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Il y a égalité si, et seulement si, (x1 , . . . , xn ) et (1, . . . , 1) sont colinéaires i.e. : Exercice 12 : [énoncé]
x1 = · · · = xn . (⇒) Via Pythagore
2
(⇐) Si pour tout λ ∈ R on a kx + λyk > kxk alors 2λ(x | y) + λ2 kyk > 0.
2 2
Exercice 9 : [énoncé] Si, par l’absurde (x | y) 6= 0 alors 2λ(x | y) + λ kyk ∼ 2λ(x | y) qui change de
λ→0
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz signe en 0. Absurde.
!2 Par suite (x | y) = 0.
n n n
X 1 √ X 1 X
√ xk 6 xk
xk xk
k=1 k=1 k=1 Exercice 13 : [énoncé]
a) Par le changement de variable réelle ξ = −θ, ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P ).
Donc
n
X 1 D’autre part ϕ(P, Q) = ϕ(Q, P ) = ϕ(P, Q) donc ϕ(P, Q) ∈ R.
> n2 ϕ est donc une application symétrique à valeurs réelles.
xk
k=1 La bilinéarité et la positivité ne posent pas de problèmes.
De plus, il y a égalité si, et seulement si, il y a colinéarité des n-uplets Si ϕ(P, P ) = 0 alors par nullité de l’intégrale d’une fonction continue positive, on a
∀θ ∈ R, P (eiθ ) = 0
1 1 √ √
√ ,..., √ et ( x1 , . . . , xn )
x1 xn Le polynôme réel P admet alors une infinité de racines complexes situées sur
ce qui correspond au cas où U = {z ∈ C/ |z| = 1}.
√ √ 1
R π i(k−`)θ 1 si k = `
b) ϕ(X k , X ` ) = 2π e dθ = .
x1 xn −π 0 sinon
√ = ··· = √
1/ x1 1/ xn
soit encore Exercice 14 : [énoncé]
x1 = · · · = xn = 1/n Soient x, y deux vecteurs unitaires de E.
Puisque
2 2
(x + y | x − y) = kxk − kyk = 0
Exercice 10 : [énoncé] p les vecteurs x + y et x − y sont orthogonaux et donc f (x + y) et f (x − y) le sont
Soit g ∈ C([a, b] , R) l’application définie par g(t) = f (t).
aussi.
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
On a donc
!2 Z
Z b b Z b 2 2
2 1 dt kf (x)k − kf (y)k = (f (x) + f (y) | f (x) − f (y)) = (f (x + y) | f (x − y)) = 0
(b − a) = g(t). dt 6 f (t) dt. = `(f )
a g(t) a a f (t)
On en déduit que les images par f des vecteurs unitaires de E ont tous la même
1 norme. En posant λ cette valeur commune, on a
Il y a égalité si, et seulement si, t 7→ g(t) et t 7→ g(t) sont colinéaires ce qui
correspond à f constante. ∀u ∈ E, kuk = 1 ⇒ kf (u)k = λ
Pour x ∈ E non nul, le vecteur u = x/kxk est unitaire et donc Exercice 20 : [énoncé]
Soit n = i + j + k un vecteur normal à P . Notons p la projection orthogonale sur
x P.
f =λ
kxk On sait
(x | n)
d’où l’on tire ∀x ∈ E, p(x) = x − 2 n
kf (x)k = λ kxk knk
Exercice 21 : [énoncé]
Exercice 16 : [énoncé] Soit n = i − k un vecteur normal à P . Notons s la symétrie orthogonale
par
Prenons w = √13 , √13 , √13 (normal au plan) pour troisième vecteur. 0 0 1
rapport à P . La relation s(x) = x − 2 (x|n)
knk2
n donne MatB (s) = 0 1 0 .
Posons u = √12 , − √12 , 0 (du plan) pour premier vecteur et v = w ∧ u pour 1 0 0
deuxième vecteur.
donc Imf ⊂ (ker f )⊥ puis Imf = (ker f )⊥ par égalité des dimensions.
