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Chapitre 1

Dans cet extrait du roman, l'auteur utilise un langage concis et descriptif pour
décrire l'acte de tuer la mère du protagoniste : "J'ai tué ma mère. Un oreiller sur le
visage. J'ai appuyé un peu." Ces phrases courtes et directes créent une tension
narrative immédiate et contribuent à l'impact émotionnel de l'acte de meurtre. Le
lexique utilisé pour décrire la mort est brutal et sans fioritures, avec des mots tels
que "tué", "cessé de respirer" et "meurtre", soulignant la violence et
l'irréversibilité de l'action.
L'auteur explore également les thèmes du sommeil et de l'insomnie. D'une
part, le sommeil est présenté comme un état désiré et recherché, avec des termes
tels que "sommeil profond, apaisant, réparateur" et "frais et dispos", créant ainsi
un contraste saisissant avec l'acte violent commis. D'autre part, l'insomnie est
décrite comme un problème qui tourmente le protagoniste, comme en témoignent
les termes tels que "infernales" et "prive de ce don".
L'auteur utilise également un langage de déni et de dissimulation pour décrire
les réactions des autres personnages à la mort de la mère. Les phrases telles que
"Personne n’a émis le moindre soupçon" et "Les gens disaient 'elle a eu de la
chance ! Mourir dans son sommeil, ça c’est une belle mort'" soulignent la
dissonance entre la vérité cachée et les réactions superficielles de l'entourage.
Chapitre 2
Dans ce deuxième chapitre, le protagoniste continue de réfléchir à ses envies
de meurtre pour surmonter son insomnie. Il envisage différentes personnes de son
entourage, y compris sa femme et sa demi-sœur, comme des cibles potentielles. Il
se questionne sur ses motivations et son rôle dans leur mort, mais justifie ses
actions en pensant qu'il a rendu service en abrégeant des souffrances et en évitant
des soins palliatifs inutiles.
Le protagoniste se rend à Ouazzane pour tenter de mettre en œuvre son plan
avec sa demi-sœur, mais il découvre qu'elle est en train de suffoquer et il profite
de cette occasion pour l'étouffer. Malgré sa participation active à sa mort, il ressent
tout de même de la tristesse et verse de vraies larmes. Après ce meurtre, le
protagoniste dort bien et considère qu'il a peut-être trouvé une solution radicale à
son insomnie.
Il se questionne également sur sa culpabilité et sa qualification d'assassin. Il
se persuade qu'il a fait du bien en abrégeant les souffrances de personnes en fin
de vie, et qu'il n'a pas ciblé des jeunes, des actifs ou des étrangers. Il se perçoit
comme délicat dans ses actions et estime qu'il n'a pas laissé de traces derrière lui.
Ce chapitre met en évidence les pensées et les justifications troublantes du
protagoniste, ainsi que sa vision déformée de ses actes.
Chapitre 3
Dans le troisième chapitre, le langage utilisé est principalement descriptif et
narratif, avec des phrases plutôt courtes et directes. Le ton est introspectif et
émotionnel, reflétant les sentiments et les pensées du protagoniste. Le style
d'écriture est simple et accessible, ce qui permet au lecteur de se plonger
facilement dans l'histoire.
Le lexique utilisé dans ce chapitre est varié. On trouve des termes médicaux
tels que "inconscient", "convulsions" et "décès", qui sont spécifiques au contexte
hospitalier. Des expressions plus imagées sont également présentes, comme "la
mort danse le tango avec des destins brisés", qui crée une image forte dans l'esprit
du lecteur.
Le chapitre présente également des termes liés à la relation entre le
protagoniste et les patients, tels que "tenir la main", "aider moralement" et
"accompagner jusqu'à la mort". Ces termes mettent l'accent sur le rôle de soutien
émotionnel que le protagoniste joue auprès des patients en fin de vie.
En ce qui concerne le dialogue, il est utilisé de manière parcimonieuse mais
significative. Les échanges entre le protagoniste et l'infirmière, ainsi qu'avec la
femme du marché, apportent des informations supplémentaires sur les
personnages et enrichissent l'histoire.
