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Dissertation de Français.

La lecture est un échappatoire, pour ceux qui savent lire entre les lignes.
En tant que lectrice d’histoire, le fait qu’elles soient « vraies » c’est-à-dire qu’elles reportent des
faits qui correspondent à leur époque avec des personnage ayant existé. Ou bien, alors des histoires
où les personnages habitent sur la même planète que nous. Et dans lesquels les personnages n’ont
pas de super pouvoirs, dont les histoires se déroule dans le passé ou le présent. La véracité d’une
histoire peut sembler déterminante pour l’apprécier selon son genre (romance, sciences-fiction, bio-
graphie).
En fonction des lecteurs le genre préféré peut varier. En partant de la question suivante :« En tant
que lecteur/lectrice d’histoire le fait qu’elles soient « vraies » vous semblent t-il déterminant pour
les apprécier ? », nous allons aborder les deux points de vue grâce a différents arguments et finir par
conclure. Pour apprécier les histoires et accroître sa culture, il est important de varier les plaisirs et
de lire des deux, bien que j’ai un faible pour la fiction, l’irréel, comme très bien dit par André Dus-
solier «grâce à la fiction, au cinéma, au théâtre, nos propres vies s’éclairent et prennent une richesse
colossale. »

« Le roman est un miroir que l’on promène le long d’une grande roue. Tantôt il nous reflète
l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers du chemin. », citation de Albert Camus. Cette citation
permet d’illustrer le premier point de pourquoi la véracité d’une histoire est déterminante pour l’ap-
précier, c’est-à-dire l’enrichissement culturel et intellectuel qu’apporte un roman.
En effet un roman qui reporte des faits réels du moins pour le romancier, peuvent apporter un enri-
chissement tout particulier et éclairer des faits ou des personnes importantes ayant réellement
existes donc procurant des sentiments plus fort et sincère. Les (auto)biographies par exemple ont la
particularité de nous faire découvrir la réalité derrière une personne, sa vie, sa personnalité enfin
connaître les secrets les plus intimes d’une personnes dont on connaît seulement ses ouvrages.
La biographie romancée Titus n’aimait pas Bérénice, nous fait découvrir la vie de Racine d’un tout
différent point de vue et nous permet de comprendre d’où viennent ses belles paroles et sa compré-
hension des femmes. Finalement le connaître nous permet de mieux comprendre ses histoires. Nous
pouvons prendre en exemple aussi le Journal D’Anne Frank pour illustrer les émotions fortes qu’un
livre peut procurer. En effet ce journal est le témoignage innocent d’une jeune fille victime de la
2nd guerre mondiale et de l’antisémitisme qui témoigne de son vécu en tant qu’enfant de la guerre
et de la dureté particulière de cette dernière. Cet ouvrage nous fait ressentir toute sorte de chose, de
la tristesse que l’humanité soit tomber si bas et que des personnes aient commis des atrocités telles,
de l’empathie pour les victimes et de la colère pour les auteurs de celles-ci.

