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Lycée Jean Perrin

Classe de TSI2 2016/2017 Vendredi 16 Septembre

Devoir surveillé no1 de Mathématiques


(Durée : 3h)

Exercice 1

+∞
2n − 1
On cherche à étudier la série .
X

n=3
n3 − 4n
1. Montrer la convergence de cette série.
2. Déterminer α, β , γ ∈ R tels que :
2n − 1 α β γ
∀n ∈ N, n > 3, = + +
n3 − 4n n−2 n n+2
+∞
2n − 1 89
3. En déduire que .
X
3
=
n=3
n − 4n 96
Correction H [sn4]

Exercice 2

Soient a et b deux réels. Pour tout n ∈ N, on pose :


√ √ √
un = n + a n + 1 + b n + 2.
√ √
1. Donner un développement limité à l'ordre 2 en 0 de la fonction u 7→ 1 + a 1 + u + b 1 + 2u.
2. En déduire que la suite (un ) tend vers 0 si et seulement si a + b = −1.
3. Déterminer a et b pour que la série un soit convergente.
P
+∞
4. Calculer un dans ce dernier cas.
X

n=0
Correction H [sn3]

Exercice 3

On dénit la suite (an ) par son premier terme a0 = 2 et la relation de récurrence :


an+1 = a2n − an + 1

1. Montrer que la suite (an ) est croissante.


2. En déduire que la suite (an ) n'est pas majorée (on pourra raisonner par l'absurde).
Préciser la limite de (an ).
1
3. On considère la série bn avec bn = .
X
an
n>0

(a) Justier la convergence de cette série.


(b) Montrer que pour tout k ∈ N, on a :
1 1
bk = −
ak − 1 ak+1 − 1
En déduire la somme de la série.
Correction H [sn2]

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Exercice 4

On considère les séries un et vn dont le terme général est déni pour n ∈ N∗ par :
P P

ln n ln n
∀n ∈ N∗ , un = et ∀n ∈ N∗ , vn = (−1)n−1
n n
Par ailleurs les sommes partielles de ces séries sont notées pour n ∈ N∗ :
n n n n
ln k ln k
et
X X X X
Un = uk = Vn = vk = (−1)k−1
k k
k=1 k=1 k=1 k=1

1. Déterminer la nature de la série un .


X

n>1

2. Recherche d'un équivalent de Un .


ln x
(a) Dresser le tableau de variations de la fonction x 7→ .
x
(b) En déduire que pour tout entier k supérieur ou égal à 4, on a :
Z k+1 Z k
ln x ln k ln x
dx 6 6 dx.
k x k k−1 x

(c) En déduire l'existence de trois constantes réelles positives A, B et C telles que, pour tout entier naturel n
supérieur ou égal à 4, on ait :
ln2 (n + 1) ln2 (n)
− A 6 Un − B 6 − C.
2 2
(d) Montrer que ln2 (n + 1) ∼ ln2 (n).
n→+∞
2
ln (n)
(e) En déduire que Un ∼ .
n→+∞ 2
3. On donne la suite Wn dénie par :
ln2 (n)
∀n ∈ N∗ , Wn = Un − .
2
Z n+1
ln(n + 1) ln t
(a) Montrer que pour n > 3, Wn+1 − Wn = − dt.
n+1 n t
(b) En déduire le sens de variation pour n > 3 de la suite (Wn ), puis la convergence de cette suite.
Dans la suite de l'exercice, la limite de cette suite sera notée `. On pourra ainsi écrire :
ln2 (n)
Un = + ` + o(1)
2
4. Étude de la suite (Vn ).
(a) Prouver que pour tout entier naturel non nul n, on a :
n
X 1
V2n = U2n − Un − ln(2) .
k
k=1

Indication : on pourra séparer la somme V2n en deux sommes, l'une comprenant les termes d'indice pair, et
l'autre ceux d'indice impair.