Dans l'ensemble, le langage et le lexique dans ce chapitre contribuent à créer
une atmosphère d'introspection, de vulnérabilité et de questionnement moral
autour de la mort et de la solitude.
Chapitre 4
Dans ce quatrième chapitre, le langage utilisé est principalement informel et
direct. Le ton est marqué par l'émotion et la colère, reflétant les sentiments
intenses du narrateur. Le lexique est choisi pour décrire différents personnages et
situations, en mettant l'accent sur leurs caractéristiques physiques et morales.
On retrouve notamment des termes péjoratifs pour décrire le personnage du
"Pointeur", tels que "salaud", "salaud", "crapuleux", "pourri", "cruel" et
"dangereux". Ces termes renforcent le sentiment de mépris et d'indignation envers
ce personnage. De plus, le narrateur qualifie ses poèmes de "textes insipides" et
"poésie hermétique", suggérant qu'il les considère comme dénués de valeur
artistique.
Le langage utilisé par Tony, le concierge de la clinique, est plus familier et
vulgaire. Il utilise des expressions telles que "le salaud qui a tué ma petite sœur",
"le moment de réaliser notre rêve" et "l'achever", qui témoignent de sa colère et
de son désir de vengeance.
Le narrateur évoque également l'hypocrisie sociale et le silence entourant les
problèmes de pédophilie et d'abus sexuels. Il souligne le contraste entre la réalité
des actes commis par le "Pointeur" et l'omission de toute plainte ou poursuite
légale à son encontre. Ce choix de mots met en évidence l'injustice et la douleur
des familles touchées par ces abus.
En résumé, le langage et le lexique utilisés dans ce quatrième chapitre
contribuent à créer une atmosphère chargée d'émotion, de colère et d'indignation.
Les termes choisis pour décrire les personnages et les situations renforcent les
sentiments négatifs associés à eux, tout en mettant en lumière les problèmes
sociaux et l'hypocrisie entourant les abus sexuels.
Deuxième partie de l’analyse :
Dans ce passage, le langage utilisé reflète les émotions et les motivations du
narrateur. Les mots et les phrases sont chargés de colère, de mépris et de
satisfaction. Le narrateur décrit le Pointeur comme un individu pervers et
manipulateur, qui a exploité et violé de jeunes filles. Le Pointeur est présenté
comme un criminel qui a échappé à la justice en raison de ses connexions avec la
police et le régime politique.
Le lexique utilisé renforce cette image négative du Pointeur. Il est décrit
comme un "voyou", une "crapule" et une "vermine". Le narrateur exprime son
désir de vengeance en décrivant avec satisfaction les souffrances et l'agonie du
Pointeur. Les mots tels que "mort", "agonie", "souffrir" et "cris" sont utilisés pour
souligner la cruauté du narrateur.
Le narrateur exprime également son mépris pour le système judiciaire
corrompu et inefficace, décrivant la justice comme "corrompue à tous les niveaux"
et la clinique comme "incompétente". Il exprime sa frustration face à l'impunité
du Pointeur, soulignant que même les efforts d'un avocat sérieux ont été vains en
raison de la protection dont bénéficiait le Pointeur.
Enfin, le narrateur utilise des expressions imagées pour décrire ses actions et
ses émotions. Par exemple, il se compare à un chirurgien et décrit sa lutte pour
tuer le Pointeur comme un combat incertain. Il exprime sa satisfaction en se
frottant les mains et les yeux et en buvant du whisky.
Dans l'ensemble, le langage et le lexique utilisés dans ce passage reflètent
les sentiments intenses du narrateur et renforcent l'image négative du Pointeur en
tant que personnage pervers et méprisable.
Chapitre 5
Dans le chapitre 5, le langage et le lexique utilisés contribuent à créer une
atmosphère sombre, chargée d'émotions et de tension. Voici quelques éléments
clés de l'analyse stylistique du langage et du lexique :

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