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B
Corrigé de Module de Intoduction à la
Faculté des Mathématiques
l’épreuve de Topologie
2ème année Lic Prob. Stat
Rattrapage Année universitaire 2020-2021
Section A
1. Montrer que dans un espace métrique (E, d), si (xn )n et (yn )n sont deux suites de Cauchy,
alors la suite du terme général an = d(xn , yn ) est convergente dans R.
Soient (xn )n et (yn )n deux suites de Cauchy dans (E, d). Soit ε > 0, il existe alors N1 ∈ N et N2 ∈ N
tels que :
ε ε
∀p, q ≥ N1 , d(xp , xq ) < et ∀p, q ≥ N2 , d(yp , yq ) ≤ .
2 2
Posons N = max(N1 , N2 ), on a alors :
Ainsi, la suite (an )n est de cauchy dans (R, | · |) (| · | est la distance usuelle sur R) qui est complet,
donc elle est convergente. (1 pt)
2. On munit R de la distance usuelle. Déterminer l’adhérence et l’intérieur des parties
de R suivantes :
nπ
A1 = Q∩] − 1, 1[ A2 = {sin( ), n ∈ N}.
2
o
• On a A1 = ∅ car il n y a aucun intervalle contenu dans Q∩] − 1, 1[ (Q étant un ensemble dénom-
brable). (0,5 pt)
• On a A1 = [−1, 1] (0,5 pt).
nπ
• On a A2 = {sin( ), n ∈ N}. On remarque que :
2
nπ sin(kπ) = 0 si n = 2k n est pair
sin( ) =
2 sin( 2k + 1 π) si n = 2k + 1 n est impair. (0,5 pt)
2
Ainsi, A2 = {−1, 0, 1} (0,5 pt) est un ensemble fini, union de 3 singletons qui sont fermés dans
(R, | · |). Donc A2 est un fermé. On déduit que :
• La symétrie : Soient n, m ∈ N∗ , on a :
1 1 1 1
d(n, m) = −
= − = d(m, n). ( 1pt)
2n 2m 2m 2n
1 1
2. Déterminer les boules fermées Bf (1, ) de centre 1 et de rayon
4 4
1 1
et Bf (1, ) de centre 1 et de rayon .
10 10
1 1
I La boule fermée est définie par : Bf (1, ) = {n ∈ N∗ , d(n, 1) ≤ }. On a :
4 4
1 1 1 1
d(n, 1) ≤ =⇒ − ≤
4 2n 2 4
1 1 1 1 1 1 3
=⇒ = − ≤ ≤ + =
4 2 4 2n 2 4 4
4
=⇒ ≤ 2n ≤ 4
3
2
=⇒ ≤n≤2
3
=⇒ n = 1 ou n = 2, car n ∈ N∗
1
=⇒ Bf (1, ) = {1, 2}. (1 pt)
4
1 1
I La boule fermée est définie par : Bf (1,) = {n ∈ N∗ , d(n, 1) ≤ }. On a :
10 10
1 1 1 1
d(n, 1) ≤ =⇒ − ≤
10 2n 2 10
2 1 1 1 1 1 3
=⇒ = − ≤ ≤ + =
5 2 10 2n 2 10 5
5 5
=⇒ ≤n≤
6 4
=⇒ n = 1, car n ∈ N∗
1
=⇒ Bf (1, ) = {1}. (1 pt)
10
3. Soit p ∈ N∗ . Déterminer la boule ouverte B(p, 2) de centre p et de rayon 2.
La boule ouverte est définie par : B(p, 2) = {n ∈ N∗ , d(n, p) < 2}. On a :
1 1
d(n, p) ≤ 2 =⇒ − |< 2
2n 2p
1 1 1
=⇒ −2< <2+
2p 2n 2p
1 1 + 4p 1
=⇒ 0 < < car −2<0
2n 2p 2p
2p
=⇒ n > >0
1 + 4p
=⇒ B(p, 2) = N∗ . (1,5 pts)
On déduit que le diamètre de N∗ est fini, car diam(N∗ ) = sup d(n, m) ≤ 1 (0,5 pt).
{n, m∈N∗ }
(2)
1
Donc, il existe une constante < k < 1, tel que : |arctan x − arctan y| < k |x − y|. Ainsi l’applica-
2
tion f est une contraction de E dans E. Comme (E, | · |) est un espace métrique complet, on déduit
que l’application f admet un unique point fixe α ∈ E. (1 pt)