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SUJET II : Examinez cette pensée de Piéri : « Les mathématiques sont devenues un système
hypothético-déductif ».
1- EXPLICATION DES CONCEPTES
-Un système hypothético-déductif est un système dans lequel la vérité est devenue relative,
dépendante, fonctionnelle.
2- REFORMULATION
Examinez cette idée de Piéri selon laquelle les mathématiques sont devenues un domine de
vérité relative.
3- PROBLEME
La nature des vérités mathématiques
4- PROBLEMATIQUE
OG : On pense souvent que les mathématiques sont un domaine de vérité absolue.
Constat : Or force est de constater Piéri que les vérités mathématiques sont devenues relatives.
Question : D’où la question de savoir quelle est la vraie nature des vérités mathématiques ?
5- PLAN DU DEVOIR
A/ Présupposés (Opinion générale)
Les vérités mathématiques étaient absolues. Selon Platon, les mathématiques aboutissent à des
vérités définitives et absolues : « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ». Car avec les
mathématiques on quitte le monde des confusions, le monde de la relativité. Les mathématiques
sont une science de rigueur et de la démonstration. Ce sont les sciences où il y a la cohérence,
l’exactitude dans le raisonnement. Les réponses mathématiques sont apodictiques. A cet effet
René Descartes stipule que « Je me plaisais surtout aux mathématiques à cause de la certitude
et de l’évidence de leur raison ». Pour montrer le caractère absolu des mathématiques, prenons
l’exemple de la géométrie euclidienne avant le 19è siècle. Euclide était le seul mathématicien et
tout ce qu’il dit dans son système était absolu. Dans sa géométrie, par un point pris hors d’une
droite dans un plan, on ne peut mener qu’un seul parallèle à cette droite donnée et que la somme
des angles d’un triangle, vaut 180° (deux droits). Ce postulat et ce théorème étaient vrais
absolument. Mais cette vérité absolue des mathématiques va-t-elle garder sa nature dans le
temps ?
B/L’explication de la pensée de Piéri.
Les vérités mathématiques sont devenues relatives avec l’avènement des géométries non-
euclidiennes au 19è siècle. George Bouligand parle même du déclin des absolus mathématico-
logiques. En effet désormais, Euclide n’est plus le seul mathématicien. Il y a deux systèmes
mathématiques inventés par Lobatchevski et Riemann au 19è siècle. Chez Lobatchevski, par un
point pris hors d’une droite dans un plan, on ne peut mener plusieurs parallèle à cette droit et la
somme des angles d’un triangle est inférieure à 180° .Chez Riemann, par un point pris hors
d’une droite dans un plan, on ne peut mener aucune parallèle à cette droite et que dans un
triangle, la somme des angles est supérieure à 180° ,désormais si vous dites la somme des angles
d’un triangle vaut 180 ° , c’est faux si vous êtes dans les géométries non-euclidiennes et c’est
vrai si vous êtes dans la géométrie euclidienne. Voilà ce qui a introduit la relativité au niveau
des vérités mathématiques.
CONCLUSION
Les vérités mathématiques longtemps considérées comme absolues, sont aujourd’hui saisies
comme relatives grâce à l’avènement des géométries non-euclidiennes.
A/L’étude ordonnée
ü Premier mvt : « Nous en sommes …lumière de la conscience » : La croyance en une
conscience transparente formant l’essentiel du psychisme humain est une illusion.
ü Deuxième mvt : « Il faudra monter…action est impénétrable » : Les idées ou les
pensées viennent toujours de ce non conscient inconnu de la conscience.
B/L’intérêt philosophique
· Les mérites
L’auteur a le mérite d’avoir fait le procès de la conscience en montrant ses illusions, ses limites,
ses faiblesses.
Ø Les adjuvants
Baruch Spinoza : « Les hommes se trompent en ce qu’ils se croient libres ».
Sigmund Freud : « Le moi n’est pas libre dans sa propre maison ».
Rimbaud : « C’est faux de dire je pense, on devrait dire on me pense ».
· Les limites de la thèse
En prenant la conscience comme un simple instrument, l’auteur vide celle-ci de toute
responsabilité. Les hypocrites vont y trouver un alibi pour légitimer leur conduite.
Ø Les contempteurs
-Saint Augustin : « Nous sommes et nous connaissons ce que nous sommes ».
-Jean Paul Sartre : « L’inconscient est une mauvaise foi ».
Selon René Descartes, l’homme est déterminé par sa conscience : « Je pense donc je suis »
CONCLUSION
Dans ce texte, l’auteur ne reconnaît aucune valeur à la conscience. Cependant, elle demeure
nécessaire pour éclairer nos conduites et assurer l’équilibre moral et social de l’homme.