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Montrer que (vn ) converge. Exprimer sa limite en fonction de `. Montrer que f est de classe C 1 et déterminer f .
(c) Calculer ` en utilisant f (x) = ln(1 + x).
(d) Si f de R+ dans C est continue et vérie f (0) = 0, montrer qu'il peut y avoir
divergence de la suite (vn ). Exercice 11 [ 00188 ] [Correction]
Pn = X n − nX + 1. ln(2n)
(b) Montrer que n divise
2n b ln p c
.
Q
p∈P;p≤2n p
(a) Montrer que Pn admet exactement une racine réelle entre 0 et 1, notée xn . (c) Montrer que 2n
≤ (2n)π(2n)
.
n
(b) Déterminer la limite de xn lorsque n → +∞. (d) Montrer que ln x = O π(x) quand
x
x → +∞
(c) Donner un équivalent de (xn ) puis le deuxième terme du développement
asymptotique xn .
Exercice 20 [ 03199 ] [Correction]
Soient A(1, 0) et B(0, 1). Les points M0 (x0 , y0 ) et M1 (x1 , y1 ) sont donnés.
Exercice 15 [ 00323 ] [Correction] On construit le point P0 par les conditions :
Développement asymptotique à trois termes de : les droites (P0 M0 ) et (Ox) sont parallèles ;
n
k P0 ∈ (AB).
.
X
un = sin On construit le point Q0 par les conditions :
n2
k=1 les droites (P0 Q0 ) et (M1 B) sont parallèles ;
(b) Montrer que dim H = np − r2 avec r = rg f . Que dire si cette somme est nulle ?
Trouver limn→+∞ Bn
An en fonction de e.
et nalement vn → `f 0 (0).
(c) Pour f (x) = ln(1 + x), Exercice 8 : [énoncé]
np (a) La fonction f est dénie sur ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[ car pour chaque x dans ce
ln(n + k + 1) − ln(n + k) = ln(n(p + 1) + 1) − ln(n + 1) → ln(p + 1).
X
vn = domaine, la fonction t 7→ 1/ln t est dénie et continue sur le segment
k=1 d'extrémités x et x2 car 1 n'y appartient pas. Pour x ∈ ]0 ; 1[, on a pour tout
On conclut ` = ln(p + 1). t ∈ [x2 ; x], 2 ln x ≤ ln t ≤ ln x puis par encadrement d'intégrales
√
(d) Pour f (x) = x, x2 − x x2 − x
≤ f (x) ≤
np 2 ln x ln x
1 np
→ +∞.
X
vn = √
n+k
≥p et donc f (x) −−−−→ 0.
k=1
(n + 1)p x→0+
L'encadrement est identique pour x > 1 ce qui permet d'armer
f (x) −−−−−→ +∞ et f (x)/x −−−−−→ +∞.
x→+∞ x→+∞
Exercice 6 : [énoncé] On peut aussi écrire
Montrons que la suite (un ) converge vers 0 par l'epsilontique. . . Z x2
t
Soit ε > 0. Puisque la suite (εn ) converge vers 0, il existe un rang N ∈ N pour f (x) =
t ln t
dt
x
lequel
∀n ≥ N, 0 ≤ εn ≤ ε et par encadrement du t du numérateur par x et x2 , on obtient f (x) encadré
par xI(x) et x2 I(x) avec
et alors pour tout n ≥ N
un + ε x2 i x2
.
Z
0 ≤ un+1 ≤ dt h
K I(x) = = ln|ln t| = ln 2
t ln t x
On en déduit un ε ε
x
(b) On introduit H primitive de t 7→ 1/ln t et on démontre que f est de classe C 1 D'autre part,
ln x . Cette dérivée étant de classe C , on
sur ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[ avec f 0 (x) = x−1 ∞
√ √3 Z √3
conclut que f est C sur ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[. On prolonge f par continuité en 1
∞ 3
Z
2t 2t 2t
en posant f (1) = ln 2 et puisque f 0 (x) −−−→ 1, la fonction f est de classe C 1 arcsin 2
dt = t arcsin 2
+ dt
x→1 1 1+t 1+t 1 1 1 + t2
√ √
sur ]0 ; +∞[ avec f (1) = 1. Par développement en série entière h 7→
0 ln(1+h)
h 3 h
2
i 3
= arcsin − arcsin(1) + ln 1 + t
est C ∞ au voisinage de 0 donc x 7→ x−1ln x
est C ∞ au voisinage de 1 et par 2 1
passage à l'inverse x 7→ f (x) est C au voisinage de 1. Finalement f est C ∞
0 ∞ √ π π
= 3 × − + ln 2.
