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7 Suites numériques 7

I Généralités sur les suites


1 Définition et notations
Définition
Une suite numérique  est une fonction de N (ou d’une partie de N) dans R, c’est-à-dire une fonction qui à
tout entier
§ naturel n associe un réel, noté (n) ou, plus généralement, n .
N→R
Ainsi  :
n 7→ n

Exemples
1. La suite des carrés des nombres entiers est 0 ; 1 ; 4 ; 9 ; 16 ; etc. On peut écrire ces termes sous la forme
0 = 0 ; 1 = 1 ; 2 = 4 ; 3 = 9 ; etc. On définit alors, pour tout n ∈ N, la suite (n ) de terme général
n = n2 .
1
2. La suite de terme général n = n
n’est définie que pour n ¾ 1, on la note (n )n¾1 .
p
3. La suite de terme général n = n − 5 n’est définie que pour n ¾ 5, on la note (n )n¾5 .

Vocabulaire et notations
• n est l’indice (ou le rang) et n est le terme de rang n.
• Attention : (n ) désigne la suite alors que n désigne le terme de rang n.

2 Modes de génération d’une suite


2.1 Définition par une formule explicite
Une suite explicite est une suite dont le terme général s’exprime en fonction de n. Elle est du type n = ƒ (n)
où ƒ est une fonction. On a donc la définition suivante :
Définition
Soit ƒ une fonction définie au moins sur R+ . On peut alors définir une suite (n ) de la façon suivante :
Pour tout n ∈ N, n = ƒ (n).

Remarques
• On peut donc calculer directement n’importe quel terme de la suite à partir de l’indice n. C’est le côté
agréable des suites explicites.
• Si ƒ n’est définie que sur [ k; +∞[, avec k > 0, la suite n’est alors définie que pour n ¾ k.

Exemples
1. La suite (n ) définie, pour tout n ∈ N, par n = 2n − 1. On a n = ƒ (n) avec ƒ :  7→ 2 − 1. Par exemple
4 = 2 × 4 − 1 = 7.
2. Les suites de l’exemple précédent sont toutes des suites explicites. Les deux dernières sont définies,
respectivement, pour n ¾ 1 et pour n ¾ 5.

2.2 Définition par récurrence


Une suite récurrente est définie par la donnée des premiers termes et la relation liant les termes de la suite
(en génnéral consécutifs). Plus généralement, on peut définir une suite récurrente de la façon suivante :
Définition
Soit ƒ une fonction définie sur un intervalle  telle que pour tout  ∈ , ƒ () ∈ .
On peut alors définir une suite (n ) par la donnée de 0 ∈  et de la relation de récurrence n+1 = ƒ (n ).
§
0 ∈ 
(n ) :
n+1 = ƒ (n )

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Exemple Suites récurrente / Calcul de  à l’aide d’un programme en Python.
15
§
0 = 4
(n ) : donne 0 = 4 ;
n+1 = 2n − 5
1 = 20 − 5 = 3 ; 2 = 21 − 5 = 1 ; etc.

Exemple Suite définie par un motif géométrique


A3
1
On considère un triangleOA0 A1 rectangle isocèle en A0 tel que 1 A2
b

A4
b

A0 A1 = 1. On construit le triangle OA1 A2 rectangle en A1 tel que


1
b

A1 A2 = 1. On poursuit le processus et on note pour tout entier


1
naturel n, dn = OAn . On a donc d0 = 1. A1
D’après le théorème de Pythagore dans le triangle OA p 0 A1 , on A5 d3 d2
b

2 2 2 2 2 2
obtient OA1 = OA0 + A1 A2 soit d1 = 1 + 1 donc d1 = 2.
b

d4
1
1. Calculer d2 . d1
Ç d5
2. Montrer que pour tout entier naturel n, dn+1 = 1 + dn2 b b
A0
O d0 = 1

Remarques
• Contrairement aux suites explicites, on ne peut pas, a priori, calculer un terme quelconque de la suite,
sans avoir obtenu, avant, tous les termes le précédant.
De nombreux exercices seront consacrés à obtenir, malgré tout, des moyens de calculer directement un
terme donné, c’est-à-dire à transformer, lorsque c’est possible, la suite récurrente en une suite explicite.
p
Toutes les fonctions p
• p ƒ ne conviennent
p pas. Par exemple si 0 = 3 et ƒ () =  − 2, c’est-à-dire n+1 =
n − 2, on a 1 = 0 − 2 = 1 = 1. Par contre on ne peut pas calculer 2 , donc la suite n’est pas
définie pour n > 1.