(y | x) Exercice 32 : [énoncé]
2 y a) Si (x1 , . . . , xn ) est liée alors les colonnes de G(x1 , . . . , xn ) le sont selon la même
kyk relation.
n
ak,i ak,j avec M = (ai,j ) donc G(x1 , . . . , xn ) =t M M .
P
Les projetés orthogonaux considérés seront donc égaux si, et seulement si, b) (xi | xj ) =
k=1
(y | x) (x | y) Par suite det(G(x1 , x2 , . . . , xn )) = det(M )2 > 0 car M inversible puisque
2 y= 2 x (x1 , . . . , xn ) libre.
kyk kxk
c) x = u + n avec u ∈ F et n ∈ F ⊥ . On a d(x, F ) = knk.
Cette équation est vérifiée si, et seulement si, x et y sont orthogonaux ou En exprimant la première colonne du déterminant comme somme de deux
colonnes :
2 2
kxk y = kyk x 2
knk ?
det G(u + n, x1 , . . . , xn ) = det G(u, x1 , . . . , xn ) +
Dans ce dernier cas x et y sont colinéaires ce qui permet d’écrire y = λx et 0 G(x1 , . . . , xn )
l’égalité donne or det G(u, x1 , . . . , xn ) = 0 car la famille est liée et
2 2
λ kxk x = λ2 kxk x
2
knk ? 2
d’où λ = 1. = knk det G(x1 , . . . , xn )
0 G(x1 , . . . , xn )
Finalement, les projetés orthogonaux considérés seront égaux si, et seulement si,
les vecteurs x et y sont égaux ou orthogonaux. On en déduit s
det G(x, x1 , . . . , xn )
d(x, F ) =
det G(x1 , . . . , xn )
Exercice 31 : [énoncé]
a) Symétrie, bilinéarité et positivité : ok
R1
Si ϕ(P, P ) = 0 alors −1 P 2 (t)dt = 0 donc (fonction continue positive d’intégrale Exercice 33 : [énoncé]
nulle) (⇒) connue
∀t ∈ [−1, 1] , P (t) = 0 (⇐) Par polarisation, pour tout x, y ∈ E,
Comme le polynôme P admet une infinité de racines, c’est le polynôme nul. 1 2 2
(f (x) | f (y)) = (kf (x) + f (y)k − kf (x) − f (y)k )
b) On a 4
Z 1
2 donc
inf 3 t3 − (at2 + bt + c) dt = d(X 3 , F )2
(a,b,c)∈R −1 1 2 2
1
2 2
2 (f (x) | f (y)) = kf (x + y)k − kf (x − y)k = kx + yk − kx − yk = (x | y)
où F = Vect(1, X, X ). 4 4
2 2
kf (λx) − λf (x)k = kf (λx)k − 2λ(f (λx) | f (x)) + λ2 kf (x)k
2 Ainsi Img ⊂ ker g ⊥ puis par égalité des dimensions Img = ker g ⊥ .
b) Soit x ∈ E, on peut écrire x = y + z avec y = p(x) et z ∈ Img.
2 2 2 2
or kf (λx)k = λ2 kxk , (f (λx) | f (x)) = λ(x | x) et kf (x)k = kxk donc 1 1
(pn − p)(x) = pn (z) = (Id + f + f 2 + · · · + f n−1 ) ◦ (f − Id)(a) = (f n (a) − a)
2 n n
kf (λx) − λf (x)k = 0
Or f n+1 (a) = kak donc
Ainsi
f (λx) = λf (x) 2 kak
k(pn − p)(x)k 6 →0
n
Soient x, y ∈ E,
2 2 2
kf (x + y) − (f (x) + f (y))k = kf (x + y)k −2(f (x+y) | f (x)+f (y))+kf (x) + f (y)k Exercice 37 : [énoncé]
2 2
a) On a
or kf (x + y)k = kx + yk , ∀(α, β) ∈ R2 , fα ◦ fβ = fα+β+αβ = fβ ◦ fα
et donc fα ∈
/ O(E).