sur ]0 ; +∞[. Le calcul de f 00 (x) permet de justier que f 00 n'a pas de limite 3 2
nie en 0 et donc f ne peut être prolongée en une fonction de classe C ∞ au
voisinage de 0. Finalement, en sommant ces deux calculs
√
(c) f est croissante, convexe, branche parabolique verticale en +∞, tangente Z 3
2t
π
horizontale en l'origine. arcsin dt = √ .
0 1 + t2 3
et donc
An de poursuivre le calcul, il faut résoudre la valeur absolue : on découpe f 0 (2y + x) = f 0 (2x + y).
l'intégrale en t = 1 et l'on calcule séparément les deux intégrales.
Puisque pour tout (s, t) ∈ R2 , il existe (x, y) ∈ R2 vériant
D'une part,
1 Z 1 2x + y = s
Z 1
2t 2t 2t x + 2y = t
arcsin 2
dt = t arcsin 2
− dt
0 1 + t 1 + t 0 1 + t2
0
i 1 on peut armer que la fonction f 0 est constante.
h π
= arcsin(1) − ln 1 + t2 = − ln 2. On en déduit que la fonction f est ane.
0 2 Par le calcul, on vérie que, parmi les fonctions anes, seule la fonction nulle
1. On peut aussi réaliser le changement de variable t = tan x2 an d'exploiter sin x = 2t
1+t2
. vérie la relation proposée.
π
Z π
sin2n (x) donc
In = dx. n ln(1 − un ) = ln un + ln(2 − un )
2 0 sin2n (x) + cos2n (x)
d'où
En coupant l'intégrale en π/2 −nun ∼ ln un puis ln n + ln un ∼ ln(− ln un )
π
Z π/2
sin2n (x)
Z π
sin2n (x)
or
In = dx + dx . ln(− ln un ) = o(ln un )
2 0 sin2n (x) + cos2n (x) π/2 sin2n (x) + cos2n (x)
donc
En procédant au changement de variable y = π − x dans la seconde intégrale ln un ∼ − ln n
π/2 puis
sin2n (x)
Z
In = π dx. un ∼
ln n
0 sin2n (x) + cos2n (x) n
et enn
Enn, en procédant au changement de variable y = π/2 − x, on observe ln n
xn − 1 ∼ − .
π/2
n
cos2n (x)
Z
In = π 2n dx
0 sin (x) + cos2n (x)
Exercice 13 : [énoncé]
et on en déduit
(a) Il sut d'étudier fn : x 7→ xn − (x + 1).
π/2
sin2n (x) π/2
cos2n (x) π2 (b) fn (1) ≤ 0 donc xn ≥ 1. De plus
Z Z
2In = π 2n dx + 2n dx = .
0 sin (x) + cos2n (x) 0 sin (x) + cos2n (x) 2
fn+1 (xn ) = xn+1
n − (xn + 1) = xn (xn + 1) − (xn + 1) = (xn − 1)(xn + 1) ≥ 0
Finalement
π2 donc xn+1 ≤ xn . La suite (xn ) est décroissante et minorée par 1 donc elle
In = . converge vers ` ≥ 1.
4
Si ` > 1 alors xnn ≥ `n → +∞ or xnn = xn + 1 → ` + 1. Ce qui est impossible
et il reste ` = 1.
(c) On a Ainsi Pn+1 (xn ) ≤ Pn+1 (xn+1 ) et donc xn+1 ≤ xn car la fonction Pn+1 est
xn = x + 1 ⇐⇒ n ln x = ln(x + 1) ⇐⇒ g(x) =
1 strictement décroissante.
n La suite (xn ) est décroissante et minorée, elle converge donc vers un réel
avec ` ∈ [0 ; 1].
ln x Si ` > 0 alors
g(x) =
ln(x + 1) Pn (xn ) = xnn − nxn + 1 → −∞
dénie sur [1 ; +∞[. La fonction g est de classe C ∞ , g 0 (x) > 0 donc g réalise ce qui est absurde. On conclut ` = 0.
