à 30 € dans un 95 %. On peut donc décider que l’objectif a été atteint.
échantillon de taille 200 est I = [0,024 ; 0,089].
La fréquence observée dans l’échantillon est 6 = 0,03 : celle- Sujet E   1. Réponse a.
200 2. On résout :
ci appartient à I, donc on accepte l’hypothèse au seuil de 95 %. 0,236 × 0,764
2 × 1,96 × ¯ 0,01 ⇔ n ˘ 392 .
Les doutes du directeur ne sont pas justifiés. n 0,236 × 0,764

152
2 On recopie ensuite ces formules vers la droite. On peut alors
⎛ 392 ⎞
≈ 27 706,2. Donc n ˘ 27 707.
⎝⎜ 0,236 × 0,764 ⎠⎟ les représenter graphiquement.
Avec Excel 2007-2010 :
La bonne réponse est la réponse d.
• Sélectionner la plage de cellules A1: C4.
3. Réponse b.
• Dans le menu Insertion , choisir Autres graphiques, puis
Stock, et le premier type de graphique de cette catégorie.
• Par un clic droit sur l’axe des ordonnées, choisir Mise en forme
Pour se préparer à l’oral de l’axe, puis dans l’onglet Options d’axe, fixer le minimum à
55   n = 60, p = 1 , donc np = 10 et n(1 – p) = 50, donc les 0,1 et le maximum à 0,25.
6 • Par un clic droit sur une barre, choisir Format des lignes
conditions de validité sont respectées.
haut– bas, puis modifier la couleur de trait et le style de trait.
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %  :
[0,072 ; 0,261]. Avec Excel 1997-2003 :
56   n = 900, f = 5 , donc nf = 500 et n(1 – f ) = 400, donc les • Sélectionner la plage de cellules A1: C4.
9
• Dans le menu Insertion , choisir Graphiques (ou alors utiliser
conditions de validité sont respectées.
l’icône Assistant Graphique), puis Boursier, et le premier type
Intervalle de confiance de la fréquence d’obtenir « Face » au
de graphique de cette catégorie, puis cliquer sur Terminer .
seuil de 95 % : [0,522 ; 0,589].
• Par un clic droit sur l’axe des ordonnées, choisir Format de
57   n = 30, p = 0,5, donc np = 15 et n(1 – p) = 15, donc les
l’axe, puis dans l’onglet Echelle, fixer le minimum à 0,1 et le
conditions de validité sont respectées.
maximum à 0,25.
Intervalle de fluctuation asymptotique du taux de réussite au
Par un clic droit sur une barre, choisir Format des lignes haut –
seuil de 95 % : I = [0,321 ; 0,679]. bas, puis modifier la couleur de trait et le style de trait.
On teste l’hypothèse : « p = 0,5 ».
La fréquence observée dans l’échantillon est f = 2 . Puisque f Avec Open Office :
3
appartient à I, on accepte l’hypothèse au seuil de 95 %, donc • Sélectionner la plage de cellules A1: C4.
son taux de réussite n’est pas différent de 0,5. • Dans le menu Insertion , choisir Diagramme (ou alors utiliser
l’icône Diagramme), puis sélectionner Cours, et le premier type
de graphique de cette catégorie.
Cliquer sur Suivant , sélectionner Séries de données en
Travaux pratiques
lignes, et Première ligne comme étiquette, puis cliquer sur

TP Sondages à risques Terminer .