3 Représentation graphique d’une suite


3.1 cas général
4
Définition
Dans un repère (O; ~; ~j), la représentation graphique
3
d’une suite (n ) est l’ensemble des points Mn de co- ×
ordonnées (n; n ). ×
×
2 ×
×
Remarque ×
Contrairement à une fonction, la repré- 1 ×
sentation graphique d’une suite n’est pas une courbe
mais un nuage de points car la suite n’est définie que
pour n ∈ N. 1,5 n’a, mathématiquement, pas de sens
1 2 3 4 5 6 7
et donc le point (1, 5; 1,5 ) non plus.
−1

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nb = 0  = −0.5b = 1 U0
b b b

3.2 Cas particulier : suite récurrente

Construction des termes d’une suite définie par récur-


1.8
rence. p
Soit la fonction ƒ définie sur [ 2; +∞[ par ƒ () =  + 2. 1.6
0 = 0, 2 et n+1 = ƒ (n ). 1.4
ƒ
On construit les termes de la suite sur l’axe des abs- 1.2
cisses. 1.0

0.8
Pour construire n+1 à partir de n :
1. on trace l’image de n par ƒ . 0.6

2. on ramène cette image sur l’axe des abscisses, à 0.4


l’aide de la droite d’équation y = . 0.2
On obtient alors la répresentation en chemin de la ×
U0
suite. 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0
−0.2
1
Exemple

Construire dans le repère ci-


contre la représentation en che-
min de la suite (n ) telle que
0 = 1 et, pour tout entier na-
turel n, 3

2
n+1 = +1
n

Donner une valeur approchée de 2


1 ≈

2 ≈

3 ≈ 1

4 ≈

5 ≈
0
0 1 2 3 4

II Monotonie d’une suite


Une suite est une fonction particulière, on retrouve donc naturellement la notion de sens de variation pour une
suite.
Définition
Soit (n ) une suite. On dit que :
• la suite (n ) est croissante si, pour tout entier n : n+1 ¾ n ;
• la suite (n ) est décroissante si, pour tout entier n : n+1 ¶ n ;
• la suite (n ) est constante si, pour tout entier n, n = n+1 .

Définition
Soit (n ) une suite. On dit que (n ) est monotone si son sens de variation ne change pas (elle reste
croissante ou décroissante)

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Remarque On obtient les définitions de strictement croissante, décroissante ou monotone en remplaçant
les inégalités larges par des inégalités strictes.

1 Signe de la différence n+1 − n


Pour étudier le sens de variation d’une suite, on peut étudier le signe de la différence n+1 − n .
Exemple Soit ( ) la suite définie, pour tout n ∈ N, par  = n2 − n.
n n
À l’aide de l’étude du signe de la différence n+1 − n , montrer que la suite (n ) est croissante.

n+1
2 Comparaison de n
à1

Pour étudier le sens de variation d’une suite à termes strictement positifs, on peut comparer n+1 à 1. Cette
n
méthode est particulièrement adaptée aux suites dont le terme général est une puissance ou un produit.
Exemple 2n
Soit (n ) la suite définie, pour tout n ∈ N∗ , par n = n
. La suite (n ) est à termes strictement
positifs car n ∈ N∗ .
n+1 2n
1. Montrer que n
= n+1
.
2n
2. Montrer que, pour tout n ¾ 1, n+1
¾ 1.
3. Conclure.

3 Variations de la fonction associée


Pour étudier les variations d’une suite définie par une formule explicite, on peut étudier les variations de la
fonction associée. On s’appuie alors sur la propriété suivante.
Propriété
Soit (n ) la suite définie par la relation n = ƒ (n) où ƒ est une fonction définie au moins sur R+ . Si la fonction
ƒ est monotone sur [ 0 ; +∞[, alors la suite (n ) est monotone et a même sens de variation que ƒ .

Exemples Étudier les variations des suites ( ), ( ) et ( ) définies pour tout n par :
n n n

p 1
n = n, n = , n = −3n + 7.
n+1

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Remarques
• Cette méthode concerne donc uniquement les suites définies par une formule explicite, elle est intéres-
sante lorsque les variations de la fonction associée sont simples à déterminer.
• La réciproque de cette propriété est fausse.
En effet, considérons la suite (n ) définie, pour tout n ∈ N, par n = n + sin(2πn).
On a n = ƒ (n) où ƒ :  7→  + sin(2π), définie sur [ 0; +∞[.
Étudions les variations de la suite (n ). En remarquant que, pour tout n de N, sin(2πn) = 0,
il vient n+1 − n = 1 > 0, la suite (n ) est donc strictement croissante.
Qu’en est-il des variations de la fonction ƒ sur [ 0; +∞[ ?