(b) On admet qu'il existe un réel γ tel que


n
X 1
= ln(n) + γ + o(1).
k
k=1

En déduire que la suite (V2n )n∈N∗ converge et déterminer sa limite en fonction de γ .


(c) Montrer que la suite (V2n+1 )n∈N∗ converge et déterminer sa limite en fonction de γ .
(d) En déduire que la série vn converge. Cette série converge t-elle absolument ?
X

n>1
Correction H [sn1]

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Correction de l'exercice 1 N

1. On a clairement :
2n − 1 2n 2
∼ ∼ >0
n3 − 4n n→+∞ n3 n→+∞ n2
Le terme général de la série est équivalent (à un coecient près) au terme général d'une série de Riemann
convergente (α = 2 > 1), d'où :
+∞
2n − 1
converge.
X
n 3 − 4n
n=3

On remarque au passage que le signe du terme général de la série est celui de l'équivalent à partir d'un certain
rang, ce qui permet d'appliquer le critère.
2. On cherche α, β , γ ∈ R tels que :
2n − 1 α β γ
= + +
n3 − 4n n−2 n n+2
αn(n + 2) + β(n − 2)(n + 2) + γn(n − 2)
=
n(n − 2)(n + 2)
(α + β + γ)n2 + (2α − 2γ)n − 4β
=
n3 + 4n
Par identication, on trouve

 −4β = −1
1 3 5
2α − 2γ = 2 , soit après calcul β = , α = et γ = − .
4 8 8
α+β+γ = 0

2n − 1 3 1 5
∀n ∈ N, n > 3, = + −
n3 − 4n 8(n − 2) 4n 8(n + 2)

3. Avec ce dernier résultat, les sommes partielles de la série peuvent s'écrire comme suit :
n n n n
X 2k − 1 3X 1 1X1 5X 1
= + −
k 3 − 4k 8 k−2 4 k 8 k+2
k=3 k=3 k=3 k=3

On se ramène à des sommes de même indice par des décalages d'indice :


n n−2 n n+2
X 2k − 1 3X1 1X1 5X1
= + −
k 3 − 4k 8 k 4 k 8 k
k=3 k=1 k=3 k=5
" n−2
# " n−2
#
3 1 1 1 X1 1 1 1 X1 1 1
= 1+ + + + + + + + +
8 2 3 4 k 4 3 4 k n−1 n
k=5 k=5
"n−2 #
5 X1 1 1 1 1
− + + + +
8 k n−1 n n+1 n+2
k=5

Il sut alors de rassembler les termes communs aux trois sommes :


n      
X 2k − 1 3 1 1 1 1 1 1 1 1 5 1 1 1 1
= 1+ + + + + + + − + + +
k 3 − 4k 8 2 3 4 4 3 4 n−1 n 8 n−1 n n+1 n+2
k=3

Puis de passer à la limite lorsque n tend vers +∞ :


n    
X 2k − 1 3 1 1 1 1 1 1
= 1+ + + + +
k 3 − 4k 8 2 3 4 4 3 4
k=3

Après calcul :
+∞
X 2k − 1 89
3
=
k − 4k 96
k=3

3/9
Correction de l'exercice 2 N
Soient a et b deux réels. Pour tout n ∈ N, on pose :
√ √ √
un = n + a n + 1 + b n + 2.

1. Procédons à un développement limité en 0 :


√ √ u u2 u2
   
1 + a 1 + u + b 1 + 2u = 1+a 1+ − + o(u2 ) + b 1 + u − + o(u2 )
u→0 2 8 2
a + 2b a + 4b 2
u + o u2

= (1 + a + b) + u−
u→0 2 8
√ √ a + 2b a + 4b 2
u + o u2

1 + a 1 + u + b 1 + 2u = (1 + a + b) + u−
u→0 2 8
1
2. On utilise le calcul précédent avec u = −→ 0 :
n n→+∞
√  √
  
p p  a + 2b a + 4b 1
un = n 1 + a 1 + 1/n + b 1 + 2/n = n (1 + a + b) + − +o
n→+∞ 2n 8n2 n2

 
a + 2b a + 4b 1
= (1 + a + b) n + √ − √ +o √
n→+∞ 2 n 8n n n n

En particulier un = (1 + a + b) n + o(1) d'où :
n→+∞

La suite (un ) tend vers 0 si et seulement si a + b = −1.