une bijection de [1 ; +∞[ vers [0 ; 1[, de plus (puisque g 0 (x) 6= 0) g −1 est aussi
(c) On a
de classe C ∞ et donc g −1 admet un DLn (0) pour tout n ∈ N et donc xnn 1
xn = g −1 (1/n) admet un développement limité à tout ordre. = xn−1 →0
nxn n n
Formons ses trois premiers termes
et donc xnn = o(nxn ).
g −1 2
(x) = a + bx + cx + o(x )2
Sachant xnn − nxn + 1 = 0, on obtient nxn ∼ 1 puis
On peut conclure εn ∼ 1
nn et nalement Posons ϕ(x) = x tan x + ln(cos(x)) + x.
ϕ est dénie et de classe C ∞ sur D.
ϕ0 (x) = x(1 + tan2 x) + 1 > 0 sur D ∩ R∗+ .
1 1 1
xn = + n+1 + o n+1 . − +
n n n
Quand x → π
2 + 2kπ , ϕ(x) → +∞. Quand x → − π2 + 2kπ ,
ϕ(x) → −∞.
Exercice 15 : [énoncé] ϕIk réalise donc une bijection de Ik vers R (pour k ∈ N∗ ).
Pour x ∈ [0 ; 1], La suite (xn )n∈N∗ avec xn = (ϕIn )−1 (0) est solution.
sin x − x + 1 x3 ≤ 1 . (b) Evidemment xn ∼ 2nπ et donc xn = 2nπ + yn .
6 120 Après calculs, on obtient
On a donc n
X k 1 k3 (2nπ + yn )(cos yn + sin yn ) = − cos(yn ) ln(cos yn ).
un = − + Mn
n2 6 n6
k=1 La fonction t 7→ t ln t est bornée sur ]0 ; 1] car prolongeable par continuité en 0
avec n
et donc
1 X k5 1 1 cos yn ln(cos yn )
|Mn | ≤ 10
≤ cos yn + sin yn = − −−−−−→ 0.
120 n 120 n4 2nπ + yn n→+∞
k=1
et n n
X k3
=
1 X 3 1
k ∼ 2
Exercice 17 : [énoncé]
n6
k=1
n6 4n
k=1
En associant dans P 2 = P × P chaque diviseur d avec celui qui lui est conjugué
n/d, on obtient un produit de N termes égaux à n. Ainsi
donc
1 1 1 1
un = + − 2
+o 2 . P 2 = nN .
2 2n 24n n
Exercice 18 : [énoncé]
Exercice 16 : [énoncé]
Si n = ab avec a, b ∈ N∗ alors
(a) La fonction f est dénie et C ∞ sur D = k∈Z Ik avec
S
2n − 1 = (2a − 1)(1 + 2a + · · · + 2a(b−1) )
π π
Ik = ]− + 2kπ ; + 2kπ[.
2 2 donc 2a − 1 | 2n − 1 d'où 2a − 1 = 1 ou 2a − 1 = 2n − 1 ce qui implique a = 1 ou
a = n.
Pour x ∈ D, la tangente en (x, f (x)) passe par O si, et seulement si,
xf 0 (x) = f (x).
Ainsi n ne possède que des diviseurs triviaux, il est premier.
Après transformation, ceci équivaut pour x > 0 à l'équation
x tan x + ln(cos(x)) + x = 0. Exercice 19 : [énoncé]
(a) Pour k susamment grand n/pk = 0, la somme évoquée existe donc car À l'aide d'une comparaison intégrale on obtient
+∞
donc
n
.
X
vp (n!) = n
pk
X
k=1 n ln n − n + 1 ≤ ln k ≤ (n + 1) ln(n + 1) − n
k=1
(b) On a
2n (2n)! donc n
= .
ln k = n ln n − n + O(ln n).
X
n (n!)2
Pour tout p ∈ P , k=1
∞ Par suite
(2n)! X 2n n
vp = −2 k 2n n
(n!)2 pk p X X
k=1 ln k − 2 ln k = 2n ln(2n) − 2n − 2(n ln n − n) + O(ln n)
k=1 k=1
or b2xc − 2bxc = 0 ou 1 donc
∞ o ln(2n) puis
2n n n 2n n
.
X
≤ Card k ∈ N∗ 2n/pk > 0 ≤
−2 k
ln k ∼ ln(2)(2n).