En parlant de témoignages, ceux-ci rentrent dans la définition de Goal Faix d’un roman:
« qu’est-ce qu’un roman ? Très simplement un récit d’événements où rien n’a été inventé ». Cette
définition d’un roman permet de développer l’enrichissement culturel et intellectuel que ce dernier
nous offre.
Ce récit d’événements réels, peut être celui d’événements tragiques comme des guerres. Le roman
peut avoir un devoir de mémoire, pour que l’humanité se souvienne à tout jamais des horreurs de la
guerre afin qu’elles ne se reproduisent jamais. Dans le roman de Primo Levi, Si c’est un homme, un
jeune homme nous dresse un témoignage détaillé de la vie dans les camps de concentration tout en
montrant les actes de rébellion des prisonniers. C’est un roman qui déshumanise la guerre et en
dresse le portrait pour qu’elle ne se répète jamais.
En parlant de déshumanisation de guerre dans un roman, le roman Petit Pays illustre très bien cette
idée. Dans ce roman Gael Faye ne dresse pas une autobiographie mais le récit est tout de même fa-
briqué à partir d’éléments autobiographique, il avait pour projet de retrouver ses sensations d’en-
fance perdues et déshumaniser la guerre dans un récit émouvant. Dans ce roman la réalité est un peu
floue, car Gael Faye libère ses émotions par l’écrit, et dresse un récit de guerre qui restitue des im-
pressions, des situations réelles mais ne constitue pas un témoignage, ceci est appelé une « cathar-
sis ».
Sans parler de catharsis la réalité d’un roman peut être flou en fonction du point de vue. Par
exemple dans le roman, les mains du bonheur de Joseph Kessel est un récit des faits historiques ra-
conté par le docteur de Himler qui se rend compte de la folie de ce dernier et utilise son statut pour
protéger les juifs comme il peut et faire acte de résistance. Ce sont le genre d’évènements qui se
sont donc en effet bien produit mais qui sont un peu altérés par la personne qui le raconte. Cette vé-
rité n’est donc pas impartiale bien que réelle.
Une histoire réelle peut donc permettre d’accroître ses connaissances culturelles et intellectuelles en
découvrant des détails de l’histoire ou de la vie d’une personne. Ces histoires peuvent aussi avoir un
devoir de mémoire quand elles racontent la guerre. Cependant, la réalité, la vérité n’est pas la même
pour tout le monde, c’est pour cela qu’il faut veiller à ne pas franchir la limite fine entre réalité et
fiction.

Les histoires vraies peuvent plus particulièrement séduire car on s’y identifie plus facilement.
Des histoires réelles qui racontent la vie d’un auteur peut être la réalité d’autres personnes ou tout
du moins être familière à d’autres personnes.
Par exemple dans le roman autobiographique La Petite Dernière de Fatima Daas, elle dresse le por-
trait de sa vie, une vie populaire au sein d’une famille arabe. Elle porte un prénom symbolique au-
quel il faut faire honneur, est proche de sa mère qui cuisine beaucoup, sa manière d’aimer c’est de
faire des bons plats. Fatima parle aussi de ses difficultés quotidiennes à cause de son asthme et de
son homosexualité qu’elle essaye de concilier avec sa religion.Mais aussi de sa vie tout simplement
et les difficultés du quotidiens qui accompagnent sa vie. Finalement le moins qu’on puisse dire c’est
que tout le monde peut s’identifier à au moins l’une de toutes ses choses car elles sont familières à
tous ou presque. La réalité d’une personne se transforme donc en celle de plusieurs, détruisant un
certain sentiment de solitude chez les lecteurs et apportant réconfort.
Ce sentiment de compagnie qui détruit la solitude est bien illustré dans différents poème. En effet
dans les poèmes, les poètes écrivent souvent sur des déceptions amoureuses, des peines de coeurs,
tout simplement l’amour ou encore sur des paysages en tout cas ils parlent d’une de leur réalité.
Dans un des poème de Victor Hugo Aimons toujours ! Aimons encore, il décrit la réalité d’aimer,
une réalité connue de tous.
Mais encore dans le roman émouvant et authentique Billy Elliot de Melvin Burges. Qui raconte
l’histoire dans jeune homme vivant dans une s étant donc plus sensible d’être apprécier car on peut
facilement s’y identifier. Ces histoires déclenchent donc des sentiments, ceux-ci peuvent être de la
nostalgie, de la compagnie mais elles peuvent aussi déclencher des souvenirs. Ces histoires peuvent
prendre une tournure particulière et devenir notre réalité.

