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DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT
Département de la conception des sujets
N
O
OPTION ISE CYCLE LONG / AS
TI
EPREUVE UNIQUE DE MATHEMATIQUES
Durée : 3 heures
RA
La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la
O
précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des
copies.
RP
Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs
calculs.
Ils ne doivent faire usage d’aucun document : l’utilisation de toute calculatrice program-
CO
EXERCICE 1
AI
Partie 1
15
BR
3a
1. Calculer le terme en x18 du dévéloppement de x2 + .
x
2. Résoudre dans R, l’équation :
sin x + sin 2x + sin 3x = cos x − cos 2x + cos 3x − 1.
Z 2024
2024
3. Calculer l’intégrale 2024 + x2023 e−x dx.
−2024
Partie 2
Soit le polynôme P (x) = 4x4 + 8x3 − 37x2 + 8x + 4.
1. Montrer que si α est racine de P (x), alors α est non nul.
1
2. Montrer que α est uneracine de P (x) si et seulement si est une racine de P (x).
α
1
3. Montrer que α est solution de P (x) = 0 si et seulement si α+ est solution de 4t2 +8t−45 = 0.
α
4 3 2
4. Résoudre dans R l’équation 4x + 8x − 37x + 8x + 4 = 0.
BRAIN CORPORATION 1
Partie 3
On considère la fonction f définie par :
EXERCICE 2
Z1
N
Pour tout entier naturel n, on note In = xn e−x dx
O
0
1
TI
1. a) Montrer que : ∀n ∈ N 0 ≤ In ≤
n+1
b) En déduire que la suite (In ) converge et donner sa limite.
∀n ∈ N
RA
2. A l’aide d’une intégration par parties, établir que
In =
1
+
In+1
(n + 1)e n + 1
O
1 1
3. a) En déduire que ∀n ∈ N 0 ≤ In − ≤
RP
(n + 1)e (n + 1)(n + 2)
b) Trouver un équivalent simple de In quand n tend vers +∞.
CO
EXERCICE 3
On étudie dans cet exercice la suite (Sn ) définie pour n ≥ 1 par :
n
1 1 1 1
N
X
Sn = 1 + + + ··· + 2 c’est-à-dire Sn = 2
.
4 9 n k=1
k
AI
A cet effet, on introduit pour tout nombre entier k ≥ 0 les deux intégrales suivantes :
Z π Z π
BR
2 2
2k
Ik = cos (t) dt ; Jk = t2 cos2k (t) dt.
0 0
a) Établir l’inégalité suivante pour tout nombre réel t tel que 0 ≤ t ≤ π/2 :
π
t≤ sin(t).
2
π2
0 ≤ Jk ≤ (Ik − Ik+1 ) .
4
c) Exprimer Ik+1 en fonction de Ik en intégrant par parties l’intégrale Ik+1 (on pourra poser
u′ (t) = cos(t) et v(t) = cos2k+1 (t) dans l’intégration par parties).
d) Déduire des résultats précédents que Jk /Ik tend vers 0 quand k tend vers +∞.
BRAIN CORPORATION 2
2. Convergence et limite de la suite (Sn ).
a) Exprimer Ik en fonction de Jk et Jk−1 en intégrant deux fois par parties l’intégrale Ik
(k ≥ 1).
b) En déduire la relation suivante pour k ≥ 1 :
Jk−1 Jk 1
− = 2.
Ik−1 Ik 2k
N
d) Établir l’inégalité suivante pour tout nombre entier k ≥ 2 :
O
1 1 1 1 1
− ≤ 2 ≤ − .
k k+1 k k−1 k
TI
En déduire un encadrement de Sn+p − Sn pour n ≥ 1 et p ≥ 1, puis de S − Sn , et montrer
que :
1
RA 1
0 ≤ Sn − S + ≤ 2 .
n n
1
1
Autrement dit, Sn + constitue une valeur approchée de S à 2 près.
n n
O
EXERCICE 4
RP
Soit α, β, γ trois réels donnés, deux à deux distincts ; a, b, c sont trois paramètres réels ; on leur
associe la fonction numérique f de la variable réelle définie par :
CO
limite finie quand x tend vers +∞.(Aucune autre étude concernant f n’est demandée).
3 β −γ γ−α α−β
AI
2. Trouver lim x + + .
x→+∞ x+α x+β x+γ
3. Considérant à nouveau la fonction f , montrer que si lim f = 0, alors (a, b, c) = (0, 0, 0).
x→+∞
BR
PROBLÈME
Dans un jeu, il y a n numéros (de 1 à n) dont p numéros gagnants choisis à l’avance et connus du
seul meneur de jeu.
n
On suppose : n ∈ N∗ , p ∈ N∗ , p ≤ .
3
Dans la première phase du jeu, le joueur tire au hasard, successivement, p numéros différents. Le
meneur de jeu dévoile alors p numéros perdants parmi les n − p numéros qui n’ont pas été tirés.
Dans la deuxième phase du jeu, le joueur a le choix entre deux stratégies.
— Stratégie A : il garde les p numéros qu’il a tirés.
— Stratégie B : il échange les p numéros qu’il a tirés contre p nouveaux numéros tirés au hasard,
successivement, parmi les n − 2p numéros qui n’ont été ni tirés ni dévoilés durant la première
phase.
Le but de l’exercice est de déterminer laquelle de ces deux stratégies permet d’espérer obtenir le plus
de numéros gagnants.
BRAIN CORPORATION 3
1. Étude directe d’un cas simple
On suppose ici : n = 3, p = 1. Calculer la probabilité d’obtenir le numéro gagnant avec la
stratégie A, puis avec la stratégie B.
2. Étude du cas général
Pour 1 ≤ i ≤ p, on note Xi la variable aléatoire égale à 1 si le i−ème numéro tiré dans la
première phase est gagnant, à 0 sinon.
On note X la variable aléatoire égale au nombre de numéros gagnants parmi les p numéros
tirés dans la première phase.
Ainsi : X = X1 + . . . + Xp .
N
p p2
a) Démontrer que, pour 1 ≤ i ≤ p : P (Xi = 1) = . En déduire : E(X) = .
O
n n
b) Déterminer la loi de X. En déduire les formules :
TI
p p
X p−k
X p−k p2 p
(1) Cpk Cn−p = Cnp (2) kCpk Cn−p = Cn .
n
k=0
RA k=0
On suppose désormais, dans toute la suite de l’exercice, que le joueur utilise la stratégie B.
Pour 1 ≤ i ≤ p, on note Zi la variable aléatoire égale à 1 si le i−ème numéro tiré durant la
O
deuxième phase est gagnant, à 0 sinon.
On note Z la variable aléatoire égale au nombre de numéros gagnants parmi les p numéros tirés
RP
p2 (n − p)
E(Z) = .
n(n − 2p)
BR
BRAIN CORPORATION 4