Exercice 35 : [énoncé]
f étant un automorphisme, dim f (F ) = dim F donc f (F ) = F . Exercice 38 : [énoncé]
∀y ∈ f (F ⊥ ) on peut écrire y = f (x) avec x ∈ F ⊥ . Il existe une seule rotation (et non deux) qui envoie u sur v, celle d’angle (u, v).
∀v ∈ F on peut écrire v = f (u) avec u ∈ F . Reste à déterminer les réflexions qui échangent u et v. Soit s une telle réflexion.
On a alors (y | v) = (f (x) | f (u)) = (x | u) = 0. Si u = v alors s est la réflexion par rapport à Vect(u).
Ainsi f (F ⊥ ) ⊂ F ⊥ , puis par égalité des dimensions f (F ⊥ ) = F ⊥ . Si u 6= v alors s est la réflexion par rapport à Vect(u − v)⊥ .
On en déduit que R1 ◦ R2 est un retournement dont l’axe est orthogonal à k i.e. Det(a ∧ b, b ∧ c, c ∧ a) = Det(a, b, c)Det(b, c, a) = Det(a, b, c)2
inclus dans Vect(i, j).
Puisque
R2 (u) = u et R1 (u) = − sin θi + cos θj Exercice 59 : [énoncé]
2 2 2
kf (x)k = (x | a)2 + ka ∧ xk = kxk car kak = 1 donc f ∈ O(E).
on a
Si f (x) = x alors a ∧ ((x | a)a + a ∧ x) = a ∧ x conduit à a ∧ x = 0 puis
R2 ◦ R1 (u) = − sin θi + cos θj
x ∈ Vect(a).
et donc Inversement, si x ∈ Vect(a) alors f (x) = x.
u + R2 ◦ R1 (u) = (cos θ − sin θ)i + (cos θ + sin θ)j 6= 0 f est une rotation autour de D = Vect(a). Orientons D par a.
⊥
dirige l’axe du retournement. Pour x ∈ {a} , on a f (x) = a ∧ x = Rotπ/2 (x).
Finalement f est la rotation d’axe dirigé et orienté par a et d’angle π/2.
Exercice 55 : [énoncé]
x ∈ ker f ⇔ x et u colinéaires. Par suite ker f = Vect(u). Exercice 60 : [énoncé]
Par le théorème du rang dim Imf = 2. Soit B = (i, j, k) une base orthonormée directe de E telle que i = u.
f (i) = (α + β)i, f (j) α.k − γj.
= αj + γk et f (k) =
⊥ ⊥
Puisque ∀x ∈ E, f (x) = u ∧ x ∈ {u} , on a Imf ⊂ {u} puis par égalité des
⊥ α+β 0 0
dimensions Imf = {u} .
Par suite MatB (f ) = 0 α −γ = Ω(α, β, γ).
0 γ α
Exercice 61 : [énoncé]
Soit (~i, ~j, ~k) une base orthonormée directe de E.
Supposons f est rotation vectorielle. (f (~i), f (~j), f (~k)) est une base orthonormée
directe donc f (~i), f (~j) sont unitaires, f (~i ∧ ~j) = f (~k) = f (~i) ∧ f (~j) etc puis par
linéarité ∀~u, ~v ∈ E, f (~u ∧ ~v ) = f (~u) ∧ f (~v ).
Inversement, supposons ∀~u, ~v ∈ E, f (~u ∧ ~v ) = f (~u) ∧ f (~v ).
On a f (~k) = f (~i) ∧ f (~j) et consort donc f (~i), f (~j), f (~k) est une famille
orthogonale.
2
On a f (~k) = f (~i) f (~j) et consort donc f (~k) = f (~k) f (~i) .
Si f (~i) = 0 alors f (~j) = f (~k) = 0 et donc f = 0.
Nécessairement f (~i) 6= 0 et donc f (~k) = 1. De même f (~i) = f (~j) = 1.
(f (~i), f (~j), f (~k)) est une base orthonormée.
Enfin, comme f (~k) = f (~i) ∧ f (~j), c’est une base orthonormée directe.
Puisque f transforme une base orthonormée directe en une autre, f ∈ O+ (E),
c’est donc une rotation.