X X
pk p ln p ln k − 2
k=1
k=1 k=1
(b) Avec des notations immédiates (b) Par développement selon la formule du binôme de Newton
√ √
(a + b)n = αk + βk b avec αk , βk ∈ Z.
(x + y0 x1 ) + (y0 y1 )x2 x + y0 (x1 + y1 x2 )
(M0 ∗ M1 ) ∗ M2 0 et M0 ∗ (M1 ∗ M2 ) 0
(y0 y1 )y2 y0 (y1 y2 ) √
(c) a + b racine de P = nk=0 ak X k donne
P
et on vérie bien l'associativité de la loi ∗. !
n n
On remarque que √
b.
X X
ak αk = ak βk
B∗M =M ∗B =M
k=0 k=0
donc B est élément neutre de la loi ∗. √
Enn si y0 6= 0 alors pour L'irrationalité de b entraîne
x1 = −x0 /y0 n
X n
X
y1 = 1/y0 ak αk = ak βk = 0
on observe
k=0 k=0
√
M0 ∗ M1 = M1 ∗ M 0 = B ce qui permet de justier qu'alors P (a − b) = 0.
et donc on peut armer que M0 est inversible d'inverse M1 . (d) Posons
(c) On a √ √
Q = (X − a + b)(X − a − b) = X 2 − 2aX + a2 − b ∈ Z[X].
yn = yn−1 yn−2
et on peut donc armer qu'il est possible d'écrire yn sous la forme Par division euclidienne P = QS + T avec deg T < 2. Or en posant cette
division euclidienne,
√ on
√ peut armer que S, T ∈ Z[X] avec P, Q ∈ Z[X] et Q
yn = y0an y1bn unitaire. a + b, a − b racine de P entraîne T =√0 et donc P = QS avec
√. En dérivant P = Q S + QS et a + b entraîne racine de P
0 0 0 0
Q, S ∈ Z[X]
avec donne a + b racine de S . On peut alors comme ci-dessus justier S = QR
avec R ∈ Z[X] et conclure.
a0 = 1, a1 = 0, an = an−1 + an−2
b0 = 0, b1 = 1, bn = bn−1 + bn−2 .
Les suites (an ) et (bn ) sont récurrente linéaires d'ordre 2 d'équation
caractéristique r2 = r + 1 de racines Exercice 22 : [énoncé]
L'implication (ii) =⇒ (i) est immédiate.
√ √ Supposons (i).
1+ 5 1− 5
r1 = et r2 = . Puisque P est de signe constant, la décomposition en facteurs irréductibles de P
2 2
s'écrit avec des facteurs de la forme
On obtient après calculs
(X − λ)2 = (X − λ)2 + 02
r2 r1 rn − r1n
an = r1n + r2n et bn = 2 . et
r2 − r1 r1 − r2 r2 − r1 2
q − p2 .
p
X 2 + 2pX + q = (X + p)2 +
Ainsi P est, à un facteur multiplicatif positif près, le produit de polynômes
Exercice 21 : [énoncé] s'écrivant comme la somme des carrés de deux polynômes réels.
√ Or
(a) Supposons 6 = p/q avec p ∧ q = 1. On a 6q 2 = p2 donc p pair, p = 2k. On
(A2 + B 2 )(C 2 + D2 ) = (AC − BD)2 + (AD + BC)2
obtient alors 3q 2 = 2k2 et donc q est pair. Absurde car p et q sont premiers
entre eux. donc P peut s'écrire comme la somme des carrés de deux polynômes réels
redondants. On en déduit que a = 0 ou a est une racine de l'unité. est un polynôme de degré n + 1 à coecients positif ou nul.
De plus, si a est racine de P alors (a − 1) est aussi racine de P (X + 1) donc Récurrence établie.
(a − 1)2 est racine de P . On en déduit que a − 1 = 0 ou a − 1 est racine de l'unité. Par la relation de récurrence obtenue ci-dessus
Si a 6= 0, 1 alors |a| = |a − 1| = 1 d'où l'on tire a = −j ou −j 2 . P1 (X) = X, P2 (X) = 1 + X 2 et P3 (X) = 5X + X 3
Au nal, les racines possibles de P sont 0, 1, −j et −j 2 .
Le polynôme P s'écrit donc et
Pn+1 (1) = (n + 1)Pn (1)
P (X) = λX α (X − 1)β (X + j)γ (X + j 2 )δ
donc
avec λ 6= 0, α, β, γ, δ ∈ N. Pn (1) = n!
