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Premier exercice
7 → (cos t)n , continue sur le segment [0, π2 ].
1. Pour n ∈ N∗ , In est l’intégrale de la fonction t −
Il vient : ˆ π/2 ˆ π/2
π
I0 = dt = , I1 = cos t dt = 1
0 2 0
et, par linéarisation,
ˆ π/2 ˆ π/2
2 1 + cos 2t π
I2 = cos t dt = dt = .
0 0 2 4
2. a. Pour n ∈ N et t ∈ [0, π2 ], on a 0 6 cos t 6 1 si bien que 0 6 cosn+1 t 6 cosn t puis, par croissance de
l’intégrale, 0 6 In+1 6 In .
Ainsi la suite (In ) est décroissante et minorée par 0, et par suite convergente.
b. Par intégration par parties, il vient pour n ∈ N, en dérivant t 7−→ cosn+1 t et en primitivant t 7−→
cos t :
ˆ π/2 ˆ π/2
π/2
n+1
sin2 t cosn t dt
n+1
In+2 = cos t cos t dt = cos t sin t 0 + (n + 1)
0 0
ˆ π/2
= (n + 1) (1 − cos2 t) cosn t dt = (n + 1)(In − In+2 ).
0
Il en ressort que :
n+1
∀n ∈ N, In+2 = In . (1)
n+2
c. Les formules proposées peuvent être justifiées par récurrence à partir de (1). Elles sont correctes
pour n = 0 d’après 1. et, si elles sont acquises pour un entier n donné, alors
2n + 1 2n + 2 2n + 1 (2n)! π (2n + 2)! π
I2n+2 = I2n = 2
= 2
2n + 2 2n + 2 2n + 2 (2 n!) 2
n
2 (n + 1)! 2
n+1
et 2
2n + 2 2n + 2 2n + 2 (2n n!)2 2n+1 (n + 1)!
I2n+3 = I2n+1 = = ,
2n + 3 2n + 3 2n + 2 (2n + 1)! (2n + 3)!
ce qui constitue le résultat au rang n + 1.
d. Le script ci-dessous s’appuie sur la relation de récurrence établie en b..
y=u;
d.
endfunction
ll
Remarque. Le sujet ne semble pas prendre en compte le fait que Scilab n’autorise pas la numérotation
rb
des éléments d’un vecteur à partir de 0, et il aurait donc fallu gérer un décalage dans la numérota-
tion...
w.
3. a. On a
ww
x2
cos x − 1 ∼ − , x→0 et ln(1 + u) ∼ u, u → 0.
2
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1
b. Puisque cos n1/4 → 1, il vient (on peut composer à l’intérieur mais pas à l’extérieur) :
1 1 1 1√
n ln cos 1/4 ∼ n cos 1/4 − 1 ∼ n − 1/2 = − n → −∞, n → ∞.
n n 2n 2
Par suite, 1 n h 1 i
cos = exp n ln cos → 0, n → ∞.
n1/4 n1/4
c. On obtient de même : 1 1 1
n ln cos ∼− → 0, n→∞
n2/3 2 n1/3
puis
1 n
cos −−−→ 1.
n2/3 n→∞
1
4. On note εn = n1/4
∈ ]0, π2 ] pour tout n ∈ N∗ .
a. En utilisant l’encadrement 0 6 cos t 6 1 pour t ∈ [0, π2 ], il vient directement :
ˆ εn
∗
∀n ∈ N , cosn t dt 6 εn .
0
où le vecteur u(0:n) est le sous-vecteur de u composé des éléments d’indices 0, . . . , n (avec les
mêmes réserves que dans la remarque suivant la question 2.d.). Pour éviter des calculs inutiles, il
fr
6. a. Il vient :
2 cos2 2t
ll
2
∀t ∈ ]−π, π[, = = 1 + cos t.
1 + tan2 t
cos2 2t + sin2 t
rb
2 2
ˆ π/2
dt
ˆ π/2 dt ˆ 1
2 t
ww
= 1 + tan = du = 1.