• Par un clic droit sur l’axe des ordonnées, choisir Formater
Fichiers logiciels sur le site www.bordas-indice.fr l’axe, puis régler l’échelle.
L’objectif de ce TP est de justifier la phrase de Michel Lejeune, • Par un clic droit sur une barre, choisir Formater les séries
et ainsi de prendre conscience que des résultats de sondage ne de données, puis dans l’onglet Ligne, modifier la couleur et
peuvent pas être résumés uniquement par des nombres, mais par la largeur.
des intervalles. Le tableur, et plus particulièrement la simulation 3. Ces intervalles de confiance se recouvrent deux à deux
de plusieurs sondages de taille 1 000, va illustrer ce phénomène. partiellement, donc on ne peut pas prévoir l’ordre des trois
Partie A. 1. Pour J. Chirac, f = 0,18 ; n = 1 000, nf = 180 et candidats lors de l’élection.
n(1 – f ) = 820, donc les conditions de validité sont respectées. Partie B. 1. On saisit en A2 la formule :
Un intervalle de confiance au niveau 0,95 est I = [0,148 ; 0,212]. = ALEA.ENTRE.BORNES(1;10 000) .
Pour L. Jospin, f = 0,17 ; n = 1 000, nf = 170 et n(1 – f ) = 830,
2. a. X = 3 607 car 1 988 + 1 618 = 3 606 et Y = 5 293,
donc les conditions de validité sont respectées. Un intervalle
car 3 606 + 1 686 = 5 292.
de confiance au niveau 0,95 est J = [0,138 ; 0,202].
b. On saisit en B2 la formule :
Pour J.-M. Le Pen, f = 0,145 ; n = 1 000, nf = 145 et n(1 – f ) = 855,
=SI(A2,1989;1;SI(A2,3607;2;SI(A2,5293;3;4)))
donc les conditions de validité sont respectées. Un intervalle
3. a. On saisit en E4 la formule : = NB.SI(B2:B1001;1) / 1000 ,
de confiance au niveau 0,95 est K = [0,113 ; 0,177].
2. On saisit « Chirac », « Jospin » et « Le Pen » dans les cellules puis en F4 la formule = NB.SI(B2:B1001;2)/1000 , et en G4 la
A1, B1 et C1. formule = NB.SI(B2:B1001;3)/1000 .
Puis on entre les valeurs 0,18 puis 0,17 et 0,145 dans les cellules b. On saisit en E2 la formule = E4–1/RACINE(1000) , puis en
A4, B4, C4. E3 la formule = E4+1/RACINE(1000) . On recopie ensuite ces
On saisit en A2 la formule : = A4 − 1/ RACINE(1000) et en A3 formules vers la droite.
la formule : = A4 + 1/ RACINE(1000). 4. On opère comme dans la partie A.

Chapitre 12  Échantillonnage et estimation    Indice Terminale S spécifique 153


5. a. Pour simuler plusieurs sondages de taille 1000, on utilise 2. N = 100, p = 0,07, donc np = 7 et n(1 – p) = 93, donc les
la touche F9 sur Excel et la combinaison de touches Maj conditions de validité de l’utilisation de l’intervalle de
Ctrl F9 sur Open Office. fluctuation asymptotique sont respectées.
b. On ne peut pas prévoir l’ordre des candidats. 3. Sous l’hypothèse p = 0,07, l’intervalle de fluctuation
Partie C. Deux simulations représentées ci-dessous montrent asymptotique au seuil de 95 % de la fréquence des composants
que des échantillons semblables (de même taille) conduisent à défectueux est K = [0,019 ; 0,121].
des résultats très différents sur l’ordre des candidats. La fréquence observée dans l’échantillon est 0,09 : celle-ci
appartient à K, donc la contrainte de production de 7 % de
0,25 composants défectueux est bien respectée au seuil de 95 %.
59   1. a. X suit la loi binomiale de paramètres 5 000 et 0,62.
0,20 D’où E (X) = 3 100 et σ(X) = 1178 ≈ 34,3.
b. E(F) = 3100 = 0,62 et V(F) = 11782 ≈ 5 × 10–5, donc F suit
5 000 5 000
0,15 la loi normale 1(0,62 ; 5 10–5).
c. La probabilité que Gallup se trompe est P(F ¯ 0,5) ≈ 0.
2. n = 5 000 ; p = 0,62, np = 3 100 et n(1 – p) = 1 900, donc les
0,10
J. Chirac L. Jospin J.-M. Le Pen conditions de validité sont remplies. Un intervalle de fluctuation
de la proportion des électeurs votant pour Roosevelt, dans un
0,25 échantillon de taille 5 000, au seuil de 99 %, est [0,60 ; 0,64] à
0,01 près.
On constate que Gallup n’avait quasiment aucune chance de
0,20
se tromper.
3. L’échantillon choisi par le magazine était de très grande
0,15 taille, mais absolument pas aléatoire car il ne prenait en compte
que des lecteurs de ce magazine.
60   1. b. On entre 1 % dans la cellule A4, puis on saisit en
0,10
J. Chirac L. Jospin J.-M. Le Pen A5 la formule =A4+0,01 . On recopie ensuite cette formule
La critique principale que l’on peut faire à ce sondage, c’est qu’il vers le bas.
donne des résultats figés, alors que l’on aurait dû donner des 100 %
fourchettes d’intentions de vote pour chacun des candidats.
Il y a certainement une différence entre les sondages réalisés et 80 %
les simulations sur tableur, car les échantillons choisis ne le sont
pas tout à fait au hasard, et ensuite les résultats des sondages 60 %
sont souvent « redressés » par les instituts selon des critères
qu’ils ne communiquent pas ! 40 %

20 %

Pour aller plus loin


0
58   A. 1. Pourcentage de CDI sur le site A : fA ≈ 0,748.
0 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

Pourcentage de CDI sur le site B : fB ≈ 0,765. 2. a. On saisit en B4 la formule : =A4–1/RACINE(C$1) .


