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Préface

Si je pouvais raconter de bout en bout une vie entière, je me permettrai de piétiner le réel qui
néglige une à deux faits marquant d’une existence si ennuyeuse. Je ne me propose de raconter
une histoire, un conte à dormir debout, mais des faits qui à mes yeux révèlent le malaise d’une
qui se croit parfaite et saine. Et comme on le dit souvent, nul n’est parfait. La perfection est un
idéal absolue et inaccessible. Des lors, ce court récit en prose ne cherche pas à idéalisé des
individus, ni des pensées, ni la société qui à mes yeux est pourri de l’intérieur. Si je me
bornais à essayer d’expliquer le titre de ce modeste ouvrage, j’en reviendrai à trahir la pensée,
le fond même. Mais avant de donner un titre à ce court récit, permettait moi de préciser que je
ne me propose pas de raconter tout une vie à la manière d’un roman, ni de raconter des faits
mêlés de merveilleux ou de fantastique comme un conte, ou de raconter une épopée avec
comme toile de fond mes aïeux peuls. L’analyse de toute une société est une entreprise des
plus fastidieux, le monde repose sur des bases solides qui requiert un ensemble de civilisation
et de société solide. L’homme veut tout connaitre, l’homme veut tout contrôler. Cette histoire
est l’histoire d’un ensemble, elle est aussi individuelle. Cette histoire est vrai puisque je l’ai
écrit, elle est réelle puisque je l’ai vécu de l’intérieur. Le roman, c’est l’effusion du cœur. Ici,
il s’agit d’un genre apte à décrire la réalité et non le vrai. Ce projet ne va se borner à donner
un seul angle de lecture, au contraire y va de son analyse. Comme un tableau exposé dans une
galerie. Parmi les milliers de visiteurs chacun aura un angle d’interprétation qui lui sera
propre. L’auteur jette son œuvre dans le vide, le lecteur en fera sa propre appréciation. Parmi
les genres les plus usité comme la poésie, le roman et le théâtre, l’un apte à décrire le cœur
humain, l’autre l’individu jeté dans la société et le dernier peint les caractères de l’homme.
Dans tout homme il y’a une part d’ombre, mais aussi une lumière que chacun a en soi. Il
revient donc à chacun de bien s’en servir

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