0 1 + cos t 0 2 2 0
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c. Pour n ∈ N, il vient par linéarité de l’intégrale et sommation géométrique finie de raison − cos t 6= 1 :
ˆ π/2 n ˆ π/2
n
k k
1 − (− cos t)n+1
(−1) Ik = (− cos t) dt = dt
P P
k=0 0 k=0 0 1 + cos t
ˆ π/2 ˆ π/2
dt n cosn+1 t
= + (−1) dt
0 1 + cos t 0 1 + cos t
Deuxième exercice
1. On obtient immédiatement S2 = I3 . Ainsi le polynôme X2 − 1 est-il annulateur de S, et les valeurs
propres de S en sont donc racines. Les réels 1 et −1 sont donc les seules valeurs propres éventuelles de
la matrice S. Réciproquement,
−1 0 1 1 0 1
x z
ll
SX = −X ⇐⇒ y = − y ⇐⇒ X ∈ G
rb
z x
w.
1
z = −x
ww
⇐⇒ ⇐⇒ X = x 0 .
y=0
−1
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c’est-à-dire aussi par la matrice A. D’après la formule de changement de base, cela s’écrit S−1 AS = A
d.
c. On considère plutôt Y = 12 (X + SX), qui appartient au sous-espace propre de A pour la valeur propre
λ, comme combinaison linéaire d’éléments de celui-ci d’après b. : AY = λY.
w.
Remarque. L’intérêt du vecteur précédent par rapport à celui de l’énoncé est qu’il s’agit de celui de
ww
la question 5.a. intervenant dans la décomposition de X. En effet, la question 4.c. permet de vérifier
sans difficulté que SY = Y alors que le vecteur Z = X − Y = 12 (X − SX) vérifie quant à lui SZ = −Z.
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Problème
Première partie
1. Avant le deuxième tirage, l’urne contient trois boules, dont 1 ou 2 blanches. La variable X1 est donc à
valeurs dans {1, 2}.
Par ailleurs, l’événement [X1 = 1] (resp. [X1 = 2]) se réalise si, et seulement si, le premier tirage a
renvoyé une boule blanche (resp. noire). Par suite, P(X1 = 1) = P(X1 = 2) = 12 .
La variable X1 suit donc la loi uniforme sur {1, 2}. Elle admet espérance et variance données par
E(X1 ) = 32 et V(X1 ) = 14 .
2. On note, pour tout k ∈ N∗ , Bk l’événement « le k-ième tirage amène une boule blanche ».
On a [X2 = 1] = B1 ∩ B2 d’où
11 1
P(X2 = 1) = P(B1 ) PB1 (B2 ) = =
23 6
car, sachant B1 réalisé, l’événement B2 est réalisé si, et seulement si, le deuxième tirage renvoie la boule
blanche parmi les trois boules qui composent l’urne.
De même,
11 1
P(X2 = 3) = P(B1 ∩ B2 ) = P(B1 ) PB1 (B2 ) = = .
23 6
Enfin, par incompatibilité,
12 12 2
P(X2 = 2) = P (B1 ∩ B2 ) ∪ (B1 ∩ B2 ) = P(B1 ∩ B2 ) + P(B1 ∩ B2 ) = + = .
23 23 3
3. Soit k ∈ N. Après chacun des k premiers tirages, on a ajouté une boule dans l’urne, blanche ou noire.
Avant le k + 1-ième tirage, le nombre de boules blanches présentes dans l’urne est donc un entier
quelconque entre 1 et k + 1 : Xk (Ω) = J1, k + 1K.
4. Soient k ∈ N et j ∈ J1, k + 1K. Sachant l’événement [Xk = j] réalisé, les seules valeurs possibles pour
Xk+1 sont j et j + 1 : la première (resp. seconde) sera prise par Xk+1 si, et seulement si, le k + 1-ième
tirage amène l’une des j boules blanches (resp. k + 2 − j boules noires) parmi les k + 2 boules que
compte l’urne. Ainsi,
j
k+2 si i = j
∗ j
∀i ∈ N , P[Xk =j] (Xk+1 = i) = 1 − k+2 si i = j + 1 .
0 sinon
i i−1
= P(Xk = i) + 1 − P(Xk = i − 1),
d.
k+2 k+2
ll
d’où le résultat.