2. Pour n = 421, les conditions de validité sont respectées, car De même, on saisit en C4 la formule : =A4+1/RACINE(C$1) .
np = 336,8 et n(1 – p) = 84,2. b. Certaines valeurs sont négatives et d’autres dépassent 100 %.
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % pour 3. a. On saisit en B4 la formule :
un échantillon de taille 421 : I = [0,761 ; 0,839]. =SI(A4–1/RACINE(C$1)<0;0;A4–1/RACINE(C$1)) .
Pour n = 68, les conditions de validité sont respectées, car b. On saisit en C4 la formule :
np = 54,4 et n(1 – p) = 13,6. =SI(A4+1/RACINE(C$1)>1;1;A4+1/RACINE(C$1)) .
Intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % pour c. Quand on augmente la taille de l’échantillon, on remarque
un échantillon de taille 68 : J = [0,704 ; 0,896]. que l’amplitude de l’intervalle diminue.
3. fA n’appartient pas à I ; fB appartient à J. Représentation graphique.
Donc, au seuil de 95 %, le site A ne respecte pas les proportions Avec Excel :
en termes de contrat d’embauche, alors que le site B les respecte. • Sélectionner la plage de cellules A4:C103.
B. 1. np = 50 × 0,07 = 3,5. Puisque np < 5, on ne peut pas utiliser • Dans le menu Insertion , choisir Nuage de points, et le
l’intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %. premier type de graphique de cette catégorie.