En injectant cette expression dans l'équation
P (X 2 ) = P (X)P (X + 1) Exercice 25 : [énoncé]
on obtient Puisque α + β + γ = −a, on a
λ2 = λ, α = β et γ = δ = 0. α β γ
α β γ
+ + =− + +
On conclut α β+γ γ+α α+β a+α a+β a+γ
P (X) = X(X − 1) .
et réduisant au même dénominateur
α β γ a3 − 2ab + 3c
Exercice 24 : [énoncé] β+γ
+ +
γ+α α+β
=
ab − c
Montrons la propriété par récurrence sur n ≥ 1.
Pour n = 1, P1 (X) = X convient. car αβ + βγ + γα = b et αβγ = −c.
Supposons la propriété vraie au rang n ≥ 1.
En dérivant la relation
Pn (sin x) Exercice 26 : [énoncé]
f (n) (x) =
(cos x)n+1 (a) L'égalité
on obtient
sin (2n + 1)α = Im ei(2n+1)α = Im (cos α + i sin α)2n+1
(n + 1) sin xPn (sin x) + cos2 xPn0 (sin x)
f (n+1)
(x) = .
(cos x)n+2
donne en développant
Posons alors
n
Pn+1 (X) = (n + 1)XPn (X) + (1 − X 2 )Pn0 (X)
2n + 1
cos2(n−p) α. sin2p+1 α.
X
sin (2n + 1)α = (−1)p
de sorte que p=0
2p + 1
Pn+1 (sin x)
f (n+1) (x) = . (b) On observe
(cos x)n+2
sin (2n + 1)α = sin2n+1 αP (cot2 α).
On peut écrire
n
Posons βk = 2n+1
kπ
pour 1 ≤ k ≤ n. Les xk = cot2 βk sont n racines distinctes
ak X k avec ak ≥ 0, an 6= 0
X
Pn (X) =
de P , or deg P = n, ce sont donc exactement les racines de P .
k=0
Exercice 28 : [énoncé]
Soient P, Q ∈ C[X] tels que F = P/Q. Exercice 29 : [énoncé]
Le cas où P = 0 étant immédiat, supposons-le désormais exclu. On a n
Posons p = deg P et q = deg Q et écrivons P 00 X αk P 00 (x )
= avec αk = 0 k .
p q P X − xk P (xk )
k=1
ak X k et Q = b` X ` , ak , b` ∈ C.
X X
P = Sachant que
k=0 `=0 xP 00 (x)
−−−−−→ 0
Considérons p + q + 1 naturels n n'annulant pas Q. Pour chacun, la relation P (x) x→+∞
on obtient
P (n) − yn Q(n) = 0 avec F (n) = yn ∈ Q n
P 00 (xk )
= 0.
X
a0 + na1 + · · · + np ap − yn b0 − · · · − yn nq bq = 0.
Exercice 30 : [énoncé]
Le système formé par ses équations est compatible (dans C) et à coecients
rationnels. Par application de la méthode de Gauss (par exemple), on peut (a) Par récurrence sur p = dim E − dim F1 .
armer que ce système possède une solution rationnelle. Il existe donc Si dim E − dim F1 = 0 alors G = {0E } convient.
Supposons la propriété établie au rang p ≥ 0.
α0 , α1 , . . . , αp , β0 , β1 , . . . , βq ∈ Q Soient F1 et F2 de même dimension tels que dim E − dim F1 = p + 1.
Si F1 = F2 l'existence d'un supplémentaire à tout sous-espace vectoriel en
tels que pour dimension nie permet de conclure.
p q
R=
X
αk X k ∈ Q[X] et S =
X
β` X ` ∈ Q[X] Sinon, on a F1 6⊂ F2 et F2 6⊂ F1 ce qui assure l'existence de x1 ∈ F1 \ F2 et de
k=0 `=0
x2 ∈ F2 \ F1 .
Le vecteur x = x1 + x2 n'appartient ni à F1 , ni à F2 . On pose alors
on ait
F10 = F1 ⊕ Vect(x) et F20 = F2 ⊕ Vect(x). On peut appliquer l'hypothèse de
R(n) − yn S(n) = 0
récurrence à F10 et F20 : on obtient l'existence d'un supplémentaire commun G0
pour chacun de p + q + 1 naturels n initialement considéré. On a alors pour ces n, à F10 et F20 . G = G0 ⊕ Vect(x) est alors supplémentaire commun à F1 et F2 .