3. Pour que la série un converge, il est nécessaire que un tende vers 0, donc a + b = −1.
P

Il est également nécessaire que a + 2b = 0. En eet, si a + 2b 6= 0 on a :


+∞
a + 2b 1
et √ diverge (série de Riemann divergente avec α = 1/2 6 1)
X
un ∼ √
n→0 2 n n=1
n

Ces conditions donnent les valeurs suivantes :


 
a+b = −1 a = −2
⇐⇒
a + 2b = 0 b=1

Réciproquement, ces valeurs donnent une série convergente puisque dans ce cas :
 
1 1 1
un = − √ + o √ ∼ − 60
4n n n n n→+∞ 4n3/2
X 1
Et est une série de Riemann convergente avec α = 3/2 > 1. En résumé :
n3/2
La série un converge si et seulement si a = −2 et b = 1.
P

+∞
4. Dans ce dernier cas, on peut calculer un à l'aide des sommes partielles :
X

n=0

n n
X X √ √ √ 
uk = k−2 k+1+ k+2
k=0 k=0
n √ n
X √  X √ √ 
= k− k+1 + k+2− k+1
k=0 k=0

On observe deux télescopages :


n
X √ √
uk = − n+1+ n+2−1
k=0

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Puis, en utilisant la quantité conjuguée :


n
X n + 2 − (n + 1) 1
uk = √ √ −1= √ √ −1
k=0
n+2+ n+1 n+2+ n+1

Par passage à la limite, on obtient :


+∞
X
un = −1
n=0

Correction de l'exercice 3 N

1. Un simple calcul donne : an+1 − an = a2n − 2an + 1 = (an − 1)2 > 0, et donc :
La suite (an ) est croissante
2. Supposons que la suite (an ) est majorée. Étant croissante, elle converge alors vers une limite `. La relation de
récurrence entre an+1 et an donne, par passage à la limite :
` = `2 − ` + 1
d'où `2 − 2` + 1 = (` − 1)2 > 0, ce qui implique ` = 1. C'est impossible car la suite (an ) est croissante et a0 = 2.
En conclusion :
La suite (an ) n'est pas majorée.
(an ) est croissante et non majorée, on conclut que :

lim an = +∞
n→+∞

1
3. On considère la série bn avec bn = .
X
an
n>0
(a) La suite (bn ) est à termes strictement positifs. On peut donc utiliser le critère de D'Alembert :
bn+1 an an
= = 2
bn an+1 an − an + 1
Or an −→ +∞, donc
n→+∞
bn+1 an 1
∼ ∼
bn n→+∞ a2n n→+∞ an
b
D'où lim n+1 = 0 < 1, et d'après le critère de D'Alembert :
n→+∞ bn

La série bn est convergente.


X

n>0

(b) Soit k ∈ N, on a :
1 1 1 1
− = −
ak − 1 ak+1 − 1 ak − 1 a2k − ak + 1 − 1
1 1 ak − 1 1
= − = =
ak − 1 ak (ak − 1) ak (ak − 1) ak

1 1
bk = −
ak − 1 ak+1 − 1
Si on eectue les sommes partielles, on reconnaît un télescopage :
n n    
X X 1 1 1 1
bk = − − =− −
ak+1 − 1 ak − 1 an+1 − 1 a0 − 1
k=0 k=0

et par passage à la limite :