154
• Par un clic droit sur le premier nuage de points, choisir Mettre g’’(x) . 0 pour tout réel x de I, donc g’ est strictement croissante
en forme une série de données, puis dans l’onglet Options de sur I.
marqueur, choisir le type de marqueur prédéfini et diminuer g’(0,05) ≈ 0,59 et g’ est croissante sur I, donc g’(x) . 0 sur I.
la taille du marqueur (3 ou 4). On en déduit que g est strictement croissante sur I.
• Opérer de même pour l’autre nuage de points. b. h’(x) = 2 – g’(x).
Puisque g’ est croissante : g’(x) ¯ g’(0,95), et g’(0,95) ≈ 1,4, on en
Avec Open Office :
déduit que g’(x) , 2, donc h’(x) . 0, et ainsi h est strictement
• Sélectionner la plage de cellules A4:C103.
croissante sur I.
• Dans le menu Insertion , choisir Diagramme (ou alors utiliser
4. a. On saisit les deux expressions dans Y1 et Y2 et on prend
l’icône Diagramme), puis sélectionner XY, et le premier type de
comme fenêtre [0,05 ; 0,95] × [0 ; 1].
graphique de cette catégorie, soit Points seuls. Enfin, cliquer
b. On saisit Y3 = 0,34 puis on lit les abscisses des deux points
sur Terminer .
d’intersection.
• Par un clic droit sur le premier nuage de points, choisir
A 10–3 près, on trouve [0,254 ; 0,438].
Formater les séries de données, puis on peut modifier la
c. La formule du cours donne [0,240 ; 0,440]. L’amplitude de
largeur et la hauteur du symbole, ainsi que sa couleur.
l’intervalle trouvé est plus petite.
• Opérer de même avec le second nuage de points.
B. 1. On a 0,196 p – p2 ¯ F – p ¯ 0,196 p – p2 , ce qui
61   1. a. On note T, B et Pa les événements suivants : équivaut à (F – p)2 ¯ 0,1962 (p – p2).
T : « le poisson pêché est une truite » ; 2. Avec le logiciel GeoGebra, on entre dans la ligne de saisie :
B : « le poisson pêché est un brochet » ; (y – x)2 – 0,196^2*(x – x^2) = 0.
Pa : « le poisson pêché est porteur de parasite ». 3. On crée un curseur e : on le fait varier de 0 à 1 avec un
Arbre pondéré décrivant la situation : incrément de 0,01.
0,15 4. a. On entre y = 0,34 dans le champ de saisie.
Pa
T Puis on construit les points d’intersection A et B de cette droite
0,65
Pa ainsi tracée avec la représentation graphique précédente (avec
0,85
le menu des Points : intersection entre deux objets).
0,10 Pa On lit les cordonnées de A et B dans la fenêtre Algèbre : les
0,35
B abscisses de ces points donnent les bornes de l’intervalle de
0,90 Pa confiance cherché.
b. On calcule P(B > Pa) = 0,35 × 0,10 = 0,035. L’intervalle trouvé est [0,0775 ; 0,2099] en arrondissant à 10–4
c. On calcule P(Pa) = 0,65 × 0,15 + 0,35 × 0,10 = 0,1325. près.
2. a. n = 900, f = 180 = 0,2, donc nf = 180 et n(1 – f ) = 720 : les b. On trouve [0,4721 ; 0,6627].
900
c. On trouve [0,7671 ; 0,9070].
conditions de validité sont remplies.
5. Pour retrouver les courbes représentatives des fonctions
D’où l’intervalle de confiance au niveau 0,95 de la proportion
g et h, on trace les droites verticales d’équations respectives
de poissons parasités dans le lac en 2014 : [0,1666 ; 0,2334].
x = 0,05 et x = 0,95. La partie « basse » de la courbe délimitée
b. La probabilité de pêcher un poisson porteur de parasites
par ces deux droites est celle de la fonction g, la partie « haute »
dans le lac était en 2000 égale à 0,1325.
est celle de la fonction h.
Ce nombre n’appartient pas à l’intervalle de confiance calculé
pour l’année 2014, donc on peut dire qu’il y a eu une évolution
de la proportion de parasites sur les poissons de ce lac entre
2000 et 2014, au niveau de confiance 0,95. Prises d’initiatives
62   Fichier logiciel sur le site www. bordas-indice.fr 63   On sait qu’un intervalle de fluctuation asymptotique au
A. 1. a. Un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de seuil de 99 % est :
95 % de la fréquence des jetons rouges dans les échantillons de p(1– p) p(1– p)
[ p – 2,58  ;  p + 2,58 ].
taille 100 est [p – 0,196 p(1− p)  ; p + 0,196 p(1− p)]. n n
Comme dans le cours, on utilise le fait que p(1 – p) ¯ 0,25 et
b. On doit avoir 100 p ˘ 5 et 100 (1 – p) ˘ 5, ce qui donne
donc p(1– p) ¯ 0,5. De la même façon que dans la propriété
p ˘ 0,05 et p < 0,95.
de la page 374, il existe un entier n0 tel que, si n ˘ n0, alors
D’où I = [0,05 ; 0,95].
⎛ X ⎞
2. C’est une conséquence de la question 1. a. P ⎜ p – 2,58 0,5 < n < p + 2,58 0,5 ⎟ . 0,99 , et on obtient un
⎝ n n n⎠
3. a. g’(x) = 1 – 0,098 × 1 – 2x . On note g’’ la dérivée de g’. intervalle de confiance au seuil 0,99 :
x(1– x)
g’’(x) = 0,049 . ⎡ p − 1,29 ; p + 1,29 ⎤ .
x(1 – x) x(1– x) ⎢⎣ n n ⎥⎦

Chapitre 12  Échantillonnage et estimation    Indice Terminale S spécifique 155


Plus généralement, au niveau de confiance 1 – α, on obtient  Puisque f (x) . 0 sur R, F ’(x) . 0 sur [0 ; +`[ et F est strictement
⎡ uα uα ⎤ croissante sur [0 ; +`[.
⎢⎣ p − 2 n ; p + 2 n ⎥⎦ .
F prend ses valeurs sur [0 ; 1], donc d’après le corollaire du
64  Soit F la fonction qui, à tout réel positif t associe : théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel
P(–t ¯ X ¯ t). a tel que F(a) = 1 – α.
t
Alors, F(t) = 2 ∫0 f ( x) dx, où f est la fonction densité de la loi Ce réel a est la valeur minimale telle que [–a ; a] soit un intervalle
normale centrée réduite. de fluctuation de X au seuil 1 – α.
D’où F ’(x) = 2 f (x).

156

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