Remarque. Le passage d’une somme à l’autre (y compris la somme en extension de la deuxième ligne)
rb
6. On obtient :
1 11 11 1
ww
Deuxième partie
8. Les variables n et b contiennent respectivement, à tout instant, le nombre de boules noires et blanches
présentes dans l’urne. Chaque passage dans la boucle correspond à un tirage. La ligne 5 affecte à la
variable r la réalisation d’une variable aléatoire R de loi uniforme sur J1, n + bK. On peut donc consi-
dérer que l’événement [R 6 n] correspond au tirage d’une boule noire, alors que l’événement [R > n]
correspond au tirage d’une boule blanche. L’alternative des lignes 6-10 consiste donc à mettre à jour
la composition de l’urne après le i-ième tirage. L’instruction mystere(k) renvoie donc une simulation
de la loi de Xk .
fr
Est-il attendu qu’on justifie la simulation de la loi uniforme sur J1, n + bK ? Il suffit pour cela de remar-
d.
quer que si U désigne une variable aléatoire de loi uniforme sur [0, 1], alors ⌊(n + b)U + 1⌋ = j équivaut
j−1 j
j−1 j
à n+b 6 U < n+b , or les n+b événements n+b 6 U < n+b , 1 6 j 6 n+b, forment un système complet
ll
1
et ont tous pour probabilité n+b .
rb
w.
ww
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9. À présent que le mystère est levé, on notera simulX la fonction de la question 8..
11. Les résultats obtenus ne satisfont pas la propriété de symétrie P(X5 = k) = P(X5 = 7 − k) pour tout
k ∈ J1, 6K justifiée en 7.b. ; il ne peut donc s’agir que d’une approximation : ils ont été obtenus avec la
fonction loi_exp.
Troisième partie
12. a. Étant donné k ∈ N, la variable Xk est finie donc admet une espérance. La formule de la question 5.
donne :
k+2 P i2
k+2 P j+1
k+1
(k + 2 − j) P(Xk = j)
P
E(Xk+1 ) = i P(Xk+1 = i) = P(Xk = i) +
i=1 i=1 k + 2 j=0 k + 2
P k + 1
k+1 k+1
= j + 1 P(Xk = j) = E(Xk ) + 1.
j=1 k + 2 k+2
b. On justifie la formule par récurrence. Elle est évidente pour k = 0 puisque X0 = 1 et, si elle est
fr
c. On a déjà expliqué en 7.b. que les variables Xk et Yk ont même loi ; elles ont donc même espérance.
w.
Quatrième partie
est de degré k car j 6= i par hypothèse. Pour P = dk=0 ak Xk ∈ R[X] de degré d, on a alors
P
d
ak ϕi,j (Xk ) = ad ϕi,j (Xd ) + ak ϕi,j (Xk )
P P
ϕi,j (P) =
k=0 k<d
où le premier terme est de degré d car ad 6= 0 en tant que coefficient dominant du polynôme P de
degré d, alors que les suivants sont de degrés strictement inférieurs à d. Le polynôme ϕi,j (P) est donc
de degré d.
c. D’après la question b., P 6= 0 implique ϕi,j (P) 6= 0. En d’autres termes, Ker ϕi,j = {0} et l’application
linéaire ϕi,j est donc injective.
fr
d. Le résultat étant évident pour P = 0, il suffit de considérer un polynôme P non nul, dont on note n le
degré. D’après les questions b. et c., l’application linéaire ϕi,j induit sur l’espace vectoriel Rn [X] de
d.
dimension finie un endomorphisme injectif, qui est automatiquement surjectif. Puisque P ∈ Rn [X],
ll
15. a. Il suffit de vérifier que ϕ2,1 (−X − 2) = X + 1 = (X + 1)P1,1 . On a alors P2,2 = −P2,1 (0) = 2.
w.
16. a. Pour i = 1, la somme au membre de droite se réduit au seul terme P1,1 (k) = 1 et H1 n’est donc
qu’une reformulation de 7.a..
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fr
d.
ll
rb
w.
ww