Récurrence établie.
P (n)S(n) = Q(n)R(n)
(b) Soit F10 un sous-espace vectoriel contenant F1 et de même dimension que F2 .
et donc le polynôme F10 et F2 possèdent un supplémentaire commun G. Considérons H un
P S − QR supplémentaire de F1 dans F10 . En posant G1 = H ⊕ G et G2 = G on conclut.
(a) Si a = 0 ou n = 2, la famille est assurément liée, peu importe f (a) + f (b) ∈ Vect(a + b, a) = Vect(a, b) puis f (a) ∈ Vect(a, b).
l'endomorphisme f : Fa = L(E). Soit c un vecteur n'appartenant pas à Vect(a, b) (possible car n ≥ 3). Par le
raisonnement ci-dessus, f (a) ∈ Vect(a, c) et donc
(b) Fa ⊂ L(E) et 0 ∈ Fa . Soit f, g ∈ Fa et λ, µ ∈ R.
Pour tout x ∈ E , les familles x, f (x), a et x, g(x), a sont liées. f (a) ∈ Vect(a, b) ∩ Vect(a, c) = Vect(a).
Si (x, a) est liée alors assurément x, λf + µg (x), a liée.
On en déduit que la fonction f s'exprime
Si (x, a) est libre
f (x) = λx + θ(x)a avec θ une forme linéaire.
f (x) ∈ Vect(x, a) et g(x) ∈ Vect(x, a) donc λf + µg (x) ∈ Vect(x, a)
La réciproque étant immédiate, et l'écriture ci-dessus étant unique, on peut
conclure
et donc x, (λf + µg)(x), a est liée. dim Fa = dim K × E ∗ = n + 1.
(c) Classiquement , ce sont les homothéties vectorielles : v = λIdH .
(d) Les cas n = 2 et a = 0 étant déjà résolus, on suppose n ≥ 3 et a 6= 0. Exercice 32 : [énoncé]
Soit ϕ une forme linéaire telle que ϕ(a) = 1, H son noyau et p la projection Puisque Im f 2 ⊂ Im f ⊂ R6 , on a 3 ≤ rg f ≤ 6.
sur H parallèlement à Vect a : Si rg f = 6 alors f est un isomorphisme, donc f 2 aussi et rg f 2 = 6. Contradiction.
Si rg f = 5 alors dim Ker f = 1. Considérons g = f |Im f . Par le théorème du rang
p(x) = x − ϕ(x)a.
dim Ker g = 5 − rg g . Or Im g ⊂ Im f 2 donc rg g ≤ 3 et par suite dim Ker g ≥ 2. Or
Pour tout x ∈ E , on a Ker g ⊂ Ker f donc dim Ker f ≥ 2. Contradiction.
rg f = 3 et rg f = 4 sont possibles en considérant :
Vect x, f (x), a = Vect p(x), p f (x) , a = Vect p(x), p f (x) ⊕ Vect(a).
1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
Si la famille x, f (x), a est liée alors la famille p(x), p f (x) l'est aussi. On
0 0 1 0 0 0 et 0 0 1 0 0 0.
en déduit qu'il existe λ ∈ K tel que
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0
f (x) = λx + ϕ(f (x))a.
∀x ∈ H, p f (x) = λx i.e.
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
On a alors
∀x ∈ E, f (x) = f ϕ(x)a + x − ϕ(x)a
Exercice 33 : [énoncé]
= ϕ(x)f (a) + f x − ϕ(x)a
(a) Si f est bijectif (nécessairement n = p), il sut de composer de part et
| {z } d'autre par f −1 pour écrire
∈H
= ϕ(x)f (a) + λx − λϕ(x)a + ϕ(f (x))a − ϕ(x)ϕ(f (a))a f ◦ g ◦ g = 0 ⇐⇒ f ◦ g = 0
= ϕ(x)f (a) + λx + ψ(x)a ⇐⇒ g = 0.
avec ψ une forme linéaire. (b) Dans des bases adaptées, l'application linéaire f peut être gurée par la
Pour suivre, montrons que f (a) est colinéaire à a. matrice Jr canonique de rang r de type (n, p). Par représentation matricielle,
l'espace H est alors isomorphe à
Soit b un vecteur indépendant de a.
