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I Rappels
Définition
−
→ −
→ −
→ −→
Deux vecteurs non nuls et sont dits colinéaires si, et seulement si, il existe un réel k tel que = k .
Exemple
−
→
−
→ −→ −
→ −
→ −
→
Ci-contre, = −2 donc et sont colinéaires.
→ −
Remarque Comme 0− →
= 0 , on considère que le vecteur nul est colinéaire à tous les autres vecteurs.
Propriété
→ → ′
− −
Soit et deux vecteurs du plan.
y y′
−→ −
→
et sont colinéaires si, et seulement si, leurs coordonnées sont proportionnelles.
Autrement dit, ils sont colinéaires si, et seulement si, y ′ − ′ y = 0.
Exemple
−
→
−
→ 2
−→ −6
−
→
On considère les vecteurs et .
−1 3
−
→ −
→ 1
Comme on a 2 × 3 − (−6) × (−1) = 0, les vecteurs et sont colinéaires.
O 1
Démonstration
Propriété
On considère quatre points A, B, C et D avec A distinct de B et C distinct de D.
−→ −→
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires si, et seulement si, les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
Exemple On considère quatre points A(1 ; 4), B(3 ; −2), C(−1 ; −2) et D(−2 ; 1).
Démontrer que les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
Corollaire
−→ −→
Trois points A, B et C sont alignés si, et seulement si, AB et AC sont colinéaires.
Remarque Toute droite admet une infinité de vecteurs directeurs, tous colinéaires entre eux.
Propriété
Deux droites sont parallèles si, et seulement si, un vecteur directeur de l’une est colinéaire à un vecteur
directeur de l’autre.
Propriété
−
→
Soit et b deux
réels.
→ 1
−
Le vecteur est un vecteur directeur de la droite d’équation :
y = + b 1
y = + b.
Démonstration
=k
Soit k un réel.
→ 0
− → 0
−
Le vecteur est un vecteur directeur de la droite d’équation :
1 1
= k.
Démonstration
Propriété
−
→ −
→
Soit A un point du plan, un vecteur non nul et d la droite de vecteur directeur passant par A.
−−→ −
→
Un point M appartient à d si, et seulement si, AM et sont colinéaires.
Démonstration
Propriété
L’ensemble des points
M( ; y) du plan tels que + by + c = 0 avec ( ; b) 6= (0 ; 0) est une droite de
→ −b
−
vecteur directeur .
• Montrons d’abord que D n’est pas vide c’est-à-dire qu’il contient bien au moins un point.
Pour cela, on procède par disjonction des cas.
➤ Supposons d’abord que 6= 0.
c
On considère alors le point A − ; 0 et on a :
c
A + byA + c = × − + b × 0 + c = −c + c = 0 donc A appartient à l’ensemble D.
➤ Supposons maintenant que = 0.
c
On a alors b 6= 0 (puisque ( ; b) 6= (0 ; 0)) et on montre de même que le point A 0 ; −
b
appartient à D.
Dans les deux cas, il existe un point A(A ; yA ) qui appartient à D, c’est-à-dire tel que
A + byA + c = 0.
Démonstration
→ p
−
On considère une droite d du plan, A(A ; yA ) un point de d et un vecteur directeur de d. Un point
q
−−→ − A → p
−
M( ; y) appartient à la droite d si, et seulement si, AM et sont colinéaires.
y − yA q
Cela revient à ( − A ) × q − p × (y − yA ) = 0 soit q − py − qA + pyA = 0.
→ −b
−
On a donc bien une équation de la forme + by + c = 0 avec = q, b = −p et c = −qA + pyA où .
Définition
Une équation d’une droite d de la forme + by + c = 0 est appelée une équation cartésienne de la droite
d.
Remarque Une droite admet plusieurs équations cartésiennes mais au plus une seule équation de la forme
y = + b, appelée équation réduite de la droite.
Exemple
→ −3
−
Déterminer une équation cartésienne de la droite d de vecteur directeur passant par A(−1 ; 4).
2
Exemple −
→
−
→
−
→ −
→ −
→
Décomposer selon et .
−
→
−
→ → −
− → −
→
On trace des représentants de , et de même origine
+
−
→ et on construit un parallélogramme comme ci-contre.
−
→ −
→ −
→
+ + Graphiquement, on lit = 3 + 2 .
−
→
Propriété
→
− −
→ Æ
• Si dans un repère orthonormé alors || || = 2 + y 2 .
y
−→
−→
• Pour tout réel k, on a
k
= |k| ×
.
Remarque
−→ B − A
−→
Æ
De AB , on retrouve
AB
= (B − A )2 + (yB − yA )2 = AB dans un repère orthonormé.
yB − yA
Exemple
→ 1 p
−
−→
Æ
Soit dans un repère orthonormé. On a alors
= 12 + (−2)2 = 5.
−2
Exemple
p
→ −3 → p2
− −
−→
−→
Soit et dans un repère orthonormé. Calculer
et
.
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