Enfin les histoires réelles peuvent permettre d’ouvrir les yeux sur certaines réalités : «La littéra-
ture doit dépasser le bout de la rue, montrer ce qu’une caméra ne voit pas, illuminer les coins obs-
curs de la vie, de la réalité », citation de Antonio Tabucchi. Cette citation me permet d’illustrer par-
faitement que le but d’un roman réaliste c’est-à-dire d’approcher au plus proche de la réalité ne
s’agit pas seulement de décrire tout ce que l’on voit mais de faire nous faire comprendre (aux lec-
teurs) l’importance de ce que l’on voit. Par exemple dans le livre très poignant La Haine qu’on
donne de Angie Thomas, ce qu’on apprend sur la protagoniste : Starr, n’est pas superficiel, nous ne
sommes pas seulement spectateur de son histoire et de sa vie, tellement le livre est poignant nous
devons nous-mêmes acteur bien qu’impuissant de l’histoire. En effet dans ce récit Starr est une
jeune fille noire qui un jour se fait arrêter par la police alors qu’elle et son copain étaient en voiture,
cette arrestation tourne au vinaigre et son copain se fait tirer dessus par la police et meurt. Ce récit
nous fait réaliser les différents privilèges qu’il existe dans le monde. Et que les opportunités don-
nées aux noirs et aux blancs sont très différentes. Ce livre montre que le combat contre le racisme
n’est toujours pas terminé et qu’il ne faut cesser de sa battre pour ses convictions. Les histoires
réelles peuvent donc apporter des nouvelles perspectives et de la maturité à ceux qui les lisent.
Finalement le fait que des histoires soient vraies peuvent être déterminantes pour les apprécier
car elles offrent des connaissances intellectuelles et culturelles, sans compter une certaine maturité
et un regard différent sur le monde grâce aux différents sujets que peuvent aborder les histoires
réelles (racisme, guerre…). De plus des histoires réelles permettent un sentiment de compagnie et
de familiarité. Il est cependant important de noter que la limite entre la réalité et la fiction reste fine.

Cependant, une histoire qui raconte des faits irréels présente de nombreux avantages, comme dit par
Mario Vargas Llosa : «Il n'y a rien de mieux qu'un roman, pour faire comprendre que la réalité est
mal faite, qu'elle n'est pas suffisante pour satisfaire les désirs, les appétits, les rêves humains. ». En
effet une histoire de qui n’est pas réel peut être un certain échappatoire de la vie réelle. Cependant,
il existe une multitude d’histoires irréelles.

Par exemple les histoires dystopiques, dans ce genre nous avons la trilogie Divergent, qui ra-
conte l’histoire d’une société où les personnes sont séparés en 4 différentes factions en fonction de
leurs qualités et aptitudes, ceux qui ne rentrent dans aucun de ses factions vivent une vie médiocre,
sans argent, sans famille, sans confort. Ce livre est une histoire de rébellion aspirant à la liberté par
le biais de la dystopie. On retrouve cette caractéristique de rebellion dans de nombreux livre dysto-
pique, par exemple The Hunger Games ou encore le Labyrinthe . Où le même schéma se répète : un
groupe de jeunes victimes de leur société qui se battent pour détruire cette dernière et vivre dans un
monde meilleur. Évidemment ses histoires ne sont pas si simple et en tant que lecteur nous vivons
leurs aventures en même tant qu’eux. Le narrateur étant généralement un narrateur personnage, il
offre un point de vue interne, nous savons donc seulement ce que le narrateur (souvent personnage
principal) sait. Ce qu’il y a de particulier dans le trilogie Divergent, c’est qu’il y a deux narrateurs
personnages, chaque chapitre est vécu du point de vue d’un des deux. Ce mécanisme permet tout un
panel d’émotions, et de savoir, car les deux personnages ne vivent et ne savent pas toujours les
mêmes choses. Contrairement dans The Hunger Games, Katniss Everdeen le personnage principal
est aussi la narratrice. Étant un personnage authentique, sincère et surtout explosive et courageuse
nous découvrons toute les ruses que lui offrent son cerveau et qui lui permettent de survivre et dé-
jouer le gouvernement. Ce point de vue est très enrichissant car il permet de comprendre ce qui a
précédé toutes les actions précédentes et pourquoi elles se sont déroulés comme cela.
En bref les livres dystopiques sont des réels montagnes russes, qui offrent un shot d’adrénaline et
souvent un boost de confiance transmit par les personnages principaux, qui sont souvent très inspi-
rant.