La famille b, f (b), a est liée donc f (b) ∈ Vect(a, b). M ∈ Mp,n (R) Jr M Jr = On .
Un calcul par blocs, montre que les matrices solutions sont celles de la forme Exercice 35 : [énoncé]
Par récurrence sur n ≥ 1.
M=
A B
avec A = Or . La propriété est immédiate pour n = 1.
C D Supposons la propriété vraie au rang n ≥ 1.
La dimension de H s'en déduit. Soit T ∈ Mn+1 (K) triangulaire supérieure commutant avec sa transposée.
On peut écrire
(c) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E et ui,j l'endomorphisme de E envoyant ei sur
α
t
X
ej et les autres vecteurs de bases sur 0E (ui,j est l'endomorphisme guré par T =
On,1 S
la matrice élémentaire Ei,j ).
On peut écrire avec α ∈ K, X ∈ Mn,1 (K) et S ∈ Mn (K) triangulaire supérieure.
n
X L'identication du coecient d'indice (1, 1) dans la relation t T T = T t T donne
f= ak,` uk,`
k,`=1
α2 = α2 + t XX .
avec A = (ak,` ) la matrice gurant f dans la base (e1 , . . . , en ). On en déduit X = On,1 et l'égalité t T T = T t T donne alors t SS = S t S .
Sachant ui,j ◦ uk,` = δj,k ui,` , il vient Par hypothèse de récurrence, la matrice S est diagonale et par conséquent la
matrice T l'est aussi.
n
X Récurrence établie.
ui,j ◦ f = aj,` ui,`
`=1
Compte tenu de la remarque préliminaire, on suppose désormais que la matrice M Inversement, si X ∈ Ker(P − In ) alors PTX = X et pour tout M ∈ H ,
est de la forme X = P X = M P X = M X et donc X ∈ M ∈H Ker(M − In ). Ainsi
0 L
M0
\
C Ker(M − In ) = Ker(P − In )
avec tr M = 0.
0 M ∈H
Par l'hypothèse de récurrence on peut écrire et Ker P est solution du problème posé.
(d) P est
P une projection donc tr P = rg P ∈ N Tet donc M ∈H tr M = q tr P ∈ qN.
P
M =AB −B A.
0 0 0 0 0
Si M ∈H tr M = 0 alors P = 0. Par suite M ∈H Ker(M − In ) = {0} et il n'y
Soit λ ∈ K qui n'est par valeur propre de la matrice B 0 . a donc pas de vecteur non nul invariant pour tous les éléments de H et
En posant inversement.
L(B 0 − λI)−1
1
A=
(λI − B 0 )−1 C A0
et Exercice 38 : [énoncé]
(a) La famille (1, i) est une base du R-espace vectoriel C.
0
B=
0 B0 Pour a, b ∈ C, l'application ϕa,b : z 7→ az + bz est R-linéaire et sa matrice
on obtient dans la base (1, i) est
M = AB − BA.
Re a + Re b Im b − Im a
.
Récurrence établie. Im a + Im b Re a − Re b
A B
donc det = det(A) det(−CA−1 B + D) = det(AD − CB) car A et C Exercice 41 : [énoncé]
C D
commutent. En développant selon la première ligne, on peut armer que ∆ est un polynôme
On étend cette égalité auxmatrices de degré inférieur à n − 1.
non inversibles par densité :
A B Pour k ∈ {1, . . . , n},
Les applications A 7→ det et A 7→ det(AD − CB) sont continues et
C D Y
∆(λk ) = (−1)k+1 (λk − λi )Vn−1 (λ1 , . . . , λ̂k , . . . , λn ) = (−1)n+1 Vn (λ1 , . . . , λn )
coïncident sur l'ensemble des matrices inversibles commutant avec C . Or cet
ensemble est dense dans l'ensemble des matrices commutant avec C : si A i6=k
commute avec C alors pour tout λ > 0 assez petit A + λIn est inversible et où Vn (a1 , . . . , an ) désigne le Vandermonde de (a1 , . . . , an ).
commute avec C ). Par coïncidence d'applications continues sur une partie Le polynôme ∆ coïncide en n point avec le polynôme constant égal à
dense, les deux applications sont égales. (−1)n+1 Vn (λ1 , . . . , λn ), ils sont donc égaux.