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spécialité 1ère
La notion de vecteur était implicite en mécanique depuis Galilée, savant italien (1564-1642), mais
a mis longtemps pour prendre sa forme actuelle. On observe un lien entre analyse et géométrie en
étudiant la façon dont la notion de vecteur apparait chez Leibniz, mathématicien allemand (1646-1716).
Le XIXème siècle voit l’élaboration conjointe de ce qui deviendra le produit scalaire et la notion de
travail en physique.
figure: vecteur →
−
u de norme égale à 2.
Définition: Soit A un point du plan et d une droite. On appelle projeté orthogonal du point A sur
la droite d, le point H, intersection de la droite d et de la droite perpendiculaire à d qui passe par A.
2) Produit scalaire.
1
−→ −→
Propriété (formule du projeté orthogonal): (admise). Soient AB et AC deux vecteurs du plan.
−→ −→ −→ −−→
Soit H le projeté orthogonal du point C sur la droite (AB). Alors AB · AC = AB · AH.
Figure:
Exemple : ABCD est un rectangle de centre O, F milieu de [DC] et E milieu de [AB]. Calcul de
−→ −→ −→ −→
AB · AC et de AE · CF
1. Soit →
−
u (4; − 3) et →
−
v (1; 5), calculer →
−
u ·→
−
v et →
−
v ·→
−
v.
−→ −→
2. Soit A(2; 1), B(3; − 3) et C(4; 5), calculer AB · AC.
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II/ Propriété du produit scalaire.
1) Bilinéarité et symétrie.
Exemple: →
−
u · (2→
−
u ) = .....
2) k→
−u −→−
v k2 =k→ −
u k2 − 2→
−
u ·→
−v + k→−
v k2
3) (→
−
u +→−v ) · (→
−
u −→ −
v ) = k→
−
u k2 − k→
−v k2
2) Orthogonalité.
−→ −−→
Définition: Deux vecteurs AB et CD sont dits orthogonaux lorsque les droites (AB) et (CD) sont
perpendiculaires.
Démonstration:
1) On suppose d’abord que →−u et →−v sont non nuls. On choisit un point A du plan et on considère les
−→ → −→ −
points B et C tels que AB = u et AC = →
− v.
→
− →
−
u · v = 0 ⇔ AB × AC × cos(BAC) = 0.
[
Or AB et AC sont non nuls, donc → −u ·→−v = 0 ⇔ cos(BAC)
[ = 0 ⇔ BAC [ = 90◦ ⇔ (AB)⊥(AC) ce qui
équivaut à →
−
u et →
−
v orthogonaux.
→
− →
−
2) On suppose maintenant que → −u = 0 ou → −v = 0.
→
−
Si →
−u = 0 alors → −
u ·→
−v = 0 équivaut à →
−u et →
−
v orthogonaux, car la vecteur nul est orthogonal à tout
→
− →
−
vecteur du plan. De même dans le cas où v = 0 .
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Exemple: Dans un repère orthonormé du plan, les vecteurs sont donnés ci-dessous. Sont-ils orthog-
onaux?
1) →
−u (−2; 3) et →
−
v (1; 4),
→
− →
−
2) u (4; 8) et v (6; − 3).
3) On donne les points A(3; −1); B(−2; 5) et C(7; 4) Les droites (AB) et (AC) sont-elles perpendicu-
laires?
Propriété: Soient A et B deux points distincts du plan et I le milieu du segment [AB]. Pour tout
−−→ −−→ 1
point M du plan, on a M A · M B = M I 2 − AB 2
4
Figure:
4
−−→ −−→
Propriété (ensemble des points M tels que M A · M B = 0.)
Soient A et B deux points distincts du plan et I le milieu du segment [AB].
−−→ −−→
L’ensemble des points M tels que M A · M B = 0 est le cercle de diamètre [AB].
2) Formules d’Al-Kashi.
Remarque: Ce théorème permet de trouver les mesures des angles d’un triangle quelconque con-
b = 90◦ on retrouve le théorème de Pythagore.
naissant ses trois longueurs. Lorsque A
Exercice: Soit ABC un triangle tel que AC = 6; AB = 4 et A b = 60. Garce au théorème d’Al
Kashi, on trouve BC 2 = 28 donc BC ≈ 5.3 et on peut ensuite calculer l’angle B , on trouve B ≈ 79, 1◦