Différents aux livres dystopiques mais toujours dans la fiction, il y a les livres de romance.
Ceux- ci permettent de vivre le compte de fée rêvé depuis l’enfance. Dans le livre orgueil et préju-
gés, c’est une histoire d’amour avec un grand A. Ce n’est pas une histoire d’amour conventionnelles
mais qui inspire à tomber amoureux. Dans ce récit Elizabeth une jeune fille vivant pendant les
guerres napoléoniennes cherche à se marie. Mr Bingley, un homme de bon parti et supposément
parfait pour Elizabeth s’éprouvera d’elle. Cependant elle va tomber amoureuse Fitzwilliam Darcy
ténébreux froid et orgueilleux enfin c’est ce qu’elle croyait mais l’amour a vaincu et elle a dû choi-
sir entre l’amour ou le mariage. Ce récit est un récit où c’est l’amour qui prédomine et qui et qui
évincera l’orgueil et les préjudices. Ce roman fait croire en l’amour d’une manière dont le réel ne
pourrait jamais.
Toujours dans la romance mais moins dans le compte de fée, l’exemple de Jamais plus de Colleen
Hoover est parfait. Dans ce roman de romance, Lily a grandi avec un père violent et un mère qui
malheureusement subit en silence mais heureusement durant son adolescente elle rencontre son sau-
veur, son première amour, Atlas. Les adolescents se sauvent mutuellement jusqu’au moment où At-
las part à l’armée. Plus tard dans sa vie Lily accomplit ses rêves et rencontre son marie Ryle, qui
malheureusement va devenir lui aussi violent. Elle découvre le point de vue de sa mère et va tomber
enceinte de Ryle et dans une fin sanglotante et émouvante elle quitte Ryle avec l’aide de Atlas
qu’elle a retrouvé pour le bien de son enfant : « Ça s’arrête ici. Avec toi et moi. Ça se termine avec
nous. » Ce récit est donc une histoire émouvante et qui nous apprend beaucoup du processus d’être
une femme victime de violence conjugale et ce qui se passe dans la tête de ces dernières, le déni qui
les habitent. Ce roman n’est pas une histoire réelle car Lily n’a jamais vraiment existée mais les vio-
lences conjugales sont bien quelque chose de malheureusement courant. En France 14,5 % des
femmes ont été victimes de violence conjugale.
La romance permet donc de redonner confiance en l’amour et de nourrir le rêve de l’amour sincère.
Cependant un roman de romance peut avoir une morale importante qui est passé par un biais tou-
chant et accrocheur.

Enfin les histoires fantastiques qui développent l’imagination des lecteurs et offrent un échappa-
toire. Le livre Le Prince Cruel de Holly Black illustre bien cette image. Dans ce récit Jude, sa soeur
Jumelle Taryn, et sa grande soeur Vivi ont été séparés de leur parent très jeune dans une scène de
meurtre sanglante opérée par Madoc, qui les prend ensuite en charge et les emmène dans le monde
des Faes. Le monde des Faes est un monde magique mais qui est une réelle pomme empoisonnée
car étant humain Jude n’a pas de pouvoir et est très vulnérable. Afin de pouvoir se défendre elle ap-
prend donc de Madoc (le grand général), comment se battre. Elle devient un as en combat et devient
un espion pour la cour. Avec son esprit vif et ses capacité de combat elle monte vite au sommet
mais le pouvoir est plus facile à obtenir qu’à garder. Dans ce récit avec la capacité de lire entre les
lignes, nous pouvons devenir Jude pour l’instant d’un combat d’épée, développer des capacités
d’espionnage, rester sur ses gardes et surtout ne pas se laisser tromper par l’amour. Les retourne-
ments de situation dans ce livre et dans tout ceux fantastiques sont à couper le souffle. La possibilité
de devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un que nous aurions jamais pu devenir sans cela est une des
choses les plus excitante possible.

Finalement les histoires irréels développe l’imagination et offrent une prise de confiance en sois
et d’adrénaline. En fonction du genre elles peuvent aussi offrir une vision d’amour sincère et d’évé-
nements qui ne serait jamais arrivés en tant normaux. En bref les histoires irréels offrent un échap-
patoire.

On peut finalement affirmer, qu’en tant que lecteurs ou lectrices d’histoires le fait qu’elles soient
vraies est déterminant pour les apprécier. Car des histoires réelles ou irréels ne présentent pas les
mêmes caractéristique, et ne vont donc pas être perçus de la même manière par tout le monde, en
fonction des goûts de chacun. C’est donc une question personnel que chacun doit se poser en fonc-
tion de ses goûts.

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