+∞
X
bn = 1
n=0

5/9
Correction de l'exercice 4 N

1. La série un est une série à termes positifs, et de plus pour n > 3, on a :


X

n>1

ln n 1
ln n > ln e = 1, donc : un = >
n n
X1
Puisque la série harmonique diverge, on en conclut par cette minoration que :
n
n>1

La série un diverge.
X

n>1

2. Recherche d'un équivalent de Un .


ln x
(a) La fonction x 7→ f (x) = est dérivable sur ]0, +∞] et :
x
1 − ln x
∀x ∈]0, +∞], f 0 (x) =
x2
avec 1 − ln x = 0 si et seulement si x = e. On en déduit le tableau de variations suivant :
x 0 e +∞
f 0 (x) + 0 −
1
e
 @
f (x) @
R
@
−∞ 0

ln x
(b) Soit k > 3. La fonction x 7→ est décroissante sur [k, k + 1], donc :
x
ln(k + 1) ln x ln k
∀x ∈ [k, k + 1], 6 6
k+1 x k
Par passage à l'intégrale, il vient :
Z k+1 Z k+1 Z k+1
ln(k + 1) ln(k + 1) ln x ln(k + 1) ln k
dt = 6 dx 6 dt =
k k+1 k+1 k x k k+1 k
Après calcul : Z k+1
ln(k + 1) ln x ln k
∀k > 3, 6 dx 6
k+1 k x k
Pour k > 4, on conserve l'inégalité de droite et on fait un décalage d'indice k → k − 1 dans celle de gauche
pour obtenir :
Z k+1 Z k
ln x ln k ln x
∀k > 4, dx 6 6 dx
k x k k−1 x

(c) Par une sommation de 4 jusqu'à n :


n Z k+1 Z n+1 n n Z k Z n
ln t ln t X ln k X ln t ln t
dt = dt 6 dt = dt
X
6
k t 4 t k k−1 t 3 t
k=4 k=4 k=4

c'est à dire : Z n+1 Z n


ln t ln 2 ln 3 ln t
dt 6 Un − − 6 dt
4 t 2 3 3 t
Z b ib
ln t h
Puisque dt = (ln t)2 = (ln b)2 − (ln a)2 , on en déduit immédiatement :
a t a

1 2 1 ln 2 ln 3 1 1
ln(n + 1) − (ln 4)2 6 Un − − 6 (ln n)2 − (ln 3)2
2 2 2 3 2 2

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(d) On transforme simplement :


1 2 1 2 1
ln(n + 1) = ln n + ln(1 + 1/n) ∼ (ln n)2
2 2 n→+∞ 2

(e) L'encadrement suivant :


1 2 1 ln 2 ln 3 1 1 ln 2 ln 3
ln(n + 1) − (ln 4)2 + + 6 Un 6 (ln n)2 − (ln 3)2 + +
2 2 2 3 2 2 2 3
(ln n)2
prouve que Un est encadré par deux termes équivalents à au voisinage de +∞. On en conclut que :
2

(ln n)2
Un ∼
n→+∞ 2

Un
Remarque : c'est une variante immédiate du théorème des gendarmes, qui montre que lim = 1.
n→+∞ 1 (ln n)2
2
3. On donne la suite Wn dénie par :
ln2 (n)
∀n ∈ N∗ , Wn = Un − .
2
(a) On calcule pour n > 3 :
(ln(n + 1))2 (ln n)2
 
Wn+1 − Wn = Un+1 − − Un −
2 2
2
(ln n)2
 
ln(n + 1) (ln(n + 1))
= − −
n+1 2 2

ln t (ln t)2
Or, on sait que t 7→ est une primitive de t 7→ . Il est donc possible d'écrire :
t 2
Z n+1
ln(n + 1) ln t
∀n > 3, Wn+1 − Wn = − dt
n+1 n t

ln t
(b) Puisque la fonction t 7→ est décroissante sur [3, +∞[, on en déduit que pour n > 3, on a :
t
ln(n + 1) ln t
∀t ∈ [n, n + 1], 6
n+1 t
et par conservation des inégalités lors du passage à l'intégrale entre n et n + 1 :
Z n+1
ln(n + 1) ln(n + 1) ln t
(n + 1 − n) = 6 dt
n+1 n+1 n t