4 M4
4 b

3 M3 Cƒ
3 b

2 M2
2 b

M1
~j b

M0 1
b

O 0 ~ 2 3 4

Comme on peut le voir graphiquement sur la figure, la fonction ƒ n’est pas monotone sur [ 0; +∞[.
Moralité, pour étudier les variations d’une fonction, on ne pourra pas introduire une suite et s’appuyer sur
les variations de cette dernière.

III Convergence d’une suite


Définition : Approche intuitive
• On dit qu’une suite (n ) tend vers +∞ (respectivement −∞) quand on peut rendre les valeurs de n
aussi grandes (respectivement petites) que l’on veut : il suffit de prendre n suffisamment grand.
On notera alors lim n = +∞ (respectivement lim n = −∞).
n→+∞ n→+∞
• On dit qu’une suite (n ) tend vers un réel ℓ quand on peut rendre les valeurs de n aussi proche de ℓ
que l’on veut : il suffit de prendre n suffisamment grand.
On notera alors lim n = ℓ.
n→+∞

Illustration d’une limite infinie Illustration d’une limite finie


× 1.8 ×
4.0 ×
1.6
3.5
×
1.4
× ×
3.0 × 1.2 ×
× ×
2.5 × × × × ×
1.0
×
2.0 × 0.8
×
1.5 × 0.6
×
1.0 × 0.4
×
×
0.5 × 0.2
× × ×
0 × × × 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

La représentation graphique d’une suite permet souvent de visualiser sa convergence.

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IV Deux suites particulières : arithmétiques et géométriques
1 Suites arithmétiques
1.1 Définition et premières propriétés
Définition : par récurrence
On appelle suite arithmétique toute suite (n ) telle que

Pour tout entier naturel n, n+1 = n + r où r ∈ R

r est appelé la raison de la suite arithmétique.

Remarque Pour démontrer qu’une suite est arithmétique, il suffit de montrer que, pour tout n, la différence
n+1 − n est constante. Cette constante sera alors la raison de la suite.

Exemples
1. La suite formée par les nombres entiers naturels pairs est-elle une suite arithmétique ?
Oui, on passe d’un terme au suivant en ajoutant toujours 1. Sa raison est 1.
2. La suite définie par : pour tout n, n = 3n − 2 est-elle arithmétique ?
Oui, on passe d’un terme au suivant en ajoutant toujours 3. Sa raison est 3.
3. La suite définie par : pour tout n, n = n2 est-elle arithmétique ?
Non, l’écart entre 0 et 1 est 1, alors que l’écart entre 1 et 2 est 3.

Propriété : Formule explicite


Soit (n ) une suite arithmétique de premier terme 0 et raison r. Alors, pour tout entier naturel n et tout
entier naturel p tel que 0 ¶ p ¶ n, on a : n = p + (n − p)r
Et en particulier, avec p = 0 : n = 0 + nr

Démonstration Dans le cas p = 0.


Soit n un entier naturel et (n ) une suite arithmétique de raison r.
n = n−1 + r = n−2 + r + r = n−2 + 2r = n−3 + 3r = . . . = 2 + (n − 2)r = 1 + (n − 1)r = 0 + nr.

1.2 Variations d’une suite arithmétique


Propriété
Soit (n ) une suite arithmétique de raison r. Alors :
• si r > 0, (n ) est strictement croissante ;
• si r < 0, (n ) est strictement décroissante ;
• si r = 0, (n ) est constante .

Démonstration Pour tout n ¾ 0, on a n+1 − n = n + r − n = r, ce qui donne le résultat.

1.3 Somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique


Propriété
Soit (n ) une suite arithmétique et n et p deux entiers naturels tels que 0 ¶ p ¶ n.
Alors : En particulier, en posant p = 0, on obtient :
n (p + n )(n − p + 1) n
X X (0 + n )(n + 1)
 = p + p+1 + . . . + n =  = 0 + 1 + . . . + n =
=p
2 2
=0

Retenir : La somme S de termes consécutifs d’une suite arithmétique est :

(1er terme + dernier) × (nb de termes)


S=
2

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Cas particuler
n
X n(n + 1)
Pour tout entier naturel n, 1 + 2 + 3 + . . . + n = k=
k=1
2

Démonstration Soit n ∈ N,
Notons : S = 1 + 2 + ... + n−2 + n−1 + n.
On a : S = n + n−1 + ... + 3 + 2 + 1

Donc : 2S = n + 1
................................. + n+1 + ... + n+1 + n+1 + n+1
| {z }
n fois
n(n + 1)
Soit 2S = n(n + 1) et donc S = .
2

2 Suites géométriques
2.1 Définition et premières propriétés
Définition : par récurrence
On appelle suite géométrique toute suite (n ) telle que

Pour tout entier naturel n, n+1 = q × n où q ∈ R

q est appelé la raison de la suite géométrique.

