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1. (a) Calculer I0 et I1 .
(b) Démontrer que la suite (In )n est décroissante et strictement positive.
(c) À l’aide d’un changement de variable adéquat, établir que pour tout entier naturel n, In = Jn .
n+1
2. (a) Établir que pour tout entier naturel n, In+2 = In .
n+2
In+1
(b) En encadrant , démontrer que In+1 ∼ In lorsque n tend vers +∞.
In
(c) Justifier que la suite de terme général (n+1)In+1 In est constante. Quelle est la valeur de son terme général ?
r
π
(d) En déduire que In ∼ lorsque n tend vers +∞.
2n
3. (a) Pour p ∈ N, exprimer I2p et I2p+1 à l’aide de nombres factoriels.
(2p + 1)I2p+1
(b) En observant que tend vers 1 lorsque p tend vers +∞, démontrer la formule de Wallis :
(2p)I2p
22p (p!)2 √
lim √ = π.
p→+∞ (2p)! p
Cette partie exploite les résultats de la question A.3.(b) qui pourra, au besoin, être admise. !
1
n+ 21 −n
nn+ 2 e−n
Nous avons vu en cours que la suite (vn )n définie par vn = ln n e − ln(n!) = ln = − ln(un )
n!
est convergente (nous avions appelé K sa limite). Notons ` sa limite.
1
1. En calculant de deux manières lim 2vn − v2n , démontrer que ` = − ln(2π).
n→+∞ 2
n→+∞ √ −n n+ 21
2. Conclure que n! ∼ 2πe n . C’est la formule de Stirling.
1
Lycée Fénelon Sainte-Marie Classe de MP
Année 2019-2020 Mathématiques
Z π Z π2
π2
π/2
1. (a) Sans détour : I0 = 1dt = et I1 = sin tdt = [− cos t]0 = 1 .
0 2 0
h πi
(b) Remarquons que pour tout t ∈ 0, , sinn t ≥ 0. Comme de plus t 7→ sinn t est continue non nulle, on en
2
déduit que In > 0.
Z π/2 h πi
En outre In+1 − In = sinn t(sin t − 1)dt ≤ 0 car t 7→ sinn t(sin t − 1) est négative sur 0, .
0 2
Ainsi (In )n est une suite décroissante et strictement positive .
π
(c) En effectuant le changement de variable u = − t, il vient :
2
Z π2 Z 0 π Z π2
In = sinn tdt = sinn − u (−du) = cosn udu
0 π
2
2 0
autrement dit In = Jn .
2. (a) Effectuons une intégration par parties, en posant u = sinn+1 et v = − cos (qui sont bien de classe C 1 ) :
Z π Z π Z π
2
n+2
2
n+1
π 2
tdt = − cos t sinn+1 t 02 + (n + 1) cos2 t sinn tdt
In+2 = sin tdt = sin t sin
0 0 0
ce qui donne
Z π
2
In+2 = (n + 1) (1 − sin2 t) sinn tdt = (n + 1)In − (n + 1)In+2 .
0
On en déduit :
n+1
In+2 = In .
n+2
In+1
(b) Nous avons In+1 ≤ In donc ≤ 1.
In
In+1 n + 1 In+1 n+1 In+1
Par ailleurs = ≥ car ≥ 1.
In n + 2 In+2 n+2 In+2
n+1 In+1 In+1
Finalement ≤ ≤ 1 et d’après le théorème des gendarmes : lim =1.
n+2 In n→+∞ In
n+1
(c) Remarquons que (n + 2)In+2 In+1 = (n + 2)In+1 In = (n + 1)In+1 In . La suite de terme général
n+2
(n + 1)In+1 In est donc constante, et
π
∀n ∈ N, (n + 1)In+1 In = I1 I0 = .
2
π
(d) Puisque In ∼ In+1 lorsque n tend vers +∞ et = (n + 1)In+1 In ∼ nIn2 , on en déduit :
2
r
π
In ∼ .
2n
1
2p − 1 (2p − 1)(2p − 3) (2p − 1)(2p − 3) × · · · 3 × 1
3. (a) Nous avons I2p = I2p−2 = I2p−4 = · · · = I0 .
2p (2p)(2p − 2) (2p)(2p − 2) × · · · 4 × 2
(2p)(2p − 1)(2p − 2)(2p − 3) × · · · 3 × 2 × 1 π (2p)! π
Par conséquent I2p = 2 = 2 2.
[(2p)(2p − 2) × · · · 4 × 2] 2 p
[2 p(p − 1) · · · × 2 × 1]
On en déduit
(2p)!
I2p = 2p+1 π.
2 (p!)2
Par la même démarche :
22p (p!)2
I2p+1 = .
(2p + 1)!
√ 22p (p!)2
π= lim √ .
p→+∞ (2p)! p
2. Ensuite : "√ #
1
2πnn+ 2 e−n √
ln = ln 2π + vn
n!
donc tend vers 0 lorsque n tend vers +∞. Il s’ensuit que
√ 1
2πnn+ 2 e−n
lim = 1
n→+∞ n!
puis
√ 1
n! ∼ 2πe−n nn+ 2 .