Autrement dit : Wn+1 − Wn 6 0. Ainsi :


La suite (Wn )n>3 est décroissante.
De plus d'après la question 2c, on a pour n > 4 :
2
ln 2 ln 3 1 2 ln(n + 1) (ln n)2
Wn > + − (ln 4) + −
2 3 2 | 2 {z 2 }
>0

ln 2 ln 3 1
Ainsi Wn > + − (ln 4)2 .
2 3 2
La suite (Wn ) est décroissante et minorée, ce qui permet de conclure que :
La suite (Wn ) est convergente.
4. Étude de la suite (Vn ).

7/9
(a) Séparons la somme V2n en deux séries :
2n 2n 2n
X ln k X ln k X ln k
V2n = (−1)k−1 = (−1)k−1 + (−1)k−1
k k k
k=1 k=1 k=1
k pair k impair
n 2n
X ln(2k) X ln k
= (−1)2k−1 + (−1)k−1
2k k
k=1 k=1
k impair
n 2n
X ln(2k) X ln k
= − +
2k k
k=1 k=1
k impair

Par une astuce d'écriture, on peut reconnaître la somme U2n :


n n 2n
X ln(2k) X ln(2k) X ln k
V2n = − + +
k 2k k
k=1 k=1 k=1
k impair
n 2n 2n n
X ln(2k) X ln k X ln k X ln(2k)
= − + + = U2n −
k k k k
k=1 k=1 k=1 k=1
kpair k impair
| {z }
U2n

Enn : n n n n n
X ln(2k) X ln 2 + ln k X ln k X 1 X 1
= = + ln 2 = Un + ln 2
k k k k k
k=1 k=1 k=1 k=0 k=0

Il reste à rassembler les calculs :


n
X 1
∀n ∈ N∗ , V2n = U2n − Un − ln(2) .
k
k=1

(b) On admet qu'il existe un réel γ tel que


n
X 1
= ln(n) + γ + o(1).
k
k=1

En utilisant le résultat de la question 3, on peut ainsi écrire pour tout n ∈ N∗ :


ln2 (2n) ln2 (n) 
V2n = + ` + o(1) − − ` + o(1) − ln(2) ln(n) + γ + o(1)
2 2
(ln(2) + ln n)2 ln2 (n)
= − − ln(2) ln(n) − γ ln(2) + o(1)
2 2
ln(2)2 + 2 ln(2) ln n + (ln n)2 ln2 (n)
= − − ln(2) ln(n) − γ ln(2) + o(1)
2 2
ln(2)2
D'où pour tout n ∈ N∗ , V2n = − γ ln(2) + o(1). On conclut :
2
ln(2)2
(V2n )n∈N∗ converge et lim V2n = − γ ln(2).
n→+∞ 2
ln(2n + 1)
(c) Pour tout entier n ∈ N∗ , on a V2n+1 = V2n + . De plus :
2n + 1
ln(2n + 1)
lim = 0 par croissances comparées.
n→+∞ 2n + 1
Les suites (V2n ) et (V2n+1 ) ont donc la même limite :
ln(2)2
(V2n+1 )n∈N∗ converge et lim V2n+1 = − γ ln(2).
n→+∞ 2

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(d) Les suites extraites d'ordre pair et impair de (Vn ) ont la même limite nie, ce qui prouve que (Vn ) converge
vers cette limite :
ln(2)2
La série vn converge (et sa somme est V = − γ ln(2)).
X
2
n>1

Comme on l'a vu à la question 1, il s'agit d'une série convergente mais non absolument convergente.

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