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O vent, mon ombre vacille, l’horizon dure et perdure, au

Couchant, et ses lèvres de feu, source de l’amour, pendant


Les heures sombres, change, l’horloge décadent et le Hazard
Joue son rôle, l’amour subit cette roue infaillible, tient nos vies

Et nos cœurs, ces cheveux d’or, son sourire d’ange, ses yeux jaunes
Ses baisers tendres, son corps souple, et ses chaudes caresses
Et ce corps qui dansent comme un serpent endiablé, et cette allégresse
Qui, longtemps enchantés nos nuits, nous fui, et nos détresses

Immense, et mon âme craintif, jaloux, hélas cesse


D’être ce tas de chairs, d’os calcinés, qui revit en voyant
Cet ombre qui m’aime toujours, c’est l’amours des deux amants

Que personne, ne voit, ne connait et n’aime


Et cette chaleur donne vie à cette union, ce dilemme
Mère nature contemple, et les yeux fraiches, neuve

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