Remarques
1. Si q = 0, tous les termes de la suite, hormis peut-être 0 sont nuls.
Si 0 = 0, tous les termes de la suite sont nuls.
En dehors de ces deux cas triviaux, inintéressants, tous les termes de la suite sont différents de zéro.
2. Pour démontrer qu’une suite est géométrique (en dehors des deux cas triviaux), il suffit de montrer

que, pour tout n, le quotient n+1 est constant. Cette constante sera alors la raison de la suite.
n

Exemples
1. La suite définie par : pour tout n, n = n2 est-elle géométrique ?
n+1 (n + 1)2
= n’est pas constant, donc (n ) n’est pas géométrique.
n n2
2. La suite définie par : pour tout n, n = 2n est-elle géométrique ?
n+1 2n+1
= = 2. Oui la suite (n ) est géométrique et sa raison est 2.
n 2n

Propriété : formule explicite


Soit (n ) une suite géométrique de premier terme 0 et raison q. Alors, pour tout entier naturel n et tout
entier naturel p tel que 0 ¶ p ¶ n, on a :

n = qn−p p
Et en particulier, avec p = 0 :
n = qn 0

Démonstration Dans le cas p = 0.


Soit n un entier naturel et (n ) une suite géométrique de raison q.
n = n−1 × q = n−2 × q × q = n−2 × q2 = n−3 × q3 = . . . = 2 × qn−2 = 1 × qn−1 = 0 × qn .

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2.2 Variations d’une suite géométrique
On ne s’intéresse, en première, qu’aux variations de suites géométriques de raison positive.
Propriété
Soit (n ) une suite géométrique de raison q ¾ 0. Alors, si 0 > 0 :
• si q = 0, (n ) est nulle pour n ¾ 1
• si 0 < q < 1, (n ) est strictement décroissante ;
• si q = 1, (n ) est constante ;
• si q > 1, (n ) est strictement croissante .

Démonstration Hormis le premier cas, trivial : pour tout n ¾ 0 on a


n+1
= q, ce qui donne le résultat.
n

Il pourra être utile de plutôt retenir la propriété suivante qui permet d’étudier la monotonie de davantage de
type de suites :
Propriété
Soit q ∈ R :
• Si 0 < q < 1 alors qn > qn+1 ; • Si q > 1 alors qn < qn+1 .

2.3 Somme de termes consécutifs d’une suite géométrique


Propriété
Soit (n ) une suite géométrique de raison q 6= 1 et n et p deux entiers naturels tels que 0 ¶ p ¶ n.
Alors : En particulier, en posant p = 0, on obtient :
n 1 − qn−p+1 n
X X 1 − qn+1
 = p  = 0 + 1 + . . . + n = 0
=p
1−q 1−q
=0

Retenir : La somme S de termes consécutifs d’une suite géométrique est :

1 − q nb de termes
S = 1er terme ×
1−q

Démonstration Dans le cas où p = 0 et 0 = 1.


On pose S = 1 + q + q2 + . . . + qn , d’où qS = q + q2 + · · · + qn+1 .
1 − qn+1
On obtient alors S − qS = 1 − qn+1 , soit (1 − q)S = 1 − qn+1 . Si q 6= 1, on a alors S = .
1−q
Si q = 1, S = 1 + 1 + . . . + 1 avec n + 1 termes égaux à 1 dans la somme, donc S = n + 1.

Exemple On colorie un carré de 4 cm de côté en plusieurs étapes. À chaque étape on partage chaque
carré non encore colorié en quatre carrés de même aire et on co-
lorie le carré en bas à gauche. À l’aide de ce motif géométrique,
on définit deux suites numériques en notant, pour tout entier na-
turel n non nul, n l’aire de la surface colorié à la nième étape et
Sn l’aire totale colorié après la nième étape.
1. Calculer 1 , 2 , 3 , puis S1 , S2 , S3 . Etape 1 Etape 2 Etape 3
2. Montrer que (n ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
3. Calculer S20 .
9 37
1. 1 = 4, 2 = 3, 3 = 4
, et S1 = 4, S2 = 7, S3 = 4
.
3
2. (n ) est une suite géométrique de raison ,
car à chaque étape on colorie 3 fois plus de carrés qu’à
4
€ Šn−1
l’étape précédente et l’aire des carrés est divisée par 4. Donc n = 4 × 34
€ Š20
X20 1 − 34
3. S20 = n = 1 3
≈ 15, 95.
k=1 1 − 4

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