Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le vocabulaire botanique à travers des énumérations d’éléments de la flore : « des anacardiers, des
ébéniers, des eucalyptus » et de la faune : « lièvres, gazelles, lézards » nous montre l’importance et
l’omniprésence de la botanique dans la vie de Michel Adanson. Il prend très au sérieux son travail et
souhaite avant tout transmettre ses recherches à sa fille. Il ne craint pas la mort mais le fait que celle-
ci soit inutile à la science. En dépit d’avoir peur de la mort il a peur qu’on ne retrouve pas « ses
cahiers ». Le démonstratif « ses » montre l’importance de ses cahiers qui représente tout aux yeux du
personnage. Le narrateur retranscrit les pensées de Michel à travers le discours indirect « Pourvu
qu’Aglaé découvre ses cahiers ! » il la désigne directement par son nom, sans que le lecteur sache de
qui il s’agit. Cette incomplétude référentielle traduit l'urgence et l’ultime volonté du personnage
principal de rendre compte de ses recherches à sa fille. D’en laisser une trace, une mémoire. Ainsi
que son détachement par rapport à la mort imminente.
Le cadre spatio-temporelle de cet incipit est assez flou, on nous évoque plusieurs dates qui
porte sur des événements antérieur au passage décrit dans l’incipit. Seule ses dates nous permettent
de déterminés où se situe le texte et les événements décrit à l’imparfait rajoutant ainsi un flou
temporel sur le récit. Le narrateur met en avant une date précise : « Le 26 janvier 1806 » puis nous
donne d’autre informations « six mois avant le début de sa mort ». Grâce à cette date on sait quand
est mort Michel cependant l’accent ici est mis sur ma révélation et non sur la date de sa mort
renforçant ainsi l’idée que les préoccupations du personnage sont centrées sur les mémoires de ses
recherches. On ne sait pas où est Michel au moment de sa mort les lieux évoquer sont le « Sénégal »
lieu où le personnage à fait des recherches qu’il cherche à transmettre. Ainsi que « Paris », le lieu où il
s’est rendu compte qu’il braillait qu’il conserve ses recherches. On nous apprend aussi que
« cinquante ans auparavant » il a rencontré une femme, son amour éperdue dont il se souvient en
écrivant, date qui coïncide avec celle de l’incendie dans une forêt du Sénégal.
En effet, le narrateur nous raconte les souvenirs de Michel en commençant par celui d’un
incendie dans une forêt du Sénégal. La comparaison « Des craquements intimes […] crépitaient
faiblement dans sa tête comme au départ du feu ». Cette comparaison entre sa souffrance et le
souvenir du feu de brousse qu’il à déclenché intensifie le dramatique de la situation. Cette transition
permet au narrateur de délivrer un résumer de cet événement au narrateur. Rendant ainsi le début
du récit encore plus dramatique. Cette situation n’empêche cependant pas le personnage de Michel
de ne penser qu’au devoir de mémoire qui emporte tout. Se place même au-dessus d’une situation
dramatique suggérant ainsi que rien n’est plus important que ma mémoire.
Ce premier chapitre met en avant dès le départ le motif sinistre de la mort mettant ainsi
l’importance de la mémoire face à la mort. Dès les premières pages du livre le personnage de Michel
agonise et commence à perdre la vie. Il est détaché de la mort « il ne craignait pas la mort il déplorait
qu'elle soit inutile à la science ». Le personnage accorde de l’importance a autre chose que sa
condition actuelle. Il explique qu’il cherche seulement à transmettre sa science à sa fille. Cet univers
pesant de la mort accorde de l’importance au devoir de mémoire qui devient plus important.
Pour conclure ce premier chapitre de fiction met en avant la nécessité du devoir de mémoire
à travers les convictions du personnage principale, la situation dramatique qui n’empêche pas le
personnage de penser au devoir de mémoire. Et pour finir à travers l’opposition entre la mort et le
devoir de mémoire qui devient plus important que tout.